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Epilepsie et ses causes

Epilepsie, Tumeurs intracrâniennes


Malaise – perte de connaissance
Notion d’EEG
Margaux CHEVAL Interne de Neurologie
Pourquoi vous embêter avec l’épilepsie

C’est fréquent !

• Retentissement pour les patients -> à gérer par tous les


médecins les prenant en charge
• A tous les âges

Item long et détaillé -> cibler l’essentiel


Etape 1 : Faire le diagnostic
Dans quels dossiers transversaux ?

• Dossier d’AVC

• Dossier d’oncologie (métastase)

• Dossier d’urgence / traumato

• Dossier de réanimation

• Dossier de pédiatrie
Q1

Devant une fiche des pompiers « Malaise devant témoins


avec perte de connaissance avec morsure de langue chez
une femme de 45 ans »

Quels éléments en faveur d’une crise ?


A. Morsure du bout de la langue
B. Perte d’urine
C. Durée 1min
D. Désorientation à l’arrivée des pompiers
E. Morsure du coté latéral de la langue
Q1

Devant une fiche des pompiers « Malaise devant témoins


avec perte de connaissance avec morsure de langue chez
une femme de 45 ans »

Quels éléments en faveur d’une crise ?


A. Morsure du bout de la langue
 Possible dans une syncope avec chute

B. Perte d’urine
 Possible dans une syncope

C. Durée 1min
 10 min environ avec confusion post critique

D. Désorientation à l’arrivée des pompiers


E. Morsure du coté latéral de la langue
Item Malaise

Revoir en cardio les pathologies cardio !

• Soudain, environ 10 min


• Concerne plutôt les crises généralisées
• Bord latéral de langue
• Pas les urines

L’EEG :
• Pas indispensable si clinique évidente ou épileptique
connu
• Est plus rentable si réalisé proche du malaise

Revoir aussi la vidéo « Déficit neuro » : AIT / Migraine /


Crise
A retenir pour les QI

L’ictus amnésique
• Oubli à mesure
• Plusieurs heures
• Pose les mêmes questions de façon itérative, répétée
• Comportement normal

• Peu de risque de récidive


• N’est pas le marqueur d’une démence ou d’un risque
vasculaire
Un piège : les CNEP

Crises non épileptiques psychogènes


• Diagnostic différentiel difficile même pour neurologue

Parfois nécessité d’avoir recours aux vidéos EEG :


• Pas d’activité épileptique pendant un épisode
• Contexte psychologique, mais pas toujours
• Symptômes variés, pas cohérents anatomiquement

Voir des vidéos de vraies crises pour faire la différence !

Retenir :
Mouvements irréguliers, yeux clos et résistance, pleurs,
mouvements du bassin
Etape 2 :
Poser un diagnostic syndromique
Clinique et sémiologie des crises
Classification de base

• Focale dont focale secondairement généralisée


• Généralisée

Focales :
• Hyperactivité d'un réseau de neurones cortical
initialement localisé et unilatéral
Généralisées =
• Hyperactivité d'un réseau de neurones cortico-sous-
cortical d'emblée bilatéral, étendu, symétrique et
synchrone
A quoi peut ressembler une crise ?

• A peu près toute la sémiologie centrale !


• Selon la région à l’origine de la crise

• Permet de classer les crises du patient dans un tableau


épileptique, avec un pronostic et un traitement
différent.

