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Etudes VRD Pour Le Projet de Constructio PDF
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REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner notre reconnaissance
aux personnes suivantes pour l’expérience enrichissante qu’elles nous ont fait vivre durant
ce PFE:
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ETUDES VRD POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX-ECONOMIQUES A KORHOGO
AVANT-PROPOS
Créé par le décret présidentiel n° 96-678 du 04 septembre 1996, l’Institut National
Polytechnique Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro (INP-HB) est une grande école
publique avec comme objectif, promouvoir l’excellence en formant des
Techniciens Supérieurs et des Ingénieurs compétents, capables de répondre aux
exigences des entreprises.
L’INP-HB regroupe en son sein une école de classes préparatoires et six (06) écoles qui sont
réparties sur trois (03) sites différents:
Le cycle ingénieur de l’ESTP, cycle où nous suivons notre formation, forme des généralistes
dans les métiers du Bâtiment et des Travaux Publics. A la fin de la troisième année les
élèves Ingénieur(e)s sont soumis à un Projet de Fin d’Etudes qui aboutit, après un mois
de travail, à une soutenance devant un jury d’experts.
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RESUME
L’étude de tout projet de Voirie et Réseaux Divers est une phase capitale, d’où une attention
spéciale devrait être donnée. L’objectif de cette étude est de réaliser un dossier d’exécution
de VRD de 210 logements situé dans le village de Ouaraniéné situé à environ 5 km de
Korhogo. Ce dossier permettra également de faciliter le déroulement et le suivi des travaux
de réalisation sur le terrain.
Une évaluation sommaire du projet sur la base de l’avant métré a permis d’estimer le projet
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ i
AVANT-PROPOS ................................................................................................................. ii
RESUME ...............................................................................................................................iii
SOMMAIRE ..........................................................................................................................iv
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................vi
LISTE DES FIGURES .........................................................................................................viii
INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................. 1
1. CONTEXTE GENERAL .............................................................................................. 2
2. PROBLEMATIQUE ..................................................................................................... 3
3. OBJECTIFS ................................................................................................................ 3
4. CADRAGE DU THEME ET METHODOLOGIE GENERALE ....................................... 4
5. PLAN DU RAPPORT .................................................................................................. 6
PARTIE 1 : GENERALITES SUR LE PROJET .................................................................. 7
1. PRESENTATION DU PROJET ................................................................................... 8
2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE .................................................................10
PARTIE 2 : GENERALITES SUR LES VRD ........................................................................16
1. GENERALITES..........................................................................................................17
2. DIFFERENTES ETAPES D’UNE ETUDE DE VRD ....................................................17
3. CONSISTANCE DES TRAVAUX DE VRD.................................................................20
PARTIE 3 : METHODES ET MOYENS UTILISES POUR LA REALISATION DE L’ETUDE 24
1. CONCEPTION GEOMETRIQUE DES VOIES ET RUES PIETONNES ......................25
2. DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE ................................................................27
3. TERRASSEMENTS GENERAUX ..............................................................................27
4. ETUDES HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE ......................................................28
PARTIE 4 : ETUDES REALISEES.......................................................................................30
1. DONNEES DU PROJET ............................................................................................31
2. ETUDE DE LA VOIRIE ..............................................................................................31
3. TERRASSEMENTS GENERAUX ..............................................................................47
4. ASSAINISSEMENT ...................................................................................................50
5. ADDUCTION EN EAU POTABLE ..............................................................................95
6. RESEAU DE DISTRIBUTION ELECTRIQUE ET ECLAIRAGE PUBLIC ..................104
7. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (EIES) ................................120
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INTRODUCTION
GENERALE
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1. CONTEXTE GENERAL
Jusqu’à une époque récente dans l’histoire, les modifications qui s’effectuaient sur les
espaces collectifs étaient à partir des critères purement architecturaux et de confort, ceci a
occasionné une consommation abusive de l’espace et un coût très élevé de l’habitat. La
croissance démographique rapide, et la révolution industrielle apparue à la fin du XIXème
siècle ont mis à nu le regroupement des habitants en des espaces très limités.
De telles difficultés ont poussé les autorités à rationaliser l’utilisation de l’espace, séparer les
zones industrielles des zones agricoles ainsi que de celles à urbaniser, cette dernière qui fait
l’objet de cette étude devra recevoir des opérations d’urbanisation qui permettent la
satisfaction des objectifs suivants :
Pour pouvoir réaliser une étude de faisabilité et de conception technique de ces opérations
d’urbanisation nous faisons appel aux Voiries et Réseaux Divers qui ont une influence directe
et déterminante pour atteindre les objectifs ci-dessus.
Les VRD ont pour fonctions principales: la desserte, l’approvisionnement en eau potable,
l’assainissement, l’approvisionnement en électricité, la connexion au téléphone, etc…
Ainsi aucun espace aménagé pour abriter les hommes et leurs activités ne peut par
conséquent être exploitable sans les VRD. Une mauvaise conception ou une fausse mise en
place de ceux-ci pourrait rendre cet espace inexploitable et invivable. C’est ainsi que dans le
cadre de notre Projet de fin d’études, il nous a été demandé d’effectuer les études VRD pour
la réalisation d’un projet de logements sociaux à Korhogo précisément dans le village de
Ouaraniéné.
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2. PROBLEMATIQUE
Ce projet de construction de logements sociaux fait partie des grands chantiers de l’état. Il
permettra d’apporter une bouffée d’oxygène à la population dont la majorité éprouve
depuis plusieurs décennies des difficultés pour se loger dans des habitats décents. Cela
traduit par conséquent l’investissement que l’état s’est engagé à effectuer et nous met face
à un défi que nous devons impérativement relever en produisant des ouvrages de qualité.
Nous nous devons donc de mener une étude sérieuse des VRD du projet qui concerne la ville
de Korhogo ainsi que du coût de leur mise en place afin d’assurer un minimum de confort
aux futurs occupants et une pérennité des différentes constructions. Les questions
auxquelles nous avons alors jugé important de répondre sont les suivantes :
Quels sont les équipements et ouvrages qui doivent être affectés à cette zone ?
Comment mettre le terrain en état de recevoir les constructions et de raccorder les
bâtiments aux différents réseaux ?
Quelles sont les conditions de réalisation économiquement acceptable ?
Quels sont les impacts que ce projet pourrait avoir sur son environnement
d’exécution et sur la société?
3. OBJECTIFS
Objectif général
L’objectif général de ce travail est de permettre aux populations à bas revenu de pouvoir se
loger et vivre dans des conditions saines et hygiéniques.
Objectif spécifique
Afin d’atteindre notre objectif général, nous devrons effectuer de façon spécifique :
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Notre étude a été axé l’étude sur les aspects techniques, environnementaux et
économiques. Mais cette étude n’a pas la prétention de toucher à tous les aspects
techniques ou à développer toutes les options possibles. Elle consistera dans ses grandes
phases en :
Aussi s’agira-t-il pour nous à la sortie de chacune de ses phases de faire des choix et des
propositions optimales.
- De la recherche sur le réseau internet et dans les médias pour avoir de plus ample
information sur les VRD ;
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Il convient de souligner que nous n’avons pas pu visiter le site de notre projet.
5. PLAN DU RAPPORT
Le présent rapport qui est la synthèse de nos travaux est structuré autour des
principaux points ci-après :
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PARTIE 1 :
GENERALITES
SUR LE PROJET
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1. PRESENTATION DU PROJET
Aussi ce projet consiste en une collaboration étroite entre l’Etat et les promoteurs
immobiliers dans le but de proposer aux ivoiriens des logements de bonne qualité, à
moindre coût, et selon les différentes bourses économiques possibles. Mais dans la mise en
œuvre du projet, le rôle essentiel de l'État est d'encadrer, encourager et inciter le secteur
privé qui doit en rester le promoteur.
Ce vaste projet lancé en 2013 voit la participation de plusieurs promoteurs entre autres le
Groupe DIOMANDE Mariam et Frères, qui sera chargé de la construction de logements
dans la cité du Poro.
Ainsi cinq (5) hectares de terre ont été libérés dans le village de Ouaraniéné situé à 5 km de
Korhogo pour abriter 210 logements. Les autres logements seront logés sur un autre site de
10 hectares à proximité de l’axe Korhogo-Ferké. Notre projet ne concerne que les 05
hectares à valoriser.
Les composantes du projet sont résumées dans les différents tableaux suivants :
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LOGEMENTS SOCIAUX
NOMBRE DE PIECES NOMBRE DE LOTS SURFACE D’UN LOT (m²)
2 pièces 4 125
3 pièces 10 140
4 pièces 4 160
LOGEMENTS ECONOMIQUES
NOMBRE DE PIECES NOMBRE DE LOTS SURFACE D’UN LOT (m²)
2 pièces 4 145
3 pièces 107 153
4 pièces 45 178,5
5 pièces 28 207
AUTRES COMPOSANTES
TYPE NOMBRE
Parking 4
Voies 8
Chemins piétons 24
Marché 1
Centre de santé 1
Jardin d’enfant 1
Ecole 1
Espace vert 5
Aire de jeu 4
Source : Etabli par nous
Il est limité :
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Située en Afrique Occidentale, la Côte d’Ivoire est délimitée au Sud par l’Océan Atlantique,
au Nord par le Burkina Faso et le Mali, à l’Est par le Ghana et à l’Ouest par la Guinée et le
Libéria. La République de Côte d’Ivoire compte une population estimée, selon le
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Situé entre 9 °53 de latitude nord et 6 °49 de longitude ouest le département de Korhogo
couvre une superficie de 12.500 km², soit 3,9% du territoire national.
Elle est bordée à l’ouest par Boundiali, à l’est par Ferké, au Nord par Ouangolodougou et au
sud par Tafiéré
2.2. Historique
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2.3.1. Relief
Le relief du département de Korhogo est caractérisé par un vaste ensemble de plateaux,
surmontés par endroits de quelques élévations isolées, constituées de dômes granitiques et
de collines.
Sur un relief plat parsemé d'inselbergs, une « montagne » (terme utilisé par la population
locale), le « Mont Korhogo », domine la ville. Elle est d'origine volcanique et constitue le
résultat géologique de la dorsale guinéenne, ligne de montagnes qui culmine au mont Nimba
à 1 752 m.
2.3.2. Climat
Du point de vue climatique, la Côte d’Ivoire est traversée par les mouvements de deux
masses d'air importantes : une masse d'air venant du Nord, caractérisée par un vent sec et
chaud, de Décembre à Janvier, l'harmattan, et une masse d'air venant du Sud-Ouest, de
l'Océan Atlantique, constituée d'air humide. Le contact de ces deux masses d'air forme le
Front Inter-Tropical (FIT) qui provoque des précipitations de type mousson. Les mouvements
saisonniers du FIT au-dessus de la Côte d’Ivoire permettent de distinguer quatre principales
zones climatiques caractérisées par un rythme et un volume de précipitations variables.
Parmi les quatre régions climatiques (Sud, Centre, Nord et Centre Ouest), le Nord est
caractérisé par un climat tropical soudano-guinéen, marqué par deux grandes saisons, une
pluvieuse qui s’étend de mai à octobre, une sèche, de novembre à avril. La saison sèche est
accompagnée par l’harmattan entre les mois de décembre et février ainsi que des pointes de
chaleur entre mars et avril.
2.3.3. Végétation
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2.3.4. Faune
Dans la région vivent les calaos, animaux fétiches pour les sénoufos. On y croise aussi de
nombreux babouins, des guenons, des phacochères, des potamochères, des perdrix et des
francolins ainsi que des antilopes, essentiellement des cobes de Buffon et des guib
harnachés. On y trouve également beaucoup d'agoutis dont la chair est très appréciée et les
margouillats pullulent.
2.3.5. Hydrographie
Les eaux sont drainées par le bassin versant du Bandama. Le réseau hydrographique est
relativement dense. Il est constitué des affluents du Bandama. La pluviométrie annuelle
varie entre 1.200 mm et 1.400 mm.
