2009
intempestive. Qui nous permettra de poser le diagnostic de typer la lésion et de rechercher les lésions
associées, le bilan radiologique comprendra :
Radiographie de l’épaule droite de F + P.
Radiographie du bras droit prenant coude et épaule de F + P.
NB : Concernant l’incidence de profil, « le profil de l’omoplate de NEER » nous semble tout indiqué, car
permet sans mobilisation du bras en abduction, d’avoir des renseignements nécessaires à l’analyse, car
l’importance de la douleur et la forte suspicion clinique d’une fracture nous incite à nous abstenir de toute
mobilisation intempestive.
Sur les clichés dont on dispose, on note :
Face :
Il existe une solution de continuité intéressant le col chirurgical de l’extrémité supérieure de l’humérus,
dont le trait est transversal, allant du trochiter à la partie haute de la corticale interne, séparant ainsi 2
fragments désengrenés :
Un fragment céphalique.
Le reste de la diaphyse humérale, qui est translatée en dedans et ascensionnée dans le creux axillaire.
Il existe une rupture du cintre omo-huméral, en effet la tête humérale a perdu ses rapports normaux avec la
glène de l’omoplate, elle se projette en dedans de celle ci à l’aplomb de la coracoïde.
Absence de comminution ou de traits de refends trochantériens dans le plan sagittal, et aussi bien sur le
fragment céphalique que sur la diaphyse humérale.
Profil :
Confirme la luxation de la tête humérale qui s’est déplacée en antérieure
Confirme le désengrènement du fragment céphalique avec la diaphyse humérale.
Absence de comminution ou de traits de refends sur le plan frontal.
L’analyse des autres éléments de l’épaule est sans particularité.
Il s’agit donc d’une fracture du col chirurgical (sous tubérositaire) de l’extrémité supérieure de l’humérus,
désengrenée associée à une luxation antéro-interne sous coracoïdienne de la tête humérale, ou fracture-
dislocation antérieure à 2 fragments selon la classification de NEER.
Rappelons rapidement que la classification de NEER est à visée diagnostic et pronostic, basée sur le nombre
de fragment, elle comprend les fractures pures à 2, 3, et 4 fragments (tête humérale, diaphyse humérale, et
les 2 tubérosités), et les fractures-dislocation à déplacement antérieur ou postérieur (idem).
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d’un patient âgé de 30 ans, maçon de
profession (travailleur de force), victime il y’a 2h d’un accident du travail, et qui présente une fracture du col
chirurgical de l’extrémité supérieure de l’humérus droit, désengrenée associée à une luxation antérieure de la
tête humérale, fermée, non compliquée de troubles vasculo-nerveux.
Réduction douce de la luxation par action directe, et de la fracture, stabilisation temporaire par broches.
Stabilisation définitive par une plaque vissée pré moulée prenant le fragment céphalique et la diaphyse et
vissage.
Vérification de la stabilité du montage, et de la mobilité, et contrôle radiologique.
FPP, sur Redon aspiratif, pansement, et immobilisation temporaire par bandage type DUJARIER.
Suites Opératoires :
ATB + AINS.
Ablation du Redon vers 2e-3ej.
Ablation des files et du bandage dés cicatrisation vers 12e-15ej.
Rééducation isométrique immédiate dés sédation de la douleur et des phénomènes inflammatoires, et
passivo- active à l’ablation du bandage et sera longtemps poursuivie jusqu’à récupération fonctionnelle
totale.
Cependant malgré un traitement soigneux et bien conduit, certaines complications peuvent survenir :
Immédiates : Hématome et sepsis.
Secondaires :
Raideur de l’épaule, évitée par une rééducation fonctionnelle précoce.
L’arthrose post-traumatique, imprévisible malgré un traitement adéquat, en rapport avec les lésions
cartilagineuses.
Nécrose de la tête humérale, imprévisible malgré une réduction dan les temps se manifeste entre le 6e
mois et la 1e année, parfois bien tolérée, d’où surveillance radio clinique rigoureuse.
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse, par réduction anatomique,
contention solide et stable, et d’une rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie, avoir donné
toutes les chances à notre patient de récupérer une épaule mobile et indolente, et de pouvoir ainsi le
réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Dr. Sebti.A HMUS
Luxation de l'Epaule
Le dossier que nous allons vous présenter pose 2 ordres de problèmes:
Un problème d'urgence thérapeutique, et cette urgence réside à la luxation de la tête
humérale dont la réduction ne doit souffrir d'aucun retard et s’effectuer en urgence
avant la 6eh
Un problème de devenir fonctionnel de cette articulation la plus mobile du corps
humain, menacée par le risque de raideur de l’épaule, et de nécrose céphalique(en cas
de FR associe de la tête huméral).
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âge de 30 ans, maçon de
profession, reçu au Pu 2h après un accident du travail, suite à une chute de sa hauteur et
réception sur son coté droit, dans un tableau de traumatisme de son épaule droite fermé
non compliqué de lésions vasculo-nerveuses.
Pour cela notre patient sera envoyé à la radiologie sous couvert d’une écharpe, ou d’une
attelle plâtrée postérieure radio transparente remontant jusqu’au moignon de l’épaule,
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
afin d’éviter toute manœuvre intempestive. Qui nous permettra de poser le diagnostic de
typer la lésion et de rechercher les lésions associées, le bilan radiologique comprendra :
Radiographie de l’épaule droite de F + P.
Radiographie du bras droit prenant coude et épaule de F + P.
Face :
Rupture du ceinture omo-humérale
La tête humérale a perdue a perdu ses rapports normaux avec la glène de
l’omoplate. Elle se projette en dedans de celle-ci a l’aplomb de la coracoïde.
Profil :
Il s’agit donc d’une luxation antéro interne sous coracoïdienne de la tete humérale.
Rappelons que dans les luxations, il existe plusieurs variétés en fonction de la position de
la tête par apport à l’apophyse coracoïde :
Luxation extra coracoïdien.
Luxation sous coracoïdien.
Luxation intra coracoïdien (sous claviculaire).
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d’un patient âgé
de 30 ans, maçon de profession (travailleur de force), victime il y’a 2h d’un accident du
travail, et qui présente une luxation antéro-interne sous coracoïdienne de épaule droit,
non compliquée de troubles vasculo-nerveux.
Il s’agit d’une lésion grave, qu’il faut traiter en urgence, et cette gravité est liée à la
luxation de la tête humérale qui menace sa vitalité dont sa réduction ne doit souffrir
d’aucun retard, avec une contention solide et rééducation précoce afin de maitre le patient
a l’abri de certaines complications surtout par le risque de raideur de l’épaule.
1. procédé de MOTHE
- S/AG, une alèse placé sous l’aisselle, permettre la contre extension
- L’opérateur tire progressivement sur le bras dont –il exagère en même tps
l’abduction jusqu'à angle droit + exercer une pression sur la tête humérale
dans l’aisselle en arrière et en dehors on entendre un craquement (audible)
2. procédé de KOCHER : réduction en 04tps sans AG
- Abduction progressive du bras
- Rotation externe : puis si la réduction n’est pas obtenu, propulsion en avant
de façon a amené le sans à l’horizontale, coude à hauteur de l’épaule
- Rotation interne et adduction ramenant la main du membre blessé sur
l’épaule saine
- Avantage : réduction rapide, facile, sans anesthésier
- Inconvénients : risque de lésions osseuses, éviter le nerf circonflexe,
hématome musculaire
- Indications : sujet jeune peu musclé, sous coracoïdienne, extra
coracoïdienne à chaud au moment de l’accident.
3. réduction progressive :
Pratiquée au bloc opératoire et S/AG, il s’agit d’une rome.
Par traction progressive dans l’axe du membre en abduction et en rotation externe,
jusqu’au ressaut qui signe la réduction, l’aide exerce une contre-extension par un lac sous
l’aisselle.
L’opérateur exerce avec les doigts en crochets une pression sur la tête humérale sous
l’aisselle en arrière et en dehors afin qu’elle puisse suivre la diaphyse dans sa
progression.
Cette manœuvre ne sera tentée qu’une seule fois, suivie d’un contrôle radiologique.
b - La Contention :
Est confiée à un bandage type DUJARIER, épaule en légère abduction, coude au corps
en flexion et rotation interne, sinon par un GERDY plâtré/ mayo clinic. Le tout pour une
durée de 3 semaines, suivi de séances de rééducation fonctionnelle intensives.
L’indication :
Pour notre patient jeune âgé de 30 ans, travailleur de force, qui présente une luxation
antéro interne sous coracoïdienne de l’épaule droit (tète humérale) ; lésion grave
survenant sur un membre dominant de surcoit nous préconisons un traitement
orthopédique, par réduction par manœuvre externe suivie d’une stabilisation par un
bondage en DUJARIER.
Complications précoces :
Cutanée
Nerveuse : circonflexe. Plexus brachial.
Vasculaire : artère axillaire.
Osseuse :
FR du rebord antéro –inferieure de la glène
Fracture de l’extrémité supérieure d’humérus (FR. du trochiter ; du col chirurgical et
anatomique
Musculaires :
Atteinte de la coiffe des rotateurs
Atteinte du long biceps
Irréductibilité : par interposition des partir molles.
Incoercibilité.
TARDIVES :
Luxation récidivante
Luxation ancienne invétérée.
Périarthrite scapulo –humérale post traumatique
Raideur de l’épaule
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une réduction rapide et contention stable, et d’une rééducation
fonctionnelle bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patient
de récupérer une épaule mobile et indolente, et de pouvoir ainsi le réintégrer dans son
milieu socioprofessionnel.
- Fracture de la Diaphyse Humérale & Paralysie Radiale -
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
• II s'en est suivie une vive douleur du bras droit avec impotence fonctionnelle
totale, venu au Pu en attitude de DESSAULT (membre sain soutenant le
membre traumatisé).
• Qu'il s'agit du membre dominant.
• Que l'heure du dernier repas remonte à 4h.
• Qu'il ne présente aucuns antécédents médico-chirurgicaux antérieurs.
Au terme de cet examen c l i n i q u e il s'agit donc d ' u n patient âgé de 25 ans, maçon
de profession, reçu au Pu 2h après un accident de travail dans un tableau de
traumatisme fermé de son bras droit, dont la déformation évoque fortement une
fracture de la diaphyse humérale, compliquée de signes de paralysie radiale.
Pour cela notre patient sera envoyé à la RX sous couvert d'une a t te l le plâtrée
postérieure radio transparente en BABP, afin d'éviter toute manouvre intempestive
pouvant aggraver la lésion nerveuse, qui nous permettra de confirmer, le diagnostic,
de typer la lésion, et de rechercher les lésions associées, le b i l a n radiologique
comprendra :
terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d'un patient âgé
de 25 ans, travailleur de force, victime il y'a 2h d'un accident du travail occasionnant
une fracture de la diaphyse humérale compliquée d'une paralysie primitive nerf
radial
Extension Continue de Levauf-Godard .11 s'agit d'une traction au zénith par broche
trans-olécranienne, de 3 semaines jusqu'à engluement du foyer fracturaire, et relais par
immobilisation plâtrée.
c- avantages : Evite la chirurgie et ses aléas (sepsis, dépérioslage, non-respect de
l'hématome), consolidation généralement acquise mais au prix d’une légère cal vicieux
bien toléré,
d- Inconvénients : expose au risque de pseudarthrose. Au déplacement secondaire,
risque d'engorgement du nerf radial par la cal hypertrophique, et surtout ne permet pas
d'explorer la lésion radiale.
2 - Attitude Interventionniste : Dans les 20% des cas restant il peut s'agir d'une section
complète du nerf, où seule une intervention en urgence permettra une suture
immédiate du nerf, seule garantes d'une bonne récupération fonctionnelle, et que
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
l'ostéosynthèse met le nerf dans les meilleures conditions de récupération, cl qui nous
semble être le traitement idéal
L'Indication:
Pour notre patient jeune âgé de 25 ans, travailleur de force qui présente une fracture de
la diaphyse humérale compliquée de paralysie radiale, sur membre dominant de
surcoût, nous opterons pour un traitement chirurgical à foyer ouvert par voie externe ,
stabilisation par plaqué-vissée qui aura le mérite de fixer solidement le foyer
fracturaire, et d'explorer largement le nerf radial et le réparer éventuellement.
Conduite de l'Intervention :
• Patient admis au bloc Opératoire, membre supérieur droit rasé, en dd, s/ag, sur
tablette externe.
• badigeonnage, mise en pince des champs opératoires, bras habillé d'un jersey tubulé.
• Abord du bras droit par incision externe longitudinale de 10 à 15 cm environ.
• Ouverture de l'aponévrose brachiale superficielle, et découverte de la cloison
intermusculaire externe, le brachial antérieur est ruginé.
• Découverte du foyer fracturaire, qui est ruginé à minima.
• Le nerf radial est individualisé délicatement.
Suites Opératoires :
• ATB + AINS.
Ablation du Redon vers le 2c-3ej Ablation des files dés cicatrisation vers 12e -l
5e j.
Rééducation isométrique immédiate et passivo-active rigoureuse dés sédation
de la douleur et des phénomènes inflammatoires.
Surveillance des signes de ré innervation clinique, cl électrique par un EMG au
45e j (long supinateur est le 1er muscle à récupérer, ainsi que le 1 er radial).
Au Total :
Mous pensons qu'au prix d'une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse, par
réduction anatomique, d'une contention solide et stable, d'une rééducation
fonctionnelle bien et longtemps poursuivie, avec surveillance clinique et
élèctromyographique, avoir donné toutes les chances à notre patient de réinsérer
rapidement son m i l i e u socioprofessionnel.
Dr. sebti .A HMUS
Patient âgé de 30 ans ; maçon de profession. Accident de travail : traumatisme de son membre supérieur droit ;
arrivé aux urgences après 6 heures.
• Le coude est le siège d'un œdème diffus, masquant ses repères mais n'est pas déformé, toute
tentative de mobilisation de ce dernier est impossible et très douloureuse.
• Il n'existe pas de lésions cutanées à type de plaie, d'excoriation
• Le pouls huméral, et radial sont présent et symétrique.
• 11 n'existe pas de troubles neurologiques, notamment dans le territoire du nerf médian, cubital,
et radial.
Le reste de l'examen de l'appareil locomoteur, notamment épaule et poignet droit sont sans
particularité.
Au terme de cet examen clinique, il s'agit d'un patient âgé de 30ans. Maçon de profession (travailleur de
force), victime il y'a 6h d'un accident de travail, dans un tableau de traumatisé de son coude droit, sur
membre dominant, fermé non compliqué de troubles cutanés ou vasculo-nerveux.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Pour cela notre patient sera envoyé à la RX, sous-couvert d'une écharpe, ou d'une attelle plâtrée
postérieure radio transparente, afin de poser un diagnostic, typer la lésion et de rechercher les lésions
associées, le bilan radiologique comprendra :
• Radiographie du coude droit de f + p.
• Eventuellement complété à la demande par des clichés du bras, et de Pavant bras.
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d'un patient âgé de 30 ans, maçon de
profession, reçu au Pu 6h après un accident de travail, chez qui le bilan radio clinique est en faveur d'une
fracture sus et inter condylienne complexe de la palette humérale classée type IV selon RISBORGUGH ET
RADIN survenant sur un membre dominant
Stabilisation ;
• . Brochage temporaire pour te maintien des réductions.
• vissage dans les fractures non complexes. Montage non solide.
• plaque de LECESTRE moulée. Permet une réduction bonne, bonne stabilité, par sa
contention autorisant une RF précoce.
L'apport biologique : une greffe corrtico-spongieuse d'origine iliaque peut être adjointe au besoin en cas
de comminution du foyer fracturaire.
L'Indication :
Pour notre patient jeune âgé de 30 ans, travailleur de force, qui présente une fracture sus et inter
condylienne complexe de la palette numérale survenant sur un membre dominant, nous préconisons, un
traitement chirurgical et stabilisation par plaque-vissée. Pré moulée de LECESTRE par voie trans
tricipitale.
Conduite de l'Intervention :
• Patient admis au bloc opératoire, en DLG, s/ag, avant bras pendent : appui sous le bras coude fléchi,
membre rasé, garrot â la racine du bras droit.
• Badigeonnage et mise en place des champs opératoires, jersey tubulé
• Abord postérieur médian sur le coude.
• Ouverture du tendon tricipital en V inversé ; en repérant le nerf cubital qui est mis sur lac,
• Evacuation de l'hématome fracturaire.
• Découverte du foyer fracturaire qui sera ruginé à minima, réduction première du massif épiphysaire et
• stabilisation par des broches temporaires.
• on solidarise l'épiphyse a la diaphyse à l'aide d'une plaque pré moulée type LECESTRE en
• renforçant à la demande le pilier interne par des vis en gardant à l'esprit à ne pas léser le nerf cubital.)
• Vérification de la stabilité du montage, et de la stabilité du coude.
• Lâchage du garrot et hémostase soigneuse
• Toilette avec solution antiseptique.
• FPPP, tendon tricipital suturé en Y. plan sous-cutané et cutané, sur Redon aspiratif.
• Attelle plâtrée postérieure en BABP, coude à 90°.
Suites Opératoires :
ATB + AINS+Surélévation du MSD.
Ablation du Redon vers 2e-3cj.
Ablation des files dés cicatrisation vers 12e— 15e j.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Cependant malgré un traitement soigneux et bien conduit, certaines complications peuvent survenir :
Précoces :
• Sepsis, antibiothérapie prophylactique, et règles d'asepsie.
• Hématome, hémostase per-op, et drainage efficace post-op.
Secondaires:
• Pseudarthrose, prévenue par la mise d'un mos solide et stable.
• Raideur du coude, prévenue par une rééducation fonctionnelle précoce.
• Arthrose.
• Démontage de matériel et cal vicieux.
Total:
Nous pensons qu'au prix d'une intervention rapide, par réduction anatomique, une stabilisation solide et
stable par plaque de LECESTRE, et d'une rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie LE
PRONOSTIC DE NOTRE MALADE EST BON.
Dr.Sebti .A.HMUS
- Fracture de Montéggia -
Le dossier que nous allons vous présenter pose 3 ordres de problèmes :
• Un problème diagnostic, lié à la méconnaissance de la luxation de la tête radiale, d'où l'intérêt devant tout
traumatisé d'un segment diaphysaire, d'explorer systématiquement l'articulation sous et sus-jacente.
• Un problème d'urgence thérapeutique, lié à la luxation de la tête radiale dont sa réduction ne doit souffrir d'aucun
retard.
• Un problème de devenir fonctionnel, de cette articulation intermédiaire du membre supérieur, menacée par le
risque de raideur du coude.
Au terme de cet examen clinique, il s'agit d'un patient âgé de 35 ans, maçon de profession (travailleur de force),
victime il y'a 2h de coups et blessures volontaires, dans un tableau de traumatisé de son avant-bras et coude droit,
membre dominant de surcoit, fermé non compliqué de troubles cutanés ou vasculo-nerveux, qu'il faut explorer.
Pour cela notre patient sera envoyé à la rx, sous-couvert d'une écharpe, ou d'une attelle plâtrée postérieure
radiotransparente, afin de poser un diagnostic, typer la lésion et de rechercher les lésions associées, le bilan
radiologique comprendra :
• Radiographie de l'avant-bras droit de f + p.
• Radiographie du coude et du poignet droit de f + p.
• Eventuellement complété à la demande par des clichés du bras, et de l'épaule.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
• De plus la tête radiale a perdu ses repères normaux, elle empiète sur le condyle externe, l'interligne articulaire a
disparue, et l'axe du radius passe en dehors du condyle huméral externe : en faveur d'une luxation ouverte radiale.
• La tête radiale n'est pas fracturée de même que l'extrémité inférieure de l'humérus.
Profil :
• Retrouve le trait de fracture cubital, avec angulation à sommet postérieur.
• Confirme la luxation de la tête radiale qui s'est luxée en antérieur.
• Confirme l'intégrité de la diaphyse radiale.
L’analyse du poignet, de la diaphyse humérale, et de l'épaule sont sans particularité.
Il s "agit donc d'une fracture de la diaphyse cubitale, associée à une luxation de la tête radiale, en faveur d'une
fracture de Montéggia. Classée type 1 selon la classification de Trillat qui est à visée diagnostic et pronostic, et
comprend 3 types :
Type 1 : luxation de la tête radiale quelque soit le déplacement + fracture de la diaphyse cubitale.
Type 2 : luxation de la tête radiale quelque soit Je déplacement + fracture épiphyso-métaphysaire du cubitus.
Type 3 : est un type 1 ou 2 + une lésion de voisinage (fracture de l'humérus, du radius, ou du poignet).
3a (+ col du radius),
3 b (+ diaphyse radiale),
3c (1/3 inférieur du radius + luxation de la tête cubitale : Galléazi)
3d ( + extrémité supérieure de l'humérus).
Il existe d'autres classifications telles celles de Watson-Jones et de Bado, qui précise la variété de la luxation de la tête
radiale.
Au terme de cet examen radioclinique, nous sommes donc en présence d'un patient âgé de 36 ans, maçon de
profession, reçu au Pu 2h après un rixe avec coups et blessures volontaires, chez qui le bilan radioclinique est en
faveur d'une fracture de Montéggia classée type 1 selon Trillat survenant sur un membre dominant de surcoit.
1 - Méthodes Orthopédiques
2 - Méthodes Chirurgicales :
• La voie d'abord, est postéro-interne, sur la crête cubitale, voie idéale et anatomique.
• La réduction, est aisée, se fait de visu, par action directe.
• La stabilisation, fait appel essentiellement à la plaque-vissée à 6 vis, constitue un montage solide et stable en
compression, mais expose au sepsis, ne respecte ni l'hématome ni le périoste. L'enclouage centromédullaire en va
et viens après incision à minima, réalise un montage précaire.
• L'apport biologique, une greffe cortico-spongieuse d'origine iliaque peut être adjointe au besoin en cas de
comminution du foyer fracturaire.
L'Indication :
Pour notre patient jeune âgé de 35 ans, travailleur de force, qui présente une fracture de Montéggia classée type 1 selon
Trillat, survenant sur un membre dominant de surcoit, nous préconisons un traitement chirurgical et stabilisation par
plaque-vissée cubitale.
Conduite de l'Intervention ;
• Patient admis au bloc opératoire, en dd, s/ag, membre rasé, garrot à la racine du bras droit,
• Badigeonnage et mise en place des champs opératoires, jersey tubulé, l'avant-bras en devant du thorax.
• Abord de l'avant-bras droit par incision postéro-interne.
