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Institut Supérieur Du Génie Appliqué

Période
du stage
Du

Rapport de stage
Stage Pratique

Année académique : 2021-2022

01/07/2021 au 27/09/2021

Thème : La liquidité bancaire

Encadrant académique : Encadré du stage :


MOHAMED DAMANN Mr MOUNDJIROU DIALLO

DIALLO ABDOULAYE TELLI

6
Dédicace

Au nom de Dieu clément et miséricordieux

Je dédie ce travail à :

Mes chers parents, pour leurs soutiens, patience, leurs sacrifices et la confiance qu’ils
ont placée en moi.

A tous mes encadreurs, pour leur bienveillance et pour leur contribution à ma


formation.

A ma famille et à mes amis pour leurs conseils et leurs encouragements.

A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce stage, qu’ils
agréés ici la traduction de ma gratitude et de ma reconnaissance.
REMERCIEMENT
Dans un premier temps, je souhaite exprimer mes sincères remerciements et ma
gratitude à mon respectueux responsable de stage Monsieur MOUNDJIROU DIALLO et à
toute son équipe de m’avoir encadré durant cette période de stage ainsi que pour leurs
soutiens, remarques pertinentes et leurs encouragements.

Lors de cette période de stage, j’ai également bénéficié de la collaboration bénévole


des différents secteurs et de départements qui ont bien voulu discuter avec moi les
différents aspects de mon stage, ce qui m’a permis de mieux préciser certains aspects de ce
travail.

Je tiens également à remercier aussi toute l’équipe de la SOCIETE GENERALE DE


BANQUES EN GUINEE pour les efforts fournis et les conditions de travail afin de mieux
réussir cette tâche.
SOMMAIRE
Dédicace......................................................................................................3

REMERCIEMENT.....................................................................................4

SOMMAIRE...............................................................................................5

INTRODUCTION.......................................................................................6
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE ET MISSIONS DES DIRECTIONS.........7
1- CHAPITRE I. L’ORGANISME D’ACCEUIL..........................................................7
SECTION 1. HISTORIQUE ET PRESENTATION DE LA SOCIETE GENERALE
GUINEE.....................................................................................................................................8
SECTION 2. ORGANIGRAMME DE LA SGBG......................................................10
2- CHAPITRE II. MISSIONS DE LA BANQUE.......................................................11
SECTION 1. MISSIONS DES DIRECTIONS DE LA BANQUE SGG......................11
SECTION 2. SERVICE ETRANGER..........................................................................13
PARTIE II : DEROULEMENT DU STAGE................................................................15
3- CHAPITRE I. TRAVAUX REALISER.................................................................15
SECTION 1. TRAVAUX COMPTABLE.....................................................................16
SECTION 2. TRAVAUX DE LA TRESORERIE.........................................................20
4- CHAPITRE II. LA LIQUIDITE BANCAIRE.........................................................25
SECTION 1. DEFINITION ET IMPORTANCE DE LA LIQUIDITE BANCAIRE. . .25
SECTION 2. LA GESTION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE....................................26

Conclusion.................................................................................................29

Bibliographie.............................................................................................30

TABLE DE MATIERE.............................................................................31
INTRODUCTION

Pour une bonne et meilleur formation de ses étudiants mais surtout des futurs cadres,
l’Institut Supérieur du Génie Appliqué (IGA) instaure dans sa formation une
recommandation de stage qui représente pour nous un grand avantage. A cette occasion j’ai
dû effectuer un stage allant du 01/07/2021 au 27/09/2021 au sein de la Société Générale de
Banques en Guinée (SGBG).

Durant cette période, j’ai pu acquérir approfondir et mettre en pratique l’ensemble de


mes connaissances acquises pendant ma formation et m’a initié au monde du travail.

Pour une nouvelle expérience dans ce milieu professionnel ce stage était l’opportunité
de prise de confiance, car pendant cette période j’ai appris à m’adapter à la fonction future.

Au cours de ce stage j'ai pu acquérir une formation et certaines expériences au sein de


la SGBG. J’ai l’honneur de vous faire part de cette formation. Pour cela, je commence par une
présentation de la Société Générale de Banques en Guinée (SGBG).
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE ET MISSIONS DES DIRECTIONS

CHAPITRE I. L’ORGANISME D’ACCEUIL

SECTION 1. HISTORIQUE ET PRESENTATION DE LA SOCIETE


GENERALE GUINEE
En Guinée le système bancaire est composé de 20 banques commerciales dont la
Société Générale de Banques en Guinée (SGBG). Ainsi, présenter la SGBG reviendrait à
évoquer l'historique de la banque, les produits et services offerts à la clientèle, sa structure
organisationnelle et l'ensemble de son réseau bancaire.

Créée en 1985, Société Générale de Banques en Guinée est une filiale du groupe Société
Générale et l’une des premières banques privées installée en Guinée. Son capital s’élève à
100 050 000 000 GNF et est en partie composé d’actionnaires internationaux et locaux, et
s’efforce de s’impliquer dans le développement économique de la République de Guinée.

Présente dans les quatre (4) régions du pays à travers son vaste réseau d’agences,
Société Générale de Banques en Guinée collabore avec tous les segments de Marché :
particuliers, professionnels, entreprises et associations, quelle que soit leur taille et leur
secteur d’activité.

Avec ses 30 ans d’expérience au service de l’économie Guinéenne, Société Générale de


Banques en Guinée, de par son dynamisme, son expertise, son professionnalisme et son esprit
d’équipe, propose à sa clientèle locale et internationale une large gamme de produits et
services variés dédiés à leurs besoins. 

La philosophie de l'entreprise bancaire se résume en la recherche permanente de


l'innovation à travers la quête de solutions innovantes aux besoins de sa nombreuse clientèle.

