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INTRODUCTION
Bien que couramment employé, le mot pouvoir échappe à une définition précise et
unique. Il inspire aussi des réactions diverses variant entre admiration, malaise et
refus.
Tous les acteurs au sein des organisations mobilisent des sources variées de pouvoir.
De par leur dépendance réciproque, supérieur et subordonné ont du pouvoir l’un sur
l’autre.
Les travaux de Mintzberg sont intéressants car ils proposent une synthèse des théories
de l’organisation et aboutissent à la construction de types théoriques : les
configurations organisationnelles. Ces configurations peuvent être considérées comme
les diverses formes que peut prendre l’entreprise tout au long de son cycle de vie.
Nous utiliserons donc les travaux de Mintzberg en essayant le plus possible d’évoquer
les recherches et théories qu’ils utilisent. Notre sujet est en effet aussi de montrer la
variété des approches de l’organisation depuis le début du siècle dernier et de ne pas
restreindre celles-ci aux seuls travaux de Mintzberg, même si ces derniers proposent
au final une synthèse des travaux antérieurs.
Le pouvoir au sein d’une organisation est en effet une notion complexe. qu'on
présenterai en trois chapitre, et ce sera l’objet de la première partie, ses définitions et
1
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Après avoir ainsi défini le concept de pouvoir et suivi son évolution dans différentes
théories organisationnelles, nous essayerons en dernier chapitre d'illustrer à travers
l'exemple du "Fèr à cheval" l’exercice du pouvoir est-il structuré au sein d’une
organisation et, partant, nous mettrons en avant le poids des contraintes que toute
structure impose à ses participants, sources de pouvoir pour celui qui les maîtrise.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
CHAPITRE INTRODUCTIF :
Dès lors que les acteurs unissent leurs efforts dans le cadre d’une entreprise, il y a
création d’interactions entre eux et apparition du pouvoir. Ce pouvoir s’exprime
d’abord sous une forme particulière – l’autorité – qui n’est autre que la légitimité du
pouvoir du point de vue de l’organisation. Parmi tous les modes d’influence,
l’autorité occupe une place particulière, puisqu’elle « trace la ligne de démarcation
entre le comportement des individus en tant que membres de l’organisation et leur
comportement en dehors de celle-ci. C’est l’autorité qui confère à l’organisation sa
structure formelle »1.
1
(Simon, 1983).
2
(J. Rembert, 1987).
3
(G. Friedmann et P. Naville, 1962).
3
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Selon l’analyse stratégique2, l’autorité est la confiance que l’on fait à quelqu’un, qu’il
soit dans une position hiérarchique ou non, et dont on suit l’ordre ou le conseil. « Il a
de l’autorité » veut dire que sa séduction ou sa compétence engendre une action
conforme à son désir sans contrainte et avec confiance. Cette définition s’oppose à
ceux qui mettent l’autorité du côté du droit de commander, donc du lien de
dépendance hiérarchique. L’important alors réside dans la connaissance des critères
de ce droit. L’aspect confiance passe au second plan.
2 – Autorité et hiérarchie
a – Management et intégration
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
La diversité des compétences et des tâches fonde l’autorité sur un principe fonctionnel
impersonnel. La seule acceptation de ce principe de la part des subordonnés n’est pas
suffisante et il convient de développer participation et intégration. Mais cette
acceptation est nécessaire, le commandement n’ayant d’efficacité que pour autant que
les subordonnés en reconnaissent la légitimité.
b - Légitimation et différenciation
Max Weber analyse donc plusieurs fondements de l’action qui justifient différentes
formes d’exercice de l’autorité, c’est-à-dire en fin de compte différentes formes
d’organisation et de rapports de dépendance entre hommes. Il définit trois types
idéaux de légitimation :
Le premier type de légitimité dit charismatique repose sur la croyance dans les
qualités exceptionnelles d’un individu. Une légitimité traditionnelle, au contraire,
1
(Fayol, 1919).
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
repose sur la croyance que l’ordre établi de manière immémoriale, par des traditions,
est sacré en lui-même, le dernier type de légitimité de type rationnel repose sur la
conviction que les procédures par lesquelles des règles sont fixées sont légales et,
donc, la croyance dans le droit de ceux qui ont l’autorité de modifier ces procédures
ou de les fixer, pourvu qu’ils suivent une procédure régulière.
De ces types de légitimité découlent des rapports d’autorité différents. Par exemple,
pour une légitimité « rationnelle », l’obéissance est due à la loi ou le règlement.
Lorsque le type de légitimité est traditionnel, l’autorité n’est pas de même nature, elle
est personnelle : l’obéissance que l’on doit dans une légitimité traditionnelle
s’adresse aux dirigeants en tant que tels, en tant que personnes qui occupent une
position d’autorité d’après ses règles traditionnelles. Dans un type de légitimité
charismatique, l’obéissance est également une obéissance personnelle, c’est-à-dire
qu’elle repose sur la foi dans le chef charismatique.
Du point de vue des conduites vis-à-vis de l’autorité, cette approche réutilise les
résultats principaux du courant stratégique de l’étude des organisations 2: les moyens
stratégiques de chacun dans les jeux de négociation sur les objectifs individuels et
organisationnels ont une part déterminante dans les rapports d’autorité.
Enfin, dans les situations de pouvoir fort, lié aux compétences et à l’expérience de
solidarité, l’autorité est acceptée si elle émane du vœu des pairs.
Dans toute organisation, les acteurs disposent d’un pouvoir. Le problème est
maintenant de se demander sur quoi est fondé ce pouvoir ? D’où il provient ?
1
B. H. Raven, J. P. French, 1957
2
M. Crozier, 1963 ; M. Crozier, E. Friedberg, 1977
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
L’organisation est définie selon M. Crozier et E.Friedberg comme celle d’un construit
humain ou d’un ensemble humain structuré. Cet ensemble est composé de membres
qui structurent leurs stratégies particulières dans un ensemble de relations régulières
soumises aux contraintes changeantes de l’environnement. Ce système qui se donne
sans cesse des nouveaux objectifs est donc en perpétuel changement. Il a besoin
d’ajustements permanents qui se font par le biais de l’organisation formelle d’une
part, par celui des relations entre les membres qui cherchent à reconstruire l’ensemble
mis ainsi en mouvement.
Plus la zone d’incertitude contrôlée par un individu sera cruciale, plus celui-ci
disposera de pouvoir ; Ainsi nous verrons plus tard que si le pouvoir d’un individu ou
d’un groupe est fonction de l’ampleur de la zone d’incertitude qu’il contrôle, celui-ci
dépend également de l’imprévisibilité de son propre comportement.
