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ETUDE
THÉORIQUE
Chapitre 1.PRESENTATION DE LA SOCIETE
I. Généralités : Le Ciment en Tunisie
Parmi ces 9 entreprises, 2 sont contrôlées par l’État et 7 sont des entreprises privées,
appartenant à des Groupes multinationaux tels que COLACEM, CIMPOR, CEMENTOS
MOLINS et CEMENTOS PORTLAND VALDERRIVAS.
CEMENTOS PORTLAND
Société de Ciments d’ENFIDHA S.C.E SOUSSE
VALDERRIVAS(Espagne)
2. Répartition géographie
Les sociétés des ciments sont réparties géographiquement, comme l’indique-la figure ci-
dessous
Figure 1 : : Répartition géographiques des cimenteries tunisienne
La société CB est une société anonyme qui opère dans le secteur des liants depuis plus de
40 ans, elle a été créée à la période de l’occupation française dans une région dite BAIE DE
SABRA située de 2.5km de Bizerte.
Actuellement, la société dispose de 7 fonds d’extraction de matières premières nécessaires
à la production comme elle est dotée d’un canal d’accès s’étalant sur 8000m2 qu'elle exploite
pour l’exportation de ses produits.
I. Effectifs
Le siège administratif de S.C.B se trouve au centre-ville de Bizerte. L’effectif global
moyen est de 550 employés dont 50% d’agents d’exécution, 35% d’agents de maitrise et 15% de
cadres.
Effectif
15%
Execution
50% Maitrise
Cadre
35%
II. Activité
- Les ciments : sa production annuelle a atteint 820 000 tonnes destinée au marché local
et à l’exportation.
- La chaux : sa production annuelle a atteint 160 000 tonnes destinées à la consommation
locale.
- Le clinker : qui est un produit semi-fini, sa capacité de production annuelle a pu
atteindre 950 000 tonnes mais ce produit est destiné essentiellement à l’exportation
III. Historique
Les principales dates qui ont marqué l’histoire des Ciments de Bizerte sont les suivantes:
1. Les ciments
a. Définition du ciment :
Selon les normes Européennes EN 197-1 : Le ciment est un liant hydraulique. C’est-à-dire
un matériau minéral finement moulu qui, mélangé avec de l’eau, forme une pâte qui fait prise et
durcit par suite de réactions et de processus d’hydratation et qui, après durcissement, conserve sa
résistance et sa stabilité même sous l’eau.
b. Types de ciment :
L'usine de la Société des Ciments de Bizerte produit actuellement les liants hydrauliques
suivants :
La Société des Ciments de Bizerte produit le clinker portland qui permet d'avoir du ciment
portland artificiel (type I) et composés (type II) portant les caractéristiques additionnelles, "Low
alcalis" et éventuellement prise mer.
3. Processus de fabrication
a. Les étapes de transformation :
La fabrication du ciment est un procédé complexe qui exige un savoir-faire, une maîtrise
des outils et des techniques de production et du contrôle rigoureux et continu de la qualité.
Le clinker, additionné au gypse et éventuellement des ajouts minéraux est broyé très
finement pour obtenir le ciment Portland.
Broyage des matières premières : la poudre crue : Pour produire des ciments de
qualités constantes, les matières premières doivent être très soigneusement
échantillonnées, dosées et mélangées de façon à obtenir une composition parfaitement
régulière dans le temps.
Stockage, ensachage : Le ciment est stocké dans des silos, à l’attente de son
expédition. Sa livraison se fait en vrac et en sac. Avec ses quatre ensacheuses la
capacité de vente dépasse 800 tonnes par heure.
L’organisation de la société est basé sur le secréterait général et ses directions et sur la
direction central technique avec ses quatre direction
Le Système de management de la qualité SMQ est l’organisation mise en place par une
entreprise pour atteindre sa politique et ses objectives qualités
On parle de système, car le SMQ englobe des acteurs, des activités, des matériels divers
dans l’entreprise et en même temps interdépendants pour atteindre l’objectif visé en lien avec la
satisfaction du client final.
