I- Os péri-implantaire
À partir du moment où la sertissure gingivale est correcte, il présente toutes les caractéristiques d’un os en remaniement non
perturbé.
Il résulte d'une ostéogenèse bien caractérisée et on distingue :
Une 1ère couche = Couche externe cellulaire formée par des fibroblastes, cellules mésenchymenteuses indifférenciées,
pré-ostéoblastes et des ostéoblastes caractéristiques d'un TC bien organisé
Une couche moyenne Contenant des fibres de collagène montrant des zones de minéralisation
Une couche interne Présentant un aspect caractéristique de fibroblastes d'une épaisseur variante d'une à plusieurs
cellules qui paraissent plus fines à la portion moyenne de l'implant qu’à sa base
Au microscope optique, à fort grossissement, on peut noter la présence d'os mature cortical autour de l’implant à la fin de la
période de cicatrisation :
- Au maxillaire = 4-6 mois
- À la mandibule = 2-3 mois
Lorsque l'implant devient fonctionnel, la corticalisation de l'os devient plus importante en fonction de l'étendue de la période = elle
évolue avec le temps.
1. Épithélium sulculaire
Extension non kératinisée de l’épithélium buccal
Il se continue dans sa partie apicale par l'épithélium de jonction
Il est formé de 5-15 couches cellulaires similaires à celles de l'épithélium sulculaire autour d'une dent
Au niveau apical, il diminue d'épaisseur et une profondeur entre 2-3 mm est souhaitée
2. Épithélium de jonction
Il est en contact étroit avec la surface implantaire
Sa hauteur est 2 mm plus long qu'un épithélium de jonction autour d'une dent (0.97 mm)
Les cellules épithéliales les plus apicales sont situées à 1-1.5 mm (espace biologique) coronairement à l'os crestal
Les cellules épithéliales adhèrent au titane par une membrane basale et des hémi-desmosomes tous comme autour de la surface
dentaire
L'épithélium de jonction vient s'implanter :
- Sur le pilier de l'implant
- Ou sur le col
- Ou bien à l'interface entre les deux
- Situation la plus défavorable à la stabilité
La Stabilité de l'os dépend de la stabilité de la gencive, elle-même dépend de la stabilité de l'ép de jonction