De cette soif d'excellence se profilent quatre objectifs poursuivis par le management de


la banque :

- favoriser l'émergence d'une classe d'entrepreneurs africains ;

- créer des passerelles entre les secteurs formel et informel ;

- favoriser l'intégration des ruraux dans le système bancaire ;

- soutenir les entreprises existantes.

a) Les agences de correspondances

Société Générale de Banques en Guinée (SGBG), est l'une des principales banques en


Guinée. Son siège social est sis à la cité Chemin de Fer, dans le quartier administratif de
Kaloum, à Conakry.
Réseau d'agences :

23 décembre 1985 : ouverture du siège social de la SGBG

26 février 1996 : ouverture de l'agence SGBG de Kamsar

15 juin 1999 : ouverture de l'agence SGBG de Siguiri

3 juillet 2001 : ouverture du bureau de transfert d'argent de la SGBG au rond-point de


Hamdallaye

28 janvier 2002 : ouverture d'un point de vente au sein de l'usine de Koron (Préfecture


de Siguiri)

9 mars 2002 : ouverture de l'agence SGBG de Labé

5 novembre 2002 : ouverture du bureau de transfert d'argent SGBG au rond-point


d’Enco 5

20 janvier 2003 : ouverture de l'agence SGBG de Sangarédi

20 octobre 2003 : ouverture de l'agence SGBG de Madina

28 juillet 2006 : ouverture de l'agence bancaire de Hamdallaye

22 septembre 2008 : ouverture d'une deuxième agence SGBG dans la cité Chemin de


Fer (Conakry), à l'immeuble Pita

2 août 2010 : ouverture de l'agence SGBG de Coléah, sur la Route du Niger (Conakry)

5 septembre 2011 : ouverture de l'agence SGBG de Enco 5 (Conakry)

14 novembre 2011 : ouverture de l'agence SGBG de République

29 octobre 2012 : ouverture de l'agence SGBG de N'Zérékoré

3 décembre 2012 : ouverture de l'agence SGBG de Mamou

1er novembre 2013 : ouverture de l'agence SGBG de Dabola

26 Juin 2014 : ouverture de l'agence SGBG de Kindia

10 Juillet 2014 : ouverture de l'agence SGBG de Kissosso

25 Août 2014 : ouverture de l'agence SGBG de Kagbélen

24 Novembre 2014 : ouverture de l'agence SGBG de Boffa

08 décembre 2014 : ouverture de l'agence SGBG de Télimélé

08 décembre 2015 : ouverture de l'agence SGBG de Kintinian (Préfecture de Siguiri)


15 décembre 2015 : ouverture de l'agence SGBG de Kouroussa

29 décembre 2015 : ouverture de l'agence SGBG de Kaboé (25 km du centre ville de


Boké)

09 juin 2017 : ouverture de l'agence SGBG de Lambanyi (Conakry)

b) Produits et services de la SGBG

La Société Générale de Banques en Guinée possède à son compte plusieurs produits et


services offerts aux clients qui sont entre autre :

 Compte à vue (Compte courant ordinaires)

 Compte épargne

 Compte Epargne Junior

 Compte Epargne Etudes : Financement pour les Etudes des Enfants

 Compte Mineur pour vos enfants

 Compte courant employés

 Compte Epargne Retraite

 Compte DAT (Dépôt A Terme) 

 Service Express Transfert

 Service Western Union

 Service Cash Minute

 Service SMS Banking

 Service INTERNET Banking

 Service des GAB/ATM (Cartes privatives, Visa et MasterCard)


SECTION 2. ORGANIGRAMME DE LA SGBG 
L'organigramme de la SGBG qui est en perpétuelle mutation eu égard aux objectifs, aux
ambitions de la banque et, aux contraintes du marché, dispose des Directions, Départements,
Divisions et Services rattachés à savoir :

- La Direction Générale ;

-Direction administrative ;

- Le Conseil d'Administration ;

-Direction Juridique ;

-Direction des Ressources Humaines ;

-Direction Marketing, Stratégies Développement ;

-Direction de l’Informatique et Technologies (IT) ;

-Direction de l’Audit Interne ;

- Département des Projets et Organisation 

-Service Contrôle Interne ;

-Service Trésorerie et Commerce International ;

-Service Comptabilité ;

-Direction Clientèle des particuliers ;

-Direction Clientèle Commercial ;

-Direction Clientèle des PME/PMI ;

-Direction du Crédit ;

- Directions des Opérations ;

-Secrétariat aux engagements ;

-Service Trésorerie et Commerce International.

CHAPITRE II. MISSIONS DE LA BANQUE


SECTION 1. MISSIONS DES DIRECTIONS DE LA BANQUE SGG

a. La Direction Générale :
 En tant que dispositif mettant en présence les actionnaires, les salariées et les tiers, la
direction générale de la SGBG se présente à la fois comme une représentation et une fonction
de la banque. Elle a pour mission de représenter la banque sur le plan légal, institutionnelle et
symbolique en toute circonstance. Elle est chargée de l'orientation de la stratégie de la banque,
de son organisation, de l'animation managériale et veille à la réalisation des objectifs et à
l'assurance des résultats. Elle est composée du Directeur Général, du Directeur Général
Adjoint et du Secrétaire Générale.

b. La Direction des Ressources : 


Elle associe le Département Finances qui regroupe la comptabilité, la trésorerie et le
contrôle de gestion et qui a pour mission l'optimisation de la situation financière, l'exécution
des budgets le respect des grands équilibres conformes à la règlementation prudentielle de la
BCRG; le Département des moyen Généraux qui ont pour mission l'alimentation de l'activité
de la Banque par la fourniture des ressources au moindre coût, la gestion du parc mobilier et
immobilier de la Banque et enfin le Département des Système D'information (DSI) : Elle
s'occupe de la gestion du réseau informatique et de toute l'interface mis en place pour la bonne
communication dans l'entreprise. Sa mission est d'assurer la sauvegarde des moyens de
communication dans chaque service, de garantir l'efficience du réseau de télécommunication
et des applications automatisées, et de veiller à la sécurité des informations par l'usage des
mots de passe ou des authentifications

c. La Direction des Ressources Humaines : 


Sous la tutelle du Secrétariat Général: a pour missions l'organisation et la dynamisation
du facteur humain et de l'épanouissement des individus dans la banque à travers l'intégration
professionnelle des nouveaux recrus et la formation professionnelle permanente des
employés ; elle comprend les services suivants :

 Le Service Administratif du Personnel


 Le Service de la Formation
 Le Service de la Gestion des carrières

d. La Direction de L’Exploitation qui comprend :


Le Département de la Stratégie, du Marketing et de la communication et Qualité
(SMCQ) : ce département a pour mission de fixer les objectifs commerciaux de la banque, de
suivre la réalisation desdits objectifs, d'assister les différentes agences dans leurs besoins
commerciaux et de soigner l'image de la banque vis-à-vis de la clientèle et des autres tiers.

