Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
de Marseille
1.1/ QQOQCP
Pour qu’un courrier, une note de service ou un message soient complets ils doivent comporter les
informations suivantes:
• Qui écrit à qui ?
• Quand l’action s’est elle passée ou bien se passera-t-elle ?
• Où l’action se passe-t-elle ?
• de Quoi s’agit-il ?
• Comment cela s’est-t-il passé ? ou comment se déroulera l’action ?
• Pourquoi l’action a ou aura-t-elle eu lieu ?
Généralement un rapport aura toujours la structure suivante (reprise dans l’énoncé en examen) :
- les circonstances de l’incident;
- les dispositions prises pour gérer la situation de la machine;
- les recherches entreprises pour établir le diagnostic de l’incident;
- les contrôles et travaux à effectuer
- les suggestions
Il faudra veiller à ce que ces 5 paragraphes répondent au QQOQCP.
1.2/ Présentation
La présentation est importante car elle donne la première impression sur le document. Elle
doit permettre au destinataire, souvent débordé de travail, d’avoir l’ensemble des éléments du
QQOQCP en quelques secondes et retrouver le rapport très facilement lorsqu’on le recherche.
Cette présentation succincte des évènements et des personnes sera placée sur la page de garde
du document, le rapport circonstancié et détaillé sera débuté en haut de la page suivante. Le rapport
ne doit pas excéder 3 pages pour l’examen. Dans la pratique il est souhaitable de ne pas dépasser
une page A4 pour faciliter le travail du lecteur.
Exemple :
Mr …… Chef mécanicien
A l’attention de
Mr ……. Ingénieur d’armement
de la compagnie ….
Objet: Echauffement de palier de tête de bielle du cylindre n°3 (courte analyse du sujet)
Références: Récapitulation des documents ou contacts antérieurs
Pièces jointes: éventuellement (attention il faudra les fournir !)
Monsieur l’ingénieur d’armement, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le rapport de
l’incident survenu le 3 septembre 2008 sur le palier de tête de bielle n°3 du moteur principal ayant
entraîné un arrêt de six heures du moteur principal.
Remarque : à l’examen ne perdez pas de temps à faire de l’humour (navire cinquante et un, ligne
Casa-Marseille, chef méca César, la Pétard Compagnie…). Même si cela fait sourire le correcteur,
cela ne rapporte pas de points et risque de déplaire. Choisissez dès le début de l’année des noms et
gardez les à chaque rapport.
nom
signature
Destinataires
Copies
Pièces jointes
En règle générale dans un échange : il ne faut jamais avancer des éléments dont on n’est pas
sûrs ou qui ne sont pas vérifiables. On évite de se baser sur une opinion. Si le contradicteur
est rompu aux méthodes de communication il prendra très vite le dessus.
Règles de base : on commence par établir les faits et à l’aide de ces faits indiscutables on peut bâtir
un sentiment qui sera à la conclusion du rapport.
Objet : Avarie sur hélice à pas variable, fuite d’huile de commande de pas
Pièce jointe : Schéma système hydraulique pas variable, schéma du moyeu d’hélice à pas variable,
photos d’une hélice et de sa tuyère
Monsieur Leblanc, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le rapport technique de l’incident
survenu le 25 janvier 2011 sur l’hélice à pas variable du MV Congo Forest lors du chenalage de sortie du
Congo River.
En effet suite à une perte d’huile de commande du système hydraulique de contrôle du pas, nos
investigations et contrôles ont démontrés que le système interne à l’hélice d’orientation des pales était
endommagé. De ce fait le pas de l’hélice était bloqué en position fixe en AV toute, ne nous permettant plus
de manœuvrer et donc de faire route de manière sûre. Ceci nous a contraint de nous dérouter sur le port de
Pointe-Noire où nous avons fait appel à trois remorqueurs pour la manœuvre et à un plongeur pour
confirmer notre diagnostique.
Dans l’état actuel des choses, les opérations commerciales ne sont plus envisageables, une visite en cale
sèche est nécessaire afin de permettre à MAN d’intervenir sur l’hélice en avarie.
Monsieur Lambert
Chef mécanicien du MV Congo Forest
Le navire a appareillé de Kinshasa à 06h00 le 25 janvier 2011 chargé a plein de billes de bois, selon le
planning, a effectué le chenalage de sortie du Congo River puis fais route vers Port-Gentil. Les conditions
météorologiques sont calmes, vent de SO force 4 Beaufort, la mer est peu agitée. Le moteur principal, de
type MAN 9L27/38, est au régime de croisière de 210 tr/min, chargés à 85%, tous les paramètres de
fonctionnement sont normaux, la vitesse est de 15 nœuds. La maintenance du moteur principal est à jour et
conforme au logiciel d’entretien approuvé par le Bureau Veritas.
La journée de travail du 25 janvier débute sans encombre à 08h00. Les ouvriers et les officiers sont
occupés à divers travaux de maintenance dans la salle machine, le second mécanicien et moi-même sommes
occupés à des taches administratives au PC machine.