• Clivage de l'interstice cubital antérieur et postérieur, faire attention à la branche sensitive du nerf cubital.
• Découverte du foyer fracturaire qui sera ruginé à minima, réduction anatomique à l'aide de daviers.
• Stabilisation du foyer par une plaque-vissée en compression à 6 vis, 3 vis de part et d'autre du foyer fracturaire.
• On réduit la luxation de la tête radiale par de simples mouvements de prono-supination et de flexion du coude.
• Vérification de la stabilité du montage, et de la stabilité du coude en produisant des mouvements de supination et
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
d'extension, qui semble être stable car non reproductible lors des contrôles cliniques et radiologiques sous
amplificateur de brillance.
• Toilette avec solution antiseptique.
• Hémostase soigneuse, fpp, du plan sous-cutané et cutané seulement, sur Redon aspiratif
• Attelle plâtrée postérieure en babp, coude à 90°.
Suites Opératoires :
Cependant maigre un traitement soigneux et bien conduit, certaines complications peuvent survenir :
Précoces :
• Sepsis, antibiothérapie prophylactique, et règles d'asepsie.
• Hématome, hémostase per-op, et drainage efficace post-op.
Secondaires :
• Pseudarthrose du cubitus, prévenue par la mise d'un mos solide et stable en compression.
• Raideur du coude, prévenue par une rééducation fonctionnelle précoce.
• Synostose radio-cubitale, éviter par la mise de vis de longueur adéquate, non traumatisante sur la moî.
Au Total :
Nous pensons qu'au prix d'une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse, par une réduction anatomique, une
stabilisation solide et stable et d'une rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les
chances à notre patient à réintégrer son milieu socioprofessionnel.
Dr. Sebti. A HMUS
FRACTURE DE L’OLECRANE
Le patient que nous allons vous présenter pose un double problème
Problème d’ordre fonctionnel
Problème de prise en charge thérapeutique.
Cliniquement : on se portera,
1. sur l’état général, par un examen somatique complet.
2. sur l’état loco- régional,
Au terme de cet examen clinque nous sommes en présence d’un traumatisé du membre
supérieure dominant fermé non compliqué du coude droit, qu’il faut explorer
radiologiquement
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la radio, ou des clichés standards seront faits à
savoir (F-P), qui permettent de déterminer et de typer les lésions.
1
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Dans les clichés dont nous disposons, sur la face, il existe une solution de continuité
transversale, articulaire, simple, siégeant à la partie moyenne de la grande cavité sigmoïde, sur
le profil, la confirmation de la simplicité du trait de fracture est évidente, ce qui classe cette
fracture en type II selon la classification de MERLE D’AUBIGNE
Nous aurions aimé avoir un cliché du poignet à la recherche d’une lésion associée,
notamment une disjonction radio cubitale inférieure.
Au terme de cet examen radio- clinique, il s’agit d’un patient, jeune, actif, victime d’un
accident de travail, qui présente une fracture fermée non compliquée de l’olécrane, classé type
II selon Merle d’Aubigné
TRAITEMENT
Buts :
Rétablir une anatomie normale de l’olécrane au moyen d’une ostéosynthèse solide et
stable, permettant une mobilisation précoce afin de récupérer une fonction normale du
coude.
Méthodes :
Orthopédique : par une immobilisation platée du coude en extension ou en 60° de flexion
par un BABP pendant 45jours, ce traitement est inadéquat à notre patient, car s’adresse
aux fractures non déplacées chez des sujets qui présentent une contre – indication à
toutes formes d’anesthésie.
Chirurgicales :
Vis centromédullaire à compression de venable
Plaque vissée latérale ou moulé sur l’olécrane
Cerclage au fil métallique
Enfin on dispose du haubanage, après réduction du foyer de fracture, mise en place de 02
broches parallèles introduite en intra médullaire perpendiculaire au foyer montée sur un
cerclage en 08 par du fil métallique. montage robuste, bio mécaniquement efficace,
permettant une mobilisation précoce, mieux la mobilisation du coude permet au montage
de transformer les forces de cisaillements du tendon du triceps en forces de compressions
bénéfiques à la consolidation d’une part, et prévient la raideur d’autre part . ainsi la
consolidation est obtenue au bout de 21-30 jours.
C’est ce dernier traitement qui sera indiqué à notre patient jeune et actif pour ces
avantages suscités.
2
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Au total : nous pensons qu’au prix d’une réduction anatomique, d’un montage solide et
d’une rééducation fonctionnelle précoce bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les
chances à notre patient de réintégrer son milieu socioprofessionnel.
3
Dr. Sebti A. HMUS.
Il s’agit d’un traumatisme ferme des 02 os de l’avant bras sans troubles V-Nx, nous immobilisons le
membre dans une attelle Rx –transparente et nous envoyons le malade à la Rx.
- Ce bilan comportera :
- Un Rx de l’avant bras Droit F+P prenant le coude et le poignet
- Les autres incidences, en fonction des signes d’appel
Sur les Rx dont nous disposons
- Face :
- Solution de continuité au niveau du radius de siège médio diaphysaire, transversal avec
chevauchement et translation externe
- Solution de continuité au niveau du cubitus : à décrire
- Profil :
- décrire le déplacement
- objectiver les lésions associées : poignet – coude
Au terme de l’ex. radio clinique ; il s’agit d’un sujet âgé de 25 ans, présentant un traumatisme
fermé sans lésions vasculaire de l’avant bras droit et dont le bilan Rx-gique objective une FR .des
02 os de l’avant bras droit .
Que faut-il faire ?
Il s’agit d’un traumatisme grave car :
1. risque de survenu d’un syndrome de WOLKMANN : en effet la contusion entraîne un œdème
qui se développe dans une loge aponévrotique inextensible va être à l’origine d’une ischémie
qui va entraîne à son tour une nécrose ceci confère à cette lésion son caractère d’urgence
thérapeutique.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
2. de plus la restitution ad- integrum du prono supination est une condition donc nécessite une
réduction anatomique et une contention solide afin d’autoriser une rééducation précoce
C’est pour ces deux raisons que le TRT doit être non seulement urgent mais également chirurgical.
TRAITEMENT :
Buts :
- Réduction anatomique
- Contention solide
- Rééducation précoce
Moyens :
- Le TRT orthopédique, ne répondant pas aux buts sus cités, nous le rejetons d’emblée
- Le TRT chirurgical :
1. embrochage à foyer fermé : ne voie que des inconvénients de part :
l’irradiation
risque de déplacement II aire
nécessite une immobilisation prolongée et donc retarde la rééducation.
2. le TRT chirurgical à foyer ouvert :
Radius
Voie d’abord
Externe :
- Avantages : facile et rapide
- Inconvénients :
Nécessite de chantourner le matériel
Ne permet pas la décompression
Antérieure :
- Avantage : permet la décompression de la loge antérieure et prévient donc la survenue
s’un syndrome de WOLKMANN
- La plaque épouse bien la forme du Radius
- Inconvénients : Aucun
Implants : plaque vissée 03 tours de part et d’autre du foyer en compression.
Avantage :
- Ostéosynthèse solide
- Réduction anatomique
- Mobilisation précoce
Cubitus : voie d’abord postéro- interne ou interne rapide donne un bon jour , permet la réduction
et la contention par plaque en compression .
Indications : chez notre patient nous optons pour un TRT chirurgical à foyer ouvert par réduction
et ostéosynthèse par plaque vissée au niveau du radius et cubitus.
Après un bilan d’opérabilité ; clinique, biologique, Rx-gique et électrique
Donc en urgence, en salle opératoire
Sous A/AG que nous préférons aux autres types d’anesthésie (ALR, plexielles)
DD, membre sup reposant sur une table de mayo
Garrot à la racine du membre gonflé pour une heure
Abords 1er du radius :
- Incision antérieure, ouverture de l’aponévrose
- Abord du foyer
- Réduction maintenue par des Daviers
Abord secondaire du cubitus par une incision postéro –interne :
- Réduction qui sera maintenu par des Daviers
On testera alors la prono-supination
En suite ostéosynthèses du Radius par une plaque vissée e compression 03 vis de par et
d’autre, puis le cubitus par une plaque en compression 03 vis de par et d’autre
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
1. Précoces :
Sepsis : prévenue par : asepsie rigoureuses et ATB
Syndrome de volkman : prévenu par
- AINS
- Membre surélevé
- Non fermeture de l’aponévrose
2. tardives :
Raideur du coude et du poignet prévenue par une rééducation longtemps poursuivi
PSD.
Dr. Sebti. A. HMUS
En effet : il s’agit d’une patiente âgée de 60 ans victime ce jour d’un accident domestiquer, chute de
sa hauteur réception sur la paume de la main qui se pressente au PU dans l’attitude classique du
traumatisé du membre sup. « attitude de DESSAULT ».
L’interrogatoire : recherchera
- Les circonstances et le mécanisme de l’accident (chute sur la paume de la main en hyper
extension).
- HDR
- Existence d’ATCD
Examen clinique : se portera :
Etat loco –régional
- Apprécier l’état cutané
- On retrouve un poignet oedèmatie, douloureux avec impotence fonctionnel.
- De profil ; main déportée en arrière et la face dorsale du poignet déformée en dos de Fourchette.
- De Face : désaxation en Baïonnette de l’axe de la main est déportée en dehors.
- La palpation : retrouve ascension de la styloïde radiale (LAUGIER)
- Pouls Radial et cubitale présente et symétriques
- Absence de lésions nerveuses : l’étude de la sensibilité et la motricité des doigts.
- Examen du coude et de l’épaule est sans particularités
Etat général : par un examen somatique complet
au terme de cet examen clinique nous sommes en présence d’une patiente âgée de 60 ans qui présente
un traumatisme fermé non compliqué du poignet droit l’examen clinique est en faveur d’une probable
FR de L’EIR qu’il faut explorer Radiologiquement .
Pour cela mous accompagnerons notre patiente à la Rx Sous couvert d’une Attelle Radio transparente
en BABP où des clichés standards seront demandés à savoir :
- Rx du poignet F+P
- Rx du coude F+P
- Pour déterminer et typer les lésions
Au terme de ce bilan Radio – clinique , il s’agit d’une patiente âgée de 60 ans victime ce jour d’un AD
et qui présent une FR fermée non compliquée de l’EIR extra –articulaire par compression extension
1
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
associées à une arrachement de la styloïde cubitale , il s’agit donc d’une FR dite GERARD
MARCHAND qu’il faut traitée ; car laissée à elle-même elle évoluera vers le cal vicieux et l’arthrose
avec pour conséquence la raideur du poignet et la diminution de la force musculaire de la main
associée à un syndrome neuro algodystrophique compromettant l’avenir fonctionnel d’un membre
dominant .
TRAITEMENT :
Buts :
- Rétablir une anatomie la plus normale possible compatible avec une fonction normale de la main et
du poignet
- Assurer la stabilité de la FR
- Eviter les séquelles douloureuses par une rééducation précoce
Les méthodes :
La réduction :
- S/AG consiste en une traction dans l’axe de l’avant bras avec courte extension au niveau de coude
puis mise en flexion palmaire en appuyant dans le foyer de FR associée à une inclinaison cubitale.
- 02 clichés Rx-gique (F+P) confirment la réduction en vérifiant 04 critères :
Sur le Face :
- Index R-C inférieure < 2mm
- Ligne bi styloïdienne oblique en bas et en dehors
Sur le Profil :
- Glène radiale regarde en bas et en avant
- Franchissement de la corticale Antérieure. du fragment proximal par la Cortical Antérieure. du
fragment distal.
La contention plâtrée :
- Plâtre BABP coude 90° poignet en flexion inclinaison cubitale pendent 21 jours
- Puis rectitude du poignet et PBP pendent 3 -4 semaines consolidations obtenue 45 -2 mois.
- Surveillance : 2e, 8e 15e J déplacement secondaire et cal vicieux
Contention chirurgicale :
- Embrochage styloïdien : embrochage selon Duparc, Triple embrochage
- Plaque vissée par abord chirurgical antérieure indiquée dans les marginales Ant
- Double embrochage de KAPANDJI après réduction par manœuvre externe il s’oppose au
déplacement et permet une stabilité, autorisant une rééducation sans immobilisation plâtrée
supplémentaire, ces ce dernier TRT qu’est indiqué chez notre patient encore active qui a besoin de
sa force musculaire.
2
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
2eme broche introduite à la face externe, 1er corticale franchie la broche est inclinée vers le haut à
45° puis fichée dans la corticale opposée
Contrôle scopique du montage
Broches tordus coupées à ras de la peau (fermeture de la peau, pansement)
Attelle plâtrée à visée antalgique.
Soins post op :
o AINS
o Attelle plâtrée dés sédation des phénomènes inflammatoires
o Rééducation active précoce du poignet et de la main des sédations des phénomènes
inflammatoires (6eme jours)
o Ablation des broche 21 j à 2 mois.
Complications : peuvent survenir
- embrochage d’un tendon
- Cal vicieux
Conclusion :
nous pensons qu’au pris d’une indication mûrement réfléchie d’une rééducation précoce et longtemps
poursuivie avoir donné toutes les chances à cette patiente de récupérer la fonction de sa main et sa
réintégration socio- familiale.
3
Dr.sebti. A HMUS
- La Luxation Trans-scapho-Rétro-lunaire -
Au terme de cet examen clinique, il s'agit d'un patient âgé de 25 ans, maçon de profession,
sans antécédents, reçu au PU 1 heure après un accident de travail dans un tableau de traumatisé
du poignet droit fermé non compliqué de lésions cutanées ou vasculo-nerveuses.
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la rx sous couvert d'une attelle plâtrée en
babp radiotransparente, le bilan radiographique de base comprendra :
• Une radiographie du poignet droit de f+p strict de Meyrueis.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Face :
Il existe une désorganisation des rapports normaux des os du carpe
intéressant la 1e rangée.
Le scaphoïde est le siège d'une solution de continuité de siège
corporéal bas, oblique de haut en bas et d'en dehors en dedans.
Le semi-lunaire a perdu sa forme quadrangulaire, et a pris la forme
d'une toupie à base supérieure et à sommet inférieur, et chevauche sur
le grand os.
Profil :
Confirme la perte de l'alignement des os du carpe.
Le semi-lunaire a basculé en avant autour de son axe transversal,
témoin de la rupture du frein postérieur (ligament radiolunaire
postérieur).
Le grand os est déshabité de sa cavité articulaire avec le semi-lunaire et est
passé en derrière de lui.
Le fragment proximal du scaphoïde est resté solidaire au semi-lunaire,
témoin de l'intégrité du ligament scapho lunaire, le fragment distal est
quant à lui solidaire du reste du carpe.
Au terme de cet examen radioclinique nous sommes donc en présence d'un patient âgé
de 25 ans, maçon de profession, victime d'un accident de travail survenu il y'a 1 heure et
dont le bilan radioclinique est en faveur d'une luxation trans-scapho-rétrolunaire type 2
d'Allieu & Vitvoet de son poignet droit, membre dominant de surcoit
Il s'agit d'une lésion grave dont le mécanisme fut très bien élucidé par Wagner, dans ce
cas la ligne de dislocation de Wagner passe en dedans entre le pyramidal et le semi-
lunaire faisant rompre le ligament luno-pyramidal, puis dans l'espace capitolunaire, et
enfin brise le scaphoïde carpien en dehors, sauvegarde ou fait rompre le ligament
scapholunaire.
Lésion qui menace la vitalité du semi-lunaire au risque d'entraîner son ostéonécrose car
si les ligaments radiolunaires ant et post sont des éléments stabilisateurs, ce sont aussi
des ligaments porte-vaisseaux.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
L'Indication :
Pour notre patient jeune, actif, qui présente une luxation trans-scapho-rétrolunaire
type 2 d'Allieu & Vitvoet, lésion grave menaçant tout le devenir fonctionnel du
poignet droit sur membre dominant de surcoit, nous opterons pour un traitement
en urgence, par rome de la luxation du carpe suivie d'une stabilisation par vissage
du scaphoïde par voie antérieure.
Conduite de l'Intervention :
• Patient en dd, s/ag, garrot à la racine du msd, sur tablette externe,
badigeonnage et mise en place des champs opératoires.
er
1 Temps :
• Traction progressive dans l'axe du membre, celui étant en supination
• Contrôle rxque de f+p.
• Le semi-lunaire ayant retrouvé ses rapports normaux par les os du carpe
2e Temps :
Suites Opératoires :
• Atb+Ains.
• Surélévation du msd.
• Ablation des files dés cicatrisation vers 12-15 j, et confection d'un nouveau
bapb pour une durée de 6 semaines.
• Le coude sera libéré à la 3e semaine.
• Rééducation isométrique dés sédation des phénomènes inflammatoires et
douloureux.
• Rééducation active dés ablation du plâtre
Immédiates :
Hématome et Sépsis.
Tardives :
• Nécrose du pole proximal du scaphoïde, complication imprévisible.
• Nécrose 2e du semi-lunaire qui reste une complication imprévisible
dans le type 2, d'où la nécessité d'une surveillance raduioclinique
prolongée.
• Arthrose radiocarpienne.
• Instabilité carpienne résiduelle, liée à l'atteinte du ligament luno-
pyramidal selon Ficat.
Au Total :
Nous pensons qu'au prix d'une intervention urgente, réfléchi et rigoureuse, par
réduction anatomique, stabilisation solide et stable, et d'une rééducation bien et
longtemps poursuivie avoir donné toutes les chances à notre patient de récupérer un
poignet stable, mobile et indolent, et de pouvoir ainsi le réinsérer dans son milieu
socioprofessionn
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
L'examen clinique s'attachera en première lieu, vu qu'il s'agit d'un accident grave type
syndrome du tableau de bord :
Recherche de signe d'état de choc latent. Ou patent a fin d'y pallier tout de suite par la
prise du pouls, de la tension artérielle, 2 voie d'abord vineuses, quantification des
urines.
Un examen somatique général, crânien, thoracique, et abdominales a fin d'éliminer
toute lésion grave pouvant mettre en jeu de pronostic vital.
L'examen locorégional :
Un patient conscient et coopérant.
Le patient se plaint de douleurs de sa hanche gauche qui est en importance
fonctionnelle totale.
On est d'emblée frappé par l'attitude vicieuse du membre inférieur gauche, qui est en
adduction, rotation interne, en flexion et en raccourcissement.
Ascension de grand trochanter et palpation de la tête fémorale dans la région fessière.
Absence de lésion vasculaire, en effet le pouls fémoral, poplité sont présent et
symétriques.
Absence de lésions nerveuses, notamment dans le territoire de la sciatique poplitée
externe et de la sciatique poplitée interne.
Par ailleurs il existe un poids d'impact sur le genou gauche mais sans douleur ni
importance, l'examen de l'axe jambier, de la cheville homolatérale, hanche et du
membre inférieur controlatéral sont sans particularité.
Aux termes de cet examen clinique il s'agit d'un patient âgé de quarante ans, sans
antécédent reçu au pavillon des urgences il y a 4 après un accident de la circulation
(syndrome de tableau de bord), dans un tableau de traumatisme de hanche gauche,
fermé non compliqué de lésions vasculaires nerveuses, et dont l'attitude vicieuse
évoque fortement une luxation de hanche.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Face :
Perte des rapports normaux coxo-fémorale avec rupture du ceinture cervico
obturateur.
La tête fémorale s'est déplacée vers le haut (forme iliaque).
Le bord postérieur du cotyle est le siège d'une échancrure détachant un fragment
osseux refoulé par la tête fémorale.
Tous les autres éléments verticaux et obliques du cotyle sont impacts et en place
notamment :
La ligne ilio pubienne et ilio ischiatique,
le bord antérieur du cotyle, le bord antérieur du cotyle,
le toit du cotyle, et le U radiologique.
La tête fémorale est indemne de même que le col et la région trochantérienne.
Au terme de cet examen va des cliniques nous sommes donc en présence d'un
patient âgé de 40 ans, victime il y a 4 heures d'un accident de la circulation
(syndrome de tableau de bord), chez qui le bilan radio clinique est en faveur d'une
fracture de la paroi postérieure du cotyle associe à une luxation de la tête fémorale
dans sa variété postéro iliaque.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
La réduction se fait par action directe soit par Daviers ou par vis transitoires
donnent appui sur les Daviers, permettant une reposition anatomique des
fragments postérieurs sur la sphère céphalique.
La stabilisation de faire appel à un vissage (généralement de vis), au mieux par
plaque vissée modelable type SCHERMANN qui se moule au relief de la paroi
postérieure.
Permet au besoin en cas de comminution de la fracture, une greffe corticale
spongieuse iliaque.
L'indication :
pour notre patient jeune, âge de 40 ans, actif, qui présente une luxation postéro
iliaque de la tête fémorale associée à une fracture de la paroi postérieure, lésions
graves qui menace la vitalité de la tête fémorale, ainsi que l'appui et la stabilité de
hanche en flexion, nous opterons pour une réduction orthopédique par manœuvre
externe de la luxation suivie d'une réduction sanglante dans la fracture de la paroi
postérieure nous profiterons de l'anesthésie générale pour traiter les deux lésions en
même temps.
Suites opératoires :
Antibiotiques, anti-inflammatoires, anticoagulants.
Ablation du Redon vers les 2 e -- 3 e jours.
Ablation des files dés la cicatrisation vers 12 e -- 15 e jours.
Traction continue de 15 jours.
Rééducation isométrique immédiate, et actif en 15e jour.
Déambulation sans appui dés le 15e jours, l'appui ne sera autorisé qu'après
consolidation clinique et radiologique c'est-à-dire vers le 3e -- 4e mois.
Secondaire :
Les ossifications péri articulaire, évitera une rugination à minima.
L’O.N.T.F : complications imprévisibles malgré une réduction précoce qui
nécessite une surveillance radiologique rigoureuse toutes les six mois pendant
deux ans, puis tous les ans pendant trois ans.
L'arthrose post-traumatique : imprévisibles quelle que soit la qualité du
traitement, en rapport avec les dégâts ostéocartilagineux.
Au total :
Nous pensons qu'au prix d'une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse, d'une
rééducation bien longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patient de
récupérer une branche stable, mobilité et indolente et de pouvoir de réintégrer dans son
milieu socioprofessionnel.
L'examen clinique s'attachera en lre lieu, vu qu'il s'agit d'un traumatisme violent à :
• Eviter toute manœuvre intempestive.
• Recherche de signes état de choc lattent ou patent afin d'y pallier tout de suite par
la prise du pouls, de la tension artérielle, 2 vois d'abord veineuse, quantification
des urines.
• Un examen somatique général, crânien, thoracique, et abdominal afin d'éliminer
toutes lésions graves pouvant mettre enjeu le pronostic vital.