La Direction de la Clientèle Commerciale (CLICOM) :

 Elle est en charge de la clientèle des personnes morales. Elle a pour mission
fondamentale le suivi, l'analyse et l'octroi des prêts en faveur des entreprises quelles que
soient leurs tailles, et assiste en arrière-plan les agences dans leurs besoins allant dans ce sens.
En son sein nous avons un Directeur et des conseillers de clientèle disponibles et à l’écoute
des entreprises dans leurs quotidiens et dans l’octroi des crédits.

La Direction de la Clientèle Privée  et Professionnelle (CLIPRI et CLIPRO) : 

Elle est en charge de la clientèle des particuliers, c'est-à-dire des personnes physiques, et
elle est responsable du pilotage des différentes agences du réseau. Elle a pour mission le suivi,
l'analyse et l'octroi des prêts en faveur des particuliers et s'occupe également de la gestion du
portefeuille des produits de la banque, ainsi nous avons deux marchés qui sont :

 Le marché de la clientèle des professionnels (PME) : CLIPRO


 Le marché de la clientèle des particuliers : CLIPRI

La Direction des risques : 


Elle est en charge de l'étude des risques liés à l'activité de la Banque. Elle a mission
d'observer et de faire observer les règles prudentielles de la banque, de suivre et veiller au
dénouement des contentieux, et de recouvrer les créances litigieuses. Elle se compose des
services suivants:

 Le Service du contrôle de Risque


 Le Service du Recouvrement
 Le Service de la Coordination et du Reportings

e. La Direction des Opérations :


Qui a la charge le traitement des opérations de paiements domestiques et étrangers ainsi
que la gestion des garanties et des effets de commerce.

Elle comprend :

 Le back-office clicom qui est composé des services suivants :


 Le service étranger (paiement à l’étranger)
 Le service banque (gestion des portefeuilles et garanties)
 Le service après-vente et qualité (SAVQ)
 Le back-office flux qui est composé des services suivants :
 Le service des opérations (paiements domestiques : chèques et virements)
 Le service de la monétique (paiements électroniques : cartes magnétiques)
 Le service de la caisse centrale (paiements en espèce aux guichets)

SECTION 2. SERVICE ETRANGER

Le Service Etranger qui est une cellule du Back Office joue un rôle clé au sein de ce
service, il s’occupe de toutes les opérations avec l’étranger, depuis la traduction des besoins
des clients en spécification fonctionnelles et techniques, jusqu’à la validation de ses dites
opérations. Il gère la préparation des cours de la banque, s’occupe aussi des opérations
d’arbitrage et de rapprochement bancaire. Plusieurs missions sont assignées au Service
Etranger, à savoir :

 Les opérations de change (devises).


 La domiciliation.

 Les transferts émis.

 Les remises de chèques.

 Les remises documentaires.

 Les crédits documentaires.

 Les transferts reçus ou (rapatriements).

 Les rapprochements bancaires.

 Toutes les opérations de commerce international transitent par se service.


En ce qui concerne le Service Etranger, j’ai eu à utiliser quelques connaissances
théoriques déjà acquises à l’école.

Mais cependant, j’ai également pu découvrir beaucoup plus en détails des choses telles
que :

a. Les Opérations de Change : ce sont des opérations de devises parmi lesquels nous
pouvons distingués :

 La Cession : qui consiste à racheter des devises aux clients

 Le MID : qui consiste ici à vendre des devises aux clients

 L’Arbitrage : c’est une opération entre deux devises étrangères différentes.

b. La Domiciliation : consiste à un importateur ou à un exportateur une fois que sa


marchandise est supérieure ou égale à 2000 dollars ou euros, de faire une déclaration auprès
du Ministère du Commerce pour qu’il lui soit délivrer une DDI (Déclaration Descriptive
d’Importation) ou une DDE (Déclaration Descriptive d’Exportation).

c. Transferts émis : consiste à transféré de l’argent d’un compte de la Guinée vers un


compte à l’étranger.

d. Transferts reçus ou Rapatriements : consiste à transféré de l’argent d’un compte de


l’étranger vers un compte de la Guinée.

e. Le Rapprochement Bancaire : consiste à faire le suivi des comptes correspondants :


(BCRG, SG Paris, SG New York, Canadian Imperial Bank, Crédit Suisse,
Natexis).

f. Remises Documentaires : est un moyen de paiement sécurisé par lequel le vendeur


fait établir les documents de transport et éventuellement d’assurance, à l’ordre de
sa banque et charge cette dernière de remettre les documents à l’acheteur
uniquement contre paiement, acceptation ou aval d’une lettre de change.

g. Crédit Documentaire : c’est une opération par laquelle la banque (banque émettrice)
s’engage, à la demande et pour le compte de son client importateur, à régler à un
tiers exportateur dans un délai déterminé, un certain montant, contre remise des
documents strictement conformes aux termes du crédit documentaire et cohérents
entre eux.
h. Remise de chèques étrangers : le règlement par chèque reste l’un des moyens de
paiement les plus utilisés dans les transactions internationales. Société Générale de
Banques en Guinée a signé une convention « performance chèque à l’étranger »
propose deux formes qui permettent au client de bénéficier de délais
d’encaissement plus courts et de couts plus bas pour tous les encaissements de
chèques en devises.
PARTIE II : DEROULEMENT DU STAGE

CHAPITRE I. TRAVAUX REALISER


En effet, j'ai effectué mon stage au siège social de la Société Générale de Banques en
Guinée à Conakry, précisément au sein de la comptabilité et de la trésorerie sous la
supervision de la Direction des Ressources en collaboration avec la direction des opérations.

 Présentation

Le département finance de la SGBG est composé par les services suivant :

 Le service comptabilité
 Le service de la trésorerie ALM
 Le service du contrôle de gestion

Nous allons nous intéresser ici au service de la comptabilité et de la trésorerie.

