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Spécialité 

: TANSPORT MULTIMODALE

Projet de fin formation


Thème  : LOGISTIQUE D’Import et d’Export cas
pratique  : (café)

Réalisé par : Rajhi emna & Werghi Emna

Encadré par : Chamsa Mourad


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Remerciements

Nous sommes assez flatté de l'honneur qui nous touche et nous envahit après
avoir achevé ce modeste travail d'apprentissage continu et nous devons
beaucoup à mesdames et messieurs les professeurs qui nous ont tendu la perche
et ont aménagé l'itinéraire du savoir pour que nous dépassions tous les obstacles.
Nous les remercions.

Nous remercions également tous nos formateurs ainsi que le directeur Monsieur
Safta Hamdi et notre encadreur Monsieur Chamsa Mourad , pour l’opportunité
qu’ils nous ont offert et pour la patience dont il ont fait preuve lors de la
travail.

Nous tenons enfin à exprimer la considération que nous avons que les membres
du jury qui acceptent de juger notre travail.

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DEDICACE
Nous rendons grâce à Dieux pour tous les bienfaits dont il nous a
comblés.

Nous dédions ce travail avec l’expression de notre profond amour tout


d’abord

à nos chères familles pour leur affection, leur patience et leurs


encouragements. In fine

à nos chers amis pour leur aide, leur temps et leur soutien.

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TABLE DES MATIERES

Introduction…………………………………………………………………………………

chapitre1 : Les échanges internationaux et le système de production du café……………..

Section 1 : La structure de l’offre et de la demande mondiale de café …………………...

Section2 1.1 L’offre et la demande mondiale de café……………………………………………

Chapitre 2 : La production du café ………………………………………………………..

Section 1 : Genèse de la culture ……………………………………………………………

Section 2 : La production mondiale …………………………………………………………………..

Section 3 : La culture et ses variétés ……………………………………………………....

Section 4 : Le traitement et la transformation du café…………………………………….

Par voie sèche……………………………………………………………………...

Par voie humide…………………………………………………………………....

Chapitre3 : choix et sélection des fournisseurs ou clients

Chapitre 4 : Contrôle technique

Section1 : Contrôle technique a l’import

Section2 : Contrôle technique a l’export…………………………………………………

Chapitre5 : Logistique d’Import et Export café………………………………………………………..

Section1 : emballages……………………………….

Section2 : mode de transport

Section3 : dossier de dédouanement

Section4 : mode paiement

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INTRODUCTION
La production de café constitue une des principales activités agricoles à La
Tunisie. Elle prit une part importante dans le secteur agricole malgache et,
par conséquent, a des répercussions sur l’économie nationale du pays. On
sait que le café occupe une des premières places dans le commerce
international de produits agricoles

La Tunisie fait partie des pays en développement dans les zones


tropicales et subtropicales producteurs et exportateurs de café. En effet, le
café joue un rôle vital dans les échanges monétaires entre les pays
développés et pays en développement. La participation de Tunis sur le
marché mondial du café permet de dégager des ressources importantes
pour le pays lui-même, principalement pour les producteurs locaux. Il n’en
est pas moins des conséquences sur la structure sociale et le niveau de
développement du pays.

Par conséquent, des dizaines de millions de personnes tirent leur


existence de la production, de traitement, du négoce et de la vente du
café. Plus particulièrement, bon nombre de ménages malgaches ont
recours à la culture de café afin de pouvoir retirer un revenu quotidien
destiné à subvenir aux besoins familiaux. Ces producteurs individuels
regroupés en masse constituent un secteur important ayant un poids non
négligeable dans la constitution des revenus et ressources du pays, que le
café soit vendu localement ou exportés vers les pays qui en sont
consommateurs. Quoique actuellement, la filière du café tend à stagner,
voire même connaître une régression que ce soit sur le plan de la
production, mais également au niveau des échanges à l’échelle
internationale.

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Chapitre 1 : Les échanges internationaux et le


système de production du café

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Section 1 : La structure de l’offre et de la demande


mondiale de café

Le marché mondial du café est constitué principalement par les différents


intervenants ou acteurs dont les offreurs qui présentent leurs produits sur
ce marché, et aussi les demandeurs qui en importent pour compléter leurs
consommations.

Section 2 : L’offre et la demande mondiale de café

Economiquement parlant, le café est un produit d’exportation


permettant d’accroître les réserves en devises du pays. La production de
café est assurée essentiellement par plusieurs pays, environ 70, dont 50
assurent plus de 90% de la production mondiale. Ces pays sont également
membres exportateurs de l’Accord International sur le Café (AIC).

L’offre globale de café sur le marché mondial est définie comme étant la
somme de la production des différents pays, après déduction de la
consommation intérieure de ces pays, pendant une année caféière.

Quant à la demande, elle émane des pays importateurs membres de l’AIC


et aussi des pays importateurs nets non membres. On peut notamment
citer l’Amérique du Nord dont les Etats Unis, l’Europe dont la France,
l’Allemagne occidentale, l’Italie, sans oublier les pays d’Asie et le pacifique
dont le Japon. Ainsi, les principaux consommateurs de café se trouvent
dans les pays du Nord (70% de la consommation totale). Les Etats-Unis
restent les principaux consommateurs avec près du quart de cette
consommation.

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Chapitre 2 : LA PRODUCTION DE CAFÉ

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Section 1 : Genèse de la culture

À côté des structures de production devrait correspondre celle des


méthodes de traitement. Depuis le début de la pratique de la caféiculture
à Tunis , le pays a pu adopter les deux types de traitement typiques du
café dans les pays développés à savoir la préparation par voie humide qui
avait la faveur de tous les gros exploitants, dans la mesure où une
succession d'opérations mécanisées pourrait contribuer à l'obtention de
meilleurs rendements. Parallèlement, il y avait aussi la préparation par
voie sèche (baie séchée au soleil avant le décorticage au mortier et au
pilon) qui était utilisée chez les petits planteurs dépourvus de moyens.

Section 2 : La production

La production de café constitue une des activités pratiquées partout dans


le monde, plus principalement dans les pays tropicaux. Mais cela n’exclut
pas la culture dans d’autres pays de climat différent.

1 La production mondiale

Le café est une boisson produite dans plusieurs pays à climat tropical
ou subtropical. La production au niveau mondiale est assurée par la
majorité des pays exportateurs membres de l’organisation internationale
du café (OIC), plus un certain nombre d’autres producteurs tels Hawaï,
Puerto Rico, Guyana, Malaisie, Nouvelle Calédonie. On peut également
noter les petits producteurs (dont la contribution est inférieure à 0,5% de
la production mondiale).