Ce système est coordonné et piloté par la ligne managériale de l’entreprise, qui se donne
ainsi les moyens d’atteindre les priorités qu’elle a elle-même définies.
- La réponse aux exigences des parties intéressées, qui imposent de plus en plus la
certification ISO 9001 à leurs fournisseurs.
4. La norme ISO :
L'Organisation internationale de normalisation est un organisme de normalisation
international composé de représentants d'organisations nationales de normalisation de 165 pays.
Cette organisation créée en 1947 a pour but de produire des normes internationales dans
les domaines industriels et commerciaux appelées normes ISO. Elles sont utiles aux
organisations industrielles et économiques de tout type, aux gouvernements, aux instances de
réglementation, aux dirigeants de l’économie, aux professionnels de l’évaluation de la
conformité, aux fournisseurs et acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant publics
que privés et, en fin de compte, elles servent les intérêts du public en général lorsque celui-ci agit
en qualité de consommateur et utilisateur.
Le secrétariat central de l'ISO est situé à Genève, en Suisse. Il assure aux membres de
l'ISO le soutien administratif et technique, coordonne le programme décentralisé d'élaboration
des normes et procède à leur publication.
5. ISO 9001 :
L’Organisation internationale de normalisation (ISO) compte environ 22 088 normes
actives, dont ISO 9001 norme relative à l'assurance qualité
Iso 9001 est la norme ISO la plus utilisée dans le monde, elle établit les exigences à suivre
par les entreprises pour démontre qu’elles sont en mesure de fournir à leurs clients des produits
et services de bonne qualité. L’ISO 9001 peut être utilisée par des organismes de toutes tailles et
de tous types
Pour être en phase avec notre société et notre économie, la norme ISO 9001 est révisée
tous les six à huit ans. En 2008, la révision avait été très légère. En septembre 2015, en revanche,
la norme a considérablement changé, et pris une orientation intéressante. « Les entreprises et
organisations devront travailler sur de nouvelles thématiques pour préparer leur passage à l’ISO
9001 :2015 »
Par rapport à l’édition précédente (ISO 9001 :2008), la structure (c’est-à-dire l’organisation
des articles et paragraphes) et une partie de la terminologie de la présente édition de cette Norme
internationale ont été modifiées pour améliorer la cohérence avec les autres normes de systèmes
de management.
La structure est destinée à fournir une présentation cohérente des exigences plutôt qu’un
modèle pour la documentation des politiques, des objectifs et des processus d’un organisme. La
structure et le contenu des informations documentées relatives à un système de management de
la qualité peuvent souvent être plus pertinents pour leurs utilisateurs s’ils se rapportent à la fois
aux processus mis en œuvre par l’organisme et aux informations tenues à jour à d’autres fins.
Il n’est pas exigé que les termes utilisés par un organisme soient remplacés par les termes
utilisés dans la présente Norme internationale pour spécifier les exigences relatives au système
de management de la qualité. Les organismes peuvent choisir d’utiliser des termes adaptés à
leurs opérations (en utilisant, par exemple, « enregistrements », « documentation » ou «
protocoles » plutôt que « informations documentées », ou « fournisseur », « partenaire » ou «
distributeur » plutôt que « prestataire externe »).
6. Bref historique de la norme ISO 9001
La norme ISO 9001 est apparue en 1987. Depuis, elle a été révisée régulièrement pour
rester en cohérence avec l’évolution du contexte socio-économique. Jusqu’à ce jour, 4 versions
delà norme sont apparues :
- ISO 9001 Version 1994 : première révision de la norme. A cette période elle était
orientée vers la maîtrise des procédés de production et les actions préventives
- ISO 9001 Version 2000 : elle a intégré de nouvelles exigences, notamment la notion
d’orientation client et d’approche processus
- ISO 9001 Version 2008 : Il n’y a pas eu de grandes modifications. En revanche, des
précisions ont été apportées pour une meilleure compréhension des exigences.