Mais celui qui maîtrise une zone d’incertitude utilisera le pouvoir dont il dispose pour
accroître ses avantages face aux autres que d’une certaine façon et dans certaines
limites. Car pour qu’il puisse continuer de disposer de son pouvoir, il lui faut
respecter « les règles du jeu ». Un acteur ne peut exercer du pouvoir sur autrui et le «
manipuler » qu’en se laissant « manipuler » en retour et en le laissant exercer du
pouvoir sur lui. Ces règles viennent limiter son arbitraire et structurer ses négociations
avec les autres. Or ces « règles du jeu organisationnel » deviennent contraignantes
pour tous les participants car elles s’appuient sur une source d’incertitude qui
s’impose à tous, à savoir la possibilité de survie de l’organisation et donc de leurs
capacités à jouer.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
La première tend à utiliser la notion de rôle de l’acteur ; Cet auteur désigne par-là ce
que l’acteur devrait faire dans l’organisation, conformément aux prescriptions et aux
attentes associées à sa position. C’est là la limite essentielle de toute analyse
organisationnelle en termes de rôle car elle repose sur une problématique univoque
qui est celle de l’adaptation.
Ainsi, pour pouvoir restituer aux individus leur statut d’acteurs, M. Crozier et E.
Friedberg proposent de fonder leur problématique sur le concept de jeu pour
appréhender les phénomènes de pouvoir « Le jeu pour nous est beaucoup plus qu’une
image, c’est un mécanisme concret grâce auquel les hommes structurent leurs
relations de pouvoir et les régularisent tout en leur faisant leur liberté» 1. Alors le
joueur qui veut gagner devra accepter les contraintes qui lui sont imposées et
respecter les règles du jeu.
D’autre part, ils proposent une lecture très fonctionnaliste de l’entreprise, inspirée de
Barnard et Simon. Ce n’est plus l’aspect politique qui est central, mais au contraire les
structures et les règles qui permettent de pallier les limites de la rationalité humaine en
déchargeant les capacités limitées d’analyse des individus, en rendant possible le
transfert des prémisses de décision du sommet, en segmentant les secteurs de
responsabilité.
L’organisation s’est désincarnée, elle n’est rien d’autre qu’un contexte d’action dans
lequel se nouent et se gèrent des rapports de coopération, d’échanges et de conflits
entre des acteurs aux intérêts divergents. Crozier et Friedberg la considèrent comme
une structure de jeux dont les caractéristiques et règles formelles et informelles
canalisent et régularisent les stratégies de pouvoir des différents participants.
1
M. Crozier et E. Friedberg
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Ainsi, toute organisation est soumise à des multitudes d’incertitudes. Les plus visibles
sont celles qui viennent de l’environnement comme par exemple le changement des
techniques de production ou de communication, l’évolution des marchés ou le
recrutement de nouveaux membres.
Ces incertitudes fortes ne sont toutefois pas à prendre en compte que comme des
contraintes qui rentrent dans le jeu des acteurs dont elles renforcent ou diminuent
l’autonomie et par là le pouvoir et qu’il va lui – même intégrer dans les stratégies de
l’organisation.
Mais ces auteurs précisent qu’elles ont une deuxième source, celle qui vient de ce que
les acteurs ont intérêt à cacher en partie leur jeu. « Jouer en cachant son jeu déclenche
des possibilités nouvelles et d’autres opportunités de jeu qui restructurent les relations
antérieures. »
Une autre façon d’aborder les incertitudes consiste à partir des « dysfonctions ».
H. Mintzberg (1986) emploie, quant à lui, le terme de « fonction critique » pour parler
d’incertitude dans l’organisation, ces fonctions sont dites critiques, car « si elles
venaient à s’arrêter, cela signifierait rapidement et fondamentalement une paralysie
dans les flux essentiels du travail de l’organisation ». Cela rejoint ce que disent M.
Crozier et E. Friedberg : « plus une incertitude est cruciale, plus celui qui la détient
disposera de pouvoir », et Exiga, Piotet, Sainselieu : "dans une entreprise, chaque fois
que quelqu'un par la place qu'il occupe, et les ressources qu'elle lui octroie est en
mesure de répondre à une incertitude importante, il en tire du pouvoir, c'est-à-dire des
moyens de pression, d'action, de négociation sur d'autres membres".
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Dans l’analyse stratégique, l’incertitude est définie par rapport au renforcement du jeu
de l’acteur, c’est – à – dire comme une autonomie qui peut s’inscrire dans un cadre
formel, en référence au statut de l’acteur, ou qui peut être contenue implicitement
dans la définition de la fonction, en référence au poste de travail, donc à la
compétence de l’acteur. Le pouvoir réside ainsi dans la marge de liberté dont dispose
chacun des partenaires. Ils ont identifié quatre types de zones d’incertitude, sources de
pouvoir pour les acteurs qui les contrôlent :
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
dit rien sur la volonté ou sur la capacité des acteurs de véritablement saisir et utiliser
l’opportunité qu’elle constitue.
Dans la perspective, le pouvoir peut et doit être défini comme la capacité d’un acteur
à structurer des processus d’échange plus ou moins durables en sa faveur, en
exploitant les contraintes et les opportunités de la situation pour imposer les termes de
l’échange favorable à ses intérêts. Dès lors, le pouvoir de chacun des
partenaires/adversaires dans un processus d’échange, c’est- à-dire sa capacité à le
structurer en sa faveur, provient à son tour de deux sources :
Dire que le pouvoir est une « capacité » fondée sur la maîtrise des ressources est
tautologique : comment le pouvoir peut-il être reconnu indépendamment de la
dépendance par rapport à des ressources ? C’est la dépendance de X par rapport aux
ressources de Y qui constitue le pouvoir de Y. De même, l’indépendance de Y est
fonction de la dépendance de X par rapport à Y, étant donné la relation instituée X-Y.
La source de pouvoir réside dans cette dépendance par rapport aux ressources.
Dans la même perspective French et Raven, considèrent quant à eux, cinq sources de
pouvoir. Trois sources relèveraient de l'organisation: le pouvoir légitime, le pouvoir
de renforcement et le pouvoir de coercition. Les deux autres relèveraient de la
personne: le pouvoir de référence et le pouvoir d'information. Le pouvoir légitime:
Mais le pouvoir légitime n'a pas toujours le même visage selon le type d'organisation
(Burns et Stalker, 1961). Dans une organisation de type bureaucratique, le pouvoir
légitime de chaque membre est chose bien définie et connue de tous. Par contre, dans
une organisation de type plus organique, la chaîne hiérarchique est moins nettement
définie.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Le pouvoir coercitif Les auteurs parlent de pouvoir coercitif lorsqu'un individu amène
un autre individu à diminuer le nombre de comportements indésirables, voire même à
les éliminer complètement. La coercition prend la forme d'une réprimande, d'une
rétrogradation, d'un refus de promotion, d'une surveillance accrue.