SECTION 1. TRAVAUX COMPTABLE


La comptabilité est devenue de nos jours un outil incontournable au sein de toute entité.
Elle a pour but la bonne gestion des comptes internes de la banque tout en fournissant à la
Direction Générale des données exacte qui reflète l’image de l’entité de manière continue et
en temps réel les états la situation financière de l’institution. Afin d’obtenir une comptabilité
saine, elle doit obéir à des normes comptable préétablis, parmi elle nous allons citer :

 Le principe de continuité d’exploitation


 Le principe de permanence des méthodes
 Le principe du cout historique
 Le principe de prudence
 Le principe de spécialisation des exercices…

1-1 Missions du service


Le service comptabilité est un service indispensable au bon fonctionnement des
différents services, il a pour tâches principales :

 L’établissement d’une balance générale


 L'enregistrement des opérations journalières
 La centralisation dans un journal général
 Passation des écritures de régularisations
 Production des états financiers
 Gestion des immobilisations
 Traitements des répartitions
 Suivi des comptes de provisions et de liaison
 Règlement des factures fournisseurs
1-2 Enregistrement des pièces comptables
Avant que toute opération soit enregistrée il doit toujours y avoir des pièces
justificatives comme preuve, c’est le cas des factures fournisseur pour prouver que la dépense
a été faite ou des « Captures » quand il s’agit des opérations de régule ou des opérations
passées dans les autres agences.

Après l’établissement de la pièce comptable par l’agent, la pièce est transmise chez le
chef comptable ensuite chez le responsable de la trésorerie pour une vérification préliminaire
avant d’être saisie à partir du logiciel de la banque « DELTA BANK », après la saisie de la
pièce elle est transmise au chef comptable pour validation.

Les pièces saisies dans les autres services centraux du siège tel que ceux du service
recouvrement, du service MDP… sont réunies à la fin de la journée à la comptabilité pour des
fonds de vérification de cohérence par les agents de la comptabilité avant leur validation dans
DELTA BANK par le responsable de la comptabilité.

Le lendemain, toutes les pièces comptables sont transmises aux archives pour leur
classement tout en séparant les immobilisations des autres pièces comptables.

L’enregistrement des pièces comptable obéi au respect du plan comptable bancaire


guinéen élaboré par la BCRG qui est l’organisme de tutelle.

Ce plan comptable est défini comme suit :

 Classe 1 : les opérations de la trésorerie interbancaire


 Classe 2 : les opérations avec la clientèle
 Classe 3 : les comptes d’opérations sur titres et opérations diverses
 Classe 4 : les comptes des immobilisations
 Classe 5 : les comptes des provisions, fonds propres et assibilés
 Classe 6 : les comptes de charges
 Classe 7 : les comptes de produits
 Classe 9 : les comptes de hors bilan

La comptabilisation des opérations respecte le principe de la partie double.

Les majorités des opérations se passent automatiquement dans le logiciel de gestion de


la banque « DELTA BANK » à l’exception de quelques pièces de régularisations :

Exemples opérations automatiques

 Le versement d’espèces au guichet ; le compte de caisse est débité par le crédit du


compte du client, l’opération contraire se produit lorsqu’il s’agit d’un retrait.

DEBIT : 10110000010 caisse classe 1 montant Y


CREDIT : 10000284653 client classe 2 montant Y

 Le prélèvement des frais de tenue de compte : il se produit une fois par mois pour les
comptes de particuliers et à chaque trimestre pour les comptes d’entreprises : le
compte client des débité par le crédit d’un compte de produit « Frais de tenue de
compte » et le compte de T.V .A Collectée est crédité de 18% du montant des frais.

DEBIT : 10000284653 client classe 2 montant X+ (18%* montant X)

CREDIT : 70890000012 produit classe 7 montant X

CERDIT : 36200001510 T.V.A classe 3 18%* montant X

Exemples opérations manuelles

Ces opérations interviennent souvent pour corriger les défaillances du système ou des
opérations dont le module n’est pas intégré dans le système, entre autres nous pouvons citer :

 La comptabilisation des factures fournisseurs : le compte d’immobilisation est débité


par le crédit du compte client des fournisseurs s’il est domicilié à la SGBG ou par
virement interbancaire si son compte est géré par un confrère.

DEBIT : 431100000010 : classe 4 montant Z

CREDIT : 10000284653 client classe 2 Z

 L’apurement des suspens entre comptes internes : il s’agit de corriger des erreurs du
système suite à des soucis de paramétrages de schémas comptables, dans ce cas de
figure la régularisation se passe entre deux comptes internes c'est-à-dire deux comptes
qui ne sont pas des comptes appartenant aux clients mais crées par la comptabilité
pour des raisons de fonctionnement des différents services :

DEBIT : 35910000000 classe 3 montant A

CREDIT : 35130000000 classe 3 montant A


Toutes ces opérations manuelles sont conçues au préalable dans un fichier Excel,
accompagné de capture comme justif et soumises aux différents responsables du service
initiateur pour vérification la pertinence de la pièce puis signature avant que l’agent ne
saisisse dans le système DELTA. Après la saisie, la pièce comptable est enregistrée dans le
système par un numéro de lot puis transmise au chef comptable qui a le seul pouvoir de
validation dans le système pour que les comptes soient impactés.

1-3 LE RETRAITEMENT DE LA BALANCE


C’est un travail qui consiste à extraire du jour, à composer le montant total à celui de la
veille et à chercher à justifier les écarts s’il y en a.

Les écarts sont dus le plus souvent à des variations du taux de change des devises
étrangères.

1-4 Les immobilisations


La gestion des immobilisations se fait à partir du logiciel « DELTA IMMO » en des
étapes qui sont :

- Saisie de l’acquisition qui génère un numéro pour chaque immobilisation ;


- Lancement de la comptabilisation des acquisitions du mois qui se fait le dernier jour
ouvré de chaque mois ;
- Lancement de la comptabilisation des dotations aux amortissements du mois.

Les types d’immobilisations sont :

 COFFRES-FORTS
 CONSTRUCTION
 MATERIEL INFORMATIQUE
 MATERIELS DAB & MONETIQUE
 LOGICIEL & PRESTATION
 LOGICIELS INFORMATIQUE
 MATERIELS DE TRANSPORT
 MATERIELS & MOBILIERS DE BUREAU
 MOBILIERS & MATERIELS VSAT
 CORPORELLE HORS EXPLOITATION

1-5 Les provisions


Les comptes de provision sont constitué généralement quand y’a des dépenses prévue
ou des pertes probables à envisagé.
Nous avons des comptes de provisions rattaché au budget annuelle établis par le service
contrôle de gestion. A titre d’exemple nous avons les provisions pour les loyers de certaines
agences, les frais de téléphones, factures des commissaires aux comptes…

D’autre part nous avons les provisions pour perte c’est-à-dire celle liées à la créance non
recouvré ou celle dans une affaire judiciaire entre une personne tiers et l’organisation. En
vertu du principe de prudence toute ces incertitudes susceptibles d’entrainer un accroissement
de charge doit être provisionné.

