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Tour Effeil
Tour Effeil
LA TOUR EIFFEL
Promotion 2017-2018
INTRODUCTION...........................................................................................................2
1- LA TOUR EN CHIFFRE..........................................................................................3
2- LES FONDATIONS................................................................................................4
3- LE MONTAGE DE LA TOUR...............................................................................10
4-3- Le puddlage...................................................................................................13
5-1- La température...............................................................................................17
5-2- Le vent............................................................................................................18
5-3- Orages............................................................................................................19
CONCLUSION.............................................................................................................20
ANNEXES...................................................................................................................21
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.......................................................................24
INTRODUCTION
Les Hommes ont depuis toujours, rêvé de construire des tours gigantesques à
l'image des descendants de Noé qui dans la Bible auraient tenté de construire la
Tour de Babel pour atteindre le ciel.
Ce sont néanmoins les Américains, qui, les premiers, ont choisi de s'engager dans la
course à la hauteur : en 1876 lors de l'Exposition Universelle de Philadelphie est
proposée l'édification d’une tour haute de mille pieds (305 m). Finalement, pour des
raisons techniques et financières, elle ne sera jamais réalisée.
C'est en France, le 6 juin 1884, que Maurice Kœchlin et Emile Nouguier, deux
ingénieurs travaillant pour Gustave Eiffel, vont commencer à réaliser le croquis
d'une tour de plus de 300 m de haut. Mais c’est avec l'aide de Gustave Eiffel lui-
même et de l'architecte Stephan Sauvestre que ce projet va réellement prendre
forme.
1- LA TOUR EN CHIFFRE
2- LES FONDATIONS
Parmi les ingénieurs qui ont su apprécier l’importance de fondation pour une
construction, il y a, sans doute, lieu de mentionner l’ingénieur G. Eiffel, qui a conçu et
surveillé la construction de Tour Eiffel, un des sept merveilles du Monde qui a été
visitée par beaucoup de touristes. Cependant, la tour Eiffel doit sa solidité, entre
autres, à celle de ses fondations pour lesquelles Eiffel a dû utiliser beaucoup
d’ingéniosité.
Il résulte des nombreux sondages effectués dans le Champ de Mars que l’assise
inférieure du sous-sol est formée par une puissante couche d’argile plastique de 16
mètres environ d’épaisseur, reposant sur la craie. Cette argile est sèche, assez
compacte, et peut supporter des charges de 3 à 4 kg par centimètre carré.
Les deux piles d’arrière de la Tour, Est et Sud, qui portent les numéros 2 et 3 (figure
2) sont placés à cheval sur les limites de l’ancienne balustrade : le sol naturel est en
ce point à la cote + 34, les remblais de toutes natures ont une épaisseur de 7 m, et
on rencontre à la cote + 27 qui est le niveau normal de la Seine (Retenue du barrage
de Suresne), la couche de sable et gravier dont l’épaisseur en ce point est de 6 m
environ. On a donc pu très facilement obtenir, pour ces deux piles, une fondation
parfaite dont le massif inférieur est constitué par une couche de 2 m de béton de
ciment coulé à l’air libre.
Les deux piles d’avant, Nord et Ouest, qui portent les numéros 1 et 4 ont compliqué
la tâche. Il a fallu faire des fondations à l’air comprimé à l’aide de caissons en tôle de
15 m de longueur et 6 m de largeur, au nombre de 4 pour chaque pile, enfoncés à la
cote +22, soit à 5 m sous l’eau.
Chacun des quatre montants de la Tour est formé par une grande ossature de
section carrée de 15 m de côté dont les arêtes transmettent les pression au sol de
fondation par l’intermédiaire de massifs de maçonnerie placés sous chacune d’elles.
Il y a donc quatre massifs de fondation par pied (figure 3). La partie supérieure de
ces massifs, qui reçoit les sabots d’appui, est normale à la direction des arêtes, et le
massif lui-même a la face inclinée sur l’arrière, dont les dimensions sont telles
qu’elles ramènent dans un point très voisin du centre d la fondation la résultante
oblique des pressions.
Les massifs de béton réalisant cette surface ont 10 m de longueur sur 5 m de largeur
(figure 3).
Au centre de chacun de ces massifs, sont noyés deux grands boulons d’ancrage de
7,8 m de longueur et de 10 cm de diamètre, qui par l’intermédiaire de sabots en fonte
et de fers à I intéressent la majeure partie des maçonneries des pyramides.