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la rx, afin d'éviter toute manœuvre
intempestive, où un bilan rxque standard sera demandé qui nous permettra de poser le
diagnostic, de typer la lésion, et de rechercher les lésions associées, a savoir :
• Radiographie du bassin de face.
VA Obturateur Gauche :
• Confirme la luxation postérieure de la tête fémorale.
• Permet de mieux mettre en évidence la rupture de la branche ischio-pubienne
• La partie antérieure du cotyle est déshabitée mais intacte.
• Confirme l'intégrité du détroit supérieure (de la ligne ilio-pubienne).
Il s'agit donc d'une fracture de la colonne postérieure du cotyle associée à une luxation
postéro-iliaque de la tête fémorale gauche, fracture élémentaire selon la classification
analytique de Letournel & Judet qui comporte en outre les fractures élémentaires : de la paroi
et de la colonne postérieure et antérieure, la fracture transversale, ainsi que les fractures
complexes : en « t », des 2 colonnes en outre. Il s'agit d'une fracture qui atteint une zone
portante, source d'incongruence et d'instabilité coxofémorale, selon la classification
fonctionnelle de Mazas.
Au terme de cet examen radioclinique nous sommes donc en présence d'un patient âgé de
40 ans, victime il y'a 4 h d'un accident de la circulation (syndrome du tableau de bord), dont
le bilan radioclinique est en faveur d'une fracture de la colonne postérieure du cotyle
associée à une luxation de la tête fémorale dans sa variété postéro-iliaque.
L'Indication :
Pour notre patient jeune, âgé de 40 ans, actif, qui présente une luxation postéro-iliaque de la
tête fémorale associée à une fracture de la colonne postérieure, lésion grave qui menace la
vitalité de la tête fémorale d'une part, ainsi que tout le devenir fonctionnel de
Conduite de l'Intervention :
• Patient en dv, s/ag, sur table orthopédique, coussin sous les épaules et les 2 épines
iliaques, une broche transcondylienne reliée à un étrier, genou fléchi.
• Badigeonnage et mise en place des champs opératoires, qui doivent
obligatoirement dégager une crête iliaque, ainsi qu'un jersey tubulé.
• Abord de la hanche gauche par incision postérieure de Kocher-langenbeck, allant
de l'E.I.P.Sau sommet du gt et descendante selon l'axe du fémur.
• Ouverture de tfl, le grand fessier est dissocié selon l'axe de ses fibres et
hémostase.
• Section des pelvitrochantériens à 1 cm de leurs insertion sur le grand trochanter.
• Capsulotomie et découverte de la colonne postérieure du cotyle.
• Exploration chirurgicale, à la recherche de fragments ostéocartilagineux. on
rugine l'ensemble en dedans jusqu'à l'échancrure sciatique, le nerf, grand sciatique
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Suites Opératoires :
• Atb + Ains + Anticoagulants.
• Ablation du Redon vers le 2e-3e j.
• Ablation des files dés cicatrisation vers 12e-15e j.
• Traction continue trans-condylienne de 15j.
• Rééducation isométrique immédiate, et active au 15ej.
• Déambulation sans appui dés le 15e j, l'appui ne sera autorisé qu'après
consolidation clinique et rxque c-a-d vers 3e-4e mois.
Secondaires :
• Les Ossifications péri-articulaires, éviter par un ruginage à minima.
• L'Ontf, complication imprévisible malgré une réduction précoce, qui nécessite une
surveillance radioclinique rigoureuse tous les 6 mois pendant 2 ans, puis tous les
ans pendant 3 ans.
• L'Arthrose post-traumatique. imprévisible malgré une réduction anatomique en
rapport avec les dégâts cartilagineux.
Au Total :
Nous pensons qu'au prix d'une intervention rapide, réfléchi et rigoureuse d'une
rééducation bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patient de
récupérer une hanche stable et de pouvoir le réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Le Pronostic :
Reste réservé menacé par le risque d'apparition d'une Ontf et de son corollaire la
coxarthrose.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âgé de 40 ans, victime d’un accident
de la circulation (syndrome du tableau de bord), survenu il y’a 1 h occasionnant un
traumatisme fermé non compliqué de sa hanche droite et dont l’attitude vicieuse évoque
fortement une luxation de hanche.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la Rx, où un bilan Rx-que standard sera
demandé, qui nous permettra de poser le diagnostic, de typer la lésion, et de rechercher les
lésions associées, il comprendra :
Un cliché du bassin de face.
La hanche droite de f+p.
Enfin du fait de la suspicion de la luxation des incidences de ¾ obturateurs, et de ¾
alaires droits. Ainsi que une TDM
Sur les clichés dont nous disposons on note :
Face :
Une rupture du cintre cervico-obturateur.
En effet la cavité cotyloïdienne droite qui est déshabitée.
La tête fémorale qui a perdu ses rapports normaux avec le cotyle, qui est en position
iliaque.
De plus la tête fémorale est le siège d’une solution de continuité oblique de haut en bas
et d’en dehors en dedans, allant de la région fovéale jusqu’au bord supero-interne du col
du fémur, détachant un fragment correspondant au 1/3 du volume de la sphère
emportant la fossette du ligament rond.
Le fragment céphalique détaché est resté congruent au cotyle.
Par ailleurs le col fémoral et de la région trochantérienne sont indemne.
Le cotyle est intègre ainsi que ses lignes Rx-ques.
Profil :
Il n’existe pas de trait de refend sur le col fémoral.
¾ Obturateur & ¾ Alaire :
Confirme la variété postéro-iliaque de la luxation de hanche.
Il s’agit donc d’une luxation postéro-iliaque de la tête fémorale associée à une fracture de la
tête fémorale dont le fragment détaché est égal au 1/3 de la sphère emportant la fossette
du ligament rond, classée type 2 selon PIPKIN. Rappelons rapidement que cette classification
est d’intérêt pronostic et thérapeutique et comprend 4 types :
Type 1 : Fracture parcellaire emportant une écaille de la tête fémorale de 10-15 mm,
respectant la fossette du ligament rond.
Type 2 : Déjà cité.
Type 3 : type 1 ou 2 + fracture du col du fémur.
Type 4 : type 1 ou 2 + fracture du rebord cotyloïdien.
Au terme de cet examen radio clinique, nos sommes donc en présence d’un patient de 40
ans, victime il y’a 1h d’un accident de la circulation (syndrome du tableau de bord) et qui
présente une luxation postero- iliaque de la hanche droite associée à une fracture de la tête
fémorale classée type 2 selon PIPKIN.
qui ne doit souffrir d’aucun retard car le risque de survenue d’une ONTF est essentiellement
commandé par le délai de prise en charge
Notre Traitement a pour Buts :
Réduction en urgence de la luxation de hanche afin de rétablir le courant vasculaire.
Réduire et fixer le fragment céphalique.
Au moyen d’un mos solide et stable.
Autorisant une RF précoce.
Inconvénients : Cette méthode réductionnelle sera écartée car expose à l’irréductibilité par
incarcération du fragment céphalique. Risque de fracturer le col fémoral compliquant le
traitement et majorant le risque de nécrose céphalique dans 50% des cas.
2- La Réduction Chirurgicale :
Elle permet une réduction de visu de la luxation et une reposition du fragment
céphalique ou sa résection.
Un impératif la voie d’abord ne doit pas aggraver les lésions vasculaires déjà
existantes.
Dans les voies d’abord postérieures : la réduction de la luxation est aisée, la
reposition céphalique est difficile et la fixation du fragment céphalique se fait en
rappel. on distingue :
La voie Postero-externe de Gibson.
La trochantérienne de Butler, aggrave les lésions vasculaires et majore le risque d’ONTF
Contrairement aux voies d’abord antérieure, notamment la Watson-Jones qui permet un
meilleur contrôle du fragment céphalique et sa fixation est directe ; qui nous paraît être
la voie idéale. Ainsi que la voie de Smith-Petersen.
B – Vis-à-vis de la fracture :
1 – Exérèse : Lorsque le fragment céphalique est petit et mal réduit, type 1 de PIPKIN,
solution commode et efficace, donne généralement de bons résultats.
2 – Reposition & Fixation : Par broches ou mieux par vis, soit en rappel dans les voies
postérieures, introduites prés du hile vasculaire, risque de réduction approximative. Ou
directe par voie antérieure, les têtes de vis doivent être hors des surfaces articulaires, en
général 2 vis, l’une dans la fovéa, l’autre dans la partie inférieure du col fémoral, permet une
meilleure réduction et une meilleure impaction du fragment céphalique.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
L’Indication :
Pour notre patient jeune, actif qui présente une luxation postéro-iliaque de la hanche droite
avec une fracture de la tête fémorale classée type 2 de PIPKIN, nous préconisons en urgence
une réduction chirurgicale de la luxation et un vissage direct du fragment céphalique par
voie antérieure de Watson-Jones. Nous nous abstiendrons de toute tentative de réduction
orthopédique qui risquerait de fracturer le col fémoral.
Conduite de l’Intervention :
Patient en position de ¾ gauche, sur table ordinaire S/AG, appuis pubien et sacré.
Badigeonnage et mise en place des champs opératoires.
Abord de la hanche droite par incision antéro-externe de Watson-Jones, allant de l’EIAS
au sommet du gt puis descendant sur le versant externe de la diaphyse fémorale.
Ouverture du TFL, et clivage de l’interstice TFL en dehors et moyen fessier en dedans.
Arthrotomie et exploration chirurgicale (fissuration du col, petits fragments
ostéocartilagineux).
1er Temps : Réduction de la luxation par action directe sans brutalité par manœuvre de
traction, abduction et de rotation externe.
2er Temps : Reposition anatomique et fixation du fragment céphalique par vissage direct
(1 vis dans la fovéa et une vis à la partie inféro-intrene du col.
Contrôle de la stabilité du montage et de la stabilité de la réduction en flexion-
extension.
Contrôle Rxque de la bonne longueur des vis.
Fpp, sur Redon aspiratif, pansement, et traction continue (qui permettra la décharge du
mos et la cicatrisation capsulaire).
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention rapide, réfléchi et rigoureuse, d’une RF bien et
longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patient de réintégrer son MSP.
Le Pronostic : de cette lésion reste réservé menacé par le risque ONTF et du fragment
céphalique.
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âgé de 40 ans, victime il y’a 2h d’un accident
de la circulation, par mécanisme du syndrome de bord, et évacué au Pu, et dont le bilan clinique
évoque fortement une fracture de l’extrémité supérieure du fémur droit, fermée non compliquée de
troubles vasculo-nerveux.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la Rx afin d’éviter toute manœuvre intempestive,
sous couvert d’une attelle plâtrée postérieure cruropédieuse radio transparente, afin de poser un
diagnostic, de typer la lésion, et de rechercher les lésions associées, le bilan radiologique
comprendra :
Radiographie du bassin de face.
Radiographie de la hanche droite de face et de profil (profil chirurgical du col), enfin un face en
rotation interne de 20°.
Eventuellement complété par des clichés du genou droit f + p.
Profil :
Confirme le trait de fracture trans cervical, oblique, sans refends ni comminution postérieure
dans le plan frontal.
Il s’agit donc d’une fracture du col du fémur de siège trans-cervical, selon la classification de
DELBET, qui comprend les fractures : sous- capitales, trans-cervicales, et basi-cervicales. Classée
aussi GARDEN 4, et LAMARE 1, rappelons rapidement que le principe de la classification de Garden
est basée sur la direction des travées spongieuses de la tête fémorale par à rapport à ceux du col,
elle est à visée thérapeutique et pronostic (concernant l’ONTF), elle comprend 4 stades :
Stade 1 : fracture en coxa- valga, (les travées sont verticalisée), engrenée, stable, le pronostic
vasculaire est bon.
Stade 2 : fracture non déplacée, (les travées sont interrompues), le pronostic vasculaire est bon.
Stade 3 : fracture en coxa-vara, (les travées sont horizontalisées), rupture partielle du manchon
capsulo-synovial, le pronostic vasculaire est réservé.
Stade 4 : déjà cité, le pronostic vasculaire est mauvais.
Complétée par celle de LAMARE, car Garden ne spécifie pas de l’importance du déplacement dans
le type 3 et 4, il distingue les fractures déplacées en coxa-vara à grand et à moyen déplacement.
Nous aurions aimé avoir un cliché de la hanche droite de face en rotation interne de 20°, après
réduction du déplacement, afin de calculer l’angle de Pauwels, c’est-à-dire l’angle que fait la
direction du trait de fracture avec la perpendiculaire de l’axe fémoral, qui est une classification à
visée biomécanique et pronostic (concernant la pseudarthrose), et qui comprend :
Stade 1 : l’angle de Pauwels est inférieur à 30°, le forces de compressions sont supérieures aux
forces de cisaillement, le pronostic biomécanique est bon.
Stade 2 : l’angle de Pauwels est entre 30 – 50°, les forces de compression et de cisaillements sont
égaux, le pronostic est réservé.
Stade 3 : l’angle de Pauwels est supérieur à 50°, les forces de cisaillement l’emportent sur les
forces de compression, le pronostic est mauvais
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d’un patient âgé de 40 ans,
victime il y’a 2h d’un accident de la circulation, mécanisme du syndrome de bord, et dont le bilan
radio clinique est en faveur d‘une fracture du col du fémur droit, classée Garden 4, LAMARE 1
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Vissage, par vis de Witvoet ou de Venable, le montage prend appui sur la région sous-
trochantérienne, elle réalise un montage solide chez les patients jeunes dont les corticales sont
solides, et le tissu spongieux céphalique dense, le vissage en parallèle paraît préférable au
montage en triangulation, la compression en est plus sure, et sa résistance aux contraintes en
flexion est supérieure, de plus le montage est moins agressif moins massif.
Autres Techniques :
Greffe pédiculée de Judet, par voie postérieure de KOCHER-LANGENBECK, c’est la mise en place d’un
greffon pédiculé pris aux dépens du mur trochantérien postérieur sur le carré crural, associé à un
vissage en triangulation, son but est d’apporter une vascularisation favorable à la consolidation.
L’Ostéotomie de Valgisation immédiate, repose sur les conceptions de Pauwels qui vise à
transformer les traits verticaux soumis aux forces de cisaillement. Après réduction préalable et le
calcul de la valeur angulaire, à mettre le trait en compression en l’horizontalisant par une
ostéotomie cunéiforme inter-trochantérienne à base externe de valgisation, fixé par un clou-
plaque.
L’Ostéotomie Trochantero-Cervicale de Kempf, part du même principe, la fixation est confiée à
un crochet-plaque.
L’Indication :
Pour notre patient jeune âgé de 40 ans, actif, qui présente une fracture du col du fémur droit,
classée Garden 4, LAMARE 1, nous préconiserons un traitement conservateur radio chirurgical par
voie extra-articulaire, et stabilisation par triple vissage.
Conduite de l’Intervention :
Patient admis au bloc opératoire, membre rasé, en dd, S/AG, sur table orthopédique, source
radiologique.
Badigeonnage et mise place des champs opératoires, hanche droite habillée d’un jersey.
1er temps :
On procède à une réduction orthopédique par manœuvre externe, par traction, abduction, et
rotation interne.
Contrôle Rx-que de face et de profil, qui s’enquièra de la réduction, ne sera toléré que 5 à 10° de
valgus ou de rétroversion, aucun degré d’antéversion, de rotation, ou de varus.
2e temps :
Abord de la hanche droite par incision externe centrée sur le grand trochanter.
Ouverture longitudinale du tenseur du fascia lata et désinsertion du vaste externe de la crête
sous trochantérienne.
Stabilisation temporaire de la réduction par 1 ou 2 broches de KIRSCHNER cervico-céphalique
Contrôle Rx-que, et préparation des orifices d’entrées au moteur.
On procède alors à un triple vissage monté en parallèle, par 3 vis spongieuses appuyées sur
rondelles en compression, la 1e vis est introduite au niveau de la crête sous trochantérienne
orientée vers le centre du col les pas de vis dépassant le foyer fracturaire, suivie des 2 autres.
Contrôle Rx-que s’assurant de la bonne position et de la bonne longueur des vis.
Vérification de la stabilité du montage.
Fpp, sur Redon aspiratif, pansement.
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Suites Opératoires :
ATB+ AINS+ Anticoagulants.
Ablation du Redon dés qu’il ne ramène plus, vers 2e – 3e j.
Ablation des files dés cicatrisation vers 12e – 15e j.
Rééducation isométrique immédiate, dés sédation de la douleur et des phénomènes
inflammatoires.
Déambulation sans appui soulagé de 2 béquilles à partir de la 1e semaine et rééducation
passivo- active.
L’appui ne sera autorisé qu’après consolidation clinique et radiologique à partir de la fin du 3e
mois.
Cependant malgré un traitement bien conduit certaines complications peuvent survenir :
Immédiates : hématome et sepsis.
Secondaires :
Pseudarthrose du col du fémur, sera prévenue par un montage solide en compression.
Ostéonécrose de la tête fémorale, complication imprévisible quelque soit la qualité du
traitement, qui va nous imposer une surveillance radio clinique rigoureuse, tous les 6 mois
pendant 2 ans, puis tous les ans pendant 3 ans.
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse, par une réduction
anatomique, une contention solide et stable, et d’une rééducation fonctionnelle bien et
longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patient de réintégrer son milieu
socioprofessionnel.
La Palpation :
La palpation de la hanche droite et sa mobilisation sont douloureuses.
De même que la pression de la région trochantérienne qui est ascensionnée.
Les pouls fémoraux, poplités, et tibiaux sont présents et symétriques.
Absence de troubles neurologiques sensitivomoteurs, notamment dans le territoire du SPE et du SPI.
Par Ailleurs :
L’examen du genou, de l’axe jambier, de la cheville homolatérale sont sans particularités.
De même que l’examen du R.C.I, du R.D.L, de la hanche et du membre inférieur controlatéral.
L’examen somatique général retrouve un patient avec un état physiologique précaire.
Au terme de cet examen clinique, il s’agit donc d’un patient âgé de 68 ans, dont l’état général est précaire
(porteur d’une cardiopathie ischémique) et qui a été victime ce jour d’un accident domestique, par chute de sa
hauteur et réception sur sa hanche droite, et dont le bilan clinique est en faveur d’une fracture de l’ESF, fermée
non compliqué d’ouverture cutanée ou de troubles vasculo-nerveuses.
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Pour cela nous accompagnerons notre patient à la Rx, où un bilan Rx-que standard sera demandé, qui
permettra de poser le diagnostic, de typer la lésion, et de rechercher les lésions associées :
Rx du bassin de face.
Rx de la hanche droite de face en rotation interne, et un profil.
Eventuellement d’autres incidences à la demande.
Il s’agit donc selon la Classification de Bombard & Ramadier, d’une fracture pertrochanterienne complexe
et instable, car les 2 éléments de stabilité qui sont :
Le mur postéro-externe, lieu d’insertion des muscles abducteurs.
Le pilier antéro-interne, lieu d’insertion des muscles adducteurs. sont rompus.
Rappelons rapidement que la classification de Bombard & Ramadier comprend :
Fractures Stables : Cervico-trochantériennes, et Per trochantériennes simples.
Fractures Instables : Pertrochanteriennes complexes, Inter trochantériennes, Sous-trochantériennes, et
Trochantéro-diaphysaires.
Il existe en outre d’autres notions d’instabilité :
Ender, L’attribue à l’atteinte du manchon musculo-capsulo-ligamentaire péri-articulaire, qui est à son
maximum dans son type 3, où le délabrement des parties moles péri-articulaires est important.
Evans, L’attribue à l’impossibilité de rétablir un contact de la corticale interne après réduction.
Kempf, L’attribue à l’atteinte de la plaque trochantérienne postérieure.
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes en présence d’un patient âgé de 68 ans, dont l’état
physiologique est précaire, certes le degré d’activité antérieure été limité, mais lui permettait néanmoins d’être
autonome, et dont le bilan radio clinique est en faveur d’une fracture pertrochanterienne droite complexe et
instable.
Il s’agit d’une lésion grave qui menace son pronostic vital, lié aux complications de décubitus prolongé et
cette gravité est majorée par l’existence d’une tare (ou par le mauvais état physiologique), d’où la nécessité de
verticaliser notre patient le rapidement possible, car il s’agit d’un patient incapable de déambuler avec des
béquilles, et seul l’appui total précoce lui évitera ces complications de décubitus.
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Dr. Sebti.A.HMUS 2009
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Dr. Sebti.A.HMUS 2009
une ostéosynthèse par clou- plaque avec une pénétration cervico-diaphysaire de Thomine de part l’appui
précoce qu’elle permet.
Conduite de l’Intervention :
Patient en dl, S/AG, sur table ordinaire, 1 appui pubien et sacré.
Badigeonnage et mise en place des champs.
Abord de la hanche droite par incision externe, allant du sommet du gt, et se prolonge de 15 sur l’axe de
la diaphyse.
Ouverture longitudinale du tfl, et désinsertion du V.E. de la ligne âpre.
Ostéotomie du résidu trochantérien qui est relevé autour de son éventail fessier.
Ténotomie des fibres supérieures du tendon du grand fessier pour accéder à la pointe du V creux.
Rugination de la pointe de l’éperon cervical.
On réalise une pcd par introduction du cône cervical à l’intérieur de la diaphyse, un davier s’appui sur le
bord postero-superieur du col et la corticale antérieure de la diaphyse, fixe provisoirement la pcd.
La partie moyenne du mur externe est échancrée en U pour assurer le logement de l’épaulement du
clou- plaque qui ne doit pas faire obstacle au télescopage des 2 fragments.
Introduction d’une broche-guide dans le quadrant postéro- inférieur de la tête, puis du clou- plaque
monobloc à 120°, qui sera visée.
Contrôle Rx-que F+P.
Fixation de l’écaille trochantérienne par un cerclage métallique.
Fpp, sur Redon aspiratif, pansement.
Suites Opératoires :
ATB+ AINS+ Anticoagulants.
Ablation du Redon vers 2e-3e j.
Ablation des files dés cicatrisation vers 12e-15e j.
Rééducation active avec appui dés sédation des phénomènes inflammatoires et douloureux à partir de
la 1e semaine.
Cependant malgré un traitement bien conduit, certaines complications peuvent survenir :
Immediate: Sepsis & Hématome.
Secondaires:
La PSD & l’ONTF sont des complications exceptionnelles.
Cal vicieux rotatoire et léger raccourcissement du MID, propre aux pcd.
