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SUJET 19 : THEORIE DE L’APPRENTISSAGE

« L’apprentissage, selon Jean Berbaum, peut être défini comme un processus de


construction et d’assimilation d’une réponse nouvelle.

Compte tenu de cette définition, développez succinctement les théories d’apprentissage et les
applications pédagogiques qui en découlent.

Selon Jean Berbaum, l’apprentissage est défini comme un processus de construction et


d’assimilation d’une réponse nouvelle. Dans ce définition, l’apprentissage est basé sur la
recherche personnel de la personne, parce que la première question on avoir de nouveau
problème donc on fait de recherche. Lorsqu’on cherche à décrire l’Homme dans son
environnement, deux démarches au moins sont possibles : l’une privilégie sa relation à
l’environnement et se centre sur l’observation du comportement en tant que réponse aux
sollicitations du milieu dans lequel il se trouve, l’autre se centre sur le sujet lui-même et décrit
ses fonctions en tant que telles, en distinguant les domaines cognitifs, affectifs et conatifs
(pensée, sentiment, volonté) selon une subdivision classique de la psychologie. Si la seconde
démarche saisit essentiellement le sujet de manière statique, la première vise à décrire
davantage sa dynamique, sans préjuger de la finalité de son comportement, adaptation à
l’environnement ou modification progressive de celui-ci.

La notion d’apprentissage apparaît lorsqu’on aborde la dynamique du comportement,


lorsqu’on cherche à prendre en compte l’évolution des modes de réaction par rapport à
l’environnement. Comme cela vient d’être suggéré, cette évolution des modes de réaction
peut faire suite à un changement dans l’environnement ou au contraire résulter d’un
changement de perception du sujet qui souhaite, en conséquence, induire une modification
dans son environnement. L’apprentissage peut donc être défini comme un processus de
construction et d’assimilation d’une réponse nouvelle, c’est-à-dire comme une démarche
d’ajustement du comportement soit à l’environnement, soit au projet retenu par l’intéressé. On
parle de formation lorsqu’il est question d’une intervention qui vise à aider à l’émergence
d’une réponse comportementale nouvelle.
Les changements de comportement et par quelles pratiques de formation ces
changements sont obtenus. Nous voudrions, pour conclure, rappeler les principaux résultats,
voir en quoi ces informations peuvent être utiles au formateur et comment il peut s’en inspirer
pour organiser action. Deux moments sont à distinguer dans le déroulement de l’apprentissage
la construction de la réponse et l’assimilation de la réponse. La seconde phase, qui rend la
réponse construite mobilisable, n’est pas nécessairement séparée, dans le temps, de la
première. La construction de la réponse se ramène à la différenciation de la réponse attendue
au milieu de toutes les réponses possibles. On peut parler de différenciation, qu’il s’agisse
effectivement d’isoler un comportement au milieu de tous les comportements possibles,
comme dans le cas du conditionnement, ou qu’il s’agisse de construire un comportement
nouveau par association de comportements partiels, comme dans le cas du constructivisme.
Chacune de ces phases, expliquée par conditionnement ou constructivisme, ne peut être que le
fait de l’apprenant. Un apprentissage ne se réduit pas à une saisie d’information, même si la
présentation d’un modèle peut faciliter l’élaboration de la réponse. Il n’y a véritablement
acquisition que s’il y a réponse du sujet à la situation et, selon le constructivisme, que s’il y a,
en plus, compréhension ou prise de conscience de ce comportement nouveau, ce qui se
ramène à une conceptualisation de la part de l’apprenant.

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