Vous êtes sur la page 1sur 2

L'Adrc,

Tamasa Distribution
présentent

Jean
Eustache
1938-1981
LES MAUVAISES FREQUENTATIONS
MES PETITES AMOUREUSES
Martin Loeb, Marie-Paule Fernandez, Mes petites amoureuses

France, 1963, 42’, N&B


Réalisation : Jean Eustache LES MAUVAISES FREQUENTATIONS
Scénario et dialogues : Du côté de Robinson
Jean Eustache
Directeur de la photo :
Philippe Théaudière, Le titre Les Mauvaises fréquentations désignait initialement la ver-
assisté de Michel H. Robert sion en 16mm de Du côté de Robinson. Le film prend son titre actuel
Musique : Cesar Gattegno lorsqu’il est gonflé en 35mm. Les Mauvaises fréquentations désigne
Montage : Jean Eustache dès lors le double programme présenté ici, Du côté de Robinson et Le
Scripte, régie, assistante : Père Noël a les yeux bleus.
Jeanne Delos
Interprétation : Un dimanche à Montmartre, deux copains abordent une jeune femme.
Aristide, Le trio finit au Robinson, un dancing à Montmartre. Mais rapidement
Daniel Bart, la jeune femme se désintéresse d’eux.
Dominique Jayr, Tourné en décors naturels avec une caméra légère, ce premier film
Jean Eustache connu de Jean Eustache, interprété par des comédiens amateurs,
reflète l’influence de la Nouvelle Vague.

“Pour les premiers courts métrages que j'ai faits, j'avais dicté les plans et si
je ne les avais pas écrits sur le papier, je les avais écrits dans la tête.”
Jean Eustache Entretien réalisé par Sylvie Blum et Jérôme Prieur,
paru dans Caméra/stylo, septembre 1983
France, 1966, 47’, N&B
Réalisation : Jean Eustache
Le père Noël à les yeux bleus
Scénario et dialogues :
Jean Eustache
Image : Philippe Théaudière À Narbonne, pendant les fêtes de fin d’année, Daniel qui veut s’acheter
Assistants opérateur : Daniel un duffle-coat - sur lequel il mise pour séduire les filles - se déguise en
Cardot, Nestor Almendros Père Noël pour un photographe de rue.
Son : Bernard Aubouy “Mes films fonctionnaient sur une émotion. Enfin je n'ai plus pensé au ciné-
Mixage : Antoine Bonfanti ma, j'entends au plan purement technique, à la caméra. On ne peut transmettre
Montage : Christiane Lack que de l'image et du son. Dans les courts métrages, j'étais très embêté par le
Musique : René Coll, fait que je n'avais pas vu les plans, que je n'avais pas les moyens de les réali-
César Gattegno ser parce que je ne savais pas qu'ils seraient un peu plus difficile à filmer que
Assistant-réalisateur : ce que j'avais pensé. Par exemple dans Le Père Noël a les yeux bleus, un des
Bernard Stora mes premiers films, il y avait un plan où deux personnages passaient devant
la caméra en parlant. Il devaient arriver, ils disaient quelques mots, ils pas-
Scripte : Aline Lecomte
saient devant la caméra de face et ils partaient dos à la caméra. On n'a pas pu
Régie : Jeanne Delos faire comme je l'aurais voulu, il aurait fallu un travelling de deux ou trois
Interprétation : mètres et que les personnages restent toujours à égale distance de la caméra.
Jean-Pierre Léaud, Ce plan je l'ai fait dans Mes Petites Amoureuses. Un personnage passe et il
Gérard Zimmermann, n'est pas plus près de la caméra ici que là, il a toujours une même présence.
Henri Martinez, Je n'avais pas obtenu ça avec mon panoramique. (…) Ce plan je l'ai donc fait
René Gilson, Carmen Ripoll plus tard, mais il faut des moyens.”
Jean Eustache Entretien réalisé par Sylvie Blum et Jérôme Prieur,
paru dansCaméra/stylo, septembre 1983