- ISO 9001 Version 2015 : Version actuelle de la norme. Une modification de la structure,
des concepts mis à jour et l’intégration de nouvelles exigences.
Toute organisation doit faire face à différents risques, aussi bien au niveau stratégique que
dans ses processus d’entreprise. Il est donc important de répertorier systématiquement les risques
et de les gérer afin de protéger la valeur créée par l’entreprise.
La norme ISO 31000, qui constitue la référence internationale pour la gestion des risques,
est largement appliquée par un bon nombre d’entreprises de toutes tailles.
De même, dans la nouvelle ISO 9001:2015 – qui a été publiée en septembre 2015 – la
nouveauté la plus marquante est l’intégration du management des opportunités et des risques
dans le système de qualité.
La nouvelle version d’ISO 31000 est apparue en février 2018.
La norme ISO 31000 concerne le management du risque, qui est un outil efficace facilitant
la prise de décision et qui devrait être adopté par toutes les organisations. En effet, selon la
définition de Wikipédia : « Le management du risque est la discipline qui s’attache à identifier, à
évaluer et à prioriser les risques relatifs aux activités d’une organisation, quelles que soient la
nature ou l’origine de ces risques, pour les traiter méthodiquement de manière coordonnée et
économique. Il s’agit d’une composante de la stratégie d’entreprise qui vise à réduire la
probabilité d’échec ou d’incertitude de tous les facteurs pouvant affecter son projet d’entreprise. »
Cette norme est destinée aux organisations publiques et privées œuvrant dans tous les
domaines en vue de leur fournir les lignes directrices sur les avantages et les valeurs d’un
management du risque efficace.
1. Spécificités de la version 2018 :
Cette édition 2018 de la norme ISO 31000 vient réviser la première édition de 2009 et a
fait l’objet d’un guide récapitulatif pertinent.
Par rapport à l’édition précédente, quatre principales modifications ont été effectuées :
ISO 31000:2018 fournit une approche générique permettant de gérer toute forme de risque
et n'est pas spécifique à une industrie ou un secteur.
ISO 31000:2018 peut être utilisé tout au long de la vie de l'organisme et peut être appliqué
à toute activité, y compris la prise de décisions à tous les niveaux.
Il existe une multitude de risques qui peuvent menacer et mettre en cause la pérennité ainsi
que l’atteinte des objectifs d’une organisation. Afin de les gérer de manière efficace, chaque
organisme doit identifier et classer ses risques en fonction de ses enjeux prioritaires.
Pour chaque secteur d’activité existe un faisceau spécifique de risques susceptibles
d’impacter les organismes, de manière propre et spécifique. Et, pour chaque organisme du même
secteur d’activité, le spectre des risques à couvrir sera spécifique, en fonction de son histoire, de
sa taille, de son ancienneté, de son organisation, de son mode de fonctionnement, de son
encadrement, etc.
De même, chaque processus et sous-processus traduisant une activité de l’organisme va
être aussi exposée à un spectre de risques spécifiques, plus ou moins sévères.
L’ISO 31000 propose le schéma ci-dessous qui permet de visualiser de façon plus
détaillée, le lien entre les différentes normes du management du risque.
Figure 7 : Carte processus de la norme ISO 31000
Chapitre 3. LES OUTILS DE QUALITE
Les outils du management de la qualité servent essentiellement à répondre à des questions
types. Ce sont des modèles de résolution de problèmes qu'il faut adapter à sa problématique et à
son contexte professionnel.