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Avant l'indépendance du pays en 1960, tout le nord de la Côte d'Ivoire était placé sous
l'autorité d'un « administrateur des colonies », le « commandant du cercle de Korhogo » qui
administrait tout le territoire actuellement couvert par les départements de Korhogo,
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EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE
1922 1965 1975 1988 1998 2010
4 978 24 000 45 250 109 655 142 039 225 547
Source : Wikipedia.org
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PARTIE 2 :
GENERALITES
SUR LES VRD
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1. GENERALITES
1.1. Définition
Le sigle V.R.D est né après la deuxième guerre mondiale pour désigner les opérations de
reconstruction et de mise en viabilité des villes sinistrées. Puis, par suite de l’accroissement
démographique de plus en plus important, ce terme a été entendu à tous les travaux de
mise en viabilité : lotissement, zone urbaine d’habitation nouvelle, zone d’activité, etc…
Les Voiries et Réseaux Divers (VRD) regroupent l’ensemble des travaux qui ont pour objet,
de préparer un terrain à recevoir les constructions et de raccorder les bâtiments aux réseaux
collectifs de distribution de fluides et à la voirie publique. Il s’agit essentiellement des
amenées d’eau, de gaz, d’électricité, de chauffage, de téléphone, les évacuations d’eaux
usées, les voies de desserte, les espaces verts et le drainage des eaux pluviales.
1.2. Objectifs
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Les VRD, comme le nom l’indique, comprennent la voirie ainsi que divers autres réseaux.
Cependant ces travaux de VRD ne se restreignent pas seulement à la pose de réseaux et à la
réalisation de voirie. Ils englobent aussi les travaux préliminaires indispensables à la mise en
place de ces équipements. Avant la mise en place des équipements, le projeteur doit faire
des démarches administratives d’une part en menant des enquêtes qui auront pour objet
d’informer le public et de recueillir, préalablement à certaines décisions ou opérations, ses
appréciations, ses suggestions et ses contre-propositions, afin de permettre à l’autorité
compétente de disposer de tous les éléments nécessaires; et d’autre part il cherchera à
obtenir un Permis de Construire auprès des services de l’urbanisme (Ministère de la
Construction et de l'Urbanisme).
- Les travaux de démolition qui doivent être réalisés en principe par des entreprises
compétentes, car très spécifiques. Ils s’accompagnent généralement, après un diagnostic du
sous-sol du terrain, de travaux de déviation ou de comblement de réseaux laissés à
l’abandon ou toujours en fonctionnement.
- Les enquêtes réseaux qui consistent à contacter les services concessionnaires. Puisque
les réseaux d’alimentation en fluides divers et les évacuations d’eaux usées et pluviales
doivent être raccordés si possible aux réseaux publics.
Avant d’aborder toute étude de VRD, il est essentiel que le projeteur fasse une visite de site,
autant que faire se peut, pour une meilleure compréhension des plans topographiques.
- L’état général du terrain : s’il est libre de toute construction ou, au contraire occupé,
et quelle sera alors la nature des démolitions,
- La pente générale et la végétation,
- L’existant (les rues ou chemins encore utilisés, les lignes aériennes de
télécommunications ou d’électricité, l’existence de fossés)
Sur le plan d’état des lieux, le projeteur contrôle ce qu’il a pu déceler sur le terrain et
recherche en plus :
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A partir de cette étude, le projeteur recherchera une solution s’adaptant à son terrain et
dont résultera le volume des terrassements généraux ainsi que le tracé de la voirie et des
réseaux.
Le but de l’A.P.D est de définir les ouvrages à construire, les moyens pour les réaliser, de
définir les emprises nécessaires aux travaux et d’affiler l’estimation des travaux. En d’autres
termes, c’est la prise des décisions pour la rentabilité et la fiabilité du projet et l’étude de
l’aménagement du terrain. C’est à cette étape que commence véritablement le travail de
l’Ingénieur V.R.D.
Les études d’exécution ont pour objet de définir précisément chaque ouvrage de manière à
ce qu’il n’y ait aucune interprétation à faire sur le chantier par le personnel des entreprises.
La réalisation des plans peut être faite par la maîtrise d’œuvre, les entreprises ou partagée
en fonction du type de marché passé avec les entreprises.
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C’est l’un des documents de base de toute étude de Voirie et Réseaux Divers. Le plan de
masse ou plan d’urbanisme est produit par un urbaniste agréé et comporte les éléments
suivants : lots, emprises des voies, espaces verts, type de bâtiments et occupation du sol.
C’est à l’aide de ce plan que l’Ingénieur VRD aménage les voies, les chemins piétons, étudie
les réseaux, etc. Il faut souligner que le plan de masse produit par l’urbaniste n’est pas
définitif. Il peut subir des modifications en fonction des difficultés rencontrées par
l’Ingénieur VRD. Il n’est définitif qu’à la fin des études de VRD.
3.2. La voirie
La voirie est l’ensemble des voies aménagées pour supporter la circulation des véhicules
particuliers, de transport en commun et des piétons. Elle permet la desserte des zones
d’activités. La conception de la voirie dans une étude VRD tient compte de plusieurs
facteurs.
Les voies
En effet, les voies internes, assez souples, doivent être conçues de sorte à contraindre les
conducteurs à réduire leur vitesse au voisinage des habitations et à permettre le
stationnement des véhicules. La vitesse des véhicules varie de 10 à 40 km/h et les
dimensions standard minimales pour le stationnement des véhicules sont 2.50m X 5.00m.
Ce sont des chemins réservés à la circulation pédestre. Elles relient les logements entre eux
et avec la voirie. Ainsi, leur tracé doit être étudié avec soin : être le plus court et le plus
commode possible entre les points à relier sinon les usagers emprunteront rapidement des
raccourcis dégradant les espaces verts.
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Les terrassements généraux ont pour objet de mettre le terrain naturel à la cote projet. Ils
sont constitués de remblais et de déblais.
L’assainissement est l’ensemble des techniques qui ont pour objet la collecte, le transport, le
traitement éventuel puis la restitution au milieu naturel, dans un état moins polluant, des
eaux urbaines qui sont :
- Le système séparatif qui consiste à réserver un réseau à l’évacuation des eaux usées
(E.U) domestiques (mélangées à certains effluents industriels) et un autre réseau, aux
eaux pluviales (E.P).
- Le système unitaire où E.U et E.P sont évacuées ensemble par un seul réseau
généralement pourvu de déversoirs d’orage.
- Le système pseudo-séparatif qui consiste à réaliser un réseau séparatif particulier
dans lequel le réseau d’évacuation des E.U peut recevoir certaines E.P (toitures, etc.)
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en provenance des propriétés riveraines. Le réseau d’évacuation des E.P ne sert qu’à
collecter et évacuer des eaux ruisselant sur les chaussées et trottoirs.
Après traitement, les eaux recueillies sont rejetées soit dans le réseau hydrographique, soit
dans le sol ou vers un égout public qui assure le rejet vers un exutoire. Il faut noter que des
précautions doivent être prises pour réduire la pollution du milieu naturel.
Le drainage consiste à collecter toutes les eaux pluviales (E.P) et à les évacuer vers des
milieux récepteurs.
L’étude du réseau de drainage, nécessite la détermination des débits d’eaux à évacuer. Les
méthodes d’évaluation des débits pluviaux reposent sur l’analyse du processus de
transformation pluie-débit. Les facteurs mis en jeu dans ce processus sont :
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Le calcul des débits de ruissellement est fonction de l’intensité des pluies, de la période de
retour d’insuffisance des réseaux et du coefficient de ruissellement. L’orientation du réseau
de drainage se fera en favorisant au maximum l’écoulement des eaux de surface dans le sens
des pentes des voies. La capacité d’évacuation des collecteurs sera ajustée aux débits d’eaux
pluviales calculés selon la méthode utilisée.
la méthode rationnelle
la méthode superficielle ou de Caquot
La méthode Rodier-Auvray
Elle consiste à assurer le transport et la distribution de l’eau potable dans chaque logement
tout en prévoyant des bornes d’incendie. Il est à noter que l’A.E.P dans une étude VRD ne
comprend que tout ce qui est extérieur au logement jusqu’au compteur d’eau.
Tout comme l’A.E.P, le volet électricité et téléphone dans une étude VRD consiste à
permettre à chaque locataire d’être connecter au réseau électrique et téléphonique. A ce
niveau également, l’on s’arrête à la limite de propriété.
Outre leur caractère esthétique, les espaces verts occupent une place importante dans tout
projet de VRD surtout pour les opérations immobilières. En effet, les normes au niveau du
Ministère de la Construction et de l’Urbanisme imposent une superficie supérieure ou égale
à 5% de la superficie totale du terrain pour les espaces verts. Ces espaces constituent pour la
plupart soient des zones de repos et de promenade, soit des aires de jeux pour les enfants.
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PARTIE 3 :
METHODES ET
MOYENS
UTILISES POUR
LA
REALISATION
DE L’ETUDE
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La conception géométrique des voies et rues piétonnes consiste à réaliser les tracés en plan,
profils en long des voies et profils en travers types. On les réalise par des outils
informatiques mais aussi nous faisons préalablement de la recherche documentaire pour
connaitre les normes à respecter en fonction de la vitesse de référence.
Le logiciel COVADIS est un logiciel de CAO/DAO adaptés aux métiers des travaux publics et
de VRD. Sa particularité est qu'il n’admet pas de clé physique et est lié au logiciel Autocad. Il
utilise l’interface graphique d’Autocad. Ces menus déroulants sont ceux d’Autocad auxquels
s’ajoutent Cov.calculs, Covadis 2D, Covadis 3D, Cov.Echange et Cov.Editions.
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2. DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
2.1. Méthode
Les matériaux constitutifs des chemins piétons nous ont été donnés par notre encadreur.
- la région ;
- le trafic ;
- la classe du sol.
Ces paramètres nous permettre de choisir une structure de chaussée optimale adaptée à la
région du projet.
3. TERRASSEMENTS GENERAUX
3.1. Terrassement du corps des chaussées
Après avoir affecté les profils en travers types lancé la commande Covadis 3D - Projets
routiers - Calcul du projet
- Créer un nouveau modèle numérique du terrain avec les nouvelles côtes de la route à
l’aide de la commande Covadis 3D/Calcul de M.N.T/ Calcul et dessin de M.N.T et
choisir les calques de chaque voie terrassée ;
- Il sortira trois calques Geler les calques MNTE et MNTN de chaque voie et ne laisser
que le calque MNTP ;
- Créer un nouveau calque pour les côtes des lots à l’aide du gestionnaire des calques ;
- Lancer la commande Covadis 3D/Constructions 3D/ Interpolation 3D linéaires et
utiliser le modèle numérique projet pour avoir les côtes au niveau de chaque lot ;
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Elle nous permet de connaitre les débits de crue à utiliser pour le dimensionnement des
ouvrages d’assainissement des eaux pluviales
4.1.1. Méthode
La méthode consiste dans un premier temps à délimiter les bassins versants susceptibles de
drainer leurs eaux vers les chaussées, puis en fonction de la superficie de ces bassins
appliquée l’une des méthodes de détermination de la crue projet en fonction de la période
de retour.
- des cotes des plateformes de la zone projet: elles nous permettent de connaitre le sens
d’écoulement des eaux, les points bas et les points hauts ;
- des voies ;
- du sens d’écoulement des eaux ;
- des ouvrages de collecte des eaux.
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Méthode
Elle consiste calculer les débits à l’aide de la formule de Manning-Strickler en nous fixant au
préalable des dimensions et vérifier que ces débits sont supérieurs à ceux de chaque bassin
délimité.
L’AEP, l’assainissement des eaux usées, l’électricité seront faits sur la base d’hypothèses
faites respectivement sur la consommation d’une personne ou par ménage en eau par jour,
le volume d’eaux usées produits par personne ou par ménage par jour et les installations
électriques susceptibles d’être dans des lots.
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PARTIE 4 :
ETUDES
REALISEES
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1. DONNEES DU PROJET
Pour ce projet une série de données nous a été donné pour mener à bien notre étude. Ce
sont :
RUES PIETONNES
Couches Matériaux Epaisseur (cm)
Surface Pavé 5
Liaison Sable 4
Fondation Graveleux Naturels 20
Source : Etabli par nous
Parmi les données du projet, figurait une canalisation de la SODECI de diamètre 143,2/160
mm qui longeait la route reliant le village de Ouaraniéné au centre-ville.
1.3. Electricité
2. ETUDE DE LA VOIRIE
2.1. Généralités sur la voirie
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On distingue dès lors une voie par rapport au niveau de service qu’elle rend. On a ainsi (3)
niveaux de la voirie :
- La voirie primaire : elle est à l’échelle de la ville. Elle assure les liaisons urbaines et
interurbaines. Elle a généralement une chaussée de largeur variant en 7 et 14
mètres, peut évacuer un débit maximum de 1600 UVP/h et à une vitesse de
référence comprise entre 60 et 80 km/h ;
- La voirie secondaire : elle est à l’échelle du quartier. Elle assure les liaisons inter-
quartiers, liaisons entre zones contiguës et contient des aménagements de points de
rencontres des différentes circulations (carrefour et passages à niveau). Pour ce type
de voirie, on a en général une chaussée de largeur 7 mètres, une capacité de 1200
UVP/h et une vitesse de référence comprise entre 40 et 60 km/h.