Une classification a été établie au niveau de l’OIC qui divise ces pays
membres en deux groupes : groupe Arabica et groupe Robusta. Certains
pays classés comme producteurs d’Arabica, produisent également du
Robusta et également ceux qui produisent du Robusta cultivent également
de l’Arabica.

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Le café Arabica représente plus de 70% de la production mondiale tandis


que le café Robusta ne compte que pour environ 30% de la production
mondiale.

Les systèmes de production varient dans chaque pays, allant de grandes


exploitations à hauts rendements et qui supporte des couts d’intrants
élevés aux petites fermes familiales à bas rendements et avec de faibles
couts de production.

Tableau 3 : Liste des pays producteurs par type de café

Groupe de qualité Producteur


Arabica doux type colombien Colombie, Kenya, République -Unie de Tanzanie

Autres Arabica doux Bolivie, Burundi, Costa Rica, Cuba, El Salvador, Equateur,
Guatemala, Haïti, Honduras, Inde, Jamaïque, Malawi, Mexique,
Nicaragua, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou,
République Dominicaine, Rwanda, Venezuela, Zambie, Zimbabwe.

Arabica brésiliens et autres Brésil, Ethiopie, Paraguay


naturels

Robusta Angola, Benin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée


Equatoriale, Gabon, Ghana, Guinée, Indonésie, Liberia,
Madagascar, Nigeria, Philippines, République
Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sierra Leone,
Sri Lanka, Thaïlande, Togo, Trinité-et-Tobago, Vietnam
Source : Organisation International du Café

Section 3 : Les variétés de café


1_Consommation de café en Tunisie :

Le marché tunisien du café se caractérise par l’évolution de la


consommation et se situe à 0,5 Kg par habitant. La consommation est
également en hausse avec le changement des habitudes de
consommation, essentiellement dans les secteurs urbains.

Après la guerre civile en Libye, de nombreux migrants libyens ont


poursuivi leur séjour en Tunisie ou y sont retournés. Les prix
subventionnés offerts en Tunisie sont attrayant pour les Libyens, et ils
achètent de grandes quantités de café à ramener à la maison. cependant,

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l’achat de café en Tunisie par les grossistes et les contrebandiers pour les
revendre en Libye masque le taux de consommation réelle dans le pays.

2_Les types de café :

Le café, boisson peut-être la plus consommée dans le monde après l’eau,


tient sa popularité par son gout de qualité, sa saveur inimitable grâce à
ses grains, sa caféine, mais surtout par l’incroyable variété des types de
café, tous aussi différents les uns des autres. En effet, la préparation du
café peut faire la différence à chaque tasse de sorte à ce que la différence
entre tous les cafés est la force de cette boisson, qui peut plaire à tout le
monde.

Que vous soyez espresso noir et intense, café au lait, ristretto, café
crème, latte macchiato, cortado, flat white, cappuccino, café long ou au
moka, sans oublier le chocolat, il existe forcément un ou des types de café
adaptés à votre gout et la saveur que vous recherchez.

types de café que vous pouvez créer.

Avant de s’intéresser aux différents cafés, il faut d’abord choisir la variété de


café. Il existe deux variétés principales pour le café. L’arabica et le
robusta. Si les grains arabica sont les plus vendus dans le monde, les
grains robusta sont plus corsés et ont un gout beaucoup plus amer que les
arabica. Ils sont privilégiés pour la préparation de l’espresso et du
ristretto.

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Le café noir (espresso ou expresso, à la française)

D’abord inventé par les anglais, avant d’être perfectionnée par les italiens
au XXe siècle, l’espresso est un café moulu finement et infusé avec de
l’eau à une pression de 9 bars. Le temps d’extraction de l’expresso doit se
situer entre 20 et 25 secondes. Cela permet d’offrir un café plus
aromatique que les autres variétés.

L’espresso, par son gout corsé, est la boisson qui sert de base à tout autre
type de café. Il peut également être simple ou double. Bien sûr, il s’agit
du café de qualité de base servi par toutes les machines à grain moulu.

Le café noisette

Très simple et tout aussi populaire, le café noisette est un expresso dans
lequel on ajoute une goutte  de lait, prenant alors une couleur noisette.

Le ristretto

Le ristretto n’est autre qu’une version plus corsée de l’espresso. La


préparation est similaire, si ce n’est que le ristretto est pressé plus fort et
a donc besoin de beaucoup moins d’eau.

Le café crème

Il s’agit d’un espresso dans lequel on rajoute un nuage de crème ou de


lait. Cette boisson est préférée par ceux trouvant un gout trop fort à
l’expresso classique.

Le café latte

Le latte (ou « lait »,


en français) est le
café lacté le plus
populaire au
monde. Celui-ci est
composé d’un
espresso, mais

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aussi majoritairement de lait chauffé à la vapeur. Le latte est parfait pour


les amateurs de café moins amers. Cerise sur le gateau, on peut y
apposer une légère crème de lait au sommet de la boisson.

Le macchiato :

En plus de la base classique, on rajoute une légère couche de mousse de


lait chaud supplémentaire pour réaliser un macchiato. Cette fine mousse
est faite à partir du lait moussé par la buse à vapeur de la machine.

Pour préparer un macchiato, versez 2/3 de lait chaud et 1/3 de mousse de


lait avant de rajouter l’expresso en dernier. Vous pourrez observer les
belles couches ainsi créées.

Le café au lait

Encore plus simple que le latte, le café au lait est simplement rallongé
avec un peu de lait chaud. Apparu en 1685 en France, le lait a été ajouté
afin de limiter le gout amer du café, sans pour autant devoir ajouter du
sucre ou du miel.

Le cortado

Très populaire en Espagne, au Portugal et en Amérique Latine où il est


consommé l’après-midi, le cortado (qui signifie « coupé » en espagnol)
implique de limiter l’acidité de l’expresso tout en le rendant légèrement
plus sucré. Il est donc composé d’une double dose d’espresso avant d’être
allongé avec 2/3 de mousse de lait.

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Le Flat White

Très populaire en Australie et


Nouvelle-Zélande, le Flat White
ressemble beaucoup au cortado au
latte. La différence se trouve dans
la façon de verser le lait dans la
tasse.

Le cappuccino

Impossible d’ignorer le cappuccino, véritable dieu des cafés composés.