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention réfléchi et rigoureuse, d’une rééducation fonctionnelle bien et
longtemps poursuivie avoir pu extraire notre patient des complications de décubitus, et lui avoir permis une
déambulation avec appui précoce.
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FRACTURE TROCHANTERIENNE
(Sujet âgé en bon état physiologique)
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Un problème de pronostic vital, lié aux complications de décubitus graves qui peuvent survenir.
Un problème de pronostic fonctionnel, car il s’agit d’une lésion qui compromet la fonction d’une
articulation portante.
Un problème de prise en charge thérapeutique, qui réside au choix d’une technique judicieuse,
qui procure à la lésion traumatique en plus de la stabilité de mobilisation, une stabilité de
charge.
En effet, il s’agit du patient MD âgé de 70 ans, victime il y’a 04 heures d’un accident domestique,
chute de sa hauteur avec réception sur sa hanche, qui à ressenti une vive douleur ainsi qu’une
impotence fonctionnelle totale de son MIG, et qui est amené à la garde sur civière.
Cliniquement : on se portera
Sur les clichés dont nous disposons, il existe une solution de continuité siégeant sur le massif
trochantérien, partant du GT qui descend très oblique en dedans pour aboutir le PT. Il existe par
ailleurs des traits de refends sur le mur externe. Ce qui classe notre lésion fracture per
trochantérienne complexe et donc instable selon le concept de DECOULX ET LAVARDE, car l’un des
02 éléments de stabilité qui est le mur postéro- externe (lieu d’insertion des muscles abducteurs) est
rompu.
Rappelons rapidement que la notion de stabilité selon Decoulx et Lavarde est liée à l’intégrité de 02
éléments osseux.
Au terme de cet examen radio clinique, il s’agit d’un patient âgé en bon état physiologique,
autonome antérieurement, qui présente une fracture per trochantérienne complexe et instable.
Il faut traiter notre patient afin de le mettre à l’abri des graves complications de décubitus.
Le traitement
A pour buts, de rétablir une anatomie normale à cette ESF, au moyen d’un matériel d’ostéosynthèses
solide et stable seul garant (garantie) de préserver une bonne fonctionnalité de la hanche, et de la
remettre debout, évitant les complications.
A comme méthodes :
- Orthopédiques : éliminés d’emblée qu’il s’agit d’appareil plâtré ou de traction –suspension,
ils n’ont pour seul avantage que d’éviter la chirurgie mais condamne le malade au lit.
- Chirurgical, comporte 02 tps :
Réduction : par manipulation externes à l’aide d’une table orthopédique, par traction rotation
interne, et abduction.
Stabilisation, par :
- Clou –plaque monobloc ou lame plaque
- Vise –plaque à compression de Judet
- Enclouage fasciculé de ENDER (Hormis type III)
- Pénétration cervico- diaphysaire de Thomine.
- Prothèses massives trochantéro- céphaliques.
- Derniers nés : vis plaque à compression DHS DKP clou gamma.
Pour notre patient âgé, mais en bon état physiologique, on préféra la pose d’un clou plaque
monobloc.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Conduite de l’intervention :
Soins postopératoires :
Complications précoces : hématome sera prévenu par une hémostase soigneuse en per
opératoire, et un bon drainage postopératoire, la thrombo-embolie sera prévenu par une
héparino-thérapie systématique.
Complications secondaire : le sepsis sera prévenu par asepsie rigoureuse et une ATB
prophylactique.
En conclusion : nous pensons qu’au prix d’une prise en charge rapide et réfléchit avoir donné toutes
les chances à ce patient de réinsérer son milieu socio familial
Cliniquement : en se portera
Etat générale :
préventive et traitement d’un état de choc éventuel par l’appréciation de l’état de
conscience et CCM prise TA, pouls, SV.
Mise en place de 02 voies d’abord
Recherche une lésion viscérale, thoracique et abdominale pouvant compromettre le Pc.
vitale.
Au terme de cette ex clinique nous sommes en présence d’un patient âgé de 45 ans victime ce
jour d’un AC (Sd du tableau de bord) et qui présente un traumatise fermé non compliqué de sa
cuisse gauche dont l’examen clinique et faveur d’une fracture de la diaphyse fémorale qu’il
faut explorer radiologiquement.
Afin de déterminer le type et de rechercher des lésions associé sur les clichés que nous
disposons il existe sur :
Face : solution de continuité oblique courte siège à la jonction 1/3 MOY 1/3 inf
chevauchement
Profil : pas d’angulation
Bassine : abs déformation du col fémoral, hanche controlatéral RAS, genou RAS
Au terme de ce bilan radio clinique il s’agit du patient âgé de 45ans victime ce jour d’AC
syndrome du tableau de bord ayant occasionné une fracture fermé non compliquée de la
diaphyse fémorale gauche.
Il faut traiter en urgence du fait du risque élevé d’embolie graisseuse un le siège de la fracture
diaphyse d’un os long, et de spoliation sanguine pouvant atteindre 1-1,5l, non traite cette
lésion touchant d’un membre portant et dont l’évolution vers le cal vicieux, la pseudarthrose
ou raideur du genou.
Traitement :
1. a pour buts
Réduction stabilisation avec rééducation précoce permettant d’éviter des complications
pouvons compromettre le PTC vital, et de récupérer la fonction du membre portant.
2. méthodes :
2.1 : orthopédiques :
Réduction suivie d’un plâtre pelvi-pédieux (PPP)
Traction trans-tibial pendent 3 mois relayée par PPP
Appareillage de ……
Avantage : pas de risque sepsis.
Inconvénients : complication de décubitus, surveillance astreignante et surtout mauvais
résultat avec formation d’1 cal vicieux, de PSD et raideur de genou.
22. Chirurgie :
avantage réduction anatomique stabilisation solide permettant une rééducation précoce
ainsi qui raccourcissement durée d’hospitalisation.
Plaque visée : placé par voie externe, avec mise de 04 vis de part et d’autre après
réduction préalable sur tables orthopédique
- Avantages : réduction anatomique, rééducation précoce, montage solide.
- Inconvénient : déperiostage, sepsis, non respect de l’hématome fracturaire
Enclouage centromédullaire : a foyer fermer qui aligne, la fracture mais bloque mal la
rotation pour cela un artifice est utilisée a savoir alésage qui permet l’endossement a
frottement, il existe un autre artifice qui permet de rendre plus stable c’est le verrouillage
qui permet le télescopage des fragments dans les fracture comminutive.
- Avantage : exsangue, rapide, absence déperiostage, pas de risque de sepsis, respect de
hématome.
- Inconvénient : risque de fausse route saillie intra articulaire, pandiaphysite, difficulté
d’extraction
Fixateur externe : exceptionnellement utilisée, en cas fractures ouvertes type III, et
comminutive.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
C’est ce dernier traitement ECM à foyer fermé qui sera indiqué chez notre patient pour ces
avantages suscités
Conduite de l’intervention
Choix de l’anesthésié décidé avec concertation avec réanimation cependant en, optera
pour AG/le confort de chirurgie et du malade.
Malade DD sur table orthopédique
Aseptisation des champs opératoire
Incision au sommet en GT
Repérage de la fossette digitale
Réduction sous scope
Introduction d’un guide alésage suivi de contrôle scopique
Alésage progressif suivi de contrôle scopique
Introduction du clou préalablement mesuré sur Membre conte latéral suivi de contrôle
scopique
FPP sur drain aspiratif +pansement
Contrôle Rx
Au total :
Nous pensons qu’aux prix d’une intervention rapide, réfléchi et rigoureuse par une réduction
anatomique, d’une contention solide et stable, et d’une rééducation fonctionnelle bien et
longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patiente de réintégrer dans son
milieu socioprofessionnel
En effet, il s’agit du patient M. S, âgé de 30 ans ; maçon de profession, victime il y’a 02h d’un
accident de la circulation (syndrome du tableau de bord), et qui est amené au PU sur civière.
Cliniquement on se portera :
1. sur l’état générale, par un examen somatique complet (crânien, thoracique, abdominal.),
éliminant une urgence pouvant mettre en jeu le PTC vital.
Au terme de cet examen clinique nous sommes en présence d’un traumatisé du membre
inf., fermé non compliqué du genou Droit , qu’il faut explorer radiologiquement
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la Rx, ou des clichés standards seront
faits à savoir (F+P), qui permettent de déterminer et de typer les lésions.
Dans les clichés dont nous disposons ; il existe une solution de continuité transversale
qui classe cette fracture en type II selon la classification de MOULAY et RICART,
rappelons rapidement que cette classification comprend 03 types :
Type I : fracture transversale simple à 02 gros fragments
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Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Nous aurions aimé avoir un genou de profil à 45° à la recherche d’un diastasis témoignant de
la rupture des ailerons rotuliens.
Au terme de cet examen RX- clinique, il s’agit d’un jeune patient, maçon de profession,
victime d’1 AC, qui présente une fracture fermée non compliquée de rotule classé Type II
selon MOULAY ET RICART.
Le Traitement :
A pour buts : de rétablir une anatomie normale de la rotule au moyen d’une ostéosynthèse
solide et stable, permettant une mobilisation précoce, afin de récupérer une fonction
normale du genou.
A comme méthodes Soit :
Orthopédique : par une immobilisation plâtrée en genouillère pendant 45j, ce
traitement est inadéquat à notre patient, car s’adresse aux fractures non déplacées ou
complexes :
Chirurgicales :
C’est ce dernier traitement qui sera indiqué à notre patient jeune et actif pour ces avantages
suscités.
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Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Soins postopératoires :
ATB + AINS
Ablation du Redon au 2eme J
Attelle sera retirée (ôtée) dés sédation des phénomènes inflammatoires c. à .d le 3 eme
jour du post op
Rééducation fx passive et active précoce (au 3eme J du post-op)
La consolidation est obtenue au bout de 21-30E J.
Cependant malgré une intervention bien conduite, certaines complications peuvent survenir.
Complications précoces : l’hématome sera prévenu par une hémostase soigneuse en
per- op et un bon drainage post-op, le sepsis sera prévenu par une asepsie rigoureuse et
une ATB prophylactique.
Complications tardives : raideur –pseudarthrose. sont rares (grâce à une réduction
anatomique, un montage solide, et une rééducation fx. précoce)
En conclusion : nous pensons qu’on prix d’une réduction anatomique, d’un montage solide,
et d’une rééducation f(x) elle précoce bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les
chances à notre patient de réintégrer son milieu socioprofessionnel.
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Dr. Sebti.A.HMUS 2009
L’examen clinique s’attachera en 1er lieu vu qu’il s’agit d’un traumatisme violent à :
Eviter toutes manœuvres intempestives.
Rechercher des signes d’état de choc lattent ou patent afin d’y pallier tout de suite, par la prise
de la tension artérielle, du pouls, une voie d’abord veineuse.
Un examen somatique général crânien, thoracique, et abdominal, afin d’éliminer toutes lésions
graves pouvant mettre en jeu son pronostic vital.
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âgé de 30 ans, victime d’un accident de
la voie publique il y’a 1h, dont le mécanisme est un syndrome du pare-choc, et dont le bilan
clinique est en faveur d’un traumatisme du genou droit avec impotence fonctionnelle totale,
fermé non compliqué de lésions cutanées ou de troubles vasculo-nerveux.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la Rx sous- couvert une attelle plâtrée
postérieure cruropédieuse, afin de d’assurer de la bonne qualité des clichés radiographiques, le
bilan Rx-que comprendra :
Des radiographies du genou droit de f + p.
Des incidences de ¾ externe et interne.
Une Rx du bassin de face (trauma violent).
Une radiographie de l’axe jambier droit prenant genou et cheville.
Profil :
Localise l’enfoncement articulaire de la tubérosité tibiale externe, qui prédomine en
antérieure.
Absence de refends diaphysaire dans le plan sagittal.
Rotule indemne.
Il s’agit donc d’une fracture unitubérositaire externe mixte avec tassement articulaire et
séparation, classée type 1, selon la classification de DUPARC & FICAT. Rappelons rapidement
que cette classification comprend 4 groupes :
Les fractures unitubérositaires externe ou interne, de type 1 : Mixte, ou de type 2 :
Fracture séparation pure.
Les factures bitubérositaires, simple (sans enfoncements), complexes, et comminutive.
Les fractures spinotuberositaires, avec ou sans luxation du compartiment controlatérale.
Enfin les fracture séparations postérieures.
Nous aurions aimé avoir des coupes scannographiques, voire même un TDM spiralé, qui nous
aurez permis de quantifier l’enfoncement, donner son type (en bloc ou en mosaïque), son siège
exact.
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d’un patient âgé de 30
ans, victime il y’a 1h, d’un accident de la voie publique (syndrome du pare-choc), et dont le
bilan radio clinique est en faveur d’une fracture unitubérositaire externe mixte avec
enfoncement et séparation, classée type 1 selon DUPARC & FICAT.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
2 – Le Traitement Orthopédique :
2a – Immobilisation plâtrée : Proposée par BOEHLER, après rome, S/AG sous-contrôle Rx-que,
et contention par un plâtre cruro-pédieux, pour une durée de 6 à 8 semaines. A pour simple
avantage d’éviter la chirurgie et ses aléas, par contre expose à la raideur du genou, au
déplacement secondaire, cals vicieux.
2b – Traction Mobilisation Précoce de Apley : Le membre est tracté par une broche trans-
calcanéenne de 3 à 4 Kgrs sur attelle de BOPPE, la mobilisation débute au 3e j, la réduction est
obtenue par ligamentotaxis, la mobilisation permet le comblement de l’éculement, la traction
peut aller de 4 à 6 semaines. Nécessite une hospitalisation prolongée, risque de sepsis des
orifices de traction, la réduction n’est jamais anatomique, uniquement dans le cadre des
fractures très complexes.
3 – Le Traitement Chirurgical :
3a – La Chirurgie à Foyer Ouvert :
Voies d’abord : Fait appel à des voies d’abord différentes, soit l’incision latéro-externe
dite la « Gernez Externe », qui offre un bon jour sur l’ensemble du plateau tibial externe,
voie anatomique. Soit l’incision latéro-interne dite de « Grenez Interne », qui s’adresse
aux fractures du compartiment tibial interne.
La réduction : est contrôlée de visu, il s’agit de relever la surface articulaire enfoncée, à
l’aide d’une spatule, qui laisse en place un défecte.
L’Apport Biologique : D’où le recourt systématique en cas d’enfoncement à une greffe
cortico-spongieuse d’origine iliaque qui servira d’étai et de support, s’opposant à tout
enfoncement post-op.
Autres Gestes : Permet d’explorer l’état des ménisques, par une arthrotomie sous
méniscale, et l’état du ligament homolatérale.
Le Mos :
Broches de KIRSCHNER, solution provisoire pour le maintien de la réduction
Vis corticales ou spongieuses, dans le cadre des petits fragments.
Plaques-Vissées pré moulées type KERBOULL ou Console, qui s’adaptent très bien à
la topographie de l’extrémité supérieure du tibia, assurent une bonne impaction
notamment dans les grands fragments.
Avantage : la réduction se fait de visu, permet une réduction anatomique, la pose d’un mos
solide et stable, et autorisant une rééducation fonctionnelle précoce.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
3b – La Chirurgie à Foyer Fermé : Sans voie d’abord ni arthrotomie, réduit le risque infectieux,
mais il s’agit en fait que d’une chirurgie à minima, lorsque l’état cutané ne permet pas une
chirurgie réglée.
Brochage, percutané, après rome et contrôle Rx-que.
Boulonnage, percutané de Merle d’Aubigné.
Vissage, percutané ou après une petite moucheture.
Fixateur-Externe de Hoffmann, en cas de fracture ouverte.
L’Indication :
Pour notre patient jeune âgé de 30 ans, qui présente une fracture unitubérositaire mixte (avec
tassement-séparation), type 1 de DUPARC & FICAT, lésion grave qui menace tout le devenir
fonctionnel du genou droit, nous préconisons un traitement chirurgical à foyer ouvert par voie
d’abord Gernez externe, réduction, greffe cortico-spongieuse, et stabilisation par plaque-vissée
pré moulée.
Conduite de l’Intervention :
Patient admis au bloc opératoire, en dd, S/AG, sur table ordinaire, Garrot à la racine de la
cuisse, coussin sous la fesse homolatérale.
Badigeonnage et mise en place des champs opératoires, en dégageant une crête iliaque.
Abord du genou droit par incision latérale externe de Gernez externe, passant à mi-distance
entre la tête péroné et le bord externe de la rotule et se dirigeant vers la tubérosité tibiale
externe.
Ouverture longitudinale du fascia LATA qui est ruginé de part et d’autre du tubercule de
GERDY.
Ouverture de l’aponévrose du jambier antérieure, et désinsertion au besoin de la partie
haute du jambier antérieure en faisons l’hémostase de son pédicule supérieur.
On procède à une arthrotomie sus et sous-méniscale et évacuation de l’hémarthrose, ce qui
va nous permettre de faire un bilan précis des lésions intra-articulaires sur une jambe
légèrement fléchie par un billot, en faisant bailler l’article en varus et en rotation interne. Le
foyer fracturaire est visualisé dans son ensemble.
On procède à un relèvement de la surface articulaire enfoncée à l’aide d’une spatule.
Prélèvement d’un greffon cortico-spongieux iliaque de taille suffisante.
Comblement du détecte par le greffon, et fermeture de l’écaille corticale, le tout sera étayer
par broches temporaires.
Le tout sera stabiliser par 2 vis spongieuses appuyées sur rondelles, légèrement ascendante
et prenant la corticale opposée.
Contrôle Rx-que de la bonne longueur des vis et de leur position extra-articulaire, FPP sur
Redon aspiratif.
Attelle de Zimmer.
Suites Opératoires :
ATB +AINS + Anticoagulants, surélévation du MID.
Ablation du Redon vers 2e-3e j.
Ablation des files dés cicatrisation vers 12e – 15e j.
Rééducation passivo- active dés sédation de la douleur et des phénomènes inflammatoires.
La déambulation sans appui est alors autorisée, l’appui ne sera autorisé qu’après
consolidation c’est-à-dire vers le 2 mois.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention réfléchie et rigoureuse, d’un montage solide et stable, et
d’une rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à
notre patient de réintégrer son milieu socioprofessionnel.
L’examen clinique s’attachera en 1er lieu vu qu’il s’agit d’un traumatisme violent à :
Eviter toutes manœuvres intempestives.
Rechercher les signes d’état de choc patent ou latent afin d’y palier tout de suite par la prise de
la tension artérielle, du pouls, 2 voies d’abord veineuses, sondage urinaire.
Un examen somatique général crânien, thoracique, et abdominal afin d’éliminer toutes lésions
graves pouvant mettre en jeu son pronostic vital.
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âgé de 30 ans, victime d’un accident de la
voie publique et reçu au pu à la 3eh, pour fracture ouverte de la jambe droite, dont le mécanisme
est choc direct avec ouverture d’en dehors en dedans, où le potentiel de souillure est important
ainsi que le risque septique, non compliquée de lésions vasculo-nerveuses.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Pour cela avant d’envoyer notre patient à la Rx, nous entamerons immédiatement :
Prise de 2 voies d’abord veineuse.
Antibiothérapie massive en IV en prévision d’une ostéite ou d’une gangrène gazeuse.
Sérothérapie antitétanique en sc.
Recouvrir temporairement la plaie par un pansement stérile.
Enfin le membre sera ré axer et immobilisé dans une attelle plâtrée postérieure cruropedieuse
radio transparente.
Profil :
Retrouve toujours le trait de fracture tibial oblique court, sans refends ni comminations dans le
plan frontal.
Il existe une angulation en recurvatum, du fragment distal.
Le péroné est fracturé au même niveau que la diaphyse tibiale.
Type 2, il existe une perte de substance minime en rapport avec la comminution des extrémités
osseuses, le risque de consolidation est réel.
Type 3, la perte de substance osseuse est importante, l’apport osseux secondaire est
indispensable.
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d’un patient âgé de 30
ans, victime d’un accident de la voie publique et reçu au pu à la 3eh, et dont le bilan radio clinique
est en faveur d’une fracture ouverte de la jambe droite, dont le mécanisme est choc direct avec
ouverture d’en dehors en dedans, où le potentiel de souillure est important ainsi que le risque
septique.
1b - La Fermeture Cutanée :
La fermeture cutanée primitive, reste l’idéale, elle doit se faire sans tension cutanée.
La suture sous tension, impose souvent une incision de décharge postérieure (Picot).
Si la fermeture est impossible : cicatrisation dirigée, aspersion continue (favorise le
bourgeonnement), la greffe immédiate par lambeaux cutanés (rarement employée sur ces
membres non préparés), la plastie musculaire (rarement eu urgence).
On terminera par classer l’ouverture cutanée selon la CLASSIFICATION DE CAUCHOIX & DUPARC :
Type 1 : plaie linéaire ou punctiforme sans perte de substance, facilement saturable.
Type 2 : plaie +/- contuse, dont la fermeture est sous tension, et comportant un risque élevé de
nécrose secondaire, soit que la plaie soit de bonne qualité mais entourée par des lambeaux de
vitalité douteuse.
Type 3 : plaie délabrante avec perte de substance pré-tibiale mettant l’on à nu, sans aucunes
possibilités de fermeture en dehors d’une plastie cutanée. 3a, la perte de substance est limitée
pouvant espérer une réparation dirigée. 3b, la réparation dirigée est impossible.
2 – Vis-à-vis de la Fracture :
2a – Méthodes Orthopédiques :
La réduction orthopédique suivie d’une immobilisation plâtrée par un cruropedieux de 3 mois
minimum, rend difficile la surveillance de la plaie difficile, la stabilité
est précaire, et expose au déplacement secondaire, et la raideur de cheville.
La méthode de Carlo-Ré, et de Sarmiento, s’ils ont le mérite de laisser la cheville et genou libre,
néanmoins elles exposent aussi au déplacement secondaire et rendent mal aisé la surveillance de
l’ouverture cutanée.
L’extension continue par traction trans-calcanéenne, jusqu'à engluement du foyer et relais par
immobilisation plâtrée, à le seul avantage de sa disponibilité quelque soit les moyens.