Les outils de la qualité ont été conçus pour aider les opérationnels, les managers, et les
dirigeants à résoudre en équipe (et donc de manière collaborative) les problèmes complexes
auxquels les entreprises sont confrontées et à bâtir des solutions innovantes pour faciliter le
développement des entreprises. Ces outils favorisent le travail en équipe et l’appropriation des
changements induits par les solutions.
I. QQOQCP :
Toute entreprise rencontre des problèmes dont l’importance varie. Certains ont des
solutions évidentes. D’autres sont complexes, et exigent un bon discernement de la situation. La
méthode QQOQCP permet d'avoir une large documentation et des informations élémentaires
suffisantes sur les différentes dimensions du problème. Pour cet effet, cette méthode adopte une
démarche d'analyse critique constructive basée sur le questionnement systématique. Ce dernier
est structuré sous forme de 6 questions: Qui, Quoi, Où, Quand, Comment et Pourquoi.
a. Méthodologie :
Le QQOQCP peut être réalisé par une seule personne ou en groupe de travail. En
brainstorming cette analyse est dirigée par un animateur qui va spécifier l'objectif et présenter les
rubriques du QQOQCP. Le groupe réalise ensuite le brainstorming, chaque élément étant associé
à l'une des rubriques; les autres étant complétées par le groupe.
d. Déroulement :
-Indiquer l’objectif du QQOQCP.
-Rappeler les règles du QQOQCP.
-Aborder systématiquement les 6 questions l’une après l’autre.
L’AMDEC est une méthode rigoureuse et préventive visant à recenser les défaillances
potentielles d’un système et/ou d’un élément. Il faut définir des actions pour éliminer ces
défaillances, réduire leurs effets et détecter et empêcher les causes. Cette méthode permet de
structurer le processus du développement. L’AMDEC est un outil qui consiste à prévoir pour ne
pas être obligé de revoir. Il existe plusieurs sortes d’AMDEC: l’AMDEC du concept, produit,
procédé, moyen, de la machine, …
1. Objectifs de l’AMDEC :
L’AMDEC est une technique d’analyse prévisionnelle qui permet d’estimer les risques
d’apparition de défaillance ainsi que les conséquences sur le bon fonctionnement du moyen de
production, et d’engager les actions correctives nécessaires.
L’objectif principal est l’obtention d’une disponibilité maximale.
Une fois l'AMDEC mise en place, les résultats obtenus sont classés et analysés grâce aux
grilles d'évaluation.
Dans ces grilles, une note comprise entre 1 et 10 est donnée pour chacun des points
suivants :
4. La note de criticité
Une fois que les notes de fréquence, de gravité et de détection ont été données, la note de
criticité est calculée.
Criticité = Fréquence × Gravité × Détection
Chaque processus se caractérise par des objectifs clairs, des tâches, des responsabilités
claires, des enchaînements et des interfaces entre services identifiés et correctement gérés.
Il implique la mesure de l’efficacité individuelle et globale des processus dans une optique de
recherche permanente d’amélioration et de performance.
Pour comprendre le management des processus, il est donc nécessaire de savoir ce qu’est
un processus, après nous allons identifier les processus au sein de l’organisation et enfin mettre
en place un système de pilotage des processus
I. Processus
1. Définition :
Un processus est donc un ensemble d’activités corrélées ou interactives qui transforment
des éléments d’entrée en éléments de sortie.
Ces moyens peuvent inclure le personnel, les finances, les installations, les équipements,
les techniques et méthodes.
11.Approche processus
Point clé de la norme ISO 9001, l’approche processus implique une conception plus
pragmatique de l’organisation de l’entreprise. Basée sur l’identification des besoins des clients,
elle est par essence transversale.
Le management des processus et du système dans son ensemble peut être réalisé en
appliquant le cycle PDCA), en lui intégrant globalement une approche s'appuyant sur les risques
visant à tirer profit des opportunités et à prévenir et limiter les résultats indésirables.
