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L DIH Final
L DIH Final
Semestre : 3
s'inspirant de cette adage on peut dire que La culture de paix est un ensemble
de valeurs, d’attitudes et de modes de comportement et de vie qui rejettent la
violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes afin
de résoudre les problèmes par le dialogue et la négociation entre les individus,
les groupes et les nations.
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SUN TZU ‘ droits des conflits armés’
En effet l’ONU intervient dans la mise en œuvre du droit international, tout
d’abord par le bais de ses organismes subsidiaires qui agissent soit seul, soit en
collaborations avec la croix rouge internationale3. Par ailleurs, par ses organes
principaux l’ONU depuis les années soixante et le début des années soixante-
dix, a multiplié ses interventions en vue de mettre en œuvre et développer le
droit international humanitaire ainsi il a doté peu à peu la communauté
internationale de traités, de conventions ou de principes engageant la
responsabilité pénale internationale des individus pour permettre l'amélioration
du respect des principes du droit international humanitaire.
2 Dietrich Schindler, Professeur à la Faculté de droit de l'Université de Zurich Membre de la Commission juridique du CICR
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est un conflit qui oppose, du 2 aoû t 1990 au 28 février 1991, l'Irak à une coalition de 35 É tats, dirigée par
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les É tats-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak
droit international humanitaire 5 droit de
prévention de la guerre
Donc ,l’ONU a étroitement un lien avec le droit international humanitaire en ce
que celui-ci exige une collaboration en cas des violation graves de ce droit et
que les actions entreprises dans ces situations doivent être conformes aux
valeurs des nations unies ,ce qui nous amène à poser la problématique suivante :
que doit faire l’ONU face aux violations de droit international humanitaire ?
Pour bien répondre à cette question nous avons décidé d’adopter le plan
suivant :
LE PLAN :
Le rôle du Conseil de sécurité6 est essentiel puisque c'est lui qui détient le
monopole de l'usage de la force sur le plan international selon la Charte des
Nations Unies, sauf l'exception, temporaire, des cas de légitime défense.
Certaines divergences de vues subsistent néanmoins sur l'utilisation de la force.
Toutefois, les controverses sur la « paralysie » du Conseil de sécurité, sur
l'intervention humanitaire » ou sur la « légitime défense préventive» ne
remettent pas en cause le fait que les interventions armées liées à des violations
graves du droit international humanitaire doivent être conformes à la Charte 7.
Le Conseil de sécurité peut être saisi par des Etats sur la base de leur
responsabilité de faire respecter le droit international humanitaire, il peut aussi
être alerté par l'Assemblée générale, le Secrétaire général, le CICR ou d'autres
organisations. Il peut enfin examiner certaines situations de sa propre initiative.
C'est d'autant plus important pour les situations qui ne peuvent être débloquées
que par la menace, voire l'usage de la force.
Le Conseil de sécurité s'est penché, à de nombreuses reprises, sur des sujets
relatifs au droit international humanitaire, et cela de différentes manières. Il a
notamment adopté plusieurs résolutions rappelant aux parties à des conflits
armés leur obligation de respecter le droit international humanitaire. Il a, dans ce
cadre, condamné la violation de ce droit et rappelé la responsabilité individuelle
de ceux qui commettent des crimes de guerre8.
6
dont la responsabilité principale est le maintien de la paix et de la sécurité internationale
7
Ces débats ne portent par sur l’interprétation du droit international humanitaire, mais sur celle de la Charte
des Nations Unies.
8
violation du droit de la guerre
Il est aussi arrivé qu'il demande lui-même aux Parties aux Conventions de
Genève et en fonction de la responsabilité individuelle de chacune d'entre elles
de faire respecter le droit international humanitaire et de veiller à ce qu'une
Partie à un conflit armé respecte ses obligations découlant de ce droit . Dans
certaines résolutions, il a qualifié des situations de conflit armé international , la
création de Tribunaux pénaux internationaux ad hoc pour punir notamment les
crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes de génocide commis
en ex-Yougoslavie puis au Rwanda, qui a ouvert la voie à la Cour pénale
internationale et, plus récemment, la décision de créer, dans le même but, un
tribunal spécial indépendant par accord entre l'ONU et le Gouvernement de
Sierra Leone et celle de confier à la Cour pénale internationale la répression des
crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis au Darfour.
L’Assemblée générale des Nations Unies s’est aussi fréquemment focalisée sur
la répression des crimes de guerre, dès sa création en entérinant les principes
posés par le Tribunal de Nuremberg jusqu’à son appui à la Cour pénale
internationale, appelant à diverses reprises les Etats à collaborer dans la
poursuite et le jugement des criminels de guerre.
11Conférence internationale de Téhéran qui se déroula du 28 novembre au 1ᵉʳ décembre 1943 durant la
Seconde Guerre mondiale
Des rapporteurs spéciaux ont été mandatés pour entreprendre des investigations
sur des situations précises telles que celles évoquées ci-dessus, mais aussi pour
rédiger des rapports thématiques, dont certains ont porté sur des questions qui
englobent également des violations du droit international humanitaire, tels la
torture, les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires, les déplacements
forcés ou les violences contre les femmes et les enfants.
