Vous êtes sur la page 1sur 8

Revue de presse de la Direction des Relations Publiques, de la Communication

et de la Traduction /Communication Interne,


N°28 du Jeudi 01/12/2016

INVESTIRAUCAMEROUN.COM

Finance : Zone CEMAC : malgré une conjoncture difficile, les «risques et


vulnérabilités pesant sur le système financier sont maitrisés»
La 3ème session du Comité de stabilité financière en Afrique centrale (CSF-AC)
s’est achevée le 29 novembre 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, par une
note d’optimisme sur l’état du secteur financier dans les six pays de la CEMAC, que
sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad et la
République centrafricaine. En effet, bien qu’ayant souligné la persistance d’une
«conjoncture économique difficile affectant négativement les performances
macroéconomiques des Etats de la CEMAC et les acteurs du secteur financier sous-
régional», le CSF-AC rassure que «les risques et vulnérabilités affectant le secteur
financier» dans cet espace communautaire sont «dans l’ensemble maitrisés». Ces
conclusions, qui sont assorties d’une invitation «à la vigilance constante» adressée
aux acteurs de la communauté financière de la CEMAC, viennent rassurer sur le peu
de conséquences que pourraient induire certains indicateurs révélés récemment à
Douala, au cours d’une réunion entre les responsables de la COBAC, le régulateur
du secteur bancaire, et les responsables des banques en activité dans la zone
CEMAC.

CEMAC : la Bdeac accorde 7 milliards de FCFA au Tchad et une lettre de


garantie de 10 milliards à Ecobank Congo
Le conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique
centrale (Bdeac), s’est réuni le mardi 29 novembre 2016 à Brazzaville (République
du Congo), sous la présidence de Abbas Mahamat Tolli. Dans le cadre de l’octroi de
nouveaux prêts, le Conseil a approuvé le prêt complémentaire en faveur du projet
de construction d’un complexe industriel d’exploitation des ruminants à Djamarya
(Tchad) pour un montant de 7 milliards de FCFA. Le Conseil a également émis un
avis favorable pour la mise en place d’une lettre de garantie de 10 milliards de
FCFA en faveur d’Ecobank Congo, pour le financement partiel des
approvisionnements en produits pétroliers raffinés de la Société nationale des
pétroles du Congo (Snpc). « L’émission de cette nouvelle lettre de garantie de la
Bdeac permettra de combler le déficit de production de la Congolaise des
raffineries (Coraf), de soutenir la disponibilité des produits pétroliers et
d’accompagner l’économie du Congo, notamment dans les secteurs des transports,
des hôpitaux, des industries et pour l’amélioration du bien-être des ménages »,
indique la Banque.

Finance : Société Générale va introduire les cartes de paiement American


Express au Cameroun
Le groupe bancaire français Société Générale (SG) a annoncé ce 30 novembre 2016,
avoir signé un partenariat d’acquisition marchand avec American Express, une
entreprise financière américaine spécialisée dans les moyens de paiement. Ce
partenariat couvre huit pays dans lesquels la banque opère, dont le Cameroun. A la
faveur de ce partenariat, qui «s’appuie sur le e-commerce ainsi que sur les
paiements de proximité effectués via un terminal de paiement électronique
(TPE)», apprend-on dans un communiqué officiel, «tout commerçant souhaitant
accepter les paiements des porteurs de cartes American Express devra signer un
contrat avec Société Générale». Selon les responsables de la SG, ce partenariat est
«l’occasion pour le groupe» et sa filiale au Cameroun, «d’être plus compétitifs, de
capter de nouveaux flux, et d’augmenter ses revenus en proposant un nouvel outil
de paiement à sa clientèle».

Télécom : le groupe marocain Intelcia, spécialiste de la relation client,


inaugure son site de Douala le 13 décembre 2016
Intelcia, le spécialiste marocain de la relation client, annonce pour le 13 décembre
2016 l’inauguration de son site de Douala. Dans la capitale économique du
Cameroun, Intelcia exploitera une plateforme de 500 téléconseillers, à la demande
d’un opérateur de téléphonie mobile de la place, dont le nom n’a pas été révélé
jusqu’ici. L’on se souvient que c’est en janvier 2016 que ce groupe marocain,
également présent en France, avait annoncé son arrivée au Cameroun. Au mois de
juin 2016, une annonce légale révélait que, par une opération d’augmentation du
capital et de fusion, Intelcia avait absorbé la société camerounaise Clientos, dans
l’optique de déployer ses activités dans le pays. Grâce à son implantation au
Cameroun, Intelcia se déploie ainsi pour la première fois en Afrique subsaharienne.
Cette entreprise, qui se présente ««comme un acteur majeur des métiers de
l'externalisation et fait aujourd'hui partie du top 10 des outsourceurs francophones
dans la relation client», compte déjà dans son portefeuille des clients tels que
Orange, Inwi et SFR.