Rappel clinique des signes moteurs :


• Tonique = contraction maintenue
• Clonie = contraction rythmique et répétée
• Atonique = perte tonus
• Myoclonie = contraction isolée ou courte salve
Clinique à retenir : Epilepsie généralisée

Tonico-clonique Myoclonique Absence


Phase tonique: • Pas de trouble de la conscience • Rupture du contact avec arrêt de
Perte de conscience, révulsion oculaire, • Secousses très brèves (< 200 ms), l'activité en cours, fixité du regard
contraction tonique soutenue axiale et isolées ou courtes salves • Quelques secondes
des membres, en flexion puis • Provoquées par stimulation • Début et fin brusque
en extension, apnée avec cyanose. lumineuse intermittente
• Souvent immédiatement après le
Phase clonique : réveil
Secousses bilatérales, synchrones,
intenses, qui EEG : polypointes-ondes généralisées, EEG : pointes-ondes à 3 Hz, de début et
s'espacent progressivement. bilatérales, symétriques et synchrones fin brusques généralisées, bilatérale,
synchrone.
Phase post-critique :
Quelques minutes, coma hypotonique, Si ne correspond pas exactement au
relâchement musculaire complet avec tableau = absence atypique
perte d’urine, respiration stertoreuse,
confusion.
Clinique à retenir : Epilepsie focale

Signes subjectifs initiaux :


• Grande valeur localisatrice de la zone de départ

Attention aux signes post-critiques (épuisement neurones) :


• Hémiparésie
• Aphasie

Troubles de la conscience :
• Pas d'interaction avec l'entourage
• Patients ne réalisent pas toujours qu'ils ont perdu conscience
• Pas de valeur localisatrice
Clinique à retenir : Epilepsie focale

Signes subjectifs initiaux : grande valeur localisatrice de la zone de départ

Moteur Sensitif Sensoriel Végétatif Cognitif Langage


• Elémentaire • Paresthésies • Hallucination • Troubles du • État de rêve • Troubles
• Elaboré = débutant à visuelle rythme sensation de phasiques
automatismes la main et élémentaire cardiaque déjà-vu, de déjà- paroxystiques
moteurs d'évolution • Hallucination • Sensation de vécu
ascendante auditives froid ou de
jusqu'à élémentaires chaleur, de soif
l'hémiface • Hypersalivation
• « Marche • Sensation
bravais- épigastrique
jacksonienne » ascendante
• Aire motrice • Cortex • Cortex • Cortex temporal • Temporal • Lobe temporal
primaire somesthésique occipital interne ou interne, de
• Lobe frontal, primaire • Gyrus insula hippocampe l'hémisphère
temporal, temporal dominant
pariétal supérieur (gauche)
Classer une épilepsie

Crises focales Crises généralisées


prédominantes prédominantes
Pas de cause
évidente retrouvée
Idiopathique ou
génétique
Cause sous jacente
Lésion structurelle
Atteintes auto-
immune
Métabolisme
Infection

+ EEG
L’électroencéphalogramme
L’électroencéphalogramme

• Varie selon l’âge et les conditions. Interprétation longue.


• Réalisation variable, nombreux artéfacts
Syndromes épileptiques à connaitre

Épilepsie à paroxysme Épilepsie myoclonique juvénile


rolandique • Âge de début : adolescence
(= épilepsie bénigne à pointes
• Crises myocloniques matinales, autres types de crises associées
centrotemporales)
possibles
• Âge de début : entre 3 et 8 • EEG : bouffées de polypointes-ondes généralisées synchrones,
ans favorisées par la stimulation lumineuse intermittente
• Crises focales (frontale), • Pharmacosensibles, mais arrêt du traitement souvent impossible
pendant le sommeil, la nuit,
avec paresthésies buccale,
puis clonies hémifaciales Épilepsie avec crises tonico-cloniques du réveil
puis un blocage de la parole, • Âge de début : adolescence, adulte
une hypersalivation
• Crise généralisée tonico-clonique, favorisée par le manque de
• +/- généralisation secondaire sommeil, l'alcool
• EEG : pointes amples, • EEG : pointes-ondes et pointes généralisées.
biphasiques centrotemporale,
• Pronostic : pharmacosensible dans 90 % des cas
activées par le sommeil
• + règles d'hygiène
• Guérison après la puberté
Syndromes épileptiques à connaitre