France, 1974, 123’, couleur


Réalisation : Jean Eustache
Scénario et dialogues :
MES PETITES AMOUREUSES
Jean Eustache
Image : Nestor Almendros,
assisté de Jean-Claude Rivière Daniel vit entre sa grand-mère et sa bande de copains. Alors qu’il doit
et Dominique Le Rigoleur entrer au collège, sa mère le rappelle auprès d’elle et Daniel part s’ins-
Son : Bernard Aubouy, taller à Narbonne où il connaît ses premiers émois amoureux.
Bernard Ortion
Mixage : Bernard Aubouy, “Ce film-là, c’est le passage d’un enfant de la vie normale à la marginalité,
alors que tous mes autres films se situaient dès le début, dans la marginalité.”
Nara Kollery. Jean Eustache L’Humanité, janvier 1975
Assistants-réalisateur :
Luc Béraud, “Mes petites amoureuses est le seul film que j'ai fait dans les conditions
Bertrand Van Effenterre, habituelle du cinéma et c'est le seul de tous mes films courts, moyens ou
Denys Granier-Deferre, longs, qui a été un véritable échec financier.
Alain Centonze Je me suis aperçu qu'en tournant dans des conditions traditionnelles, écono-
Montage : Jean Eustache miquement, je me cassais la gueule. Je ne peux pas ne pas en tenir compte.
L'écriture d'un long métrage demande huit à douze mois de travail, puis il y a
Photographe de plateau : “On me demande souvent pourquoi j’ai
la préparation, le tournage, le montage, la sortie, la promotion du film. Ça
Pierre Zucca, Bernard Prim voulu faire ce film là. En dehors des petites prend deux ans. Le salaire moyen, quand on n'est pas un réalisateur-vedette,
Scripte : Irène Lhomme. réponses anecdotiques qui n’ont pas grande ne permet pas de vivre trois ans. Pour un type qui mûrit un film, qui l'écrit,
Production : importance, je me suis aperçu que la seule qui est là depuis avant le début jusqu'après la fin, le salaire normal est voisin
Elite Films (Pierre Cottrell) raison que je pouvais donner, c’est : du SMIC. [...] Malgré le soi-disant succès de La maman et la putain, je n'ai
Chanson du générique : par nécessité. Les films que j’ai faits, pas eu une seule proposition. De ma vie je n'ai pas eu une seule proposition.
Douce France j’ai senti un besoin impérieux de les faire, La seule que je n'ai jamais eue, c'est : Si vous avez un scénario, venez me voir.
Ce qui veut dire : travaillez huit à douze mois, venez me voir et puis nous ver-
par Charles Trénet et à n’importe quel prix puisque bien
rons.”
Interprétation : souvent j’ai sacrifié la qualité pour les faire Jean Eustache Cahiers du Cinéma, 1978. Propos recueillis par Serge Toubiana.
Martin Loeb, Ingrid Caven, quand même.”
Jacqueline Dufranne, Jean Eustache
Dionys Mascolo, Maurice Pialat Cahiers du cinéma, n° 284, janvier 1978
Jean Eustache
On dit que Jean Eustache
est entré en cinéma dans le sillon de la
Nouvelle Vague. S’il est indéniable que
les œuvres de Truffaut, Godard ou Rohmer
lui ont permis de concevoir ses films
librement, ce constat dissimule la singularité Repères
de son cinéma. bio-filmographiques