- La voirie tertiaire ou de desserte : Elle est à l’échelle des habitations. Il s’agit des
parcours qui permettent l’accès aux parcelles. Ici, la largeur de la chaussée est en
général comprise entre 6 et 7 mètres, mais sous certaines contraintes, on peut
prendre jusqu’à une largeur de 5 mètres. La vitesse de référence est comprise 10 et
40 km/h.
Il faut noter que dans le cadre de ce projet, nous avons uniquement des voies dessertes.
- le tracé en plan ;
- le profil en long ;
- les profils en travers.
Cependant, il existe des différences au niveau des normes géométriques (rayons, devers,
déclivité, etc…).
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- Respecter les normes (les rayons et alignements droits) imposés par la vitesse de
référence ;
- minimiser les terrassements et autant que faire se peut d’équilibrer les déblais et les
remblais ;
- assurer de bonnes conditions de sécurité et de confort de l’usager
-
Mais il faut dire que dans le cadre de notre projet, avec les réservations faites par l’urbaniste
(pas de changement de direction, hors mis les intersections), nous avons eu à faire que des
alignements droits (voir Annexe 4).
Les différents profils en long des routes ainsi que leurs éléments constitutifs sont présentés
en (Annexe 6)
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à la bonne utilisation de celle-ci. Ils permettent de compléter les informations données par le
tracé en plan et le profil en long. En effet, la chaussée est composée de deux courbes se
développant dans l’espace. Il convient donc de connaître en tout point la largeur et le devers
de chaque demi-chaussée, ainsi que les largeurs des accotements d’où l’importance des
profils en travers.
Ces profils sont également indispensables pour l’établissement des cubatures de
terrassement. Il en existe (2) types :
Ce sont des dessins sur lesquels sont portés les renseignements fixant les dispositions
générales adoptées tout au long du projet.
Les profils en travers courant sont des coupes verticales effectuées perpendiculairement à
l’axe du profil en long sur lesquels sont portées les altitudes projet et les altitudes terrain
naturel. Leur nombre dépend de la tabulation faite par le projeteur.
Le choix des profils en travers doit permettre le bon écoulement des eaux de ruissellement
sur la chaussée (dévers égale à 2,5%).
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corps de chaussée dont le rôle est de transmettre les contraintes résiduelles au sol de plate-
forme (sol support).
2.2.3.1. Le trafic
Paramètres considérés
Classe de trafic
Trafic journalier (véhicules / jour) Nombre cumulé de poids lourds
T1 100 ≤ 𝑇 < 300 105 ≤ 𝑇 < 5.105
T2 300 ≤ 𝑇 < 1000 5.105 ≤ 𝑇 < 1,5.106
T3 1000 ≤ 𝑇 < 3000 1,5.106 ≤ 𝑇 < 4.106
T4 3000 ≤ 𝑇 < 6000 4.106 ≤ 𝑇 < 107
T5 6000 ≤ 𝑇 < 12000 107 ≤ 𝑇 < 2.107
Source : Catalogue du LBTP pour le dimensionnement des chaussées neuves
Cependant, dans le cadre de notre projet, nous n’avons pas effectué des calculs de trafic
mais puisque toutes nos voies étaient des voies de dessertes, nous avons fait l’hypothèse
selon laquelle on avait un trafic de classe T1.
Les sols de plate-forme sont classés en cinq (5) catégories qui dépendent
essentiellement de leur portance, c’est-à-dire de leur indice de compacité CBR. Le catalogue
du LBTP classe les sols en (5) groupes en fonction de leurs CBR. Comme suit :
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Dans le cadre de notre projet il nous a été donné un CBR = 20 ce qui correspond à une
classe de sol de type S4.
2.2.3.3. La région
La COTE D’IVOIRE a été découpée par le LBTP en 7 régions en fonction des disponibilités en
matériaux dans la zone, du climat de la pluviométrie, de la température etc….
Le projet doit être réalisé à KORHOGO soit donc dans la région 1.
La carte ci-dessous nous présente le découpage de la COTE D’IVOIRE en ces sept (7) régions
et le tableau nous donne les différentes caractéristiques de ces régions.
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DEFICIT
HYDRIQUE DUREE
APPELATION ALTITUDE ROCHE MERE PEDOLOGIE TEMPERATURE TYPE DE
REGION CUMULE PLUVIOMETRIE SAISON VEGETATION
RETENUE (mètres) PREPONDERANTE PREPONDERANTE °C CLIMAT
mm/an SECHE
Forêt dense
Région du Sables plus ou 1500-2500 21-31 4-5
R1 0-50 Sables tertiaires ≤ 250 humide Equatorial
littoral moins argileux M=2000 M=26 Déc-Avr
ombrophile
Région
20-30 Forêt dense
forestière des 4-5
R2 0-50 Sols ferralitiques 200-500 1200-2000 M=27 humide Equatorial
plaines du Schistes Nov-
50-200 fortement désaturés M=1400 mésophile
Sud-Est Mars
Région
Forêt dense
forestière des 1600-2500 3-5
R3 Granites (avec Sols ferralitiques 20-30 humide Equatorial
plaines du 100-300 200-400 M=1800 Déc-
passages schisteux) fortement désaturés M=27 ombrophile
Sud-Ouest Mars
Forêt claire
Sols ferralitiques Equatorial
Région du Granites (avec 1200-1600 humide,
R4 moyennement 15-35 5-7 de
Centre-Sud 200-300 passages schisteux) 300-600 M=1400 savane
désaturés M=27 Nov-Avr transition
guinéenne
Sols ferralitiques
Savane Tropical
Région du faiblement dé 1200-1500
R5 Granites (avec 15-35 7-8 boisée ou ou
Centre-Nord 300-400 saturés ou sols 600-900 M=1300
passages schisteux) M=26 Nov-Mai arbustive soudanais
ferrugineux
Région
Forêt claire Régime
montagneuse 1300-1800
R7 Sols ferralitiques 12-37 5-7 (sud) savane de
du Nord- 400-1700 Granites 400-900 M=1800
fortement désaturés M=24 Nov-Avr boisée (Nord) montagne
Ouest
Source : Catalogue de dimensionnement des structures neuves du LBTP
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Après combinaisons de ces différents paramètres, nous avons obtenu les structures
suivantes :
Epaisseurs (cm)
STRUCTURE RETENUE Couche de base Couche de fondation
Roulement base fondation
1 Graveleux naturels Graveleux naturels 3 15 10
2 Graveleux-ciment Graveleux naturels 3 15 10
Tout-venant de
3 Graveleux naturels 3 15 10
concassage
Tout-venant de Tout-venant de
4 3 15 10
concassage concassage
5 Sable argileux-ciment Sable argileux 3 15 10
6 Sable-bitume Sable argileux 3 10 10
7 Sable-argileux-ciment Sable argileux-ciment 3 15 10
Source : Etabli par nous
Pour des raisons économiques et de disponibilité en matériau nous avons choisi la structure
1.
Une bordure est un muret (généralement observable en milieu urbain) de hauteur variable
servant à délimiter la chaussée et à canaliser les eaux de ruissellement. Elle sert aussi de
barrière pour la protection des piétons, permettent de diriger les conducteurs et sépare la
chaussée des autres structures d’emprise telles que les panneaux et feux de signalisation.
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Les bordures caniveaux, situées à la limite du revêtement, présentent une surface concave,
permettant un écoulement plus facile de l’eau. Il existe plusieurs types de bordures et de
bordures fil d’eau.
Ce sont des bordures spécialement destinées aux voiries urbaines. Elles sont non
franchissables et on en distingue en général (3) types : bordures T1, bordures T2, bordures
T3 (Voir figure ci-dessous).
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Elles sont utilisées pour les parcs de stationnement, allées et terrain de sport. Elles existent
sous (3) modèles, à savoir : P1, P2 et P3 (Voir figure ci-dessous).
Elles peuvent être soit posées simplement sur la chaussée (I1 et I3) soit encastrées (I2 et I4).
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ETUDES VRD POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX-ECONOMIQUES A KORHOGO
Ce sont des bordures caniveaux à simple pente destinés à être utilisés, soit avec des
bordures de type A, soit avec des bordures de type T. Il existe (4) modèles de bordures CS à
savoir les CS1, CS2, CS3 et CS4
Les bordures CS1 et CS2 sont les plus fréquemment utilisées. (Voir figure ci-dessous)
Ce sont des bordures caniveaux à double pente. On en distingue (2) types : bordures CC1 et
CC2 (Voir figure suivante).
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2.3.4. Les bordures et bordures fil d’eau retenues dans le cadre de notre
étude
Bordures
Dénomination de la route
Partie gauche Partie droite
Bordures
Dénomination de la route
Partie basse Partie haute
Rue 2 T2CS2 T2
Rue 3 T2CS2 T2
Rue 5 T2CS2 T2
Rue 6 T2CS2 T2
Rue 7 T2CS2 T2
Rue 8 T2CS2 T2
Source : Etabli par nous
Bordures
Dénomination de la route
Partie gauche Partie droite
Rue 9 P3 P3
Rue 10 P3 P3
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Bordures
Dénomination de la route
Partie gauche Partie droite
Rue 11 P3 P3
Rue 12 P3 P3
Rue 13 P3 P3
Rue 14 P3 P3
Rue 15 P3 P3
Rue 16 P3 P3
Rue 17 P3 P3
Rue 18 P3 P3
Rue 19 P3 P3
Rue 20 P3 P3
Rue 21 P3 P3
Rue 22 P3 P3
Rue 23 P3 P3
Rue 24 P3 P3
Rue 25 P3 P3
Rue 26 P3 P3
Rue 27 P3 P3
Rue 28 P3 P3
Rue 29 P3 P3
Rue 30 P3 P3
Rue 31 P3 P3
Rue 32 P3 P3
Source : Etabli par nous
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Dans le cadre de de notre projet, les emprises des différentes routes avaient déjà été
donnée par l’urbaniste. Nous avons donc défini en fonction de l’importance des routes et de
leurs longueurs, les dimensions des chaussées et des éventuels trottoirs.
Présence
Dénomination de
Emprise (m) Chaussée Trottoirs de Profil
la route
bordures
Rue 1 10 2 x 3,00 m 2 x 1,50 m oui Double pente
Rue 2 7 2 x 2,50 m 2 x 0,90 m oui Pente unique
Rue 3 7 2 x 2,50 m 2 x 0,90 m oui Pente unique
Rue 4 10 2 x 3,00 m 2 x 1,50 m oui Double pente
Rue 5 7 2 x 2,50 m 2 x 0,90 m oui Pente unique
Rue 6 7 2 x 3,00 m 2 x 0,90 m oui Pente unique
Rue 7 6 2 x 2,25 m Non oui Pente unique
Rue 8 7 2 x 2,50 m 2 x 0,90 m oui Pente unique
Source : Etabli par nous
Dénomination de Présence de
Emprise (m) Profil
la route Voies bordures
Rue 9 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 10 3 2 x 0,95 m oui Double pente
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Dénomination de Présence de
Emprise (m) Profil
la route Voies bordures
Rue 11 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 12 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 13 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 14 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 15 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 16 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 17 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 18 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 19 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 20 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 21 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 22 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 23 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 24 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 25 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 26 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 27 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 28 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 29 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 30 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 31 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Rue 32 3 2 x 0,95 m oui Double pente
Source : Etabli par nous
3. TERRASSEMENTS GENERAUX
3.1. Terrassement du corps de chaussée
C’est la détermination des quantités de déblai et de remblai que comportent les différents
corps de chaussée. Ici, il est question de déterminer les volumes de remblai et de déblai de
chaque voie. En effet, puisque nous avons affecté les différents profils en travers types aux
profils en long, le logiciel COVADIS arrive à calculer la surface comprise en le terrain naturel
et la route à chaque profil donné puis la multiplie par la longueur d’application du profil (qui
est en général l’intervalle de tabulation de l’axe). Ces valeurs sont consignées dans le
tableau suivant :
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Eviter d’avoir dans la mesure du possible des pentes trop fortes (> 7%) pour ne pas
avoir des terrain de construction trop pentus ;
Tenter de donner une configuration au terrain qui épouse dans la mesure du possible
celle du terrain naturel pour éviter de perturber au mieux l’écoulement naturel ;
Mettre le niveau des parcelles au-dessus du niveau de la voie afin de permettre le
drainage des eaux de celles-ci à partir du réseau installé sur la voie ;
Respecter les côtes imposées par les voies.