Épilepsie-absence de l'enfant
« Génétique présumée »
A CONNAITRE

• Âge de début : autour de 6 ans


• Crises = absences typiques,
autres types de crises associées
possibles

• EEG : décharges de pointes-


ondes généralisées synchrones à
3 cycles/s, favorisées
par l'hyperpnée

• Pharmacosensible dans 80 % des


cas ; possibilité d'arrêter le
traitement après la puberté
Encéphalopathie épileptiques

• Atteinte du développement ++

Syndrome de West Syndrome de Lennox –Gastault


• Âge de début : 6 mois
• Âge de début : 6 ans
• Crises : spasmes en flexion, avec une
• Plusieurs types de crises généralisées
régression psychomotrice
associées
• Hypsarythmie à l’EEG
• EEG : pointes-ondes généralisées, lentes

• Risque élevé de pharmacorésistance et de


troubles permanents du développement

• Risque élevé de pharmacorésistance et de


troubles permanents du développement
Epilepsie focale temporale médiale sur
sclérose de l'hippocampe

• Antécédents de crises hyperthermiques compliquées


• Âge de début : 5 à 15 ans

Crises focales :
• Végétatives (sensation épigastrique ascendante),
émotionnelles (angoisse) et/ou mnésique (déjà-vu,
état de rêve), trouble de la conscience secondaire,
automatismes de mâchonnement / gestuels
(émiettement, manipulation)
• Assez longue, plus d’un minute

• IRM : aspect de sclérose hippocampique unilatérale


• Pharmacorésistance fréquente
• Chirurgie souvent possible avec guérison dans 70 %
des cas
Etape 3 :
Diagnostic étiologique
Pour commencer

Ce n’est pas une crise symptomatique mais


bien une épilepsie

But :
Chercher une cause sous jacente pouvant être
traitée
Etiologies des épilepsies

• Génétiques ou présumées (40 %) : mais peu de gènes précis à rechercher, défini selon clinique,
l’EEG et l'histoire familiale

• Structurelles / lésionnelles : malformations corticales ou acquises post-


traumatique, tumorale, vasculaire (séquelles AVC)

• Inflammatoires ou dysimmunes : encéphalites auto-immunes


• Infectieuses (méningite, encéphalite)
• Métaboliques
Bilan minimal

Interrogatoire :
• Crise fébrile ? Trauma crânien ? Retard cognitif ?
Difficulté à l’école ?
• Pathologie associées ?
• Evolution des crises et signes associés

Examen neurologique et général complet :


• IRM cérébrale « protocole épilepsie » :
• Coupes fines perpendiculaires au grand axe de
l'hippocampe, en séquences pondérées T1, T2 et
FLAIR (axiale et coronales), ainsi que des coupes
axiales en T2*
• EEG
Autour d’une cause d’épilepsie : les
tumeurs intra crâniennes
Un item à bien connaitre

• Dossier transversaux ++
• Pédiatrie, oncologie, dossier de cancers des spé
d’organes
• Question de diagnostics différentiels en imagerie

2ème cancer de l’enfant


Adulte : méningiomes (40 %), gliomes

Métastase fréquentes ++
Elles sont tardives dans l’évolution sauf pour le poumon
Quand y penser dans les dossiers ?

Signes d’HTIC :

• Céphalées matinales + vomissements + œdème


papillaire au FO +/- diplopie par atteinte du VI

• Enfant : tension de la fontanelle, macro-crânien, regard


en coucher de soleil

• Épilepsie si localisation corticale

• Déficit focaux progressifs en tâche d’huile

• Troubles cognitifs ou confusionnel sur quelques


semaines

• Lymphome +++
Sémiologie IRM : la priorité à connaitre
Les métastases

Poumon > sein > rein > digestifs et mélanome


(saignement)
IRM ++++
• Lésions nodulaires prenant le contraste de façon
hétérogène (plus souvent multiples mais peuvent être
uniques)
• Œdème et effet de masse important au regard de la
taille des lésions

• Traitement variable selon le cancer


• Traitement palliatif visant à améliorer ou prévenir les
symptômes neurologiques
• Cancer souvent avancé, pronostic sombre
• Chirurgie pour les lésions uniques, radiothérapie
stéréotaxique (radiochirurgie) pour les lésions de taille
< 3 cm, radiothérapie de l’encéphale in toto dans les
lésions multiples
Les métastases
Les gliomes

Schéma explicatif , à ne surtout pas apprendre !