1963. Jean Eustache présente


à ses amis des Cahiers du cinéma son
Jean Eustache et Martin Loeb sur le tournage de Mes petites amoureuses premier moyen métrage, réalisé dans
le secret : Du côté de Robinson.
1966. Il réalise avec des bobines
détournées Le Père-Noël a les yeux
bleus, qui conte la fin de son
Filmant la vie parisienne ou celle du sud de la laisse deviner le processus qui servira de méthode à
adolescence à Narbonne. Ces deux
France dont il était originaire, travaillant entre cinéma l’œuvre entière : laisser venir le monde à soi. Ne pas inter- premiers films regroupés sous le titre
direct et œuvre d’imagination jusqu’à les mêler, Eustache venir. N’être que témoin. Sauf qu’on s’est mis à l’affût, Les mauvaises fréquentations sont
a exercé la plus grande liberté quant aux genres, sujets, qu’on observe la mise en scène des autres, qu’on l’absorbe primés à Evian et sortent en salle en
durées, avec une constante : la fascination pour le récit et qu’à ce moment elle entre dans votre propre mise en 1967.
et, partant, pour les personnages et les dispositifs qui le scène, qu’elle en est devenue l’instrument, qu’elle dit non 1968 - 1970. Parallèlement au travail
biographique entrepris entre 1963
portent, aussi bien dans ses films plutôt documentaires pas ce qu’elle était censée dire mais ce que vous, mainte- et 1974, il explore le champ du
que dans les plus fictionnels, tel La Maman et la putain, nant, vous lui faites dire. Voyez, en exemple, La Rosière documentaire avec La Rosière de
film magistral qui a symbolisé son époque au point de de Pessac (première version en 1968). Il s’agit d’une céré- Pessac I en 1968 et Le Cochon en
faire écran au reste de l’oeuvre. Il y eut concordance entre monie traditionnelle, une survivance du 19ème siècle, que 1970.
la manière de vivre de Jean Eustache et sa façon de fil- l’on célébrait encore, quoique avec une certaine distance 1971 Numéro zéro éclaire avec
mer. Evoquons un souvenir. Pendant toute la durée des amusée. Eustache va donc d’abord s’attacher à saisir le pertinence ces quatre films
ouvertement autobiographiques.
Cahiers jaunes (de 1951 à 1964), la revue n’occupait rituel de cette fête, selon le principe du cinéma-vérité Dans ce documentaire qui ne sortira
qu’une seule pièce, relativement vaste, en haut des très à la mode en ce temps-là, mais surtout selon les sur les écrans qu’en 2003, il
Champs-Elysées. C’était à la fois un lieu de travail, de ren- règles du cinéma ethnographique qu’avait mises en place enregistre l’histoire de sa grand-mère
contres et de discussions, en particulier après dix-huit Jean Rouch vingt ans plus tôt. Il s’agit de respecter scru- et pose les bases de ce que sera son
heures. Le travail occupait deux personnes à temps plein: puleusement le déroulement d’une mise en scène depuis cinéma.
1973. La maman et la putain
le rédacteur en chef (au début des années 1960, c’était longtemps établie, donc d’inventer un dispositif (place
obtient le prix du jury au Festival
Eric Rohmer) et une secrétaire qui était venue libérer des lumières, position exacte des micros, déplacement de de Cannes et provoque une vive
Lydie Doniol-Valcroze des tâches administratives. Donc, l’opérateur et de sa caméra, etc.) qui permette d’effacer polémique au sein de la critique et
un jour, nous vîmes arriver un jeune homme, très réservé, toute trace de travail technique. Ne comptent que la réa- du public.
qui cherchait surtout à ne pas se faire remarquer. C’était lité humaine, les rapports émotionnels des individus qui Ce succès permet à Jean Eustache
le mari de la secrétaire. Il venait chercher sa femme vers s’adonnent à un jeu de société. Dix ans plus tard, en de tourner dans des conditions de
production confortables Mes petites
huit heures du soir. Pendant ce temps, toute l’équipe des 1979, Eustache revient à Pessac, reprend son système de amoureuses (1974) qui clôt