Il est 18h00, le navire est en route libre depuis une demi-heure après la sortie de l’embouchure du
Congo River, lorsque le second m’appel pour m’avertir d’un soucis sur le niveau de la caisse à huile de
commande du pas d’hélice. En effet, suite à l’alarme « niveau bas caisse à huile de manœuvre d’hélice » à
16h20 et après quatre appoints de vingt litres environs en deux heures, le niveau continue de chuter. Le
second et moi même contrôlons différents paramètres puis nous rendons en local afin d’effectuer des tests
de pas. Après avoir contacté la passerelle pour s’assurer que la situation de navigation le permettait, nous
prenons les commandes de pas en local. Nous remarquons lors des essais que la variation de pas se fait plus
lentement malgré la mise en route de la deuxième pompe hydraulique. De plus, l’indicateur local de pas
nous indique que ce dernier ne peut rester fixe sans l’intervention intempestive de la pompe. En outre, le
niveau dans la caisse à huile chute rapidement durant nos essais.
Après un contrôle complet des circuits hydrauliques de commande ainsi que de la boite de distribution
d’huile, nous concluons que la fuite est externe à la machine donc qu’elle se situe au niveau de l’hélice. En
effet, la ligne régulière du navire nous fait emprunter le Congo River quatre à six fois par mois. Ce fleuve
charrie de nombreux débris (billes de bois, épaves, câbles…) ; il est fort probable que l’hélice en ait heurté
un, provoquant des dommages importants d’une ou plusieurs pales ainsi qu’un écrasement des joints
toriques (Cf figure 2), engendrant la fuite d’huile.
Le troisième mécanicien sort alors sur la plage de manœuvre arrière de manière à se rendre compte
d’une éventuelle pollution. Il ne constate pas d’irisation importante de l’eau du sillage. Aux vues de la
faible quantité d’huile perdue, la décision est prise en accord avec le commandant de ne pas mettre en place
le plan anti-pollution.
Dans la matinée, le rapport d’inspection du plongeur nous confirme qu’une des pales est endommagée
et présente des marques de chocs. De plus, lors des tests avec ce dernier, la fuite d’huile est identifié à la
base d’une des pales. Nous isolons le circuit d’huile de lubrification puis effectuons de nouveaux tests de
changement de pas, la fuite persiste, elle provient donc du circuit de commande.
Selon les recommandations de MAN, il est impératif de prévoir un passage en cale sèche afin que leur
équipe technique procède au démontage de l’intégralité de la lance et au remplacement des pièces
endommagées. Pour ce faire, une immobilisation du navire en cale sèche de quinze jours minimum est à
planifier.
CONCLUSIONS-SUGGESTIONS
J’attire votre attention sur le fait que cette avarie est due au choc d’un débris sur l’hélice du navire, ce
qui va entrainer une immobilisation et des coûts importants de réparation et de perte d’exploitation.
Cependant lors de la conception du MV Congo Forest en 2007, et compte tenu de son programme de
navigation, le cahier des charges des officiers de la compagnie préconisait l’installation d’un système de
protection de l’hélice tel qu’une tuyère (Cf photos jointes) et/ou coupe-orin afin de minimiser ces risques
d’avarie. De plus, selon les recommandations techniques de MASSON MARINE (concepteur d’hélices à
pas variable), l’utilisation d’une tuyère permettrait d’augmenter la poussée d’au moins 20% ce qui
représenterait de substantielles économies de carburant.
Il apparait dorénavant primordial de prévoir l’installation d’un de ces moyens de protection de l’hélice
durant la cale sèche de réparation ou lors du prochain arrêt technique.
Rapport technique
Compagnie HYDRO Bord, le 19 Avril 2010
M/V CHICAGO BELLE-EAU
Mr PISIOU Gary,
Chef mécanicien
Monsieur Colin, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance le rapport d’avarie concernant les dommages
sur l’ailettage et le distributeur de la turbosoufflante n°2 ABB, de type TPL77-B12/CL, du moteur principal MAN 9K80
MC.
Avarie ayant entrainé un arrêt de 4 heures du moteur principal ainsi qu’une marche à allure réduite sur les 18
dernières heures, se concluant par un retard de 7 heures à l'arrivée sur Marseille.
Ce retard n'a pas eu de conséquences commerciales sur cette escale, mais un retard est à prévoir sur la prochaine
rotation, car les solutions s’offrant à nous, imposent un retard de 5 jours minimum.
Les investigations ont été réalisées par le bord durant l’escale du 18 Avril, devant l’impossibilité de réparer par nos
propres moyens, un technicien ABB est venu constater les dommages et ainsi nous donner une estimations des
travaux ,qui ne pourront être effectués que dans leurs ateliers ,comme le ré ailettage et les essais d’équilibrage de la
turbine.
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur l’expression de mes sentiments les plus distingués.
G PISIOU
Copie : M/V SALINES (Sister Ship)
Le Samedi 17 Avril 2010 à 08H00, le navire M/V CHICAGO BELLE-EAU est en route libre à la vitesse de 22
nœuds au nord de l'ile Cani, la météo est bonne, mer belle, pas de roulis. Le moteur principal tourne alors à 104
tr/min, ce qui équivaut à son allure maximum. Les groupes électrogènes 2, 3 et 5 sont en service, le 1 et 4 étant en
réserve. Tous les paramètres du moteur de propulsion et des groupes électrogènes sont normaux et équilibrés.
L'historique des alarmes ne révèle aucune anomalie la nuit précédente.
