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INFECTIONS RESPIRATOIRES
AIGUËS BASSES(IRAB)
INTRODUCTION
I-1-DEFINITION
I-1-2 ANATOMIE GENERALE
I-1-3-Les voies respiratoires inférieures pulmonaires
I-1-4--Le parenchyme pulmonaire
I-2-EPIDEMIOLOGIE
I-2-1-Incidence
I-2-2-Age de prédilection
I-2-3-Sexe
I-2-4-Influence saisonnière
I-2-5-Mortalité
I-3-Facteurs de risque des I.R.A
I-3-1-Les facteurs environnementaux
I-3-2-Les facteurs acquis
III-LES PNEUMONIES
III-1 Pneumonies flanche lobaire aiguë (PFLA)
III-1-1 Généralités
III-1-2 Signes cliniques
III-1-2-1 Phase de début
III-1-2-2 Phase d'état
III-1-3 Examens paracliniques
III-1-3-1 La radiographie pulmonaire
III-1-3-2 Biologie
III-1-4 Evolution
III-1-4-1 Sans traitement
III-1-4-2 Sous traitement
III-1-4-2 Les complications
III-1-5 Formes cliniques
III-1-5-1 Formes symptomatiques
III-1-5-2 Forme évolutive
III-1-5-3 Selon le terrain
III-1-6 Diagnostic différentiel
III-1-6-1 Avant le cliché pulmonaire
III-1-6-2 Devant le cliché pulmonaire
III-1-7 Facteurs de gravité
III-2 La staphylococcie pleuro-pulmonaire (SPP)
III-3 Autres pneumonies bactériennes
III-3-1 Pneumonie à Haemophilus influenzae
III-3-2 Pneumonie à mycoplasma pneumoniae
III-3-2-1 – Clinique
III-3-2-3 Hémogramme
III-3-2-4 Bactériologie
III-3-2-5 Radio pulmonaire
III-3-2-2 Evolution
III-3-3 – Traitement
III-3-7-1 – Prévention [2]
III-3-7-2 – Prévention vaccinale
CONCLUSION
LES INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUËS BASSES
INTRODUCTION
I-1-DEFINITION
Ces infections durent moins de trente jours. Ce sont des infections saisonnières.
C'est pendant cette période que l'immunité passive est relayée par l’immunité active encore
imparfaite jusqu'à 1 ans, d’où le risque élevé d’infection entre 6 à 12 mois.
I-2-1-Incidence
I-2-4-Influence saisonnière : Les périodes de l’harmattan et saison des pluies en zone tropicale et
périodes hivernales en pays tempérés.
I-2-5-Mortalité
De nombreux facteurs influent sur la gravité des IRA basses chez les nourrissons
II-1-1- Définition
C'est une infection respiratoire aiguë prédominante dans les voies aériennes inférieures :
Affection fréquente chez les nourrissons, elle peut atteindre le parenchyme pulmonaire réalisant une
broncho-alvéolite
L'étiologie est virale (40-50% ). Les virus responsables sont presque exclusive : le virus syncitial
respiratoire (VRS). Secondairement : Myxovirus ; Adenovirus ; les Virus occasionnel : rougeoleux
ou CMV, coxackie virus para influenzae
Précédée pendant 2 à 3 jours par une infection des voies aériennes supérieures, le début est brusque,
et, en quelques heures, peut s'installer un tableau alarmant. Si la fièvre peut rester modérée, la toux
est rebelle, l'enfant fait de grands efforts pour respirer et cette dyspnée est impressionnante ; une
mousse aux lèvres apparaît souvent. L'enfant refuse de boire.
Le thorax est distendu, hypersonore, la respiration rapide et superficielle, avec tirage sous et
intercostal.
A l'auscultation, il existe un sifflement expiratoire bronchique avec quelques râles alvéolaires fins,
disséminés. Un silence respiratoire est l'indice d'une obstruction grave.
Se résumant :
Le début est marqué par une rhinite ou une rhinopharyngite et une fièvre à 38-39°C, une toux sèche,
le tableau clinique va se compléter et réaliser une détresse Respiratoire avec, toux rebelle parfois
pouvant entraîner des vomissements, dyspnée à type de polypnée expiratoire avec sifflement et
tirage intercostal ; battement des ailes du nez, mousse aux lèvres due à l'hypersécrétion bronchique.
L'examen du thorax : distension, hyper sonorité à l'auscultation présence de râles sous crépitant
associés à des sibilants disséminés dans les deux champs pulmonaires.
Signes de gravité:
-intensité de la polypnée
-Intensité des signes de lutte (tirage intercostal, battement des ailes du nez)
-Cyanose et pâleur
II-3-Paracliniques
-Se méfier d'une fausse accalmie respiratoire (diminution de la fréquence respiratoire et des signes de
lutte alors que l'enfant ne s'améliore pas) qui peut être un début d'épuisement.