2b – Méthodes chirurgicales :
A – L’ostéosynthèse Interne : Peut se faire à foyer ouvert ou fermé
La Chirurgie à Foyer Ouvert :
a- Voie d’Abord :
Antéro-externe, voie anatomique, respecte les insertions musculaires, permet d’enfouir le mos
sous les muscles de la loge antérieure de la jambe
Interne, expose au risque cutané.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
La Chirurgie à Foyer Fermé : Méthode non agressive, respecte l’hématome, renforce l’ostéogenèse
par l’alésage, n’entraîne pas de phénomènes de spongiolisation, consiste après une réduction
orthopédique s/ab à un : Enclouage centromédullaire.
a- Enclouage centromédullaire d’alignement, la stabilité n’est conçue que dans un plan sagittal et
frontal, ne bloque pas la rotation, donc doit être complété par un plâtre cruropedieux, a des
limites dans les fractures basses ou hautes.
b- Enclouage centromédullaire avec alésage, bloque en plus la composante rotatoire, dispense de
toute immobilisation plâtrée, permet une mobilisation précoce.
c- Enclouage centromédullaire allésé et verrouillé, grâce à un système de visée permet de
transfixier le clou par 1 ou 2 vis réalisant un verrouillage statique ou dynamique, dont le principe
est de neutralisé les forces de rotation et de s’opposer au télescopage des fragments lors de
l’appui précoce.
d- Avantages : montage rigide biomécaniquement très efficace, il favorise la corticalisation par les
contraintes de compression lors de l’appui, mais peu exposer au sepsis et à la pandiaphysite.
B – L’Ostéosynthèse Externe :
Représentée essentiellement par le fixateur externe, type Fessa, Hoffmann, Orthofix, Illisarov,
permet une immobilisation en mono ou biplan.
Réservée aux fractures largement ouvertes et souillées.
L’ostéosynthèse se fait à distance du foyer et de la plaie, permettant une cicatrisation contrôlée
des lésions cutanées.
Trouvent leurs indications, dans les formes 2 ou 3 après 6h ou très souillés.
L’Indication :
Pour notre patient jeune âgé de 30 ans, qui présente une fracture ouverte de jambe droite, qui
remonte à 3h, et après avoir couvert la plaie par un pansement stérile, et mis sous antibiothérapie
et sérothérapie, nous préconisons dans un 1er temps à un parage soigneux des parties molles au
bloc opératoire suivi d’une stabilisation chirurgicale.
Conduite de l’Intervention :
Patient admis au bloc opératoire, S/AG, en DD, sur table orthopédique, garrot à la racine de
la cuisse droite.
On procède dans un 1er temps à un parage des parties molles,
Rasage de tout le membre, et brossage par une solution antiseptique.
Mise en place des champs opératoires.
Excision plan par plan, économe sur la peau, du plan sous cutané, de tous les éléments contus et
dévitalisés, toilette abondante par solution antiseptique, la fermeture de la plaie s’est faite sans
tension. Ceux qui nous permet de la classer en type 1 selon DUPARC & CAUCHOIX.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
On passe au second temps, après avoir changé les changer les champs opératoires, les gants,
camisoles, et instrumentation :
Mise en place du membre inférieur droit sur un appui (sise 1/3 cuisse), genou en flexion à 90°,
pied solidement fixé à une semelle de traction.
Badigeonnage et mise en place des champs opératoires.
On aborde de l’extrémité supérieure du tibia droite par une incision longitudinale antérieure pré-
spinale.
Le tendon rotulien est récliner et creusement de l’orifice d’entée en région pré-spinale à la
pointe carrée courbe.
Réduction du foyer fracturaire par manœuvre externe, et introduction de la tige-guide sous
contrôle scopique.
On procède à un alésage progressif du fut médullaire en commencent par un alésoir de 7mm, et
progressant de demi en demi mm, jusqu’à ce que le dernier alésoir ai bien mordu sur les
corticales.
La taille du clou est choisie préalablement à partir d’une radiographie de l’axe jambier sain
controlatéral.
Introduction d’un clou de Kuntscher d’1/2 mm de moins que le dernier alésoir (qui va pouvoir
ainsi s’opposer aux contraintes sagittales, frontales et rotatoires).
Contrôle scopique, et vérification de la stabilité du montage.
Fpp, pansement, attelle plâtrée postérieure cruropédieuse.
Suites Opératoires :
Poursuite de l’antibiothérapie, AINS, Anticoagulants.
Surélévation du membre, et attelle plâtrée postérieure à titre antalgique et anti-inflammatoire.
Surveillance clinique de l’état de la jambe (syndrome des loges).
Changement de pansement 1j sur 2, et ablation des files dés cicatrisation vers 12e –15e j.
Rééducation isométrique immédiate et passivo- active dés sédation des phénomènes
inflammatoires et douloureux.
Lever et appui précoce à partir de la 1e quinzaine.
Cependant malgré un traitement soigneux et bien conduit certaines complications peuvent
survenir :
Précoces :
Sepsis, hématome, syndrome des loges, nécrose cutanée.
Secondaires :
Retard de consolidation, pseudarthrose septique ou aseptique.
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention rapide réfléchie et rigoureuse, par parage soigneux,
d’un montage solide et stable, et d’une rééducation fonctionnelle bien et longtemps réfléchie avoir
donné toutes les chances à notre patient de réintégrer son milieu socioprofessionnel.
L’examen clinique s'attachera en 1er lieu vu qu'il s'agit d'un traumatisme violent à :
Éviter toute manœuvre intempestive.
Rechercher des signes d'état de choc latent ou patent afin d’y palier tout de suite, par la prise
de la tension artérielle, du pouls, une voie d'abord veineuse, sondage urinaire,
Un examen somatique général, crânien, thoracique, et abdominal, afin d'éliminer toues
lésions graves pouvant mettre en jeu son pronostic vital.
Examen du reste de l'appareil locomoteur, notamment l'axe jambier. Genou homo latéral est sans
particularité, ainsi l'examen du rachis, du bassin, et du membre inférieur controlatéral.
Dr. Sebti. A HMUS 2009
Au terme de cet examen clinique, il s'agit d'un patient âgé de 25 ans, victime d'un accident de la
circulation il y'a 1 h, dont le mécanisme est un syndrome du tableau de bas de caisse, et dont le bilan 2
clinique est en faveur d’un traumatisme de cheville droite avec impotence fonctionnelle totale,
fermé non compliqué de lésions cutanées ou de troubles vasculo-nerveux.
Pour cela nous accompagnerons notre patient à la Rx. Sous-couvert d'une attelle plâtrée postérieure
cruro-pédieuse, pour s'assurer de la bonne qualité des clichés radio graphiques (après réduction
sommaire éventuelle du déplacement menaçant. la peau), le bilan RX.que :
Face :
Profil :
Il s'agit donc d'une fracture du pilon tibial incomplète simple (car sans refends ni comminution) selon
la classification de Vives, qui comprend les fractures incomplète, simples et complexes, et les
fractures complètes simples et complexes.
D'une fracture à trait sagittal selon la classification de Gay et Evrard. Qui comprend les fractures
marginales antérieures, postérieures, bi marginales, supra malléolaire à trait articulaire, et sagittal.
D'une fracture partielle à trait sagittal, selon la classification de la SOFCOT, qui comprend les
Dr. Sebti. A HMUS 2009
Nous aurions aimé avoir des coupes scannographiques, voire un TDM spirale, qui nous aurez
permettre une reconstruction 3d de la lésion, de quantifier renfoncement articulaire, donner de son
type(en bloc ou en mosaïque), et son siège exact.
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d'un patient âgé de 25 ans
victime il y'a 2h d'un accident de la circulation( syndrome de bas de caisse).et dont le bilan radio
clinique est en faveur d'une fracture du pilon tibiale incomplète simple a t r a i t sagittal selon
Vives.
Que-Faut-il Faire
Il faut traiter ce patient le plus rapidement possible avant l'installation des troubles cutanés qui
risquent de modifier toute notre conduite thérapeutique, par la mise en condition du membre. C'est
une lésion grave par atteinte d'une articulation portante qui concilie stabilité et mobilité don le but
fondamental sera de rétablir le profil articulaire de manière parfaite et solide, au risque d'apparition
d'une raideur et d'arthrose post-traumatique.
Le Traitement Orthopédique :
a)- Immobilisation plâtrée : après ROME manuelle, ou Instrumentale sur cadre de BOEHLER par
Traction trans-calcanéenne, s/ag, sous contrôle rx.que, et contention par un plâtre cruro- pédieux).
Genou et cheville en position de fonction, pour une durée de 8 à 12 semaines. Méthode de REPLI
lorsque la chirurgie réglée est contre-indiquée, expose au déplacement secondaire, à la raideur de la
cheville, syndrome neuro-algo-dystrophique, et cal vicieux.
b)- Traction Continue Progressive et Dirigée : par traction trans-calcanéene dans l'axe du membre sur
attelle de BOPPE, et contrôles rx.ques, dés engluement du foyer le relais est donné à une botte
plâtrée. Méthode astreignante qui impose 45j de décubitus, avec le risque de thrombo-embolie que
cela comporte, sepsis de la broche de traction; e l l e est incapable d'obtenir une réduction
satisfaisante.
Dr. Sebti. A HMUS 2009
Le Traitement Chirurgical :
a). La Chirurgie à Foyer Ouvert 4
Voies d'abord : Fait appel à des voies d'abord variées, soit incision « antéro-exteme ». En avant du
péroné (voie privilégiée, contrôle, le péroné, la syndesmose antérieure, la tibio- astragaliennc
antérieure, le LLE, le tibia sur son versant externe, le mos est bien protégé par les muscles de la loge
antérieure), soit l'incision « antéro-interne ». En pré malléolaire, (contrôle la mortaise tibio-
astragalienne antérieure, le LLI, le tibia sur son versant interne), soit l’incision « antérieure », en
dedans de l'artère tibiale antérieure (n'explore pas les malléoles). L'incision « postéro-interne, para-
achilienne interne » (dans le cadre des fractures incomplètes, contrôle le versant interne et
postérieur du pilon tibial), l'incision «postéro-externe. Para-achilienne externe», en arrière du
péroné (contrôle le péroné et le versant postérieur du tibia). En somme la voie d'abord est choisie en
fonction du type ana pathologique de la lésion à traiter, et il ne faut pas hésiter à les associer, en
laissant une Marche de sécurité entre les 2 incisions de 8 cm, afin d'éviter toute nécrose cutanée.
La Réduction : est contrôlée de visu, doit être douce, par action directe, et être anatomique, la
réduction de l'enfoncement laisse le plus souvent un défect. Le péroné doit retrouver sa longueur et
son axe.
L’apport Biologique: d’ou le recourt systématique en cas d'enfoncement à une greffe cortico-
spongieuse d'origine iliaque ou condylienne qui servira d'étai et de support.
Tibia :
vissage, par vis corticales ou spongieuses, appuyée sur rondelles en compression dans le
cadre des fractures incomplètes.
Plaques-vissée pré moulée, qui s’adapte à topographie tibiale inferieure<<la plaque en
TREFLE>>en interne, <<la plaque de HOURLIER>>en antero -externe, <<la plaque
KERBOULL>> en postérieur.
L’arthrodèse, primitive ou précoce en cas des fracas osseux.
Péroné :
plaque- vissée, assure une bonne contention.
Brochage centromédullaire, voir un haubanage.
Avantage : la réduction se fait de visu, permet une réduction anatomique, la pose d’un matérielle
solide stable, autorisant une rééducation précoce, <<c’est la chirurgie réglée>>.
La chirurgie a foyer fermé ; sans voie d’abord sur le foyer tibial, ni arthrotomie, lorsque la chirurgie
réglée n’est pas possible en raison du mauvais état cutanée, ou de la grande comminution du foyer
fracturaire.
Brochage et vissage, percutané.
Synthèse du péroné seul ; réalisé une stabilisation indirecte, mais nécessité un dispositif
externe d’immobilisation.
Clou trans plantaire, permet de maintenir l’astragale sous la mortaise.
Fixateur externe, type HOFFMANN, ou ILLIZAROV, bonne stabilité.
Dr. Sebti. A HMUS 2009
L’INDICATION :
Pour notre patient jeune âge de 25 ans, qui présente une fracture du plion tibial incomplète simple 5
selon VIVES, lésion grave qui menace tout le devenir fonctionnel de la cheville droite, nous
Préconisons un traitement chirurgical réglé, avec ostéosynthèse 1 er du péroné par plaque- vissée
suivi d’un vissage direct du pilon tibial par voie postéro-interne.
Conduite de l’intervention ;
Patient admis au bloc opératoire, en DD, s/ AG/sur un table ordinaire, garrot a la racine de la
cuisse, coussin sous la fesse homolatérale.
Badigeonnage et mise en place des champs opératoire, en dégageant une crête iliaque
antérieure.
Abord 1er du péroné, par une incision externe, clivage des péroniers, découvert du foyer
fracturaire et réduction, stabilisation du foyer par une plaque-vissée à 6 vis de part et d’autre
du foyer fracturaire.
Abord second du plion tibial, par incision antéro-interne, pré-malléolaire, le jambier
antérieur est récliné en dehors, arthrotomie antérieure, le fragment détaché est ruginé à
minima pour faciliter sa réduction.
On procède à une exploration chirurgicale, à la recherche de fragments ostéo-cartilagineux
intra articulaires, d’un enfoncement cartilagineux.
On procède alors à une réduction par action directe, (en cas d’enfoncement cartilagineux ce
dernier sera abaissé, le défect laissé par ce dernier geste impose le comblement du défect
par un greffon cortico-spongieux d’origine iliaque).
Fixation temporaire par broches et contrôle RX. Du profil articulaire.
Fixation définitive du fragment par vissage, 2 à 3 vis corticales appuyée sur rondelle et
Contrôle d’instabilité du montage, de la bonne position et de la bonne longueur des vis.
Fermeture sur Redon aspiratif. Pansement, attelle plâtrée, cheville à 90°.
SUITES OPERATOIRE
Cependant malgré un traitement bien conduit et soigneux, certaines complications peuvent survenir.
Immédiates :
Dr. Sebti. A HMUS 2009
Nous pensons qu'au prix d'une intervention rapide réfléchie et rigoureuse, d'un montage solide et
stable, et d'une rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie avoir donné toutes les
chances à notre patient de récupérer une cheville mobile, indolente et stable, et pouvoir ainsi le
réinsérer dans son milieu socioprofessionnel.
Rechercher des signes d’état de choc latent ou patent afin d’y palier tout de suite, par la prise de
la tension artérielle, du pouls, 2 voies d’abord veineuse, sondage urinaire.
Un examen somatique général, crânien, thoracique, et abdominal, afin d’éliminer toues lésions
graves pouvant mettre en jeu son pronostic vital.
Dés lors nous entamerons notre examen locorégional :
On est d’emblée frappé par une cheville droite manifestement traumatisée.
La cheville est oedématié et déformée avec : Déformation du pied en rotation externe et en
éversion, déjeté en dehors, la plante du pied regarde en dehors, en dedans le tibia fait saillie sous
la peau, en dehors un coup de hache externe +/- situé. Le pied est raccourci, le talon est saillant,
le tendon d’Achille concave en arrière.
Absence de lésions cutanées à type de plaie, d’excoriation, de phlyctènes, ou d’abrasion.
Le cou de pied est très tendu, témoin d’une hémarthrose.
La perception des pouls tibial postérieur, et pédieux est difficile du fait de l’œdème, mais semble
être présent et symétrique, le pied est chaud et bien coloré.
Absence de troubles neurologiques, notamment dans le territoire du SPE, et du SPI (la
mobilisation du pied et des orteils est conservée).
L’examen du reste de l’appareil locomoteur, notamment l’axe jambier, genou homolatérale sont
sans particularité, ainsi que l’examen du rachis, du bassin, et du membre inférieur controlatéral.
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âgé de 30 ans, victime d’un accident de la
voie publique il y’a 4h, dont le mécanisme est un choc indirect par abduction, et dont le bilan
clinique est en faveur d’un traumatisme de la cheville droite avec impotence fonctionnelle totale,
fermé non compliqué de lésions cutanées ou de troubles vasculo-nerveux.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Pour cela avant d’envoyer notre patient à la Rx, nous entamons immédiatement les mesures de
conditionnement qui consiste à :
ré axer sommairement les déplacements qui menacent les plans de couvertures, et immobiliser
la cheville par une attelle plâtrée postérieure radio-transparente en botte.
Lutter contre la douleur et l’œdème par les AINS en IM.
Glaçage du cou-de-pied et surélévation du membre.
Le patient sera envoyé à la Rx afin de confirmer le diagnostic, de typer la lésion, rechercher les
lésions associées, le bilan Rx-que comprendra :
Radiographie de la cheville droite de face stricte (en rotation interne de 20°), et de profil.
Radiographie de la jambe et du genou droit f + p.
Radiographie du bassin.
Sur les clichés dont on dispose on note :
Face :
La malléole Interne, est le siège d’une solution de continuité basi-malléolaire interne à trait
transversal, avec déplacement de la malléole interne en dedans.
La malléole externe est le siège d’une solution de continuité sus-tubérositaire, à trait transversal
et à comminution externe.
Présence d’un diastasis tibio-péronier.
Luxation tibio-astragalienne avec bascule de l’astragale en valgus.
Le test de Skinner est perturbé, en effet l’astragale n’est plus centré sous la mortaise tibio-
péronière.
Le pilon tibial est indemne ; ainsi que le reste de la diaphyse tibiale et péronière.
Profil :
Il n’existe pas de fracture marginale antérieure ou postérieure.
Il s’agit donc d’une fracture bi malléolaire par abduction, classée type 2 selon la classification de
DUPARC & ALNOT, rappelons rapidement que cette classification comprend 4 types :
type 1 : Fracture par adduction, 5%.
type 2 : Fracture par abduction, 20%, lésion instable par atteinte des ligaments de la syndesmose
(LPTA, LPTP, MOI).
type3 : Fracture par rotation externe sus-tuberculaire, 20%.
type4 : Fracture par rotation externe inter-tuberculaire, 50%.
Au terme de cet examen radio clinique, nous sommes donc en présence d’un patient âgé de 30
ans, victime il y’a 4h d’un accident de la voie publique (choc indirect par abduction), dont le bilan
radio clinique est en faveur d’une fracture bi malléolaire par abduction classée type 2 selon la
classification de DUPARC & ALNOT.
Il s’agit d’une ROME, effectuée S/AG, par mouvement d’arrache botte, genou fléchi, plante du
pied à angle droit, varus de l’arrière pied, avec pression douce et étalée sur les 2 reliefs
malléolaires, qui permettra le recentrage astargalien avec la pince malléolaire.
Ce geste sera suivi d’un contrôle Rx-que qui recherchera les critères de réduction qui sont :
Clinique, par la restitution de l’aspect général normal du pied.
Radiologique, par le test de Skinner : l’axe du tibia doit passer par le centre de l’astragale,
intégrité de l’interligne articulaire tibio-péronéo-astragalien de face et de profil. Réaxation de
l’articulation tibio-astragalienne. Le péroné doit retrouver sa longueur son axe et sa rotation.
Cette réduction obtenue sera contenue par un plâtre cruropedieux de 3 mois.
Avantages : Met à l’abri d’un sepsis.
Inconvénients : Astreignant pour le malade, risque de déplacement secondaire, syndrome neuro-
algo-dystrophique, raideur de la cheville.
2 – Le Traitement Chirurgical :
A - Avantages :
Permet d’obtenir une réduction anatomique de la fracture minimisant le risque d’arthrose.
Permet une contention solide et stable, autorisant une rééducation fonctionnelle précoce.
Met à l’abri d’un syndrome neuro-algo-dystrophique, et de la raideur de cheville.
B – Ostéosynthèse du Péroné :
Voies d’abord : soit par incision externe pré malléolaire, dans l’axe du péroné (évite de léser les
tendons péroniers et le nse laissé en arrière), soit incision externe rétro malléolaire, soit l’incision
rétro et pré ligamentaire.
La Réduction : est aisée, se fait de visu.
La Stabilisation : fait appel à un mos varié, qui doit être le massif possible : Vissage, lors des
fractures obliques longues ou siphoïdes, réalise un montage précaire. Haubanage appuyé sur 2
broches centromédullaires, réalise un montage solide, la plaque- vissée (modelable type
SCHEMANN, ou tiers de tube à 6 vis), montage solide et stable.
C - Ostéosynthèse de la Malléole Interne :
Voies d’abord : Incision longitudinale dans l’axe de la malléole interne, soit incision antéro-interne
(offre un bon jour, permet une arthrotomie antérieure, vérifie la surface
articulaire et la réduction), soit incision rétro malléolaire interne (contrôle la malléole interne, la
partie interne et postérieure du pilon tibial).
La Réduction : est aisée, de visu avec arthrotomie.
La Stabilisation : Fait appel soit à un vissage, 1 au mieux 2 vis malléolaires appuyées sur rondelles
en compression, réalise un montage solide. Haubanage appuyé sur 2 broches parallèles au foyer
fracturaire, montage solide et stable, soit un brochage à minima si état cutané précaire.
d- Problèmes Particuliers :
Réparation Ligamentaire, si elle reste aisée pour les ligaments latéraux, il n’en demeure pas
moins pour les ligaments de la syndesmose (LPTA, LPTP, MOI).
La Syndesmodèse, il s’agit d’un vissage péronéo-tibial de 45j, extra-articulaire, au-dessus de la
syndesmose, dans le cadre de l’instabilité résiduelle antéropostérieure.
Abord 1er de la Malléole Interne, le LLI peut s’interposer entre la mi et la joue astragalienne, et
rendre la réduction 1e du péroné impossible.
Enclouage transplantaire & Fixateur Externe, en cas de délabrement cutané majeur, stabilise les
lésions.
L’Indication :
Pour notre patient jeune, âgé de 30 ans, actif, qui présente une fracture bi malléolaire par
abduction, type 2 de DUPARC & ALNOT, lésion grave qui menace tout le devenir fonctionnel de la
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
cheville droite, nous préconisons un traitement chirurgical réglé, avec ostéosynthèse 1e du péroné
par plaque- vissée, suivi ostéosynthèse seconde de la malléole interne par vissage.
Conduite de l’Intervention :
Patient admis au bloc opératoire, en dd, S/AG, sur table ordinaire, garrot à la racine de la cuisse,
coussin sous la fesse homolatérale, membre préalablement rasé.
Badigeonnage, membre habillé d’un jersey tubulé, et mise en place des champs opératoires.
Abord 1er de la malléole externe par incision pré malléolaire longitudinale, de 10 cm environ,
après ruginage du périoste, réduction de la fracture à l’aide de daviers, et mise en place d’une
plaque-vissée externe à 6 vis, 3 vis de part et d’autre du foyer de fracture, et vérification de la
stabilité du montage.
Abord second de la malléole interne par incision longitudinale descendante en sous-malléolaire
et se recourbant légèrement en avant.
Après ruginage, tout en évitant le pédicule tibial vasculo-nerveux postéro interne, on procède à
une courte arthrotomie antérieure, qui nous permettra de contrôler la réduction.