A 08H45, je décide d'effectuer ma première ronde quotidienne. L'inspection des locaux DA et Séparateur
étant normal, je commence ma ronde du moteur principal au parquet culasse à 09H20, c'est alors, qu'à la hauteur de
la turbosoufflante n°2, j'entends un grondement sourd, caractéristique d'un bruit de pompage. Je décide alors de me
rendre à la salle de contrôle pour vérifier les paramètres du moteur ainsi que ceux de la turbosoufflante. Je constate
alors que les températures d'échappement augmentent sensiblement, ainsi qu'une fluctuation de la vitesse de
rotation de la turbosoufflante n°2.
A 09H30, je me rends à la salle de contrôle pour contacter la passerelle afin de réduire l'allure à 80 tr/min
pour vérifier la persistance du pompage et afin d'éviter une avarie majeure. En vérifiant le planning des travaux à
venir, je constate que le lessivage des turbosoufflantes est à réaliser dans les 24 heures à venir, j'anticipe donc ce
dernier, choix conforté par les recommandations MAN avec la fiche 70404-40C. J’avise le capitaine pour une
réduction d'allure afin de pouvoir diminuer la température d'échappement jusqu'en dessous de 360°C conformément
aux recommandations ABB dans le cas d'un lavage de la turbine à l'eau par "thermal shock".
A 09h45, après l'accord de la passerelle pour reprendre les commandes en salle de contrôle, j'entame la
procédure de lessivage. Après la réduction d'allure à la température souhaitée et une attente de 15 minutes est
préconisée par le constructeur, j'ordonne au 3ème officier mécanicien ainsi qu’au maitre machine de se rendre sur
place pour commencer le lessivage. A 09H50, l’officier ainsi que le maître, reviennent à la salle de contrôle pour me
prévenir qu’au moment de l’injection d’eau, un grondement plus sourd s’est fait entendre, et que toute la quantité
d’eau nécessaire au premier lessivage ne s’est pas évacué normalement comme prévues lors des 10 minutes
nécessaire . Malgré l’allure réduite et les précautions prises, le pompage reste persistant, je décide, avec l’accord du
capitaine, de stopper le moteur principal, afin de passer sur un fonctionnement sur 2 turbosoufflantes, étant donné la
proximité de l’heure d’arrivée à Marseille.
A 10H10, le moteur est stoppé, l’équipe machine commence la procédure conformément à la fiche
constructeur MAN 70403-40B. Le travail est réparti en 2 équipes, l’une se charge du démontage du filtre et du
silencieux de la turbosoufflante afin de pouvoir bloquer le rotor à l’aide du dispositif de blocage (voir fig.1),
heureusement commandé à ABB, dans l’optique d’appliquer le « slow-steaming » dans les mois à venir. L’autre
équipe se charge alors de la mise en place d’obturateur (voir fig.2) en sortie compresseur ainsi qu’en entrée turbine,
afin de réfrigérer la roue du compresseur et éviter la corrosion par un léger flux de gaz dans la turbine, comme
conseillée par MAN.
A 14H00, les travaux terminés, le moteur est relancé et j’effectue une montée en allure jusqu’à 66% de la
charge soit, 87 Trs/min, soit la vitesse conseillée pour une marche sur 2 turbosoufflantes. C’est alors que je vous
contacte pour vous informer de l’avarie ainsi que de la possibilité d’une intervention d’un expert ABB si nos
investigations durant l’escale nous montrent des dommages importants nécessitant des travaux en atelier.
C’est le Dimanche 18 Avril, à 08H00, que nous arrivons à Marseille. Dès lors, je prépare la turbosoufflante
pour une investigation par endoscopie. Dans un premier temps, je fais démonter le soufflet de dilatation à la sortie
gaz de la turbosoufflante, afin d’inspecter l’état des ailettes avec l’endoscope. Je constate des dégâts sur les ailettes :
- 4 ailettes ont des arrachages de matière, probablement dus par l’intrusion d’un corps étranger
dans la turbine.
- 3 ailettes sont déformées.
Je décide donc d’investiguer à l’endoscope par l’entrée gaz de la turbine pour vérifier l’état du distributeur. C’est
alors que je constate que la buse de lessivage se trouvant en amont du distributeur est manquante (voir fig. 3 et 4), et
que cette dernière est sectionnée à la base. Le distributeur quant à lui montre des traces d’impacts, d’une gravité
moindre que les ailettes. J’en déduis donc que c’est la buse en s’arrachant qui a engendré les dommages sur la
turbosoufflante.
A 11H30, conformément à votre autorisation lors de notre entretien téléphonique du 17 Avril, je contacte
un technicien ABB, monsieur Dupond qui arrive sur place à 12H30. Après expertise, il me confirme mes premières
impressions, c'est-à-dire, un remplacement du distributeur, ainsi qu’un ré-ailettage et un essai d’équilibrage sur banc
d’essai dans leurs ateliers de l’Estaque à Marseille. Malheureusement, compte tenu de la congestion de leurs ateliers,
il faudra compter un délai de 10 jours pour la remise en état dépose et remontage compris, les pièces n’étant pas
immédiatement disponible.