Cette boisson italienne est servi dans une grande tasse et se réalise avec
1/3 de lait chaud avant de rajouter 2/3 de mousse de lait. Il peut être
agrémenter d’un peu de cacao en poudre par-dessus.

En Italie, le cappuccino est surtout bu en matinée.

Le café allongé

Café long, Caffè lungo en Italie ou Americano aux Etats-Unis, ce café est
seulement allongé en versant un espresso simple ou double dans un verre
d’eau chaude.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, plus un café est allongé, et


plus il est amer et caféiné. Pourquoi ? Parce qu’il y a plus d’eau qui
traverse le marc dans la machine et donc, le temps de contact entre le
café et l’eau est ainsi bien plus important, ce qui accroit considérablement
le taux de caféine.

Le Moka

Il s’agit ni plus ni moins d’un cappuccino dans lequel on ajoute un peu de


crème et de chocolat, et une pincée de cacao en poudre par-dessus. Il est
donc très peu cafféiné et est plutôt considéré comme une boisson
gourmande.

Plusieurs gouts, plusieurs cafés

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Voilà, voici les sortes de cafés les plus répandus et les plus populaires de
par le monde. S’il en existe bien d’autres, les variétés exposées ici sont
celles qui influencent les potentiels autres genres existants. Vous l’aurez
compris, faire du café, ce n’est pas sorcier !

Section 4 : Le traitement et la transformation du café

Le traitement du café peut se faire de deux manières :

Le traitement par voie sèche appelé procédé non lavé

Le traitement par voie humide ou encore procédé lavé

(a) Le traitement par voie sèche

La méthode sèche consiste à laisser sécher les grains suffisamment


longtemps pour pouvoir ensuite les décortiquer. Deux kilos de cerises
séchées pour un kilo de café vert.

(b) Le traitement par voie humide

Consiste à laver et trier les grains plusieurs fois, qu’on laisse ensuite
fermenter. On pratique ensuite un dépulpage, un séchage et un
décorticage. 5 kilos de cerises donnent 1 kilo de café vert. Cette méthode
donne les « cafés lavés ».

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Chapitre3 : choix et sélection des fournisseurs


ou clients

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I. Le choix d’un fournisseur :

Lorsque vous disposerez d'une liste restreinte gérable, vous pourrez


approcher les fournisseurs éventuels et leur demander une soumission
écrite et, si cela est approprié, un échantillon. Il vaut mieux leur fournir un
résumé clair de ce que vous exigez, de la fréquence à laquelle vous en
aurez besoin et du volume d'affaires que vous espérez placer.

Obtenez une soumission

Il est utile de demander aux fournisseurs éventuels de vous donner un


prix ferme par écrit pour, disons, trois mois. Vous pouvez également
poser des questions au sujet des remises pour les contrats à long terme et
à volume élevé.

Comparez les fournisseurs éventuels

Lorsque vous aurez obtenu la soumission, comparez les fournisseurs


éventuels selon des critères représentant ce qui est le plus important pour
vous. Par exemple, la qualité de leur produit ou service pourrait être le
plus important, tandis que leur emplacement pourrait ne pas l'être.

Le prix est important, mais il ne devrait pas constituer l'unique raison de


votre choix d'un fournisseur. Des prix plus bas pourraient refléter des
biens et services de moins bonne qualité ce qui, à long terme, pourrait ne
pas être le choix le plus rentable. Soyez certain que votre fournisseur peut
réaliser une marge suffisante compte tenu du prix figurant dans la
soumission pour être commercialement viable.

Vérifiez que le fournisseur que vous employez est celui qui effectuera le
travail. Certains fournisseurs pourraient recourir à la sous-traitance,
auquel cas vous devez également enquêter sur le sous-traitant pour
déterminer si vous êtes satisfait de cet arrangement.

Dès que cela est possible, il est toujours préférable de rencontrer en


personne un fournisseur éventuel et de voir de quelle façon fonctionne son
entreprise. Comprendre de quelle façon travaille votre fournisseur vous

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donnera une meilleure idée du bénéfice que votre entreprise pourra en


tirer.

Et souvenez-vous que la réputation de votre entreprise pourrait être jugée


sur les pratiques de travail de vos fournisseurs. Il est judicieux d'un point
de vue commercial de prendre en compte les dimensions éthiques de
votre chaîne d’approvisionnement.

Négociez des modalités

Lorsque vous aurez réglé la question des fournisseurs avec lesquels vous
aimeriez travailler, vous pouvez entamer la négociation des modalités et
rédiger un contrat. Voir notre guide traitant de la façon de négocier le bon
contrat avec des fournisseurs.

1-Les critères de choix d’un fournisseur

Les principaux critères de choix d'un fournisseur sont :


le rapport qualité-prix des marchandises (sans oublier les divers coûts cachés et les remises) ;

les délais de paiement accordés ;

la stabilité et la réputation de l'entreprise ;

la fiabilité du fournisseur (respect des délais, qualité de la marchandise,


communication).

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) 2-La prospection, indispensable à la recherche de


nouveaux fournisseurs fiables :

La prospection des fournisseurs permet :


- de réduire la dépendance à une seule entreprise ;
- de faire jouer la concurrence et de baisser les prix ;
- de diversifier son offre.

Elle se fait sur des salons professionnels ou sur internet. Avant de

conclure un accord, il faudra rapidement rencontrer le fournisseur et


éventuellement visiter ses locaux

) 3-évaluation des fournisseurs en tenant compte du


prix des marchandises :

Même si le fournisseur semble compétitif, les coûts cachés et les frais

d'importation doivent être pris en compte afin d'avoir une idée très


précise du coût global des achats et de pouvoir comparer les

différentes offres.

Les normes et les certifications doivent également être vérifiées, les


obligations des entreprises pouvant varier d'un pays à l'autre suivant les
secteurs d'activité.

Il est nécessaire d'évaluer le fournisseur afin de décider si une relation


commerciale est envisageable. Par la suite, il peut être intéressant de :

-Réaliser des enquêtes de satisfaction auprès des clients ;

-Rencontrer de temps à autre ses partenaires commerciaux.

II. Le choix d’un client :

En tant qu’entrepreneur, vous êtes constamment à la recherche de


nouveaux clients.

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Cependant, vous n’êtes pas fait pour travailler avec tout le monde. Vous
devez avoir le flaire pour savoir avec qui collaborer et quel profil éviter,
car il ne partage pas vos valeurs ni d’affinités avec vous.