12.Cycle PDCA
Le cycle PDCA peut s'appliquer à tous les processus et au système de management de la
qualité dans son ensemble
- Planifier : établir les objectifs du système, ses processus ainsi que les ressources
nécessaires pour fournir des résultats correspondant aux exigences des clients et aux
politiques de l'organisme, et identifier et traiter les risques et opportunités
- Réaliser : mettre en œuvre ce qui a été planifié
- Vérifier : surveiller et (le cas échéant) mesurer les processus et les produits et services
obtenus par rapport aux politiques, objectifs, exigences et activités planifiées, et rendre
compte des résultats
- Agir : entreprendre les actions pour améliorer les performances, en tant que de besoin.
1. Domaine d’application.
Le domaine d’application du SMQES s’étend à toutes les activités de la société depuis la
carrière et l’extraction des matières premières jusqu’à l’usine avec tous les ateliers de production
et de maintenance
13.Exigences Générales
La société des Ciments de Bizerte a établi et mis en œuvre un Système de Management
Intégré de la Qualité, de l’Environnement et de la Santé et Sécurité au travail, documenté, tenu à
jour et continuellement amélioré conformément aux exigences des normes internationales ISO
9001 et ISO 14001 et le référentiel OHSAS 18001
Elle veille au moyen des structures organisationnelles à ce que ce système satisfasse aux
exigences de ces normes par des revues, des évaluations de conformité lors des audits internes et
externes et par la réalisation des actions correctives et préventives nécessaires.
La cartographie des processus a pour but de faire bien comprendre l’enchainement et mes
interactions des processus et le rôle de chacun par rapport aux autres
Une représentation graphique des processus et de leurs interactions permet de
communiquer efficacement, ci-joint un aperçu sur la cartographie de ce processus managérial.
Figure 13 : cartographie des processus managérial
La séquence et les interactions de ces processus sont illustrées dans le tableau suivant :
Sortie(s) du processus
Processus « amont » « amont » : « entrée(s) » Processus « aval »
processus « aval »
Ecoute et
Besoins et exigences clients Pilotage et management
communication clients
Disponibilité de l’outil de
Maintenance Tous les processus
production
Niveau 3 : Les manuels des procédures opérationnelles techniques et de certaines activités à
caractères administratifs sont décrits dans ce niveau et qui sont les suivants :
Niveau 5 : Ce niveau concerne les enregistrements qualité tels que registres, canevas, classeurs,
les enregistrements environnement, santé et sécurité, tout en précisant que des enregistrements
peuvent être sous forme de support informatique
Chapitre 4.PASSAGE L’ISO 9001 :2008 à 2015
La norme ISO 9001 est un référentiel international relatif au système de management de la
qualité. Elle décrit une série d’exigences qui permettent aux entreprises qui l’appliquent, de
mettre en œuvre des dispositions de maîtrise et de pilotage de leurs activités afin de garantir des
produits et services conformes aux critères réglementaires et aux attentes des clients. Une
nouvelle version de la norme vient d’apparaitre depuis septembre 2015. Les entreprises certifiées
ISO 9001 :2008 disposent d’un délai de 3 ans pour intégrer les nouvelles exigences et maintenir
la certification.
L’objectif du projet consiste à mettre en place une démarche de transition au niveau du
service logistique (certifié ISO 9001 :2008) d’un organisme de recherche appliqué à la santé, afin
de faire migrer leur SMQ vers la version 2015 en optimisant le système de pilotage existant.
D’un point de vue de la forme, l’ISO 9001 :2015 suit désormais « la structure de haut
niveau » commune à celles des normes de management telles que l’ISO 14001 (systèmes de
management environnemental) dans le but de favoriser leur compréhension et leur application.
Ainsi la nouvelle version compte les articles suivants:
- Domaine d’application
- Références normatives
- Termes et définitions
- Contexte de l’organisme
- Leadership
- Planification
- Support
- Opération
- Evaluation de la performance
- Amélioration
La Fig. 1 montre comment les clauses de la nouvelle structure de haut niveau pourraient
également être appliquées au cycle Planifier, Développer, Contrôler, Ajuster. Le cycle PDCA
peut s’appliquer à tous les processus et au système de management de la qualité dans son
ensemble.
