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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de L’enseignement Supérieur


et de la Recherche Scientifique

Université Larbi Ben M’Hidi , Oum El Bouaghi


Faculté des Lettres et des Langues

Département De Français

Mémoire de Master

Thème :

La vidéo comme support didactique dans


l’acquisition d’une compétence communicative.
Cas des élèves de 5ème année primaire

Présenté par : Sous la direction de :

Saadi Ramla Mme Borhani Zeineb

Devant le jury :
Président(e) : Mme Reghis Amel, MMA, université Oum El Bouaghi

Rapporteur : Mme Borhani Zeineb, MMA, université Oum El Bouaghi

Examinatreur: Mme Saker Amina, MMA, université Oum El Bouaghi

Promotion : 2016/2017
Remerciements
Au terme de ce modeste travail, je tiens à remercier
Dieu le tout puissant de m’avoir donné la santé et la
possibilité d’accomplir ce travail.

Je tiens à remercier profondément ma directrice de


recherche Mme Borhani Zeineb d’avoir accepté de prendre
en charge la direction de mon travail, grâce à sa
disponibilité et ses conseils j’ai pu réaliser ce travail.

Je souhaite remercier le membre de jury pour l’honneur


qu’ils me font en participant à cette soutenance.

A monsieur Sahbi Abdelaziz qui m’a permis de filmer


la séance qui est l’objet d’étude de ce travail.

A tous qui m’ont aidée, je vous remercie profondément.


Dédicace
Je dédie ce travail de recherche
A ma mère décédée, j’espère que du monde, qui est
sein maintenant, elle apprécie cet humble geste
comme preuve de reconnaissance de la part d’une
fille qui a toujours prié pour le salut de son âme.
Puisse Dieu le tout puissant l’avoir en sa sainte
miséricorde.
A mon cher papa, aucune dédicace ne saurait
exprimer l’amour et le respect que j’ai toujours eu
pour toi.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis pour
mon éducation.
A mes chères frères Achraf et Yaàkoub, à qui je
souhaite un avenir radieux plein de réussite.
A ma petite famille, en premier lieu
A mon mari Oussama que j’aime très fort, qui a
tout le temps été à mes cotés pour me soutenir dans
les moments les plus difficiles. Que Dieu te préserve
pour moi.
A ma petite fille adorable Tasnim Niimat Allah.
Que Dieu te garde et t’accorde santé, bonheur et te
protège de tout mal princesse.
A ma deuxième famille où il ya ma deuxième
maman et mon deuxième papa. Que Dieu vous
garde et vous donne la santé.
A Romeissa, Soumia et Meryem qui sont des
sœurs pou moi, je vous souhaite la réussite dans
votre vie.
A mes chères petites cousines, Chahd, Nihad,
Ritej, Lilya, Lydia, Maria, Amani, Wala et
Rayan.
A ma grand-mère et mon grand père.
A ma tente Bouchra pour l’affection qu’elle ma
donnée.
A mes très chères amies, Soumia, Wafa, Nada,
Amina, Samira, Malika, Houda, Hanane,
Nedjwa,Rania, Latifa.
Vous êtes pour moi des sœurs sur qui je peux
compter.
Table des matières

Introduction générale………………………………………………06
Partie I : La partie théorique

Chapitre I : L’enseignement de l’oral et sa place dans les différentes


méthodologies.

Introduction…………………………………………………………………….13

1. Définition de l’oral .……………………………………………….............13

2. Les types de l’oral…………………………………………………………...15

2.1. L’oral pour apprendre…………………………………………….…….15

2.2. L’oral à apprendre………………………………………………...……15

3. place de l’oral dans l’enseignement/ apprentissage du FLE……………...…16

3.1. Dans la méthodologie traditionnelle……………………………………16

3.2. Dans la méthodologie directe……………………………………….…16

3.3. Dans la méthodologie audio- orale…………………………………..…17

3.4. la méthodologie SGAV (structuro- globale- audio- visuelle)……….…17

3.5. l’approche communicative……………………………………….....….17

4. Les stratégies d’enseignement de l’oral…………………………………..…18

4. 1. La modélisation……………………………………………………...…18

4.2. La correction……………………………………………………………18

4.3. L’interaction (avec correction)…………………………………………18

5. L’évaluation de l’oral………………………………………………..………19

6. Les caractéristiques de l’oral…………………………………………..……19

6.1. L’hésitation………………………………………………………………20
6.2. La négation non faite…………………………………………….………20

6.3. L’inachèvement…………………………………………………….……20

6.4. L’emploi des démonstratifs………………………………………...……20

6.5. La présence des éléments phatiques………………………………..……21

6.6. L’emploi des éléments extralinguistiques……………………….………21

7. L’enseignement de l’oral à l’école primaire…………………………………21

8. Les compétences de l’oral………………………………………………...…22

8.1. La compréhension de l’oral……………………………………...………22

8.2. L’expression orale……………………………………………….………23

II/ La compétence communicative

Introduction……………………………………………………………….……25

1. L’approche communicative ………...………………………………………25

2. Qu’est ce qu’une compétence ?.......................................................................26

3. Qu’est ce que la compétence communicative ?...............................................27

Conclusion……………………………………………………………………...27

Chapitre II/ L’écrit

Introduction ……..…………………………………………………….…..…30

1. Définition de l’écrit/écriture…………………………………………..…..…30

2. L’oral et l’écrit……………………………………………………………….31

3. La production écrite………………………………………………………….31

4. De la compréhension orale vers la production écrite……………………..…32

5. La production des textes documentaires…………………………………..…33

Conclusion…………………………………………………………………...…33
Chapitre III/ La vidéo en classe de FLE

Introduction……………………………………………………………...……..35

I/ Les documents authentiques

1. Définition………………………………………………………………….…35

2. La diversité des documents authentiques……………………………………36

2.1. Les documents authentiques écrits………………………………………36

2.2. Les documents authentiques oraux………………………………………36

2.3. Les documents visuels et télévisuels…………………………………….37

2.4. Les documents authentiques électroniques…………………………...…38

2.3. La compréhension orale…………………………………………………38

II/ Les documents audiovisuels

1. Qu’est ce qu’un document audiovisuel ?.........................................................38

2. La typologie des documents audiovisuels………………………………...…38

3. Les étapes de création de cours fondés sur des documents audiovisuels……39

3.1. La mise en route…………………………………………………………39

3.2. La découverte du document………………………………………...……39

3.3. La compréhension globale du document……………………………...…39

3.4. La compréhension affinée du document…………………………………40

3.5. Le travail sur la langue……………………………………………..……40

3.6. La production………………………………………………………...…..40

III/ La vidéo

1. Définition……………………………………………………………………40

2. Les types de support vidéo………………………………………………..…41

3. Comment exploiter la vidéo en classe de langue……………………………41


3.1. Le choix du support…………………………………………………...…42

3.2. Un dispositif pédagogique adapté…………………………………….…42

3.2.1. Activités avant le visionnement………………………………………42

3.2.2. Activités pendent le visionnement……………………………………43

3.2.3. Activités après le visionnement………………………………………43

4. Les apports du document vidéo…………………………………………...…44

4.1. La motivation……………………………………………………………44

4.2. L’accès au sens (compréhension)……………………………………..…44

4.3. Importance du non verbale………………………………………………45

Conclusion…………………………………………………………………..…45

Partie pratique

Introduction………………………………………………………………..…47

Chapitre I : L’impact de la vidéo sur la compréhension/ expression orale

I. La pré-enquête

1. présentation du lieu de l’enquête………………………….…………….49

2. présentation du publique……………………………………………...…49

3. présentation des méthodes et démarches adaptées………………………49

4. présentation du corpus .……….……………………………………….…50

II/ La lecture de la séance de compréhension/ production à l’aide d’un texte


lu..........................................................................................................................52

1.La lecture de la séance de compréhension/ production à l’aide d’une


vidéo……………………………………………………………………..….….54

_L’analyse comparative entre la compréhension de la vidéo et du texte…..57

_L’analyse de la séance de la compréhension/ expression orale du texte …60

_ L’analyse de la séance de la compréhension/ expression orale de la


vidéo……………………………………………………………………………63
L’analyse comparative entre les deux séances (texte et vidéo)………………..66

1.1. Interprétation des résultats ………..……………………………………….68

1.2. Analyse des résultats ……………………………………………………...68

1.3. Synthèse générale des résultats …………………………………………...68

Conclusion…………………………………………………………………...…69

Chapitre II: L’impact de la vidéo sur la production écrite

Introduction………………………………………………………………….…71

1. L’analyse des productions écrites

1. les productions du group expérimental ……………………………………74

2. les productions du group témoin ……………………………………...…106

3.bilan d’analyse des productions écrites ………………………………..….135

Synthèse ………………………………………………………………………141

Conclusion……………………………………………………………………141

Conclusion générale……………………………………………………….…143

Bibliographie

Annexes

Résumé
Introduction
générale
Introduction générale

Introduction

La maitrise d’une langue nécessite la présence des trois constituants : le


Lire, le Dire et l’Ecrire, mais la place et l’enseignement du Dire s’accroit car
toute langue commence à être parlée avant d’être écrite, donc l’enseignement
d’une langue étrangère donne une grande importance à l’oral qu’à l’écrit dans
les différentes méthodologies, excepté la méthode traditionnelle qui plaçait
l’oral au second lieu.

La langue parlée serait l’objectif prioritaire dans l’apprentissage d’une


langue étrangère, cependant, l’écrit serait un complémentaire de l’oral.

Cet enseignement de l’oral doit être bien élaboré pour avoir des apprenants
qui communiquent correctement dans la langue française.

Le but d’enseigner une langue étrangère est de former un apprenant


compétent, un apprenant qui « pourra maintenir des relations avec des
locuteurs natifs sans les amuser, les irriter involontairement ou les obliger à se
comporter autrement qu’ils ne le feraient avec un interlocuteur natif. »1

Développer l’oral d’un apprenant c’est développer chez lui les


compétences communicatives, à savoir la compréhension et la production, et
pour ce fait, l’enseignent fait recours aux autres moyens qui facilite la tâche à
ses apprenants, parmi ces dernières l’utilisation de la vidéo en classe.

Le support audio- visuel permet d’avoir plus d’information sur le contexte en


présentant l’environnement de communication et une vision du non verbale
(gestuelle, mimique …), ce qui aide l’apprenant à apporter des informations
qui aident à comprendre le sens.

1
Cadre européen commun de référence par les langues dans la continuation CECRL : 62

2
Introduction générale

Ce document peut développer aussi la compétence interculturelle des


élèves car c’est un support riche d’informations, et à partir de ce dernier ils
arrivent à s’exprimer et donner leurs point de vue oralement et par écrit, ce
que le rend capable de traiter les deux activités à la fois.

Ce mémoire porte sur l’apport de la vidéo en classe de FLE, en particulier la


5ème année primaire.

Le but de la classe de cinquième année primaire est que l’élève sache


écouter, parler et participer en respectant la situation de communication dans
laquelle il se situe.

Notre choix n’est pas fait au hasard, nous savons bien quand nous étions
élèves, que l’actualité brulante, la passion du moment, le coup de cœur pour
une image ou un film trouvent mieux leur place en classe de français qu’en
maths et autres disciplines, ce qui nous a incité à introduire la vidéo comme
support efficace dans la classe des langues avec ces apprenants de 5ème année
primaire où cette étape s’est considérée comme importante car l’apprenant se
trouve à la fin d’un cycle et au début d’un autre.

L’objectif principale à l’école primaire est de faire acquérir aux apprenants


les quatre habiletés à l’oral et à l’écrit (écouter, parler, lire, écrire).

Notre travail de recherche a pour objectif de connaitre l’utilité et


l’efficacité du document audiovisuel dans l’enseignement/ apprentissage du
FLE et de savoir son rapport avec l’acquisition d’une compétence
communicative et son rôle dans la motivation des apprenants.

Notre problématique portera sur une question primordiale :

« Quel est l’impact de la vidéo sur l’amélioration de la compétence


communicative chez les apprenants de 5ème année primaire ? »

A cette question s’ajoutent d’autres interrogations :


3
Introduction générale

_Qu’elle est l’utilité de la vidéo dans l’activité de l’oral ?

_ Le choix du support audiovisuel serait-t-il adéquat pour le développement


des compétences de production orale ?

_ Comment la vidéo aide-t-elle l’élève à passer de la compréhension orale


vers la production écrite ?

Pour répondre à notre problématique, nous proposons les hypothèses


suivantes qui seront confirmés ou infirmés tout au long de notre travail :

_ La compréhension orale serait renforcée par la dimension visuelle de la


vidéo, qui aidera l’élève à gérer une situation de communication et de
structurer leur production à l’oral.

_ La vidéo serait un moyen facilitateur pour passer de la compréhension orale


vers la production écrite en matière de lexique et de grammaire textuelle.

Notre travail s’inscrit dans le domaine de la didactique de l’oral et de l’écrit,


pour entreprendre ce travail, nous utilisons deux méthodes : expérimentale et
analytique.

Dans la première méthode et dans un premier temps, nous allons proposer à


l’enseignant de présenter un cours en utilisant la vidéo qui sera présentée via
Data Show.

La deuxième méthode portera sur l’analyse de l’enregistrement audiovisuel


et les copies des productions écrites des apprenants pour vérifier le degré de
compréhension chez eux car la production reflète la compréhension.

L’échantillon sur lequel nous allons travailler porte sur les apprenants de 5ème
année primaire, qui se trouve au niveau de l’école primaire « Kali Ammar » à
Oum El Bouaghi.

4
Introduction générale

Notre travail se compose de deux parties ; une théorique et la deuxième est


pratique.

La partie théorique comportera trois chapitres :

Le premier chapitre qui s’intitule « l’enseignement/ apprentissage de


l’oral en didactique des langues » où nous commencerons par une définition
de l’oral, ses types et sa place dans les différentes méthodologies, ensuite ;
nous aborderons ses stratégies d’enseignement, ses caractéristiques et son
évaluation, après, nous expliquerons l’enseignement de l’oral à l’école
primaire.

Le deuxième point que nous allons traiter dans ce chapitre sera « la


compétence communicative », dans cette partie, nous allons étudier
l’approche communicative, qu’est-ce qu’une compétence, qu’est-ce que la
compétence communicative et quelles sont ses composantes.

Le deuxième chapitre intitulé « l’écrit/l’écriture », où nous allons définir


cette activité et étudier la relation existante entre ce dernier et l’oral, ensuite ;
nous essayerons de définir la production écrite et nous montrerons comment
passer de la compréhension orale vers la production écrite et la production
d’un texte documentaire ou informatif. .

Le troisième chapitre intitulé « La vidéo en classe de FLE », d’une part,


nous allons définir le document audiovisuel, présenter ses types et montrer
comment créer un cours fondé sur un document audiovisuel, d’autre part,
nous allons définir le document authentique et présenter sa typologie.

Ensuite, nous essayerons de définir le document vidéo, de montrer ses


apports et comment l’exploiter en classe.

Pour la partie pratique, elle sera composée de deux chapitres :


l’expérimentation et l’analyse des productions.

5
Introduction générale

Dans le premier chapitre intitulé « l’impact de la vidéo sur la


compréhension/ expression orale », nous allons présenter le terrain,
l’échantillon, les méthodes adoptées et le corpus, ensuite, nous allons
observer les deux groupes et les comparer à savoir leur compréhension et leur
production orale à travers une grille d’analyse et nous finirons par une
conclusion partielle du chapitre.

Dans notre deuxième chapitre qui s’intitule « l’impact de la vidéo sur la


production écrite », nous allons définir notre publique qui serait le même
mais avec le deuxième groupe, puis, nous allons analyser les productions
écrites des apprenants pour les comparer en suivant une grille d’analyse,
enfin, nous terminons notre chapitre par une conclusion partielle.

Enfin, nous conclurons notre travail de recherche par une conclusion générale
qui fera l’objet d’une synthèse mettant en relief nos hypothèses prédéfinies.

6
Partie théorique
Chapitre : I
L’enseignement/
Apprentissage de
L’oral en didactique
Des langues
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

Chapitre I : L’enseignement/ apprentissage de l’oral en


didactique des langues

Introduction

L’enseignement/ apprentissage d’une langue étrangère exige une bonne


maitrise de l’oral, car apprendre une langue c’est apprendre à parler et à
communiquer comme la plupart des méthodologies qui donnent une grande
importance à la communication orale.

Dans ce chapitre, nous allons aborder la notion de l’oral, sa place dans les
différentes méthodologies et ses stratégies qui s’articulent en trois catégories ;
la modélisation, la correction et l’interaction (avec correction). Ensuite, nous
allons montrer comment évaluer l’oral, les caractéristiques de l’oral, son
enseignement à l’école primaire et ses deux compétences.

Nous allons étudier en deuxième lieu la compétence communicative en


référant à l’approche communicative, qu’est-ce qu’une compétence ? Qu’est-
ce que la compétence communicative ? Et quelles sont ses composantes ?

1. Définition de l’oral

Dans les différents dictionnaires, le mot « oral » a plusieurs définitions :

Le mot « oral » tiré du latin « os », oris « bouche », c’est ce qui est exprimé
par la voix, par opposition à l’écrit.

Selon le Robert Dictionnaire D’aujourd’hui, l’oral est défini comme


« opposé à l’écrit, qui se fait, qui se transmet par la parole, qui est verbale. »1

1
A. Ray, Le Robert Dictionnaire D’aujourd’hui, Canada, 1991, p. 700

9
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

Cependant, le Petit Larousse Illustré définit l’oral ainsi : « fait de vive voix,
transmis par la voix (par opposition à l’écrit). Témoignage orale. Tradition
oral, qui appartient à la langue parlée. »1

Autrement dit ; nous pouvons définir ce concept de l’oral comme la parole,


la voix, ce qui est exprimé par la bouche, qui s’oppose à l’écrit.