Pour choisir au mieux ses clients afin de mener son activité de freelance
sereinement, voici 7 critères à prendre en compte avant de signer un
contrat.

) 1- Le coût du service

Qu’un client soit exigeant, c’est tout à fait normal… mais il y a une limite.

Un client dont les exigences sont trop élevées vous coûtera probablement
cher sur le moyen et le long terme. Généralement, ce type de clientèle
élève ses exigences, sans élever son budget. Vous allez perdre en temps…
et en argent.

Préférez les personnes réalistes qui acceptent la relation entre budget /


qualité de service.

) 2- La culture d’entreprise

Vos clients doivent partager votre culture d’entreprise.

N’acceptez pas des contrats qui vont à l’encontre de vos valeurs, car vous
risquez de le regretter. Ajoutez que cela peut avoir des conséquences
négatives sur votre image, surtout si vous mettez en avant votre
personnalité dans vos campagnes de communication.

) 3- Le déroulement du processus de vente

Si une entreprise est difficile à gérer pendant le processus de vente, il est


probable qu’elle sera encore plus pénible une fois qu’elle aura payé. Même
si ce n’est pas toujours le cas…

Par exemple, si le prospect répond toujours tard aux emails, qu’il refuse
ou oublie de vous envoyer des éléments clés pour conclure la vente, il
pourra adopter la même attitude durant votre mission. Ce qui risque de la
rendre difficile à réaliser.

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) 4- La personnalité du client

Prenez un peu de temps pour étudier la personnalité de vos clients.

Les personnes dont le caractère est trop fort peuvent devenir fatigantes et
celles dont la personnalité est trop faible peuvent être frustrantes. Vous
devez trouver le juste milieu.

) 5- Les attentes à gérer

Gérer les attentes des clients est essentiel pour une entreprise.

Ainsi dès le départ, vous devez être sur la même longueur d’onde en ce
qui concerne les objectifs à atteindre, ainsi que les deadlines et la manière
de travailler. Vous saurez si vous êtes en mesure de répondre à ses
attentes… ou pas.

S’il n’est pas possible de remplir les objectifs dans les délais impartis,
mieux vaut passer le relais à un collègue.

) 6- Le degré de satisfaction du client

C’est bien d’aimer les défis et de vous efforcer de satisfaire des clients
difficiles. Cependant, la vie est trop courte pour la consacrer à des clients
impossibles !

Concentrez votre temps, votre énergie et vos efforts sur ceux que vous
pouvez satisfaire… et qui deviendront de véritables prescripteurs de votre
business.

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Chapitre 4 : Contrôle technique

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Contrôle technique des importations et des exportations

►Les produit s’importés ou exportés peuvent êtres ou mis à un contrôle


technique de conformité aux norme sou réglementations techniques
nationales ou aux normes internationales

►La liste des produits concernés par le contrôle technique A l'importation


est Fixée par la loi de finance

La liste est Régulièrement modifiée. La dernière ne contient pas «les

matières premières et les produits «semi-finis». Le contrôle technique


concentre sur les biens de consommation courante, dans une logique de
protection du consommateur

Section 1: Le contrôle technique a l’importation :

Les produits soumis au contrôle techniques ont fixés par arrêté du


Ministre du Commerce et selon la nature du produit soit:

Au contrôle systématique du service technique concerné qui peut


effectuer:

 Soit sur Dossier


 Soit avec prélèvement
 Soit par l’application des deux modes à la fois.

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Au contrôle des services de la douane qui consiste à s’assurer, lors


du dédouanement, que la marchandise est accompagnée d’un certificat
de conformité la règlementation technique
Le contrôle technique à l’importation effectue aux points d’entrée
terrestre, maritime ou aériens, établis aux frontières nationales et pour
vues d’un bureau de douane.

Tout importateur de produits soumis à un control technique systématique


est tenu de déposer avant l’arrivée de la marchandise et au plus avant
d’entamer les formalités douanières:

 Un dossier déposé au près du service technique compétant afin


d’obtenir soit l’autorisation de mise à la consommation soit
l’autorisation provisoire d’enlèvement.
 Les analyses et essais ’effectuent dans des laboratoires agrées
conformément à la réglementation
en vigueur. Les frais y afférent sont
Ministère des à la charge de l’importateur.
Technologies de
l'information et de la Section2 : Le contrôle
Communication
technique à l’exportation:

Le contrôle technique à l’exportation est


effectué, selon la nature du produit, par différents services techniques de
l’administration agréer à cet effet:

Les produits soumis à un contrôle technique systématique

Organisme Produi
ts

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Les produits soumis à un contrôle techniques systématique

Organisme Produits
Ministère de la Santé publique Les produits parapharmaceutiques
Ministère des affaires religieuses Les livres coraniques
Ministère de la culture Film cinématographiques Les livres

Les produits soumis à un contrôle technique systématique

Organisme Produits

Ministère de Fruits et légumes


l’agriculture Tous les Tout
animaux matériel de
domestiques et communicati
sauvages ainsi on
que leurs produits
Plants, fleurs Tout appareillage, matériel et autres procédés
et semences pouvant servir à l’établissement d’une liaison
Tout produit de télécommunication
destiné à
l’alimentation
animale
Produits de
pêche frais ou
transformés

Les produits soumis à un contrôle technique systématique

Organisme Produits
Ministère du Commerce Articles de l’artisanat
Les chaussures -Les jouets.
et de l’Artisanat Les appareils électroménagers Les
produits alimentaires

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Les produits cosmétiques et d'hygiène corporelle

Procédure spécifiques à l'importation:

Procédure Document Organisme

Contrôle Certificat sanitaire Ministère de


sanitaire l'agriculture
Vétérinaire à l'importation

Procédures spécifiques à l'importation:

Procédure Document Organisme


Contrôle de Certificat Ministère de
végétaux et phytosanitaire l'agriculture
produits
végétaux
importés en
Tunisie
Procédures spécifiques à l'importation:

Procédure Document Organisme


Autorisation de Attestation du Ministère de
vente des pesticides ministère l'agriculture
A usage agricole ainsi que
des autorisations de leur
Chargé de l'agriculture
fabrication, importation,
conditionnement, vente et
distribution

Procédures spécifiques à l'importation:

Procédure Document Organisme

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La protection Certificat de non Ministère de la santé


contre les Contamination publique
dangers des radio active
sources de
rayonnement

Procédures spécifiques à l'importation:

Procédure Document Organisme


La reprise des huiles Visa sur facture Ministère de
Lubrifiantes et des de l'agence l'environnement
filtres à huile nationale de (l’agence nationale de
gestion des gestion des déchets
usagés et de
déchets ANGED)
Leur gestion.
Procédures spécifiques à l'importation:

Procédure Document Organisme


L’importation livres Autorisation du Ministère des
coraniques ministère Des affaires religieuses
affaires religieuses

Procédures spécifiques à l'importation

Procédure organisme

- Office du commerce de Tunisie

-office des céréales


Monopole de l’Etat
-pharmacie centrale de Tunisie

-régie nationale des tabacs et des

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Allumettes

-régis des alcools

Exemple des produits dont l’importation est soumis à un


cahier de charge :

-Huile lubrifiante

-Eaux minérales

-Pneumatiques en caoutchouc

-Papier et Cartons

-Meubles en bois

-vêtements et articles d’artisanat

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Chapitre5 : Logistique d’Import et Export café

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Section1 : emballages

Introduction générale

Les dommages dus à un emballage inadéquat constituent de 10 à 15 % des


demandes soumises aux experts d’assurance. La moitié de ces dommages
étaient dus à des «boîtes et intérieurs paraissant inadaptés à leur contenu ».
Mais un emballage médiocre peut aussi contribuer aux dommages résultant
d’un arrimage médiocre dans le camion, le conteneur ou le wagon.

Du point de vue de la distribution du produit, l’emballage doit le contenir et le


protéger du point de fabrication au point de consommation ou d’utilisation. La
manutention tout au long de la chaîne de transport peut exiger de
l’emballage une gamme très étendue de caractéristiques et de propriétés/ss
control de température/marchandise non gerbable càd fragile.

Au cours de leur déplacement l’emballage et donc les marchandises


exportées peuvent être exposé aux risques suivants:

-les chocs (chutes, impacts latéraux);

-la compression (par les charges supérieures);

-les vibrations;

-les variations de pression atmosphérique (dans les soutes d’avion);

-la pollution atmosphérique

-l’humidité, l’eau (pluie, forte humidité, condensation, déversement);

-l’oxydation;

-les températures extrêmes (chaleur ou froid)

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-les décharges d’électricité statique.

1) Pourcentages de tous les dommages attribuables à


l’emballage :

Boîtes et intérieurs paraissant inadaptés à leur contenu 6%

Fermeture incorrecte de la boîte 4%

Produit défectueux, contenant intérieur défectueux 2%

Boîtes endommagées par une manutention brutale 4%

En matière d’emballage, la situation est si complexe, du fait des décisions à


prendre pour répondre à un grand nombre de besoins et de contraintes.

Les risques au chargement et au déchargement ne se présentent pas


seulement lors du ramassage groupage et de la livraison, mais aussi à tous
les points de transbordement. Par exemple, vous ne pouvez pas supposer
qu’une entreprise de messageries va acheminer directement votre produit à
l’aéroport le plus proche de votre client; votre emballage peut très bien être
envoyé à un centre de répartition, puis transporté par camion à un autre
centre de répartition, et enfin livré en fourgonnette à votre client ou votre
distributeur. Dans ce cas, les principaux risques sont les chutes et les chocs.

De point de vue logistique, on emballe pour présenter un produit, pour


l’offrir, pour le vendre, pour l’expédier par divers moyens de transport, pour
le manutentionner, pour le conserver, pour le stocker, pour le protéger contre
les contraintes de l’environnement (ou protéger l’environnement contre les
effets du produit), pour le distribuer..., mais il faut aussi pouvoir éliminer
l’emballage après usage.

Glossaire emballage

I-Les caractéristiques des marchandises

1. L’adaptation du produit au marché (plan commercial,


technique et réglementaire)

Sur le plan commercial, les produits doivent :

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 31


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 Etre adaptés à la demande du marché à alimenter, c'est-à-dire tenir


compte des habitudes d’achat, des usages et des coutumes, etc.,

 Avoir un pouvoir d’attraction par leur qualité (performance,


nouveauté, forme, couleur, prix, etc.)

 Avoir une dénomination commerciale, une marque, un logotype


spécifique à l’export,

 Avoir un conditionnement et un emballage commercial, de nature à


valoriser l’aspect et la présentation du produit,

 Avoir un étiquetage respectant la réglementation de la matière tout


en étant un support de communication (composition, date limite de
consommation…)

 Etre vendu à un prix qui tient compte de la concurrence, de la


législation locale et des circuits de distribution.

Sur le plan technique :

 Les produits doivent respecter certaines normes (normes d’hygiène,


normes de sécurité….)

 Prévoir leur maintenance, c'est-à-dire leur maintien en état de bon


fonctionnement: prévoir leurs conditions d’utilisation, lieux, coûts de la
maintenance, etc.

Sur le plan réglementaire :

 Les produits doivent respecter les réglementations nationales et


internationales(les produits prohibés : Tabac et Alcool),

 Les produits doivent être protégés par le dépôt d’une marque


(Brevet d’invention…)

 Toutes ces conditions doivent être vérifiées ou remplies


avant de se lancer dans la production, l’exportation et la
distribution du produit.

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 32


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2. La nature des marchandises

(a) Définition et classification d’un produit 

Un produit est une richesse, un bien économique issu de la production ou


de la fabrication ;Il peut être aussi un service (banques, assurance…). On
peut distinguer quatre types de produits :

 Produit à grande consommation

 Produit industriel entrant comme composant de produit fini ou utilisé


en état (pièce de rechange, etc.)

 Bien d’équipement

 Les produits de services (banques, avocats, etc.)

(b) b. L’optique du transport

Cette classification est établie de manière à ce que l’ensemble de


marchandises différentes puisse être transporté par un même moyen de
transport :

 Transport de marchandises générales (boites de conserve, etc.)

 Transport sous température dirigée (réfrigérés, poisson, etc.)

 Transport des animaux vivants (poussins, agneaux, etc.)

 Transport des véhicules (voitures, camions, etc.)

 Transport d’engins (tracteur, tractopelle, etc.)

 Transport de fond et de valeur (or, argent, etc.)

 Déménagement

 Transport des liquides ou pulvérulents (sable, eau, etc.)

 Transport exceptionnel (bateaux, éléphant, etc.)

 Grumier (transport de bois.)

 Transport des matières dangereuses.