Le pouvoir d'information Ce type de pouvoir repose sur les connaissances et sur les
compétences d'une personne. Cette forme de pouvoir est très spécifique: par rapport
au travail à accomplir, de même que par rapport à la personne. Ce pouvoir est le
même que celui de la circulation des informations dont parlent M. Crozier et E.
friedberg1.
L'accès à l'information privilégiée devient souvent un élément de pouvoir qui n'est pas
négligeable. Cette forme de pouvoir n'entraîne aucun sentiment de haine, aucune
frustration ni mépris chez les gens à qui l'on transmet cette information. Il arrive au
contraire, que le simple fait de recevoir de l'information privilégiée engendre un
sentiment de satisfaction et renforce, chez un individu donné, la loyauté envers
l'entreprise.
Les cinq catégories de pouvoir de French et Raven doivent être rapprochées des cinq
fondements du pouvoir développés par Mintzberg. Leurs pouvoir « rétributif » et «
coercitif » sont utilisés d’une manière formelle par ceux qui ont des prérogatives
légales et peuvent être utilisés d’une manière informelle par ceux qui contrôlent les
ressources capitales, des savoir-faire, ou les connaissances. Leur pouvoir « légitime »
correspond aux prérogatives légales et leur pourvoi « des experts » correspond aux
savoir-faire et connaissances importantes citées par Mintzberg.
Alors qui sont ces détenteurs d’influences auxquels nous nous sommes référés ? Nous
pouvons d’abord faire la distinction entre des détenteurs d’influence interne et externe
qui relèvent l’orientation organisationnelle. Au profit de qui les grandes entreprises
d’aujourd’hui devraient-elles être dirigées ? Et qui devrait alors contrôler les grandes
entreprises et de quelle façon ?
1
E.Friedberg, « L’analyse sociologique des organisations ».
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Les propriétaires :
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Entreprises tenues d’une manière étroite Entreprises tenues d’une manière large
Conglomérats, filiales, agences
Les associés :
Si le passage précédent nous apprend que les propriétaires, qui sont censés
jouer un rôle important dans la coalition externe peuvent devenir des associés
détachés de l’entreprise, alors ce passage-ci fait apparaître que les associés, qui sont
supposés jouer un rôle purement économique à l’extérieur du système de pouvoir
peuvent en fait devenir des détenteurs d’influence à l’intérieur de la coalition externe.
Mais exactement comme les marchés ne sont pas tous compétitifs, tous les associés ne
sont pas désintéressés. Une diversité de facteurs les encouragent à exercer une plus
grande influence sur les activités de l’organisation que la théorie économique
traditionnelle voudrait nous le faire croire. Un tel facteur est la concentration
économique qui crée des dépendances. Un fournisseur ou un client qui contrôle le
marché – un monopoliste ou un monopsoniste – peut exercer un pouvoir sur
l’organisation et tirer ainsi certains avantages.
Il existe trois facteurs importants qui mènent à une dépendance ou à des relations de
pouvoir entre les associés et l’organisation : à quel point ils sont indispensables, la
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Les fournisseurs :
Les clients :
Les clients sont censés acheter les produits et les services auprès d’une organisation
en fonction du prix, de la conception, de la qualité, des conditions de livraison et ainsi
de suite, en échange de paiements financiers. Mais de nouveau la dépendance et la
connaissance intime compliquent les choses considérablement.
C’est un fait intéressant du système de but organisationnel, que de tous les détenteurs
d’influence, ce sont les clients qui sont le plus souvent prédisposés à traiter la mission
de l’organisation comme son but premier.
Partenaires :
Les partenaires rejoignent l’organisation dans des entreprises coopératives, quand par
exemple une chaine de télévision et une société d’électronique s’associent pour
élaborer une nouvelle technologie d’émission de télévision. Ceci leur donne une
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Concurrents :
Finalement il reste le cas des concurrents, ils sont censés être en concurrence avec
l’organisation d’une manière détachée, purement économique. Mais cette hypothèse,
comme bien d’autres est souvent battue en brèche. Les concurrents sont souvent
affectés d’une manière importante par les agissements de l’organisation- ce qui fait
qu’en un sens, ils sont dépendant d’elle- et ainsi ils cherchent souvent à entrer dans sa
coalition externe.
Différents concurrents partagent les mêmes marchés, souvent sur de longues périodes
de temps. Ils en viennent à se connaitre. Et ils apprennent à <vivre> ensemble,
autrement dit à développer des compromis bénéfiques pour les deux, des
arrangements de coopération.
Maintenant nous allons voir que les employés d’exploitation, qui habituellement
constituent la majorité des détenteurs d’influence internes choisissent souvent
d’exercer leur influence de l’extérieur par rapport à l’organisation, et quelquefois le
font dans une relation purement économique qui en fait des associés ne faisant pas
partie de la coalition externe. il se comportent ainsi grâce à deux types d’association :
les syndicats qui d’une manière caractéristique représentent les opérateurs
d’organisation particulières, les moins qualifiés (et parfois également les membres du
personnel non qualifié et même la ligne en dessous), et les organismes professionnels
dans les organisations.
Les publics :
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Le pouvoir du PDG :
Le pouvoir des président directeur généraux peut être facilement mesuré par les
conflits qui résultent de leur succession. il semblerait que la cause principale du
pouvoir du PDG repose sur le fait qu’un changement important de la stratégie de
l’organisation s’accompagne souvent d’un changement du dirigent. Zald nous montre
comment l’organisme de services sociaux s’est avec son nouveau dirigent réorienté en
modifiant un certain nombre de stratégies essentielles. Il apparaîtrait que le PDG peut
décider de la ligne de conduite générale.1
Le pouvoir du PDG est en premier lieu tout à fait légitime ; son pouvoir découle du
fait qu’en tant qu’administrateur il détient des pouvoirs formels très vastes sur les
activités de l’organisation ; par ces pouvoirs en retour il obtient l’approbation du
personnel.
En d’autres termes les trois principales formes de pouvoir mises en évidence par
French et Raven –pouvoir légitime. De récompense, et jusqu’à un certain point de
coercition –ces trois pouvoirs sont en premier lieu le PDG et lui donnent beaucoup de
pouvoir.