1-6 Les charges constatés d’avances


Les charges constatés d’avances sont utiliser lorsque l’institution décide de régler une
facture pour une période de plusieurs moi ou année. Cela peut être les factures du loyer des
résidences des expatriés ou d’un prestataire ayant un prix fixe.

SECTION 2. TRAVAUX DE LA TRESORERIE


ALM signifie (Asset Liability Management) gestion de l’actif passif, analyse de la
situation du bilan et de son problème d’évolution dans un horizon de planification vis-à-vis
des variables pour lesquels est précisé une anticipation.

Son objectif est d’estimer et piloter l’équilibre entre les emplois et les ressources sous la
contrainte d’un niveau de rentabilité et le respect des règles prudentielles en vigueur dans le
pays : ALM s’occupe de trois(3) risques :

1- Le risque de liquidité : c’est la différence entre les sorties d’argent ;


2- Le risque de taux : c’est la différence entre les ressources et les emplois ;
3- Les risques de position de change : c’est la différence entre l’actif et le passif dans la
même devise si l’actif est supérieur au passif, la position de change est longue alors
cours ont tendance à la hausse (gain) si le passif est supérieur à l’actif, la position de
change est court, les cours ont tendance à la baisse (perte).

2-1-Les missions du service


Le Service Trésorerie ALM a pour mission :

 La répartition quotidienne de la situation de trésorerie des différents guichets du


réseau
 Le suivi de l'évolution des encaisses du réseau et de la trésorerie nette de la Banque 
 Le suivi des placements et des emprunts interbancaires, des Bons du Trésor 
 Le suivi de l'activité sur le marché financier 
 Le suivi de la trésorerie prévisionnelle 
 La déclaration de la réserve obligatoire à la fin de chaque quinzaine de jours à la
BCRG
 Le rapprochement bancaire quotidien du compte de la BCRG
 Traitement de la Déclaration Mensuelle Unique (DMU) à la Direction Nationale des
Impôts
 Paiement des cotisations à la CNSS et à l’ONFPP

La trésorerie étant un service sensible et stratégique au sien d’une entité, à la SGBG elle
est suivie avec rigueur pour permettre à la Direction d’avoir une vision des avoirs encaisse et
en dépôts à la BCRG afin de prendre des décisions stratégiques pour faire des soumissions
dans les marché interbancaires lors des placements des excédents de trésorerie en BDT ou lors
des opérations d’injection de liquidité .

Les opérations du marché interbancaire sont :

- Les opérations de placement de Bons du Trésor (BDT)

Sous la demande du trésor publique, la BCRG lance un appel aux banques


commerciales et compagnies d’assurances de la tenue des enchères de BDT pour couvrir les
déficits budgétaires de l’Etat. A cet effet, les banques et assurances ayant un excédent de
trésorerie placent leur excédent à des taux d’intérêt compris entre 6 et 16,50% pour des
maturités de 91, 182 ou 364 jours suivant les instructions de la BCRG. Les adjudications
commencent par les offres dont les taux sont faibles et ce jusqu’à l’atteinte du montant de
l’enveloppe global. Les intérêts sont précomptés et à l’échéance le capital est remboursé

Les séances des placements des BDT se tiennent chaque mercredi à la BCRG à
Direction de la Politique Monétaire et du Crédit.

- Les opérations d’injection de liquidité (OIL)

Contrairement aux BDT, chaque mardi ce tient cette opération à la demande de la


Direction de la Politique Monétaire et du Crédit pour permettre aux banques commerciales de
souscrire à des pensions (dette à court terme) pour une durée de sept jours avec un taux
compris entre 12 et 16,5%.

Cette opération permet aux banques de se refinancer auprès de la BCRG afin de


compenser leur besoins de trésorerie à court terme ; le remboursement se fait à l’échéance
avec le paiement des intérêts.

Une autre mission de la trésorerie ALM consiste au calcule et au paiement des impôts et
taxes à la Direction Nationale des Impôts (DNI).

2-2 LA TRESORERIE PREVISUELLE :


Pour l’élaboration de la PT, on se base sur notre solde actuel à la BCRG à la date de la
prévision, on ajoute toutes les recettes attendues et on diminue toutes les charges futures.
La place de l'impôt dans le budget :

Les recettes fiscales représentent une part très importante dans les recettes de l'Etat, en
on dit donc que l'Etat se base sur les recettes fiscales pour financer ces dépenses.

On peut citer :

1- La TVA

La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur la consommation
facturée aux clients sur les biens qu'ils consomment ou les services qu'ils utilisent.

A la SGBG, la TVA est calculée sur

Les frais de tenue de compte ;

Les locations de casier et coffres fort

Les prestations diverses

Cette taxe est calculée et payée par chèque le 15 du mois suivant à la DNI

Au terme de l'article 210 du code général des impôts, sont imposables à la TVA quels
que soient leur statut juridiques, la forme et la nature des activités, leur situation au regard des
autres impôts et taxes.

-les personnes physiques,

-les personnes morales,

-les personnes publiques,

-les collectivités locales,

-les groupements d'intérêts économiques.

Nous avons les autres taxes :

2- La TAF

La taxe sur les activités financières est une taxe que les banques prélèvent au montant
des différents crédits qu’elle octroi à ces clients. Nous avons deux TAF dont la première à 5%
pour les crédits supérieurs à 1an et la TAF à 13% pour les crédits inférieure à 1an.

3- Prélèvement forfaitaire

Le prélèvement forfaitaire est une taxe prélevé aux fournisseurs non assujettis à la TVA,
elle est prélevée lors du règlement de sa facture. La taxe est de 10% du montant de la facture
fournisseur.
4- La CFU

La contribution foncière unique est une taxe prélevée sur les loyers. Elle correspond à
15% du loyer à verser comme suit : 65% (receveur fiscalité immobilière), et 35%( receveur
spécial des impôts).