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II-Emballage de vente et conditionnement

1-Définition de l’emballage

L’emballage est l’ensemble des matériaux et des dispositifs destinés à


protéger un produit qui doit être transporté. » (Pierre Michael, 1970).

Suite à cette définition, nous pouvons dire que l’emballage est un


contenant qui peut être un sac, une palette, un conteneur, une caisse, une
boite, un flacon, un tonneau (baril) permettant d’assurer les meilleures
conditions de sécurité, de conservation, de stockage, de manipulation et
de transport des produits.

Dans le dictionnaire Guy Serraf, l’emballage est défini


comme « l’ensemble des dispositifs et des matériaux divers qui sont
utilisés pour envelopper et contenir les produits naturels ou fabriqués, le
long de circuit de distribution. Cette opération intervient après la phase de
conditionnement. L’emballage doit assurer une fonction de protection
aussi bien pour la marchandise en vrac que pour celle déjà conditionnée.
Il assure aussi une fonction de transport qui nécessite le choix des
matériaux et de la forme en fonction des manipulations prévues et les
lieux de transit. »

La directive Européenne 2004/12/UE donne la définition suivante de


l’emballage : « Tout produit constitué de matériaux de toute nature,
destiné à contenir et à protéger des marchandises données, allant des
matières premières aux produits finis, à permettre leur manutention et
leur acheminement du producteur au consommateur ou à l’utilisateur, et à
assurer leur présentation. Tous les articles à jeter utilisés aux mêmes fins
doivent être considérés comme des emballages. »

2. Les différentes catégories d’emballages

(Primaire, secondaire, tertiaire)

On peut distinguer et définir diverses classes d’emballages :

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 34


Projet fin de formation TTM

 L’emballage de vente ou emballage primaire : désigne le


conditionnement, il est conçu de manière à constituer au point de vente
une unité de consommation pour l’utilisateur final. Il en découle d’une
démarche marketing et commerciale afin de valoriser les produits et les
faire vendre (Exp : la bouteille d’eau).

 L’emballage groupé ou emballage secondaire : il enveloppe un


certain nombre de produits déjà conditionnés dans leur emballage
primaire, il est conçu de manière à constituer au point de vente un groupe
d’un certain nombre d’unités de consommation (Exp : le lot de 6 bouteilles
d’eau /le lot de 3 boites de conserves=2 au prix de 3).

 l’emballage de transport ou emballage tertiaire, c’est-à-dire


l’emballage Logistique : il est conçu de manière à faciliter la manutention
et le transport d’un certain nombre d’unités de vente ou d’emballages
groupés à fin de faciliter leur manipulation physique et d’éviter les
dommages liés au transport.

En se basant sur les définitions précédentes, l’emballage a pour


mission de garantir la sécurité (sans altération et dommage) du produit et
de l’acheminement dans les bonnes conditions de sécurité, tout en les
mettant en valeur et facilitant son usage pour les consommateurs.

Exemple : mode de conditionnement de l’eau minérale :

L’eau est présentée dans un emballage primaire (directement en contact


avec le produit), sous forme de bouteille en verre ou plastique, mais ce
pourrait être tout aussi bien un pot, une boîte ou un sachet.. La forme et
l’étiquette identifient le produit et la marque. Les bouteilles rassemblées
par lot de six, constituent une unité de regroupement : emballage
secondaire. Enfin on retrouve ces emballages de regroupements sur des
palettes ou dans des box : emballage tertiaire. Ces derniers, richement
imprimés (bien présentés).

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 35


Projet fin de formation TTM

Toutefois, les deux termes emballage et conditionnement sont utilisés


comme synonymes, alors qu’il y a une certaine différence entre eux qui
sera traitée dans le point qui suit.

3. La différence entre « conditionnement » et


« emballage »

Le conditionnement découle d’une démarche «  marketing » en vue


de vendre le produit destiné à la clientèle potentielle, auprès de laquelle, il
présente une image attrayante (captivante) par rapport aux produits de
concurrent.

Il représente un contenant ayant un contact direct avec le produit


qui permet sa présentation et sa valorisation aux yeux de client lorsqu’il
est aperçu dans la surface de vente. En effet le conditionnement est la
première expression de la marque sur les lieux de vente, on le désigne
sur le nom du « vendeur muet ». (Quand le consommateur saisit le
produit dans un linéaire, il choisit la marque, grâce au logo et à la
reconnaissance visuelle de produit).

RQ : Cet acte de conditionnement doit posséder des qualités de


robustesse afin d’éviter la détérioration du contenu pendant les
manipulations usuelle de produit.

Le conditionnement est connu pour assurer à la fois de multiples


fonctions techniques et commerciales.

Concernant les fonctions techniques, elles servent à :

 Contenir le produit.

 Favoriser l’implantation sur le linéaire (gondole).

 Simplifier l’utilisation du produit.

Cependant, les fonctions commerciales concernent l’interaction du produit


avec les clients, elles sont les suivantes :

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 36


Projet fin de formation TTM

 Communiquer avec le consommateur : conditions d’utilisation du


produit, Date Limite de Consommation…..

 Informer le consommateur : poids, composantes de produit, lieu de


fabrication, mode d’utilisation….

 Attirer et séduire le client : le conditionnement devient un outil de


séduction .En effet , les efforts de design peuvent dynamiser les ventes.

La notion de l’emballage découle d’une préoccupation  « logistique » en


vue de protéger le produit pendant les manipulations, le stockage et les
déplacements tout au long de la chaîne logistique.

En effet, l’emballage est un objet technique pour lequel on choisit des


matériaux et des formes adaptés au produit et aux principaux risques
dont on cherche à le protéger, il est l’enveloppe protectrice (rigide, souple,
pas trop lourd ni trop léger…) assurant la garantie de la qualité du produit
dés la fabrication jusqu’au consommateur final.

Il est donc nécessaire de bien connaître les différentes fonctions de


l’emballage :

 Protéger le produit : chaque produit doit être protégé contre les


menaces externes selon ses caractéristiques et leurs niveaux de risque.

 Faciliter le transport, la manipulation et le transbordement des


charges (la manutention, le stockage, le rangement, le conditionnement,
la préparation de commande…).

 Permettre aux clients d’identifier le produit grâce aux étiquettes


présentes sur l’emballage qui donne certains nombres de renseignements
(fournisseurs, références des produits, nombre de colis /palette, Num de
colis…).

 Informer et conseiller : l’emballage véhicule des éléments


réglementaires (surtout pour les marchandises dangereuses) et des
informations sur son mode d’emploi (précautions de manipulation,
informations sur l’emballage…).