-En cas d'encombrement la réanimation est nécessaire,
-En cas de mauvaise tolérance (voir signes de gravité) et/ou gazométrie mauvaise
(hypercapnie PC02 500mmHg ou torr)
II-1-7 Traitement
-Hospitalisation
-Position proclive ou demi-assise ou orthostatisme
-Oxygène 6 litres minutes / sous lunette d’oxygène ( moins recommandé)
-Perfusion de G5 ou G10 + électrolytes 60-70ml/kg/24H en 3 fois.
-Bronchodilatateur pour nébulisation B2 mimétique solution à nébuliser 0,02ml/kg + à 2,5 ML /4
nébulisations en 24 heures. (Controversé)
-Aspiration nasopharyngée.
-Kinésithérapie respiratoire
-En absence d'amélioration, avis des réanimateurs pour intubation et prise en charge
-Alimentation par gavage continu ou discontinu
-Antibiotique en cas de suspicion de surinfection
II-1-7-2 Tolérance clinique bonne
-Mise en observation
II-1-7-3 Surveillance
II-1-8 Evolution
II-1-8-1 Sous traitement
-Fièvre 38,5°C
-Toux diurne, rebelle, incessante augmentée par les mouvements
-Expectoration muqueuse plus ou moins purulente
-Vomissement
-Les signes physiques absents au début. Ils n'apparaissent qu'au 2ème ou 3ème jour avec la présence
de râles ronflants et bronchique
II-2-3 Evolution
Souvent favorable en 5-6 jour, mais la toux peut persister 1-2 semaines ou plus.
II-2-4 Traitement
ATB si preuve d une sur-infection sinon à proscrire
Amoxicilline per os : 50 mg /kg/24H en 2 ou 3 prises, donner à boire , lutter contre la fièvre , DRP
fréquent serum physiologique , pas de sirop fludifiant et mucolytique avant 24 mois.
II-2-5 Prévention
-Absence de fréquentation d'une collectivité pour les enfants à risque avant l’âge
III-LES PNEUMONIES
III-1-1 Généralités
Germe : pneumocoque
Europe.
Point de côté
L'oligurie
Matité franche
III-1-3-2 Biologie
III-1-4 Evolution
-Age 2- 3 ans
-Sexe masculin
Retard de traitement coexistence d'une localisation extra-pulmonaire
-Leuconeutropénie
-Hémoculture positive
-Le sérotype 3
-Coexistence d'une infection débilitante
-Extension méningée, pleurale et péritonéale
Drépanocytose
-Splénectomie
-Hypogammaglobulinémie
III-3-2-1 – Clinique
III-3-2-3 Hémogramme
III-3-2-4 Bactériologie
Elle montre :
Une infiltration interstitielle bilatérale en verre dépoli (pneumopathie interstitielle)
Atteinte alvéolaire faible
Pas d'abcedation
Réaction pleurale
III-3-2-2 Evolution
Elle est régulièrement bonne en 2 à 3 semaines
III-3-7 – Traitement
Hospitalisation
Enfant en position proclive
Sonde naso-pharyngée pour aspiration
Oxygène à la sonde ou sous hood à 3-6 ml/min
Perfusion de G5 et G10 et électrolytes : 60-70 ml/kg/24H en 3 fois
Eviter mobilisation
Paracétamol injectable 15 mg/kg chaque 6H si la fièvre est supérieure
à 38,5°C
Perfusion de sang iso-groupe iso-Rhésus si le taux Hb < 6g/dl ou
des signes d'intolérance à l'anémie sont présents
Ou
Durée : 8 à 10 jours
III-3-7-2-2-5 – Pneumopathies nosocomiales
En cas de pneumocoque
-Vaccination antigrippale non inclus dans le PEV en RCI Renouvelée chaque année au mois
d’Octobre. Recommandé fortement chez l’enfant asthmatique et porteur de cardiopathie.
-Vaccination anti pneumococcique PCV13 inclus dans le PEV Côte d’Ivoire depuis 2015 avec le
DTCP pour tous les enfants
Recommandation :
Insuffisance respiratoire
Cardiaque
Stimulants immunitaire
-Se laver les mains, ports de masque , alimentation équilibré, allaitement maternelle
CONCLUSION : les IRA de l’enfant sont intégré dans la PCIMNE constitue un problème de santé
publique selon OMS. La lutte contre les IRA de l’enfant passe par une utilisation rationnelle des
antibiotiques, une prévention par l’hygiène de vie, un traitement symptomatiques des formes non
bactérienne, et une bonne nutrition.