Lorsque le président directeur général parle, les autres personnes de l’organisation ont
plusieurs raisons de l’écouter. Ce qui revient à dire que le PDG et ses deux systèmes
de contrôle –personnel et bureaucratique -sont ses premiers moyens d’influence pour
s’assurer l’approbation de son personnel. Dans la mesure où le pouvoir de la coalition
interne est lié à la fonction, il incombe tout d’abord au PDG.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
comme nous l’avons noté le P.-D.G. est la personne la mieux située pour connaître les
besoins des différents détenteurs d’influence externes.
Bien sûr, le président directeur général peut faire bien plus que concilier les souhaits
des autres membres de la société. Lui aussi et détenteur d’influence qui a ses propres
besoins à remplir dans l’organisation .mais le P.-D.G. n’est pas un détenteur
d’influence ordinaire : il est un détenteur d’influence interne et l’un des plus
puissants, ceci lui permet, selon les termes de Chamberlain, de se distinguer comme
le « requérant qui subsiste » dans l’organisation (1962,p.74).lorsque les autres
requérant sont satisfaits-les propriétaires, les fournisseurs, les employés,etc.-« quel
que soit le degré de liberté qu’il reste à l’encadrement après ses négociations, c’est
tjrs lui qui décide de faire certains choix »
Bien sur les objectifs que la direction essaie d’imposer à ses organisations peuvent
énormément varier, comme les objectifs de n’importe qui d’autres. Mais ce qui nous
intéresse ici, ce sont uniquement les objectifs relatifs à leur travail de directeurs. et
vus sous cet angle, deux points doivent être retenus : premièrement le PDG est, de
tous les détenteurs d’influence le plus engagé dans l’organisation. » la direction doit
personnifier l’entreprise sinon, comme se moquait Mailtant à propos de la monarchie
britannique, elle doit consacrer l’institution. » (Long 1960, p211) comme nous l’avons
noté auparavant avec les propres termes de SELIZNICK (1957), le PDG concrétise la
finalité organisationnelle .Dans un certain sens son organisation.
Il faut retenir deuxièmement que les présidents directeurs généraux ont tendance à
être des individus très orientés vers la réussite. Tout le monde n’arrive pas au sommet
de la hiérarchie. Les procédés de sélection ont tendance à promouvoir ceux qui
semblent les plus concernés par la réussite.
Mais alors que les cadres qui rendent des comptes au PDG directement, peuvent être
souvent les deuxièmes détenteurs d’influence les plus importants de la coalition
interne, ils sont en fait éloignés du premier détenteur. Une des raisons à cela est qu’ils
sont à plusieurs alors que le premier détenteur est seul.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
En outre il leur manque l’accès qu’il a grave à la chine d’autorité, à tous les agents
internes, ainsi que le vaste éventail de tous les détenteurs externes.
Ainsi ils ne peuvent pas développer la même base large d’information pour utiliser
comme un moyen officieux de pouvoir. Et tous ces éléments deviennent de plus
grands obstacles au développement d’une assise de pouvoir au fur et à mesure que
nous descendons la ligne hiérarchique
En un sens, les cadres intermédiaires ont tendance a compter sur les systèmes de
contrôle pour exercer leur influence sur leurs subalternes et le système des politiques,
parfois même celui des compétences spécialisées sont utilisés dans le but d’exercer
une influence vers le haut, pour vérifier les contrôles qui leurs sont imposés. Plus bas
est le niveau hiérarchique du cadre, plus il a tendance a transmettre aux subalternes
les ordres et les normes technocratiques.
En discutant encore des objectifs des cadres opérationnels, nous voyons un reflet des
buts poursuivis par le P.-D.G. Précisément survie et croissance
Plus le cadre est hiérarchiquement haut placé, plus son engagement à l’organisation
est fort et donc plus sa survie et importance pour lui .ses récompenses provient – et
proviendront- de son ascension dans la hiérarchie ; il est évident que plus il est
promu, plus il se montre directement intéresse par la survie de l’organisation. dans le
compte rendu de leur recherche sur la motivation de la direction, Cummings et
Elsalmi (1968) ont trouvé la raison pour laquelle les cadres s’identifient plus
fortement à l’organisation à mesure qu’ils montent dans la hiérarchie : de nombreuse
études montres que les cadres de haut niveau –aussi bien dans les syndicats et l’armée
que dans les affaires- sont ceux qui expriment le plus de satisfaction pour leur travail
et un grand contentement dans leur besoin d’autonomie et de développement
personnel que ne le font ceux qui sont à un échelon inférieur ;la tache de ceux-ci a
tendance a s’orienter vers les conditions de sécurité et les besoin sociaux.
Les opérateurs
Les opérateurs sont des personnes qui font le travail fondamental de l’organisation-
les fonctions de traitement et de sortie ainsi que les activités directes de logistique
,associées à la fabrication des produits et à la fourniture de services offertes par
l’organisation .leur travail consiste à exécuter les décisions finale de l’organisations
c'est-à-dire réaliser les actions –construction de voiture, coupe de cheveux,
transplantation de cœurs, enseignement aux étudiants aussi bien que la prise de
décisions les concernant et que les cadre intermédiaires ne prennent pas.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Ils exécutent essentiellement des décisions très spécifiques, c'est-à-dire que les
systèmes de contrôle ne sont pas un moyen d’influence disponible pour eux mais ces
systèmes sont plutôt disponibles pour les administrateurs qui contrôlent les
opérateurs.
Quels sont les buts que les opérateurs non qualifiés cherchent à imposer à
l’organisation ?
Deux points semblent clairs : premièrement, ces buts sont ceux du groupe, et non ceux
de l’opérateur individuel, parce que le groupe est l’agent de leur pouvoir. et
deuxièmement les opérateurs non qualifiés ne peuvent pas avoir beaucoup de
satisfaction dans leur travail puisque celui-ci est simple et répétitif et rigoureusement
contrôlé par les administrateurs. Autrement dit, ils ne peuvent pas espérer qu’alléger
quelques problèmes de bien etre physique et de sécurité et peut être aussi satisfaire
quelques demandes d’ordre social.
Ils ont une assise de pouvoir solide, une bonne possession de connaissances et de
savoir-faire essentiels. Ceci veut dire que s’ils travaillent seuls ou en petits groupes,
ils doivent jouir dans leur travail d’une liberté d’action considérable, et qu’ils
accumulent ainsi beaucoup de pouvoir. Ceci est accru par le fait que les ouvriers
professionnels font preuve généralement d’un savoir-faire qui est très demandé, d’où
découle une grande mobilité d’emploi. En conséquence, leur dépendance de
l’organisation tout comme leur engagement à l’organisation, sont réduits en d’autres
termes, l’idéologie n’est généralement pas une force majeure dans le cas des ouvriers
professionnels, tout au moins pas l’idéologie organisationnelles.
