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@  
Une source lumineuse est caractérisée par sa  , en watts

Lorsque la source n¶est pas ponctuelle, elle possède une ,


qui représente la quantité d¶énergie mise par unité de surface et par
unité d¶angle solide (W / m2 . stéradian)

Lorsque la lumière émise par cette source touche une plage de


surface déterminée (écran dans le cas d¶une projection, rétine dans le
cas de l¶œil) on parle d¶ qui, rapporté à la
surface éclairée s¶exprime en W / m2

Lorsque cette zone éclairée devient une source lumineuse, elle est à
son tour caractérisée par sa 
La sensation (grandeur psycho-physiologique) qui correspond à
l¶éclairement énergétique de la rétine (grandeur physique) s¶appelle
la 

Comme toute sensation, elle n¶est pas mesurable au sens physique de


ce terme, mais elle peut faire l¶objet de seuils (absolus ou
différentiels) au même titre que les sensations auditives

On peut donc comparer deux luminances, mais comme pour l¶oreille


dont la sensibilité varie avec la fréquence sonore, pour la rétine, la
sensation dépend de la couleur de la lumière, c¶est à dire de sa
fréquence ou sa longueur d¶onde
ans le système international d¶unités, l¶unité
d¶intensité lumineuse (intensité d¶émission dune
source - grandeur psycho-physiologique) est 
 dont la définition est complexe,
fondée sur la notion ancienne de « bougie », et qui
est reliée à   


  
    
          
     ß vision dans des conditions de
forte luminance - vision diurne, (par exemple,
lorsque la luminance est !"  ),

      ß vision à faible luminance -


vision nocturne, (par exemple, lorsque la luminance
est #!"$ %  )

Entre ces deux limites, on parle de   


 
La rétine comporte deux types de cellules sensibles à la
lumière, dont les fonctions sont différentes et dont les
localisations sur la rétine sont également différentes :

'  (


- les  !&, au nombre de 6 à 7 millions pour
     
la rétine humaine, essentiellement concernées par la vision
photopique, et qui son localisées au centre de la rétine et
constituent même exclusivement la fovéa (30 000 à 40 000
cônes), & (   
 à  
- les  !' , de 80 50 millions, qui sont
utilisées pour la vison scotopique, et qui sont majoritaires
dans la rétine périphérique (à un angle de 10° de la fovéa, on
compte environ 1 cône pour 250 bâtonnets).

## 
La réponse de la rétine est variable avec la couleur de la lumière, et les
courbes de sensibilité sont différentes selon que l¶on est en vision
photopique ou en vision scotopique

Les courbes de Purkinje présentent ces différences pour les deux types de vision
-      tout la surface de la rétine
(cônes et bâtonnets) participe à la vision, mais c¶est la
rétine centrale riche en cônes, et notamment la fovéa qui
comporte uniquement des cônes, qui sert à la vision des
petits détails, et qui permet la discrimination des couleurs
La sensibilité spectrale maximale en vision photopique
est à )$ *
-        ce sont les bâtonnets qui
interviennent (pratiquement toute la rétine, sauf la fovéa),
mais il n¶existe alors plus de discrimination des couleurs
La sensibilité spectrale maximale en vision scotopique
est à "$ 

 !  

* 

(&

 (' 


 


"$ $ +$
*  En  ,
l¶adaptation à l¶obscurité
se fait donc en deux
phases qui s¶enchaînent



"$ $ +$
* 

 
*
 


"$ $ +$
En lumière      
##   , la phase
d¶adaptation lente des bâtonnets est plus
ou moins efficace

peu efficace pour le rouge

meilleure pour le bleu

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