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 37


Projet fin de formation TTM

Pour conclure, on utilise le terme conditionnement pour designer le


contenant des produits, par exemple la bouteille dans lequel l’eau sera
emballée alors que le terme emballage désigne souvent le
conditionnement de l’unité de manutention (la palette qui va servir à
manipuler le lot de 6 bouteilles d’eaux).

Section2 : mode de transport

I. Transport maritime :

1-Définition du transport maritime


Le transport maritime a été le moyen de découvrir et d'explorer les
continents nouveaux (Découverte des Amériques, exploration des
pôles) à partir desquels se sont développés ou intensifiés de nouveaux
commerces (y compris le commerce d'esclaves) avec l'ancien continent,
comme les routes continentales l'avaient déjà fait.

Le transport maritime a bien gardé sa vocation commerciale, car sur


les longues distances, il reste, pour des charges importantes, le plus
économique, parfois le seul disponible. Il participe aujourd'hui aux

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 38


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transports de carburants (pétroliers), gaz ( méthaniers), de containers


de déménagement et de marchandises. Le percement des canaux
(canal de Panama, canal de Suez) a favorisé ce développement, en
raccourcissant les distances. D'autres considèrent déjà que la fonte de
la calotte glaciaire des pôles, sous l'effet de serre, permettra
prochainement d'ouvrir de nouvelles voies maritimes sécurisées

1. Types d'expéditions par conteneurs :


 FCL/FCL (FCL = Full Container Load =
Conteneur complet)

L'entreprise met elle-même sa marchandise dans le conteneur, le


scelle et il est livré directement chez le client sans être ouvert (sauf
contrôle douanier).

-LCL/LCL (LCL= Les than a container load= groupage


dans un conteneur)

Si les envois sont insuffisants pour remplir un conteneur,


l'entreprise livre ses marchandises à un centre de groupage. Elles
sont conteneurisées avec d'autres à destination d'un même port où
elles sont dégroupées et remises au client.

2. Les documents du Transport maritime


Le transport maritime distingue deux intervenants qui participent au
contrat de transport : le chargeur et l'armateur.

Le chargeur, représente la marchandise. Ce peut-être l'expéditeur réel, un


mandataire de celui-ci (transitaire) ou le destinataire de la marchandise.

L'armateur (compagnie maritime) représenté en général par un agent.

Bill of Lading

En droit maritime le transporteur doit sur la demande du chargeur lui


délivrer un titre dès qu'il a pris en charge la marchandise.

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 39


Projet fin de formation TTM

Le connaissement (en anglais : Bill of lading) est le titre donnant droit à la


remise de la marchandise à destination. Le destinataire doit donc en
disposer si, après l'arrivée du navire à destination, il entend retirer sa
marchandise.

Les fonctions du connaissement :

- le connaissement est en premier lieu l'écrit qui prouve le contrat entre le


chargeur et le transporteur (preuve du contrat) ;

- c'est en second lieu la preuve que le capitaine a reçu les marchandises


qui sont décrites sur le document (preuve de la réception) ;

- c'est en troisième lieu un titre représentatif de la marchandise


(document

négociable). Sa transmission à des ayants droits ou au destinataire


transfère la possession de la marchandise (connaissement à ordre ; à
personne dénommée ou au porteur). Il permet à celui qui le détient de
réclamer la marchandise à l'arrivée ;

- Il peut être transmissible par voie d'endos.

DIVERS POINTS A VERIFIER :

 Déterminer s'il est émis par une compagnie maritime ou son agent.

 Clauses générales du contrat de navigation (généralement au dos).

 Signature du capitaine.

 Nombre d'exemplaire émis.

 Nom du navire.

 Port du départ / Port d'arrivée.

 Mention "CHARGE" ou "ON BOARD" ou "SHIPPED" ou similaire.

 Condition de paiement du frêt : "Frêt Payé" ou "Frêt Payable à

Destination".

 Nom du chargeur

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 Nom du destinataire : "Nominatif" - "Straight" ou "à Ordre".

 Éventuellement vérifier la suite des endos.

 Désignation de la marchandise

 Marques et poids qui doivent c oïncider parfaitement avec les autres


Documents

I. Transport aérien :

De tous les modes de transport, le transport par avion reste en effet le


plus moderne.

Le premier vol commercial entre Paris et Londres date de 1919 et le


premier vol commercial transatlantique passager est intervenu en 1939
par un « Clipper » de la PANAM.

1- Importance du transport aérien de fret


en terme de valeur des marchandises transportée.

- Le transport par air est intéressant sur des longues


distances exemple :le transport intercontinental.

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 41


Projet fin de formation TTM

- en terme de rapidité offerte tel que :les colis postaux,


les lettres…

- en terme de qualité de service offerte notamment la sécurité


2- Les marchandises transportées par voie aérienne

 Les marchandises à haute valeur

 Les marchandises périssables

 Les marchandises dangereuses

 Les armes et matériel de guerre

3-Le contrat de transport aérien et la LTA

Le contrat de transport aérien est un contrat d’adhésion, matérialisé sous


la forme d’une LTA ou lettre de transport aérien ou AIR WAY BILL. Ce
document constitue non seulement le contrat entre expéditeur et
transporteur (avec acceptation des conditions du contrat), mais aussi la
preuve de la prise en charge de la marchandise au départ et la preuve de
la réception au point de destination.

La LTA est un document légalement émis par le transporteur et établi


par l’expéditeur.

Entre l’expéditeur et le transporteur intervient généralement un auxiliaire


spécialisé : l’agent de fret aérien. Cet intermédiaire devait disposer danse
le passé d’un agrément attribué par les compagnies membres de l’IATA.

La LTA « universelle » obligatoire depuis 1984 comporte un N° identifiant


de l’expédition, composé du préfixe de la compagnie aérienne (Air France
: 057) attribué par l’IATA + 8 chiffres. La LTA est émise en 8 feuillets
dont 3 originaux :

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 Le feuillet N°1, de couleur verte est destiné à la


compagnie aérienne.
 Le feuillet N°2, de couleur rose est destiné au
réceptionnaire.
 Le feuillet N°3, de couleur bleu est destiné à l’expéditeur. On
trouvera ci-après reproduit un fac-similé de la lettre de transport aérien «
universelle » dont le modèle été recomposé : le passage à la LTA
électronique a été rendu possible, réglementairement par le protocole
N°4 de Montréal et la convention de Montréal et cette forme remplace
progressivement la version papier.