Il existe d’autre part des buts professionnels de nature plus individualiste. L’un d’eux
est souvent la poursuite de la perfection professionnelle.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Les analystes en tant que professionnels ont des buts qui, en partie,rejoignent ceux des
opérateurs les plus qualifiés. En particulier une des motivations et le savoir faire
professionnel- ce que Galbraith dans son ouvrage ‘‘ le nouvel état industriel’’ (1967)-
appelle la ‘‘ virtuosité technologique’’.
De plus les techniques des analystes sont générales- elles s’appliquent à plusieurs
types d’organisations- et la plupart du temps les analystes sont très sollicités, aussi
ont-ils une très grande mobilité.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Il peut comprendre des groupes qui fournissent une gamme de services étendus, de la
restauration au courrier par exemple, jusqu’au département de relations publiques et
au département juridiques. Comme le suggèrent ces exemples, les services de
logistique tout comme le travail des opérateurs peut grosso modo être divisé en deux
types le travail qualifié et celui non qualifié.
La plupart de ce qui a été écrit sur les opérateurs non qualifié s’applique aussi au
personnel de soutien logistique non qualifié .il nous faut souligner ici les différences
dont deux sont évidentes. Premièrement parce que l’organisation a le choix de fournir
ou non ses services de soutien avec la même facilité - ces ne sont pas vitaux pour
l’organisation.
Dans le cas de ce groupe, ce qui a été écrit sur les opérateurs qualifiés et surtout sur
les analystes peut s’appliquer au personnel de soutien logistique qualifié. ils sont
mobiles et possèdent de fortes affiliations professionnelles. Ces facteurs liés aux
connaissances et aux compétences de ce personnel signifient que le personnel de
soutien logistique qualifié utilise le système des compétences spécialisées pour
accéder à un pouvoir dans l’organisation.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
L'instrument :
L'organisation agit comme un instrument pour accomplir les souhaits d'un pouvoir
supérieur à elle-même. En effet, elle subit un pouvoir externe centralisé et organisé
qu'exerce un détenteur d'influence extérieur ayant des buts clairs et opérationnels. On
parle alors de coalition externe dominée, et les moyens d'influence extérieurs sont les
contraintes formelles et les contrôles directs.
En ce qui concerne la coalition interne, elle est bureaucratique compte tenu du fait que
le pouvoir est centralisé dans les mains du détenteur d'influence externe dominant, et,
que le président directeur général agit en tant qu’administrateur au sein de
l'organisation. Pour agir en tant qu'instrument, l'organisation doit avoir une idée
précise de ce que l'on attend d'elle. Les objectifs doivent être clairs et formels. C'est
pour cela qu'on estime que le système est opérationnel.
Le système clos:
Le système clos se sert d'abord lui-même, c'est à dire qu'il fait d'abord profiter ses
membres et en particulier les administrateurs. Le système clos est fermé et obsédé par
sa propre croissance. C'est un but primordial parce que c'est le but autour duquel se
rassemblent les agents internes et qui permet les hausses de salaires.
L'autocratie:
C'est le président directeur général qui commande, il met à l'écart la coalition externe.
Les buts de l'organisation sont donc ceux qu'il choisit. Il a toute la latitude pour
poursuivre les objectifs qu'il désire même ceux jugés personnels. On parle donc de
coalition externe passive et de coalition interne personnalisée.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Le missionnaire:
Le missionnaire est caractérisé par une idéologie qui est au centre des préoccupations,
et une coalition externe passive. Parmi les membres de ces organisations, il y a un fort
sentiment d'unicité et un chef charismatique qui expose l'idéologie de façon claire et
précise. La mission est claire et ciblée de sorte que les membres de l'organisation
s'identifient à elle. Elle est spécifique dans ses buts, attirante ou inspiratrice.
La mission apparaît donc comme un but essentiel pour les membres de l'organisation
qui désirent la faire progresser. Les membres de l'organisation ne veulent pas de
récompenses matérielles, celle-ci est collective et psychique puisqu'elle se concrétise
dans l'accomplissement de la mission.
La méritocratie:
La méritocratie centre son pouvoir sur ses compétences. La coalition interne est
professionnelle. Ici, on ne maximise aucun but en particulier. On en poursuit
quelques-uns avec régularité ; y compris celui de la perfection professionnelle. L'essor
de la méritocratie est une organisation qui accomplie des travaux complexes, il est
donc important que la coalition interne est un haut niveau de compétences.
Le pouvoir directorial est informel. Il peut régler les conflits, évitant une paralysie de
l'organisation. Il apparaît fragile mais non sans pouvoir. Le pouvoir du président
directeur général est fragile car il ne repose que sur la confiance qu'ont pour lui les
experts. La coalition externe nous est présentée en apparence divisée mais est en fait
passive, compte tenu du fait qu'il est indispensable de laisser une marge de manoeuvre
importante aux experts pour qu'ils soient compétents.
L'arène politique :
Cette arène politique se caractérise par des conflits à la fois dans la coalition externe
divisée et dans la coalition interne politisée. On estime que les tensions conflictuelles
sont imposées à l'organisation de l'intérieur et de l'extérieur. Ici tous les détenteurs
d'influence jouent un rôle. Ils rivalisent et poursuivent des buts personnels. Le conflit
pouvant engloutir les deux coalitions, l'organisation serait incapable de poursuivre un
but de manière cohérente.
25
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
L'organisation politisée qui est un conflit modéré endémique et durable. Le conflit est
partout mais sous une forme atténuée si bien que les détenteurs d'influence tolèrent
cette situation pendant quelques temps.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Deux transitions sont possibles après la maturité des organisations, Tout d'abord que
ce soit dans le système clos ou la méritocratie (cas ou de conflits d'intérêts individuels
ou de groupes au sein de la coalition interne) il peut y avoir apparition d'une arène
politique complète.
C'est à dire que le conflit est tel qu'il ne peut être résolu et bloque toute activité. Cela
conduit irrémédiablement à la mort de l'organisation. Ceci intervient lorsque le
pouvoir est également réparti entre chaque détenteurs d'influence internes dominants
et qu'aucune négociation n'a abouti, chacun refusant de céder quelque chose à l'autre.
Deux raisons nous poussent à débattre de ce sujet. D’abord, il s’agit d’un point
important dans l’étude du pouvoir dans les organisations, et ce point exige bien des
recherches, de manière directe ou indirecte. Étant donné que les points de la
discussion peuvent être définis aisément
à partir des concepts et des configurations du pouvoir, un rappel de ceux-ci permet de
résumer et d’illustrer la théorie présentée dans notre thème Le Pouvoir dans les
organisations.