Plateforme
Déblais (m3) Remblais (m3)
2701,373 3256,591151
Source : Etabli par nous
Terrassement
Déblai (m3) Remblai (m3) Décapage (m3)
6263,151 3484,699151 2534,593
Source : Etabli par nous
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4. ASSAINISSEMENT
4.1. Généralités
A l’origine les réseaux d’égout étaient conçus pour la seule évacuation des eaux pluviales,
qui débouchaient sur les cours d’eaux. Les eaux des toitures étaient déversées dans les
caniveaux par des gargouilles sous trottoirs et ensuite déversées sans traitement préalable,
dans les cours d’eaux. Les eaux vannes étaient recueillies dans les fosses fixes ou des
tinettes.
Cette solution constituait un grave danger pour l’hygiène en raison de la stagnation de
matières fécales à proximité des habitations avec les risques de contamination en résultant.
Une solution intermédiaire a consisté à admettre dans le réseau d’égout les eaux de
ruissellement et les eaux usées après épuration dans une fosse septique individuelle. Mais ce
procédé a été délaissé.
Ce sont en principe des eaux très peu polluées. Mais si elles ne sont pas correctement
évacuées, l’eau non absorbée peut provoquer une érosion nuisible en cas de
ruissellement trop fort. Si par contre, cette eau stagne (terrain plat ou creux), elle peut
entraîner une pollution par mélange avec les déchets et favoriser le développement des
moustiques et des autres vecteurs de maladies.
Réalisé par COULIBALY Fabrice Bechir et TRAORE Kalifa élèves Ingénieurs des Travaux Publics Page 50
ETUDES VRD POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX-ECONOMIQUES A KORHOGO
Quant aux eaux usées industrielles, elles sont extrêmement variées selon le genre
d’industrie d’où elles proviennent. Elles comprennent diverses substances et peuvent être
facilement acides, alcalines, à température élevée et souvent inodores. L’évacuation et le
traitement de toutes ces eaux s’avèrent donc nécessaires pour la santé de tous et pour un
meilleur cadre de vie.
Les réseaux d’assainissement sont en général de type gravitaire. Les conduites sont alors
calculées pour fonctionner en écoulement libre et non sous pression. Les eaux de
ruissellement sont soit mélangées aux eaux usées, soit évacuées séparément. On distingue
de ce fait (3) principaux types de systèmes :
Le système unitaire ;
Le système séparatif ;
A ceux-ci peut être ajouté le système pseudo-séparatif.
Dans ce système, toutes les eaux sont recueillies dans un réseau unique de collecte dit
réseau unitaire. Le principe consiste à prévoir une seule canalisation, calculée en
conséquence. Chaque bâtiment est équipé d’un seul branchement. Il correspond à l’ancien
« tout l’égout ».
Ce système présente quelques faiblesses qui sont :
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ETUDES VRD POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX-ECONOMIQUES A KORHOGO
Mais l’avantage avec ce réseau est qu’il est simple et comporte un canal économique à la
construction.
Il comprend (2) réseaux à travers lesquels s’écoule respectivement chacun des effluents. Les
eaux pluviales peuvent être rejetées directement dans un cours d’eau sans passer par une
station d’épuration tandis que les eaux usées nécessitent un traitement préalable à travers
cette station.
Assez grande régularité du débit avec des pointes aisées à calculer, ce qui permet la
mise en place, d’une façon rationnelle de canalisation de petites sections ;
Simplicité de la station d’épuration dont l’importance est inférieure à celle du
système précédent et dont le fonctionnement est amélioré par l’apport d’un débit
faible et plus régulier de l’effluent ;
Possibilité de rejet direct et de manière gravitaire des eaux de ruissellement dans le
milieu naturel (si celle-ci ne sont pas polluées).
Dans ce système, le réseau d’eaux usées reçoit tout ou une partie des eaux de ruissellement
en provenance directe des propriétés riveraines. Tandis que les eaux de ruissellement en
provenance des chaussées sont évacuées par les caniveaux ou autre réseau d’eaux pluviales.
Ce système ne demande qu’un seul branchement par bâtiment et une station d’épuration
d’importance moyenne. Il est pratiqué entre autre dans les zones périurbaines.
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Son principal avantage consiste à l’auto-curage des canalisations d’eaux usées en période de
fortes pluies. Mais également avec ce système, on n’est pas obligé de séparer les eaux de
ruissellement et les eaux usées en provenance d’une même habitation.
Le traitement collectif ;
Le traitement non collectif ou individuel.
Dans le cas d’un système séparatif, les eaux pluviales sont rejetées directement dans le
milieu naturel ou font l’objet d’un traitement beaucoup plus simple. La dépollution des eaux
pluviales porte en général sur la retenue des matières en suspension et des hydrocarbures.
Selon l’importance du flux, la filière est équipée de dé-grilleur, de débourbeurs et de
séparateur à liquide légers. Un déversoir ou tout autre dispositif de stockage temporaire
permet, d’écrêter le débit à traiter.
Quant aux eaux usées, elles sont traitées dans une station d’épuration (comme mentionné
plus haut). Le traitement des effluents regroupe plusieurs phases, lesquelles peuvent être
physique, chimique ou biologique.
Et dans le cas d’un système unitaire, le traitement est le même que celui des eaux usées
dans le cas du système séparatif, mais avec une station d’épuration de plus grande taille.
Réalisé par COULIBALY Fabrice Bechir et TRAORE Kalifa élèves Ingénieurs des Travaux Publics Page 53
ETUDES VRD POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX-ECONOMIQUES A KORHOGO
Mais on peut éventuellement avoir des fosses d’accumulation, destinées à stocker les eaux
vannes et exceptionnellement les eaux ménagères et qui sont vidangées régulièrement.
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- la possibilité de déverser ou non les eaux usées dans le cours d’eau récepteur sans
traitement préalable ou avec traitement sommaire. si une épuration complète des
eaux usées est nécessaire, les avantages du système séparatif sont à considérer ;
- la préférence du système unitaire dans une agglomération à urbanisation dense ;
- la préférence du système séparatif, dans les zones résidentielles, de faible densité ou
dans les localités extensives ;
- la prise en compte de l’aspect financier pour chaque type de système (coût de mise
en place et d’exploitation).
Parmi les données du projet, il ne figurait aucun réseau existant. Ce qui nous laissait la
liberté de choisir l’un ou l’autre des systèmes. En plus de cela, une épuration des eaux usées
était nécessaire avant tout rejet dans le milieu naturel. Ainsi nous avons été emmenés à
opter pour le système séparatif.
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Cout entretien
2% du coût d'investissement par an 1,5% du coût d'investissement par an
exploitation
Pour ce projet nous avons opté pour un réseau enterré du fait que nos emprises sont très
petites.
Ainsi, pour une conception d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales, il importe que
le projecteur définisse soigneusement les limites du bassin de drainage, qu’il maîtrise
parfaitement le mécanisme d’écoulement des eaux de ce bassin et qu’il détermine les
caractéristiques représentatives de ce dernier, puisque une mauvaise délimitation du
bassin de drainage conduira à des résultats, et mécanisme d’écoulement faux et non réel,
le bassin versant est délimité par la ligne de crête ou la ligne de partage des eaux ainsi que la
ligne de thalweg ou la ligne de concentration des eaux.
Tout au long du temps de pluie, les eaux auront tendance à couler par gravité et en suivant
les chemins les plus courts (lignes de plus grandes pentes) vers les zones les plus bas du
relief.
Le bassin versant est délimité à partir des données de levé topographique, à l’aide des
lignes de crête ou des lignes de séparation des surfaces divergentes ou de partage des eaux
de ruissellement.
Dans le cadre de notre étude, nous avons délimité (6) bassins versants.
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1 27984,72
2 4995,35
3 5920,62
4 6339,8
5 4338,79
6 818,05
Source : Etabli par nous
Après la délimitation il faut effectuer le tracé du réseau de collecte et de transport des eaux
pluviales. Le réseau est constitué principalement de regards et de buses.
Utilisé pour la collecte des eaux pluviales l’emplacement des premiers regards de collecte
est fonction de l’appréciation du projeteur. Ensuite il nous faut placer obligatoirement un
regard lorsqu’il y’a changement de direction et lorsque la longueur des buses doit excédée
40 mètres.
Suivant toutes ces considérations nous avons pu déterminer les tronçons de canalisations
pour le dimensionnement.
Tableau 19 : collecteurs
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- la superficie ;
- la longueur hydraulique ;
- les pentes ;
- le coefficient de ruissellement.
- La topographie des lieux : l’eau coule des points hauts vers le point bas et le réseau
doit suivre cette logique, il doit donc suivre les thalwegs en collectant au fur et à
mesure des zones de plus en plus basses ;
Nous avons pris comme longueur hydraulique pour chaque bassin le double de la racine
carrée de la surface du sous bassin (cf Cours d’Hydraulique Routière). Soit L = 2x√𝑆.
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∑𝑪𝒋 .𝑨𝒋
Céq=
∑𝑨𝒋
Où :
- Cj : coefficient de chaque zone élémentaire ;
- Aj : surface de la zone élémentaire
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Le débit d’un bassin étant la quantité d’eau qui s’écoule dans l’intervalle d’un temps
donné, sa gestion dans le milieu urbain a aussi pour but d’éviter des dommages aux
propriétés.
Dès le début d’une averse, les sols s’humidifient par rétention d’une partie de la pluie
qu’ils reçoivent. Lorsque le phénomène de saturation apparait, c’est-à-dire lorsque la vitesse
de pénétration dans le sol tend vers zéro, il y’a stockage de l’eau dans les dépressions du sol,
ce qui se traduit par la formation des flaques avant la génération du ruissellement. Ils
existent plusieurs méthodes de calcul des débits pluviaux sur une superficie à assainir, à
savoir :
- la méthode rationnelle ;
- la méthode superficielle (Caquot) ;
- la méthode de Rodier-Auvray.
Pour notre étude, nous allons nous atteler à décrire les deux premières méthodes.
Elle a pour finalité essentielle à évaluer, à mesurer l’avancement des calculs, le temps de
concentration aux divers points caractéristiques de parcours d’un réseau et toute
modification dans la résolution, entraîne nécessairement une itération de calcul. Elle
admet que le débit de ruissellement est fonction à la fois de l’intensité et la durée de
l’orage.
- l’intensité de l’averse en mm/h est uniforme, dans les temps et dans l’espace, sur
l’ensemble du bassin drainé ;
- le débit de pointe Qp en m3/s de l’hydrogramme de ruissellement est une fraction du
débit précipité iA ;
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Elle est applicable à des petits bassins versants dont la superficie ne dépasse pas 4 km² soit 40
hectares, conditions de validité des considérations théoriques qui ont permis d’élaborer cette
méthode.
Cependant, on peut trouver certaines études où la méthode rationnelle est mise en œuvre
sur des surfaces allant jusqu’à 1000ha.
Elle stipule que pour une averse homogène dans le temps et dans l’espace, d’intensité I, le
débit maximum Q est atteint si la durée de l’averse est au moins égale au temps de
concentration Tc du bassin. L’intensité I de l’averse étant exprimée en mm/h, la superficie A
du bassin en km² et le débit Q en m3/s, la formule s’écrit :
Q = 0,278 x C x I x A
C étant le coefficient de ruissellement qu’on suppose uniforme sur le petit bassin considéré
et pendant la durée de l’averse.
L’intensité est le rapport entre la hauteur de pluie tombée pendant une période
d’observation et la durée de cette période. Nous l’avons déterminé à l’aide de la formule de
Montana :
I = a x tc-b
Où :
Par ailleurs, cette méthode est incapable de prendre en compte toute complexité
structurelle du réseau (notamment l’existence d’ouvrages spéciaux) et toute complexité
fonctionnelle du réseau.
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C’est une des caractéristiques de la méthode qui oblige, dans le cours du calcul, la
détermination des caractéristiques essentielles pour évaluer le temps de concentration.
Où :
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Limite de la méthode
Ouvrages Fréquence
Dans le cadre cette présente étude, les collecteurs tertiaire et secondaire ont été
dimensionnés pour les pluies de période de retour de 1 an.
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a b K m n p
330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83
Source : Cours de VRD de M. ADOU Marcel, 2013-2014
Tc=temps de concentration en mn
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Ainsi grâce à tous ces paramètres nous calculons le débit de chaque sous bassin.