Cette avarie peut avoir de très lourdes conséquences, au niveau de l’exploitation commerciale du fait de la
durée d’immobilisation du navire. Deux solutions s’offrent à nous, celle d’effectuer les réparations à Marseille dès
lundi ce qui engendrerait un retard de 10 jours sur la ligne ou celle de repartir en fonctionnant à 66% de la charge
avec deux turbosoufflantes, le lieutenant navigation ayant calculé qu’à 87trs/min maximum, c'est-à-dire une vitesse
de 17.5 nœuds, le retard occasionné sur une rotation est de 5 jours, en sachant que le moindre retard prit, ne
pourrait être récupérer. De plus, je suggère la vérification de l’état de toutes les buses de lessivage TS du moteur
principal, ainsi que celles des sister-ships de la compagnie, le technicien ABB étant surpris d’une telle avarie.
Cordialement,
Distributeur
endommagé
Pompe grippée
Pompe de gavage HS
Avarie turbo 4T
Refrigération
Culasse
Chemise
Piston
Palier
Réparations
Explosion de carter
Avarie réducteur
Combustion défectueuse
Extinction brûleur
Vibration ou broutement TA
Salinité au condenseur
Bielles et biellettes.
o Serious weakness of injection pipe connecting peaces DF 87354 (~2 per day have to be replaced!)
o Serious weakness of injector bolts DF27227 (~1/ two days shared off in cylinder head bore)
o Bracket bolts (DF84472) for Servo oil high pressure pipes are found broken
o Actuator pipe cross beams should be reinstalled properly. What about hard rubber joint disks DF84666 to damp
vibrations and extend survival time?
o Performance measured at ~74% load, well balanced pressures, FQS was adjusted from 0° to -0.9°CA
- In Malta: Checking of non return valves on fuel pump side of pumps A2 and B2 for reason of strange irregular sawing
noise during voyage (valves replaced but no irregularities found)
2 Camshaft reconditioning
2.1 Situation as found
The vessel arrived at 2:30 h in the morning on 1.11.2006. We started work immediately after boarding
and a short briefing together with the Master, C/E and agent. The cam #1 was found severely damaged
as well as roller of pump A1. It looked like that the bushing of the roller squeezed, heated up the roller
and finally destroyed it due to heat cracks.
B1
A1
The camshaft was disconnected from the driving wheel and removed as a separate part. Due
to custom formalities the camshaft could only be transported to the Wärtsilä Workshop in
Bermeo 45 hours later (1st November, ~2 PM to 3rd November 11 AM).
Once arrived in Bermeo the cam was milled on two opposite sides down to a thin layer of
about one millimetre. The thin layer was punched at the bottom of the first groove to force the
cam to crack (Figure 3-1).
After removing of the old damaged cam #1, the intact cam #2 was moved to position #1. On
the position #2 a new retrofit cam with a conical bush was mounted. The alignment of the
cams was done as specified with an angel offset of 25°.
On similar vessel MV CMA CGM America we had a series of liner failures which ended up after two visits on board of
our specialists and the implementation of different counter-measures. On MV CMA CGM Sambhar, till today we have
been reported of one liner failure only.
The improvement of the piston running behaviour is a continuous process. Please find attached a short presentation
showing today's latest standard.
Regarding the failures of supply units, it was MV CMA CGM Sambhar which had the worst experiences. However, we
are of the opinion that we have now the solution with newly designed pumps. For the MV CMA CGM Sambhar, all
necessary material is presently in Hamburg waiting for the next opportunity to install it on board. On MV CMA CGM
America, where we still do not have the latest version of pumps fitted, we had last month the failure of one pump (this
was the incident mentioned during the meeting in Marseille). It is however planned to implement the new version as
soon as possible.
This is a very short summary of the problems encountered so far. In case you would like to be informed more
thoroughly, we would be of course prepared to provide you more details.
It goes without saying that the engines ordered by owner will be fitted with the latest features, resp. standards known at
the time the engine will be built.
Elles combinent des défaillances techniques dont l’origine est un défaut de maintenance et de formation du personnel.
Source Bureau de la Sécurité de Transport du Canada
Groupe Un diesel 9M552 MaK développant 5 520 kW (7 500 BHP), et entraînant une seule hélice
propulseur à pas variable
- Le chef et le second sont des officiers expérimentés. Pas de programme de formation spécifique.
- Les analyses d’huile montrent la présence de métaux divers signalant l’usure accélérée de l’ensemble des pièces.
- Les relevés montrent une usure accélérée du moteur : Dans le cas à l'étude, l'analyse d'un échantillon d'huile de
graissage, faite en décembre 1992, a révélé une concentration anormale de chrome (matériau des segments de piston);
ces données, ajoutées au fait qu'on avait relevé un rythme d'usure anormal de certaines chemises lors d'inspections
antérieures, auraient justifié qu'on fasse des recherches plus poussées pour trouver la cause du problème
- La réaction rapide du second mécanicien, qui a stoppé la machine principale, a probablement permis
d'éviter une explosion secondaire qui aurait été plus grave.
Conclusion
1. - La rupture des segments de piston a probablement été le résultat d'un jeu excessif dans les
gorges de segment.
Faits : À 12 h 4, un bruit sourd retentit dans les emménagements. La machine principale s’arrête
soudainement, et une panne de courant générale se produit peu après. Un incendie qui a éclaté au droit du
bloc-cylindres no 9 de la machine principale est immédiatement éteint par une équipe d’intervention.