Le schéma suivant explique les différentes appellations qui renvoient au


mot « oral »

Interaction

Communication Expression
L’oral

Pratiques langagières Echanges


verbaux

Verbalisation

1/ Oral et expression : comme nous faisons à l’écrit, nous devons s’exprimer à


l’oral, et pour ce fait, nous devons organiser notre pensée vers les différents
thèmes traités, de choisir un lexique convenable et claire et de bien
argumenter en cas de donner un point de vue etc.

2/ Oral et communication : Pour ce concept, l’accent est mis sur les éléments
et les caractéristiques de la communication orale, en suivant le modèle de
Jakobson, nous nous intéressons au rôle de l’émetteur et du récepteur.

1
Le Petit Larousse Illustré, Larousse, Paris, 1995, p. 720

10
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

3/ Oral et interaction : Cette relation a pour objectif de démontrer les


mécanismes de fonctionnement des interactions orales en situations de
communication authentiques.

4/ Oral et verbalisation : Cette appellation est souvent utilisée comme


équivalent de parler.

5/ Oral et pratiques langagières : Ce terme ne se limite pas aux aspects


linguistiques, mais aussi psychologique, sociologiques, culturels, éducatifs…

6/ Oral et échanges verbaux : Ce concept sert à échanger des idées, des


messages, des paroles oralement, autrement dit ; c’est l’action de s’adresser,
de s’envoyer réciproquement des paroles.

2. Types de l’oral

Il existe deux types de l’oral ; l’oral pour apprendre et l’oral à apprendre.

2.1. L’oral pour apprendre

L’oral pour apprendre est défini comme la relation entre le langage et la


pensée de l’élève, c'est-à-dire un oral qui exige une réflexion cognitive
utilisée par l’élève afin d’apprendre.

2.2. L’oral à apprendre

A l’école primaire, il ne s’agit pas une discipline de l’oral à part entière, le


maitre peut inclure l’oral dans les autres disciplines pour rendre l’élève
capable de s’exprimer, d’informer, d’expliquer…, autrement dit ; il le rend
capable de maitriser les différentes compétences langagières.

11
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

3. Place de l’oral dans l’enseignement / apprentissage du FLE

En classe de langue, la compétence orale est importante, il est considéré


comme la priorité des priorités.

3.1. La méthodologie traditionnelle

Toutes méthodologies constituent sur le calque des langues anciennes à


savoir le grec et le latin. Elle a été transposée à l’enseignement des langues
vivantes à partir de 19ème siècle.

La méthodologie traditionnelle plaçait l’oral au second lieu, parce qu’elle


avait comme objectif la lecture et la traduction des textes littéraires et elle
donne une grande importance à la grammaire. Dans cette méthodologie, il ya
certaine ignorance de l’oral, car l’enseignant est le seul détenteur du savoir et
il ya peu de communication en classe, donc ; il est le seul qui avait le droit de
parler et de donner l’autorisation aux élèves pour s’exprimer. Le manque de
communication en classe de langue ne favorise pas la pratique de l’oral, ce
qui fait de ce dernier un acte inexistant.

Malgré la présence des exercices de prononciation, c’est l’enseignement de


l’écrit qui prédomine, donc, un enseignement d’une langue normative centré
sur l’écrit.

3.2. La méthodologie directe

La méthode directe a connu un grand développement vers la fin du 19ème


siècle et le début du 20ème siècle, elle s’est basée sur l’apprentissage du
vocabulaire courant en commençant par le concret qui reflète la réalité.

Dans cette méthodologie, l’accent est mis sur l’acquisition de l’oral et l’étude
de la prononciation, la grammaire présentée sous forme inductive et implicite,
l’enseignant utilise des gestes et des signes pour que l’apprenant apprenne par
lui-même et pense en langue étrangère le plus tôt possible.
12
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

En effet, l’écrit est envisagé essentiellement comme un auxiliaire de l’oral.

3.3. La méthodologie audio-orale

La méthode audio orale est apparue comme opposé à la méthode directe, elle
s’est développée de 1940 à 1970, elle donne la priorité à l’oral et à la
prononciation et en particulier aux structures orales. Dans cette méthodologie,
les leçons sont centrées sur des dialogues de langues correctes enregistrées sur
les magnétophones, qui ont pour but de communiquer en langue étrangère.
Elle visait les quatre compétences de communication (compréhension orale,
expression orale, compréhension écrite, production écrite)

En effet, l’écrit ne vient qu’en second lieu.

3.4. La méthodologie SGAV (Structuro- Globale- Audio- Visuelle)

La méthodologie SGAV est apparue dans les années 1960 à 1980, elle s’est
basée sur le son et l’image et s’exerce sur des moyens verbaux et non verbaux
et prend en compte l’expression des sentiments et des émotions.

Dans cette méthodologie, la langue est avant tout un moyen d’expression et


de communication orale, et en plus que la langue, c’est la parole en situation
que vise à enseigner cette méthodologie.

Cependant, l’écrit est considéré comme un dérivé de l’oral, donc, elle donne
la priorité au français quotidien parlé.

3.5. L’approche communicative

Comme l’indique son appellation, l’approche communicative a pour objectif


d’apprendre à communiquer en langue étrangère. L’approche communicative
qui suit la parution de niveau seuil introduit la notion de la compétence de
communication qui recouvre, à part plus ou moins égale, l’écrit et l’oral. A
cette époque, nous parlons aussi de la notion de registres de langue.

13
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

4. Les stratégies d’enseignement de l’oral

Nous entendons par stratégies d’enseignement, les actes concrets posés par
l’enseignant en classe de FLE. Il existe souvent trois stratégies
d’enseignement de l’oral : la modélisation, la correction et l’interaction (avec
correction).

4.1. La modélisation : Toute unité pédagogique doit être commencée par


la modélisation, l’enseignant fait acquérir oralement aux apprenants un
vocabulaire langagière ; il essaye de modéliser une ou des phrases
authentiques liées au thème et à l’expérience personnelle des
apprenants.
4.2. La correction : Cette phase sert à corriger l’erreur et faire utiliser à
plusieurs reprises la phrase corrigée. La correction d’une phrase
incorrecte par l’enseignant met l’élève dans une situation de
réutilisation de la phrase corrigée, cette opération vise au
développement d’une langue correcte.

Lorsque l’élève produit ses propres énoncés, il risque de mettre des erreurs,
c’est pourquoi, la correction des erreurs par l’enseignant est cruciale, et pour
ce fait, l’élève ne continue pas à développer une compétence langagière
incorrecte, ce qui le rend capable de s’auto corriger.

4.3. L’interaction (par correction) : Lors d’une activité d’interaction


entre enseignant et apprenant ou entre apprenants, ce dernier doit se
concentrer sur les messages et les énoncés qu’il veut produire, donc, il
développe sa compétence langagière implicite en langue étrangère (les
mots du vocabulaire utilisé)

Dans cette activité interactive, l’enseignent surveille les productions de ses


apprenants et essaye de les corriger pour ne pas tomber sur des erreurs
similaires.

14
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

5. L’évaluation de l’oral

Evaluer signifie déterminer précisément ce qu’on veut évaluer, autrement dit ;


définir préalablement les objectifs et les critères d’évaluation, les niveaux à
atteindre etc.

Il ne faut pas évaluer la compétence des apprenants seulement en fonction


de la maîtrise du code linguistique, mais aussi la composante socioculturelle
qui joue un rôle important dans la communication orale.

Pour évaluer la compétence communicative et l’expression orale des


apprenants, et en plus de grille d’évaluation, on utilise souvent d’autres
méthodes. Dans tous les cas, et quel que soit le niveau des apprenants, la
phonétique joue un rôle important dans l’évaluation de l’oral, à savoir la
prononciation, l’intonation, le rythme et la fluidité de parler, ce sont donc les
facteurs clés pour évaluer le discours oral.

En outre, la présentation des points de vue, le commentaire des documents


quelconques, l’argumentation ou la présentation d’un exposé restent les
pierres de touche de la production orale qu’on doit les évaluer, et ça dépend
du support utilisé ; textuel, visuel ou audiovisuel.

L’évaluation de la compétence communicative se fait tout au long de


l’année lors de situations d’oral spontané ou préparé avec divers thèmes
abordés et différents sujets traités.

Pour évaluer l’oral, il faut l’enseigner selon une démarche didactique claire,
et évaluer ce qui a été enseigné et seulement cela.

6. Les caractéristiques de l’oral :

Entant qu’il est une activité complexe, l’oral nécessite aux enseignants la
connaissance de ses propres caractéristiques pour une meilleure exploitation.

15
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

L’oral est caractérisé par :

- Son propre métalangage,


- Raccourcies,
- Intonation,
- Formes verbales,
- Répétition.

Eberhard. Karles présente les caractéristiques de l’oral comme ainsi :

« Trois caractéristiques de l’oral :

- La prosodie (l’intonation, l’accent, les pauses…)


- Les informations sur le locuteur (voix, état mental, position sociale)
- L’adaptation du discours du locuteur à son interlocuteur »1

L’oral se différencie de l’écrit par ses normes et ses caractéristiques :

1. L’hésitation : à l’oral, nous pouvons employer les interjections qui nous


permettent de réfléchir et d’organiser nos idées, par exemple ; un homme
travaille…heu…
2. La négation non faite : A l’oral, la négation devient un élément inutile,
par exemple ; j’ai pas appelé la fille d’hier.
3. L’inachèvement : A l’oral, nous pouvons utiliser des phrases incomplètes
et passer à une autre phrase, par exemple ; demain je vais visiter…est ‘ce
que tu as fini tes devoirs ?
4. L’emploi des démonstratifs : A l’oral, on remplace toujours le pronom
« cela » par « ça » qui est un démonstratif d’insistance, par exemple ; je
veux ça.
Elle est com’ça.

1
K. Eberhard, Universitat, http : // homepages. Uni-tubingen. de. Consulté le 17 février 2017

16
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

5. La présence des éléments phatiques : ce sont des éléments qui


permettent de meubler le silence, par exemple ; vous voyez, voilà…
6. L’emploi des éléments extralinguistiques : le gestuel, la mime, les
expressions du visage…

A l’oral tout est permis, nous pouvons juger les imperfections et les erreurs
de la parole, couper une phrase et entamer une autre phrase, utiliser des
phrases incomplètes inachevées, allonger les syllabes, changer le débit,
répéter des phrases déjà dites, un mauvais choix du lexique, absence de
cohésion et de cohérence, absence de déictique, un chevauchement de parole,
un trucage orthographique…

Or, à l’écrit, les phrases sont bien structurées, les verbes sont bien
conjugués, le texte est ponctué, une présence de déictique…

7. L’enseignement de l’oral à l’école primaire

Dans les différentes situations de communication, l’oral est considéré comme


un médium de toutes activités soit dans ou hors le milieu scolaire.

A l’école primaire, l’enseignement de l’oral passe par plusieurs étapes,


l’apprenant, avant d’être dans une situation de communication, il rencontre
des nouveaux mots, après, il doit reconnaitre leurs significations, enfin, il
entre dans la phase de mémorisation.

Pour développer l’oral chez les apprenants débutants, l’enseignant doit


adopter leurs différentes stratégies, il utilise en classe des activités orales qui
développent ses compétences de communication. Donc, il est considéré
comme un facilitateur et un guide, car il transmet l’information à ses élèves en
les orientant vers la prise de parole et la communication entre eux en langue
étrangère.

17
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

De ce fait, l’apprenant va être capable de participer, d’échanger ses idées


avec autrui, de donner son point de vue et même de développer sa compétence
communicative.

Afin de réaliser son objectif, l’enseignant fait recours aux autres moyens, il
utilise souvent des images, des enregistrements audiovisuels et prépare des
exercices de mémoration pour avoir un nouveau vocabulaire.

Avec la participation des deux partenaires (enseignant/ apprenant), l’activité


de l’oral va réussir ; l’apprenant va s’exprimer oralement avec l’aide et le
soutien de son enseignant.

8. Les compétences de l’oral


8.1. La compréhension de l’oral

La compréhension orale est définie comme la capacité à comprendre puis à


s’exprimer à partir de l’écoute des énoncés ou des documents sonores.

Selon Gruca : « comprendre n’est pas une simple activité de réception, la


compréhension de l’oral suppose la connaissance du système phonologique, la
valeur fonctionnelle et sémantique des structures linguistiques véhiculées,
mais aussi la connaissance des règles socioculturelles de la communauté dans
laquelle s’effectue la communication sans oublier les facteurs
extralinguistiques comme les gestes ou les mimiques. La compétence de la
compréhension de l’oral est donc, et de loin, la plus difficile à acquérir, mais
la plus indispensable »

Daniel Coste et Robert Galisson ont définit la compréhension orale comme


une « opération mentale, résultat du décodage d’un message qui permet à un
lecteur(compréhension écrite) ou un auditeur(compréhension orale) de saisir
la signification que recouvrent les signifiants écrits ou sonores »

18
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

La compréhension de l’oral semble difficile à acquérir aux élèves parce


qu’elle est rarement utilisée et pratiquée en classe, elle sera construite en
habituant l’apprenant à écouter des contes, des chansons , des vidéos… pour
apprivoiser l’oreille et enrichir le vocabulaire et mémoriser tout ce qui est
déjà appris.

8.2. L’expression orale

L’expression orale, avec les méthodes SGAV, a connu un fort engouement, la


communication orale a été placée par la didactique des langues au premier
plan.

L’apprentissage de l’expression orale doit être fondé sur la pratique, mais il


convient de proposer aux apprenants des exercices qui développent leurs
motivations.

Selon H. Sorèz « s’exprimer oralement c’est transmettre des messages


généralement aux autres, en utilisant principalement la parole comme moyen
de communication ».

L’expression orale, est aussi : « savoir et pouvoir prendre la parole ? ou


encore :

_ Dire et se dire

_ Comment le dire ?

_ Pourquoi le dire ? »

En effet, l’expression orale est une compétence que l’élève doit acquérir.

19
II/ La compétence
Orale et son
Importance en
communication
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

II. : La compétence communicative

Introduction

La compétence de communication se situe au centre de la didactique des


langues, elle se réalise par deux canaux différents, l’écrit et l’oral, et de deux
manières différentes ; la compréhension et l’expression.

Il est important de mettre l’accent sur la compétence de communication et


sa relation avec l’oral et la compréhension de l’oral.

En Algérie, nos élèves souffrent de difficultés de communication ; ils


n’arrivent pas à comprendre ce que les autres disent, et même à communiquer
oralement d’une manière compréhensive, c’est ainsi qu’on s’interroge sur
l’impact de la vidéo sur l’acquisition d’une compétence communicative en
classe de FLE.

1. L’approche communicative :

Dans une langue étrangère, l’oral occupe une place primordiale car le
français est une langue parlée avant qu’elle est écrite, ce qui nous mène à
étudier l’approche communicative qui considère la langue comme un
instrument de communication et d’interaction.

L’enseignement du FLE insiste sur la communication car elle aide


l’apprenant à communiquer en langue étrangère et acquérir une compétence
communicative.

Selon Sophie Moirand1, l’approche communicative comporte quatre


composantes :

- Composante linguistique : c’est la mise en œuvre du lexique et des


règles morpho- syntaxiques.

1
S. Moirand, Enseigner à communiquer en langue étrangère, Hachette, 1982, p.20

21
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

- Composante discursive : qui consiste à connaitre les différents types de


discours.
- Composante référentielle : elle consiste à connaitre la relation qui
existe entre les différents objets du monde.
- Composante socioculturelle : elle insiste sur la connaissance des codes
culturels et sociaux et les interactions qui existent entre les individus.
2. Qu’est-ce qu’une compétence ?

Le mot compétence vient du verbe latin « competere » qui a deux sens ; le


premier est cherché à obtenir ensemble en concurrence, et le second est se
rencontrer, considérer, s’accorder, convenir.

Le premier sens de « competere » a donné la compétence de signification de


rivalité, de concurrence, le deuxième sens est de la rencontre, de l’accord, de
la symétrie. La compétence c’est donc l’aptitude, la capacité à accomplir
certaines tâches.

Elle est définie aussi comme : « un réseau intégré et fonctionnel constitué de


composantes cognitives, effectives, sociales, sensorimotrices, susceptible
d’être mobilisé en actions finalisées face à une famille de situations. »1

La compétence est définie aussi comme étant le potentiel d’action d’une


personne. Cette action concerne l’accomplissement de taches complexes
(résolution de problèmes).

Pour Hameline, la compétence est un ensemble de savoir- faire en situation :


« un savoir- faire permettant une mise en œuvre immédiate à partir d’un
répertoire de gestes disponibles. »12

1
D. Hameline, les objectifs pédagogiques en formation initiale et en formation continue suivi de l’éducation
et l’action sensé, ESF Editeur, Paris, 1979, p. 57

22
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

3. Qu’est-ce que la compétence communicative ?

La compétence communicative est récente dans l’enseignement des langues


qui est remontée au travail de l’américain Dell Hymes dans les années 1970.
Cette compétence s’est définie comme la capacité à produire des énoncés
corrects dans une langue donnée.

J. Courtillon défini la compétence de communication comme suit : « (…)


apprendre une langue c’est apprendre à se comporter de manière adéquate
dans des situations de communication où l’apprenant aura quelque chance de
trouver (celle-ci ayant été défini probablement à travers une analyse des
besoins, en utilisant le cadre de la langue cible. »1

Selon Canal et Swain, la compétence communicative s’articule autour de


trois composantes :

- Compétence grammaticale
- Compétence sociolinguistique
- Compétence stratégique ; qui complète à son tour les lacunes des deux
autres compétences (grammaticale et sociolinguistique).

Conclusion

Cette première partie a été consacrée à la notion de l’oral et son importance


dans les différentes méthodologies, elle nous montre la position qu’occupe
l’oral et l’accent qui est mis sur cet aspect.

« L’objectif visé désormais est l’apprentissage de la langue orale ; la langue


écrite en particulier la lecture, n’est abordé lorsque l’apprenant est censé
avoir maitrisé le système phonologique de la langue. On lit que ce que l’on a
appris oralement ce qui signifie que l’écrit est en relation de dépendance par
rapport à l’oral »

1
J. Courtillon, Elaborer un cours de FLE. Paris, Hachette, 2002 : p. 88

23
Chapitre I: L’enseignement/ Apprentissage de L’orale en didactique des langues

Dans la méthode communicative, l’oral occupe une place très importante


dans l’enseignement des langues, donc ; il est insuffisant de savoir parler en
langue étrangère ; nous n’apprenons pas pour apprendre, mais pour
s’exprimer en langue étrangère.