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1a 0 450,61 951,79 1402,4 0,7618 0,006308201 74,8973 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,055 5,094
1b 0 153,93 441,04 594,97 0,7536 0,006308201 48,7840 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 4,164
1c 282,73 150,99 702,52 1136,24 0,6079 0,006978367 67,4163 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,036 5,08
1d 0 187,13 827,49 1014,62 0,7440 0,006978367 63,7062 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,042 4,531
1e 0 474,46 676,51 1150,97 0,7736 0,0088645 67,8519 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,051 4,099
1f 0 262,62 257,2 519,82 0,7857 0,009427121 45,5991 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 3,288
1g 0 351,45 1404,26 1755,71 0,7460 0,007283763 83,8024 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,067 5,044
1h 0 228,02 371,85 599,87 0,7694 0,003387534 48,9845 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,024 5,626
1i 0 164,7 465,46 630,16 0,7540 0,009163103 50,2060 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,03 3,548
1j 0 168,17 0 168,17 0,8500 0,007283763 25,9361 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,011 2,765
1k 0 400,09 844,49 1244,58 0,7618 0,007778221 70,5572 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,052 4,477
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1l 0 178,7 419,04 597,74 0,7589 0,006394217 48,8974 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 4,151
1m 0 190,49 473,79 664,28 0,7573 0,007880221 51,5473 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,031 3,836
1n 110,4 312,02 931,81 1354,23 0,7076 0,006637675 73,5997 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,05 5,066
1o 142,56 380,2 971,67 1494,43 0,7035 0,006637675 77,3157 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,053 5,228
1p 0 152,65 119,94 272,59 0,7928 0,006827492 33,0206 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,015 3,284
1q 0 513,72 1000,61 1514,33 0,7641 0,008199776 77,8288 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,062 4,567
1r 0 215,94 342,32 558,26 0,7703 0,007424594 47,2551 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 3,766
1s 0 425,05 1372,37 1797,42 0,7507 0,006281135 84,7920 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,066 5,455
1t 0 136,35 320,12 456,47 0,7588 0,004893964 42,7303 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,02 4,466
1u 0 136,17 379,2 515,37 0,7543 0,006676558 45,4035 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,024 3,931
1v 0 152,5 1510,18 1662,68 0,7319 0,002606106 81,5519 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,05 8,284
1w 0 153 1198,47 1351,47 0,7347 0,012249443 73,5247 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,059 3,712
1x 0 119,21 279,11 398,32 0,7589 0,029508197 39,9159 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 1,789
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1y 0 119,41 334,8 454,21 0,7542 0,008598726 42,6244 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,023 3,365
1z 0 153 1071,04 1224,04 0,7362 0,003487635 69,9726 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,041 6,707
1a' 108,37 150,86 826,4 1085,63 0,6862 0,011995638 65,8978 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,045 3,67
1b' 0 188,6 322 510,6 0,7680 0,005016722 45,1929 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,023 4,465
1c' 0 502,34 1352,8 1855,14 0,7552 0,00628113 86,1427 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,069 5,461
2a 396,26 362,15 967,54 1725,95 0,6279 0,009015778 83,0891 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,057 4,849
2b 0 279,9 1077,7 1357,6 0,7468 0,009015778 73,6912 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,057 4,271
2c 0 241 529,42 770,42 0,7607 0,002233389 55,5129 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 7,307
2d 0 230,73 615,28 846,01 0,7555 0,006896552 58,1725 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,037 4,325
2e 0 110,44 184,93 295,37 0,7686 0,0063082 34,3727 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,015 3,54
3a 0 514,89 1909,87 2424,76 0,7476 0,006742262 98,4837 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,086 5,653
3b 0 781,34 2714,52 3495,86 0,7491 0,004770017 118,2516 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,108 7,294
4a 0 532,55 1330,88 1863,43 0,7572 0,004412846 86,3349 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,064 6,497
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4b 54,47 493,18 2050,89 2598,54 0,7338 0,008903278 101,9518 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,095 5,051
4c 0 118,42 210,87 329,29 0,7668 0,008418254 36,2927 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,018 3,123
4d 0 292,56 489,6 782,16 0,7686 0,009724473 55,9342 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,038 3,57
4e 0 120,02 253,09 373,11 0,7618 0,006557377 38,6321 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,018 3,696
4f 171,26 107,9 114,11 393,27 0,5292 0,003225806 39,6621 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,011 6,051
5a 201,23 914,18 2601,48 3716,89 0,7238 0,021820661 121,9326 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,153 3,571
5b 0 214,2 407,7 621,9 0,7648 0,005487411 49,8758 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,027 4,513
6a 0 105,53 712,52 818,05 0,7368 0,002514932 57,2031 1 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83 2 1 0,028 7,092
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Les différentes formules d’équivalence des sous bassins en série ou en parallèle sont
consignées dans le tableau suivant :
Tableau 26 : Formules d’équivalences de bassins assemblés
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Paramètres de vérification
𝑸𝒑
𝑽𝒑 =
𝝅𝜱𝟐
𝟒
Qt : débit de pointe ou débit théorique
Qp : débit à section pleine ;
𝝅𝜱𝟐 𝜱 𝟐/𝟑
Qp=K. .[ ] .𝑰𝟏/𝟐 , avec K =75(coefficient de STRICKLER)
𝟒 𝟒
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Pente des
Collecteurs Diamètre Φ (mm) Qt (m3/s) Ks Qp (m3/s) Vp (m/s) Qt/Qp Vt/Vp h/Φ h (mm) Vt (m/s) V < 4m/s
collecteurs
N1-N2 0,93% 300 0,027 75 0,0909 1,2863 0,2970 0,8735 0,3750 112,50 1,1236 Oui
N2-N11 0,79% 300 0,034 75 0,0838 1,1855 0,4057 0,9495 0,4450 133,50 1,1257 Oui
N10-N11 1,95% 300 0,055 75 0,1317 1,8626 0,4177 0,9568 0,4525 135,75 1,7821 Oui
N11-N16 0,92% 400 0,096 75 0,1948 1,5498 0,4929 0,9979 0,4975 199,00 1,5466 Oui
N15-N16 3,85% 300 0,023 75 0,1850 2,6172 0,1243 0,6844 0,2400 72,00 1,7912 Oui
N7-N8 0,70% 300 0,036 75 0,0789 1,1160 0,4564 0,9780 0,4750 142,50 1,0914 Oui
N9-N8 0,89% 300 0,051 75 0,0889 1,2583 0,5734 1,0357 0,5450 163,50 1,3033 Oui
N8-N14 0,94% 400 0,101 75 0,1969 1,5666 0,5130 1,0084 0,5100 204,00 1,5798 Oui
N14-N18 0,58% 500 0,121 75 0,2804 1,4280 0,4316 0,9640 0,4600 230,00 1,3766 Oui
N18-N19 0,73% 500 0,163 75 0,3146 1,6020 0,5182 1,0104 0,5125 256,25 1,6187 Oui
N20-N19 1,62% 300 0,011 75 0,1200 1,6977 0,0917 0,6241 0,2050 61,50 1,0595 Oui
N19-N21 1,02% 500 0,213 75 0,3718 1,8937 0,5729 1,0357 0,5450 272,50 1,9613 Oui
N21-N22 3,32% 400 0,229 75 0,3700 2,9442 0,6190 1,0533 0,5700 228,00 3,1011 Oui
N16-N22 0,92% 400 0,118 75 0,1948 1,5498 0,6059 1,0482 0,5625 225,00 1,6245 Oui
N22- N33 0,63% 600 0,288 75 0,4752 1,6806 0,6061 1,0482 0,5625 337,50 1,7616 Oui
N32-N33 2,28% 300 0,069 75 0,1424 2,0140 0,4847 0,9936 0,4925 147,75 2,0012 Oui
N33-N39 0,74% 600 0,344 75 0,5150 1,8214 0,6680 1,0724 0,6000 360,00 1,9533 Oui
N31-N36 0,66% 400 0,05 75 0,1650 1,3127 0,3031 0,8794 0,3800 152,00 1,1544 Oui
N36-N37 0,68% 400 0,102 75 0,1674 1,3324 0,6092 1,0499 0,5650 226,00 1,3989 Oui
N37-N38 0,78% 400 0,114 75 0,1793 1,4271 0,6357 1,0599 0,5800 232,00 1,5125 Oui
N38-N39 3,16% 400 0,176 75 0,3610 2,8724 0,4876 0,9957 0,4950 198,00 2,8600 Oui
N39-N54 0,67% 800 0,43 75 1,0553 2,0995 0,4075 0,9495 0,4450 356,00 1,9935 Oui
N53-N54 2,94% 300 0,02 75 0,1617 2,2871 0,1237 0,6803 0,2375 71,25 1,5559 Oui
N54-N47 0,84% 800 0,435 75 1,1817 2,3508 0,3681 0,9239 0,4200 336,00 2,1719 Oui
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Pente des
Collecteurs Diamètre Φ (mm) Qt (m3/s) Ks Qp (m3/s) Vp (m/s) Qt/Qp Vt/Vp h/Φ h (mm) Vt (m/s) V < 4m/s
collecteurs
N44-N45 0,86% 300 0,05 75 0,0874 1,2369 0,5719 1,0338 0,5425 162,75 1,2788 Oui
N45-N46 0,56% 500 0,137 75 0,2755 1,4031 0,4973 1,0000 0,5000 250,00 1,4031 Oui
N46-N47 1,64% 400 0,166 75 0,2600 2,0693 0,6384 1,0615 0,5825 233,00 2,1965 Oui
N47-N48 0,54% 800 0,501 75 0,9474 1,8849 0,5288 1,0145 0,5175 414,00 1,9122 Oui
N48-N49 0,67% 800 0,519 75 1,0553 2,0995 0,4918 0,9979 0,4975 398,00 2,0951 Oui
N3-N4 0,89% 300 0,027 75 0,0889 1,2583 0,3036 0,8794 0,3800 114,00 1,1066 Oui
N4-N5 1,03% 400 0,066 75 0,2061 1,6399 0,3203 0,8909 0,3900 156,00 1,4610 Oui
N6-N5 0,90% 400 0,057 75 0,1926 1,5329 0,2959 0,8735 0,3750 150,00 1,3390 Oui
N5-N12 0,67% 500 0,143 75 0,3013 1,5348 0,4745 0,9870 0,4850 242,50 1,5148 Oui
N12-N17 0,82% 500 0,22 75 0,3334 1,6979 0,6599 1,0694 0,5950 297,50 1,8157 Oui
N17-N26 0,56% 800 0,342 75 0,9648 1,9194 0,3545 0,9159 0,4125 330,00 1,7580 Oui
N24-N23 0,97% 300 0,038 75 0,0929 1,3137 0,4092 0,9519 0,4475 134,25 1,2505 Oui
N23-N26 0,64% 400 0,099 75 0,1624 1,2927 0,6095 1,0499 0,5650 226,00 1,3572 Oui
N25-N26 3,28% 300 0,018 75 0,1708 2,4157 0,1054 0,6507 0,2200 66,00 1,5719 Oui
N26-N27 0,73% 800 0,42 75 1,1016 2,1915 0,3813 0,9343 0,4300 344,00 2,0475 Oui
N28-N27 1,61% 300 0,011 75 0,1196 1,6924 0,0919 0,6241 0,2050 61,50 1,0563 Oui
N27-N29 0,93% 600 0,403 75 0,5773 2,0419 0,6980 1,0825 0,6175 370,50 2,2103 Oui
N29-N34 1,04% 600 0,403 75 0,6105 2,1593 0,6601 1,0694 0,5950 357,00 2,3091 Oui
N34-N35 0,52% 800 0,403 75 0,9297 1,8496 0,4335 0,9664 0,4625 370,00 1,7875 Oui
N35-N50 0,69% 800 0,419 75 1,0710 2,1306 0,3912 0,9394 0,4350 348,00 2,0015 Oui
N40-N41 0,87% 300 0,027 75 0,0879 1,2441 0,3070 0,8823 0,3825 114,75 1,0977 Oui
N41-N50 0,87% 500 0,238 75 0,3434 1,7489 0,6931 1,0797 0,6125 306,25 1,8883 Oui
N50-N52 0,66% 800 0,508 75 1,0474 2,0838 0,4850 0,9936 0,4925 394,00 2,0705 Oui
N52-N49 0,65% 800 0,508 75 1,0395 2,0679 0,4887 0,9957 0,4950 396,00 2,0590 Oui
Exutoire 1,00% 1000 0,804 75 2,3376 2,9764 0,3439 0,9077 0,4050 405,00 2,7017 Oui
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Il faut que la vitesse d’écoulement soit supérieur à 0,6 m/s, et éviter l’érosion des conduites
lorsque le débit qui transite représente 1/10ème du débit à pleine section.