5- Versement Forfaitaire

Le versement forfaitaire est une taxe qui correspond à 6% de la masse salariale. Cette
taxe est supportée par l’employeur.

6- IRNS

C’est une taxe qui est constituer du cumule de toute les retenus à la source des
prestataires étrangers. RAS=15%

7- La cotisation de la CNSS

La caisse nationale de sécurité sociale est un organisme public ayant pour rôle la
sécurité dont le but et la subsistance de façon provisoire (accident, maladie, ...).

Si le nom d'un salarié ne figure pas sur le document de la CNSS, il doit être inscrit sur
un bordereau spécial, ou on doit mentionner le N° d'immatriculation (s'il est déjà déclaré).

Les cotisations à la CNSS sont supportées à la fois par les employeurs et les employés,
ces cotisations sont versés au compte de la CNSS.

La CNSS envoie ainsi le bordereau de versement.

 Présentation sociale :

Cette cotisation regroupe les indemnités journalières de maladie ou de maternité, les


pensions d'invalidité, ....

Le taux de cotisation = 23 % repartie comme suit :

18 % : à la charge de l'employeur.

5 % : à la charge de l'employé.

8- ONFPP:

La taxe sur la formation professionnelle a pour but le payement du perfectionnement et


de la formation des travailleurs d’une organisation. Le taux = 1.5 % de la masse salariale à
verser à l’ONFPP.

9- L’impôt sur les sociétés IS


Cet impôt est calculé sur la base du résultat comptable de l’exercice et payé à la DNI en
des étapes au cours de l’année ; le taux est de 35% applicable sur le résultat comptable après
les réintégrations et les déductions.

2-3 RAPPROCHEMENT BANCAIRE

Elle consiste à faire la comparaison, la vérification et la véracité des opérations


effectués par la SGBG au niveau de la BCRG. Toutes les opérations passées par la
SGBG font directement effet sur leur compte au niveau de la BCRG donc elle permet
de contrôler toutes les opérations passées sur leur comptes.

PRET INTERBANCAIRE (PIB) : Elle s’effectue entre 2 banques confrères le


Prêteur et le prêté sans l’intervention de la BCRG en fixant un taux avec un délai.
L’opération du prêt de fonds se passe entre les 2 banques concernées

- PROCEDURE DE RETRAIT D’ESPECES A LA BCRG ET CONFRERES


- - Service Concernés :
Direction des Ressources
Direction des Opérations
Service Courier
CP
- Contraintes et Risques :
.Financières : Les retraits espèces avec des pénalités en cas d’insuffisance de solde
pour la RO et de solde disponible à la BCRG
. Commerciales : RAS
. Réglementaires : Sanctions
.Techniques : Liées à la disponibilité du matériel, connexion sur le site de la BCRG
- Moyens pour la mise en œuvre ;
. Moyens Humains :
I- Trésorerie pour l’analyse des demandes des RA ou RAA et après consultation des
soldes sur Amplitude et sur les sites RTS/X de BCRG
II- Les RA et RRA des agences : pour le respect des limites d’encaisses et les
demandes d’approvisionnement
III- Responsable de la caisse centrale pour les approvisionnements et les
mouvements de fonds inter caisse
- Moyens Techniques : relevés de comptes BCRG

- COLLABORATION BCRG ET FILIALE

TRESORERIE :
- Reçoit les demandes d’approvisionnement des agences ou de la caisse
principale par messagerie
- Consulte le solde des caisses et BCRG, pour les besoins Urgents consulter les
confrères qui ont des fonds a verser à la BCRG contre couverture sur leur compte
- Donne son avis , si oui demande les coordonnées de la personne chargé du retrait
- Rédige le courrier destiné au MDP lorsqu’il s’agit d’une édition d’un code RTGS

DRESS :
-Signe les lettres de demande d’approvisionnement destiné aux confrères ou BCRG
COMPTABILITE :
-Remonte les approvisionnements des agences aux sièges
Agent MDP :
-Reçoit la demande signée par le responsable pour édition du code RTGS.
- Faut signer la lettre sur du papier sécurisé par la direction et la transmet au service
courrier pour transmission à BCRG
- Communique au RA le code pour le retrait des fonds à la BCRG et accusé de
réception de celle pour présentation à l’agence de la BCRG chargé de faire le
paiement
- Procède aux virements des fonds destinés aux confrères par MT 202 via RTGS.
Agent RA :
-Reçoivent les copies des lettres contenant le code RTSG pour les formalités de
retrait avant 24h les délais de validité du code au près de la BCRG.
Service Courrier :
- Transmet la lettre contenant le code RTGS a la BCRG et demande accusé de
réception dont copie sera retourné au MDP
- Transmet la lettre destiné au confrère et demande accusé de réception dont
copie sera retourné à la trésorerie

CHAPITRE II. LA LIQUIDITE BANCAIRE


SECTION 1. DEFINITION ET IMPORTANCE DE LA LIQUIDITE BANCAIRE

1.1 DEFINITION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE


La liquidité bancaire est généralement considérée comme étant

« La capacité à faire face à ses obligations de trésorerie suivant leur échéance »

 Et est définie de deux façons. La littérature bancaire a tout d’abord retenu une
définition étroite de la liquidité, également appelée « liquidité de financement ». Cette notion
recouvre la liquidité (c’est-à-dire les espèces ou les actifs susceptibles d’être convertis
rapidement en espèces et détenus à cet effet) nécessaire pour satisfaire les demandes de
retraits de fonds à court terme émanant des contreparties ou pour couvrir leurs opérations.
Cette dimension de la liquidité est vraisemblablement prédominante dans le cadre de l’activité
de transformation telle qu’elle est traditionnellement pratiquée par les banques.
La seconde définition, plus large, de la liquidité bancaire considère que les banques
sont également impliquées, parfois fortement, dans la négociation d’actifs. Cette
seconde dimension, plus proche de la « liquidité de marché » (et parfois également qualifiée
ainsi), a trait à la capacité des banques à, littéralement, liquider un actif non monétaire, par
exemple un titre d’investissement acquis à l’origine pour être détenu jusqu’à l’échéance, dans
le cadre d’une action en dernier ressort afin de lever des fonds en monnaie de banque centrale.
La liquidité est la capacité d’une institution financière de pouvoir honorer tous ses
engagements de paiement en espèces arrivés à échéance. Ces engagements peuvent être
remplis en puisant dans le stock des avoirs liquides, en faisant usage des entrées de trésorerie,
en faisant des emprunts ou en cédant des actifs disponibles pour obtenir des espèces

1.2 IMPORTANCE DE LA LIQUIDITE BANCAIRE


Pourquoi consacreriez-vous du temps et des efforts à comprendre et maîtriser la gestion
de trésorerie ? La réponse est simple : si votre société est à court de liquidités, c’est la faillite !
Dans le court terme, vous pouvez sûrement éviter les problèmes de liquidités en conservant
simplement la plus grande partie de vos actifs sous forme d’argent en espèces. Mais dans le
long terme, posséder trop d’espèces mène aussi à la faillite. Les espèces font perdre de
l’argent car elles ne rapportent pas suffisamment pour garantir les frais de financement et
d’administration.