24
Chapitre II :
L’écrit
Chapitre II: L’écrit

CHAPITRE II : L’écrit

Introduction

De nos jours, l’objectif principal dans l’école algérienne est d’amener les
apprenants à rédiger en langue étrangère de manière autonome.

Dans ce chapitre, nous allons essayer de définir ce concept de l’écrit,


ensuite, nous avons défini notre concept clé qui est la production écrite et
étudié le rapport existant entre l’écriture et la vidéo. Après, nous allons
proposer un petit passage pour pouvoir passer de la compréhension orale vers
la production écrite du texte documentaire.

1. Définition de l’écrit/écriture

L’écrit est un support stable, c'est-à-dire, il permet à l’apprenant de prendre


son temps de réfléchir, de modifier, de remplacer et même pour supprimer
pour s’exprimer à l’écrit.

J.P.Cuq et I. Gruca disent que : « écrire, c’est produire une communication au


moyen d’un texte(…) et c’est aussi écrire un texte dans une langue écrite »1

J.P.Robert montre que l’écriture est « un système normalisé de signe


graphique conventionnel qui permet de représenter concrètement la parole et
la pensée »2

En effet, l’écriture n’est plus une activité simple qui traduit l’oral, mais une
activité qui amène l’apprenant à exprimer ses idées et ses points de vue pour
les transmettre à autrui.

1
J. P Cuq et I. Gruca, cours de didactique du français langue étrangère et seconde, Presse universitaire de
Grenoble, 2003, p, 188
2
J. P. Robert, Dictionnaire pratique de didactique de FLE, Ophrys, 2002, p, 76

26
Chapitre II: L’écrit

De ce fait, C. Gruaz et R. Honovol affirment que « l’écrit n’est plus vu


comme un simple substituent de l’oral, mais comme un moyen d’expression
qui a sa propre identité ».1

2. L’oral et l’écrit

La méthode SGAV (Structuro- Globale- Audio- Visuelle) met en avant les


nécessitées de la communication comme moyen d’accès à la langue et la
culture, elle permet à l’écrit d’occuper une place importante quand la
didactique du FLE donne la priorité à l’oral, mais ce dernier n’est pas la seule
dimension de la communication car l’écrit constitue un canal important qui
offre des possibilités d’action des oraux sociaux

Blanche Benveniste Claire représente les relations existantes entre l’oral et


l’écrit : « On ne peut pas isoler le parler de l’écrit, pour la simple raison que,
lorsqu’il s’agit de l’étudier, nous représentons nécessairement la langue par
écrit. »2

Il n’y a pas de rupture entre l’oral et l’écrit car l’oral prépare l’écrit, toutes
situations rédactionnelles est précédée par une activité orale, elle est utilisée
comme un exercice qui prépare l’écrit. Donc, l’écrit est fondé sur des
connaissances préalables de la langue parlée.

3. La production écrite

La production écrite a été définie dans le dictionnaire Didactique et Pratique


comme « est une activité complexe de production des textes à la fois
intellectuelle et linguistique, qui implique des habiletés de réflexion et des
habiletés langagières »3

1
C. Gruaz, R. Honovol, Variation sur l’orthographe et les systèmes d’écriture, Paris, HonoleChompion,
2001, p. 14
2
C. Blanche- Benveniste : Approche de la langue parlée en français. Paris, Ophyris. 1997, P.2
3
J. P. Robert, Dictionnaire Pratique de didactique du FLE. Lassay, 2008, Les châteaux, EMP, S, A, S

27
Chapitre II: L’écrit

A partir de ces définitions, nous déduisons que la production écrite est une
activité complexe qui vise la production des textes et des discours qui sont des
messages intégrant de situations de communication interactives entre celui qui
écrit et le lecteur.

Pour conduire l’élève à écrire, il semble important de lui présenter d’autres


outils pédagogiques et de lui proposer de nouvelles démarches psycho-
cognitives.

La vidéo est exploitée dans l’activité de la production écrite, cette activité


devient facile à réaliser car l’élève développe son imaginaire grâce aux
images, aux sons, aux non verbales, ces éléments qui peuvent enrichir son
vocabulaire et développer sa compétence de communication.

4. De la compréhension orale vers la production écrite

Dans le processus d’apprentissage, il s’agit d’apprendre aux apprenants de


produire des textes de différents types étudiés en classe. Pour ce fait,
l’apprenant peut exploiter et mobiliser ses acquis en compréhension et
expression orale afin de réussir dans cette activité de production écrite.

Dans ce contexte, J.M Mangiante confirme que « Les diverses productions


écrites des étudiants constituent dans une mesure une réécriture des discours
disciplinaires dispensés par les enseignants ; il s’agit donc de produire,
reformuler, ou mettre en perspective des informations et des connaissances
transmises par les cours ou les documents complémentaires aux cours ».1

1
J-M Mangiante., cité par Bouras Zoubida, Les exercices orthographiques en production écrite : cas des
étudiants de 1ère année français LMD. Université Ouargla: promotion 2012/ 2013, p. 10

28
Chapitre II: L’écrit

5. La production des textes documentaires

Au primaire, lors de l’activité de production écrite, les élèves rencontrent des


difficultés au niveau de la maitrise de la langue, car cette activité est très
complexe.

En effet, un texte documentaire est utilisé pour donner des informations et


des explications et transmettre des connaissances d’un phénomène afin qu’il
soit correctement assimilé.

Dans ce type de texte, il y a souvent un titre et de paragraphes, où se


trouvent des idées principales, ce découpage permet de suivre facilement les
explications. Nous trouvons dans le texte documentaire des mots écrits en
gras, sont des mots clés, et des illustrations comme les dessins, les images, les
tableaux… qui ont pour but d’améliorer la compréhension.

Ce schéma du texte documentaire le distingue des autres types de textes, ce


qui fait de l’apprenant capable d’installer des compétences informatives lors
de la production des textes.

Conclusion

Pour conclure ce chapitre, nous pouvons dire qu’écrire n’est pas une simple
activité de juxtaposition des mots ou des phrases, mais une activité très
complexe de construction de sens et de connaissances.

Nous avons constaté que l’exploitation de la vidéo dans cette activité joue
un rôleimportant de la part de l’apprenant, elle peut être vue et entendue, ce
qui facilite la tâche de la compréhension chez lui.

29
Chapitre III
La vidéo en classe
de FLE
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Introduction

La diversité de la nouvelle technologie et des médias contribue à l’évolution


de la conception de l’éducation.

L’intégration des médias en salle de langue est devenue essentielle grâce à


leur caractéristique interactive, parmi ces derniers « la vidéo » qui s’est
considérée comme un support facilitateur de l’acquisition et le développement
d’une compétence communicative.

L’apport du document vidéo en classe de langue par l’enseignant est


augmenté, du fait qu’il facilite la compréhension des apprenants et leur offre
une collecte d’information sur la langue et la culture.

Mais choisir un support vidéo dépend de quelques facteurs qui sont


essentiels pour transmettre l’information aux apprenants en tenant compte de
leur niveau, les objectifs pédagogiques souhaités…

Dans ce chapitre, nous allons parler du document audiovisuel, ses différents


types et les documents authentiques et ses différents types, et de montrer
l’utilité de document vidéo et sa place en salle de classe.

I. Les documents authentiques


1. Définition

Coste et Galisson définissent le document authentique comme : « Un


document sonore ou écrit qui n’a pas été expressément conçu pour la classe
ou pour l’étude de la langue, mais pour répondre à une fonction de
communication, d’information ou d’expression linguistique réelle. »17

17
D. Coste et R. Galisson: Dictionnaire de didactique des langues,Hachette, Paris, 1988, p. 59

31
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Le document authentique c’est un document qui n’est pas réalisé dans le but
d’être exploité en classe de langue.L’usage des documents authentiques
dépend du choix des supports, la manière de les utiliser et comment les
exploiter.

2. La diversité des supports authentiques

L’utilisation des documents authentiques dans la classe de langue a connu une


diversité pour les niveaux intermédiaires et avancés.

2.1. Les documents authentiques écrits :

« La gamme des documents authentiques écrits est si vaste qu’elle constitue


un réservoir inépuisable d’outils d’enseignement. »18

Ces documents ont une gamme très vaste et une variété et richesse qui
couvre l’ensemble des niveaux d’apprentissage.

*De la vie quotidienne ; comme les fiches d’emploi, une recette de cuisine…

*De la vie administrative ; comme les formulaires d’inscription…

*Les documents médiatiques : bulletin météo, fait divers, jeux…

Ces documents ont pour but d’enrichir le lexique, de perfectionner la


grammaire et de reconnaitre la réalité extérieure et la culture de la langue
cible en classe de langue.

2.2. Les documents authentiques oraux :

Les documents authentiques oraux sont nombreux, il faut distinguer


cependant l’oral spontané (débat, sketch, information télévisé,
radiophonique…)

18
J-P Quq et I. GRUCA, cours de didactique de français langue étrangère et seconde. Presse universitaire de
Grenoble,France, 2003, p. 394

32
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Dans les pratiques d’enseignement, c’est la radio qui occupe une grande
place parmi les différents autres documents par exemple la représentation de
météo, interview, débat, reportage, conte et histoire etc.

Cet outil d’information présente de grandes possibilités sur le plan


pédagogique, mais il reste difficile au niveau de la compétence linguistique
(le débit de la parole, l’absence de visuel…)

La chanson a également une nécessité dans la didactique de l’oral, elle


nécessite des stratégies d’écoute et de compréhension particulière.

Ce rapport a évolué et s’est enrichi dans ces aspects techniques pour donner
naissance au clip vidéo qui permet d’associer un travail de réflexion sur le
visuel et le sonore.

2.3. Les documents visuels et télévisuels

Ces documents allient deux éléments complémentaires le texte et l’image.


Les activités pédagogiques doivent avant de prendre en considération la
complémentarité texte/ image, appuyer sur le rôle joué par l’image car elle
facilite la compréhension du texte.

La vidéo facilita la compréhension parce qu’elle permet une vision du non


verbal (gestuelle, mimique…), celui-ci apporte une gamme qui aident à la
création du sens et même offre des ajouts sur l’enseignement de la civilisation
car les documents vidéo et la télévision sont considérés comme témoins de la
réalité sociale et même culturelle.

Ces documents combinent entre plusieurs activités à la fois ; des activités


d’attention visuelle, d’attention visuelle et sonore, d’attention au non verbale
et enfin des activités de production orale et écrite.

2.4. Les documents authentiques électroniques : L’arrivée des nouvelles


technologies donne une accessibilité immédiate aux documents
33
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

électroniques, par exemple : l’utilisation de logiciels qui traitent les


textes et même qui aident à l’écriture.
3. La compréhension orale : La compréhension de l’oral n’a cessé de
développer qu’avec l’entrée des documents authentiques dans la classe des
langues. Elle ne se limite plus à des activités de discrimination auditive,
les procédures méthodologiques différencient bien la compréhension de
l’expression en favorisant l’interaction des savoirs et des savoir-faire
requis pour développer telle ou telle compétence.

Luis Porcher affirme que : « La compétence de réception orale est de loin la


plus difficile à acquérir et c’est pourtant la plus indispensable. Son absence
est anxiogène et place le sujet dans la plus grande « insécurité linguistique ».19

II. : Les documents audiovisuels


1. Qu’est-ce qu’un document audiovisuel ?

On appelle document audiovisuel : « Tous les documents dont au moins une


partie est constituée par la fixation d’une séquence de son ou d’une séquence
d’images, fixes ou animées, sonorisées ou non, et n’est consultable qu’à l’aide
d’un appareil de lecture. »15

2. La typologie des documents audiovisuels

Il existe plusieurs supports audiovisuels, mais on trouve dans le domaine


pratique :

v Les microfilms
v Les supports magnétiques (cassette, numérique)
v Les supports filmiques, pellicules (super 8.8mm, 9.5mm, 16mm,
35mm, 70mm, 75mm)

19
L. Porcher, Le français langue étrangère, Hachette Education, CNDP, Ressources Formation, 1995, p. 45
15
T. Delcourt, J-M Fonaine, La conservation des documents audiovisuels. In : Oddos Jean- Paul dir. La
conservation : Principes et réalités ;Ed. du Cercle de la librairie, Paris, 1995

34
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

v Cassette vidéo (VHS, BETACAM, BETACAM digital, DVCAM,


LTO)
v Les photos (négatifs, diapositives, négatives, négatifs sur les verres,
numériques)
v Les supports électroniques (disque : CD/ DVD, disquette, disque
dur)…
3. Les étapes de création de cours fondés sur des documents audiovisuels

Pour créer un cours fondé sur des documents audiovisuels, il faut passer par
plusieurs étapes :

3.1. La mise en route : Cette étape a pour but de préparer l’écoute et


faciliter l’entrée dans le document et même la compréhension. Dans
cette étape, c’est à l’enseignant de guider l’apprenant et de lui donner
l’envie d’écouter et de regarder le document présenté et de vérifier
que l’apprenant connait les mots et les expressions traités dans le
document.
3.2. La découverte du document : Cette étape permet de préciser le
genre du document utilisé par les apprenants en décrivant ce qui est vu
et entendu, pour ce fait ; l’apprenant doit regarder l’image sans le sont
pour se concentrer uniquement sur les images, puis, il concentre sur
les indices sonores et non pas les paroles (voix, musique…)
3.3. La compréhension globale du document : A partir de la deuxième
étape qui englobe les indices sonores et visuels, cette étape permet de
vérifier les hypothèses formulées et de dégager les idées essentielles et
de définir la situation de communication du thème traité.
3.4. La compréhension affinée du document : Cette étape a pour objectif
d’orienter les apprenants vers une compréhension approfondie du
document.

35
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

3.5. Le travail sur la langue : Cette étape sert à repérer les connaissances
linguistiques et les compétences pragmatiques.
3.6. La production : Cette dernière étape a pour objectif de proposer des
activités pour s’approprier à l’oral et même à l’écrit les nouveaux
acquis (donner son avis, expliquer, reformuler, convaincre…)
III. : La vidéo
1. Définition : Le document « vidéo » a connu plusieurs définitions ;

Le petit Robert de la langue française 2008l’a défini comme la technique


qui permet d’enregistrer l’image et le son sur un support magnétique ou
numérique, et de les retransmettre sur un écran de visualisation.

Ce rapport contient deux canaux simultanés ; l’image et le son, chaque canal


a une relation complémentaire avec l’autre.

De nos jours, l’enseignement/ apprentissage par la vidéo devient nécessaire,


il est motivant et successible d’attirer l’attention des apprenants, ce qui facilite
la tâche de compréhension chez eux.

En parlant de la vidéo en classe de langue, nous référons à ce que Carmen


Compte disait dans l’avant-propos de son livre intitulé : La vidéo en classe de
langue en 1993 :

« Il a été possible jusqu’à présent d’enseigner les langues sans utiliser


l’image animée…et cela pourrait fort bien se poursuivre ainsi. Pourtant, la
connaissance que nous avons de ce média permet d’accroitre l’efficacité du
processus d’enseignement, en ce qui concerne, en particulier, les conventions
sociales, les expressions non verbale et les implicites culturels. De plus, la
vidéo provoque l’implication affective de l’apprenant, ce qui constitue l’une
des forces- moteur de l’apprentissage. »20

20
C. Compte, La vidéo en classe de langue, Paris 1993 : p. 7

36
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

La vidéo est considérée comme une aide à la compréhension ; elle aide les
apprenants à comprendre l’histoire, et même ce que les personnages disent
sans parler pour s’exprimer (gestes, regard, expression de visage…).

Par contre aux supports textuels, la vidéo laisse une image réelle sur le
document traité. Autrement dit ; l’auditeur imagine la situation telle qu’elle
est, ce que lui permet de comprendre le message linguistique.

2. Les types de support « vidéo »

Il existe souvent plusieurs types de support vidéo que nous pouvons les
utiliser en classe de langue

ü Les dessins animés


ü Les chansons
ü Les faits divers
ü Les reportages
ü Les sketchs
ü Les recettes de cuisine
ü Les interviews
ü Les documents muets.
3. Comment exploiter la vidéo en classe de langue

En effet, il n’est pas suffisant de prendre une vidéo, à savoir sa richesse des
documents, pour faire passer l’information aux élèves ou leur faire apprendre
la langue, car nous devons passer par des étapes :

3.1. Le choix du support : Ce point doit être en premier lieu, un


enseignant, avant de présenter une leçon par vidéo, doit s’interroger :
Est ‘ce que le document est-il adapté au niveau de ses élèves ? leur
degré de compréhension et de connaissances sur la langue et la culture

37
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

personnelle en tenant compte à la longueur du document, le


vocabulaire, le langage…

Le support vidéo contient plusieurs documents, et c’est à l’enseignant de


choisir celui qui convient en fonction de ses objectifs, car c’est la
caractéristique la plus importante, où le langage devient en deuxième degré.

3.2. Un dispositif pédagogique adapté : Après choisir le support


convenable au niveau des apprenants par leur enseignant, il lui faut
préparer de des activités qui permettent à ses élèves d’acquérir les
différentes compétences (compréhension orale et écrite, production
orale et écrite)

Selon Martine Kervran21, la séance s’articule en trois moments : Avant le


visionnement, pendent le visionnement et après le visionnement.

3.2.1 Activités avant le visionnement : Dans ce moment, le rôle de


l’enseignant réside dans l’offre d’aide à ses élèves qui, leur facilite la
tâche de compréhension globale du document.

Les apprenants peuvent présenter le lexique inconnu, pas tout le lexique,


mais de choisir ceux qui aident à la compréhension globale de l’histoire.

L’enseignant doit aussi présenter le contexte à ses élèves en posant des


questions (quand, où…), comme il doit formuler des hypothèses aux élèves
pour faire approcher le thème traité dans l’histoire.

