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2. Le problème
Problème : Divergence entre un état de choses actuel et un état de choses
souhaité ; ensemble des questions posées par la réduction de cette divergence
La conscience qu’un problème existe et qu’une décision doit être prise est affaire
de perception
Chaque décision exige l’interprétation et l’évaluation d’un ensemble d’informations
qui proviennent de diverses sources. Elles doivent être triées, traitées et
interprétées
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3. Processus de prise de décision
Plusieurs modèles existent pour comprendre et améliorer les processus de prise
une décision :
1. Rationnel
2. A rationalité limitée
3. Intuitive
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3.1. Le modèle rationnel de prise de décision
Rationalité : Consiste à effectuer des choix cohérents et porteurs de valeurs, dans
la limite des contraintes fixées
Modèle rationnel de prise de décision : Modèle de prise de décision qui définit le
comportement à adopter afin de favoriser le résultat souhaité
Etapes :
1- Définir le problème
2- Identifier les critères de décision
3- Pondérer les critères
4- Elaborer les options
5- Evaluer les options
6- Choisir la meilleure option
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Ce modèle rationnel repose sur un certain nombre d’hypothèses :
1. Clarté du problème : Le problème est clair et sans ambiguïté. Le décideur est
censé disposer de toutes les informations nécessaires relatives à la situation
2. Connaissance des options : On suppose que le décideur est capable
d’identifier la totalité des critères pertinents et d’énumérer toutes les options
viables. Il connaît, en outre, l’ensemble des conséquences potentielles liées à
chacune des options
3. Définition des préférences : Le modèle rationnel part du principe que les
critères et les options sont classés et pondérés en fonction de leur importance
4. Stabilité des préférences : On suppose que les critères de décision identifiés
sont stables, et que leurs coefficients de pondération ne varient pas au cours
du temps
5. Absence de contraintes temporelles ou financières : Le décideur rationnel
peut obtenir toutes les informations dont il a besoin, car il existe aucune
contrainte de temps ou de coûts
6. Rentabilité maximale : Le décideur rationnel choisit l’option qui garantit à ses
yeux le résultat le plus rentable
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3.2. La rationalité limitée
La plupart des décideurs acceptent l’idée d’une solution acceptable ou raisonnable
à leur problème, même si ce n’est pas la meilleure. Ils font rarement appel à la
créativité. Les décisions prises sont souvent sous-optimales
Rationalité limitée : Prise de décision basée sur la construction d’un modèle
simplifié ne retenant que les caractéristiques essentielles des problèmes, en
laissant de côté leur complexité
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3.3. L’intuition
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Dans quelles circonstances les individus ont-ils le plus de chances de
prendre une décision intuitive ?
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Les erreurs et les biais décisionnels les plus
communs
Un certain nombre d’erreurs ou d’effets de biais perturbent systématiquement le
jugement des décideurs
Le souci d’accélérer le processus de décision explique leur apparition
1. Biais de surconfiance : Tendance à surestimer des variables peu prévisibles et à
s’attribuer une connaissance exagérément exhaustive et précise d’un sujet
2. Biais d’ancrage : Tendance à se focaliser dés le départ sur les informations
initialement fournies
3. Biais de confirmation : Cas particulier de perception sélective : on recherche des
informations qui renforcent nos choix passés, et on néglige celles qui contredisent
nos jugements antérieurs
4. Biais de disponibilité en mémoire : Tendance à fonder des jugements sur les
informations immédiatement disponibles
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5. Escalade d’engagement : Renforcement de l’engagement envers une décision
antérieure en dépit d’informations contraires
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