Après avoir évalué les avaries, le chef mécanicien avise le capitaine que la machine principale est hors
service. Il n’y a pas eu de blessés.
Depuis le lancement du navire en 1979, la machine principale a été endommagée à plusieurs reprises 5. En
septembre 1989, on a découvert deux fissures dans le bâti de la machine principale, une au droit de
’amortisseur de vibration, l’autre du côté tribord, près de la porte d’inspection du bloc-cylindres no 12.
En septembre 1990, lors d’un voyage entre Taïwan et les États-Unis, une explosion de carter s’est produite
dans la machine principale. L’axe de piston n° 3 s’est coincé dans la bague du pied de bielle. Le tourillon de
vilebrequin no 3 a aussi été endommagé et le coussinet de tête de bielle no 3 a été arraché. Deux autres
fissures ont été découvertes dans le bâti.
En novembre 1992, pendant un voyage entre Taïwan et l’Australie, une autre explosion de carter s’est
produite. Le piston no 1 a grippé dans sa chemise. Le tourillon de vilebrequin au droit du piston n o 1 a subi
une ovalisation de 0,85 mm.
Il y avait à bord un inventaire considérable de pièces de rechange, neuves et usagées. Au nombre des pièces
neuves, on trouvait notamment des coussinets, des joints toriques et d’autres petites pièces. La plupart des
grosses pièces (culasses, pistons, bielles, chemises) étaient des pièces usagées qui portaient une étiquette
indiquant la mention « Used but still good » (usagé mais encore utilisable). La majorité de ces pièces
avaient été remises en état par le personnel de la salle des machines. Les pièces étaient inspectées
visuellement et mesurées et, quand c’était possible, elles faisaient l’objet d’un essai de pression conforme
aux méthodes et aux normes approuvées par le constructeur du moteur. Les résultats étaient compilés dans
un rapport d’entretien.
Les pièces qu’on ne pouvait pas réparer à bord, parce que leur réparation supposait des travaux plus
élaborés, étaient envoyées à un atelier de réparation. Lorsque ces pièces revenaient à bord, elles étaient
vérifiées par le chef mécanicien. Les pièces réparées dans un atelier n’avaient pas toujours un certificat
attestant qu’elles étaient approuvées et conformes aux normes.
L’inventaire de pièces était tenu par le chef mécanicien et comptait des pièces usagées. Cet inventaire était
mis à jour périodiquement. Il n’y avait pas de registre sur la qualité des pièces de rechange. Les demandes
étaient remplies par le chef mécanicien et étaient approuvées par le capitaine. Dans certains ports, il arrivait
qu’on reçoive, sans que le personnel à bord s’y attende, des pièces de rechange usagées qui étaient envoyées
par la compagnie et n’étaient accompagnées d’aucune documentation.
Le compresseur no 3 était un appareil Hamworthy de type 2TM63 fabriqué en 1976. Il avait une capacité
nominale de 350 mètres cubes à l’heure à une pression de 29,3 bars. Il s’agissait d’un compresseur à pistons à
deux étages, lubrifié sous pression et refroidi à l’eau. Les dossiers du navire indiquent qu’à la fin de décembre
1998, le compresseur totalisait 48 002 heures de fonctionnement
Fait : Lors de la mise en service du compresseur il s’est produit une explosion qui a provoqué le décès de l’ouvrier
chargé de l’opération
Investigations : Le clapet de refoulement vers la bouteille n’avait pas été disposé. Il était fermé car le clapet de non
retour étant encrassé par des résidus d’huile fuyait.
Analyse : L’ouvrier n’avait pas été formé au matériel. Les soupapes de sûreté n’ont pas fonctionné en raison d’un
défaut de maintenance générale de l’appareil.
Le Certificat de sécurité de construction pour navire de charge est annoté chaque année et renouvelé tous les cinq
ans. Dans le cadre de ce renouvellement, on procède à l’inspection de tous les dispositifs de sécurité, comme les
soupapes de sûreté. Le Certificat de sécurité de construction du « CANMAR SPIRIT » avait été délivré à Londres
le 16 août 1996 et avait été annoté à Rejeka, en Croatie, le 9 septembre 1998.
En ce qui concerne les soupapes de sûreté des compresseurs du « CANMAR SPIRIT », l’inspection a été menée
en 1996 par un inspecteur spécialisé de la société de classification Lloyd. L’inspection normale consiste à
examiner les pièces des compresseurs quand les compresseurs sont démontés puis à faire un essai de
fonctionnement pour vérifier les dispositifs de sécurité. Pour se conformer à l’esprit de la réglementation, y
compris à la règle
34.1 de la convention SOLAS, chapitre II-1, et pour disposer de moyens d’éviter les surpressions dans les
systèmes de compresseurs, il faut veiller à ce que les soupapes de sûreté puissent fonctionner comme il faut. Si,
au moment de leur conception, on n’a pas muni ces soupapes de moyens qui permettent aux inspecteurs de
navires ou à l’équipage des navires de vérifier leur efficacité quand elles sont montées dans le compresseur, il
faut exiger qu’une autorité compétente les mette à l’essai à des intervalles permettant d’assurer leur bon
fonctionnement et délivre un certificat d’accompagnement qui l’atteste.