3.2.2 Activités pendent le visionnement : Dans une vidéo, l’image est


considérée comme un outil essentiel de la compréhension du texte,
donc, l’élève utilise sa capacité à décoder les images présentées dans la
vidéo pour pallier à la méconnaissance de la langue.

21
M. Kervran, l’apprentissage actif de l’anglet à l’école, Armand Colin- Bordas, 2000 In www2. Espe. U-
bourgogne. Fr/ doc/ mémoire/ mem 2005/ 05_04 STA 00241. pdf

38
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Pour ce fait, nous ne devons pas garder que les images à montrer aux élèves,
pour ne pas les obliger de rester actifs devant ces dernières, mais aussi de
définir des tâches d’écoute sélectives, et maintenant devient le rôle de
l’enseignant à créer des exercices d’écoute qui favorisent la découverte des
éléments nouveaux sur le document présenté.

Grâce aux questions de l’enseignant, se focalise leur attention sur les mots,
les expressions, les passages, les paroles des personnages…

L’enseignant peut demander aux élèves de relever les intonations, les


mimiques qui leur émettre dans une recherche face aux images.

« Ecouter » ne doit pas être une activité passive, mais plutôt encourager les
apprenants à rédiger face à des stratégies de déduction de gestuelle, de
l’intonation, du sens…

Donc, ces activités qui se déroulent pendent l’écoute permettent de travailler


la compréhension de l’oral, ce qui nous mène à dire que les dernière activités
(qui se déroulent après le visionnement) permettent de travailler sur la
production orale et écrite.

3.2.3 Activités après le visionnement : Après voir le document sur vidéo,


l’enseignant utilise des activités soit orales ou écrites.

Pour les activités orales, l’enseignant peut demander aux élèves de


reformuler le contenu de la vidéo, d’imaginer la suite de l’histoire, si elle a
une fin ouverte, d’imiter la vidéo en utilisant l’interaction et le non verbal etc.
Afin de mémoriser les acquis pour les réutiliser dans des contextes différents.

Or, dans les activités écrites, il demande de reconstituer le dialogue, il


donne des exercices de fixation du lexique étudié dans la vidéo…

39
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

La vidéo peut donc être à la base de plusieurs activités qui permettent


d’avoir des nouveaux acquis sur la communication orale et de motiver les
apprenants grâce aux histoires authentiques étudiées.

4. Les apports du document vidéo


4.1. La motivation : Elle est considérée comme un facteur essentiel dans
l’enseignement/ apprentissage, elle est définie comme : « Un état
dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-
même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à
s’engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un
but. »22

A partir de cette définition, nous pouvons déduire que la motivation est un


phénomène complexe qui vient de soi et que l’absence des facteurs
déclencheurs va rendre l’apprenant démotivé.

Donc, la motivation des apprenants est susceptible d’être influencée par des
facteurs, c’est pour cela l’enseignant cherche les causes de la démotivation
pour créer des situations motivationnelles.

4.2. L’accès au sens (Compréhension) : L’utilisation du document vidéo


en classe de FLE conduit à la compréhension de l’oral. La combinaison
entre le son et l’image, amène à attirer et même retenir l’attention des
apprenants, ce qui aide à la compréhension et la mémorisation des
donnés.
4.3. Importance du non verbale : Le non verbale(les gestes, les
mimiques…) occupe une place importante dans l’acquisition d’une
compétence communicative.

22
R. Viau, La motivation dans l’apprentissage du français, St- Laurent : Edition du renouveau pédagogique,
1999 : p. 7

40
Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Conclusion

Tous ce qui est attirant et plaisant nous pouvons l’enregistrer facilement, c’est
le cas du document audiovisuel, qui nous interpelle grâce à ses
caractéristiques.

Le document vidéo en tant que support audiovisuel permet la


compréhension orale à cause de la redondance entre le son et l’image et du
non verbal qui apporte en lui-même des informations qui aident l’apprenant à
accéder au sens.

La place qu’occupe la vidéo réside dans le plaisir et le désire qu’elle


déclenche et qui permet de découvrir la culture de l’autre, c’est pour cette
raison que la motivation est considérée comme un facteur important dans
l’apprentissage des langues étrangères.

41
Partie pratique
« La théorie nourrit la pratique, mais la pratique vient
corriger la théorie. »

Mao Tsé –Tong


Chapitre III: La vidéo en classe de FLE

Introduction

Après avoir terminé le cadre conceptuel de notre travail de recherche, nous


souhaitons également accomplir son aspect expérimental dans le but est de
confirmer ou infirmer nos hypothèses et pour donner à notre recherche un
aspect scientifique.

Au niveau de ce chapitre, nous allons vérifier l’impact de la vidéo sur la


compréhension/ expression orale à travers le groupe expérimental et le groupe
témoin.

Nous allons traiter des informations collectées par le biais d’une enquête
menée sur terrain qui a été réalisée à travers l’exploitation d’un
enregistrement audiovisuel d’une séance de compréhension/ expression orale
des apprenants de 5ème année primaire.

Nous avons commencé ce chapitre par une présentation de la pré-enquête où


nous avons décrit le lieu de l’enquête, l’échantillon et les méthodes adaptées,
ensuite, nous allons présenter notre corpus.

En deuxième lieu, nous allons observer les deux groupes en comparant ces
derniers à savoir leur compréhension et leur production orale en suivant la
grille d’analyse proposée.

43
Chapitre I

L’impacte

de la vidéo sur la

compréhension et

l’expression orale
Chapitre I

1. La pré-enquête
1.1. Présentation de lieu de l’enquête

Nous avons fait notre recherche à l’école de « Kali Ammar » cité Mohammed
Lakhdar à la wilaya d’Oum El Bouaghi. Une école où il y a 12 classes dont 3
classes sont pour la 5ème année et les enseignants de français sont en nombre
de deux.

Pour entreprendre notre expérimentation, nous avons choisi une classe de


5ème année primaire.

1.2. Présentation du publique

Pour réaliser notre travail de recherche, nous avons travaillé avec une classe
de 5ème année primaire de 24 élèves, qui sont à leur troisième année
d’apprentissage de français langue étrangère, l’effectif est composé de 12
filles et de 12 garçons, dont l’âge est entre 9 et 10 ans.

1.3. Présentation des méthodes et démarches adoptées

Pour l’élaboration de notre travail de recherche, nous avons suivi la démarche


suivante :

_ Nous avons fait des séances avec l’enseignant du français monsieur


« Sahbi Abdelaziz » qui est malgré les contraintes du programme et du temps,
il nous a accueilli et aidé en partageant avec nous 180 minutes divisées en
quatre séances, chacune dure 45 minutes.

Nous avons consacré la première séance pour nous familiariser avec la


classe et sa composition.

Les deux séances suivantes seront consacrées à la compréhension et à la


production orale avec et sans support vidéo. Nous avons tenu à filmer les
séances auxquelles nous avons assisté.

45
Chapitre I

Pour ne pas perturber la concentration des élèves lors de ces deux séances,
nous avons demandé à l’enseignant de présenter le cours spontanément et
comme d’habitude.

Pour que notre recherche soit scientifique, nous avons opté pour les
méthodes suivantes :

- La méthode expérimentale : elle consiste à vérifier le rôle et l’intérêt


de la vidéo dans l’acquisition d’une compétence communicative.
- La méthode descriptive : où nous avons présenté notre terrain, notre
échantillon, notre corpus et nôtres méthodes et démarches adoptées.
- La méthode analytique : où nous avons analysé les résultats obtenus
de l’enregistrement vidéo des deux séances et des copies de production
écrite des élèves.

Pour ce faire, nous avons choisi de diviser la classe en deux groupes ; le


premier travail avec le document présenté dans la vidéo via Data show, quant
au deuxième groupe, il travaille avec le texte du livre scolaire.

Les élèves, grâces aux informations présentées dans les deux outils, ils
devraient arriver à construire une conclusion et une récapitulation orale pour
les utiliser lors de la réalisation d’un texte documentaire bien structuré.

1.4. Présentation de corpus

Pour notre corpus, nous avons utilisé un enregistrement vidéo d’une séance de
compréhension/ expression orale en français langue étrangère, dont la durée
de cette vidéo est 40 minutes pour l’utilisation de Data show et 40 minutes
pour l’utilisation du texte du livre scolaire.

46
Chapitre I

La lecture de
La séance de
compréhension/
production orale à
l’aide d’un texte lu

47
Chapitre I

La lecture de la séance de compréhension/production orale à l’aide d’un


texte lu
Après avoir écouté le texte, l’enseignant pose des questions pour vérifier le
de compréhension de ses élèves.
- L’enseignant : Quels sont les membres de l’éléphant ?
- L’élève : Les yeux, la trompe, les oreilles, les défenses, les pattes.
Les élèves arrivent à compter les membres de l’éléphant, donc ils s’acquièrent
des nouvelles connaissances.
- L’enseignant : On peut dire que l’éléphant vit en Europe et en
Amériques ?
- Les élèves : Non.
- L’enseignant : On peut dire qu’il vit en Algérie ?
Certains élèves répondent par « Oui » et d’autres par « Non »
- L’enseignant : Pourquoi « Oui » ?
- L’élève : Parce que l’Algérie est dans l’Afrique.
Les élèves savent que l’Algérie se situe en Afrique.
- L’enseignant : C’est quoi la classe des éléphants ?
- L’élève de l’autre groupe : L’éléphant est végétarien.
Les élèves savent classer les animaux.
- L’enseignant : Qu’est ce qu’il fait avec ses quatre dents ?
- L’élève : Il mange.
- L’élève : Il se nourrit.
- L’élève de l’autre groupe : Il écrase la nourriture.
Les élèves s’acquièrent les différents synonymes du verbe manger.

48
Chapitre I

La lecture de
La séance de
compréhension/
production orale à
l’aide d’une vidéo

49
Chapitre I

1. La lecture de la séance de compréhension/ production orale à l’aide


d’une vidéo

Pendant la séance que nous avons filmée, nous avons pu tester la


compréhension des élèves à travers leur participation pour répondre aux
questions posées par leur enseignant, ces deux dernières sont présentées
comme suit :

- L’enseignant : D’après la photo de ce document, il s’agit de quel


animal ?
- L’apprenant : De l’éléphant.

D’après l’image présentée dans le document, les élèves arrivent à trouver


facilement le thème abordé.

- L’enseignant est de quelle famille ?


- L’élève : Il est de la famille des éléphantidés.

Les élèves arrivent à connaitre un nouveau mot (éléphantidé)

- L’enseignant : Quel est l’éléphant le plus grand, celui de l’Afrique ou


d’Asie ?
- L’élève : L’éléphant d’Afrique est plus grand que celui d’Asie.

Les élèves arrivent à comparer deux choses en utilisant l’outil « plus…


que »

- L’enseignant : si on remplace l’éléphant par la lionne, qui peut


transformer la phrase ?
- L’élève : La lionne d’Afrique est plus grande que celle d’Asie.

Les élèves ont touché un point grammatical, ils arrivent à transformer la


phrase au féminin,

50
Chapitre I

- L’enseignant : Qu’est qu’on a dit à propos de ses yeux ?


- L’élève : Les yeux sont petits.
- L’Enseignant : Utilisez l’adjectif possessif et répétez la phrase
- L’élève : Ses yeux sont petits comparés à sa taille.

Les élèves arrivent à employer les adjectifs possessifs pour éviter la répétition
du mot « éléphant ».

51
L’analyse
comparative entre
la compréhension
de la vidéo
et du texte
Chapitre I

L’analyse comparative entre la compréhension de la vidéo et du texte

Dans ce qui suit, nous allons essayer d’établir une comparaison entre la
compréhension orale de deux groupes G1 (expérimentale) et G2 (témoin).

Nous avons élaboré à cette fin une grille basée sur nos lectures théoriques et
nous sommes ainsi arriver à formuler les critères suivants pour l’évaluation de
la compréhension des élèves.

Le tableau ci-dessous contient une comparaison établie à partir de notre


observation aux participantes et le film que nous avons obtenu à la fin de
chaque séance.

Critères d’évaluation Document vidéo Document écrit


L’apprenant est attentif Oui X Oui
lors de l’écoute de
Non Non X
document.
L’’apprenant n’est pas Oui X Oui X
timide dans sa
Non Non
participation.
L’apprenant utilise la Oui X Oui X
gestuelle et le langage
corporel adéquat Non Non
pendant qu’il s’exprime.
L’apprenant utilise un Oui X Oui X
langage et un
vocabulaire approprié Non Non
au sujet de la
conversation.

53
Chapitre I

Le discours est Oui X Oui X


intelligible (volume,
Non Non
débit, articulation…).

L’apprenant répond aux Oui X Oui X


questions de
Non Non
l’enseignant.
Nombre Oui 6 Oui 5
Non Non 1
Pourcentage Oui 100% Oui 83,33%
Non 00% Non 16,66%

100%

95%

90% non
oui

85%

80%

75%
vidéo texte

Diagramme 1: l’analyse comparative entre G1 et G2.

54
Chapitre I

L’analyse de la
séance de la
compréhension/
expression du texte

55
Chapitre I

II/ L’analyse de l’enregistrement audiovisuel (le texte)

Notre deuxième séance d’enregistrement audiovisuel a été assurée en date de


13 Avril 2017 de 12 :45h à 15 :00h avec le deuxième groupe de la même
classe.

Nous avons pris le même cours dans la même activité (compréhension/


expression orale), mais en version écrite (texte de livre scolaire).

Nous avons mené une caméra vidéo pour filmer les apprenants lors de la
lecture et l’analyse du texte.

Nous avons présenté notre cours en suivant toujours les quatre moments :

2.1. Moment de découverte : Il porte sur la mise en contact avec un


document écrit :

La prise en contact avec l’écrit se ferait par la découverte des éléments


périphériques(le para texte) à l’aide de questions : le titre, l’auteur, l’image

Exemple : Que montre l’image qui se trouve dans le texte ?

2.2. Moment d’observation méthodique : Pour accéder au sens de


l’écrit, l’élève sera soumis à une lecture magistral modèle marquée
par :
ü Une articulation soignée
ü Une prosodie bien marquée
ü Une voix médium
ü Un débit mesuré
ü Une prononciation juste

Exemple : (voir l’enregistrement « le texte »)

56
Chapitre I

2.3. Moment de reformulation personnelle : la répétition des


informations citées dans le texte a pour but de comprendre et
mémoriser car ça constitue une synthèse partielle.

L’apprenant, lors de sa lecture et sa compréhension du texte intitulé


« l’éléphant » dans le livre scolaire, il redit ce qu’il a écouté et lit.

Exemple : L’éléphant utilise sa trompe pour chercher l’eau sous le sable.

2.4. Moment d’évaluation : Après la compréhension du texte, les


élèves arrivent à récapituler les informations acquises s’exprimant
oralement et en rédigeant un texte cohérent dans le but d’informer.

Exemple : (voir les productions écrite des élèves).

57
L’analyse de
La séance de
compréhension/
expression orale de
la vidéo
Chapitre I

I: L’analyse de la séance 1 (la vidéo)

La première séance d’enregistrement audiovisuel avait été assurée en date du


11 avril 2017 de 08 :45 h à 10 :15 avec les élèves de 5ème année primaire.

Nous avons pris un cours dont l’activité est la compréhension/ expression


orale en version vidéo.

Avant commencer le visionnement du document, nous avons divisé notre


classe en deux groupes ; le groupe expérimental et le groupe témoin, chacun
contient 12 élèves. Nous les avons mis en forme d’« U » pour pouvoir tout
capturer et qu’ils puissent accéder facilement au support proposé.

Dans l’enseignement/ apprentissage de l’oral, une séance devait comporter


quatre étapes limitées dans le temps. C’est un cheminement d’apprentissage
objectif et bien réfléchi.

Les quatre moments sont cités comme suit :

1.1. Un moment de découverte : (moment de l’éveil de l’intérêt) : Il porte


sur la mise en contact avec un document oral.

Les élèves sont réceptifs en ce moment pour bien découvrir le document en


question pour la première fois (la vidéo), ce qui leur permet d’identifier sa
typologie.

La consigne d’écoute est donnée aux élèves avant la mise en situation


d’écoute.

Exemple : Vous allez écouter et voir un document et à la fin vous direz si


c’est un film ou un dessin animé.

2.2. Moment d’observation méthodique: (l’analyse et étude du support) :


L’enseignant devrait préparer un questionnement avec soin afin de
reconstituer les éléments contenus dans le document.
59
Chapitre I

Exemple : Où habite l’éléphant ?

_ Combien mesure-t-il ?

Ces questions permettent à l’élève de développer les véritables stratégies


d’écoute et de compréhension abordant le document à travers : le débit, la
prononciation, la variation des voix, la prosodie…

1.3. Moment de la reformulation personnelle : La reformulation assurera


l’émetteur d’avoir été écouté, qu’il aura à la fois le sentiment d’avoir
été compris, car la reformulation est la seule preuve de l’écoute.

L’apprenant intériorise ce qui a été dit pour le redire avec ses propres mots
d’une manière personnelle. Ce qui lui permet de bien comprendre et
mémoriser les données.

Exemple : L’éléphant pèse plus de 5000kg.

1.4. Moment d’évaluation : C’est un moment où les élèves mettent à


profit les nouvelles connaissances par le biais d’exercices ou de
problème à résoudre.

L’apprenant, après avoir écouté, il utilise ses nouvelles connaissances dans


la production de synthèses orales (CF le film), ce qui montre qu’il a pu retenir
des informations et de nouvelles acquis (un nouveau vocabulaire, par exemple
le mot éléphantidé : la famille des éléphants) qu’il peut utiliser dans d’autres
situations de communication.

60
L’analyse
comparative entre
les deux séances
(texte et vidéo)
Chapitre I

1. L’analyse comparative entre les deux séances (texte et vidéo)

Dans cette partie, nous avons fait une analyse comparative entre la séance
présentée par Data show et l’autre où nous avons utilisé le texte de livre
scolaire, et pour faire cette analyse, nous nous sommes basées sur les critères
d’évaluation pour consolider les hypothèses suscitées.