Réduction du fragment, maintenu provisoirement par les dents-de-lion, on procède alors une
ostéosynthèse par 2vis malléolaires taraudeuses, appuyées sur rondelles mises en compression,
perpendiculaire au foyer de fracture, arrivant à ras de la corticale opposée.
Contrôle Rx-que de la bonne position des vis et de leur bonne longueur (position extra-
articulaire), ainsi qu’un test de Skinner.
Toilette antiseptique, Fpp, sur Redon aspiratif, pansement, et attelle plâtrée postérieur en botte.
Suites Opératoires :
ATB + AINS+ Anticoagulants + Surélévation du membre.
Ablation du Redon vers 2e –3e j.
Ablation des files dés cicatrisation vers 12e –15e j.
La rééducation isométrique dés sédation de la douleur et des phénomènes inflammatoires.
Confection d’une botte plâtrée pour une durée de 1mois (permettant la cicatrisation
ligamentaire), avec béquillage sans appui.
Rééducation active dés ablation de la botte.
L’appui ne sera autorisé qu’après consolidation clinique et radiologique vers le 3e mois.
Cependant malgré un traitement soigneux et bien conduit, certaines complications peuvent
survenir :
Précoces : hématome, sepsis, désunion cutanée (inconvénient du traitement chirurgical).
Tardives :
Raideur de cheville, évité par une rééducation fonctionnelle précoce
Syndrome neuro-algo-dystrophique, idem.
Arthrose, prévenue par une réduction anatomique.
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse, par une réduction
anatomique, d’une contention solide et stable, et d ‘une rééducation fonctionnelle bien et
longtemps poursuivie, avoir donné toutes las chances à notre patient à récupérer une cheville,
mobile, indolente est stable, et de pouvoir ainsi le réinsérer dans son milieu socioprofessionnel.
L'examen clinique s'attachera en premier lieu vu qu'il s'agit d'un accident grave avec les signes d'appel
rachidiens à :
Éviter toute mobilisation intempestive.
Rechercher des signes d'états de choc arpents ou latent.
Un examen somatique général, crânien, thoracique, et abdominal.
Dès lors nous entamerons notre examen loco régional :
Retrouve un patient conscient, en décubitus dorsal, sans manouvre intempestif en glissant la main
délicatement sous la région lombaire en contact des épineuses.
Retrouve une douleur esquisse à la palpation des épineuses dorsolombaire.
Des contractures para vertébrales douloureuses.
Il s'agit donc d'un tableau clinique d'un traumatisme du rachis dorsolombaire, un examen neurologique
soigneux s'impose, ce sera consigné sur une fiche et servira de document médico-légal aux examens
ultérieurs :
Recherche de trouble moteur, par la pratique d'un testing musculaires, côté de 0 à 5 en explorant
successivement le psoas, le quadriceps, le triceps sural, le jambier antérieur, les fléchisseurs commun
des orteils, l'Extenseur Propre du 01 Orteil, Qui sont Tous Normaux.
Recherche Des Troubles Sensitifs Dans Ces 3 modes : tactile, thermo algesique, et profond qui sont
normaux chez notre patient.
Recherche des reflexes : ostéotendineux (rotulien, achilléen) cutané muqueux, qui sont normaux.
Rechercher des reflexes pathologiques : BABINSKI, HOFFMAN, témoignant d'une atteinte centrale,
qui sont absents.
Enfin en terminera par la pratique d'un toucher rectal, appréciant la sensibilité et la tonicité du sphincter
anal.
Enfin un examen régional, du rachis cervical, du bassin et des membres supérieurs et inférieurs, qui est sans
particularité.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Aux termes de cet examen clinique, il s'agit donc d'un patient de quarante ans, sans antécédent reçu
pavillon des urgences sur civière 1 heure après un accident de travail, par chute une hauteur, dans
un tableau de traumatisme du rachis dorsolombaire fermé non compliqué de trouble neurologique,
classé (FRANKEL E).
Rappelons que cette classification comprend cinq stades, elle est à visée pronostic, permet une codification
internationale unique des troubles neurologiques, de A à E, d'évolution décroissante.
Pour cela nous accompagnant notre patient à la radio a fin de prévenir de toute manouvre intempestive,
c'est la source radiologique qui tourne et ne pas le patient, le bilan radiologique comprendra :
Cliché du rachis dorsolombaire de face et profil, prenant sacrum, ainsi que des clichés de3/4 droits et
gauches.
Clichés du rachis cervical de face et de profil.
Clichés du bassin de face.
Profil :
Disparition de la lordose lombaire.
Il existe un tassement cunéiforme antérieur de la deuxième vertèbre lombaire, dépassant le deux tiers de
sa hauteur.
Un tassement du disque intervertébral sus jacent à deuxième vertèbre lombaire.
Recul important du mur postérieur (témoin de l'atteinte du ligament vertébral commun postérieur).
Par ailleurs les vertèbres sus et sous-jacents à la deuxième vertèbre lombaire sont idemne.
Nous aurions aimé avoir des clichés de 3/4 droit et gauches a fin de mieux visualiser le pédicule, les
isthmes, et le massif des articulaires, la recherche d'une image en double contour (témoin d'un trait frontal).
Nous aurions aimé aussi avoir des coupes scannographiques, à la recherche d'un fragment rétro pulsé dans
le canal médullaire (potentiellement neuro agressif ).
Il s'agit donc d'une facture communicative de la deuxième vertèbre lombaire, classé BURST fracture selon
la classification de DENIS, lésions éminemment instable selon DENIS par l'atteinte de la colonne moyenne
(qui comprend la partie postérieure du corps vertébral, de disque intervertébral et le ligament vertébral
commun postérieur), et éminemment instabilité selon ROY CAMILLE, cette instabilité et double :
Elle est osseuse : transitoire pas atteinte du segment vertébral moyen, (qui comprend le mur de
vertébral postérieur, les pédicules, le massif des articulaires, et la partie initiale des larmes), dont
l'atteinte est attestée par le tassement corporéal.
Elle disco ligamentaire, définitive et évolutive réfractaire à la cicatrisation, par l'atteinte du
segment mobile rachidien (qui comprend : ligament vertébral commun antérieur, ligament
vertébral commun postérieur, capsule articulaire, ligament jaune, ligaments inter et sus épineux),
dont l'atteinte est attesté par le tassement du disque, et le recule du mur postérieur.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Aux termes de cet examens radio cliniques, nous sommes donc en présence d'un patient de quarante
ans, victime il y a 1 heure d'un accident de travail, dont le bilan raté clinique et en faveur d'une
fracture comminutive de la deuxième vertèbre lombaire, fracture dont l'instabilité est mixte par
atteinte des les éléments osseux et disco ligamentaires, non compliqué de trouble neurologique est
classé FRANKEL E.
L'indication :
Pour notre patient jeune, âgé de 40ans, actif, qui présentent une fracture comminutive de la 2emme
vertèbre lombaire, sans trouble neurologique, fracture éminemment instable, qui risque de menacer
l'axe neural à tout moment, nous préconisons pour lui un traitement chirurgical par voie postérieure
et d'une stabilisation par matériel de COTRAEL DUBOUSSET.
Conduit d'intervention :
Patient au bloc en décubitus ventral, sous AG. Un billot sous chaque crête et chaque épaule (laissent
l'abdomen libre).
Repérage de la zone de la fracture à l'amplificateur de brillance.
Badigeonnage et mise en place des champs opératoires, qui doivent dégager une crête iliaque.
Abord du rachis lombaire par incision postérieure, médiane, verticale, centrée sur les épineuse
postérieure.
Mise en évidence des apophyses épineuses que l'on dégage et contourne.
Dégagement et rugination des gouttières para vertébrales.
Hémostase électives des vaisseaux, et mise en place des écartelures de BACKMAN de part et d'autre de
l'incision.
Exploration chirurgicale, état de la moelle ; des apophyses postérieure, des lames, des fragments libres.
Réduction de la fracture par manouvre de démonte de pneu en prenant l'appui sur le massif des
articulaire.
Repérage te vissée pédiculaire par broche de KIRSCHNER, et control radiologique.
Mise en place de tiges de COTREL DUBOUSSET de bonne longueur, de part et d'autres des épineuses,
et vissage pédiculaire prenant 2 pédicules sus-et sous jacent.
Control radiologique de profil s'assurant de bonne postions des vis.
Fermeture plan par plan sur drain de redan ; pansement.
Au cas contraire, des contraintes vont s'exercer sur la moyenne ostéosynthèse source d'instabilité
future et de CYPHOSE, alors dans ce cas un deuxième temps opératoire est indispensable,
pratiquée 15 à 21 jours plus tard à fin d'amener le patient dans des bonne conditions opératoires,
elle sera menée par voie antérieure par lobotomie suivie d'une corporéctomie, greffe inter
somatique, et plaque vissée antérieurolatérale
Immédiates :
Sepsis et hématomes.
Troubles neurologiques et iatrogènes, être rigoureux et attentif lors de visé pédiculaire.
Secondaires :
Démontage des matériels d'ostéosynthèse.
Expulsion des différents (lors de la chirurgie antérieure.
Au total :
Nous pensons qu'au prix d'une intervention rigoureuse et réfléchie, par réduction contention solide et stable,
et d'une rééducation bien et longtemps poursuivie avoir donné toutes les chances à notre patient de
réintégrer son milieux socio professionnels.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Au terme de cet examen clinique, il s’agit d’un patient âgé de 25 ans, reçu au Pu après un
accident sportif minime, suite à une chute de sa hauteur et réception sur la main, coude en
extension avec bras en retro pulsion, rotation externe, dans un tableau de luxation récidivante
(5e épisode) non compliqué de lésions vasculo-nerveuses.
Pour cela notre patient sera envoyé à la radiologie sous couvert d’une écharpe. Qui nous
permettra de poser le diagnostic de typer la lésion et de rechercher les lésions associées,
le bilan radiologique comprendra :
Au terme de cet examen radio clinque, il s’agit d’un patient âgé de 25 ans, sportif de compétition qui
présente une luxation récidivante de son épaule droite le géant considérablement et qui désire se
faire d’opéré.
A comme méthodes :
Le traitement de la luxation récidivant est chirurgical.
Les techniques sont très variées :
1. Les capsuloraphies :
Intervention de NEER : deux lambeaux capsulaire croisée suturé sur le sous scapulaire.
Retentions capsulaire : empêche de reluxé.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
2. Les capsulo-myo-rapghies :
Viser à raccourcir le bras de levier du sous scapulaire.
Diminution la rotation externe.
Intervention de BANKART :
- Réinsertion de la capsule et du bourrelet antérieure au bord antérieure de la glène.
- Suture du sous scapulaire en paletot.
- Supprimer la poche de décollement de BROCA HARTMANN.
- Limité la RE. (Contre indiquer en cas d’éculement).
Intervention de PUTTI-PLAT :
- Section verticale de la capsule et de sous scapulaire.
- Suture en paletot.
- Récidive élevée.
3. Butées osseuses :
Intervention de LATARJET :
- Transplante l’apophyse coracoïde pédiculée, visée à la face antero interne de la glène.
Triple verrouillage de PATTE :
- Rajoute au double verrouillage osseux et musculaire de LATARJET, 3e verrouillage qui
est la capsule.
4. Les ostéotomies :
Ostéotomie du col de l’omoplate : rétroversion.
Ostéotomie de dérotation humérale :
5. Arthroscopie : n’est pas de pratique courante.
L’indication :
Pour notre patient jeune, actif, qui présente une LRE.et qui désir se faire opère, on préconisé
l’intervention de LATARJET.
Conduite de l’Intervention :
Au bloc opératoire, Patient en DD, sous AG, billot sous l’épaule homolatéral.
Aseptisation et mise en place des champs opératoires.
Abord de l’épaule droite par incision delto-péctorale allant de l’apophyse coracoïde jusqu’au
bord externe du grand pectoral.
Veine céphalique repéré, réclinée en dehors.
Clivage de l’interstice deltoïde en dehors et grande pectoral en dedans, et individualisation du
muscle coracobiseps.
Section de ligament acromio-claviculaire.
Ostéotomie de l’apophyse coracoïde à sa base et avivement de sa face interne.
Préparation de trajet de la vis par taraudage.
Ouverture du sous scapulaire et capsulotomie
Avivement du bord antéro-inferieure de la glène.
Fixation de la coracoïde pédiculée sur le bord antéro-inferieure de la glène par un vis cortical.
Capsuloraphie et fermeture de sous scapulaire sur un membre en rotation externe du bras.
Fermeture plan par plan sur drain de Redon aspiratif.
Pansement.
Immobilisation de l’épaule par bondage type MAYO-CLINIC.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Suites Opératoires :
ATB + AINS.
Ablation du Redon vers 2e-3ej.
Immobilisation par mayo-clinic
Ablation des files et du bandage dés cicatrisation vers 12e-15ej.
Rééducation isométrique immédiate dés sédation de la douleur et des phénomènes
inflammatoires, et passive et active à l’ablation du bandage et sera longtemps poursuivie
jusqu’à récupération fonctionnelle totale.
Au Total :
Nous pensons qu’au prix d’une intervention rapide, réfléchie et rigoureuse et d’une
rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre
patient de récupérer une épaule sable, mobile et indolente, sans récidive et de pouvoir ainsi le
réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Intitulé :
Patient âgé d 25 ans, travailleur de force , aux ANTCDS de traumatisme de son poignet droit, reçu
dans un tableau similaire de traumatisme fermé non compliqué de trouble vasculo-nerveuse.
Un bilan RX est indispensable, afin de préciser le diagnostic, lésion associées :
Bilan RX. Comprend :
- RX. Poignet droit (F+P) strict de MERYIUS.
- RX. en agrandissements (F+P).
- Incidence de SCHNECK.
- RX dynamiques : extension- flexion, IR/IC.
- Eventuellement TDM ++++.
Sur les clichées :
Face :
- Solution de continuité osseuse corporéale basse du scaphoïde a limite nette.
- Résorption osseuse, géodes.
- Bout proximal de structure normale et de densité normale.
- Forme et hauteur du scaphoïde conservé.
- Pas de diastasis scapho-semi-lunaire ou pyramido-lunaire.
- Absence des signes d’arthrose (stylo-scaph puis radio scaphoïdien).
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Profil :
- retrouve la solution de la continuité scaphoïdienne.
- pas d’instabilité : scaphoïde normale.pas DISI - VISI.
RX dynamique :
- Existence ou non d’une instabilité d’adaptation (réductible ou fixe).
Les coupes scanographiques :
- Vitalité de fragment proximale.
- Signes d’arthroses.
- Il s’agit d’une pseudarthrose du scpaphoide carpien sans désaxation, ni arthrose, classé type
II a selon ALNOT.
- Rappelons que la classification ALNOT est basée sur la désaxation, arthrose, et nécrose en 4
stades :
Stade I : -
PSD linaire.
Forme scaphoïde normale.
Pas instabilité.
Stade II
II a :
PSD stable linaire.
Géodes + résorption osseuse.
Pas d’instabilité ; ni désaxation.
+/- styloïde effilée.
II b :
PSD mobile.
Géodes – résorption osseuse.
Forme scaphoïde modifiée : hauteur, densité.
Arthrose scapho-styloïdienne débutante.
Stade III :
PSD déplacée.
Instabilité, désaxation réductible +/- fixe.
III a: Arthrose scapho-radial.
III b: arthrose globale radio-carpien ou intra carpienne.
Stade IV : nécrose du fragment proximal.
IV a : desaxation.
IV b : arthrose radio-scaphoidienne. Radio-carpienne. Intra carpienne.
Au total ; patient âgé de 25 ans travailleur de force qui présente un traumatisme de son poignet
droit, ATCDS similaire d’un TF du même poignet droit. Chez qui le bilan radio clinique conclu : une
pseudarthrose de scaphoïde carpien classée type II a selon ALNOT.
désaxation du carpe, nécrose du fragment proximal et d’installation d’un arthrose, cela est majoré
par le fait que cette lésion survient sur un os de carpe dont la vascularisation est de type terminale et
consolidation de type endostal.
Nous pensons, qu’un traitement est indiqué, a comme buts :
- Obtenir la consolidation.
- Redonner au scaphoïde sa hauteur, stabilité.
- Obtenir un poignet mobile, stable, indolore.
LES METHODES :
Orthopédique :
N’est pas la place pour notre patient. Voir que le PSD est purement chirurgical.
Chirurgicales :
Méthodes visant l’indolence (palliative) :
- Interposition capsulaire (abandonné).
- Dénervation du poignet : dans les stades évoluée, avec douleurs.
Bonne sur la douleur.
Aucune action sur la nécrose et pseudarthrose.
Radicales :
- Styloïdectomie(en cas d’arthrose stylo- scaphoïdeinne associe).
- Prothèses totale de SWANSON (risque la luxation).
- Arthrodèse : partielle ou total.
- Résection du 1er rongée.
Eliminés d’emblée, s’adresse aux PSD. avec l’arthrose évoluées et nécrose.
Conservatrice :
- Voie d’abord :
Voie antérieure : idéale, bonne joue vascularisation conservée.(de distal au
proximal).
Voie postérieure : risque vasculaire.
Voie externe : styloïdectomie alourdie le geste.
- Matériel :
Vissage seul : vis à compression.
Greffe:
Cortico-spongieuse enchevillée d’œdème (résultats incertaines).
Cortico-spongieuse pédiculée judet.
Cortico-spongieuse M. russe : c’est l’encastrement d’un G.C.S iliaque après
évidement du scaphoïde à cheval sur le foyer de PSD. + immobilisation
plâtrée.
Greffe pédiculé de MATHOLIER : greffon osseux pédiculé prélevé sur la face
antérieure du radius :
méthode plus sure ; plus rependue.
Corrige la déformation, hauteur.
Reperméabilisation de l’os = consolidation.
Pour notre patient, qui présente une PSD. Du scaphoïde type II a sans arthrose, ni désaxation et le
bout proximal non nécrosé.
On propose un traitement : Chirurgical conservateur par greffon cortico-spongieux de MATTI RUSSE
par voie antérieure.
Quand opérer ?
Opère le plus tôt possible.
Dr. Sebti.A.HMUS 2009
Conduit d’intervention :
Au bloc opératoire. Patient sur table ordinaire, en décubitus dorsal, sous AG., table à bras.
Aseptisation, mise en place des champs opératoire, en dégageant une crête iliaque.
Garrot pneumatique à la racine iliaque du membre supérieure droit.
Abord antérieure dans la gouttière des pouls, se recourbant au niveau du poignet, se dirigeant
vers le tubercule du scaphoïde.
Passage entre le grand palmaire et l’artère radiale en dehors.
Capsulotomie verticale.
Découverte du foyer de PSD.
Avivement des berges de la PSD. Sur les deux parties d’os.
Creusement d’un caveau, à cheval sur les deux fragments, à la curette fine ou fraise du dentiste.
Prélèvement d’un greffon cortico-spongieux, taille en fonction de PSD.
Mise en place d’un greffon après réduction du foyer pour rétablir la hauteur du poignet en
flexion dorsale.
Bouchage du caveau par de spongieux.
Control de stabilité primaire.
Lâchage du garrot et hémostase.
Fermeture des deux plans.
Pansement +plâtre en BABP circulaire, pouce en opposition.
Suite opératoire :
ATB ; AINS, surélévation du membre, Rx. De contrôle.
Ablation de fils 12-15e jours, plâtre remplacée par un BABP prenant MP1.pendant 3 mois coude
libéré a 30j.
RF coud à J30.
Cependant malgré un traitement bien conduit certaines complications peuvent survenir
Au total :
Avec un greffon cortico-spongieux MATTI RUSSE à temps suivi d’immobilisation, Rééducation
fonctionnel. Le pronostic pour notre patient est bon
HMUS BOUCHAOUI
1
PSEUDO ARTHROSE DU COL FEMORAL ARME
(Sur tête fémorale viable)
INTITULE
Un homme 40 ans, hospitalisé pour boiterie douloureuses de hanche droite apparue récemment,
opéré il y a dix mois pour fracture du col du fémur, classés initial Garden IV.
Appui autorisé au sixième mois.
Réduction le périmètre de la marche à 200 mètres nécessitant le port d'un tuteur externe.
Mobilité de hanche normale.
LE DOSSIER A PRESENTE
Le dossier que nous allons vous présenter illustre parfaitement les conséquences graves d'un
traumatisme de hanche posent trois problèmes :
Biomécanique : liée à la pérennisation du foyer de pseudo arthrose dans une position ou les
forces de cisaillement sont importantes.
Devenir fonctionnel de ce membre portant qui risque la persistance du pseudo arthrose est
l'apparition d'une ONTF et de la coxarthrose.
problème de stratégie thérapeutique qui réside au choix d'une technique rigoureuse dont
l'objectif fondamental est d'obtenir la consolidation et la stabilité, de mobilité et de la charge.
En effet, il s'agit d'un patient âgé de 40 ans, hospitalisé pour boiterie douloureuse de sa hanche
droite.
il s'agit d'un patient âgé de 40 ans, opéré il y a 10 mois pour fracture Garden IV du col
fémoral, qui présente des pluies sa mise en charge une boiterie douloureuse de type mécanique
avec tuteur externe qui s'est aggravé et réduisant son périmètre de marche à 200 m.
RX. Face :
Etat de matériel :
Le matériel d'ostéosynthèse type vis spongieuse.
Nombre de trois chassés vers le haut intra ou extra articulaire.
Trait de fracture /trait de PSD :
Le col : solution de continuité oblique trans-cervicale vraie.
Limite dense et régulier.
Réalisé un angle de 60° avec le recentrage.
Déplacement :
Direction du col coxa vara.
L'écart inter fragmentaire minime.
Absence de lyse du col.
Signes ONTF :
Absence d'anomalie de la tête fémorale.
Signes de coxarthrose :
L'interligne coxo-fémorale intégrée.
Dr. Sebti. A
Profil :
Matériel d'ostéosynthèse chassé. 3
Solution de continuité du col.
Bascule de la tête fémorale (en rétroversion).
Absence d'anomalie de la tête fémorale.
Il s'agit d’un pseudo arthrose armé du col fémoral droit sur tête fémorale viable
radiologiquement.
Au terme de cet examen radio clinique ne sont en présence d'un patient âgé de 40 ans, qui
présente une boiterie douloureuse suite à une fracture du col fémorale droite (Garden VI)
opéré il y a dix mois par vissage triangulation, compliqué actuellement de pseudo arthrose
armé non déplacé sur tête fémorale viable.