Dans un premier lieu, nous présentons un schéma conceptuel en forme de fer à cheval
27
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
qui décrit huit prises de position pour répondre à cette question : « Qui devrait
contrôler les très grandes entreprises ? ». Ensuite, nous examinons d’une façon
détaillée chacune de ces prises de position.
Pour analyser les différentes réponses à la question : Qui devrait contrôler les
entreprises et de quelle façon ? Mintzberg propose un schéma sous forme de fer à
cheval. Ce schéma est composé de huit positions. Plus on s’approche du centre du fer
à cheval, plus la position est modérée. Plus on s’en éloigne, plus la position devient
radicale.
Figure 1-1 – le fer à cheval conceptuel (gracieusement par une mule corse)
28
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
seconds. Ce n’est que dans le cas ou cela vaut la peine (en termes économiques)
de poursuivre des buts sociaux, que l’entreprise le fera. Ici, les buts de
l’entreprise ont basculé nettement en faveur des propriétaires.
Enfin, tout à fait droite (d’un point de vue politique
sinon géographique) se trouve la position de la « restauration », occupée par
ceux qui déclarent que l’entreprise devrait être restituée « à juste titre » à ses
propriétaires, les actionnaires. A l’image de leurs collègues placés à l’extrême
gauche avec lesquels ils partagent le bas du fer à cheval, les partisans de cette
position demandent un retour à la configuration de l’Instrument. Ainsi, les
propriétaires auront retrouvé leur domination antérieure au sein de la coalition
externe, et ils seront à même de contraindre l’entreprise à ne poursuivre que des
buts économiques.
Mintzberg met en situation les positions les unes par rapport aux autres selon des
angles différents : politique, des buts recherchés, des disciplines intellectuelles, des
relations interpersonnelles, des influences externes, du contrôle et de la configuration
du pouvoir.
Selon ce que les individus cherchent à favoriser, Mintzberg propose des positions
spécifiques pour atteindre les objectifs souhaités. Par exemple, un esprit conservateur
devra selon Mintzberg s’orienter vers une position d’incitation, le futur sera alors
façonné à l’image du présent.
29
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Nationalisation,
Les objectifs
Démocratisation, ___
sociaux
Réglementation, Pression
30
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
esprit de vengeance !
Confiance
La « confiance » favorise l’harmonie en permettant aux
Indifférence dirigeants de concilier dans leur tête les objectifs
économiques et sociaux. L’indifférence se passe totalement
Incitation
Harmonie des conflits même auprès des dirigeants.
Restauration
« L’incitation » et la « restauration » ont comme objectif
Nationalisation l’économie de conflits ; la « nationalisation » se fixe
l’objectif « social »
31
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
32
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
en fait explicitement état, alors que l’« indifférence » et l’« incitation » parviennent à
cette conclusion de manière implicite, en privilégiant le statu quo.
La direction Confiance
Les administrateurs gardent le contrôle de l’entreprise ;
Indifférence ont besoin de la « confiance », « l’indifférence »,
« l’incitation »
Incitation
Après avoir situé nos huit positions autour du fer à cheval et les avoir placées dans des
contextes différents, nous allons les étudier les unes après les autres :
33
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Démocratisation
Favorisent implicitement la mise en place de la
L’Arène Politique Réglementation
configuration du pouvoir de l’Arène Politique.
Pression
1.7 Section 21 : Etude de chaque position située sur le fer à cheval
2 Nationalisation :
i. Postulats :
ii. Commentaire
1
Idem
34
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
l’Etat au lieu d’être un Système Clos. L’Etat devient un nouveau détenteur dominant
d’influence, qui conserve des systèmes de contrôle intacts.
Mais, le gouvernement plutôt que d’agir en tant qu’unique agent d’influence va
intervenir par l’intermédiaire de ministère et d’organismes gouvernementaux aux
objectifs divers et souvent contradictoires. La nationalisation peut alors aboutit à un
tel désordre que l’organisation, au lieu d’être un Instrument de l’Etat peut se
transformer en une Arène Politique, voire retourner au stade du Système Clos.
Pour les américains, le contrôle des entreprises signifie que la nationalisation
n’apparaît presque jamais comme une prise de position générale, du moins pas dans la
presse « reconnue ». C’est un sujet tabou : les américains voient dans la détention
d’un bien privé, un droit naturel et absolu. Néanmoins, la nationalisation apparaît
comme une solution particulière, apportée à des problèmes spécifiques. Elle peut
apparaître utile lorsqu’une entreprise importante, rencontre de graves difficultés telle
que le risque de faire faillite avec la perte de milliers d’emplois, la solution de l’Etat,
est très souvent de nationaliser.
Si la nationalisation risque de ne pas résoudre les problèmes sociaux parce qu’elle ne
change finalement ni la structure de l’entreprise, ni son fonctionnement, l’entreprise
d’Etat peut parfois, pour les mêmes raisons, fonctionner aussi efficacement que la
meilleure des entreprises privées.
II- Démocratisation :
i. Postulat :
La démocratisation propose des mesures officielles pour élargir les bases de la
conduite. Elle est mise à la portée de tout le monde.
ii. Commentaires
Aujourd’hui ce sont les actionnaires qui dirigent l’entreprise, tandis que les dirigeants
servent de tiers mandatés pour administrer leurs biens. Mais l’actionnariat étant
dispersé, les actionnaires n’exercent aucun contrôle direct. Les partisans de la
« démocratisation » critiquent l’étroitesse de la base de contrôle de l’entreprise et
affirment que les actionnaires doivent faire place à d’autres personnes concernées par
ce qui s’y fait et remettent en question la légitimité du pouvoir du dirigeant, les
obligeant à se soumettre à d’autre.
Mintzberg réfléchit à deux moyens principaux de démocratisation :
35
MRCCE Pouvoir dans l’organisation
GROUPES CONCERNÉS
Internes Externes
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
III- Réglementation :
i. Postulats :
Le gouvernement a un rôle formel et plus actif en oeuvrant comme un contre-pouvoir
au sein de la coalition externe de l’entreprise ; elle lui impose des contraintes
officielles.
ii. Commentaire :
Pour les partisans de la réglementation, l’entreprise peut-être amenée à devoir
répondre aux besoins de la société, ses choix et activités étant soumis aux contrôles
d’une plus haute autorité, celle de l’Etat, qui lui impose des contraintes officielles.
Ces contraintes sont exercées par des organismes de régulation particuliers et
renforcés par un système juridique. Ces contraintes sont imposées à l’entreprise de
l’extérieur, tandis que l’administration interne de l’entreprise et les propriétaires ne
sont pas concernés. Aussi la réglementation se rapproche-t-elle du centre du fer à
cheval, nous éloignant des prises de politiques d’une gauche plus radicale.