Les critères Document vidéo Document écrie


d’évaluation
L’élève participe à la Oui Oui
conversation et prend X X
l’initiative de l’échange. Non Non

La conversation Oui Oui


s’enchaine de manière X X
cohérente. Non Non

Le vocabulaire et les Oui Oui


structures grammaticales X X
n’entravent pas la
Non Non
compréhension du
message.
Le message est livré Oui Oui
avec aisance, sans X X
longues pauses ou Non Non
hésitation.
La prononciation, Oui Oui
l’intonation et la fluidité X X
ne perturbent pas la Non Non
communication.

62
Chapitre I

Les apprenants sont Oui X Oui X


motivés dans l’activité
Non Non
donnée.
L’apprenant est attentif Oui X Oui
lors de l’écoute du
Non Non X
document.
Les apprenants ne sont Oui X Oui X
pas timides dans leur
Non Non
participation en classe.
Le plaisir dans Oui X Oui
l’apprentissage. Non Non X
Nombre Oui 08 Oui 06
Non 00 Non 02
Pourcentage Oui 100% Oui 75%
Non 00% Non 25%

100%
90%
80%
70%
non
60%
50% oui
40%
30%
20%
10%
0%
vidéo texte

Diagramme 2 : analyse comparative entre la vidéo et le texte écrit

63
Chapitre I

1.1. Interprétation des résultats

A partir des résultats donnés, nous remarquons que l’utilisation de la vidéo a


un pourcentage très élevé, autrement dit ; une présence totale des critères
d’évaluation, par contre, l’utilisation de texte écrit a un 75% pour le
critère « oui » et 25% pour le critère « non » (« oui » pour la présence des
critères et « non » pour l’absence de ces derniers).

1.2. Analyse des résultats

Comme nous avons déjà cité dans la partie théorique, l’utilisation de la vidéo
joue un rôle pertinent dans la motivation des apprenants et l’enrichissement
de leur vocabulaire en leur donnant l’occasion de prendre la parole et
communiquer en langue étrangère, et donc d’améliorer leur compétence
communicative.

Comme nous avons vu dans l’enregistrement vidéo, malgré que les élèves
n’ont pas l’habitude de voir des documents audiovisuels en langue française,
ils arrivent à comprendre le contenu et à s’exprimer oralement en utilisant des
mots et des expressions traités dans le document, quel que soit le débit,
l’accent, l’intonation… qui ne sont pas pareilles à ceux de texte écrit, en plus
des sons et des images qu’ils sont considérés comme facilitateurs dans l’accès
au sens.

1.3. Synthèse générale des résultats

A travers les résultats obtenus, nous trouvons que l’utilisation de la vidéo en


classe de FLE facilite la compréhension et la production orale chez les
apprenants de 5ème année primaire, ce document enrichit le vocabulaire de
l’élève avec l’utilisation des nouveaux mots, comme il le rend plus attentif et
actif.

64
Chapitre I

A partir de cette comparaison entre l’apprentissage de FLE à travers la


vidéo est considéré comme un support efficace dans l’acquisition d’une
compétence communicative chez l’apprenant.

Conclusion

La présence du document vidéo en classe de langue est susceptible d’attirer


et retenir l’attention des apprenants grâce au son et aux images, elle facilite
l’accès à la compréhension et la mémorisation d’un nouveau vocabulaire, par
contre au texte écrit, où l’apprenant ne peut pas être attentif à cause de son
habitude de travailler avec ce type d’écrit, donc, il ne trouve pas un plaisir lors
de son apprentissage.

65
Chapitre II
L’impact de la vidéo
sur la production
écrite
Chapitre II

Introduction

Dans ce chapitre, nous allons travailler dans le même terrain, avec le même
publique mais avec le deuxième groupe (témoin).

Nous allons traiter les productions écrites des élèves pour les analyser et
vérifier le degré de compréhension chez eux, après nous allons comparer entre
les productions de chaque groupe en suivant la grille d’analyse du groupe
EVA.

Commentair
Questions es et
Oui Non exemples

Plan pragmatique _L’écrit produit-il l’effet


recherché (informer,
convaincre,
Faire rire…)
_ La construction des
phrases est-elle variée,
adaptée au type d’écrit ?
_ Les marques de
l’énonciation sont-elles
interprétables, adaptées ?

Plan sémantique _ L’information est-elle


pertinente et cohérente ?
_ Le choix du type de
texte est-il approprié ?
_ Le vocabulaire dans
son ensemble et le
registre de langue sont-

67
Chapitre II

ils homogènes et adaptés


à l’écrit produit ?
_ La cohérence
sémantique est-elle
assurée ?
_ L’articulation entre les
phrases ou les
propositions est-elle
marquée efficacement ?
_ Le lexique est-il
adéquat ?
_ Les phrases sont-elles
sémantiquement
acceptables ?
Plan _ Le système des temps
morphosyntaxique
est-il pertinent ?
_ La syntaxe de la
phrase est-elle
grammaticalement
acceptable ?

68
L’analyse des
productions écrites
Chapitre II

1. Les productions du groupe expérimental


Apprenant :1

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet L’élève a donné des informations :
recherché ?
× Exemple: « il est de la famille des
éléphantidés »
Plan pragmatique

La construction des phrases L’élève a construit des phrases qui


est-elle variée, adaptée au correspondent au type de texte
type d’écrit ? × (documentaire)
Exo : l’éléphant est un animal
sauvage, il mesure quatre mètre de
haut et 7 mètre de long
Les marques de l’énonciation L’élève manipule de manière
sont- elles interprétables,
× efficace les pronoms et les substituts
adaptées ? qui renvoient à l’éléphant.
Exemple : il pèse plus de cinq tones
ou 500 kg
L’information est-elle L’apprenant a commencé par définir
pertinente et cohérente ?
× l’animal puis donne ses
caractéristiques.
Exemple : Ses yeux sont petits
Le choix de type de texte est- Le rédacteur a respecté le type du
×
Plan sémantique

il approprié ? texte (un texte documentaire dont le


but est d’infirmer et s’infirmer.
Le vocabulaire dans son L’apprenant a utilisé un langage tiré
ensemble et le registre de
× d’un registre de langue soutenu,
langue sont-ils homogènes, celui du document authentique
adaptées à l’écrit produit ? proposé.
La cohérence sémantique Il y a une cohérence dans le texte,
est-elle assurée ?
× l’élève a commencé par commencer
par citer le nom de l’animal, ensuite,
sa taille, son poids, son habitat…
Exemple : L’éléphant est un animal
sauvage.

70
Chapitre II

L’articulation entre les Le rédacteur a utilisé certains


phrases et les propositions articles et outils dans ses phrases.
est-elle marquée
× Exemple : Il mesure 4 m de haut et 7
efficacement ? m de long
Le lexique est-il adéquat ? L’élève a utilisé un lexique relatif à
× l’animal
Exemple : sauvage, éléphantidé…
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement et assimilé par l’enfant.
acceptables ?
× Exemple : l’éléphant d’Afrique est
plus grand que celui d’Asie.
Le système des temps est-il L’élève a rédigé un texte
morphosyntaxique

pertinent ? documentaire dominé par le présent


× de l’indicatif.
Exemple : mesure, pèse, est…
La syntaxe de la phrase est- Les phrases produites par
elle grammaticalement
× l’apprenant sont grammaticales.
Plan

acceptable ? Exemple : il pèse 5 tonnes,

71
Chapitre II

Apprenant: 2

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a respecté la consigne
recherché ? en rédigeant un texte documentaire.
Exemple : l’éléphant est un grand
animal sauvage.
La construction des phrases Le rédacteur a construit de phrases
Plan pragmatique

est-elle variée, adaptée au × qui contiennent des informations sur


type d’écrit ? un animal.
Exemple : l’éléphant cherche l’eau
sons le sable avec ses pieds.
Les marques de l’énonciation × L’élève se réfère au document écrit
sont- elles interprétables, pour donner des informations
adaptées ? Exemple : il havit en Afrique et en
Asie
L’information est-elle × L’élève a pu donner des
pertinente et cohérente ? informations en connectant de
définir l’éléphant et de parle de ses
caractéristiques.
Plan sémantique

(son habitat, sa nourriture ...)


Le choix de type de texte est- × C’est un texte documentaire ou
il approprié ? l’apprenant a donner des
informations sur l’éléphant.
Exemple : l’ant est végétarien
L’éléphant cherche l’eau sons le
sable.

72
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un langage tiré


ensemble et le registre de d’un registre de lange soutenu (le
langue sont-ils homogènes texte)
adaptées à l’écrit produit ? Exemple : il vivent un troupeaux.
Composés de plusieurs famille.
La cohérence sémantique est- × L’élève a arrangé ses idées en
elle assurée ? commençant par la définition de
l’animal, son habitat, sa nourriture
…)
L’articulation entre les L’élève a utilisé quelques
phrases et les propositions connecteurs pour relier des phrases.
est-elle marquée Exemple : lites sèche … pendant la
efficacement ? saison
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé des phrases courtes
avec un sens compris.
Exemple : sa mourir – saison – doble
– pieds ...
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement × avec un sens compris.
acceptables ? Exemple : l’éléphant cherche l’eau
sons le herbe.
Le système des temps est-il Le présent de l’indicatif est le temps
morphosyntaxi

pertinent ? × dominant dans ce texte


documentaire.
Plan

que

Exemple : est – vit – a – bois …

73
Chapitre II

La syntaxe de la phrase est Me phrases rédigées par cet élèves


elle grammaticalement sont grammaticales. (qui contiennent
acceptable ? × un sujet- un verbe et un
complément)

74
Chapitre II

Apprenant : 3

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet L’élève a pu donner des
recherché ? × informations sur un animal
(l’éléphant) donc, il a respecté le
type du texte.
Exemple : il vit dans Afrique et en
Asie
Plan pragmatique

La construction des phrases Le rédacteur a utilisé des phrases


est-elle variée, adaptée au × qui correspondent au type du texte.
type d’écrit ? Exemple :cette animale mesure 4 m
de haut et 7 m de long.
Les marques de l’énonciation L’apprenant a utilisé des pronoms et
sont- elles interprétables, × des substituts qui renvoient à
adaptées ? l’éléphant.
Exemple: Il vit dans Afrique…
La famille de cette animale
L’information est-elle L’apprenant a commencé par citer le
pertinente et cohérente ? × nom de l’animal ensuite, il a parlé
de ses caractéristiques.
Plan sémantique

Exemple : l’éléphant est un animal



Il vit …
Le choix de type de texte est- L’apprenant a pu rédiger un texte
il approprié ? × documentaire dont l’objectif est
informer est s’informer.

75
Chapitre II

Le vocabulaire dans son L’élève a utilisé un langage tiré d’un


ensemble et le registre de × registre courant dont les
langue sont-ils homogènes, informations sont tirées de document
adaptées à l’écrit produit ? authentique où le registre de longe
est soutenu.
Exemple : Il pèse plus de 5 tonnes.
La cohérence sémantique est- L’apprenant a réussi dans la
elle assurée ? × réalisation de son texte ; il ya une
cohérence sémantique.
Exemple : L’apprenant es un animal
sauvage.
Il vit...
Il mesure..., il pèse...
L’articulation entre les L’apprenant n’a utilisé qu’un seul
phrases et les propositions × article (et) i la recours aux phrases
est-elle marquée simple.
efficacement ? Exemple : cette animal mesure 4 m
de haute et 7 m de long.
Le lexique est-il adéquat ? L’apprenant a utilisé in lexique
× simple.
Exemple : animal sauvage
J’aime l’éléphant.
Les phrases sont-elles L’apprenant a utilisé des phrases
sémantiquement × courtes (s. v .c) et compris.
acceptables ? Exemple ; L’apprenant est un animal
sauvage.

76
Chapitre II

Le système des temps est-il L’apprenant a utilisé le présent de


pertinent ? × l’indicatif qui prédomine dans un
texte documentaire.
Exemple : est _ vit_ mesure_ pèse ...
La syntaxe de la phrase est- Dans l’ensemble des phrases
Plan morphosyntaxique

elle grammaticalement × produites par L’apprenant sont


acceptable ? grammaticales, elles contiennent un
sujet, un verbe et un complément.
Exemple : l’éléphant est un animal

77
Chapitre II

Apprenant :4

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet L’apprenant arrive à donné des
recherché ? × informations sur l’éléphant, il a
respecté la consigne.
Exemple : l’éléphant habitent en
Afrique et en Asie.
Plan pragmatique

La construction des phrases L’élève a utilise de phrases qui


est-elle variée, adaptée au × correspondent a type du texte
type d’écrit ? Exemple : Il pèse plus 5 tonnes.
Les marques de l’énonciation L’apprenant a utilisé des pronoms
sont- elles interprétables, × qui
adaptées ? renvoient à l’animal
Exemple : Il est yeux sont petits.
Cette animal végétarien.
L’information est-elle L’apprenant à réussi de donné des
pertinente et cohérente ? × informations sur l’animal cité dans
le document en donnant son noms et
ses caractéristiques.
Plan sémantique

Exemple : l’éléphant habitent en


Afrique
Il est grand animal sauvage.
Le choix de type de texte est- C’est u texte documentaire ou
il approprié ? × l’élève a donné des informations sur
un animal.
Exemple : il mesure 4 m de haut et 7
m de long.

78
Chapitre II

Le vocabulaire dans son L’élève a utilisé un langage tiré d’un


ensemble et le registre de × registre courant.
langue sont-ils homogènes, Exemple : il consonne plus de 200
adaptées à l’écrit produit ? kg de végétaux.
La cohérence sémantique est- L’élève a réussi de rédiger un texte
elle assurée ? × cohérent.
Exemple : l’éléphant habitent...
Il est grand...
Il mesure...il pèse ...ses yeux...
L’articulation entre les L’élève a séparé toutes ses phrases
phrases et les propositions × par un point, il fait recours aux
est-elle marquée phrases simples.
efficacement ? Exemple : il pèse plus de 5 tonnes. Il
mesure ... il est yeux son petits.
Le lexique est-il adéquat ? L’élève a utilisé un lexique riche
× Exemple : habitent – grand –
sauvage – petits ...
Les phrases sont-elles L’élève a oublie dans certaines
sémantiquement × phrases de mettre un élément
acceptables ? essential ce que les rendent
inacceptables.
Exemple : il de la famille des
éléphantidés.
Il grâce se trompe : se doucher –
respirer – communique.

79
Chapitre II

Le système des temps est-il L’élève a rédigé un texte


pertinent ? × documentaire boviné par le présent
de l’indicatif.
Exemple : habitent – mesure – est –
consomme.
La syntaxe de la phrase est- La plupart des phrases étaient assez
elle grammaticalement compréhensibles et grammaticales.
Plan morphosyntaxique

acceptable ? × Mais certaines phrases ne sont pas


grammaticales.
Exemple : il est yeux sont petits.
I grâce se trompe ...
Il de la famille...

80
Chapitre II

Apprenant : 5

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet L’apprenant arrive à informer.
recherché ? × Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage – Il mesure 7 m de long.
La construction des phrases Le rédacteur a utilisé des phrases
est-elle variée, adaptée au × déclaratives pour exprimer une
type d’écrit ? vérité dans un texte documentaire.
Plan pragmatique

Exemple : Il est de la famille des


éléphantidés.
Il pèse plus de 5 tonnes
Les marques de l’énonciation L’apprenant a utilisé des pronoms
sont- elles interprétables, et des substituts qui renvoient à
adaptées ? l’animal
Exemple : Il mesure 4 m de haut
L’éléphant d’Afrique est plus
grand que celui d’Asie.
L’information est-elle L’apprenant a pu transmettre,
Plan sémantique

pertinente et cohérente ? × d’information en parlant de


l’éléphant (taille, poids, habitat ...)
Exemple : il mesure 7m de long
Il pèse plus de 5 tonnes...

81
Chapitre II

Le choix de type de texte est- L’élève a respecté la consigne en


il approprié ? × rédigeant un texte documentaire qui
contient des informations sur un
animal.
Exemple : Il est de la famille : des
éléphantes.
Le vocabulaire dans son L’apprenant a utilisé un lexique
ensemble et le registre de × simple avec un registre de langue
langue sont-ils homogènes, courant, en référant au registre de
adaptées à l’écrit produit ? langue du document (soutenu)
Exemple : l’éléphant d’Afrique est
plus grand que celui d’Asie.
La cohérence sémantique est- L’apprenant a réussi dans la
elle assurée ? × transmission du message (donner des
informations sur l’éléphant) en
commençant par sa définition, sa
taille, sa famille...
L’articulation entre les L’élève a séparé ses phrases par un
phrases et les propositions × point, il n’a pas utilisé des
est-elle marquée connecteurs et des articles pour lier
efficacement ? ses phrases.
Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage.
Il mesure 4 m de haute de long...
Le lexique est-il adéquat ? L’élève a utilisé un lexique simple
× adapte a son niveau.
Exemple : sauvage – famille –
mesure ...

82
Chapitre II

Les phrases sont-elles L’apprenant à rédigé des phrases


sémantiquement × courtes et simple qui sont
acceptables ? compréhensibles.
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.
Le système des temps est-il L’apprenant a conjugué les verbes au
pertinent ? × présent de l’indicatif pour donner
des vérités
Exemple : est – mesure – pèse.
Experte an verbe « boire » qui il
n’est pas conjugué.
La syntaxe de la phrase est- Dans l’ensemble, les phrases
Plan morphosyntaxique

elle grammaticalement produites par l’élève sont


acceptable ? × grammaticales en ordre élémentaire
de la phrase simple.
Exemple : Il mesure 4 m de haute.