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Pente des
Collecteurs Diamètre Φ (mm) Qt (m3/s) Q10 (m3/s) Ks Qp (m3/s) Vp (m/s) Q10/Qp V10/Vp h/Φ h (mm) V10 (m/s) V > 0,6m/s
collecteurs
N1-N2 0,93% 300 0,027 0,0027 75 0,0909 1,2863 0,0297 0,4673 0,1275 38,25 0,6011 Oui
N2-N11 0,79% 300 0,034 0,0034 75 0,0838 1,1855 0,0406 0,5115 0,1475 44,25 0,6064 Oui
N10-N11 1,95% 300 0,055 0,0055 75 0,1317 1,8626 0,0418 0,4953 0,1400 42,00 0,9225 Oui
N11-N16 0,92% 400 0,096 0,0096 75 0,1948 1,5498 0,0493 0,5221 0,1525 61,00 0,8092 Oui
N15-N16 3,85% 300 0,023 0,0023 75 0,1850 2,6172 0,0124 0,3480 0,0800 24,00 0,9108 Oui
N7-N8 0,70% 300 0,036 0,0036 75 0,0789 1,1160 0,0456 0,5427 0,1475 44,25 0,6056 Oui
N9-N8 0,89% 300 0,051 0,0051 75 0,0889 1,2583 0,0573 0,5427 0,1625 48,75 0,6829 Oui
N8-N14 0,94% 400 0,101 0,0101 75 0,1969 1,5666 0,0513 0,5273 0,1550 62,00 0,8261 Oui
N14-N18 0,58% 500 0,121 0,0121 75 0,2804 1,4280 0,0432 0,5007 0,1425 71,25 0,7150 Oui
N18-N19 0,73% 500 0,163 0,0163 75 0,3146 1,6020 0,0518 0,5273 0,1550 77,50 0,8447 Oui
N20-N19 1,62% 300 0,011 0,0011 75 0,1200 1,6977 0,0092 0,3549 0,0825 24,75 0,6025 Oui
N19-N21 1,02% 500 0,213 0,0213 75 0,3718 1,8937 0,0573 0,5427 0,1625 81,25 1,0277 Oui
N21-N22 3,32% 400 0,229 0,0229 75 0,3700 2,9442 0,0619 0,5578 0,1700 68,00 1,6423 Oui
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Pente des
Collecteurs Diamètre Φ (mm) Qt (m3/s) Q10 (m3/s) Ks Qp (m3/s) Vp (m/s) Q10/Qp V10/Vp h/Φ h (mm) V10 (m/s) V > 0,6m/s
collecteurs
N16-N22 0,92% 400 0,118 0,0118 75 0,1948 1,5498 0,0606 0,5528 0,1675 67,00 0,8568 Oui
N22- N33 0,63% 600 0,288 0,0288 75 0,4752 1,6806 0,0606 0,5528 0,1675 100,50 0,9290 Oui
N32-N33 2,28% 300 0,069 0,0069 75 0,1424 2,0140 0,0485 0,5168 0,1500 45,00 1,0409 Oui
N33-N39 0,74% 600 0,344 0,0344 75 0,5150 1,8214 0,0668 0,5726 0,1775 106,50 1,0429 Oui
N31-N36 0,66% 400 0,05 0,005 75 0,1650 1,3127 0,0303 0,4616 0,1250 50,00 0,6059 Oui
N36-N37 0,68% 400 0,102 0,0102 75 0,1674 1,3324 0,0609 0,5528 0,1675 67,00 0,7366 Oui
N37-N38 0,78% 400 0,114 0,0114 75 0,1793 1,4271 0,0636 0,5628 0,1725 69,00 0,8031 Oui
N38-N39 3,16% 400 0,176 0,0176 75 0,3610 2,8724 0,0488 0,5221 0,1525 61,00 1,4997 Oui
N39-N54 0,67% 800 0,43 0,043 75 1,0553 2,0995 0,0407 0,4953 0,1400 112,00 1,0399 Oui
N53-N54 2,94% 300 0,02 0,002 75 0,1617 2,2871 0,0124 0,3480 0,0800 24,00 0,7959 Oui
N54-N47 0,84% 800 0,435 0,0435 75 1,1817 2,3508 0,0368 0,4786 0,1325 106,00 1,1251 Oui
N44-N45 0,86% 300 0,05 0,005 75 0,0874 1,2369 0,0572 0,5427 0,1625 48,75 0,6713 Oui
N45-N46 0,56% 500 0,137 0,0137 75 0,2755 1,4031 0,0497 0,5221 0,1525 76,25 0,7326 Oui
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Pente des
Collecteurs Diamètre Φ (mm) Qt (m3/s) Q10 (m3/s) Ks Qp (m3/s) Vp (m/s) Q10/Qp V10/Vp h/Φ h (mm) V10 (m/s) V > 0,6m/s
collecteurs
N46-N47 1,64% 400 0,166 0,0166 75 0,2600 2,0693 0,0638 0,5628 0,1725 69,00 1,1646 Oui
N47-N48 0,54% 800 0,501 0,0501 75 0,9474 1,8849 0,0529 0,5325 0,1575 126,00 1,0037 Oui
N48-N49 0,67% 800 0,519 0,0519 75 1,0553 2,0995 0,0492 0,5221 0,1525 122,00 1,0962 Oui
N3-N4 0,89% 300 0,027 0,0027 75 0,0889 1,2583 0,0304 0,4786 0,1325 39,75 0,6022 Oui
N4-N5 1,03% 400 0,066 0,0066 75 0,2061 1,6399 0,0320 0,4616 0,1250 50,00 0,7570 Oui
N6-N5 0,90% 400 0,057 0,0057 75 0,1926 1,5329 0,0296 0,4500 0,1200 48,00 0,6898 Oui
N5-N12 0,67% 500 0,143 0,0143 75 0,3013 1,5348 0,0475 0,5168 0,1500 75,00 0,7932 Oui
N12-N17 0,82% 500 0,22 0,022 75 0,3334 1,6979 0,0660 0,5677 0,1750 87,50 0,9639 Oui
N17-N26 0,56% 800 0,342 0,0342 75 0,9648 1,9194 0,0354 0,4730 0,1300 104,00 0,9079 Oui
N24-N23 0,97% 300 0,038 0,0038 75 0,0929 1,3137 0,0409 0,4953 0,1400 42,00 0,6507 Oui
N23-N26 0,64% 400 0,099 0,0099 75 0,1624 1,2927 0,0609 0,5528 0,1675 67,00 0,7146 Oui
N25-N26 3,28% 300 0,018 0,0018 75 0,1708 2,4157 0,0105 0,3267 0,0725 21,75 0,7892 Oui
N26-N27 0,73% 800 0,42 0,042 75 1,1016 2,1915 0,0381 0,4842 0,1350 108,00 1,0611 Oui
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Pente des
Collecteurs Diamètre Φ (mm) Qt (m3/s) Q10 (m3/s) Ks Qp (m3/s) Vp (m/s) Q10/Qp V10/Vp h/Φ h (mm) V10 (m/s) V > 0,6m/s
collecteurs
N28-N27 1,61% 300 0,011 0,0011 75 0,1196 1,6924 0,0092 0,3549 0,0825 24,75 0,6006 Oui
N27-N29 0,93% 600 0,403 0,0403 75 0,5773 2,0419 0,0698 0,5775 0,1800 108,00 1,1792 Oui
N29-N34 1,04% 600 0,403 0,0403 75 0,6105 2,1593 0,0660 0,5677 0,1750 105,00 1,2258 Oui
N34-N35 0,52% 800 0,403 0,0403 75 0,9297 1,8496 0,0433 0,4953 0,1400 112,00 0,9161 Oui
N35-N50 0,69% 800 0,419 0,0419 75 1,0710 2,1306 0,0391 0,4842 0,1350 108,00 1,0316 Oui
N40-N41 0,87% 300 0,027 0,0027 75 0,0879 1,2441 0,0307 0,4842 0,1350 40,50 0,6024 Oui
N41-N50 0,87% 500 0,238 0,0238 75 0,3434 1,7489 0,0693 0,5775 0,1800 90,00 1,0100 Oui
N50-N52 0,66% 800 0,508 0,0508 75 1,0474 2,0838 0,0485 0,5168 0,1500 120,00 1,0769 Oui
N52-N49 0,65% 800 0,508 0,0508 75 1,0395 2,0679 0,0489 0,5221 0,1525 122,00 1,0797 Oui
Exutoire 1,00% 1000 0,804 0,0804 75 2,3376 2,9764 0,0344 0,4673 0,1275 127,50 1,3909 Oui
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lorsque la côte de rejet possible dans le réseau aval est trop haute pour pouvoir s'y
raccorder directement,
en terrain plat: afin d'éviter l'approfondissement excessif du réseau et
l'augmentation du diamètre des canalisations,
en terrain accidenté.
Dans le cas d'un terrain très plat ou difficile à assainir, on peut envisager des systèmes de
réseaux sous pression.
Un réseau domestique collecte toutes les eaux usées de l'habitation (ménagères et vannes)
pour les évacuer vers une fosse septique « toutes eaux » suivie d'un épandage souterrain.
On prévoit un séparateur à graisse pour les eaux ménagères (cuisine) et un pré filtre entre
fosse et épandage pour le protéger contre le colmatage. Il faut que le terrain ne soit pas trop
imperméable, la nappe phréatique pas trop superficielle, le terrain pas trop en pente et
l'urbanisation assez diffuse.
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Épandage
par Regard de
tranchées visite
Regard et filtrantes
Conduite eaux ménagères système
pré filtre répartiteur
Bac à
graisses
Fosse
septique
Regard de « toutes gazon
liaison
Conduite eaux vannes
Terre végétale 10 à 15 Feutr
Maison ne pouvant pas être raccordée au réseau cm e
public et ayant eu l’autorisation de créer un Graviers 20/40
assainissement individuel
Sable 10 à 15
cm
Coupe sur tranchée
filtrante
Le système collectif :
Un réseau collecte l'ensemble des eaux usées de la zone concernée par l'opération pour les
conduire vers un autre réseau préexistant ou vers un dispositif de traitement propre à
l'opération comme dans le cas de notre projet
4.7.2.1. Définition
La fosse septique, selon qu’elle reçoit toutes les eaux usées de la maison est dite fosse
septique « toutes eaux » ou seulement les eaux vannes, est dite fosse septique. Dans le
cadre de notre projet nous supposons qu’elle recevra toutes les eaux usées.
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Dans la zone de notre projet, il n’existe aucun puits d’alimentation en eau potable et en
prenant en considération la surface constructible à 60% du lot, la distance à respecter entre
la fosse septique et le bâtiment pourra être adoptée.
La fosse septique autant que la fosse toutes eaux, est un appareil destinée à la collecte des
eaux usées qui n’assure que le que le prétraitement des effluents. C’est la première phase de
traitement des eaux usées et elle consiste en :
Les matières solides qui s’accumulent sur le radier de la fosse subissent, dans une fosse en
bon état de fonctionnement une fermentation anaérobie basique. Cette fermentation est
réalisée par des bactéries anaérobies (qui se développent en absence d’oxygène). Il se fait
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donc une véritable digestion des boues. Elle s’accompagne d’un dégagement de méthane,
d’anhydride carboné, d’hydrogène qu’il convient d’évacuer par un conduit aboutissant au-
dessus de la toiture. Soit par un tuyau spécial, de 0,10 m à 0,15 m de diamètre en amiante
ciment ou en fonte série légère avec joints au mortier de ciment surmonté d’un aspirateur
statique ; soit par le tuyau de chute des matières dans la fosse prolongée au-dessus de la
toiture, en ventilation primaire.
Elle est soit subdivisée en (2) ou (3) compartiments pour permettre une meilleure séparation
des liquides et des solides.
Dans le cas où elle est subdivisée en (2) compartiments, on a 2/3 pour le premier et 1/3 pour
le second. Et dans le cas de (3) compartiments, on a 1/2 pour le premier et 1/4 pour les deux
autres.
Les dispositifs d’entrée et de sortie doivent être constitués, soit par des coudes soit par de
petites cloisons siphoïdes.
La hauteur utile d’eau ne doit pas être inférieure à 1m.
La fosse doit rester accessible pour les opérations de vidange. Elle doit comporter à cet effet,
soit un seul tampon permettant de visiter les deux compartiments, soit (2) tampons
distincts. Ses orifices doivent permettre de remonter un homme éventuellement encordé
inanimé. Les orifices de passage du liquide du 1er dans le second compartiment se placent
dans le tiers central, zone du liquide clair. L’inconvénient de cet équipement réside dans son
entretien qui doit être constant.