Il faut traiter ce patient le plus tôt possible car ce foyer de pseudo arthrose est persisté car les
contraintes en cisaillement empêchent toutes l’effort de consolidation et risque de menacer la
viabilité à la tête fémorale par ostéonécrose aseptique et son évoluer vers coxarthrose.
L’ostéotomie de valgisation selon PAUWELS : qui transforme les forces de cisaillement en force
de compression favorable à la consolidation, en horizontalisation le trait de pseudo arthrose.
On note : ne peuvent se concevoir sans le cliché de hanche de face rotation interne de 20° et
après calculer de l'angle de Pauwels = angle que le trait de fracture avec un perpendiculaire à
l'axe diaphysaire.
Il peut s'agir :
Ostéotomie Cunéiforme de Pauwels :
-- la tête doit être viable.
-- le fragment céphalique peu ou pas déplacé après la réduction.
-- calcul de l'angle de valgisation : l'angle de Pauwels moins de 25° :<45° dans touts les
cas.
--technique facile, bonne compression.
Pour notre patient jeune actif, présentant un pseudo arthrose armé du col fémoral droit, non
déplacé sur tête fémorale radiologiquement viable nous préconisons pour lui une ostéotomie
cunéiforme de valgisation de Pauwels.
Au préalable,
le patient sera maintenu en extension pour quelques toujours.
Des clichés de contrôle face + profil (face rotation interne de 20 °).
Et des clichés pris opératoires seront préparés.
À fin de calculer l'angle de valgisation : l'angle de Pauwels calculer sur ce trait de pseudo
arthrose moins de 25 °, qui ne doit pas être > 45 °.
Il faut opérer notre patient après un bilan clinique, radiologique, anesthésique et biologiques
surtout (FNS + VS. + C. R. P. (rassurer de l'absence d'infection (poids
CONDUITE DE L'INTERVENTION
CONCLUSION
Nous pensons que au prix d'une intervention réfléchie et rigoureuse et une rééducation
fonctionnelle longtemps poursuivait, avoir donné toutes les chances à notre patient à obtenir une
consolidation et réintégrer dans la ville socioprofessionnelle.
Dr. Sebti. A HMUS
1
COXARTHROSE DÉBUTANTE SUR DYSPLASIE COTYLOÏDIEN
Femmes 35 ans douleur de la hanche droites trois ans, effort exacerbées depuis trois mois,
réduisant le périmètre de la marche : 500 mètres.
Marche avec tuteur externe : une canne à gauche.
Mobilité de la hanche normale.
Nos dossiers que nous avons présentés posent deux ordres de problèmes :
En effet, il s'agit d'une patiente âgée de 35 ans, qui consulte pour des douleurs de la hanche droite
apparue il y a trois ans. L’interrogatoire nous apprend :
-- Problèmes thérapeutiques, qui résident au choix d’une technique qui pourra remplir le contrat
biomécanique en augmentant la surface importante et réduisant de pression unitaire.
-- La douleur et de type mécanique exacerbée à la montée et la descente des escaliers.
-- Marche prolongée et cédant au repos.
-- Leurs symptômes qui s'aggravaient avec le temps.
-- Avec réduction de périmètre de la marche à 800 mètres.
-- Porte un tuteur externe.
L’interrogatoire : on recherchera :
L'examen clinique :
-- EX. DEBOUT :
-- bassin et rachis équilibré.
-- pas d'attitude vicieuse dans le plan frontal ni sagittal des membres inférieurs.
-- absence d'amyotrophie de quadriceps.
-- AMP droit légèrement douloureux possible.
Dr. Sebti. A HMUS
-- LA MARCHE : se fait avec une boiterie, a l'aide d'un tuteur externe gauche, de type
TRENDELEUNBURG. 2
L'EXAMEN COUCHÉ :
-- la peau de trophicité normale.
-- douleur à la palpation de l'aine.
-- absence de signes inflammatoires locaux. Choc rotulien négatif.
-- absence d’amyotrophie de quadriceps.
-- la mobilité de la hanche est conservée dans son ensemble, et son la cotation
fonctionnaire de MERLE D'AUBIGNE, classés hanche passables (13).
Par ailleurs, l'examen genou, cheville homolatérale ainsi que le rachis et la hanche contre latéral
sont sans anomalie.
Au terme de cet examen clinique, nous sommes en présence d'une patiente âgée de 35 ans, sans
antécédent, qui consulte pour douleurs de sa hanche droite évoluant depuis trois ans exacerbée il
y a trois mois nécessitant de porte d'un tuteur externe (une canne à gauche) et après avoir
réduire son périmètre de marche à 800 mètres. Et dont l'examen clinique retrouve une hanche
dont mobilité conservée hanche bonne selon MERLE D'AUBIGNE (13).
Il comprendra :
-- radio du bassin face.
-- clichés dynamiques : (en abduction et adduction).
-- radio de hanche droite face avec faux profil de LEQUESNE.
-- Radio du genou homolatéral face et profil (fréquence douleurs rapportée.
-- profil de LEQUESNE :
Défaut de couverture antérieure de la tête fémorale ; VCA : diminuer (la normale
25 °).
-- l'angle antéversion (la normale 10 à 15 °).
La hanche contre latéral et hausser le siège de dysplasie cotyloïdienne sensible de
décompensation arthrosique. (Ne présentent aucune anomalie architecturale).
Il s'agit d'une dysplasie cotyloïdienne (avec Cox arthrose débutante) symptomatique, classé qui a
selon DEMOURGUES et PATTE, qui comprend cinq stades :
-- stade 0: hanche dysplasique asymptomatique, sans arthrose.
-- stade I: hanche dysplasique symptomatique, sans arthrose.
-- stade II : condensation, géodes et pincement de l'interligne articulaire.
-- stade III : pincement global de l'interligne inférieur à 50 %.
-- stade IV : pincement global de l'interligne supérieur de 50 %.
Au terme de cet examen radio-clinique : nous sommes en présence d'une patiente âgée de 35 ans,
qui consulte pour des douleurs de sa hanches droites évoluant depuis 3 ans, exacerbée il y a 3
mois, nécessitant un tuteur externe (canne gauche) et réduisant de son périmètre de la marche à
800 mètres, chez qui le bilans radio cliniques est en faveur d'une Coxarthrose débutante sur
dysplasie cotyloïdienne classée type I selon DEMOURGUES et PATTE. (Avec signe de
surcharge à radiologique.
Il s'agit d'une maladie est secondaire à une vice architectural du cotyle par maladie luxant dans
sa forme mineur qui illustre parfaitement des conséquences biomécanique de la sollicitation
importante que la hanche à diminution des surfaces portantes et augmentations des pressions
unitaires aboutissant à l'usure cartilagineuse secondaire étudiée par les travaux de Pauwels.
Situé l'affection qu'il faut traiter le plutôt possible pour rompre ce cercle vicieux d'aggravation
de cette maladie.
1 -- volet médical :
4
-- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, physiothérapie adjuvant qu'il ne règle pas le
problème à fin dictée la position vicieuse.
-- cures d'amaigrissements : indispensable avant toute la chirurgie pour diminuer la force du
corps.).
-- méthodes radical :
Tel que l'arthroplastie totale est à éliminer d'emblée car s'adresse aux formes évoluées avec
Coxarthrose sévère, qui n'est pas le cas de notre patiente, sujet jeune, stades précoces, articulation
centrée.
-- méthodes conservatrices :
Celle qui s'adressent à la dysplasie fémorale sont à éliminer d'emblée car il n'existe pas de vice
architectural, ni de signes d'atteinte de la tête fémorale sont, qu'il s'agisse de :
Intervention fémorale ne se réaliser sans la réalisation des clichés de recentrage dynamique en
abduction et adduction.
Pour notre patiente jeune, active qui présente une coxarthrose débutante sur dysplasie
cotyloïdienne nous préconisons un traitement chirurgical avisé biomécanique par butées
ostéoplastique (après avoir lutté contre la surcharge pondérale éventuelle).
Il faut opérer notre patiente après avoir lutté contre la surcharge pondérale et après le bilan
Dr. Sebti. A HMUS
AU TOTAL, nous pensons que au prix d'une intervention par butées ostéoplastique qui répond
aux besoins biomécanique, et rompant le cercle vicieux d'aggravation avoir donné toute les
chances à notre patiente d'avoir une hanche indolente, et de reculer et ralentir l'évolution
arthrosique, ainsi réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Dr. Sebti. A HMUS
Conduite de l'intervention
Installation
Patient en décubitus latéral sur le côté opposé au côté à opérer, sous rachianesthésie, sur
table standard.
Appuis pubiens, sacrés et thoracique.
Les deux bras du même côté : bras inférieur sur appui-bras simple - bras supérieur sur
appui-bras articulé < 90°
Jambe inférieure fléchie, jambe supérieure (jambe opérée) tendue par dessus.
Badigeonnage, aseptisassions et mise en place des champs opératoire stérile.
TECHNIQUE OPÉRATOIRE
Par une Incision cutanée centrée sur le grand trochanter et hémostase, (bistouri a peau
à lame 23).
Sections musculaires : incision du l’aponévrose fascia lata, dissociation des fibres du
grand fessier section des muscles pelvi-trochantériens.
Capsulotomie, en arbalète (bistouri électrique, pince à disséquer).
Luxation de la hanche en portant le membre inférieur en rotation interne (pied au
zénith tenu par l’aide).
Section du col fémoral à la scie oscillante montée sur le moteur (en général, on
terminera la coupe avec un ciseau à os et le marteau).
Extraction de la tête fémorale avec un davier de Faraboeuf.
Mise en place d'une compresse protectrice dans le cotyle.
Préparation du fût fémoral à l'aide de râpes de tailles croissantes (la dernière râpe
correspondant à la tige prévue).
Vérification à l'aide d'une prothèse d'essai.
Scellement de la tige fémorale (ciment ou autobloquante : impactée) en force à l'aide d'un
positionneur et du marteau, en lui donnant une antéversion correcte (environ 10°
d'antéversion).
Pose de la tête fémorale bipolaire sur le cône morse de la tige après avoir déterminé la
longueur du col avec des "billes" d'essai.
Ôter la compresse du cotyle.
Réduction de la hanche à l'aide du chasse-téte.
Vérification de la stabilité de la prothèse en flexion et rotation interne.
Dr. Sebti. A HMUS BOUCHAOUI
Fermeture plan par plan sur drainage aspiratif type drain de Redon.
2
SUITES POSTOPÉRATOIRES
Précoce :
Tardive : Le descellement
AU TOTAL, nous pensons que au prix d'une intervention par une arthroplastie de la hanche
cimentée ou non, et rompant le cercle vicieux d'aggravation avoir donné toute les chances à
notre patiente d'avoir de redonner une hanche indolente, et une mobilité fonctionnelle, ainsi
réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Dr. Sebti. A
CONDUITE DE L'INTERVENTION
Installation
Patient en décubitus latéral sur le côté opposé au côté à opérer, sous anesthésie générale,
sur table standard.
Appuis pubiens, sacrés et thoracique.
Les deux bras du même côté : bras inférieur sur appui-bras simple - bras supérieur sur
appui-bras articulé < 90°
Jambe inférieure fléchie, jambe supérieure (jambe opérée) tendue par dessus.
Badigeonnage, aseptisassions et mise en place des champs opératoire stérile.
TECHNIQUE OPÉRATOIRE
Par une Incision cutanée centrée sur le grand trochanter et hémostase, (bistouri a peau
à lame 23).
Sections musculaires : incision du fascia lata, dissociation des fibres du grand fessier
section des muscles pelvi-trochantériens
Capsulotomie, (bistouri électrique, pince à disséquer).
Luxation de la hanche en portant le membre inférieur en rotation interne (pied au
zénith tenu par l’aide).
Section du col fémoral à la scie oscillante montée sur le moteur (en général, on
terminera la coupe avec un ciseau à os et le marteau).
Extraction de la tête fémorale avec un davier de Faraboeuf.
Exposition du cotyle (clous de Steinman, marteau, écarteur de Postel ou autre)
Préparation du cotyle :
SUITES POSTOPÉRATOIRES
-- immédiate :
AU TOTAL, nous pensons que au prix d'une intervention par une arthroplastie de la hanche
cimentée ou non, et rompant le cercle vicieux d'aggravation avoir donné toute les chances à
notre patiente d'avoir de redonner une hanche indolente, et une mobilité fonctionnelle, ainsi
réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Dr. Sebti. A HMUS bouchaoui
INTITULE :
Patiente 63ans femme de foyer .gonalgies bilatérales accentuée à gauche
Mécanique depuis 3 ans, accentue depuis 3 mois.
Boiterie sans tuteur externe
Taille 1.55 poids 66kg
LE DOSSIER A PRESENTE :
Illustré parfaitement la théorie biomécanique de dégénérescence cartilagineuse conséquences de
la mauvaise répartition des charges suite à la déviation axiale du membre.
En effet l'interrogatoire :
Retrouve que la douleur et de type mécanique, accentuées à l'effort et diminuer au repos.
Accentuées depuis trois mois.
En recherche : -- le degré de la gêne fonctionnelle.
-- la notion de dérobade variante.
-- le périmètre de marche.
-- le porte d'un tuteur externe.
-- et la notion de prises médicamenteuses et d'infiltration du genou.
L'examen clinique :
Examen Debout :
--Recherche la surcharge pondérale : patiente présentant une surcharge
modérée BMI =28 kg/m2.
-- recherche l'équilibre du bassin, et à rachis.
-- retrouve une déviation axiale des deux membres inférieurs à type du
Varum avec distance inter condylienne 8 travers des doigts sur rotule
normo axés.
--L’appui est plantigrade, voûte plantaire bien dessinée, sans anomalie
statique.
La marche se fait avec boiterie sans tuteur externe.
L'examen couché : Recherche :
-- aspect est trophicité de la peau.
-- l'état veino-trophique du membre.
-- palpation du genou :
-- pas de choc rotulien.
-- pas de signe inflammatoire.
Dr. Sebti. A HMUS bouchaoui
Rappelant que la classification d'un bac classé le genu varum en cinq stades :
3
Type I : -- pincement de l'interligne fémoro-tibial interne moins de 50 %.
-- compartiment externe normal.
Type II : -- pincement total de l'interligne en interne supérieure à 50 %
-- compartiment externe normal.
Type III : -- usure osseuse inferieure ou égal à 5 mm.
-- compartiment externe modifié par l'instabilité.
Type IV : -- usure osseuse cupule (5 à 10 mm).
-- en sursis tibiaux et fémoraux.
-- usure externe.
Type V : -- usure osseuse cupule > 1cm.
-- compartiment externe usure importante.
-- instabilité sévère.
-- subluxation, décoaptation du plateau tibial.
Sur le pangonogramme :
1 -- déviation axiale de l'axe mécanique du tibia par apport à l'axe biomécanique du
membre valeur angulaire.
2 -- l'interligne articulaire non perpendiculaire à l'axe mécanique du tibia : origine tibiale
de la déviation.
Le traitement conservateur :
--ostéotomies fémorales sans éliminer car origine tibiale de la déviation.
--ostéotomies tibiales : ne se fait que après réalisation des clichés dynamiques.
Chez notre patiente le compartiment externe sain.
Il s'agit :
1- Ostéotomie d'addition ou d’ouverture interne :
- Facile et précise.
- Sans ostéotomie de péroné.
- Mais :
o nécessite une greffe iliaque.
o Le risque de perte angulaire.
o Nécrose cutanée.
2- Ostéotomie de soustraction ou de fermeture externe :
- Facile et précise.
- Sans greffon.
- Mais :
o nécessite une ostéotomie du péroné.
Les ostéotomies sont réalisées en région sus-tubérositaire métaphysaires.
La stabilisation est réalisée par :
Agrafes de BLOUNT :
-- nécessite une immobilisation secondaire.
--retarde la rééducation fonctionnelle.
Une plaque en "L" épiphyso-métaphysaire.
Une lame plaque en col de cygne.
Qui sont des synthèses solides stables autorisant une rééducation fonctionnelle précoce.
Pour notre patiente qui présente une gonarthrose sur genu varum classés type II selon ALLBACH
sans flessum avec mobilité normale du genou en propose :
AU BLOC OPERATOIRE :
- Patiente en décubitus dorsal, sous anesthésie générale, coussins sous fesse droite.
- Garrot pneumatique à la racine du membre.
- Disposer d'un amplificateur de brillance et vérifier sa bonne position pour le contrôler
face + profil.
- Aseptisation et mise des champs opératoires.
1er temps :
- Ostéotomie du péroné par :
o Abord externe routière moyenne de la jambe.
o Mis en évidence de la diaphyse péronière.
o Ostéotomie oblique de haut en bas, de dehors et en dedans.
Ce qui permet le chevauchement lors de la valgisation.
2eme temps :
- Abord de l'extrémité supérieure du tibia par une incision cutanée rectiligne externe à 3 cm
Du bord externe de la rotule vers la crête tibia antérieur sur 12 à 15 cm.
- Ouverture du foncière n'a pas jusqu'à tubercule de GERDY.
- Dégagé un gros lambeau musculo-aponévrotique postéro supérieure du jambier antérieur.
- Régéniation du jambier antérieur et mise en évidence de la région métaphyso-épiphysaire.
- Mise en place de deux broches : 1er à 3 cm de l'interligne articulaire parallèle à lui du
2ème faisant l'angle de correction aidée par le calque stérile.
- Ostéotomie sus- tubérositaire en réséquant un coin externe, en gardant une charnière
interne intacte.
- Valgisation du segment tibia distal.
- Stabilisation par plaque vissée en "L" métaphyso-épiphysaire.
- vissage de la plaque.
- Contrôle radio scopique.
- Bonne longueur des vis et la direction.
- Bonne correction de l'axe biomécanique du membre.
- Fermeture plan par plan.
o Fascia lata, sous cutané, la peau : tibia.
o Sous cutané, la peau pour péroné.
o Sur deux drains de Redon aspiratifs.
- Pansement.
- Une attelle plâtrée postérieure cruro malléolaire.
Dr. Sebti. A HMUS bouchaoui
COMPLICATIONS
Précoce :
- hématome.
- Syndrome de loge.
Tardives :
- Raideur du genou.
- Évolution vers l'arthrose globale.
CONCLUSION :
Par ostéotomie de valgisation précoce, bonne stabilisation et bonne rééducation fonctionnelle en
recul au maximum l'évolution de l'arthrose et le bon pronostic.
Dr. Sebti. A HMUS. A
Intitulé :
Patiente 69ans femme de foyer .gonalgies bilatérales accentuée à droit
Mécanique depuis 9 ans, accentue depuis 3 mois.
Boiterie nécessite de porté un tuteur externe type une canne
Taille 1.55 poids 66kg
Dr. Sebti. A HMUS. A
2
Dr. Sebti. A HMUS. A
Le dossier a présenté :
3
Illustré parfaitement la théorie biomécanique de dégénérescence cartilagineuse conséquences
de la mauvaise répartition des charges suite à la déviation axiale du membre.
L'examen clinique:
Examen Debout :
--Recherche la surcharge pondérale : patiente présentant une surcharge
modérée BMI =28 kg/m2.
-- recherche l'équilibre du bassin, et à rachis.
-- apprécie le morphotype des membres inferieures normo axé, genu
varum ou genu valgum et évalue l’écart inter condylienne
-- Retrouve une déviation axiale des deux membres inférieurs à type du
Varum avec distance inter condylienne 8 travers des doigts sur rotule
normo axés.
--L’appui est plantigrade, voûte plantaire bien dessinée, sans anomalie
statique.
-- ABP : possible, stable et douloureuse.
-- AMP droit : impossible ; instable et très douloureuse.
-- AMP gauche : impossible ; instable et très douloureuse.
-- Accroupissement et relèvement possible incomplet et asymétrique.
La marche se fait avec boiterie avec tuteur externe.
L'examen couché : Recherche :
-- aspect et la trophicité de la peau.
-- l'état veino-trophique du membre.
-- amyotrophie du quadriceps.
-- palpation du genou :
-- pas de choc rotulien.
-- pas de signe inflammatoire.
-- mobilité active et passive du genou retrouve :
-- un flessum moins de 15°.
-- une anomalie rotulienne :
Rotule peu mobile (S.SMAILIE, S.FICAT, S. ZOLEN : positif),
-- anomalie méniscale(S .HOUDARD.S.MAC
Dr. Sebti. A HMUS. A
MURRAY.S.GRINDING TEST est positif)
-- une anomalie de laxité ligamentaire ; dans le plan frontale a 4
type genu varum ou genu valgum et dans le plan sagittal a type flessum
ou recurvatum.
Rappelant que la classification d'un bac classé le genu varum en cinq stades :
Sur le pangonogramme :
1 -- déviation axiale de l'axe mécanique du tibia par apport à l'axe biomécanique du
membre valeur angulaire.
2 -- l'interligne articulaire non perpendiculaire à l'axe mécanique du tibia : origine
tibiale de la déviation.
Comme méthodes :
-- traitement médical :
-- les anti-inflammatoires des antalgiques et la physiothérapie.
-- cure d'amaigrissement :
-- indispensable avant le traitement chirurgical vise l'indolence.
-- éviter l'attitude vicieuse.
-- traitement chirurgical :
Le traitement conservateur : ostéotomies fémorales et tibiales sont éliminer car
(l’âge et le stade de l’arthrose est avancé).
But :
Rétablir la statique du membre inférieur en corrigeant une éventuelle désaxation soit en genu
varum et genu valgum soit en recurvatum ou flexum.
Afin de répartir d’une façon harmonieuse les contraintes subies par l’articulation du genou.
Pour notre patiente qui présente une gonarthrose sur genu varum classés type IV selon
ALLBACH avec flessum avec raideur du genou en propose :
Installation :
Patient sous rachianesthésie ou sous AG, en décubitus dorsal, sur table ordinaire garrot
pneumatique a la racine de la cuisse. Deux contre-appuis, un sur la face externe de cuisse
empêcher la rotation externe de la hanche. 2eme au niveau du pied maintenir le genou en
flexion à 90°
Abord :
Abord médiane du genou droit. Ou para patellaire interne à 3
travers de doigts au dessus la rotule et descendant verticalement un
travers de doigt au dessous de la tubérosité tibiale.
Incision :
L’incision est directe jusqu’à l’articulation, évite le décollement sous cutanée avec hémostase
rigoureuse.
Incision entre le tendon quadricipital et le muscle vaste médial
La rotule est retournée et luxée en dehors en fléchissant le genou jusqu’à 90o
En dégageant l’insertion basse du tendon rotulien sur le tibia.
La tactique
A- La coupe tibiale
Doit être orthogonal dans le plan frontal.