2
Forêt : Le Cameroun dispose de 413 000 ha de forêt du domaine permanent
aménagé au mois de novembre 2016
Le ministère des Forêts et de la faune (Minfof) informe qu’il a l’ambition de porter
la superficie des forêts sous aménagement du domaine forestier permanent de 5
574 600 ha en 2015, à 5 898 756 ha en 2016, soit une superficie de 324 156 ha à
mettre sous aménagement. Au mois de novembre, 412 979 ha ont été aménagés,
soit un taux de réalisation de 127,4 %. Concernant les superficies des forêts
communales et communautaires, le Minfof veut produire cette année 38 155 ha (12
523 ha pour les forêts communales et 25 632 ha pour les forêts communautaires). A
ce jour, une superficie en production de 53 346,5 ha (24 197 ha pour les forêts
communales et 29 149,5 ha pour les forêts communautaires) a été réalisée, soit un
taux de 139,81 %. Le Minfof explique ces taux de réalisations, au-dessus de la
moyenne, sont liés au fait qu’en fin d’année 2015, plusieurs projets de décrets de
classement des forêts communales au cours des exercices antérieurs ont été signés.
Ce qui a entraîné un remarquable dépassement des prévisions contenues dans les
documents de planification, qui fixaient des cibles du triennat 2016-2018, en deçà
des résultats atteints en fin de cette année. Par ailleurs, le même département
ministériel veut reboiser une superficie de 2000 ha de plantations forestières grâce
aux appuis accordés à l’Agence nationale des forêts (Anafor) et aux acteurs de
reboisement au cours de l’exercice 2016. A ce jour, une superficie de 1510,5 ha a
été reboisée, soit un taux de 75,52 %.

CAMEROUN-INFO.NET

Santé: Les conducteurs de moto taxis sont les plus exposés au VIH/SIDA

Une étude bio comportementale et transversale a été réalisée sur un échantillon de


1 410 conducteurs de motos taxis choisis dans 4 villes du pays, notamment
Yaoundé, Douala, Kribi et Bertoua. Selon les résultats de l’étude, la prévalence
globale de l’infection par le VIH est estimée à 2,6%, contre 4,3% au plan national,
avec cependant des disparités entre les villes. «On retrouve par exemple des taux
de 3,4% à Douala et 4,6% à Bertoua», révèle Le Quotidien de l’Economie, dans sa
publication de ce Mercredi 30 novembre 2016. Cette enquête a été menée dans le
cadre du programme Movhicam intitulé «Risque et prévention du VIH chez les
conducteurs de motos taxis au Cameroun: Une étude bio comportementale et
transversale». L’intérêt a été porté sur les motos taximen parce qu’ils sont
considérés comme une population passerelle (constituée de personnes engagées
dans les relations avec différentes couches sociales). «Les résultats prouvent qu’ils

3
sont très exposés et vulnérables face aux risques de transmission des infections
sexuellement transmissibles (IST), notamment le SIDA. Et de par leur statut, ils
constituent des vecteurs privilégiés de cette pandémie», révèle le journal. Yves
Manga, président de Moto Action Cameroun, qui a mené ladite étude, est d’avis
que les motos taximen sont devenus un moyen de transport incontournable dans de
nombreuses villes et zones enclavées d’Afrique sub-saharienne. Pour cette raison,
l’étude avait pour objectif de mettre à disposition des données portant sur cette
population émergente qui présente des caractéristiques particulières.

CAN 2016/Bousculades au stade omnisports de Yaoundé - Junior Binyam: «On


ne peut pas transiger avec ce genre de choses»

La situation aurait pu dégénérer ce 29 novembre 2016 au stade Ahmadou Ahidjo de


Yaoundé. Des centaines de personnes ayant acheté leurs tickets d’accès, n’ont pas
pu avoir une place assise lors de la demi-finale entre le Cameroun et le Ghana.
D’autres, par milliers, sont restées tout simplement hors du stade, bloquées dans
les différentes entrées par les forces de l’ordre. C’est que le Ministère des Sports
et de l’Éducation Physique et le Comité local d’organisation de la CAN (COCAN) ont
émis plus de billets de cartons d’invitation que la capacité de la cuvette de
Mfandena (40 000 places). Du coup, la tension est montée d’un cran. Mais les
gendarmes et policiers ont pu contenir la foule pour éviter un incident. Cette
situation n’a pas échappé à la Confédération Africaine de Football (CAF). Approché
par Cameroon-Info.Net, le directeur des médias de la CAF a fustigé cette méprise.
«Il faut s’assurer que les billets mis en circulation correspondent à la capacité du
stade. Ce sont des impératifs de sécurité, des standards que nous avons pour nos
compétitions. On ne peut pas transiger avec ce genre de choses», a déclaré Junior
Binyam. Cela dit, la CAF est satisfaite de l’organisation générale de la compétition,
qui est de son avis, la meilleure jamais organisée en matière de CAN féminine. «La
satisfaction de la CAF a été exprimée depuis le début. Le président (Issa Hayatou
NDLR) l’a réitéré il y a moins de 24 heures. C’est la meilleure organisation qu’on
ait eu pour une CAN féminine», a ajouté Binyam tout en espérant que « les choses
se terminent aussi bien qu’elles ont commencé».