L’étanchéité d’une fosse est une condition essentielle qui doit être assurée dès l’origine et
qui ne doit pas être compromise ultérieurement. Les ciments à utiliser doivent être de
préférence des ciments de laitier au clinker qui résistent mieux à l’action corrosive des
liquides et des gaz que les ciments Portland. Les parois et le radier doivent être revêtus d’un
enduit étanche. Et le radier doit être relevé au minimum de 0,25 m le long des parois.
Dans le cadre de notre projet, nous n’avons pas eu à concevoir en tant que telle la fosse
septique. En effet la réglementation ivoirienne en vigueur impose un modèle type de fosse
septique dont les dimensions varient en fonction du nombre d’habitants. Mais après analyse
nous avons pu constater que ce modèle type respecte bien les recommandations prescrites.
La fosse doit être suivie d’un élément épurateur dont le rôle est d’assurer l’oxydation de
l’effluent en provenance de la fosse (c’est le traitement) et d’un élément évacuateur.
Toutefois dans certains cas, épuration et évacuation sont assurées par un même élément.
Plusieurs filières peuvent donc être envisagées en fonction de la nature et de la perméabilité
du sol. Il existe entre autre :
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Les tranchée d’infiltration à faible profondeur (lorsque le sol en place est utilisé
comme filtre épurateur et comme système d’infiltration). Ceci est réalisable lorsque
le sol n’est ni argileux, ni fissuré, ni d’une trop grande perméabilité.
Le lit d’épandage à faible profondeur (retenu lorsque le sol est à dominance
sableuse).
Le filtre à sable (peut être drainé ou non drainé). Dans les deux cas, du sable est
substitué au sol naturel afin de constituer le système épurateur. Si le terrain est
suffisamment imperméable, il est utilisé comme moyen d’infiltration, dans le cas
contraire ou en présence d’un milieu trop sensible, un dispositif de drainage collecte
l’effluent traité pour le rejeter au milieu naturel.
Les puits d’infiltration.
Le nombre d’usagers ;
Le temps d’accumulation des boues ;
La fréquence de vidange.
Pour effectuer notre dimensionnement nous avons émis les hypothèses suivantes :
Volume de la fosse :
Comme énoncé plus haut, en se basant sur la réglementation en vigueur qui impose un
modèle type de fosse dont les dimensions varient en fonction du nombre d’habitant, pour
10 habitants, le volume total V de la fosse est de 2 m3. Repartie comme suit :
Les dimensions de la fosse ainsi que les différents volumes en fonction du nombre
d’habitants sont donnés en Annexe 16.
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On a :
Donc :
V = (1 * (1,44+0,72)*0,72)/2
V = 0,78 m3
12 ∗ V
T =
10 ∗ 100
12 ∗ 780
T =
10 ∗ 100
T = 9,36 soit 9 mois
La réglementation impose aussi l’adaptation d’un puits filtrant à la fosse septique (voir
annexe 16). Il est utilisé comme l’élément épurateur et évacuateur. Sa forme est donnée par
et ses dimensions sont fonction du nombre d’habitants. Sur la base de 10 habitants, on
obtient les dimensions suivantes :
Diamètre = 1,5 m
Hauteur = 2 m.
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L’eau est indispensable à la vie courante, aussi bien dans la vie domestique, que dans
l’industrie et l’agriculture. Mais si la logique quantitative a marqué la première moitié du XX e
siècle (le transport de l’eau par des moyens rudimentaires), avec l’arrivée de l’eau dans tous
logements (canalisation de l’eau depuis la source jusqu’aux points d’utilisation) et leurs
équipements, la fin de ce même siècle a vu l’émergence d’une logique qualitative montrant
que toute personne a le droit de l’acquérir en quantité suffisante et qualité satisfaisante. Le
XXIe siècle, quant à lui, s’oriente vers une requalification de l’utilisation de l’eau, dont les
ressources sont loin d’être inépuisables. C’est la raison pour laquelle la desserte en eau qui
est fondamentale dans l’aménagement de zones nouvelles qu’elles soient urbaines,
préurbaines ou rurales doit faire l’objet d’études.
Il faut noter que l’approvisionnement en eau potable passe d’abord par le captage de celle
(sous une forme qui n’est généralement pas consommable). Il s’agit alors de prendre l’eau
dans une source pour la mettre en réserve, puis la distribuer après traitement.
L’objectif de l’adduction en eau potable est de répondre aux besoins, pour les différents
usages (domestiques, industriels, tertiaires, arrosage des plantes, nettoyage de l’espace
public et lutte contre les incendies).
Ces besoins sont quantifiés afin de définir les caractéristiques du réseau de distribution dans
la zone à aménager. Leur évaluation est relativement délicate puisqu’elle dépend de la
destination des constructions (habitation, tertiaire, industrie, etc.), de l’étendue de la zone à
desservir, de l’importance des espaces collectifs et éventuellement d’une extension
ultérieure. De plus la défense contre l’incendie exige également une quantité importante
d’eau. Et lorsque le réseau assure les deux fonctions (fonction domestique et lutte contre
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l’incendie), les besoins de la lutte contre l’incendie sont prioritaires pour le calcul des débits
et le dimensionnement des tuyaux.
Dans le cadre de notre projet, nous avons émis les hypothèses suivantes :
On a choisi un débit minimal de 60 m3/h pendant 2 heures soit 17 l/s sous 1 bar. Les
appareils doivent être espacés de 200 m à 300 m les uns des autres et être répartis suivant
l’importance des risques à défendre. Si le risque à défendre est faible, l’écartement pourra
être porté jusqu’à 400 m.
Les demandes unitaires utilisées, dans le cadre de notre projet sont consignées dans le
tableau ci-dessous :
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HORIZON DE CALCUL
Désignation Horizon H+0 Horizon H+5 Horizon H+12
Quantité Unité Quantité Unité Quantité Unité
Ménage 35 l/j/habitant 50 l/j/habitant 50 l/j/habitant
Marché 400 l/j/1000 occupants 400 l/j/1000 occupants 400 l/j/1000 occupants
Centre de santé 30 l/lit/j 30 l/lit/j 30 l/lit/j
Ecole 10 l/j/élève 10 l/j/élève 10 l/j/élève
Espace vert 2,6 l/j/m² 2,6 l/j/m² 2,6 l/j/m²
Source : M.GOGOUA GOGOUA Habib Enseignant en Hydraulique et Environnement à
l’INPHB
Demande domestique
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Espace vert
𝑄
𝑄𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é = 𝑅
180052
𝑄𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é = 0,85
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𝑸𝑷 = 𝟒, 𝟕𝟖 𝒍/𝒔 = 𝟏𝟕, 𝟐𝟏 𝒎𝟑 /𝒉
Le réseau maillé
Le réseau ramifié
C’est le système le plus ancien. L’écoulement des eaux s’effectue dans le même sens (pas de
canalisation de retour). C’est un système économique mais il présente un grand
inconvénient en matière de sécurité et de souplesse lorsqu’un arrêt se produit en un point
(tous les habitants situés en aval se trouvent privés d’eau). Il a comme avantage, la facilité
de réalisation et de calcul.
Dans le cadre de notre projet nous avons opté pour le réseau maillé.
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Parmi les données du projet, figurait une canalisation de la SODECI qui longeait la route
passant devant le site projet et qui reliait le village de Ouaraniéné au centre-ville de
Korhogo. Nous avons donc décidé de nous raccorder à cette canalisation de :
diamètre :143,2/160 mm
Cette canalisation sera considérée comme une bâche dans le cadre des différents calculs.
Le réseau présentera dans toute la mesure du possible un trajet rectiligne et le plus court
possible. Les branchements seront également rectilignes et perpendiculaires à la
canalisation principale.
Tous ces éléments sont placés sous bouches à clé ou dans des regards de visite.
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Conduite principale
Pour le dimensionnent de la conduite principale, nous prenons la formule économique avec
la condition suivante :
2 1
On a: 𝑠/𝑚 ≤ 𝑉 ≤ 2𝑠/𝑚
3 𝑐𝑜𝑛𝑑.
2 𝑄𝑝ℎ 2
𝑄𝑝ℎ ∗ 𝑠/𝑚 ≤ ≤ 𝑄𝑝ℎ ∗ 2𝑠/𝑚 ⇔ 𝑄𝑝ℎ ∗ 𝑠/𝑚 ≤ 𝑆𝑐𝑜𝑛𝑑. ≤ 𝑄𝑝ℎ ∗ 2𝑠/𝑚
3 𝑉𝑐𝑜𝑛𝑑. 3
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𝐷2 4 ∗ 𝑆𝑐𝑜𝑛𝑑.
𝑆𝑐𝑜𝑛𝑑. =𝜋∗ ⇔𝐷 = √
4 𝜋
On a ainsi :
4 ∗ 𝑆𝑐𝑜𝑛𝑑.𝑚𝑖𝑛 4 ∗ 𝑆𝑐𝑜𝑛𝑑.𝑚𝑎𝑥
√ ≤𝐷≤√
𝜋 𝜋
A.N :
4 ∗ 0,0032 4 ∗ 0,0096
√ ≤𝐷≤√
𝜋 𝜋
0.0638 𝑚 ≤ 𝐷 ≤ 0,1106 𝑚
Nous choisirons alors comme conduite principale, une conduite PVC ∅𝟗𝟎/𝟏𝟏𝟎 car nous
prévoyons raccorder un poteau d’incendie (qui nécessite un diamètre de 110 mm) à cette
conduite principale.
Conduites secondaires
On utilise la formule de Bresse pour avoir le diamètre de la conduite secondaire :
𝐷 = 0,104 𝑚
Soit 𝑫 = 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎
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- Les canalisations : elles ont pour objet le transport de l’eau du point de piquage
jusqu’aux points d’utilisation.
- Les bouches incendies : utilisées pour satisfaire les besoins de lutte contre l’incendie,
elles ont un rayon de balayage variant entre 10 et 200 m.
- Les bouches d’arrosage : utilisées pour l’arrosage des espaces verts, lavage des
trottoirs etc. Le débit de fonctionnement est de 0,4 l/s.
- Les ventouses : placées aux points hauts du réseau, elles permettent l’évacuation de
l’air entrainé dans les conduites.
- Les vidanges : placées aux points bas du réseau, elles permettent de vider la maille
pour l’entretien ou la réparation et sont reliées au réseau d’assainissement.
- Les butées : utilisées pour compenser la poussée hydraulique aux points singuliers
pour des réseaux de canalisation à joints souples.
Protection du réseau
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En habitation, les besoins sont calculés sur la base de l’utilisation de l’électricité en éclairage,
en usage domestique et, éventuellement, au chauffage des locaux. Dans le cas d’immeubles
collectifs, l’électricité assure le fonctionnement des services généraux (ascenseur, chaufferie
collective, surpresseur, traitement autres).
L’évaluation électrique a été faite sur la base des prises, ampoules et lampes fluorescentes
dont disposerait chaque lot.
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Ecole
Eléments Nombre
Prises 7
Lampes fluo 10
Total
Centre de santé
Eléments Nombre
Prises 2
Lampes fluo 2
Marché
Eléments Nombre
Prise 1
Lampe fluo 1
Le bilan de puissance est en fait un bilan de courant car c'est la somme algébrique des
courants et des puissances apparentes (S) qui est réalisée au niveau de chaque équipement
jusqu’à la source. Cette méthode est approximative par rapport à un bilan des puissances
actives et réactives mais offre l'avantage de dimensionner l'installation par excès. Dans ce
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type de calcul la précision n'est pas recherchée puisqu'on ajoute des facteurs de correction
(Ks, Ku e Ke) très approximatifs.
Pour notre projet nous utiliserons un courant monophasé en basse tension délivrant une
tension de 220 volts.
P = U x I x n x cosφ
Où
Q = U x I x n x sinφ
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S² = Q² + P²
Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0,75 pour les
moteurs.
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On a : P1 = P x ku x ks et Q1 = Q x ku x ks
3400,6
Total 59,7044018
2
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5094,4
Total 85,7293975
8
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Ecole
Centre de santé
Marché
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Ensuite il faut multiplier les besoin de chaque logement par un coefficient de simultanéité en
émettant l’hypothèse que les lots semblables sont au même niveau dans le schéma
électrique avant de multiplier par le nombre de logement.
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Ensuite il faut multiplier le besoin global par les ks du tableau 39 pour obtenir le besoin final.