La réglementation convient quand il s’agit de gérer les externalités, à savoir imputer
les coûts des entreprises à des organismes particuliers. C’est le moyen qui oblige les
entreprises à payer la totalité des coûts liés à leurs activités, ou au moins les
contraindre à réduire ces coûts.
Selon Arrow, il est difficile d’établir des réglementations suffisamment souples pour
s’adapter à une large diversité de situations et suffisamment simples pour être mises
en application (1973).
Mais, l’inconvénient le plus important est que la réglementation ne permet pas de
provoquer des comportements souhaitables mais limite les comportements. Elle
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
impose des limites aux activités des entreprises au lieu de jouer un rôle moteur ou
d’encourager les préoccupations sociales.
De plus, la réglementation a tendance à être appliquée avec lenteur et conservatisme.
La réglementation souhaitée et encouragée par une bonne partie de la collectivité subit
souvent des retards par suite de manœuvres politiques et d’un conservatisme
administratif. D’autre part, il est difficile de faire respecter la réglementation : même
quand les réglementations existent, l’application ne suit pas toujours. Les difficultés
de mise en vigueur sont fréquentes : Arrow étudie en 1974, trois interventions sur le
comportement des entreprises : la réglementation légale, les contributions fiscales, et
la responsabilité civile.
iii. Conclusion :
La réglementation constitue un instrument, un moyen de contrôle lent, conçu par des
conservateurs qui se contentent de définir un minimum de normes difficiles à
appliquer.
Néanmoins, la réglementation est indispensable. Elle tient une place importante dans
le gouvernement d’entreprise sans être un remède ou une solution automatique aux
problèmes sociaux crées dans les grandes entreprises.
IV- Pression :
i. Postulats
Le but de la pression est d’inciter l’entreprise à agir d’une façon convenable,
notamment lorsque la réglementation ne suffit plus. Cette position prépare des
campagnes d’opinion ciblées, parfois pour mettre un terme à un type de
comportement ou pour en promouvoir un autre. Le but consiste à forcer l’entreprise à
rester vigilante, à pouvoir réagir rapidement, pour répondre à des besoins autres que
ceux qui la concernent en tant que Système Clos.
ii. Commentaire :
Sur le fer à cheval, la pression se situe à droite de la réglementation car on estime que
cette dernière exerce un pouvoir fondamentalement plus conséquent sur l’entreprise.
Le gouvernement a le droit de se substituer au pouvoir de l’entreprise grâce à des
contraintes officielles. Ce n’est pas le cas avec la pression : les dirigeants d’entreprise
jouissent d’un pouvoir de décision et l’exercent.
Aux Etats-Unis, les américains adoptent des points de vue radicaux à propos du
pouvoir des entreprises. Ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient aller plus loin
en menant des campagnes d’opinion et de pression qu’en se servant des
réglementations existantes, ce qui n’est pas le cas en Europe.
La pression apparaît comme une position soumise aux aléas de la mode. Elle arrive et
se retire comme les vagues. Aujourd’hui la pression continue de s’exercer. A mesure
que les entreprises se développent, ceux qui font les frais de leur activité voient
réduire leur marge de manœuvre et finissent par protester. Aux Etats-Unis, le contre-
pouvoir le plus important des entreprises vient de la création croissante de groupe
permanent prêt à faire pression sur les entreprises. Mais la pression ne se limite pas
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
aux seuls agitateurs professionnels. D’autres groupes défendent des intérêts ciblés et
se sont également élevé contre les entreprises.
iii. Conclusion :
La pression est une prise de position qui offre les avantages d’être informelle, souple
et ciblée ; elle a souvent conduit à de belles réussites. Les grandes entreprises
souffrent d’une légitimité fragile en manière d’autorité de leur dirigeant. Par
conséquent, elles sont disposées à subir les attaques de campagnes de pression bien
organisées et fondées. Si l’on compare la position de la « pression » aux autres
positions situées sur sa gauche, celle-ci ne dépend d’aucune règle. Par conséquent,
elle ne permet pas des changements d’ordre formel ou permanent dans les relations du
pouvoir. Cette position ne donne pas lieu à des exigences acceptables pour
l’entreprise ; elle n’oblige pas non plus de manière claire l’entreprise à réagir à un
moment donné.
Par rapport, à la position située à la droite du fer à cheval, la pression est davantage
fondée sur la confrontation que sur la coopération. Il est possible que les changements
soient plus évidents lorsque ce sont les dirigeants eux-mêmes qui en prennent
l’initiative.
V- Confiance :
i. Postulats :
Les dirigeants conservent le contrôle de l’entreprise car ils l’exercent de manière
responsable. Ils recherchent un équilibre entre objectifs économiques et objectifs
sociaux.
ii. Commentaire :
La position « confiance » est au milieu du schéma du fer à cheval car elle représente
un point d’équilibre entre les buts sociaux et les buts économiques. Selon Mintzberg,
il faut faire confiance à l’entreprise même quand elle constitue un Système Clos, car
ses dirigeants sont prêts à répondre volontairement aux besoins, à la fois économiques
et sociaux, de la société.
En effet, il n’est pas concevable que les entreprises représentants des entités énormes
et puissantes constituent en même temps des système clos rejetant toute sorte
d’influence directe venant de l’extérieur, à moins qu’elles répondent de façon réelle à
des besoins sociaux. D’autre part il est nécessaire que les chefs d’entreprises prennent
en charge l’intérêt général, car personne d’autre ne peut le faire, ni le fera.
La confiance a soulevé de nombreux débats. Trois principales attaques apparaissent.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
l’entreprise est un outil rationnel pour poursuivre des buts économiques. Les coûts et
avantages liés aux problèmes sociaux peuvent difficilement être calculés. Aussi, il est
difficile de les intégrer dans le système de contrôle. Enfin, la conception même de
l’entreprise, le type de structure et des systèmes de contrôle qu’elle utilise empêche le
bon fonctionnement de la confiance. De plus, le dirigeant est souvent plus préoccupé
par les moyens que par les fins à obtenir, ne prévoyant pas les conséquences de ces
actions.
Différentes solutions peuvent être envisagé comme mettre en place davantage de
procédure administrative. Il se peut qu’il faille restaurer l’entreprise pour pouvoir lui
faire confiance.