Concernant les exigences, les principes de base qui sont la satisfaction client et l’approche
processus restent inchangés. L’évolution majeure concerne d’une part l’analyse du contexte par
l’organisme qui consiste à définir les enjeux et les exigences internes et externes qui peuvent
impacter le système de management de la qualité et d’autre part la notion d’analyse de risques
qui porte un intérêt particulier dans la nouvelle version.
Concernant les exigences, les principes de base qui sont la satisfaction client et l’approche
processus restent inchangés.
L’évolution majeure concerne :
- L’analyse du contexte par l’organisme qui consiste à définir les enjeux internes et
externes qui peuvent impacter le système de management de la qualité
- L’analyse de risques qui porte un intérêt particulier dans la nouvelle version
- Implication plus importante de la direction.
- La notion de « Parties intéressées » qui désigne toute personne ou entité (personnel,
fournisseurs, prestataire, collaborateur etc.) pouvant être impactée par les différentes
décisions.
En effet, désormais il ne s'agit pas seulement de prendre en compte les exigences des
clients mais aussi celles des parties intéressées.
L’iso 9001 : 2015 compte 309 articles contrairement à la précédente version qui contenait
304.
Problématique :
Préparer un système de détermination des risques possibles et leurs moyen de prévenir
pour le processus cuisson.
I. Processus cuisson
Le processus cuisson se trouve le processus broyage cru et broyage ciment de la phase de
réalisation du produit dans le système managérial des Ciments de Bizerte, Ce processus
s'applique à la cuisson de la poudre crue dans les deux lignes de cuisson de l’usine, il est pilote le
directeur de la production
- Service Utilités
- Consigne de Instructions
chauffage - Paramètres de constructrices
conduite
- OK du chef de quart
- Paramètres de
conduite du four - Paramètre de
conduite
- Niveau de silo
- Contrôle qualité
- Température des
cyclones (Paramètres - Clinker Consignes
de conduite) Chef service refroidisseur qualité
Labo
Production
- Rapport Manuel de
journalier procédures
- Consignes de production
qualité
Plan
- Registre du Assurance
laboratoire de qualité
- Résultats de Production
contrôle
Planification de
la production
- Consignes pilotage Choix des zones Manuel des
de stockage consignes
Préchauffage du
c four qualité
o
m
m Extraction,transp
Proces
a ort et dosage
sus 08
(pesage de la
n poudre drue
d
e Préchauffage de
la poudre crue
s
a
Cuisson
l
l Action
Refrodisse
e ur sur
paramèt
d Contrôle res de
e cuisson
c
conforme
o
n
t Transport
Transport
vers Zone
r vers Zone 3
o 2
l
e Stockage
Zone 1
Processus 10
Une deuxième réunion a eu lieu le 10 mars 2018 ou une recherche selon l’outil
brainstorming a été réalisée et s’est soldé pour déterminer les défaillances possibles que peut
connaitre le processus, ces défaillances sont :
Poudre mal dosée
Extraction matière
Coke de pétrole de mauvaise qualité
Chauffage fuel Insuffisant
Quantité fuel insuffisante
Finesse coke de pétrole élevé
Broyeur Coke défaillant
Préchauffeur bouchée
Mauvaise alimentation du four
Bouchage grille fixe
Arrêt de grille mobile
Avalanche matière
Pour la réunion du 16 mars 2018 le choix du concept dévaluation de ces défaillance a été
sur un model basé sur le diagramme de cause et effets ayant l’architecture suivante :
Vitesse inappropriée Boite à fumée Matière mal cuite Quantité de matière élevé
C’est un outil qui permet à identifier les causes d’un problème. On a une vision globale des
causes génératrices d’un problème avec une représentation structurée de l’ensemble des causes
qui produisent un effet. Il y a une relation hiérarchique entre les causes et on est en mesure
d’identifier les racines des causes d’un problème.