4
Environnement: Les élèves du Lycée classique de Mfou, dans la région du
Centre, en visite d’entreprise à la société de Fabrique camerounaise de
Parquet

La société forestière FIPCAM (Fabrique Camerounaise de Parquet) située dans


l'arrondissement de Mfou, localité périphérique de la capitale politique du
Cameroun s’est une fois de plus illustrée à travers des actions qui s’inscrivent dans
le cadre de l’ouverture aux jeunes au monde de l’entreprise et aux métiers
possibles après l’école. C’est suite à une demande de visite initiée par le proviseur
du lycée classique de Mfou et accueillie favorablement par M. Muller Stéphane,
Administrateur General Adjoint de la société FIPCAM, que des élèves de la classe
de Terminale dudit lycée, ont eu le plaisir de sillonner l’espace abritant le siège de
cette société. Pour beaucoup d’entre eux, c’était un premier contact avec une
entreprise. Sous la conduite du personnel mis à leur disposition par la hiérarchie de
l’entreprise, la visite guidée a eu lieu le 04 novembre 2016. Elle a permis à ces
élèves de se familiariser avec l’environnement professionnel et technique, et de
trouver des réponses à quelques-unes de leurs interrogations, qui constituent, en
quelque sorte, la première étape de réflexion et de questionnement sur le monde
du travail. Placée sous le thème « Protection de l’environnement », cette visite a
donné l’occasion à ces jeunes d’avoir de plus amples explications sur la prise en
compte des mesures environnementales par l’entreprise FIPCAM lors de l’exécution
de ses activités. Le but recherché était de démystifier des points d’ombre
présentés par les élèves en quête d’orientation future après leurs examens de
baccalauréat, en leur expliquant globalement le fonctionnement et les activités de
l’entreprise, son organisation à partir d’exemples, ses capacités technologiques et
organisationnelles.

JEUNE AFRIQUE

Pétrole : l’Opep entérine une baisse de production de 1,2 million


de barils par jour
Selon Reuters et Bloomberg, qui citent des sources internes à l'Organisation des
Pays Exportateurs de Pétrole, le cartel a entériné, mercredi à l'occasion du 171ème
sommet de l'organisation à Vienne, la baisse de production convenue à Alger fin
septembre et qui doit permettre de soutenir les cours du pétrole, divisés par deux
depuis la mi-2014. La baisse de production passerait à un niveau de 32,5 millions de
barils par jour — la fourchette basse des 32,5 à 33 millions de barils évoqués à
Alger —, contre 33,47 en août selon l’Agence internationale de l’Énergie (AIE).

5
Cette réduction de la production, la plus grosse depuis 2008, devrait permettre aux
pays producteurs de soutenir le cours de l’or noir, en nette baisse à cause d’une
offre excédentaire depuis des mois. « Si les producteurs du Moyen-Orient sont prêts
à baisser leurs volumes pour faire monter les prix et les Russes à stabiliser les
leurs, d’autres pays dont la dépendance au pétrole est très forte, le Nigeria et
l’Angola par exemple, ne le souhaitent pas et veulent au contraire être exemptés
de quotas contraignants », indiquait récemment à Jeune Afrique l’analyste Jubril
Kareem, d’Ecobank. Dans le détail, selon Reuters, l’Arabie Saoudite aurait accepté
réduire sa production de 500 000 barils par jour, à 10,06 millions de barils, l’Iran
de geler sa production à 3,797 millions de barils. Une autre coupe — de 600 000
barils par jour — des pays non-membres de l’Opep, comme la Russie, était
également espérée.

Le Rwanda lève 350 millions de dollars pour augmenter ses capacités


électriques dans la biomasse

Le Rwanda est résolu à concrétiser son méga projet de construction d’une centrale
électrique à tourbe, d’une puissance de 80 MW, dans le marais de d’Akanyaru,
district de Gisagara, au sud du pays. L’accord a été scellé avec un consortium
d’institutions financières internationales et locales. L’Africa Finance corporation
(AFC), l’institution financière panafricaine, est l’arrangeur du montant total de
dette de 225 millions de dollars. L’Agence finlandaise de développement, Finnfund,
a, quant à elle, fourni 10 millions de dollars de dette. La Banque de commerce et
de développement de l’Afrique orientale et australe (PTA Bank), la Banque
africaine d’import-export (Afreximbank), la Banque de développement du Rwanda,
et la Banque indienne d’import-export (EXIM Bank), sont les autres organismes
financiers participant à l’opération. Le turc Hakan Mining and Electricity
Generation Company Limited, fondé en 1995 et actif dans les domaines de
l’énergie et de la mine, avait signé avec le gouvernement rwandais en février 2016
pour la construction de la centrale.