Cahiers, présents et passés, ceux de la Nouvelle Vague, captation, mais il obtient une toute autre vérité sociolo- l’alchimie autobiographique d’une
entre autres, qui rejoignaient les autres après leur tournage, gique : comme quoi le temps, les mentalités, les intérêts partie de son cinéma en racontant
discourait avec animation des films nouveaux, des ont radicalement changé. La même cérémonie n’est plus son départ de chez sa grand-mère
cinéastes aimés ou détestés, des courants philosophiques qu’un simulacre, révélateur des modifications des menta- et son arrivée à Narbonne.
ou artistiques en pointe, etc. Personne ne prêtait atten- lités et des mœurs. 1977. Il réalise Une Sale histoire.
1979. Il tourne La Rosière de Pessac
tion à Jean Eustache. Mais bientôt, celui-ci arrivait juste La volonté de réalisme que certains ont reprochée II, et revisite son travail initial.
un peu plus tôt, puis bientôt encore plus tôt, pour débar- à Eustache dissimule, en fait, le souci de révéler le poten- Il questionne alors le rapport
quer, un soir, après quelques mois, vers les six heures. tiel énorme de fiction que le monde contient. D’une façon documentaire / fiction. Il réalise
Entre temps, l’équipe s’était habituée à sa présence, peut-être plus secrète que celle d’un Pialat avec lequel également Le jardin des délices de
conversait avec lui et constatait que sa passion du ciné- Eustache entretenait un rapport de connivence (Pialat Jérome Bosch
1980. Les photos d’Alix - Offre
ma était réelle, que ses goûts rejoignaient ceux, en géné- “fait l’acteur” dans Mes petites amoureuses). Cela est
d’emploi son dernier film,
ral, de la revue. Bref, il fut adopté. Il fut considéré comme très sensible dans les films dits purement documentaires : est un court métrage ironique et
appartenant aux Cahiers du cinéma alors même qu’il n’y Le Cochon (1970), La Rosière de Pessac I et II, et sur- distancié sur l’utilisation de la
écrivit jamais à l’époque des Cahiers jaunes. tout Numéro zéro (1971). Ce film, qui se veut ostensi- graphologie dans l’analyse des lettres
Cette histoire peut sembler anecdotique, sauf si on blement opposé à toute prétention esthétique, trouve sa de motivation.
comprend - et ce sera le cas en voyant par la suite les beauté dans la matière brute de ce qui est filmé : la grand- Estelle Caron
films d’Eustache - que cette entrée subreptice avait été mère d’Eustache. Elle l’a élevé. A son tour, il lui dresse un
parfaitement calculée non par un arriviste, mais par quel- hommage mais uniquement à partir de ce qu’elle lui a
qu’un venant d’un milieu modeste pour qui l’agencement transmis : la parole, le besoin d’émerveiller la banalité
de son entrée dans ce monde était vital. Et, dès lors, se d’une vie ordinaire, la transmutation en conte d’événe-
ments dits sans importance. Constamment de dos,
Eustache ne cesse de questionner la vieille dame sur ce
que fut sa vie, comme un enfant avide qu’on lui raconte
Mes petites amoureuses des histoires. Sauf qu’il le fait en adulte maître de la
Exposition photographique situation. Cette inversion du rapport narratif, donc du rap-
port de force, change radicalement la donne. Une fois
Pierre Zucca photographe de plateau Créée par le Ministère de la culture en
encore la pensée du dispositif retourne la situation. Elle 1983, l’Agence pour le développe-
François Truffaut, Georges Franju, Claude Chabrol, Jacques articule un autre film. ment régional du cinéma (ADRC)
Rivette, Louis Malle, Alain Resnais… La liste des cinéastes avec A examiner l’œuvre de Jean Eustache, on se rend intervient sur l’ensemble du territoire
compte qu’elle a toujours obéi à un amour profond du pour maintenir et développer les salles
lesquels Pierre Zucca a travaillé comme photographe de plateau est
cinéma. On le voit bien dans Mes petites amoureuses, de cinéma et améliorer leur accès aux