Cet ancrage (figure 4) n’est pas nécessaire pour la stabilité de la tour, qui est
assurée par son poids propre ; il donne cependant un excès de sécurité contre tout
renversement, il a de plus été utilisé lors du montage en porte-à-faux des montants.
Figure 4 : Coupe des piliers d’un montant de la Tour Eiffel faisant voir le système
d’ancrage dans les fondations
Les fondations de la tour sont établies dans d’excellentes conditions de sécurité, soit
comme choix de matériaux, soit comme dimensions, elles ont été traitées très
largement, de manière à ne laisser aucun doute sur leur solidité.
Cependant, pour rester complètement sûr de maintenir les pieds de la Tour sur un
plan parfaitement horizontal, M Eiffel a ménagé dans les sabots un logement pour
installer une presse hydraulique de 800 tonnes ; à l’aide de ces presses on peut
produire le déplacement de chacune des arêtes et la relever de la quantité
nécessaire, sauf à intercaler des coins en acier entre la partie supérieure du sabot et
la partie inférieure d’un contre-sabot en acier fondu sur lequel vient s’assembler le
montant en fer.
En dehors des massifs, la base de chaque pied de la tour est garnie d’un socle en
béton Coignet, supporté par une ossature métallique. Les murs qui portent le socle
sont fondés sur des piliers avec arcade. Toute cette infrastructure est noyée dans un
remblai arasé au niveau du sol, sauf pour la pile 3, ou elle reste à l’état de cave,
destinée au logement des machines et de leurs générateurs pour les services des
ascenseurs.
L’écoulement de l’électricité atmosphérique dans le sol se fait pour chaque pile par
deux tuyaux de conduite en fonte de 50 cm de diamètre, immergés, au-dessous du
niveau de la nappe aquifère, avec une longueur de 18 m. Ces tuyaux se retournent
verticalement à leur extrémité jusqu’au niveau du sol, ou ils seront mis en
communication directe avec la partie métallique de la tour.
Le premier coup de pioche des travaux de fondations a été donné le 28 janvier 1887.
Les travaux ont duré cinq mois.
Figure 6 : Vue d’un caisson par air comprimé pour la fondation de la pile Nord de la
Tour
3- LE MONTAGE DE LA TOUR
Sur les fondations, sur les massifs de maçonneries créés ont été boulonnés les
« pieds » de la tour, qui sont au nombre de seize, soit quatre par pilier. C’est ce
qu’on appelle les arbalétriers. Ils sont la véritable ossature de la tour, son
« squelette ». Le montage métallique de la tour dura 1 an : il s’effectue au rythme de
15m par mois.
La Tour est montée à l’aide d’échafaudage en bois et de petites grues à vapeur
fixées sur la Tour elle-même, dans les glissières prévues pour les ascenseurs. Le
montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en
bois de trente mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de quarante-
cinq mètres. L’un des moments les plus délicats de la construction a sans doute été
la jonction du premier étage car il a fallu que les quatre piliers se rejoignent
exactement au même niveau et au millimètre près. Sans cette précision,
probablement que la tour n’aurait pas été construite car elle aurait été penchée. La
réussite de la jonction, le 7 décembre 1887, est sans doute due à la grande prouesse
de Gustave Eiffel, qui montre sa capacité à faire face à tous les défis en matière de
construction. S’il a réussi, c’est notamment grâce à des vérins hydrauliques et à des
énormes « boîtes à sable », qu’il a placé sous chaque arbalétriers afin de régler
respectivement leur hauteur et leur inclinaison et qui ont ensuite été remplacés par
des cales en acier. Une fois ce cap passé, la construction de la tour Eiffel semblait
bien lancée et rendait inutiles les échafaudages construits temporairement, les
plates-formes du premier étage, puis du second, servant ensuite de relais pour le
levage des divers matériaux. Au-delà du deuxième étage, seulement deux grues, qui
suivent les montants verticaux des ascenseurs, sont utilisées.
Pour atteindre ses 300 m, la tour est composée de deux éléments, une base solide
reposant sur quatre piles liaisonnées et prolongées jusqu'à la plate-forme que
constitue le deuxième étage et un pylône ancré fortement dessus. Chacun des
quatre piliers est orienté en direction d’un point cardinal.
De nombreux calculs ont donc été réalisés pour qu’elle résiste à la force des vents.
L’empattement ainsi que la structure elle-même ont été étudiés, ce qui donne à la
tour cette forme particulière.