Respecte la pente postérieure de 3° à 7°.
Eviter une coupe à pente inversé
Dr. Sebti. A HMUS. A
1- Le guide de visée :
Intra ou extra médullaire, donne l’axe anatomique du tibia.
4- Réalisation de la coupe
Doit être en une seul fois et total
Il faut protéger le tendon
rotulien, les ligaments latéraux,
le tendon poplité ainsi que le
ligament croisé postérieur
Dr. Sebti. A HMUS. A
B- La coupe fémorale 9
Les coupes antérieure et postérieure peuvent être parallèles ou divergentes en fonction du type
de prothèse.
La coupe fémorale antérieure détermine avec la coupe postérieure un volume osseux destiné à
accueillir l’implant fémoral.
Dr. Sebti. A HMUS. A
2- Guides de visée
La visée fémorale est intra médullaire, mais un contrôle extra médullaire est toujours 10
utilisable à tout moment. Le point d’entrée de la tige-guide se situe au-dessus du sommet de
l’échancrure.
c- La coupe rotulienne
E- mise en place des pièces définitives Une fois l’essai correct on prendra les pièces
définitives avec au sans le ciment selon le type de la prothèse
Fermeture : Plans par plan avec hémostase rigoureuse et sur drainage aspiratif.
Radiologie de control F+P.
Dr. Sebti. A HMUS. A
Attelle cruro-malléolaire en extension
11
En résumé la technique :
- Patiente au bloc opératoire sous rachianesthésie, en décubitus dorsal, garrot
pneumatique à la racine de la cuisse
- Abord médiane genou droit+hémostase.
- Résection du ligament de HOFFA (ménisco-rotulien), ménisques, le ligament croisé
antérieure.
- Luxation externe de l’appareil extenseur.
- Réalise une coupe tibiale
- Préparation du fut tibial
- Réalisé une coupe fémorale distale antérieure postérieure et chanfreins
- Préparation de la cage condylienne.
- Réalisé une coupe rotulienne.
- Préparation de l’orifice d’ancrage de la rotule.
- Mise en place de la prothèse d’essai : fémoral, tibial et rotulienne pour Détermination
de la taille de l’implant (PF/PT/PR).
- scellement de la prothèse définitive
- Tester la stabilité dans plan frontal et sagittal.
- Fermeture plan par plan sur Redon aspiratif
- Pansement.
- Radio de contrôle.
- Attelle cruro-malléolaire.
Vis à vie le genou controlatéral : prépare le patient pour une PTG dans un délai tôt possible 15
jours à 1 mois.
Dr. Sebti. A HMUS. A
12
COMPLICATIONS
Complications communes :
Les complications générales
Embolie pulmonaire massive avec risque décès
Thromboemboliques
Les pertes sanguines, hémorragies post opératoire + 600cc
Les complications locales
Les hématomes
Les nécroses cutanées
Risque d'infections postopératoires
Les paralysies de la sciatique poplitée externe
Un enraidissement articulaire
Une décalcification ou une algoneurodystrophie
Les complications spécifiques
Les complications rotuliennes
Des douleurs
Une instabilité ou une fracture
Les descellements prothétiques
Ostéolyses biologiques par les macrophages.
CONCLUSION
Au prix d’une intervention réfléchie et rigoureuse par un Examen et planification radiologique
préopératoires correct pour mise en place d’implant adéquat plus anatomique possible et
d’une rééducation fonctionnelle bien et longtemps poursuivie ; avoir donné la chance à notre
patient à récupérer un genou mobile indolore et stable, et de pouvoir ainsi le réinsérer son
milieu social
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INTITULE :
Patient de 40 ans, qui consulte pour douleurs de la hanche droite, évoluant de puis 4 ans, il s’agit de
douleurs de type mécaniques, devenues mixtes, et ayant réduit son périmètre de la marche à 500m ;
nécessitant l’utilisation d’un tuteur externe gauche, la mobilité de la hanche est plus ou moins
conservée, pas de notion de traumatisme antérieur.
• Un problème diagnostic, non pas de diagnostic positif qui reste évident, mais plutôt un problème
de diagnostic étiologique, afin d’affirmer son caractère idiopathique qui reste un diagnostic
d’exclusion.
• Un problème éminemment thérapeutique, qui réside au choix urgent d’une technique rigoureuse
capable de rétablir la fonction de cette hanche.
• Il n’existe pas une déviation axiale sagittale ou frontale de ses 2 membres inferieurs.
• Le bassin et le rachis son équilibrés.
• L’appui mono podal droit est possible, instable et douloureux.
• Absence d’amyotrophie de quadriceps.
La marche : se fait avec boiterie est de type TRENDELENBERG, avec tuteur externe gauche.
Couché :
Au terme de cet examen clinque, il s’agit d’un patient âgé de 40 ans qui consulte pour douleurs de la
hanche droite ; évoluant depuis 4 ans ; initialement de type mécanique, s’étant aggravées et devenues
mixtes, avec boiterie douloureuse, ayant réduit son périmètre de marche à 500 m, chez qui le bilan
clinque retrouve une importance fonctionnelle de sa hanche.
BILAN RADIOLOGIQUE
Pour cela un bilan radiologique s’impose, afin d’étayer notre diagnostic, de typer la lésion, et de
rechercher les lésions associées, il comprend :
Nous aurions aimé disposer d’un cliché de profil, qui nous aura permis aura permis d’apprécier le
siège de la nécrose dans le plan sagittal.
Nous aurions aimé disposer de coupes tomographique ou scannographiques, qui nous aurons
permis au mieux une cartographie précise des zones mortifiées.
Il s’agit donc d’une ostéonécrose de la tête fémorale classé stade III selon la classification d’ARLET et
FICAT, attestée par les altérations de structures (sillon d’élimination) et de contours (décrochage
bipolaire).rappelons brièvement que cette classification comprend 4 stades :
DR. SEBTI .A HMUS 2009 3
Au terme de cet examen radio clinque, nous sommes donc en présente d’un patient âgé de 40 ans
qui consulte pour une boiterie douloureuse de sa hanche droite évoluant depuis 40 ans, avec des
douleurs de type mixte chez qui le bilan radio clinque est en faveur de d’une ONTF, classée stade III
selon FIACT ET ARLET et chez qui les donnes anamnestiques et biologiques affairement sont
caractère idiopathique.
Il’ agit d’une nécrose assez avancée de la tête fémorale sans possibilité de remissions spontanés, au
contraire, cette tête est vouée à la fragmentation, et à la coxarthrose, pour cela notre patient sera
traité sans délais.
• A ce stade d’évolution, le but du traitement n’est pas tant a redonner à cette tete fémorale sa
vitalité antérieure, car les moyenne dont nous disposons actuellement ne le permettant pas.
• Redonner à cette hanche son indolence.
• De préserver sa fonction.
• Au moyen d’un implant solide et stable.
• Autorisant une rééducation fonctionnelle précoce.
METHODES DONT NOUS DISPOSONS SONT :
1- VOLET MEDICAL : a base d’AINS et de physiothérapie afin d’éviter les positions vicieuses.
DR. SEBTI .A HMUS 2009 4
c- Arthroplastie d’interpositions : dont le principe est de mettre en face de cotyle une surface
inerte, qui diminue l’usure cartilagineuse de cotyle, et repartie les contraintes sur la tete
fémorale, qu’il s’agit de « cupules » de SMITH PETERSON, de Luck, de THOMINE, ont pour
inconvénients d’entrainer une rétroversion ; migration de la cupule, une coxa vara.
Pour ne retenir que les méthodes radicales il peut s’agir :
L’INDICATION :
- Pour notre patient jeune, qui présente une NAFT, classé stade III d’ARLET ET FICAT,
forme sévère, tout en sachant qu’un traitement conservateur ne fera que retarder
DR. SEBTI .A HMUS 2009 5
l’évolution inéluctable vers la PTH, pour cela nous préconisons qui lui d’emblée une
arthroplastie totale de la hanche pour ses avantage suscités.
CONDUITE DE L’INTERVENTION :
• Décubitus latérale gauche, sous AG. IET, appuis sacré et pubien.
• Aseptisation et mise en place des champs opératoire.
• Abord de la hanche droite par incision postérieure de Moore ou de Gibson, une branche
externe centrée sur le grand trochanter sur environ 20 cm, la seconde l’égerment incurvée en
arrière vers IEPI.
• Ouverture du TFL, et de l’aponévrose superficielle du grand fessier.
• Exposition de la région trochantérienne.
• Section des pelvi trochanterienne à 01 cm de leur insertion et repéré par un fil.
• Capsulotomie en arbalète.
• Luxation de la tête fémorale et section de son col.
• Préparation de cotyle et creusement deux trous d’encrage .pubien et ischiatique.
• Excision du bourrelet cotyloïde et des ostéophytes
• Creusement du cotyle avec des fraises de diamètres croissants
• Scellement de la pièce cotyloïdienne, en donnant une couverture et une antéversion
adéquate 40° -45° sur l’horizontal et de 10° a 15°d’antéversion au ciment.
SUITES POSTOPÉRATOIRES
AU TOTAL, nous pensons qu’au prix d'une intervention par une arthroplastie de la hanche
Cimentée ou non, et rompant le cercle vicieux d'aggravation avoir donné toute les chances à
Notre patiente d'avoir de redonner une hanche indolente, et une mobilité fonctionnelle, ainsi
Réintégrer dans son milieu socioprofessionnel.
Dr. Sebti A. 2009 HMUS
En effet, il s’agit d’un patient âgé de 13 ans, qui suite à un accident sportif minime, a ressenti une
vive douleur, est amenée aux urgences en impotence fonctionnelle totale de sa hanche droite.
• La palpation :
o Toute mobilisation de la hanche droite est proscrire.
o Siege de la douleur, au niveau de l’aine et la face externe de la hanche droite.
o Il existe une amyotrophie du quadriceps (témoin de l’organicité et de la chronicité de la
tension).
o Un bilan articulaire en rechercher une limitation de la rotation interne, de l’abduction, ainsi
que la rotation externe spontanée : signe de Drahmann.
• Par ailleurs :
o Il n’existe pas de lésions cutanées (plaie, excoriations, fistules ; cicatrice opératoire,…)
Dr. Sebti A. 2009 HMUS
Au terme de l’examen clinique, il’ s’agit d’un jeune patient de 13 ans victime d’un banal accident
sportif n’expliquant pas à lui seul de l’importance de cette impotence fonctionnelle inferieure droit ;
deux faites importants, cliniquement le patient présente un syndrome pseudo-adiposo-génital, et on
note dans ses antécédents la notion de boiterie douloureuse évaluant depuis 3 mois. Donc à la lumière
des données anamnestiques et clinque le diagnostic d’épiphysiolyse fémorale supérieure est frottement
suspectée.
Il s’agit donc d’un déplacement sévère et important avec glissement supérieure au ½ des surfaces
en contact.et une bascule postérieure supérieure de 60°, il s’agit – la d’un accident de glissement
aigue de l’ESF chronique ; ce qui classe cette épiphysiolyse fémorale supérieure en stade III.
Rappelons que cette classification comprend 3 stades :
Dr. Sebti A. 2009 HMUS
Nous aurions aimé disposer de coupes scannographiques afin de mieux apprécier l’ouverture de la
plaque conjugale et le déplacement linaire, qui guider notre attitude thérapeutique.
Au terme de cette examen radio-clinique, nous sommes donc en présence d’un jeune patient âgé de 13
ans, qui présente un accident de glissement aigue sur fond d’épiphysiolyse fémorale supérieure
chronique ; ajusté par des données anamnestique (boiterie douloureuse de 3 mois), clinique
(symptomatologie bruyante du traumatisme bénin ; et le syndrome pseudo-adiposo-génital) ; et en fin
radiologique (par l’existence de signes aigues et des signes chronique). Classée stade III selon judet,
et dont le cartilage de croissance est ouvert.
vaisseaux, une précaution, les vis ne doivent pas se rapproche du cartilage articulaire de
l’épiphyse, car expose au risque de COXITE laminaire selon DURIEZ 4
L’INDICATION
Pour notre patient qui présent un accident de glissement aigue sur fond d’épiphysiolyse fémorale
supérieure chronique est un déplacement classé III. Selon judet et de cartilage de croissance ouvert,
nous préconisant pour lui, une réduction orthopédique à foyer fermé du glissement aigue suive d’une
stabilisation sanglante par vissage extra articulaire ; qui nous semble le traitement le plus sage et le
plus prudent.
CONDUITE DE L’OPERATION
1er temps :
• En DD / sous AG, IET, et sur table orthopédique.
• Traction progressive et modéré en position neutre, abduction de 10° a20°, rotation neutre ou
de quelque degré.
• La duré de la traction est de 30 min au maximum.
• Contrôle scopique de face et de profil.
Dr. Sebti A. 2009 HMUS
• Dés que la réduction du glissement aigue est obtenue, il ne s’agit pas la d’obtenir une
réduction anatomique, mais le minimiser le déplacement en une forme modéré ; 30° de 5
bascule postérieure résiduelle est tolère.
2e temps :
• Abord de la hanche droite par incision externe centré sur le grand trochanter.
• Ouverture de TFL, et désinsertion du vaste externe.
• Introduction de 2 broches stabilisatrices, temporaire.
• Mise en place de deux vis spongieuses, munies de rondelles, orientées vers le centre du col
assez loin du cartilage articulaire.
• Au fut et à mesure du vissage, la traction est relâchée, afin qu’il ne persiste par d’écart
épiphyso-métaphysaire, et d’assurer une bonne compression du foyer fracturaire.
• Ablation des broches.
• Contrôle scopique de face et de profil, s’assurait de la bonne longueur des vis, et de leur
bonne positon.
• Fermeture plan par plan sur drain de Redon aspiratif.
SUITES OPERATOIRES
• ATB + AINS.
• Ablation du Redon au 2e jour.
• Ablation des files dés la cicatrisation vers 12 et 15e jours.
• Rééducation isométrique immédiate.
• Mise en décharge totale, jusqu’au fusionnement de la plaque conjugale vers le 3 e mois.
• Ablation du matérielle lors de l’épiphysiodése complète.
AU TOTAL :
Nous pensons qu’au prix d’une technique réfléchit et rigoureuse, d’une rééducation fonctionnelle
bien et longtemps poursuivie, avoir donné toutes les chances à notre patient de récupérer une
hanche ; mobile et indolente, et de pouvoir ainsi le réinsère dans son milieu familial et scolaire.
Merci
Dr. SEBTI.A. HMUS 2009
Le dossier que nous allons vous présenter pose deux ordres de problèmes :
Au terme de cet examen clinique, nous somme en présence d'un patient âgé de 32ans qui a
présenté il y a 6mois une fracture ouverte de jambe droite bénéficiant d'un traitement
chirurgical avec réduction et ostéosynthèse est présente actuellement une impotence
fonctionnelle avec sepsis de jambe.
Au terme de cet examen radio clinique, il s'agit d'un patient jeune âgé de 32ans, opéré il y a
6 mois pour fracture ouverte de sa droite ayant bénéficié d'une réduction sanglante avec
ostéosynthèse. Qui présente actuellement une pseudarthrose septique, armé et serré de sa
jambe droite ; qu'il faut traiter.
Il s'agit d'une lésion grave survenu chez un sujet jeune et actif, de surcroît sur un membre
portant situe entre deux articulations importante qui sont la le genou et la cheville menace
par la raideur articulaires, c'est une lésion qui non ou mal traiter peu aboutir a un sort
redoutable qui est l'amputation de jambe, qu'il faudra traiter chirurgicalement.
TRAITEMENT :
But : S’attaquer aux trois composants qui sont :
- assèchement de l'infection.
- Les problèmes cutanés de couverture.
- Consolidation osseuse.
Méthodes :
1. assécher et guérir l’infection :
Assèchement chirurgical :
- nettoyage du foyer de PSD avec séquestrectomie et ablation du matériel
- résections des poches de rétention et trajets fistuleux en emportant muscle,
aponévroses, tissu cellulaire sous cutané et peau intéresser par le processus infectieux
(véritable résection carcinologique des parties molles).
- résection osseuse : intéresse l'os nécrosé jusqu'au tissu sain. CAD jusqu'à os saignant.
Assèchement médical :
- antibiothérapie par voie générale.
- antibiothérapie par voie locale qui doit être thermostable le plus utiliser et la
gentamycine.
- choix de l'antibiothérapie :
Si le germe n'est connu : on recherchera a obtenir une protection aussi large que possible
contre les gram+ et les gram-.
Dr. SEBTI.A. HMUS 2009
Elle nécessite en premier lieu un péroné saint, dans le cas contraire une ostéosynthèse
préalable est nécessaire. Un greffon cortico spongieux iliaque de préférence,
solidarisant le péroné au tibia préalablement raviver, par une incision externe pré
péronière ou rétro péronière.
• Procédés de FERRAND :
C’est une greffe en sandwich, par voie postéro interne apposition d'un greffon cortico
spongieux iliaque entre la face postérieur du tibia en regard du foyer et les muscles
(JP).
• Procédés de PAPINEAU : c'est greffe d'os spongieux a ciel ouvert et en milieu
septique.
er
1 temps : PI Excision stabilisation
Exérèse large avec ablation des séquestres et tout fragment osseux de vitalité douteuse
réalisant une cavité régulière ne présentant pas de permis ou récessus.
L'intervention est terminée par la mise en place d'un fixateur externe.
Le PI est terminé par un lavage large et la cavité d'excision remplie par un moule de tulle
gras.
Dr. SEBTI.A. HMUS 2009
Période entre PI et P2 : le pansement est défait au 5eme jour la plaie est laver 4
abondamment, le pansement gras est de nouveau appliquer, ce pansement sera refait
tout les jours jusqu'à ce qu'apparaisse le tissu de granulation aux alentour du 10éme
15éme jours. C'est alors qu'on pratiquer la greffe spongieuse.
• On peut être amené à pratiquer une greffe cutané secondaire si l'épidémisation est
insuffisante.
• Greffe totale :
- greffe de substitution diaphysaire.
- le transfert libre en microchirurgie.
Le fragment est lentement amener au contact de l'autre extrémité et le vide laissé par
la progression du fragment est comblé par la régénération.
Conduite d’intervention
1- Premier temps opératoire : qui est le prélèvement des crêtes iliaque postérieur, 5
• Patient en décubitus ventral, incision de 5cm environ centre sur la saillie postérieure
de l'épine iliaque postéro supérieur.
• Prélèvement du maximum d'os spongieux au niveau des deux crêtes iliaques.
HALLUX VALGUS 1
INTITULE :
Pa䶾ente de 50 ans, qui se plaint d’une déforma䶾on et douleurs de son gros orteil en regard
de 1er rayon métatarso phalangienne évoluant depuis 3 ans. Elle présente un gène au
chaussage. Et à la marche.
En effet il s’agit d’une patiente âgée de 50 ans consulte pour déforma䶾on et douleur du 1er
rayon évoluant depuis 03 ans avec reten䶾ssement et difficulté au chaussage.
· Recherche systématique :
o Syndrome de Morton : Compression latérale de l’avant-pied+++
o Lésions unguéales : aspect en « tuile »; Ongles
incarnés.
Au terme de cet examen clinique ; il s’agit d’une patient âgé de 50 ans qui consulte pour
douleurs et déformation de l’avant pied .examen clinque retrouve hallux valgus important sur
pied égyplen rigide associe avec métatarsus varus du 1er rayon .sans trouble trophique ou
vasculo-nerveux.
o Angle d’a aque de MT1 ausol, ANGLE DE FICK : axe MT1 et le sol, (normal 18°-25°).
4
3. Incidence des sésamoïdes de incidence de Walter-Guntz :
Crête plantaire du MT1 et le déplacement des sésamoïdes par port a ce e crête. 3
stades :
Il s'agit donc d'un hallux valgus très important (HV> 40°) avec métatarsus varus (MV>16°)
associe une luxation sésamoïdienne stade II.sur un pied de morphotype égyp䶾en (MT1>MT
2). La ligne de MAESTRO non perturbé, sans signe d’arthrose.
Aux termes de cet examen radio cliniques, nous sommes donc en présence d'une patiente
de 50 ans qui présente un hallux valgus important irréduc䶾ble avec un gène fonctionnel
douleur au chaussage et à la marche ; sans oublié le coté esthétique.
Ils ‘agit d’une lésion grave qui retente sur la statique et le dynamique, donc il faut corriger la
déformation avant l’aggravation et l’installation de l’arthrose.
TRAITEMENT A BUT :
· Rétablir les axes normaux du gros orteil
· Recentré et rééquilibré l’appareil TENDINO-CAPSULO-LIGAMENTAIRE du GO.
· Supprimer l’exostose du MT1.
· Avoir un pied indolore, chassable et esthétiquement normal.
- Techniques : plusieurs :
ü KELLER BRANDES-LELIEVIRE : recentrage de la sangle des
sésamoïdes.
ü PETERSON : 1875. (Introduit en France roy-camille 1962).
o Résection du sésamoïde externe.
o Rapprochement MT1 du MT2 inter métatarsien.
Dr. Seb䶾 A. HMUS 2009
INDICATION :
Pour notre patiente, qui présente un hallux valgus important avec MTV très important et
irréductible en propose : ostéotomie diaphysaire de SCARF la technique la plus rependue et
la plus utilisé donne des bons résultats, corrige les grandes déformations.
On opère notre patiente tôt possible après avoir : Bilan d'opérabilité acquise :
clinique, radiologique, biologique, bilan infectieuse négatif, anesthésiste correct.
CONDUITE D’INTERVENTION :
· Patient sous rachianesthésie, S/AL ; en décubitus dorsal, sur table ordinaire
garrot pneumatique a la racine de la cuisse.
· Aseptisation et mise en place des champs opératoire.
· 1ER TEMPS : LIBERATION EXTERNE :
- Abord externe inter métatarsienne.
- Libération du sésamoïde externe.
Dr. Seb䶾 A. HMUS 2009
LES COMPLICATIONS :
· Incident de matériel d’ostéosynthèse : rupture de vis de barouk
· Défaut de correction. (Serrage correct)
· Instabilité de montage.
· Hématome (hémostase+ drainage).
· Nécrose osseuse : éviter le dépérioster excessive.
· Récidive : rare.
Indication hallux valgus commun : Chirurgie de l'avant-pied Par Bernard Valtin, Thibault
Leemrijse 2005 Elsevier SAS page 41 :
MV<12° ; HV<20° : mac bride- chevron -SCARF.
12°≥HV≤16° ; 20°≥HV≤40° : chevron- SCAF.
MV>16° ; HV>40° : SCARF.
Merci