Gliome diffus de bas grade (astrocytome Gliome anaplasique de grade III
Astrocytome pilocytique (grade I)
ou oligodendrogliome et glioblastome de grade IV
ou oligoastrocytome de grade II)

• Adulte jeune (30–40 ans)


• Enfant, adulte jeune • Epilepsie, peu de déficit, troubles • Adulte plus âgé 50-60 ans
• Long de la ligne médiane (voies cognitifs à dépister • De novo ou transformation
optiques, noyaux gris, • Extension puis transformation en • Glioblastome = agressifs
hémisphères cérébelleux) grade III ou IV • Médiane de survie 12 à 18 mois
• Médiane de survie 5–10 ans

• Bien circonscrites
• Infiltrants , hétérogènes
• TDM hypodenses en TDM • Infiltrants
• IRM T1 hyposignal T2 hyperT1,
• IRM T2 hyper-intenses • IRM T1 hyposignal T2 hyperT1,
• PDC OUI
• PDC OUI • PDC NON
• Œdème
• Composante kystique

• Grade III = chirurgie + radiothérapie +/-


chimio selon biologie moléculaire
• Exérèse chirurgicale la plus complète
• Guérison si résécables • Glioblastomes : chirurgie puis
possible. Chirurgie éveillée ++
chirurgicalement radiothérapie focale et chimio
• RX chimio selon cas (spécialistes)
concomitante (témozolomide) puis
chimio adjuvante.
• Récidive toujours
Gliome diffus de bas grade
Astrocytome pilocytique (astrocytome ou Gliome anaplasique de grade III et glioblastome de
(grade I) oligodendrogliome grade IV
ou oligoastrocytome de
grade II)

• Bien circonscrites
• Infiltrants • Infiltrants, hétérogènes
• TDM hypodenses en TDM
• IRM T1 hyposignal T2 • IRM T1 hyposignal T2 hyperT1,
• IRM T2 hyper-intenses
hyperT1, • PDC OUI
• PDC OUI
• PDC NON • Œdème
• composante kystique
Les gliomes

Méningiome
• Tumeur sous-durale
• Soixantaine, prédominance féminine
• Découverte souvent fortuite car souvent
asymptomatique
• Epilepsie

Imagerie :
• TDM IV + car souvent calcifiés et IRM
• Lésion homogène, très bien circonscrite,
PDC massive homogène
• Base d'implantation durale
• Signe de la queue de comète

Traitement :
• Chirurgie ou surveillance
• Hormonosensible = arrêt des
œstroprogestatifs
Les gliomes

Lymphome cérébral primitif


• Favorisé par immunodépression mais
majorité́ des cas chez immunocompétent
• Soixantaine
• L B à grandes cellules
Imagerie :
• Lésions périventriculaires, PDC intense
et homogène aspect «cotonneux»
Traitement :
• Cortico-sensibles : si suspecté, éviter si
possible les cortico avant la biopsie
• Chimio sensible ++ méthotrexate à hautes
doses
• +/- radiothérapie (pas chez le vieux =
démence radique)
• Rémission fréquente mais rechutes
Facteurs de bon pronostic des gliomes

Liste de par cœur à relire juste avant l’ECN - Mémoire


immédiate :

• Codélétion des chromosomes 1p et 19q


• Mutation du gène IDH
• Méthylation du gène MGMT
Focus D4 : Apport pour le diagnostic

Spectro-IRM
• Prolifération cellulaire (rapport choline/N-acétyl-
aspartate)