Cependant Gustave Eiffel a beaucoup hésité pour l’utilisation du fer puddlé parce
qu’il était cher et qu’il était nécessaire d’en avoir une grande quantité pour cette
construction.
S’il a finalement choisi ce métal, c’est avant tout parce qu’il y trouvait des avantages :
‘’c’est en premier lieu pour sa résistance. Au point de vue des charges que l’on peut
faire supporter avec sécurité à l’un et l’autre de ces matériaux, on sait que, à surface
égale, le fer est dix fois plus résistant que la pierre’’. Il précise ‘’C’est dans les
grandes constructions surtout que la résistance du métal le rend supérieur aux
autres matériaux. La légèreté relative des constructions métalliques permet en même
temps de diminuer l’importance support des supports et des fondations’’. Et il conclut
« Pour ne citer qu’un exemple, celui de la Tour de l’exposition, j’ai étonné plus d’une
personne qui s’inquiétait de la charge sur le sol des fondations, en disant qu’il ne
serait pas plus chargé que celui d’une maison de Paris. »
4.3- Le puddlage
C’est un procédé d’affinage de la fonte consistant d’abord à la décarburer en la
brassant dans un four pour obtenir du fer puddlé, plus souple que de la fonte, puis le
martelage qui consiste à donner à une pièce métallique sa forme définitive, et enfin
un laminage qui consiste à un écrasement entre deux cylindres pour réduire
l’épaisseur du métal.
La première moitié du XIXè siècle est marquée dans toute l’Europe par la révolution
industrielle. L’apparition des chemins de fer stimule l’essor de la métallurgie et
multiplie les techniques de fabrication du fer, qui a donc peu à peu un rôle essentiel
dans la plupart des constructions. On le préfère à la pierre pour sa souplesse, sa
légèreté et surtout sa résistance. Le fer autorise ainsi la construction de bâtiments
plus variés, plus vastes, plus hauts…
Après la construction du premier pont en fonte par les Anglais en 1779 (pont de
Coalbrookdale, photo), le fer laminé s’impose, car il est plus efficace (meilleure
résistance, combustibilité) et surtout plus économique que la fonte. Dans les années
1870, il devient d’usage courant. Les ingénieurs maîtrisent le matériau grâce à leur
différentes expériences, qui leur ont permis d’établir les caractéristiques principales
du fer et de les rendre essentiels, autant voire plus que les architectes, dans la
conception d’édifices. Ce sont ainsi deux ingénieurs, Émile Nouguier et Maurice
Koechlin qui sont à l’origine de la Tour. La concrétisation de cette idée a ensuite
amenée l’équipe d’Eiffel à s’interroger sur le matériau à utiliser pour la construction
de cet ouvrage.
L’acier était considéré à l’époque comme le métal de l’avenir, c’est cependant le « fer
puddlé » qu’Eiffel et ses ingénieurs ont choisi, un fer situé entre le fer riche en
carbone et le fer pur (sans carbone). Ce choix se justifie par plusieurs critères. En
premier lieu, Eiffel et ses ingénieurs avaient une forte expérience avec le fer, alors
qu’ils n’avaient presque jamais travaillé l’acier (pourtant plus résistant), ce matériau
étant plus coûteux. D’autre part, des accords financiers existaient entre Eiffel et
l’entreprise Fould-Dupont, de Pompey, qui fournissait tout le fer nécessaire à Eiffel
dans ses constructions. Cette entreprise ne fabriquant l’acier qu’à partir de 1888, il
leur était impossible de répondre à quelconque demande d’acier de la part de
l’équipe d’Eiffel. De plus, l’acier étant plus léger, Eiffel craignait des vibrations plus
grandes sous l’action du vent. Le fer, plus lourd, assurait à sa tour un poids plus
important et donc une meilleure stabilité.
Parmi les fers, c’est le fer puddlé qu’a choisi Eiffel. En effet, on y relève très peu de
carbone, le fer est donc mécaniquement sain, et plus facile à travailler que l’acier. Le
fer puddlé est obtenu par puddlage, un procédé inventé par l’anglais Henri Corten
1784 qui consistait à décarburer la fonte dans un four à réverbère (comme sur le
schéma ci-joint) afin d'obtenir du fer. Cette technique maintenait séparées la fonte et
la source de chaleur. Aucune impureté ne venait côtoyer la fonte en fusion, que
brassait un ouvrier grâce à un «ringard». De ces «bains de fonte» on extrayait des
«loupes» pâteuses que l'on portait au rouge, puis que l'on «cinglait», martelait, voire
pilonnait longuement, afin de décarburer le métal par des oxydes et de le
débarrasser de ses scories. Cette innovation anglo-saxonne permettait l’affinage à
grande échelle de la fonte.