83
Chapitre II

Apprenant : 6

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a donné des
recherché ? informations sur un animal
(l’éléphant)
Exemple: L’éléphant est un animal
sauvage
Plan pragmatique

La construction des phrases Le rédacteur a utilisé des phrases


est-elle variée, adaptée au × correspondent au type de texte.
type d’écrit ? Exemple: Il mesure 4 m de haut et 7
m de long
Les marques de l’énonciation × L’’élève a utilisé des substituts et
sont- elles interprétables, des pronoms qui renvoient à
adaptées ? l’animal.
Exemple : Il mesure 4 m de haut
L’information est-elle × L’élève a pu transmettre
pertinente et cohérente ? l’information en commençant par
définir l’animal puis de parler de ses
Plan sémantique

caractéristiques.
Exemple : L’éléphant est un animal
sauvage, il mesure…il pèse…
Le choix de type de texte est- × L’élève a rédigé un texte
il approprié ? documentaire dont le but est
d’informer et s’informer.

84
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un vocabulaire


ensemble et le registre de simple et un langage tiré d’un
langue sont-ils homogènes, registre de langue soutenu, celui de
adaptées à l’écrit produit ? document authentique.
La cohérence sémantique est- × L’élève a respecté la cohérence du
elle assurée ? texte, il a commencé par donner le
type de l’animal, ensuite sa taille,
son poids…
Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage, il mesure ..., il pèse…

L’articulation entre les Le rédacteur a utilisé un seul outil de


phrases et les propositions × coordination « et » pour lier les
est-elle marquée phrases
efficacement ? Exemple : Il mesure 04 mètre de
haut et 07 mètre de long et il pèse
plus de 500 Kg.
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique relatif à
l’éléphant.
Exemple : sauvage, éléphantidés.
Les phrases sont-elles L’apprenant a utilisé des phrases
sémantiquement × simples et courtes qui contiennent un
acceptables ? sujet, un verbe et un complément.
Exemple : ses yeux sont petits.

85
Chapitre II

Le système des temps est-il Le rédacteur a conjugué les verbes


pertinent ? × au présent de l’indicatif, qui est le
temps dominant dans un texte
documentaire.
Exemple : Est, mesure, pèse, sont…
Plan morphosyntaxique

La syntaxe de la phrase est- × Dans l’ensemble, les phrases


elle grammaticalement produites par l’élève sont
acceptable ? grammaticales, il a respecté l’ordre
ordinaire de la phrase simple.
Exemple : il se nourrit de l’herbe.

86
Chapitre II

Apprenant : 7

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a pu donner des
recherché ? informations sur un animal
(l’éléphant)
Exemple : l’éléphant est grand
animal.
Plan pragmatique

Ils habitent en Afrique et en Asie


La construction des phrases L’apprenant a construit des phrases
est-elle variée, adaptée au × dont le but est d’informer, qui
type d’écrit ? correspondent au type de texte.
Exemple : il avale 200 kg de herbe
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des pronoms et des
sont- elles interprétables, substituts qui renvoient à l’animal.
adaptées ? Exemple : Il habitent en Afrique.
Il etiluse sa trompe.
L’information est-elle × L’élève a pu transmettre
pertinente et cohérente ? l’information en utilisant des phrases
courtes et simple.
Plan sémantique

Exemple : l’éléphant pèse plus 5


tonnes.
Le choix de type de texte est- × L’apprenant a utilise le présent de
il approprié ? l’indicatif qui est le temps dominant
dans un texte documentaire.
Exemple : est – habitent – sont –
avale- utilise...

87
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un vocabulaire


ensemble et le registre de simple et un langage tiré d’un
langue sont-ils homogènes, registre de langue soutenu celui de
adaptées à l’écrit produit ? document authentique.
Exemple : grand- habitent – petit-
doucher
La cohérence sémantique est- × L’élève a utilisé des phrases
elle assurée ? compréhensibles, il a commencé par
définir l’animal, ensuite, il a parlé de
son habitat, sa nourriture.
Exemple : l’éléphant est grand
animal, Il habitent en Afrique et en
Asie …
L’articulation entre les × L’apprenant n’a utilise aucun outil
phrases et les propositions pour enchainer ses phrases, il a
est-elle marquée séparé ses phrases avec des points.
efficacement ? Exemple : il avale 200 kg d’herbe
l’éléphant pèse plus 5 tonnes
Le lexique est-il adéquat ? × Le rédacteur a utilisé un lexique
simple et précis.
Exemple : petit- avale – pèse...
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement × et simples et qui ont des sens
acceptables ? compris.
Exemple : il utilise sa Tromp pour
doucher.

88
Chapitre II

Le système des temps est-il L’élève a conjugué ses verbes au


pertinent ? × présent de l’indicatif qui est
dominant dans un texte
documentaire.
Exemple : est – habitant – sont –
avale ...
La syntaxe de la phrase est- Dans l’ensemble, les phrases
Plan morphosyntaxique

elle grammaticalement produites par l’élève sont


acceptable ? × grammaticales, elles sont en ordre
élémentaire de la phrase simple
(S.V.C)
Exemple : il avale 200 kg d’herbe.

89
Chapitre II

Apprenant : 8

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’élève a pu donner des
recherché ? informations sur l’animal cité dans
le document.
Exemple : Il mesure 4 m de haut et 7
m de long
Plan pragmatique

La construction des phrases L’apprenant a construit des phrases


est-elle variée, adaptée au × dans le but est d’informer, afin de
type d’écrit ? rédiger un texte documentaire.
Exemple : l’éléphant pèse plus 5
tonnes.
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé ses pronoms et des
sont- elles interprétables, substituts pour remplacer l’éléphant.
adaptées ? Exemple : l’éléphant d’Afrique est
plus grand que celui d’Asie.
L’information est-elle × Le rédacteur a pu donner des
pertinente et cohérente ? informations, il a commencé par
présenter l’animal, puis à parler des
ses caractéristiques.
Plan sémantique

Exemple : l’éléphant est un animal


sauvage.
Il mesure ... le éléphant pèse...
Le choix de type de texte est- × L’apprenant a respecté la nature du
il approprié ? type de texte demandé, il a écrit un
texte documentaire.

90
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un vocabulaire


ensemble et le registre de simple tiré d’un registre de langue
langue sont-ils homogènes courant.
adaptées à l’écrit produit ? Exemple : l’éléphant d’Afrique est
plus grand que celui d’Asie.
La cohérence sémantique est- × L’élève n’a pas utilisé des
elle assurée ? connecteurs pour relier ses phases

L’articulation entre les × L’élève n’a pas utilisé des


phrases et les propositions connecteurs pour relier ses phrases.
est-elle marquée
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique simple et
adapté à son niveau.
Exemple : pèse – grand- jour ….
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement × (S.V.C) et compréhensibles.
acceptables ? Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage.

Le système des temps est-il L’élève a rédigé un texte


pertinent ? × documentaire par le présent de
l’indicatif.
Exemple : est – mesure – pèse – de
Plan morphosyntaxique

amorrite ...
La syntaxe de la phrase est- Dans l’ensemble, L’élève produit
elle grammaticalement des phrases grammaticales.
acceptable ? × Exemple : l’éléphant pèse plus de 5
tonnes.

91
Chapitre II

Apprenant: 9

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’élève a réussi à donner des
recherché ? informations sur un animal
(l’éléphant).
Exemple : Il mesure 4 m de haut
La construction des phrases L’élève a construit des phrases
Plan pragmatique

est-elle variée, adaptée au séparées, détachées ne reproduisent


type d’écrit ? pas le schéma du texte informatif.

Les marques de l’énonciation × L’apprenant a utilisé des pronoms


sont- elles interprétables, pour remplacer l’éléphant.
adaptées ? Exemple : les yeux sont petits, il
mesure 7 m de haut.
sa taille.
L’information est-elle × L’apprenant a pu transmettre
pertinente et cohérente ? l’information en parlant des
caractéristiques de l’éléphant, mais il
Plan sémantique

n’a pas défini cet animal.


Le choix de type de texte est- × L’élève n’a pas rédigé un texte, il a
il approprié ? donné des informations sons forme
de tirets.
Exemple : il pèse plus de 5 tonnes
500kg.
Il famille : des éléphantidés.

92
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un langage tiré


ensemble et le registre de d’un registre de langue soutenu.
langue sont-ils homogènes Exemple : l’éléphant d’Afrique est
adaptées à l’écrit produit ? plus grand que celui d’Asie.
La cohérence sémantique est- × L’élève n’arrive pas à produire un
elle assurée ? sens cohérent.

L’articulation entre les × L’élève n’a pas utilisé un texte pour


phrases et les propositions utiliser tel ou tel connecteur afin de
est-elle marque lien ses phrases, il n’a utilisé que des
efficacement ? phrases isolées.
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique simple
adapté à son niveau.
Exemple : pèse, famille, yeux…
Les phrases sont-elles Dans l’ensemble, L’élève a rédigé
sémantiquement × des phrases qui on un sens, mais la
acceptables ? structure n’est pas été respectée.
Exemple : il famille : des
éléphantidés.
Le système des temps est-il L’élève a utilisé le présent de
Plan morphosyntaxique

pertinent ? × l’indicatif pour donner des vérités


sur un animal.
Exemple : mesure, pèse, est, se
douche, respire, communique, se
nourris

93
Chapitre II

La syntaxe de la phrase est- Dans l’ensemble, les phrases


elle grammaticalement utilisées par cet élève sont
acceptable ? × grammaticales, excepté aux
certaines phrases qui ne contiennent
pas de verbe.
Exemple : il famille : des
éléphantidés.

94
Chapitre II

Apprenant:10

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a pu donner quelques
recherché ? informations sur l’animal.
Exemple : l’éléphant est un animal
Plan pragmatique

sauvage.
La construction des phrases × L’élève n’a pas parvenu à rédiger
est-elle variée, adaptée au des phrases correctes qui peuvent
type d’écrit ? être adaptées au type de texte.
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé les pronoms et les
sont- elles interprétables, substituts qui remplacent l’éléphant.
adaptes ? Exemple : Il pèse, sa taille…
L’information est-elle × L’élève a n’a pas sélectionner des
pertinente et cohérente ? informations pertinentes.

Exemple : 4 m de haut il pèse et 7 m


de long ...
Plan sémantique

Le choix de type de texte est- × L’élève n’a pas rédigé un texte, il


il approprié ? n’a rédigé que des phrases qui n’ont
pas de sens.
Exemple : un œil trompe l’éléphant
se mont ...
Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé des mots
ensemble et le registre de compréhensibles mais n’ayant
langue sont-ils homogènes aucune relations grammaticales.
adaptées à l’écrit produit ?

95
Chapitre II

La cohérence sémantique est- × L’élève a utilisé des phrases qui


elle assurée ? n’ont pas de sens, sauf une ou deux
phrases.
Exemple : tu kg de venus par ...
L’articulation entre les × L’éléphant a utilisé aucun
phrases et les propositions connecteur pour relier se phrases.
est elle marque
efficacement ?
Le lexique est il adéquat ? × L’élève n’a pas que sélectionne un
lexique convenable pour rédiger son
texte.
Les phrases sont-elles × L’élève a utilisé des phrases qui
sémantiquement n’ont pas compréhensibles.
acceptables ?
Le système des temps est-il × L’apprenant a conjugué les verbes
pertinent ? au présent de l’indicatif.
Exemple : est, pèse, sont.
Plan morphosyntaxique

La syntaxe de la phrase est- × L’élève n’a utilisé qu’une on deux


elle grammaticalement phrases grammaticales.
acceptable ? Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage.
Les yeux sont petits.

96
Chapitre II

Apprenant: 11

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × Le rédacteur a pu donner des
recherché ? informations, se qui a produit l’effet
recherché.
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.
Plan pragmatique

La construction des phrases L’apprenant a construit des phrases


est-elle variée, adaptée au × pour exprimer une vérité
type d’écrit ? Exemple : il pèse plus de 5 tonnes.

Les marques de l’énonciation × L’élève a bien utlisé les pronoms et


sont- elles interprétables, les substituts.
adaptées ? Exemple : Il pèse, ses yeux, sa taille,
sa trompe…

L’information est-elle × Dans la mesure où le rédacteur a


pertinente et cohérente ? commencé par définir l’animal puis
parle de ses caractéristiques.
Exemple : ses yeux sont petits ...
Plan sémantique

L’éléphant se nourrit ... de végétaux


Le choix de type de texte est- C’est un texte documentaire dont le
il approprié ? but est d’informer et donner des
explications de cet animal.
Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un langage tiré
ensemble et le registre de d’un registre de langue soutenu.
langue sont-ils homogènes, (document authentique)
adaptées à l’écrit produit ?

97
Chapitre II

La cohérence sémantique est- × L’apprenant a commencé par donner


elle assurée ? le type de l’animal puis des
caractéristiques.
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.
Il pèse plus de 5 tonnes.
Ses yeux sont petits.
L’articulation entre les × L’élève n’a utilisé aucun connecteur
phrases et les propositions pour relier ses phrases
est-elle marque
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé des mots simples
qui sont adaptés à son niveau.
Exemple : yeux, taille, douches,
communique, végétaux ...
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement × qui sont compréhensibles.
acceptables ? Exemple : l’éléphant se nourrit. de
végétaux
Le système des temps est-il L’élève a utilisé le présent de
pertinent ? × l’indicatif pour exprimer une vérité.
Exemple : est, sont, pèse, utilisé …
La syntaxe de la phrase est- Dans l’ensemble, L’élève a rédigé
Plan morphosyntaxique

elle grammaticalement ses phrases grammaticales par


acceptable ? × × ailleurs d’autres le sont pas.
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.
Utilise sa trompe se douches

98
Chapitre II

Apprenant : 12

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a donné des
recherché ? informations sur un animal
(l’éléphant), il a respecté la
consigne.
Exemple : la famille est
Plan pragmatique

d’éléphantidé.
La construction des phrases L’apprenant a pu transmettre le
est-elle variée, adaptée au × message en rédigeant un texte
type d’écrit ? documentaire.
Les marques de l’énonciation × L’apprenant a utilisé des pronoms et
sont- elles interprétables, des substituts qui renvoient à
adaptées ? l’animal.
Exemple : Il pèse, ses yeux.
L’information est-elle × Dans la mesure où l’apprenant a
pertinente et cohérente ? commencé par définir l’animal puis
par parler de ses caractéristiques.
Plan sémantique

Le choix de type de texte est- × L’élève a rédigé un texte


il approprié ? documentaire dont le but est
d’informer.
Exemple : Il pèse plus de 5 tonnes.
Il mange plus de 200 Kg de végétaux
par jours.

99
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un langage tiré d’un


ensemble et le registre de registre de langue soutenu
langue sont-ils homogènes, (document authentique)
adaptées à l’écrit produit ? Exemple : Ses yeux sont petits
comparés à sa taille.
La cohérence sémantique est- × L’élève a commencé le texte en
elle assurée ? donnant le type de l’animal puis sa
mesure, son poids, sa famille…
Exemple : Il mesure 4 m de haut et
mesure de 7 m de long. Il pèse plus
de 5 tonnes.
L’articulation entre les L’élève a utilisé dans sa rédaction
phrases et les propositions × certains connecteurs logiques pour
est-elle marquée relier ses phrases.
efficacement ? Exemple : Il utilise sa trompe pour
se doucher, respirer, communiquer et
se nourrir.
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique simple et
adapté à son niveau.
Exemple : Famille, oreil, eau, boit.
Les phrases sont-elles Le rédacteur a utilisé des phrases
sémantiquement × courtes et simples qui vont un sens
acceptables ? compris et assimilé.
Le système des temps est-il L’apprenant a conjugué ses verbes
morphosyntaxique

pertinent ? × en présent de l’indicatif, il exprime


une vérité.
Exemple : Est, mesure, pèse, sont,
Plan

mange…

100
Chapitre II

La syntaxe de la phrase est- × Les phrases produites par l’élève


elle grammaticalement sont grammaticales en ordre
acceptable ? élémentaire de la phrase simple.
Exemple : Ses yeux sont petits
comparés à sa taille.

101
Chapitre II

2. Les productions écrites du groupe témoin

Apprenant : 1

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × Le rédacteur a pu donner des
recherché ? informations sir l’animal cite dans le
texte.
Exemple : ils vivent en grand
troupeaux composés de plusieurs
Plan pragmatique

familles
La construction des phrases L’apprenant a rédigé des phrases
est-elle variée, adaptée au × pour donner une vérité en respectant
type d’écrit ? le type du texte.
Exemple : il avale 200 kg d’herbe
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé le pronom « Il »
sont- elles interprétables, pour remplacer l’animal.
adaptées ? Exemple : Il vivent en grands
troupaux.
L’information est-elle × L’élève a donné plusieurs
pertinente et cohérente ? informations sur l’animal, il l’a
défini puis il a parlé de ses
caractéristiques.
Plan sémantique

Exemple : l’éléphant c’est un


animal sauvage. il habitent en
Afrique et en Asie.
Le choix de type de texte est- × L’apprenant a rédigé un texte
il approprié ? documentaire qui contient de
plusieurs informations sur l’animal
(l’éléphant).

102
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un langage tiré


ensemble et le registre de d’un registre courant (le texte).
langue sont-ils homogènes Exemple : l’éléphant est végétarien.
adaptées à l’écrit produit ?
La cohérence sémantique est- × L’élève a arrangé ses idées et ses
elle assurée ? phrases en commençant par définir
l’animal, de parler de son abritât, sa
nourriture, sa taille
L’articulation entre les x Aucun connecteur n’est utilisé.
phrases et les propositions
est-elle marque
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × Il a utilisé un lexique simple et facile
à comprendre.
Exemple : troupeaux, famille,
végétarien, herbe, fruits, eau, pieds
...
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement × du sens corrects et compréhensibles.
acceptables ? Exemple : l’éléphant est végétarien.
Il mange d’herbe, de fruit, de
racines.
Le système des temps est-il L’apprenant a utilisé le présent de
morphosyntaxique

pertinent ? × l’indicatif pour donner des


informations.
Exemple : est – habitent – vivent –
Plan

aval– mange – recherche ...