Néanmoins, la confiance fonctionne. En effet, il ne faut pas oublier que les décisions
stratégiques des grandes entreprises impliquent inévitablement des conséquences
aussi bien économiques que sociales qui sont inévitablement liés. D’autre part, il ne
faut pas oublier que tout homme politique à une marge de manœuvre lors des prises
de décisions stratégiques.
iii. Conclusion :
La position clé du fer à cheval est la position « confiance». Elle est le point
d’équilibre du système, aux antipodes des extrêmes. Il est impossible de faire
confiance sans faire pression et sans réglementer. Mais il est également nécessaire
d’avoir à des postes importants des dirigeants responsables et dotés de principes
moraux.
ii. Commentaires :
Deux grandes idées se dégagent de la position de l’indifférence :
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
i. Postulats :
L’incitation ou « bien faire a un coût » : il existe un conflit réel entre les buts sociaux
et les buts économiques. Les buts sociaux sont envisagés uniquement lorsqu’ils
permettent à l’entreprise d’atteindre ses objectifs économiques.
ii. Commentaire
L’incitation porte sur les motivations des entreprises et accepte implicitement la
situation de statu quo de la configuration du Système Clos.
Pour les partisans de l’incitation, les programmes sociaux sont pris en compte quand
ils permettent à l’entreprise d’atteindre ses objectifs économiques. L’entreprise doit
gérer ses propres problèmes économiques. Par conséquent, elle se préoccupe des
problèmes sociaux uniquement lorsqu’elle a un intérêt économique à le faire.
L’incitation consiste à rétribuer l’entreprise pour ce qu’elle accompli et qu’elle ne
ferait pas sans incitation financière : l’entreprise est donc rémunéré pour ses
externalités positives. Cette position s’oppose en cela à la réglementation qui consiste
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
à imposer des pénalités à l’entreprise : cette dernière doit payer pour ses externalités
négatives.
Seulement quand une externalité négative peut être attribuée directement à une
entreprise, la réglementation semblerait être la position à retenir. Il est difficile
d’envisager un gouvernement payant une entreprise pour qu’elle cesse de provoquer
des nuisances spécifiques. L’incitation est la position adéquate pour les situations qui
provoquent un problème social dont la responsabilité directe n’est pas la conséquence
de l’entreprise. En faisant appel à l’incitation, le gouvernement utilise les mécanismes
du marché pour satisfaire des besoins sociaux et minimiser les risques de prolifération
de sa propre bureaucratie.
Bower met l’accent sur les objectifs et les résultats chiffrés à atteindre et met de côté
l’entreprise sans morale. Il s’avère néanmoins que les systèmes de contrôle mènent les
grandes entreprises à être non réactives sur le plan social, sinon elles restent
irresponsables.
Il serait aisé de dire qu’il faudrait manœuvrer l’incitation pour faire un meilleur usage
de ses instruments économiques ; en fait l’entreprise n’est un Instrument uniquement
que pour ceux qui savent exprimer ses besoins d’une façon claire, opérationnelle, et
économique.
iii. Conclusion :
L’incitation semble être une position prometteuse mais ses applications sont limitées.
Elle est utile :
lorsqu’un problème social n’est pas crée par des entreprises immédiatement
identifiables,
lorsque la grande entreprise dispose des compétences particulières et du savoir
nécessaire pour gérer le problème, à partir du moment où des solutions peuvent
être définies clairement à des rétributions économiques tangibles ;
lorsque le danger d’une approche économique empêche un traitement
véritablement social des besoins sociaux.
Pour d’autres problèmes sociaux, l’incitation n’est pas la position logique à prendre.
VIII- Restauration :
i. Postulats :
La dernière position du fer à cheval, située à l’extrême droite rejette tout objectif
social au profit des objectifs économiques, envisageant l’entreprise comme un
Instrument (au service de ses propriétaires).
ii. Commentaires
Les partisans de cette position sont convaincus que la poursuite des objectifs
économiques (maximum de profit) passe par le retour du contrôle des personnes
auxquels ce profit est destiné soit les actionnaires.
Le pouvoir aux propriétaires ferait passer l’entreprise d’une configuration du Système
Clos à un instrument de contrôle externe. Dans ce sens la restauration se rapproche de
la nationalisation.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Le problème de savoir qui doit contrôler les grandes entreprises est le sujet d’une
guerre entre deux idéologies, entre « un socialisme subversif », et « la libre
entreprise » (selon les termes de Friedman). La restauration est la solution la plus
évidente. Le pouvoir doit être rendu aux propriétaires, grâce à une intervention de
l’état qui doit modifier la loi.
Mais la restauration, telle qu’elle a été décrite, repose sur trois groupes d’hypothèses
(techniques, économiques, et politiques), chacun d’eux possédant leurs propres
erreurs.
Les hypothèses techniques reposent sur l’erreur du contrôle de l’actionnaire. En effet,
les actionnaires se considèrent de plus en plus comme des fournisseurs de capital à la
recherche d’un retour sur investissement stable. S’il ne le trouve pas ici, ils iront la
chercher ailleurs ! D’autre part, il y a une grande dispersion des actions : une large
distribution du pouvoir parmi les membres d’un grand groupe n’incite aucun d’entre
eux à l’exercer. Enfin, la plupart des dirigeants n’ont pas le temps et les informations
qui leur permettraient de contrôler étroitement l’entreprise.
Certains pensent que, dans l’existence de marché libre accompagné d’une
concurrence totale, prédominent la libre circulation, l’information, la souveraineté du
consommateur, la mobilité de main d’œuvre… Il s’avère que plus l’entreprise est
grande plus elle peut manipuler le marché !
Friedman part du postulat que « la grande entreprise, amorale, est l’instrument utilisé
par la société pour procurer biens et services et, plus largement, qu’une société n’est
« libre » et « démocratique » que si ses leaders sont élus au suffrage universel et
n’interviennent pas dans les affaires. Son opinion prend naissance dans la distinction
radicale entre objectifs sociaux et objectifs économiques.
iii. Conclusion
Ce vaste débat tourne autour des questions fondamentales de la démocratie. Pour
Friedman, la restauration repose sur plusieurs hypothèses, plutôt incertaines, parfois
techniques, mais pour les plus importantes d’entre- elles, économiques et politiques,
qui ont été à peine pensées par les partisans de cette position. Le renouveau du débat
est le contrôle des grandes entreprises.
Notre époque exige de la grande entreprise des modifications de fond, que la
restauration du contrôle par l’actionnaire ne peut en aucun cas induire. La restauration
pourrait redevenir à l’échelle plus humaine. La restauration est la position de la
nostalgie du passé sans ses difficultés1.
1
« Le management et le pouvoir » Pierre MORIN. Editions d’organisations universitaires.
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
Conclusion :
par exemple n’est traité que de manière anecdotique. Il constitue à notre avis une
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MRCCE Pouvoir dans l’organisation
sujet dans le 3éme chapitre exposant les approches par les dispositions et les situations.
par les auteurs, comme si ces aspects étaient tabous dans l’exercice du pouvoir. En
45
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Bibliographie :
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