A : "sole" munie d'une ouverture qui permet au puddler de passer son "ringard" et de
mélanger la fonte.
C : cheminée avec un couvercle permettant de régler le tirage et de réguler le
chauffage.
D : Séparation entre le foyer et la sole pour éviter le contact direct de la fonte avec le
combustible.
F : Foyer
De ce procédé, on pouvait obtenir du fer puddlé mais aussi de l’acier puddlé. Jules
Verne, dans Les cinq cent millions de la Bégum explique d’ailleurs assez
précisément la différence : « Les lingots de fonte, jetés dans un four doublé d'un
revêtement de scories, y étaient d'abord portés à une température élevée. Pour
obtenir du fer, on aurait commencé à brasser cette fonte aussitôt qu'elle serait
devenue pâteuse. Pour obtenir de l'acier, ce carbure de fer, si voisin et pourtant si
distinct par ses propriétés de son congénère, on attendait que la fonte fût fluide et
l'on avait soin de maintenir dans les fours une chaleur plus forte »
Pour ensuite mettre en forme le fer puddlé obtenu, on le passe au laminoir, il est
ainsi compressé et réduit en lames de même épaisseur (environ 7 mm). Il sera
ensuite découpé pour former les 18 038 pièces nécessaires au montage de la Tour
Eiffel. Il n’est pas particulièrement pur, contenant de nombreuses inclusions mais il
est très homogène : Eiffel y trouvait donc la qualité nécessaire à son projet. La
composition des tôles ainsi crées est la suivante : 0.025% de carbone, 0.440% de
phosphore et 0.048% de soufre. De plus, en essayant plus de 4 200 barrettes de ce
fer, Eiffel s’est rendu compte que les propriétés techniques du fer puddlé étaient très
proches de ce qu’il cherchait : résistance moyenne à la rupture de 32 kg/mm²,
allongement moyen de 7%. Il s’est de plus révélé à l’usage comme résistant au
vieillissement, à la fatigue, à la corrosion.
Il est certain qu’en acier, la Tour Eiffel aurait eu un coût plus important mais aussi un
entretien plus complexe. La Tour a nécessité le traçage de 16 000 pièces de gabarits
Le fer puddlé est donc le matériau qu’il fallait à Gustave Eiffel et ses collaborateurs
pour construire la Grande Dame de Fer.
Les assemblages étaient assurés par des rivets posés à chaud qui en se
refroidissant se contractaient et assuraient le serrage des pièces entre elles. Quatre
hommes étaient nécessaires à la pose d’un rivet : celui qui le chauffait, celui qui le
maintenait en place, celui qui lui formait la tête et un dernier, qui l’écrasait à l’aide
d’une masse. 2 500 000 rivets furent ainsi posés. Ils ont été préférés aux boulons par
Eiffel, notamment pour les qualités mécaniques de la jonction de leur col et de leur
tête.
5.1- La température
La chaleur influe sur la hauteur de la tour. Les hautes températures comme les
basses peuvent entraîner une dilatation ou une compression du fer puddlé utilisé.
Pour obtenir un ordre d'idée de cette variation, on considère la tour comme une tige
métallique de 324 m de haut, dont le coefficient dont le coefficient de dilatation est de
l´ordre de 35 millionièmes de mètres par mètre de longueur et par degré centigrade
(35 x 10-6/m/°C).
H la hauteur de la tour
D= 0, 226 m
Par contre, le fait qu'une face (ou deux) de la Tour soit exposée au soleil, alors que
les trois autres (ou deux) ne sont qu'à température ambiante, est cause d´une
dilatation de cette face sensiblement supérieure à celle des autres ; ce qui fait décrire
au sommet de la tour une ellipse ; on dit que la Dame de fer fuit le soleil....
5.2- Le vent
D'autre part, la force qu'exerce le vent est répartie de façon inégale sur l'ensemble
de la structure de la Tour Eiffel. L'intensité du vent est supérieure au sommet par
rapport à la base. Pour un vent de 10 m/s à la base, on peut avoir un vent de 40 m/s
au sommet ! Par vent de 180 km/h le sommet peut décrire des ellipses de 10 à 12
cm. Ainsi, le sommet de la Tour Eiffel ne s'est écarté que de 13 centimètres lors de la
tempête de décembre 1999 où il a été enregistré un vent de 215 km/h. Les effets du
vent sont donc minimes sur la Tour, et c'est la chaleur qui à le plus d'influence sur
ses oscillations.