RAPPORT TECHNIQUE
(Durée: 2 heures)
______________
Vous êtes embarqué comme chef mécanicien sur un navire a passager équipé de deux lignes
d’arbres à hélices à pales orientables. Chaque ligne d’arbre est entraînée par un réducteur accouplé à deux
moteurs diesel semi rapides de 10000 kW débrayables.
Lors d’une traversée Marseille – Bastia à 85% de la puissance nominale, l’alarme écart de
température d’échappement sur le cylindre 3 du moteur n°1 retentit.
Dans un rapport à votre ingénieur d’armement exposer:
- les circonstances de l’incident;
- les dispositions prises pour gérer la situation de la machine;
- les recherches entreprises pour établir le diagnostic de l’incident;
- les contrôles et travaux à effectuer
- les suggestions que vous proposez pour limiter ce type d’incident à l’avenir.
_______
4e QUESTION (valeur = 8)
Machine I : technique de contrôle et de visite des appareils (valeur 20 points)
Intervention sur avarie.
En sortie d'arrêt technique et suite à une opération de maintenance réalisée par les chantiers de réparation sur un
1re QUESTION (valeur = 12 points)
palier intermédiaire de ligne d'arbre, vous surveillez attentivement la température de celui-ci. Alors que la
Visite de la soupape d’échappement d’un moteur 2 temps
passerelle vous annonce le début de la montée en allure, vous constatez une augmentation progressive puis très
Exposer le principe de la maintenance d’une soupape d’échappement hydro-pneumatique de moteur deux temps brutale de la température du palier, qui atteint rapidement 100°C sans se stabiliser.
et en préciser les points suivants : 1/ Énumérer les actions immédiates que vous prenez.
2/ Etablir une procédure de remplacement des coussinets du palier intermédiaire de ligne d'arbre
- Précautions particulières pour la protection du personnel et du matériel.
puis expliquer en quoi consiste la mesure de la charge supportée par ce palier
- Démontage de la soupape.
(Pour ce faire, vous évoquerez les conditions initiales de réalisation, l'outillage nécessaire, le principe de la
- Visite des éléments de la soupape, outillage spécifique nécessaire.
mesure, l'interprétation des résultats relevés ci-dessous).
- Précautions et essais lors de la remise en service.
Vous pouvez vous aider de schémas de principe pour vos explications.
Ne pas aborder le démontage de la pompe de commande hydraulique.
1/ Expliquer pourquoi le nombre d'heure de fonctionnement n'est pas le seul critère qui doit orienter le choix
d'une visite de piston de moteur diesel.
2/ Indiquer quels sont les éléments de maintenance préventive utilisés dans le cas :
- d’un moteur lent 2 temps
- d’un moteur 4 temps
3/ Indiquer quels sont les éléments documentaires mis à jour à l’issue d’une opération de visite de piston.
4/ Expliquer ce qu’est le ressuage et pourquoi il peut-être utile lors de la visite d’un piston.
Visite :
6e QUESTION (valeur = 12)
Contrôle des alésages des chemises des pistons, des différents joints, des portages.
Réduction des émissions polluantes Utilisation des gabarits pour le clapet et le siège, mesures au jeu de cale
Rectification des portages du clapet et du siège à la meule au diamant sur les tours spéciaux (a faire au
1/ Désigner les paramètres de combustion sur lesquels il faut agir pour diminuer la quantité de NOx produite, mouillage ou a quai sans vibrations).
Remplacement des joints des chambres d’eau, nettoyage des canaux de réfrigération du siège.
puis indiquer l'influence que cela génère sur les performances énergétiques globales du moteur.
Contrôler la douille du guide de soupape et remplacer si nécessaire.
2/ Donner le principe de fonctionnement ainsi que les avantages et inconvénients des systèmes de réduction des
Les remontages se font en ordre inverse en veillant a ne pas endommager les presses étoupes de queue de
NOx suivants :
soupape lors du passage de l’épaulement des demi-lunes.
- Injection d’eau après la turbosoufflante (WET pack) L’étanchéité siège clapet est testée en mettant en pression pneumatique : contrôle au jeu de cales, fermer l’air, le
clapet doit rester fermé une heure. Le clapet doit s’ouvrir si on manœuvre la soupape de sécurité.
- Injection d’eau dans le combustible.
Mettre en pression pneumatique avant de mettre en pression hydraulique.
- Injection d’ammoniaque dans un pot catalytique (SCR) Régler le temps d’ouverture par le clapet de décharge de la pompe, éviter le cognement.
- Diminution de l’avance à l’injection.
2e question
- Re-circulation des gaz d’échappement (EGR). 1/ Des dégradations inattendues peuvent venir d’un dysfonctionnement de l’injecteur en dehors des intervalles
de visite et encrasser le cylindre et les segments.
2/ 2 T : inspection du piston par les lumières (segmentation et tête de piston), SIWAP de Wartsilä / SULZER
(usure et rotation des segments), températures d’échappement, mesure des pression maxi.
4T : inspection endoscopique par le trou de l’injecteur, démontage de la culasse, températures d’échappement,
mesure des pression maxi.
3/ Feuille de relevés, procédures ISM, logiciel GMAO.
4/ pulvérisation d’une poudre pour trouver des fissures, permet de détecter une fissure de la tête de piston.
