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Absence de cément
Absence du ligament alvéolodentaire
Système d’attache diffèrent
Ratio collagène/fibroblastes différent
l’interface tissus mous/implant est constituée à la fin de la cicatrisation de trois zones distinctes:
Le sulcus
L’attache épithéliale
L’attache conjonctive
Ces structures sont similaires à celle du parodonte mais sont pas identique.
R!
Il est nécessaire d’avoir une muqueuse péri-implantaire kératinisée afin de garantir une
intégration esthétique et fonctionnelle des futur prothèses.
A/ Epithélum
Présente trois régions : coronaire, médiane et apicale allant de 15 cellules apicalement vers une
assise apicale unicellulaire comparable à un épithélium de jonction, la présence de lysosomes
assurant la défense contre les agents pathogènes.
Lame basale implantaire : principalement synthétisée par les cellules sus-jacentes composées
de :
(dont les structures et composant sont différents par rapport aux autres lame basales)
R!
Les cellules épithéliales ont la capacité d’adhérer aux biomatériaux inertes tel que le titane ou les
céramiques au moyen des hémi-desmosomes et de la lame basale.
B/ tissu conjonctif
C/Vascularisation
Une zone avasculaire au niveau de la surface de l’implant sur une distance de 100 à 150 microns
en raison de l’absence du ligament alvéolo-dentaire,
Rôle dans le maintien de l’intégrité tissulaire : par un potentiel de défense comparable à celui
de la gencive mais dont la phase de réparation est limité en raison de :
Absence de desmodonte
Diminution de la composante cellulaire
Vascularisation réduite
Lors d’une agression bactérienne le turn-over rapide des cellules épithéliale constitue la
première barrière de défense (desquamations des cellules superficielles) puis on assiste à une
augmentation des fluides sulculaire et l’intervention des phagocytoses pour éliminer l’agent
pathogène.
Toute récession gingivale est précédée d’une migration apicale de l’os de soutien sous-jacent.
Le principe de soutien des tissus mous par un support osseux sous-jacent , le niveau vertical d’un
tissu mou dépend de la présence d’une structure osseuse sous-jacente.
Le processus de remodelage est lent, parallèlement, la crête osseuse subit une réduction de
volume dans 3 à 6 mois qui suivent l’extraction puis plus graduellement après.
À 6 mois, la perte osseuse horizontale est en moyenne de 3,8 mm, et plus importante que la
perte verticale, en moyenne de 1,2mm.
La face vestibulaire présente en générale plus de résorption que la face linguale ou palatine.
Historique de l’ostéointegration.
Emneus et col 1960 (chirurgiens orthopédiques ) étudie divers métaux dans le but de réaliser
des prothèses de hanche . Le titane dans cette époque peu connu est utilisé en union soviétique
dans l’industrie nucléaire.
Branemark parvient à s’en procurer et il implante ses chambres optiques en titane. Au terme de
l’expérimentale animale, elles s’avèrent difficiles à enlever. Le titane a été utilisé en chirurgie
osseuse autant qu’implant pour stabiliser une prothèse implanto-portée et le premier patient a
été implanté en 1965 selon le principe de l’ostéointegration.
Dans les années 1980 Branemark et Col (1985 – 1988) décrivent un modèle de réponse osseuse
physiologique a l’implantation.
Selon eux toute préparation chirurgicale, aussi atraumatique soit-elle , ne peut éviter la création
d’une zone de nécrose périphérique au trait de forage.
Les seuils d’activations des récepteurs est plus élevé au niveau péri-implantaire par rapport aux
récepteurs parodontaux.
Avec la perte des dents ; les récepteurs parodontaux disparaissent et une réorganisation des
structures nerveuses périphériques et centrales est produite, la perception somésthésique tactile
est assurée presque exclusivement par les récepteurs muqueux et osseux.
Dans le cas des édentements pluraux, le remplacement des dents par des solutions implanto-
portées exigent une grande intention lors de la gestion occlusale des reconstitutions faisant
appel aux implants.
CONCLUSION