Gravité (G) :
Fréquence (F) :
Peu existant La défaillance est
pratiquement inexistante (< 1
F1 fois/mois)
Rare La défaillance est rarement
F2 apparue (1-2 fois/mois)
Facteur de
Occasionnel La défaillance est connue
fréquence F3 pour apparaitre de temps en
temps (3-4 fois/mois)
Détectabilité (D) :
Détection assurée par des détecteurs Alarmer les opérateurs en
D1 spécifique (avec alarme) s’approchant de la
Ou présence d’une surveillance en défaillance, afin de l’éviter
continue
Détection constaté via un paramètre La cause ou le mode de
D2 de procédé défaillance sont détectables
Facteur de et pouvant être évités
détectabilité
Détection visuelle et aléatoire La cause ou le mode de
D3 défaillance ne sont détectés
que par la présence humaine
à temps
Aucune détection possible Rien ne permet de détecter
D4 la défaillance avant que
l’effet ne se produise
Rien n'est pire qu'une défaillance non détectable : on n'a pas pu anticiper, s'organiser; les
risques d'accidents corporels sont élevés; les temps d'arrêt induits sont élevés.
Il vaut toujours mieux détecter une cause de défaillance, sinon on détectera un effet.
IC= F × G × D
Devant l’absence de l’historique relatif à cette notation une étude de matrice a été réalisée
pour déterminer les valeurs seuil :
1 2 3 4
1 1 6 16 32 1
2 2 8 18 36 2
3 3 9 24 48 3
4 4 12 27 64 4
Et enfin la réunion c’est clôturé par une évaluation des risques comme indique au tableau
AMDEC processus suivant.
Echantillon non
Cuisson difficile 4 1 3 12
représentatif
Aéroglissière en
Cuisson instable 4 1 4 16
Extraction matière pane
Arrêt de four 2 4 1 8
Pas de contrôle de de
Formation de concrétion 4 4 3 48
Préparation qualité à la réception
Coke de pétrole de
de
mauvaise qualité
combustible Manque des moyens
Formation d’Auneau 3 3 3 27
d’analyse
Manque des moyens
Reflux de matière 4 4 4 64
financiers
Explosion au niveau
1 4 4 16
cyclone
Consommation
1 1 3 3
énergétique
Problème financière
Arrêt du four 2 4 1 8
Quantité fuel Cadence de livraison
insuffisante
Absence de stock
Diminution de production 4 1 1 4
stratégique
Coke difficile à
Cuisson difficile 4 1 3 12
broyer
Finesse coke de
Coke humide Combustion incomplète 4 4 3 48
pétrole élevé
Explosion au niveau des
Manque de chaleur 1 4 4 16
cyclons
Consommation
Broyeur coke Broyeur en panne 4 1 1 4
énergétique
défaillant
Cout de production 4 1 1 4
Concrétion des
cyclones
Arrêt de four 2 4 1 8
Boite à fumée
Préchauffeur
bouchée
bouchée
Explosion du cyclone 1 4 4 16
Reflux de matière 4 4 4 64
Préchauffage Mauvaise
Sur charge de four Cout de production élevé 4 1 1 4
et cuisson alimentation de
four
Vitesse inappropriée Formation d’auneaux 3 3 3 27
Refroidisseur
Bouchage grille Défaut de matière Bouchage refroidisseur 4 4 1 16
et
fixe
Défaut d’air
filtre Destruction du tuyère 4 3 4 48
refroidisseur
Quantité de matière
Arrêt de four 2 4 1 8
élevée
Arrêt de grille
Bouchage des trous
mobile Bouchage refroidisseur 4 4 1 16
d’aération