Nota :
1. Aucun document n'est autorisé.
2. Délits de fraude : "Tout candidat pris en flagrant délit de fraude ou convaincu de tentative de fraude sera
immédiatement exclu de la salle d'examen et risque l'exclusion temporaire ou définitive de toute école et d'une 3e question
ou plusieurs sessions d'examens sans préjudice de l'application des sanctions prévues par les lois et 1/ - Récupération d’énergie : chaudière récupératrice, turbo-alternateur, turbine a gaz additionnelle,
règlements en vigueur réprimant les fraudes dans les examens et concours publics". PTI, économiseur sur l’air de suralimentation, bouilleur sur ed ht.
- Evolutions techniques : common rail, pompes doubles corps, VIT, suralimentation séquentielle,
VTA, convertisseur statique de fréquence.
1/ Paramètres de combustion pour réduction des NOx •EGR (Exhaust Gas Recirculation) Re-circulation des gaz d'échappement:
principe: Re-circulation des gaz d'échappement après réfrigération entrainant une baisse de la teneur en
Diminution des températures de combustion (formation de NOx pour des températures aux points chauds > oxygène, une combustion plus lente et donc des températures de combustion plus faible.
1200°C). Limite: La teneur en souffre des FO limite ce procédé car de la corrosion apparaît ainsi qu'une augmentation des
Exemple: diminution de l'avance à l'injection ou par réfrigération de l'air de balayage . dépôts trop rapide dans le moteur, liée à la mauvaise qualité du combustible. D'autre part, à forte charge, des
émissions de suie importantes sont observées.
Diminution de la concentration d'oxygène.
Exemple: re-circulation des gaz d'échappement (inerte gaz).
Conséquence: diminution des performances énergétiques globales du moteur dans tous les cas. La baisse de
température de combustion génère une augmentation des suies et particules émises.
La limitation de la formation de NOx est une histoire de compromis entre performance et émission polluante.
2/ Différents procédés
HAM system (Humid Air Motor). Pas de réfrigérant d'air après TS donc possibilité d'augmenter fortement la
quantité d'eau adjointe. Les températures de cycle n'augmentent pas significativement puisque la capacité
thermique du mélange air, eau est plus importante.
•SCR:
principe: Selective Catalitic Reduction. Les NOx sont transformés en des produits inoffensifs (eau et azote) par
réaction chimique avec de l'ammoniac pur (NH3) ou de l'urée.
limite: Quantité d'ammoniac utilisée dépendant de la production de NOx et donc de la charge
moteur.Température de la réaction à maintenir entre 300°C et 500°C. Si température trop basse, la réaction est
trop lente et pour les combustibles souffré, du sulphate d'ammonium encrasse et corrode le catalyseur. Pour des
températures trop haute, NH3 brûle sans réagir avec les NOx.
Nécessité de doser précisément les injections de NH3 pour éviter les rejets à l'atmosphère de cette substance
polluante. Mesure de NOx émis nécessaire pour ajustement de NH3.
Existance d'une contre pression à l'échappement.
Pour les combustibles souffré, S réagit avec l'eau, résultat de la catalyse pour former du SO2 ou SO3 corrosif
et polluant.
Machine I : technique de contrôle et de visite des appareils (valeur 20 points) - Un « turbo efficiency system » combinant une turbine à gaz d’échappement attelée à une turbine à
vapeur.
1re QUESTION (valeur = 14 points) - Un convertisseur statique de fréquence agissant sur les pompes eau de mer et eaux douces.
5/ Précautions et essais lors de la remise en service. Fonctionnement avec un cylindre en avarie sur un moteur 2 temps
6/ Indiquer quels sont les éléments documentaires mis à jour à l’issue d’une opération de visite de piston. Exposer les dispositions à prendre au niveau des différents organes et circuits d’un cylindre en avarie dans les
cas suivants:
Vous pouvez vous aider de schémas de principe pour vos explications.
- Blow-by aux segments ou fuite soupape d’échappement.
Expliquer le principe d’action et l’intérêt des deux systèmes de contrôle suivants : - Avarie sur palier de tête de bielle.
3/ A l’aide d’un gabarit, prendre les jeux a la coupe, jeux de battement, vérifier l’état des gorges (sales démonter
e les segments et nettoyer). Si les gorges sont matées démonter le piston (desserrage en croix), vérifier le portage
6 QUESTION (valeur = 8)
avec la jupe. Contrôler le débouché des orifices de graissage et des retours du racleur.
Traitement des eaux de ballast
4/ Remonter la bielle et sont chapeau a vide en serrant au couple, contrôle de l’alésage par 3 mesures : 1
En vous appuyant sur la réglementation en vigueur, exposer les différentes méthodes de gestion des verticale et 2 en biais a 20° de la coupure des deux coussinets (moyenner).
Contrôler l’état des coussinets (film d’étain intact) et leur épaisseur en 6 points.
eaux de ballastage. Préciser les registres et déclaration à établir.
Mesurer l’alésage de la bague du pied de bielle.
Vérifier le flambage éventuel.
6/ Noter l’intervention au journal machine, mise a jour de l’historique GMAO, remplir la fiche ISM si elle est
2. Délits de fraude : "Tout candidat pris en flagrant délit de fraude ou convaincu de tentative de fraude sera
dissociée, remplir les documents de la société de classification si l’intervention est liée aux procédures de
immédiatement exclu de la salle d'examen et risque l'exclusion temporaire ou définitive de toute école et d'une
maintien de classe.
ou plusieurs sessions d'examens sans préjudice de l'application des sanctions prévues par les lois et
règlements en vigueur réprimant les fraudes dans les examens et concours publics".
