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Vue idéalisée d'une boîte quantique pyramidale d'arséniure d'indium (InAs) sur de l'arséniure de
gallium (GaAs)
Sommaire
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1Découverte
2Applications
3Réalisation des boîtes quantiques
4Notes et références
5Voir aussi
Découverte[modifier | modifier le code]
La découverte des boîtes quantiques remonte aux années 1980, identifiées pour la première fois
dans une matrice vitreuse (glass matrix) par Alexei Ekimov (en) et dans une solution colloïdale
par Louis E Brus (en). Le terme « point quantique » correspond au « quantum dot » anglais
forgé par Mark Reed.
Applications[modifier | modifier le code]
Les chercheurs ont étudié leur application dans les transistors, l'amélioration des cellules
de panneaux photovoltaïques, l'émission de différentes longueurs d'onde dans
les LEDs(« Diodes électroluminescentes quantiques » ou QD-LEDs) ou encore dans
les faisceaux diodes en plus de leurs qualités dans l'imagerie médicale et le repérage de cellules
cancéreuses.
Les points quantiques ont en plus une application dans l'informatique où des qubits (qunités)
remplacent le système de 0 et 1 actuels.
Réalisation des boîtes quantiques[modifier | modifier le code]
Il existe plusieurs façons de réaliser des boites quantiques, parmi ces techniques, on peut citer la
méthode dite de Stranski-Krastanov. L’idée consiste à faire croître une hétérostructure à partir de
deux matériaux semi-conducteurs de largeurs de bande interdite différentes et présentant une
légère différence de paramètre de maille.
Une start-up israélienne1 a développé des prototypes en phase pré-industrielle utilisant les boîtes
quantiques (appelées nanodots) à base de composés organiques (despolypeptides d'une taille
voisine de 2 nanomètres) dans le but de produire des batteries portables à chargement ultra-
rapide (moins d'une minute pour la capacité nécessaire à un smartphone moderne), ainsi que
des écrans d'affichage en couleur (comparable aux procédés AMOLED). A plus grande échelle,
le procédé pourrait être une solution pour les véhicules électriques.
Le procédé a également l'avantage de ne pas nécessiter de terres rares (comme dans la plupart
des technologies électroniques actuelles) et d'être beaucoup moins polluant à produire ou
recycler que les batteries et écrans classiques utilisant les semi-conducteurs minéraux ; mais
aussi de pouvoir être produits de façon moins gourmande en énergie, les nano-boîtes disposant
de la capacité naturelle à s'autoassembler (comme le font les peptides des cellules vivantes. Les
nano-boites ont en effet de nombreuses propriétés intéressantes : fluorescence dans le domaine
visible (application possible pour la signalisation lumineuse de nuit, à chargement solaire le jour),
électrochimie (captation d'ions, dépollution, production de médicaments), protection et transport
intracellulaire des médicaments (solution alternative à l'utilisation de virus ou bactéries),
applications cosmétiques, renforcement des tissus et de leur coloration, capture de charge
(batteries), piézoélectricité (réalisation de capteurs de pression ou de mouvement, applications
dans l'aéronautique), optique non linéaire (filtrage sélectif, optique correctrice médicale ou
protectrice, imagerie médicale...).