Nombre de d'appartement Besoin global Besoin global Besoin final en Besoin final en
ks
par types en P (w) en Q (VAr) P(w) Q(VAr)
Logement économique 2
2 7111,116 107,4679233 1 7111,116 107,4679233
pièces
Logement économique 3
107 362541,252 5602,109952 0,4 145016,5008 2240,843981
pièces
Logement économique 4
45 182518,92 2562,696633 0,41 74832,7572 1050,70562
pièces
Logement économique 5
28 132047,328 1594,566794 0,46 60741,77088 733,5007252
pièces
Logement Moyen
10 107008,68 835,8616259 0,63 67415,4684 526,5928243
Standing
Marché (nombres
8 2714,304 51,43763852 0,78 2117,15712 40,12135804
d'installations)
S’ = 411,23 kVa
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L'éclairage public est l'ensemble des moyens d'éclairage mis en œuvre dans les espaces
publics, à l'intérieur et à l'extérieur des villes, très généralement en bordures des voiries et
places, nécessaires à la sécurité ou à l'agrément de l'homme. Il doit permettre aux piétons et
aux automobilistes de circuler toute la nuit en toute sécurité et avec un maximum de
confort.
- classification de la chaussée ;
- détermination de la hauteur h ;
- détermination de l’espacement ;
- nombre de lampadaires.
Classification de la chaussée
La classification des voies de circulation se fait selon des critères de catégories et de trafic.
Nous sommes en présence de voies reliant des ensembles résidentiels au réseau de
voie urbaine. Le trafic y est composé de piétons et de véhicules dont la vitesse et le volume
sont limités. Par conséquent, il s’agit d’une voirie de classe E.
Luminance de la chaussée
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Pour une voirie de classe E dont la nature des abords est claire on a
L moyen = 1 cd/m²
Type d’implantation
Unilatérale 1
Bilatérale en 2/3
quiconque
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Le choix s’est porté sur l’implantation unilatérale. Bien que la luminance soit faible sur
le côté opposé au luminaire, ceci reste en adéquation avec les fonctions du quartier.
De plus, l’alimentation électrique est dans ce cas économique.
Détermination de la hauteur
Type de luminaire
L’éblouissement des luminaires doit être le plus faible possible. Pour ce faire on
choisira un luminaire défilé dont la direction de l’intensité maximale est de 65° et dont les
valeurs maximales de l’intensité émise sous des angles de 90° et 80° sont plus faibles que
des luminaires semi défilé ou non défilé.
L’espacement
On retient pour une implantation unilatérale avec un luminaire défilé le rapport e/h = 3
Nombres de lampadaires N
C’est ainsi nous avons calculé le nombre de lampadaires des voies du projet.
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Classification de la chaussée E E E E E E E E
Principe d'éclairage Urbain Urbain Urbain Urbain Urbain Urbain Urbain Urbain
Luminance de la chaussée 1 1 1 1 1 1 1 1
Type d'implantation Unilatérale Unilatérale Unilatérale Unilatérale Unilatérale Unilatérale Unilatérale Unilatérale
Largeur de chaussée 6 5 5 6 5 5 5 4,25
Hauteur h (m) 7 6 6 7 6 6 6 6
Type de luminaire défilé défilé défilé défilé défilé défilé défilé défilé
Espacement 24,5 21 21 24,5 21 21 21 21
Longueur 268,97 206 121,5 167,86 54,5 206,4 64,5 28
Nombres de lampadaires 11 10 6 7 3 10 3 1
Source établi par nous
Les lampes seront à vapeur de sodium à haute pression de 150 Watts de puissance chacune montés sur un mât.
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- Pour les chemins piétons ce sera 70 lampes à vapeur de sodium à haute pression de
70 Watts de puissance chacune. L’éclairage sera par lanterne avec ampoule sous
capot ;
- Pour les espaces verts nous aurons 20 lampes à vapeur de sodium à haute pression
de 70 Watts de puissance chacune. L’éclairage sera par lanterne avec ampoule sous
capot.
La puissance du transformateur est la somme des puissances S’ des lots d’avec celle de
l’éclairage public S’’ pondérée par le coefficient d’extension.
𝑃 𝑃′′ 13950
On a = cos φ donc S’’ = = = 16,220 kVa
𝑆 cos φ 0 ,86
S= (S’+S’’) x ke
S = (16,220 + 411,23)*1,2
S = 512,94 kVa
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L’EIES consiste à mener les études des impacts que le projet peut générer sur
l’environnement, dans le milieu où vit l’homme et les espèces naturelles, ceci en vue de
trouver les mesures possibles afin de :
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ETUDES VRD POUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX-ECONOMIQUES A KORHOGO
7.2. Objectifs
La constitution ivoirienne N°2000-513 du 23 Juillet 2000 stipule dans son Article 28-Chapitre
II-Titre I : << La protection de l'environnement et la promotion de la qualité de la vie sont
un devoir pour la communauté et pour chaque personne physique ou morale>>.
Ainsi depuis 1992 la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan National de d’Action pour
l’Environnement (PNAE) qui constitue le cadre d’orientation permettant de mieux cerner la
problématique environnementale dans sa réalité et sa complexité. C’est ainsi qu’en 1994, le
« Livre Blanc » de l’Environnement de la Côte d’Ivoire fut publié par la Cellule de
Coordination du PNAE.
La mise en application de ce plan a requis au préalable la mise sur pied d’un cadre
institutionnel, législatif et juridique régissant les actions environnementales en Côte d’Ivoire.
Ainsi la loi N°96-766 du 3 Octobre 1996 portant création d’un code de l’environnement et le
décret n°96-894 du 8 novembre 1996, portant contenu des règles et procédures applicables
aux études relatives à l’impact environnemental des projets de développement servent de
législation en vigueur en matière d’environnement.
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Plus précisément la loi d’Octobre 1996 stipule dans son article 39 : <<Tout projet susceptible
d'avoir un impact sur l'environnement doit faire l'objet d'une étude d'impact préalable>>.
Le site du projet est recouvert par la végétation au sein duquel on y retrouve par endroit les
champs des autochtones
La création des routes permettront une circulation plus structurée et plus fluide de véhicules
améliorant ainsi l’état de la sécurité routière. Les avantages attendus se déclinent
principalement par :
Une réduction des temps de parcours : la réalisation des routes permettra des
vitesses moyennes de parcours pendant toutes les saisons de l’année. L’amélioration
des conditions de circulation et la sécurité des usagers de la route, ainsi que la
réduction des durées de trajet, des coûts d’exploitation des véhicules ;
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Gêne des circulations et des accès : les travaux provoqueront une perturbation
de la circulation des véhicules sur le tronçon et des piétons augmentée des risques
d’accident liés :
- aux déplacements des engins et véhicules de chantier tout comme sur les
voies de déviation, qui seront encombrées ou inondées pendant les saisons des
pluies ;
Erosion des sols : l’exploitation des zones d’emprunt existantes peut augmenter
l’érosion des sols. Les zones d’emprunt non réhabilitées sont susceptibles de
favoriser la stagnation d’eau insalubre et la prolifération de vecteurs de maladies tels
que les moustiques.
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de chantiers peuvent engendrer une pollution par les eaux usées ou la mauvaise
gestion des déchets.
Les impacts potentiels d’ordre sanitaire sont surtout les risques de propagation du
VIH/SIDA dans les agglomérations traversées par le projet ;
La perte de végétation en régénération en raison de l’emprise nécessaire à la bonne
gestion des travaux.
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Installation de chantiers : les aires des chantiers seront installées dans des
endroits à enclaves ouvertes dont l’accès aura été facilité, non utilisables à des fins
agricoles, de sites archéologiques ou religieux. Les entreprises en charge des
travaux veilleront à établir leur base de vie à l’écart des puits et cours d’eau de
manière à éviter tout risque de pollution de la ressource ; aucun dépôt de matériel
pouvant libérer des matières polluantes ne sera autorisé en deçà d’un périmètre de
sécurité. Les accès seront gardés pour limiter l’interaction entre les chantiers et
le milieu extérieur. Les horaires de travail seront modulés de manière à limiter le
dérangement des populations riveraines. La vitesse des engins sera limitée sur les
chantiers et les sites des travaux localisés.
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Sols contaminés par les carburants et lubrifiants : une aire spéciale sera réservée
pour le traitement éventuel des sols contaminés par les produits pétroliers. Ils seront
excavés et placés dans les bacs de confinement étanche et décontaminés à l’aide
de solvants. Les sols traités seront évacués dans des dépotoirs autorisés.
Cette action permettra d’éviter des érosions au droit des surfaces dénudées
temporairement.
Les rejets liquides, les risques de pollution des eaux, les rejets solides : en
fonction du dimensionnement des sous chantiers, les effluents provenant des
installations seront collectés et évacués suivant leur composition dans les fosses
septiques étanches ou des systèmes de collecte mobile.
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Santé : mener des campagnes de sensibilisation pour le personnel de chantier sur les
IST et le VIH/SIDA
- L’insécurité routière qui risque de s’accentuer en l’absence des mesures efficaces telles
que la mise en place d’un système de signalisation adéquat et la réalisation de campagnes
préventives et répressives en association avec une gestion efficace et un entretien
permanent des routes.
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PARTIE 5 :
ANALYSE DU
PROJET
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A la fin de ce Projet de Fin d’Etudes, nous pouvons sans hésiter affirmer qu’il nous a
été d’un apport bénéfique vu le caractère pratique des études. Nous en sommes
globalement satisfaits et notre satisfaction est d’autant plus grande dans la mesure où nous
sommes arrivés à bout de ce projet dans des conditions acceptables, en dépit des difficultés
rencontrées.
En effet, la définition des travaux à réaliser dans l’exécution d’un projet de VRD
est une étude longue, contraignante, mais enrichissante. On peut constater que
les calculs de dimensionnement sont relativement faciles à mener, mais que toutes
les recherches de normes, d’informations et de documents officiels qui sont
nécessaires à la bonne mise en pratique de ces calculs donnent tout l’intérêt de l’étude.
En effet la définition des travaux ne se résume pas à une série de calculs et de valeurs
théoriques qui sont donnés par les différents abaques. Il s’agit également, de toutes les
études à réaliser en amont et les discussions à mener tout au long de la définition du
projet pour arriver à des résultats cohérents susceptibles d’être acceptés par les encadreurs
et qui permettraient une parfaite intégration du projet dans son environnement.
Par ailleurs en ce qui concerne ces études, nous pensons avoir traité tous les cas
dont nous avons pu disposer d’informations et de documentations nécessaires et à temps.
Comme vous le constatez, si les études ne font pas cas du réseau de télécommunication
c’est que nous n’avons pas eu à disposition la documentation nécessaire.
Toutefois la réalisation des autres aspects du projet a été très salutaire pour nous, en
ce sens qu’il nous aura permis :
- de faire la synthèse des enseignements reçus pendant la durée de notre formation. Ce qui
a contribué à combler nos différentes lacunes ;
- d’acquérir, en plus du savoir théorique, le savoir- faire par l’application des connaissances
acquises à la résolution de problèmes concrets.
En plus, le thème a été d’un intérêt capital car il nous a permis de renforcer notre
connaissance non seulement dans le domaine des V.R.D mais aussi et surtout dans la
maîtrise des logiciels Covadis et Autocad.
RECOMMANDATIONS
Nous voudrions avant tout réitérer nos sincères remerciements à la direction des
études du cycle Ingénieur pour les quelques efforts fournis pour nous permettre d’avoir les
sujets de PFE. Néanmoins nous suggérons à la direction des études de s’assurer de la
disponibilité des données nécessaires avant de mettre les étudiants sur ces genres de projet.
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CONCLUSION
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L’élaboration d’un projet de VRD n’est pas une chose aisée, comme cela est apparu il se fait
en plusieurs étapes et demande beaucoup de temps et d’expérience.
C’est avec une documentation plus ample qu’il doit être réalisé tout en faisant appel à toutes nos
connaissances théoriques.
La réussite d’un projet VRD ne nécessite pas uniquement dans la maîtrise de l’outil informatique,
mais en grande partie dans les connaissances de base du métier, et en particulier de la voirie.
Au terme de ces parties nous espérons avoir parcouru l’essentiel de ce thème et avoir répondu aux
différentes attentes.
Nous tenons à signaler que dans cette étude nous avons respecté les normes routières ainsi que celle
de la conception des réseaux divers qu’on ne peut négliger tout en évitant les contraintes du site.
Finalement grâce à ce projet nous nous insérons petit à petit dans le milieu professionnel par
acquisition de connaissances du domaine.
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Références Bibliographiques
- SETRA (Mars 2006), Guide technique Drainage routier, Editeur SETRA, 94 pages.
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ANNEXES
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