Le gendarme de la bourse américaine lance une enquête sur les déboires de


Rio Tinto au Mozambique

C’est une nouvelle affaire liée à un projet africain qui éclabousse à nouveau le
géant minier Rio Tinto après que des paiements suspects, de l’ordre de 10,5
millions de dollars, dans le cadre du projet minier Simandou en Guinée, ont été
découverts début novembre. La SEC (U.S. Securities and Exchange Commission), le
gendarme de la bourse américaine, où est coté le groupe minier anglo-australien, a
entamé l’examen des dépréciations d’actifs de près de 3 milliards de dollars
passées sur les comptes de l’entreprise en 2013, suite à l’échec de projets
désastreux dans le charbon au Mozambique. C’est le quotidien australien Financial

6
Review qui a eu confirmation le lundi 28 novembre de cette enquête confidentielle
ouverte par la SEC. La SEC s’intéresserait aux conditions dans lesquelles le groupe
s’est lancé dans l’acquisition de la mine mozambicaine de l’australien Riversdale
en 2010, payée au prix fort, pour 3,5 milliards de dollars australiens (2,7 milliards
d’euros), avant de céder ces actifs en juillet 2014 pour 50 millions de dollars.
L’affaire tombe au pire moment pour le patron français de Rio Tinto, Jean-
Sébastien Jacques, aux manettes depuis juillet 2016, déjà aux prises avec l’affaire
Combret en Guinée, à propos de soupçons de corruption datant de 2011 sur le
projet de fer du Mont Simandou.

Biométrie : le marché très convoité des élections

C’est mercredi 30 novembre qu’un comité technique paritaire devait être mis en
place en Guinée en vue de la sélection d’une nouvelle entreprise de biométrie.
Celle-ci sera chargée de réaliser un audit du fichier électoral national et de
formuler ses recommandations avant le 31 mai 2017. Il s’agira de la quatrième
entreprise en six ans à se voir confier la préparation d’une échéance électorale.
Pour la présidentielle d’octobre 2015, c’est le groupe franco-néerlandais Gemalto
qui avait été choisi pour un contrat de quelque 50 millions de dollars (46 millions
d’euros), selon les chiffres donnés par la Commission électorale nationale
indépendante (Ceni). D’après une source au sein de cette institution, l’entreprise a
« fait le travail » de mise à disposition de kits d’enregistrement, de révision du
fichier électoral et de fourniture de cartes d’électeur. Mais « à chaque échéance
électorale, la base des électeurs est contestée, et les désaccords politiques
entraînent la sélection d’une nouvelle entreprise », indique une source à la Ceni.
Pour le scrutin présidentiel de 2010, c’était Sagem qui avait été retenu. La filiale
du groupe français d’aéronautique Safran, renommée Morpho puis Safran Identity &
Security, est en train d’être rachetée pour 2,425 milliards d’euros par le fonds
américain Advent – propriétaire d’Oberthur, un autre français historiquement actif
dans la biométrie en Algérie et en Éthiopie. Puis se sont succédé le sud-africain
Waymark, choisi pour les législatives de 2013, et enfin Gemalto.

Nigeria : trois sprinteuses à l’assaut des Jeux olympiques d’hiver 2018 en


bobsleigh

Si onze pays du continent, Maghreb inclus, ont déjà participé aux Jeux olympiques
d’hiver, la présence d’un État d’Afrique subsaharienne à ces olympiades reste
toujours un petit événement. D’autant plus que le Nigeria n’a encore jamais été de
la fête, au contraire du Cameroun, de l’Éthiopie, du Ghana, du Kenya, de
Madagascar, du Sénégal, du Togo et du Zimbabwe – et de l’Algérie, du Maroc et de
l’Égypte côté maghrébin. La première participation nigériane pourrait avoir lieu en
7
2018, à l’occasion des Jeux d’hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud. Seun Adigun,
Ngozi Onwumere et Akuoma Omeoga se sont en effet mises en tête de participer à
l’épreuve de bobsleigh féminin. Pour cela, les trois athlètes ont lancé une
campagne de crowdfunding pour recueillir des fonds et sensibiliser les supporteurs
à leur cause. En huit jours, quelque 2 300 dollars ont déjà été collectés par les
trois athlètes.

Vous aimerez peut-être aussi