13 CIJ juge les personnes accusées des crimes les plus graves
à l’occasion d’arrêts ou d’avis consultatifs, des clarifications importantes,
notamment sur l’applicabilité du droit international humanitaire, sur les
obligations des Etats à l’égard de certaines règles, sur le contenu et le caractère
coutumier de certaines normes ou sur la responsabilité des Etats à l’égard
d’actes commis par des Mouvements insurrectionnels qu’ils soutiennent156
15 art. 24
19
art. 46 et 47
Pendant toute la durée de la guerre froide, ce système est resté paralysé par la
logique d’affrontement des blocs idéologiques liés aux grandes puissances
membres du Conseil de sécurité. Dans les situations de conflits ouverts, le
système de règlement pacifique des différends20 prévu par le chapitre VI de la
Charte de l’ONU s’est avéré insuffisant. Aujourd’hui, le recours à la force
internationale prévu en application du chapitre VII dans les situations qui
menacent la paix et la sécurité internationales reste soumis aux blocages
occasionnés par l’emploi du droit de veto des membres permanents du Conseil
de sécurité en fonction des pays affectés par les crises. Pour contourner ces
blocages, l’ONU a donc inventé en 1956, à l’occasion de la crise de Suez, les
opérations de maintien de la paix (OMP), plus connues sous le nom de «
Casques bleus ».
Récemment, le Conseil de sécurité s’est associé à certaines organisations
régionales afin de mieux répondre aux crises, notamment la CEDEAO (au
Liberia et en Sierra Leone en 2003) et l’Union africaine (mission hybride Nations
unies et UA au Darfour depuis 2007), conformément aux dispositions des
articles 52 et 53 de la Charte de l’ONU. Le Conseil de sécurité a également
autorisé lui-même l’emploi de la force dans certaines situations tout en
déléguant cet emploi à des coalitions d’États (opération INTERFET menée par
l’Australie au Timor- Oriental en 1999), ou à des organisations de défense telles
que l’OTAN (en Afghanistan avec la FIAS depuis 2001 ou au Kosovo avec la
FKOR depuis 1999) ou l’Union africaine (AMISOM en Somalie depuis 2007).
Certaines de ces missions ont connu de graves échecs tels que les massacres de
populations protégées par l’ONU en ex-Yougoslavie et au Rwanda, qui ont
conduit à la remise en question du fonctionnement de ces missions et au
développement de nouvelles doctrines sur le contenu et les conditions de
l’emploi de la force pour la protection des populations. Elles ont également
conduit à clarifier l’applicabilité du droit humanitaire aux opérations armées de
l’ONU, à la fois en tant que forces combattantes engagées dans un conflit, mais
aussi en tant que forces de sécurité et de stabilisation impliquées dans des
actions de gestion de l’ordre public et d’application de la loi.
La protection des civils dans les conflits armés recouvre les activités visant à
assurer le plein respect des droits des personnes ne participant pas (ou plus)
aux hostilités, avec un accent particulier sur la population civile, conformément
à la lettre et à l’esprit du droit pertinent. Ces droits sont principalement définis
dans le droit international humanitaire. Les droits de l’homme, le droit des
réfugiés.
La protection des civils implique non seulement que les victimes des conflits
armés doivent être protégées face à des atteintes physiques directes mais aussi
de leur donner l’assurance de pouvoir continuer à vivre dans des conditions
dignes. Elle inclut non seulement de réagir à des violations déjà survenues,
mais aussi de les prévenir et de diminuer la vulnérabilité des personnes à
protéger. Cet objectif est poursuivi à travers une palette d’actions qui visent à
la fois à prévenir et limiter les violations, et à créer un environnement plus sûr.
L’assistance humanitaire complète et renforce ces actions. Les conflits armés
touchent à la fois les individus et les populations dans leur ensemble. D’un pays
à l’autre, et d’une région à l’autre, les risques peuvent être différents : les
hommes et les femmes, les adultes et les enfants, les personnes handicapées,
les malades et le personnel de santé peuvent tous faire l’objet de menaces
différentes dans une même situation, et donc avoir des besoins de protection
différents. Les personnes affectées par les conflits armés sont en général les
premières à prendre des mesures destinées à leur propre protection et doivent
être considérées comme des acteurs à part entière. Aujourd’hui, la majorité
des victimes de conflits armés sont des civils, même s’ils sont protégés selon le
droit. C’est pour cette raison que la protection des civils dans les conflits armés
est absolument fondamentale.
Par ailleurs la question de protection des civils est toujours liée aux opérations
de maintien de paix de l’ONU puisque le but de ces opérations c’est protégé les
civils de la violence physique et pour arriver à ce stade, les opérations de
maintien de la paix adoptent une approche de l’ensemble de la mission, c’est-
à-dire que l’ensemble de ses composantes travaillent main dans la main pour
atteindre cet objectif. Ainsi L’activité de protection des civils adopte une
approche en trois tiers :
-Le deuxième tiers ; est relatif aux activités de protection contre la violence
physique, y compris la présence visible d’acteurs non armés de la mission, les
mesures proactives de dissuasion contre les attaquants potentiels, et le soutien
logistique pour l’Etat hôte visant à défendre les civils contre les attaques.
Il est important de préciser que celle-ci n’est pas seulement la prérogative des
militaires. Les actions menées par les civils, telles que le lien avec la population,
en particulier les femmes, les leaders, et les autorités locales font partie de
cette approche.
BIBLIOGRAPHIE :