La liquidité est une des conditions vitales dans tous les domaines économiques.

L’impossibilité de faire face à des obligations de paiement arrivées à échéance peut


mener à une faillite et donner le droit aux créditeurs de s’emparer des actifs d’une société. La
liquidité est encore plus importante pour les institutions financières car ces dernières sont
particulièrement exposées à des demandes de remboursement imprévues et immédiates. C’est
la caractéristique typique des activités de prêt et de dépôt. Une banque ne peut pas se
permettre de renvoyer à un autre jour le versement d’un retrait d’espèces effectué sur son
compte par un client. Pour rester crédible et pouvoir continuer ses activités, une banque doit
être capable de faire face sur le champ à des retraits d’argent parfaitement légaux et à des
demandes de crédit. De plus, dans le cadre d’un grand nombre de ses opérations quotidiennes,
une banque n’agit pas pour son propre compte comme, par exemple, en réglant les loyers des
bureaux ou en achetant le papier pour les photocopieuses, mais elle fonctionne plutôt comme
un intermédiaire financier entre épargnants et emprunteurs ou comme un intermédiaire pour
les paiements par virement dans le monde des affaires ou entre particuliers. Pour cette raison,
la faillite d’une grosse institution financière peut avoir des conséquences économiques de
grande envergure sur l’ensemble du système financier national

SECTION 2. LA GESTION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE


2-1 DEFINITION DE LA TRESORERIE / LIQUIDITE
La trésorerie (d'une entreprise, d'une association, etc.) est constituée par les sommes
d'argent disponible en caisse ou en banque. On peut la calculer en totalisant le solde de la
caisse, des comptes chèques bancaires et postaux. À l'origine, la gestion de trésorerie
consistait à veiller à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux échéances, tout en
optimisant la rentabilité des fonds. La fonction a accru son périmètre d'activité. Elle consiste
également à couvrir les risques de taux d'intérêt et de change et à sécuriser les paiements. Le
contexte général des banques qui sont des lieux géographiques où différents types d’acteurs
viennent déposer ou retirer des liquidités. Ce qui nous intéresse dans une banque c’est
comment rendre optimale ses encaissements et ses décaissements, éléments de signification et
de calcul de la notion de la trésorerie et de son concept correspondant qui est fondamental en
finance, à savoir la liquidité. La liquidité correspond à la capacité, pour une banque, de
financer des augmentations d’actifs et de faire face à ses engagements (décaissements)
lorsqu’ils arrivent à échéance, sans subir de pertes inacceptables.

Du fait de leur rôle primordial dans la transformation des échéances, c'est-à-dire la


conversion des dépôts à court terme en prêts à moyen et long terme, les banques sont par
définition, exposées aux risques de liquidité, qu’il soit spécifique d’un établissement
particulier ou généralisé à l’ensemble des marchés. Ainsi chaque transaction financière ou
engagement à des conséquences sur la liquidité. Une gestion efficace de la trésorerie
contribue à assurer la capacité d’une banque à faire face à ses engagements incertains
influencés par des facteurs internes et externes. La gestion de la trésorerie peut être définie
comme étant l’ensemble des moyens et techniques permettant à la banque de prévoir et de
gérer les excédents et les déficits de trésorerie.

2-2 LES OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE


La gestion de la trésorerie permet de :

 Honorer toutes les échéances de sortie de liquidité de façon quotidienne et


régulière, satisfaire aux provisions minimales requises et de respecter l’ensemble
des normes réglementaires concernant la liquidité ;

 Optimiser les flux financiers de manière à toujours faire face à ses engagements
en minimisant les frais financiers et en maximisant les produits financiers afin
d’éviter des coûts supplémentaires liés aux emprunts d’urgence et à la
liquidation forcée des actifs;

 Connecter avec le maximum de fiabilité les prévisions des encaissements et des


décaissements dans le but de mieux anticiper la trésorerie et de prendre les
meilleures décisions de placement et de financement

 Minimiser les risques que l’on peut regrouper en quatre (4) grandes catégories :
risque de liquidité, risque de change, risque de taux et risque de contrepartie. La
durée appropriée pour la gestion de trésorerie est le court terme. Il s’agit
d’effectuer une estimation précise du volume et de la périodicité des
encaissements et des décaissements sur les jours et les semaines immédiatement
à venir
2-3 L’UTILITE DE LA GESTION DE TRESORERIE
La liquidité est au cœur de la gestion d’une banque et cela pour plusieurs raisons :

 La réglementation bancaire impose aux banques de détenir un minimum d’actifs


liquides. Cette obligation peut prendre la forme de réserves obligatoires qui
représentent un pourcentage des dépôts collectés mais aussi un coefficient de la
liquidité, lequel établit un certain équilibre entre le montant des passifs exigibles
et celui des actifs les plus liquides ;

 Outre l’aspect réglementaire, les banques dans leur gestion quotidienne doivent
détenir des liquidités suffisantes pour faire face aux demandes de retraits de la
part des déposants qui peuvent intervenir à tout moment dans le cas des dépôts à
vue ;

 La liquidité est enfin importante pour répondre aux sollicitations de nouveaux


crédits par les clients emprunteurs .La gestion de la trésorerie consiste à trouver
un équilibre entre le respect des engagements réglementaires et l’objectif de
maximisation de la marge d’intérêts