103
Chapitre II

La syntaxe de la phrase est- Les phrases produites par


elle grammaticalement l’apprenant sont grammaticales.
acceptable ? × Exemple : il habitent en Afrique et
en Asie.
Il bois 80 litres d’eau par jour

104
Chapitre II

Apprenant : 2

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a respecté la consigne,
recherché ? il a écrit ce texte pour informer.
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.
Plan pragmatique

La construction des phrases L’apprenant a utilisé des phrases


est-elle variée, adaptée au × correspondant au type de texte.
type d’écrit ? Exemple : Il mesure 4 m de haut et 7
m de long
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé certains pronoms et
sont- elles interprétables, substituts qui renvoient à l’éléphant.
adaptées ? Exemple : Il pèse.
Plus grand que celui d’Asie.
L’information est-elle × L’apprenant a commencé par définir
pertinente et cohérente ? l’animal, passant par la suite à le
Plan sémantique

caractérisé.
Le choix de type de texte est- × L’élève a rédigé un texte
il approprié ? documentaire dont l’objectif est
informer et s’informer.
Exemple : Il mesure 4 m de haut et 7
m de long.

105
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un langage tiré


ensemble et le registre de d’un registre de langue de la classe
langue sont-ils homogènes, (courant) et celui de document
adaptées à l’écrit produit ? authentique (soutenu)
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.
la famille de l’éléphant des
éléphantidés.
La cohérence sémantique est- × Absence de cohérence, l’apprenant
elle assurée ? change une idée pour parler d’une
autre.
Exemple : Il mesure …
La famille de l’éléphant …
Il pèse plus que 5 tonnes
L’articulation entre les L’élève a utilisé un Seul outil de
phrases et les propositions coordination (et)
est-elle marquée Exemple : Il mesure 4 m de haut et 7
efficacement ? m de long.
Et mourir de plus de 200 kg
Le lexique est-il adéquat ? × L’apprenant a utilisé un lexique
simple.
Exemple : animal sauvage.
Les phrases sont-elles L’élève a utilisé des phrases courtes
sémantiquement × et simples qui contiennent le sujet, le
acceptables ? verbe et le complément.
Exemple : l’éléphant est animal
sauvage.

106
Chapitre II

Le système des temps est-il L’apprenant a conjugué les verbes au


pertinent ? × présent de l’indicatif.
Plan morphosyntaxique

Exemple : il mesure – il pèse…


La syntaxe de la phrase est- L’apprenant a oublié de mettre le
elle grammaticalement × verbe dans quelques phrases.
acceptable ? Exemple : la famille de l’éléphant
des éléphantidés

107
Chapitre II

Apprenant : 3

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × Le rédacteur a pu donner des
recherché ? informations sur l’animal.
Exemple : l’éléphant habitent en
Afrique et en Asie.
La construction des phrases × L’élève a utilisé des phrases qui
Plan pragmatique

est elle variée, adaptée au contiennent des informations mais


type d’écrit ? qui ne sont pas complètes
Exemple : il avale 200 kilos.
Il boit jusqu’a80 litres.
Les marques de l’énonciation × Le rédacteur se réfère au document
sont-elles interprétables, écrit pour informer en utilisant ses
adaptées ? propres phrases.
Exemple : l’éléphant recherche l’eau
sons le sable avec ses pieds
L’information est-elle × L’élève se réfère au document pour
pertinente et cohérente ? rédiger ses phrases.
Exemple : ils vivent en grand
Plan sémantique

troupeaux.
Composés de plusieurs familles.
Le choix de type de texte est- × Les phrases ne sont pas complètes
il approprié ? dont le nombre est très reduit.
Exemple : il avale 200 kilos (de
quoi ?)

108
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’élève a rédige un texte


ensemble et le registre de documentaire mais qui manque
langue sont-ils hongrées d’informations.
adaptées à l’écrit produit ?
La cohérence sémantique est × Le sens dans ce texte est ambigüe
elle assurée ? quelques sortes (phrases
incomplètes)
L’articulation entre les Manque d(utilisation des
phrases et le proposition est connecteurs entre les phrases du
elle marque efficacement ? texte
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique simple et
adapte à son niveau .
Exp : habitent vivant troupeaux...
Les phrases sont elles × Des deux premières phrases sont
sémantiquement acceptables par contre le reste est
acceptables ? inacceptable.
Le système des temps est il L’élève a conjugué les verbes au
pertinent ? × présent de l’indicatif.
Plan morphosyntaxique

Exemple: vivant – habitant .


La syntaxe de la phrase est- × Les phrases incomplètes utilisées
elle grammaticalement par L’élève ne sont pas
acceptable ? grammaticales.
Exemple : il avale 200 kilos .
Il boit jusqu’a 80 litres.

109
Chapitre II

Apprenant : 4

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit il l’effet × L’élève a donne des informations sur
recherché ? l’éléphant.
Exemple : les éléphants habitent en
Afrique et en Asie.
La construction des phrases × L’élève a construit des phrases dont
Plan pragmatique

est elle variée, adaptée au le but est d’exprimer une vérité.


type d’écrit ? Exemple: il se nourrit 200 kilos
d’herbe.
Les marques de l’énonciation × L’élève se réfère au document écrit
sont elles interprétables, pour informer en utilisant ses
adaptes ? propres phrases.
Exemple : vivent en famille de
rampeaux
L’information est elle × Il a donné des informations en
pertinente et cohérente ? commençant par son habitat sa taille
sa nourriture ...
Plan sémantique

Le choix de type de texte est L’apprenant a rédigé un texte


il approprié ? documentaire dont le but est
d’informer et d’informer
Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un langage tiré d’un
ensemble et le registre de registre de langue de classe (courant)
langue sont ils hongrées
adaptes à l’écrit produit ?

110
Chapitre II

La cohérence sémantique est × L’élève n’a utilisé aucune


elle assurée ? contradiction
Il a donné des informations sur
l’éléphant en parlent de don habitat,
sa taille …
L’articulation entre les × L’élève a utilisé quelques
phrases et les propositions connecteurs logiques pour lier ses
est-elle marquée phrases.
efficacement ? Exemple: l’éléphant utilisé sa
trompe pour chercher l’eau
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique relatif à
l’animal
Exemple : famille – troupeaux.
herbe ...
Les phrases sont-elles × Le sens des phrases utilisés par
sémantiquement L’élève est compris.
acceptables ? Exemple : … et boit 80 litres d’eau
par jours.
Le système des temps est-il × Un emploi correct du présent de
pertinent ? l’indicatif.
Plan morphosyntaxique

Exemple : habitant. vivent – mesure


...
La syntaxe de la phrase est- L’apprenant a rédigé des phrases
elle grammaticalement grammaticales excepté la deuxième
acceptable ? phrase, il a oublié de mettre le sujet.
Exemple: vivent en famille

111
Chapitre II

Apprenant : 5

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a pu donner des
recherché ? informations en respectant la
consigne
Exemple : les éléphants habitent en
Afrique et en Asien
Plan pragmatique

La construction des phrases × L’élève a construit des phrases dont


est-elle variée, adaptée au le but est d’exprimer une vérité.
type d’écrit ? Exemple : l’éléphant est végétarien

Les marques de l’énonciation × L’élève a bien manipulé les
sont-elles interprétables, pronoms et les substituts
adaptes ?
Exemple : ils se nourrit 200 kg
d’herbe, de fruits, de racines
L’information est-elle × L’élève adonne des informations
pertinente et cohérente ? pertinentes sur l’animal cite dans le
texte
Le choix de type de texte est- × L’apprenant n’a pas rédigé un texte
Plan sémantique

il approprié ? bien structure, il a écrite sénilement


des phrases avec des tirets mais
toujours dans le but d’informer et
s’informer
Exemple : il vivent en grands
famille.
L’éléphant est végétarien

112
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’apprenant a utilisé un langage tiré


ensemble et le registre de d’un registre de langue de la classe
langue sont-ils hongrées (courant, texte)
adaptes à l’écrit produit ? Exemple : il vivent en grands
famille.
La cohérence sémantique est- × L’élève n’a pas rédige un texte
elle assurée ? cohérent avec des phrases
enchainées, il a rédige des phrases
sons forme de tirets.
L’articulation entre les × A cause des phrases écrites en tirets
phrases et les propositions au lieu d’un texte cohérent, L’élève
est-elle marque n’a utilisé aucun connecteur logique.
efficacement ?

Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé un lexique simple


adapté au niveau de la classe.
Exemple : végétarien – dents – herbe
– fruits – racines.
Les phrases sont-elles × L’apprenant a utilisé des phrases
sémantiquement courtes de sens compris.
acceptables ? Exemple : il vivent en grands
familles
Le système des temps est-il × L’élève a conjugué ses verbes an
morphosyntaxique

pertinent ? temps qui convient avec un texte


Plan

documentaire (le présent de


l’indicatif)
Exemple : habitent – vivent – est …

113
Chapitre II

La syntaxe des phrases est- × L’élève est arrivé a rédigé des


elle grammaticalement phrases grammaticales.
acceptable ? Exemple : l’éléphant est végétarien.

114
Chapitre II

Apprenant : 6

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit il l’effet × L’élève malgré la male constriction
recherché ? des phrases, il a pu donner des
informations sur un animal
(l’éléphant)
Exemple : l’éléphant c’est un animal
Plan pragmatique

sauvage et grand animal.


La construction des phrases × L’élève a utilisé des phrases dont le
est elle variée, adaptée au but est d’informer et donner un
type d’écrit ? vérité.
Exemple : il a quatre dent il utilisé
écrorse
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des propositions et
sont elles interprétables, des substituts qui renvoient à
adaptes ? l’animal
L’information est-elle × L’élève est arrivé à des informations
pertinente et cohérente ? pertinentes sur l’animal cite dans le
Plan sémantique

texte
Exemple : il cherche l’eau sons le
sable.
Le choix de type de texte est- × C’est un texte documentaire qui
il approprié ? contient des informations sur un
animal (l’éléphant)

115
Chapitre II

Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un langage tiré d’un


ensemble et le registre de registre de langue a la classe
langue sont-ils hongrées (courant)
adaptées à l’écrit produit ? Exemple : il mange l’herbe et les
fruits…
La cohérence sémantique est- × L’élève a commencé par donner le
elle assurée ? type de l’animal ensuite sa
nourriture, son habitat …
Exemple : il mange … il a quater
Il vit dans Afrique
L’articulation entre les × L’apprenant n’a utilisé aucun
phrases et les propositions connecteur logique pour relier ses
est-elle marque phrases.
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé de mots simples
adaptes au niveau de la classe.
Exemple : grand – mange – l’herbe
- les fruits – les racines – dont –
végetaux …
Les phrases sont-elles × × L’élève a utilisé quelques phrases
sémantiquement incomplètes et d’autres mal structuré
acceptables ? avec des fruits d’orthographe ce qui
rend son sens inacceptables et
incompris
Exemple : il boit du 80 litres et plus.
Il vit dans Afrique et Aise

116
Chapitre II

Le système des temps est-il × L’élève a utilisé le présent de


pertinent ? l’indicatif dans son texte
Plan morphosyntaxique

documentaire
Exemple : est – mange – a – vit –
cherche …
La syntaxe des phrases est- × Dans l’ensemble, L’élève a utilisé
elle grammaticalement des phrases courtes et grammaticales
acceptable ? Exemple : il mange l’herbe
Il cherche l’eau.

117
Chapitre II

Apprenant :7

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’élève a pu donner des
recherché ? informations sur l’animal.
Exemple : il vit en Afrique et en
Asie
Plan pragmatique

La construction des phrases × L’élève a rédigé des phrases pour


est-elle variée, adaptée au exprimer une vérité et information
type d’écrit ? Exemple : il boit jusqu'à 80 litre
d’eau par jour.
Les marques de l’énonciation × L’apprenant utilise le pronom il qui
sont-elles interprétables, renvoie à l’animal
adaptées ?
L’information est-elle × Le rédacteur a donné des
pertinente et cohérente ? informations en commençant par
définir l’animal puis de parler de ses
caractéristiques.
Le choix de type de texte est- × L’élève a rédigé un texte
Plan sémantique

il approprié ? documentaire dont le but est


d’informer et s’informer mais un
texte qui s’est écrit sons forme de
tirets.
Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un langage tiré d’un
ensemble et le registre de registre de large courant
langue sont-ils hongrées
adaptes à l’écrit produit ?

118
Chapitre II

La cohérence sémantique est- × L’élève a respecté l’ordre des idées


elle assurée ? pour ne pas perturber la
compréhension
Exemple : l’éléphant est végétarien :
il mange 200 kilo.
Il boit jusqu'à 80 litre d’eau par jour.
Il … pour cherche l’eau.
L’articulation entre les × L’élève n’a utilisé qu’un seul
phrases et les propositions connecteur (pour) pour lier sa
est-elle marquée donner phrases.
efficacement ? Exemple : il etelisit sa trompe pour
cherchait l’eau.
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève a utilisé des mots qui
renvoie au champs de l’animal
Exemple : gros – vit – arbre – eau –
sable …
Les phrases sont-elles × Nous pouvons comprendre ce sons
sémantiquement dans ses phrases.
acceptables ? Exemple : il entreluisit sa Tromp
pour cherchait l’eau son la sable.
Le système des temps est-il × L’élève a utilisé le présent de
pertinent ? l’indicatif comme temps dominant
Plan morphosyntaxique

dans son texte.


Exemple : est – vit – mange- boit …
La syntaxe des phrases est- × L’apprenant a utilisé des phrases
elle grammaticalement grammaticales.
acceptable ? Exemple : il vit en Afrique et en
Asie

119
Chapitre II

Apprenant : 8

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a pu nous informer en
recherché ? donnant des informations sur
l’animal (l’éléphant)
Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage.
Plan pragmatique

La construction des phrases × Il a utilisé des phrases simples pour


est-elle variée, adaptée au donner des informations en
type d’écrit ? respectant le type de texte
Exemple : il habite dans Afrique est
en Asie
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des pronoms qui
sont-elles interprétables, renvoie à l’animal
adaptées ?
L’information est-elle × Dans le mesure a commence de
pertinente et cohérente ? définir l’animal puis de parler de ses
caractéristiques.
Le choix de type de texte est- × L’élève a respecté la nature du texte
Plan sémantique

il approprié ? en donnant des informations sur un


animal, mais il a écrits des phrases
chacune isolé de l’autres (sons forma
de tirets)
Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un langage tiré d’un
ensemble et le registre de registre de langue courant
langue sont-ils hongrées
adaptées à l’écrit produit ?

120
Chapitre II

La cohérence sémantique est × L’élève a présente l’animal et a cite


elle assurée ? ses caractéristiques (habitat –
nourriture – taille …)
Exemple : l’éléphant est végétarien
L’articulation entre les × Il n’a utilisé aucun connecteur
phrases et les propositions logique pour enchaine ses phrases.
est-elle marquée
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × L’apprenant a utilisé in lexique
relatif à l’écrit
Exemple : végétarien – jour –
mesure – eau …
Les phrases sont-elles × L’élève a utilisé dans phrases courtes
sémantiquement qui ont un sens compris.
acceptables ? Exemple : il se nourrit 200 kilos
d’herbe
Le système des temps est-il × L’élève a utilisé dans son texte le
pertinent ? présent de l’indicatif
Exemple : est – habite – mesure –
Plan morphosyntaxique

boit ….
La syntaxe des phrases est- × L’apprenant a utilisé des phrases
elle grammaticalement grammaticales en ordre ordinaire de
acceptable ? la phrase simple.
Exemple : l’éléphant boit 80 litres
d’eau

121
Chapitre II

Apprenant : 9

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit il l’effet × L’élève a pu donner des
recherché ? informations sur l’éléphant.
Exemple : l’éléphant vit en Afrique
et en Asie
La construction des phrases × Le rédacteur a donné des
Plan pragmatique

est-elle variée, adaptée au informations pour exprimer une


type d’écrit ? vérité
Exemple : il boit jusqu'à 80 litre par
jour
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des pronoms et des
sont-elles interprétables, substituts
adaptées ? Exemple : il cherche de l’eau dans
l’été sans le sable.
L’information est-elle × L’élève a pu nous transmettre
pertinente et cohérente ? information
Exemple : il se nourrit 200 kilos
d’herbe.
Le choix de type de texte est- × C’est un texte documentaire dont
Plan sémantique

il approprié ? l’objectif est informe et s’informe

Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un vocabulaire tiré


ensemble et le registre de d’un registre se langue de la classe
langue sont-ils hongrées (courant)
adaptes à l’écrit produit ?
La cohérence sémantique est- × Le rédacteur a utilisé des
elle assurée ? contradictions.

122
Chapitre II

L’articulation entre les × L’élève a utilisé le connecteur « et »


phrases et les propositions qui renvoie à l’éléphant
est-elle marquée Exemple : et il boit jusqu'à 80 l
efficacement ? d’eau
Le lexique est-il adéquat ? × L’apprenant a utilisé un lexique
simple et adapté an niveau de la
classe.
Exemple : sable – herbe – l’eau –
l’été.
Les phrases sont-elles × L’élève a construit des phrases
sémantiquement grammaticales sans utiliser des
acceptables ? contradictions.
Le système des temps est-il × L’élève a conjugué ses verbes au
pertinent ? présent de l’indicatif pour donner
des vérités sur un animal
Exemple vit – mesure – sa nourrit.
Plan morphosyntaxique

La syntaxe des phrases est- × L’élève a utilisé des phrases courtes


elle grammaticalement en ordre élémentaire de la phrase
acceptable ? simple.
Exemple : il se nourrit 200 kg
d’herbe.

123
Chapitre II

Apprenant :10

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’apprenant a donné des
recherché ? informations sur un animal dont le
but est d’informer.
Exemple : l’éléphant est un animal
Plan pragmatique

sauvage.
La construction des phrases × L’élève a utilisé des phrases pour
est-elle variée, adaptée au donner des informations et des
type d’écrit ? vérités sur l’animal cité dans l’écrit
Exemple : il pese plus de 500 kg
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des pronoms qui
sont-elles interprétables, renvoient à l’animal
adaptées ?
L’information est-elle × L’apprenant a pu transmettre et
pertinente et cohérente ? donner des informations sur
l’éléphant.
Exemple : l’éléphant se nourrit plus
de 200 kilos végétaux et bois de 80
Plan sémantique

litre par jour


Le choix de type de texte est- × L’élève est arrivé à rédigé un texte
il approprié ? documentaire dont l’objectif est
informer et s’informer.
Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un langage tiré d’un
ensemble et le registre de registre de langue de la class
langue sont-ils hongrées (courant)
adaptes à l’écrit produit ?