On le met en service lorsque la vitesse du moteur est stabilisée pour ne pas perturber le réseau. En manœuvre il 5e Question
est dédié en barres séparées au fonctionnement des propulseurs. 1/ 80% des coûts de maintenance étant dus a 20% des appareils (zone A), on va concentrer la politique de
Si le statisme est mal paramétré, on peut avoir des démarrages fréquents des DA. En cas de gros temps, les maintenance préventive sur ces appareils ce qui permet de réduire les coûts de 25% par rapport a une politique
variations de vitesse amènent a des black-out fréquents ce qui engendrent des surcoûts de consommation et de purement corrective.
maintenance.
2/ L’arbre de décision est utilisé pour déterminer le type de maintenance a choisir pour un appareil en fonction
2/ Le TES est possible depuis l’amélioration des rendements des turbosoufflantes. L’énergie cinétique en excès de : la sécurité du personnel, l’importance pour le fonctionnement de l’ensemble, la facilité de détection de la
a l’échappement est dirigée vers une turbine a gaz d’échappement accouplée a une turbine a vapeur alimentée panne et la maintenabilité.
par la chaudière récupératrice. Les deux appareils s’aident a entraîner un alternateur commun ce qui limite les
pertes par rapport a deux alternateurs individuels. L’électricité est dirigée vers le réseau bord en complément de 3/ - Cylindres du moteur principal : possibilité de fonctionnement avec un cylindre en avarie,
l’électricité de l’alternateur attelé. En cas d’excès, l’alternateur se transforme en moteur synchrone et peut Coûts de maintenance importants si on se limite au correctif : injecteur peut détruire un piston par effet
fournir de la puissance à l’arbre (jusqu'à 4% de P nominale). Ce dispositif permet d’améliorer le rendement du chalumeau.
moteur qui est annoncé a 55% par les constructeurs au lieu de 50%. Il faut surveiller la pression vapeur car une Maintenance conditionnelle pour la partie combustion : contrôle réguliers par les lumières, instrumentation (t
demande excessive du TA ferait démarrer la chaudière de mouillage (coût du kW électrique supérieur). echt) pour la surveillance continue de la combustion,
Maintenance préventive systématique a échéances espacées des grands éléments.
3/ Le csf permet de ralentir les pompes pour optimiser les débits d’eau dans les appareils en fonction de l’allure
et des conditions extérieures (t air et em). On allège ainsi la consommation électrique ce qui permet faire - Attelage du MP : contrôles difficiles, immobilisation du navire en cas de problème, risque pour le personnel
fonctionner le TA en autonomie et éventuellement de renvoyer de la puissance a l’arbre par l’alternateur attelé (explosion de carter).
fonctionnant en moteur synchrone. Capteurs : graviner + température paliers pour la détection en continu
Le risque consiste a trop limiter le débit dans les aeroréfrigérants, augmenter la température de balayage et ainsi Maintenance préventive systématique + maintenance conditionnelle par contrôles a intervalles réguliers
faire monter la consommation spécifique de combustible du MP.
- Bouilleur : dysfonctionnement à incidence faible, interventions faciles, coûts réduits
Maintenance préventive systématique espacée, peu d’instrumentation.
4e Question
- Blow-by aux segments ou fuite a la soupape d’échappement : - Compresseurs d’air 30 bars : redondance des appareils,
. Relever la pompe à combustible et laisser le reste en service. Maintenance préventive systématique espacée.
- Fêlure de chemise ou culasse : - Climatisation : maintenance corrective sauf pour le compresseur. Le plan de maintenance préventive est très
. Relever la pompe à combustible. espacé.
. Bloquer la soupape ouverte par outil spécial, isoler l’air 7 bars, pompe hydraulique relevée,
. Air lancement isolé,
. Piston en mouvement, huile mouvement en service, huile cylindre en service.
D2 :
- Traiter le ballast pour qu’il reste moins de 10 organismes / m3 d’une taille >= 50 microns.
- Traiter le ballast pour qu’il reste moins de 10 organismes / ml d’une taille < 50 microns.
- Décharger une eau avec moins de x cfu (colony forming unit) / 100 ml en fonction de l’espèce.
- Utiliser des biocides de traitement de ballast chimiques ou biologiques reconnus par l’OMI.
Chaque navire doit mettre en place un plan de gestion des eaux de ballast et tenir un registre des eaux de ballast
du même type que le registre des rejets d’hydrocarbures.
Procédés :
Ils associent des procédés :
- chimiques : la désoxygénation, la carbonation, l’électrolyse, la chloration, l’ozone, la saturation en azote, les
UV, la cavitation, le bisulfite de sodium.
- mécaniques : renouvellement, filtration.
Exemples :
- Renouvellement séquentiel
- Renouvellement en sur remplissage
- Système Pure Ballast Alfa-Laval
- Système SEDNA de Hamann
- Système Venturi Oxygen Stripping de NEI
- Système RWO de Veolia
- Système Ocean Saver
- Système Blue ballast
- Navire sans ballast
- Navires a ballast libres
- Traitement des eaux de ballasts a terre.