IRM de perfusion
• Néoangiogenèse (volume sanguin cérébral relatif
augmenté dans les gliomes de haut grade)
Confirme le diagnostic de tumeur, agressivité ?
Diagnostics différentiels à connaître

Toxoplasmose
Tuberculome
(immunosuppression, VIH)

Abcès cérébral Forme pseudo-tumorale


(prise de contraste d’une pathologie
annulaire et contexte inflammatoire
infectieux) sarcoïdose, sclérose en plaques,
maladie de Behçet
Complications

• Hémorragie révélatrice

• IRM systématique à 3 mois après un hématome

Hydrocéphalie
• Non communicante = obstruction voie d’écoulement
• Communicante = défaut de résorption LCR = par
dissémination méningé

Méningite tumorale
• Paralysie de nerfs crâniens rapide, douleurs radiculaires,
troubles de l'équilibre, atteinte cognitives
• IRM = prises de contraste méningées ou
périventriculaires anormales
• Ponction lombaire = recherche de cellules tumorales
Signes d’engagement

• Engagement temporal
- Suspecter si modification de vigilance
- Mydriase unilatérale aréactive (atteinte du III) +
hémiparésie controlatérale = att tronc cérébral.
• Engagement des amygdales cérébelleuses
- Attitude en opisthotonos / torticolis / hocquet
Traitements de l’épilepsie

Cibler l’essentiel
Faut-il traiter ?

Devant une crise simple :


• Evaluer le risque de récidive : IRM, EEG
- Si élevé (lésion, activité intercritique) : OUI
- Si crises répétées : OUI
- Pas systématique devant une crise unique au SAU
Modes d’action des traitements
Choisir le traitement antiépileptique

Acronyme SAGE.com : Syndrome, Âge, Genre, Étiologie, Comorbidités


Epilepsies généralisées Femme en âge de procréer
Epilepsies focales
présumées génétiques
Contraception
Lamotrigine, lévétiracétam Eviter IE = carbamazépine,
Oxcarbamazépine, lacosamide, oxcarbamazépine,
Acide valproïque eslicarbazépine
acétate d'eslicarbazépine
Pas de valproate
Sujet agé (risque cognitif) Association à d’autres traitements (anticoagulants)
privilégier
Eviter IE = carbamazépine, oxcarbamazépine,
lamotrigine et lacosamide eslicarbazépine

Action sur une Migraine Tb bipolaire Dépression Dose efficace lente Dose efficace
autre pathologie à atteindre immédiate
Topiramate Valproate Eviter
Lamotrigine Valproate,
Carbamazepine levetiracetam
levetiracetam
Lamotrigine
Effets secondaires à connaitre

• Levetiracetam : dépression, irritabilité


• Lamotrigine : syndrome de Lyell

• Et connaitre les règles hygiéno-diététiques (alcool,


sommeil, observance, pas d’automédication) !
Pharmacorésistance

Persistance des crises malgré au moins deux


antiépileptiques appropriés
• (En considération du syndrome épileptique), seuls ou en
combinaison, administrés à un dosage et pour une
durée adéquate
• Plutôt dans les épilepsies de type focale
structurelle (avec lésion)

 Chirurgie de l'épilepsie
 Stimulation chronique du nerf vague
Epilepsie et permis de conduire

Tombe souvent en question !

• Médecin agréé de la préfecture de police


• Permis B : un an sans crise
• Poids lourd / transport en commun : 10 ans sans crise et
sans traitement
Epilepsie et femme

Contraception :
• Attention aux inducteurs enzymatiques
• Pilule OestroPg diminue la concentration de lamotrigine

Grossesse ou désir de grossesse :


• Limiter les doses et le nombre de traitement
• Acide folique
• Echographie de surveillance plus rapproché

Jamais de VALPROATE
OU ACIDE VALPROIQUE
L’essentiel : gestion de l’état de mal

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