124
Chapitre II

La cohérence sémantique est- × L’apprenant a utilise des substituts


elle assurée ? nominaux pour éviter la répétition et
il n’a pas utilisé une contradiction
Exemple : l’éléphant est un grand
animal
Ses yeux sont petits … sa taille sa
trompe …
L’articulation entre les × L’élève n’a utilisé qu’un seul
phrases et les propositions connecteur « et » pour lier deux
est-elle marque phrases
efficacement ? Exemple : l’éléphant se nourrir plus
de 200 kilos végétaux et bois de 80
liter par jour.
Le lexique est-il adéquat ? × L’apprenant n’a pas utilisé ne
contradiction il a utilisé des phrases
simples et un lexique adapté a son
niveau.
Exemple : ses yeux sont petits
comparés a sa taille.
Les phrases sont-elles × L’apprenant a utilisé de phrases
sémantiquement courtes qui ne contiennent pas des
acceptables ? contradictions.
Le système des temps est-il × Le rédacteur a conjugué les verbes
morphosyntaxi

pertinent ? au présent de l’indicatif


Plan

que

Exemple : est – pèse – sont – se


doucher – respire …

125
Chapitre II

La syntaxe des phrases est Il a utilisé des phrases


elle grammaticalement grammaticales.
acceptable ? Exemple : il pèse plus de 500 kg .

126
Chapitre II

Apprenant : 11

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × C’est un texte documentaire qui a
recherché ? pour but d’informe.
Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage et grand.
La construction des phrases × L’élève a construit plusieurs
Plan pragmatique

est-elle variée, adaptée au informations en exprimant une


type d’écrit ? vérité.
Le type, la nourriture …
Exemple : il vit dans la Afrique et
Asie.
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des pronoms qui
sont-elles interprétables, renvoient à l’éléphant
adaptes ?
L’information est-elle × L’élève a comment transmettre
pertinente et cohérente ? l’information
Exemple : il se nourrit 200 killos de
végétaux.
Plan sémantique

Le choix de type de texte est- × C’est un texte documentaire qui


il approprié ? contient des informations sur
l’animal.
Le vocabulaire dans son × Il a utilisé un langage tire d’un
ensemble et le registre de registre de langue courant.
langue sont-ils hongrées
adaptes à l’écrit produit ?

127
Chapitre II

La cohérence sémantique est- × L’apprenant a utilisé des substituts


elle assurée ? nominaux pour éviter la répétions.
Exemple : l’éléphant est un animal
sauvage … il vit …
L’articulation entre les × L’élève n’a pas utilisé des
phrases et les propositions connecteurs, il a recours aux phrases
est-elle marque simples
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève n’a pas utilisé des
contradictions, il a rédigé avec un
lexique simple et assimilé par la
classe
Les phrases sont-elles × L’élève a recours aux phrases simple
sémantiquement qui ont in sens compris
acceptables ?
Le système des temps est-il × L’apprenant a su conjugué ses
pertinent ? verbes a présent de l’indicatif pour
Plan morphosyntaxique

exprimer une vérité


Exemple : est – vit – se nourrit …
La syntaxe des phrases est- L’apprenant a rédigé des phrases
elle grammaticalement grammaticales en ordre élémentaire
acceptable ? la phrases simple
Exemple : l’éléphant est sauvage.

128
Chapitre II

Apprenant : 12

Question Oui Non Commentaires et exemples


L’écrit produit-il l’effet × L’élève a rédigé des phrases pour
recherché ? informer en donnant des
informations sur l’éléphant.
Exemple : les éléphant habitent en
Afrique et en Asie
Plan pragmatique

La construction des phrases × L’élève a sélectionne quelques


est-elle variée, adaptée au informations sur l’animal en parlait
type d’écrit ? de son habitant …
Exemple : ils vivent en grand
troupeaux.
Les marques de l’énonciation × L’élève a utilisé des pronoms qui
sont-elles interprétables, renvoient à l’éléphant
adaptes ?
L’information est-elle × L’élève n’a ramené que trois
pertinente et cohérente ? informations, et il n’a pas terminé la
dernière
Exemple : l’éléphant ne boit jusqu'à
Plan sémantique

80.
Le choix de type de texte est- × C’est un texte documentaire mais
il approprié ? pauvre d’informations

Le vocabulaire dans son × L’élève a utilisé un vocabulaire tire


ensemble et le registre de d’un registre de langue de la classe
langue sont-ils hongrées (courant)
adaptes à l’écrit produit ?

129
Chapitre II

La cohérence sémantique est- × L’éléphant a utilisé un seul substitut


elle assurée ? nominal « ils » pour remplacer les
éléphants.
Exemple : les éléphants habitent en
Afrique et en Asie ils vivent en
grand troupeaux
L’articulation entre les × Manque d’utilisation des
phrases et les propositions connecteurs pour enchainer les
est-elle marque phrases.
efficacement ?
Le lexique est-il adéquat ? × L’élève A confondu entre le « b »
et le « p » dans le mot hapitent
Exemple : hapitent .
Les phrases sont-elles × L’apprenant a rédigé des phrases
sémantiquement courtes et qui ont un sens compris.
acceptables ? Exemple : les éléphant habitent en
Afrique et en Asie
Le système des temps est-il × L’élève a utilisé le présent de
Plan morphosyntaxique

pertinent ? l’indicatif dans sa rédaction.


Exemple : hapitent – vivent …
La syntaxe des phrases est- × Dans les phrases produites par
elle grammaticalement l’élève soit grammaticales.
acceptable ?

130
Chapitre II

Bilan d’analyse des productions écrites

Après l’expérimentation, l’analyse des 24 textes rédigés par les apprenants de


5ème année primaire montre qu’ils peuvent écrire des textes efficaces en basant
sur les données du document, pour ce faire, nous avons consacré cette partie à
un bilan générale qui résume les réussites des apprenants lors de la production
écrite du texte documentaire.

Tableau 03 : Les productions écrites du groupe expérimental

Numéro des questions Réponses positives (+) Pourcentage


01 12 100%
02 10 83,33%
03 12 100%
04 11 91,66%
05 09 75%
06 11 91,66%
07 09 75%
08 03 25%
09 11 91,66%
10 11 91,66%
11 12 100%
12 09 75%

131
Chapitre II

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

100 100 100


91,66 91,66 91,66 91,66
83,33
75 75 75

25

questions

Figure 01 : Les statistiques de bonnes réponses avec leurs pourcentages


(le groupe expérimental)

Tableau 04

Numéro de questions Réponses négatives(-) Pourcentages


01 00 00%
02 02 11,66%
03 00 00%
04 01 8,33%
05 03 25%
06 01 8,33%
07 03 25%
08 09 75%
09 01 8,33%
10 01 8,33%
11 00 00%
12 03 25%

132
Chapitre II

1 2 3 5 6 7 8 9 10 11 12

75

25 25 25

11,66
8,33 8,33 8,33 8,33

0 0 0

questions

Figures 02: Les statistiques de mauvaises réponses avec leurs


pourcentages

Commentaire

D’après les pourcentages obtenus, nous avons remarqué que :

1/ Tous les apprenants ont respecté la consigne.

2/ La majorité des apprenants ont construit des phrases qui correspondent au


type de texte.

3/ La majorité des élèves ont utilisé les marques de l’énonciation.

4/ Les informations citées par la majorité des élèves sont pertinentes et


cohérentes.

5/ La plupart des élèves ont rédigé un texte documentaire en donnant des


informations sur l’éléphant.

6/ Les élèves ont utilisé un vocabulaire adapté à leurs écrits.

133
Chapitre II

7/ La plupart des élèves ont respecté la cohérence sémantique du texte.

8/ Peu d’élève utilise l’articulation pour lier les phrases.

9/ La majorité des élèves ont utilisé un lexique relatif à l’animal.

10/La majorité des apprenants ont rédigé des phrases sémantiques.

11/ Tout les apprenants ont conjugué les verbes au présent de l’indicatif.

12/ La plupart des apprenants ont utilisé des phrases grammaticales.

A la fin, nous pouvons dire que les apprenants ont bien rédigé, ils font des
rédactions parfaites grâce à leur habitudes d’écrire des textes pareils sur
d’autres animaux (Ils ont un modèle à suivre dans toutes rédactions), ils
apprennent par cœur la structure d’un texte documentaire puis ils réécrivent
un autre texte de la même façon, mais ça n’ignore pas que la vidéo joue un
rôle pertinent dans la compréhension/ expression oral.

Tableau 5: Les productions écrites des élèves du groupe témoin

Numéro de questions Réponses positives(+) Pourcentages


01 12 100%
02 11 91,66%
03 12 100%
04 11 91,66%
05 10 83,33%
06 12 100%
07 10 83,33%
08 04 33,33%
09 12 100%
10 11 91,66%
11 12 100%
12 11 91,66%

134
Chapitre II

1 2 3 5 6 7 8 9 10 11 12

100 100 100 100 100


91,66 91,66 91,66 91,66
83,33 83,33

33,33

questions

Figure 03 :

Tableau 06

Numéro de questions Réponses négatives (-) Pourcentages


01 00 00%
02 01 8,33%
03 00 00%
04 01 8,33%
05 02 16,66%
06 00 00%
07 02 16,66%
08 08 66,66%
09 00 00%
10 01 8,33%
11 00 00%
12 01 8,33%

135
Chapitre II

Figure 04 : les statistiques des mauvaises réponses et leurs pourcentages


(groupe témoin)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
66,66

16,66 16,66

8,33 8,33 8,33 8,33

0 0 0 0 0

questions

Commentaire

D’après les pourcentages obtenus, nous avons remarqué que :

1/ Tous les apprenants ont respecté la consigne.

2/ La plupart des élèves ont utilisé des phrases qui correspondent au type
d’écrit.

3/ Tous les élèves ont utilisé les marques de l’énonciation.

4/ Les élèves ont pu donner des informations pertinentes.

5/ La plupart des élèves ont respecté le type du texte.

6/ La majorité des apprenants ont utilisé un vocabulaire adapté à leurs écrits.

7/ La majorité des élèves ont respecté la cohérence sémantique du texte.

8/ Peu d’élèves ont utilisé l’articulation entre les phrases.

136
Chapitre II

9/ La majorité des élèves utilise un lexique relatif à l’animal.

Synthèse

D’après les résultats obtenus dans le tableau, nous constatons que la majorité
des élèves savent produire des écrits corrects par rapport à leur niveau.

Ces résultats nous montrent que l’utilisation de la vidéo durant cette activité
joue un rôle pertinent dans le développement des compétences en productions
écrites.

Conclusion

Dans l’enseignement/ apprentissage d’une langue étrangère, l’enseignant


doit acquérir à ses apprenants comment rédiger et la façon de gérer l’activité
d’écriture à travers l’exploitation de différents outils, telle que la vidéo, en
classe.

La comparaison entre les deux groupes a révélé une coïncidence presque


parfaite quant à la qualité du texte produit.

Certes, la vidéo a eu un impact positif sur la rédaction des apprenants du


groupe expérimental, toutefois les productions du groupe témoin attestent
également d’un effort qui n’est pas à négliger.

Nous pensons que ce rapprochement des résultats est dû à d’autres


paramètres qu’il ne faut cependant pas oublier, ceux relatif à la tradition
instauré dont ce palier qui est le primaire : la répétition ou l’enfant se retrouve
parfois, sans se rendre compte, en reproduction fidèle du texte lu ou vu au
début de la séquence. Sa production devient donc convergente à la structure et
de contenu de ce texte tant répété pendant la séquence

137
Conclusion générale
Conclusion générale

Conclusion générale

Tout le monde s’accorde à dire que la maîtrise de l’oral est un outil essentiel
et une compétence fondamentale pour trouver sa place dans notre société de
communication. L’oral ce n’est pas uniquement parler, c’est aussi l’écoute, la
gestuelle, les attitudes du corps…

Une langue est d’abord et avant tout une habileté qui sert à communiquer
des messages authentiques à l’oral et à l’écrit.

Apprendre à communiquer dans une langue étrangère permet à l’apprenant


d’interagir avec autrui pour but de connaitre sa culture, sa langue, sa société…

Tout au long de ce modeste travail, nous avons voulu montrer le rôle de la


vidéo en classe de FLE dans l’acquisition d’une compétence communicative
chez les élèves de 5ème année primaire.

Nous avons opté pour deux types d’outil d’analyse qui sont l’enregistrement
audiovisuel et l’analyse des productions écrites des élèves.

Pour vérifier l’impact de la vidéo sur la compréhension/ production orale et


écrite, nous avons opté pour une analyse comparative entre deux groupes l’un
est expérimental et l’autre témoin.

Ces deux outils d’analyse nous ont aidé à vérifier le degré de


compréhension des élèves à travers l’utilisation de la vidéo et du texte lu.

Les résultats obtenus dans notre recherche nous permettent de :

Ø Confirmer que la vidéo joue un rôle primordial dans l’acquisition


d’une compétence orale, c’est un moyen facilitateur de
compréhension/ production orale.
Ø Infirmer que la vidéo est un document pertinent dans la production
écrite ; les résultats obtenus lors de l’analyse comparative nous
139
Conclusion générale

montrent que les productions du premier groupe (groupe avec lequel


nous avons utilisé la vidéo) et celles du deuxième groupe (groupe
témoin) sont très proches, ce qui signifie qu’il n’y a pas de
développement remarquable dans la rédaction par l’utilisation de ce
document authentique qui est la vidéo, et cela est du à d’autres
raisons et d’autres techniques utilisées en salle de classe par
l’enseignant pour faire apprendre aux élèves telle ou telle structure
textuelle.

Au cours de notre recherche, nous avons constaté l’évolution et


l’amélioration de la langue orale suite à une séance d’apprentissage par
la vidéo, sans oublier le rôle de l’enseignant qui veille sur la bonne
gestion de sa classe.

A la fin, nous pouvons affirmer que la vidéo est un outil pédagogique


efficace qui répond aux exigences de l’enseignement/ apprentissage de
l’oral (enrichissement de vocabulaire et du lexique, s’habituer avec la
langue étrangère parlé quel que soit le débit de l’interlocuteur,
l’intonation, la prosodie…) car elle aide à informer sans faire recours à la
langue maternelle.

La vidéo peut attirer et retenir l’attention des élèves, elle aide à


développer son imagination grâces aux images animées, aux sons…

En guise de conclusion, nous pouvons dire que la vidéo occupe une


place importante, pourvu qu’elle soit introduite et exploitée de façon
pertinente.

Voire à sa richesse, nous espérons que, dans le futur, la vidéo sera


exploité durant toutes les activités du FLE, afin de créer un climat
favorable et extraordinaire en classe des langues.

140
Bibliographie
Bibliographie

Articles et ouvrages

1_C. Blanche- Benveniste : Approche de la langue parlée en français. Paris,


Ophyris. 1997, P.2
2_C. Compte, La vidéo en classe de langue, Paris 1993 : p. 7
3_C. Gruaz, R. Honovol, Variation sur l’orthographe et les systèmes d’écriture,
Paris, HonoleChompion, 2001, p. 14
4_D. Hameline, les objectifs pédagogiques en formation initiale et en formation
continue suivi de l’éducation et l’action sensé, ESF Editeur, Paris, 1979, p. 57
5_J. Courtillon, Elaborer un cours de FLE. Paris, Hachette, 2002 : p. 88
6_J. P Cuq et I. Gruca, cours de didactique du français langue étrangère et
seconde, Presse universitaire de Grenoble, 2003, p, 188
7_J-P Quq et I. GRUCA, cours de didactique de français langue étrangère et
seconde. Presse universitaire de Grenoble,France, 2003, p. 394
8_ L. Porcher, Le français langue étrangère, Hachette Education, CNDP,
Ressources Formation, 1995, p. 45
9_S. Moirand, Enseigner à communiquer en langue étrangère, Hachette, 1982,
p.20
10_ T. Delcourt, J-M Fonaine, La conservation des documents audiovisuels. In :
Oddos Jean- Paul dir. La conservation : Principes et réalités ;Ed. du Cercle de la
librairie, Paris, 1995
Dictionnaires

1. A. Ray, Le Robert Dictionnaire D’aujourd’hui, Canada, 1991, p. 700

2-J-P. CUQ, Dictionnaire de didactique du Français, langue étrangère et


seconde, clé international, Paris, 2003.

3-Dictionnaire de langue Française Larousse, Paris, 2010.

4-R. GALISSON et D. COSTE, Dictionnaire de didactique des langues,


Hachette, France, 1976.

5-R. Galisson et D. Coste, Dictionnaire de didactique des langues, Hachette,


Paris, 1988, p. 59
6- J-Robert, Dictionnaire pratique de didactique de FLE, Ophrys, 2002, p, 76

6- J-P. ROBERT, Dictionnaire pratique de didactique du FLE, Paris, Ophrys,


2002

7. J. P. Robert, Dictionnaire Pratique de didactique du FLE. Lassay, 2008, Les


châteaux, EMP, S, S, A

7. Le Petit Larousse Illustré, Larousse, Paris, 1995, p. 720

8. c. Grucaz, R. Honovol, Variation sur l’orthographe et les systèmes d’écriture,


Paris, Honole Chompion, 2001, p. 14

9. M. Karven, L’apprentissage actif de l’anglet à l’école, Armand Colin- Bordas,


2000

Mémoires

1- BOURAS Zoubida, Les carences orthographiques en production écrite:


cas des étudiants de 1ère année français LMD-université de Ouargla-
promotion 2012/2013.

Sitographies

_WWW2.Espe. U-bourgogne. Fr/ doc/ mémoire/ mem 2005/ 05_04 STA 00241.
Pdf
_ http : // homepages. Uni-tubingen. de. Consulté le 17 février 2017
Annexes

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