5.3- Orages
Les adversaires du projet d'Eiffel ayant souligné les dangers que pourraient courir les
visiteurs en cas d'orages, dès 1886 une commission scientifique étudie le problème.
Suivant leur conclusion, un dispositif paratonnerre est mis en place dès la
construction des fondations. Il est constitué de deux tuyaux en fonte, longs de 124 m,
reliés aux parties métalliques basses de la Tour. Il est mis à l'épreuve le 9 août 1889
pour la première fois : la foudre tombe sur la Tour, et pendant plusieurs secondes
elle résonne comme un diapason.
CONCLUSION
La Tour Eiffel fut donc un véritable défi pour les quelques cinquante ingénieurs et
deux cent vingt ouvriers qui participèrent à sa construction. Elle représente
également l’audace de ces hommes du XIXè siècle qui croyaient en l’Homme et en
sa capacité à se bâtir un avenir.
Exposé de PGC-SABHAR A.R. 21
FORMATEC
La Tour Eiffel
La Tour Eiffel, qui n’était pas destinée à rester en place plus de vingt ans, a
néanmoins survécu dans l’Histoire et ce, grâce aux savants. Ce sont eux, menés par
Gustave Eiffel, qui transformèrent la Tour en véritable laboratoire scientifique à
grande échelle, ce qui la sauva de sa démolition.
Avec ses 300 mètres de haut, un exploit pour l’époque, elle n’a cependant pu se
targuer de posséder le titre de « plus haute structure du monde » que jusqu'en 1930,
date à laquelle le Chrysler de New York l'a dépassé. Depuis, les diverses antennes
ajoutées à la Tour Eiffel lui permettent de revendiquer quelques mètres de plus, 326
depuis l'arrivée des émetteurs TNT pour la télévision numérique terrestre.
Aujourd'hui, le monument de Gustave Eiffel fait partie des incontournables du
tourisme à Paris.
Ainsi, plus de 220 millions de personnes y sont montés depuis son inauguration, les
plus courageux par les 1665 marches des escaliers et les autres par les ascenseurs
disponibles. Aujourd’hui encore, avec sept millions de visites par an, la Tour Eiffel
semble être un monument hors du temps, qui a su s’adapter à tous les siècles, en
veillant sur la ville de Paris et de ses habitants.
ANNEXES
La tour en construction
Vue de dessous
Exposé de PGC-SABHAR A.R. 24
FORMATEC
La Tour Eiffel
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1]. EIFFEL Gustave. La Tour de 300 mètres, Paris, Lemercier, 1900, 400 p.
[2]. FREMY Dominique. Quid de la Tour Eiffel, Evreux, Edition Robert Laffont,
1989, 162 p.
[3]. JOLY Dominique et Pascale COLLANGE. La Tour Eiffel, Paris, Edition
Casterman, 1995, 46 p.
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[5]. LE QUINTREC Guillaume (dir.). Histoire 1ère, Paris, Nathan, 2007, Chapitre
8, 160 p.
[6]. SEITZ Frédéric. La Tour Eiffel, cent ans de sollicitude, Paris, Edition Belin-
Herscher, 2001, 159 p.
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sciences.com/fr/doc/t/geographie/r/paris-1/d/la-tour-eiffel_763/c3/221/p1/
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http://www.france-pittoresque.com/anecdotes/91.htm
[10]. OFFICE TECHNIQUE POUR L’UTILISATION DE L’ACIER.
L’entretien de la Tour Eiffel. Disponible : http://www.otua.org/aciers-
ts/glossaire/v3-narration-entretien-eiffel.asp
[11]. Traitement de surface à la Tour Eiffel. Disponible :
http://www.otua.org/acier_traitement_eiffel_texte.htm
[12]. SEINE SAINT-DENIS TOURISME. Visite de l’aérodynamique Eiffel.
Disponible
http://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=417
[13]. SITE DU CENTRE POMPIDOU. La Tour Eiffel haute en couleurs. Disponible :
http://www.cnac-gp.fr/expositions/toureiffel/index.html
[14]. SITE OFFICIEL DE LA TOUR EIFFEL. Disponible http://www.tour-eiffel.fr
[15]. STRUCTURA E. La Tour Eiffel. Disponible :
http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?ID=s0000021