longue. Parmi eux, Jean Eustache pour Mes petites amoureuses, films, à tous les films. En ce qui
film dans lequel le cinéaste relate son enfance. où le jeune adolescent découvre, grâce à cet instrument, concerne l’action de l’ADRC en faveur
L'exposition est construite à partir des photographies de tournage ce qu’est le monde. On a souvent comparé ce film aux du patrimoine cinématographique en
de Pierre Zucca. Les photographies de tournage sont des objets 400 coups de Truffaut. Il y a pourtant une différence fon- salles, ses interventions vont bien au-
rares. Appartenant au “non-film”, elles servent à la promotion puis damentale. L’enfant de Truffaut allait au cinéma pour s’y delà de l’édition et circulation de
dorment dans les archives. Pierre Zucca les définissait ainsi : On réfugier et se perdre dans la fiction. Celui d’Eustache le copies neuves, mais comprennent
également l’édition de documents
appelle photographies de plateau, toute photographie réalisée par regarde en tant que mécanique chargée de filtrer les d’accompagnement sur les films pour
un photographe à l'occasion du tournage d'un film, tendant à resti- ingrédients du réel. Il est d’abord instrument de connais- les salles et les publics, le déplacement
tuer une scène de ce film ou l'esprit de cette scène. Il leur opposait sance. Il propose un double regard : celui du besoin de d’intervenants, et enfin une fonction
les photographies de travail qui intégraient dans leur image une crédulité et, dans le même temps, celui de son incrédulité. de centre ressource au bénéfice des
partie de l'équipe ou de l'appareillage technique pour montrer le En disant cela, revient immédiatement en mémoire l’image professionnels.
film en train de se faire. Ces deux types de photographies se répon- du sourire amusé d’Eustache, partagé entre l’enthousiasme
dent au fil de l'exposition. Les premières parcourent avec beaucoup et le scepticisme. Il aimait ainsi la vie de noctambule où
de tendresse le film de Jean Eustache. Les secondes parlent plus Distribution :
de cafés en cafés on perdait son temps à se raconter des Tamasa Distribution
largement de cinéma en nous montrant comment il se fabrique.
histoires réelles totalement inventées. 122 rue La Boétie
Cette exposition conçue par l'espace Histoire-Image de la 75008 Paris
Jean Douchet
Médiathèque de Pessac et le Pôle régional d'éducation et de for- Tél : 01 43 59 01 01
mation au cinéma et à l'audiovisuel en Aquitaine, peut être mise Fax : 01 43 59 64 41
www.tamasadiffusion.com
gracieusement à la disposition des bibliothèques et des salles de
cinéma en Aquitaine (hors frais de transport et d'assurances). Elle BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE Remerciements : Boris Eustache,
se compose de 45 photographies (sous cadre) accompagnées de 8 Jean Eustache, Alain Philippon, Paris, Estelle Caron, Médiathèque de Camponac
panneaux consacrés au film, à Jean Eustache et à Pierre Zucca, et Cahiers du cinéma, 1986.
Le cinéma seul de Jean Eustache Cette plaquette est éditée par l'Agence pour
plus largement au cinéma. Afin de tisser des liens entre salles de le développement régional du cinéma
cinéma et bibliothèques, nous souhaitons vivement que l'accueil (conférence en ligne) avec notamment (01 56 89 20 30 - www.adrc-asso.org),
Françoise Lebrun, Luc Béraud, Jean Douchet, Bernard Eisenschitz, avec le soutien du Centre National de la
de cette exposition en bibliothèque s'accompagne de la projection
André S. Labarthe Cinématographie.
du film de Jean Eustache en salle de cinéma. Retrouvez l'enregistrement de cette conférence qui s'est déroulée dans le cadre de la
Renseignements : rétrospective intégrale Jean Eustache au Centre Pompidou (14/12/2006-15/01/2007).
espace Histoire-Image, Médiathèque de Camponac, tél. 05 56 15 84 00 www.centrepompidou.fr

Photos : Boris Eustache - Réalisation : Henri-François Chapuis - 06/2007

Vous aimerez peut-être aussi