2-4 MESURE DE LA GESTION DE LIQUIDITE


La banque doit établir ou fixer des mesures pour la bonne gestion de la trésorerie.
Celles-ci peuvent être édictées par la direction générale ou l’organe chargé d’audit et du
contrôle de la banque afin de se prémunir des risques de liquidité. Ainsi la gestion de liquidité
peut présenter deux cas

a-Réserves excédentaires suffisantes


La banque n’a pas besoin de modifier les autres postes du bilan. La banque fera recours
à des placements les plus avantageux sur le marché monétaire et financier. Avant de décider
du niveau optimal de la liquidité pour ses opérations, le trésorier doit examiner : Les besoins
de trésorerie dans l’immédiat ; Les augmentations ou diminutions attendues de la demande
des prêts ; Le volume des dépôts institutionnels et des dépôts importants ; Le volume des
retraits ; Tous les autres facteurs connus pouvant avoir un effet sur les liquidités disponibles.
Dans le cadre de ce processus, il faut pouvoir se faire une idée juste des éléments d’actifs et
de passifs du bilan et des flux de trésorerie que cela représente.

b-Réserves excédentaires insuffisantes La banque a quatre options :


 Emprunter auprès d’autres banques ou institutions financières sur le marché
interbancaire (opération qui coûte les intérêts sur cet emprunt, au taux
interbancaire);

 Vendre une partie de ses titres (opérations qui coûte les intérêts sur les titres
auxquels la banque renonce ou coût d’opportunité) ;
 Emprunter auprès de la Banque Centrale (opération de « refinancement » qui
coûte le taux d’escompte, ou le taux des prises en pension, selon les
modalités…) ;

 Réduire le montant de ses prêts : ne pas renouveler des prêts à court terme
arrivant à échéance ; au risque de perdre des clients, vendre des prêts à d’autres
banques (décote sur la valeur nominale des prêts à cause des asymétries
d’informations : les autres banques connaissent moins bien les caractéristiques
des emprunteurs)

Conclusion

Durant ce stage au sein de la Société Générale de Banques en Guinée j'ai eu


l'opportunité de mettre en pratique mes connaissances théoriques et ma donnée une occasion
profitable d’affronter la vie professionnelle.

Ce stage m’a donné une idée de ce qui m’attend dans la vie professionnelle, découvrir le
secteur banquier était un rêve pour moi devenue réel suite à ce stage. L’application de mes
connaissances théoriques au cours de ma formation scolaire ont été d'une grande utilité et
m’a permis de comprendre mieux le secteur banquier et surtout le traitement des Opérations
Internationales qui transitent par la banque. Si je devrais donner une raison pour laquelle je
voudrais travailler à la SG GUINEE c’est tout d’abord pour l’ambiance très conviviale de
l’équipe et pour les tâches à effectuer.
Bibliographie

Références de sites Internet/ouvrages :

Auteu Titres
Adresse détaillée du site web ou document légal
rs
Inconnu Guide SGBG de l’employé
Inconnu www.sgbg.net.com
Inconnu Supports SGBG

6
TABLE DE MATIERE
Dédicace......................................................................................................3

REMERCIEMENT.....................................................................................4

SOMMAIRE...............................................................................................5

INTRODUCTION.......................................................................................6
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE ET MISSIONS DES DIRECTIONS.........7
5- CHAPITRE I. L’ORGANISME D’ACCEUIL..........................................................7
SECTION 1. HISTORIQUE ET PRESENTATION DE LA SOCIETE GENERALE
GUINEE.....................................................................................................................................7
SECTION 2. ORGANIGRAMME DE LA SGBG......................................................10
6- CHAPITRE II. MISSIONS DE LA BANQUE.......................................................11
SECTION 1. MISSIONS DES DIRECTIONS DE LA BANQUE SGG......................11
a. La Direction Générale :.......................................................................................11
b. La Direction des Ressources :..............................................................................11
c. La Direction des Ressources Humaines :.............................................................12
d. La Direction de L’Exploitation qui comprend :...................................................12
La Direction de la Clientèle Commerciale (CLICOM) :.............................................12
La Direction de la Clientèle Privée  et Professionnelle (CLIPRI et CLIPRO)............12
La Direction des risques :...........................................................................................12
e. La Direction des Opérations :..............................................................................13
SECTION 2. SERVICE ETRANGER..........................................................................13
a. Les Opérations de Change :.................................................................................14
b.....................................................................................................................................14
c. Transferts émis :..................................................................................................14
d. Transferts reçus ou Rapatriements :....................................................................14
e. Le Rapprochement Bancaire :..............................................................................15
f. Remises Documentaires :.....................................................................................15
g. Crédit Documentaire :.........................................................................................15
h. Remise de chèques étrangers :............................................................................15
PARTIE II : DEROULEMENT DU STAGE................................................................15
7- CHAPITRE I. TRAVAUX REALISER.................................................................15
SECTION 1. TRAVAUX COMPTABLE.....................................................................16
1-1 Missions du service..............................................................................................16
1-2 Enregistrement des pièces comptables.................................................................16
1-3 LE RETRAITEMENT DE LA BALANCE........................................................18
1-4 Les immobilisations............................................................................................19
1-5 Les provisions......................................................................................................19
1-6 Les charges constatés d’avances...........................................................................19
SECTION 2. TRAVAUX DE LA TRESORERIE.........................................................20
2-1-Les missions du service........................................................................................20
2-2 LA TRESORERIE PREVISUELLE :..................................................................21
2-3 RAPPROCHEMENT BANCAIRE......................................................................23
8- CHAPITRE II. LA LIQUIDITE BANCAIRE.........................................................25
SECTION 1. DEFINITION ET IMPORTANCE DE LA LIQUIDITE BANCAIRE. . .25
1-1 DEFINITION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE..............................................25
1-2 IMPORTANCE DE LA LIQUIDITE BANCAIRE...........................................25
SECTION 2. LA GESTION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE....................................26
2-1 DEFINITION DE LA TRESORERIE / LIQUIDITE...........................................26
2-2 LES OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE....................................27
2-3 L’UTILITE DE LA GESTION DE TRESORERIE............................................27
2-4 MESURE DE LA GESTION DE LIQUIDITE....................................................28
a-Réserves excédentaires suffisantes......................................................................28
b-Réserves excédentaires insuffisantes La banque a quatre options :.....................28

Conclusion.................................................................................................29

Bibliographie.............................................................................................30

TABLE DE MATIERE.............................................................................31

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