Il existe en fait 3 types de LTA :

 La LTA neutre ne comportant pas les coordonnés du


transporteur

 La LTA compagnie comportant les coordonnés du transporteur


émetteur

 La LTA de groupage ou domestique émise par expéditeur distinct


ou HOUSE AIR WAY BILL.

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II. Transport routier :

1-Présentation générale du transport routier

Le transport est un élément stratégique qui met en valeur la compétitivité


Le transport routier est l’une des branches les plus dynamiques de
l’économie européenne, à l’intérieur de laquelle se côtoient petites
entreprises et grands groupes de transport internationaux. Il convoie
marchandises et voyageurs sur des distances longues comme courtes et,
grâce à sa flexibilité, relie les régions de l’UE entre elles mais aussi aux
grands réseaux européens de circulation des marchandises et des
voyageurs.

2- la convention de Genève CMR (Convention de


transport international de Marchandises par Route)

Les rapports contractuels entre le transporteur international et l’ayant


droit de la marchandise sont régis par La convention de Genève dite
convention de transport international de marchandises par route « CMR
», signée le 19 Mai 1956, et entrée en application le 2 Juillet 1961, est

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 44


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actuellement en vigueur dans 24 pays, (toute l’Europe occidentale, sauf


l’Irlande, et tous les pays de l’Est).

Champ d’application :

La présente Convention s'applique à tout contrat de transport de


marchandises par route à titre onéreux au moyen de véhicules, lorsque
le lieu de la prise en charge de la marchandise et le lieu prévu pour la
livraison, tels qu'ils sont indiqués au contrat, sont situés dans deux pays
différents dont l'un au moins est un pays contractant. Il en est ainsi
quels que soient le domicile et la nationalité des parties.

La présente Convention ne s'applique pas :

 aux transports effectués sous l'empire de conventions postales


internationales,

 aux transports funéraires,

 aux transports de déménagement

3-Les avantages et inconvénients du transport Routier:

Avantages Inconvénients

Rapide Coûteux

Fiable Polluant

Sécurisé Nécessite des infrastructures de transport

Régularité Procédures douanières

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Section 4 : Dossier de dédouanement

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Section 4 : Mode de paiement

Introduction

Lors des négociations commerciales, les modalités financières du contrat


prennent une importance primordiale. Elles concernent, entre autres, la
monnaie de facturation, les délais de règlement, le mode de paiement (la
forme matérielle sous laquelle le paiement sera effectué), les techniques
de paiement ou procédures de recouvrement dont certaines sont
spécifiques au commerce international, telles que les remises
documentaires et les crédits documentaires. L’exportateur, s’il est
désireux d’obtenir de nouveaux marchés à l’étranger, a pour souci majeur
de se faire payer de ses clients. Ainsi, les opérateurs du commerce
international devront choisir le mode et la technique de paiement
adéquats, parmi de nombreuses possibilités plus ou moins complexes et
contraignantes, qui n’offrent pas les mêmes sécurités pour le créancier.

Dans ce chapitre, nous allons donc présenter les instruments et les


techniques de paiement.

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1-Les instruments de paiement :

On désigne par instrument de paiement le support matériel du paiement.


Les principaux instruments de paiement utilisés en commerce
international sont : Le chèque, le virement et la lettre de change.

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– Le chèque :

1-Définition :

C’est un document par lequel le tireur (acheteur) donne l’ordre au tiré (la
banque de l’acheteur en générale) de payer une certaine somme au
bénéficiaire. Il n’existe aucune restriction à l’utilisation internationale des
chèques.

Deux types de chèques existent : Le chèque d’entreprise et le chèque de


banque. Leur différence tient dans le faite que l’un n’offre pas de garantie
sure contre le risque de non-paiement, et l’autre bien.

-Le chèque d’entreprise :

Le chèque d'entreprise n'offre aucune garantie à l'exportateur, la provision


sur le compte de l'importateur pouvant être insuffisante ou inexistante au
moment où le chèque sera présenté par l'exportateur à son établissement
bancaire. De manière générale, les banques qui reçoivent ce type de
chèque ne le règlent qu'après avoir reçu les fonds de la banque de
l'importateur.

-Le chèque de banque :

Le chèque de banque est un chèque tiré par une banque sur ses propres
caisses ou sur une autre banque. Il offre donc une garantie contre le
risque commercial. Il ne protège cependant pas du risque bancaire (la
banque doit être solvable).

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 59


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2- Avantages et inconvénients :

Le chèque est un instrument relativement peu utilisé dans les transactions


commerciales internationales. En effet, le chèque se caractérise, malgré
sa simplicité d'utilisation, par de nombreux inconvénients :

 l'émission du chèque est laissée à l'initiative de l'acheteur ;


 le temps d'encaissement est plus ou moins long. Le chèque, une fois
émis, est adressé à l'exportateur, qui le remet à sa banque pour que
celle-ci le présente à la banque de l'importateur pour paiement ;
 si le chèque est libellé en devises, l'exportateur est exposé au risque
de change ;
 le statut juridique du chèque et la possibilité de faire opposition
varient fortement d'un pays à l'autre. Ainsi, un importateur peut
effectuer une opposition sur le chèque qu'il a précédemment émis ;
 le chèque peut être volé, perdu, voire falsifié ;
 la réglementation des changes peut limiter l'usage des chèques en
commerce international
 le chèque d'entreprise ne protège pas l'exportateur du risque
d’impayé.
 le compte peut ne pas être approvisionné ; on peut éviter ce risque
en exigeant un chèque certifié ou un chèque de banque.
Le chèque présente néanmoins les avantages suivants :

 il est très répandu ;


 il est peu coûteux ;

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 60


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– Le virement :

1-Définition :

Le virement bancaire international est le transfert d'un compte à un autre,


opéré par une banque sur ordre de l'importateur (débiteur), au profit de
l'exportateur (le créancier). L'ordre peut être en monnaie nationale ou en
devises étrangères.

Il existe plusieurs types de virements, parmi lesquels on cite :

-Le virement par courrier : L’ordre de virement transite par la voie


postale, il en réside que les délais peuvent être plus ou moins longs en
fonction de l’éloignement et de l’organisation postale au sein des pays
concernés.

-Le virement par télex : Il est plus rapide que le virement par courrier, il
offre également davantage de sécurité, il réduit les délais entre les débits
et les crédits du compte, c’est un procédé non coûteux car les frais sont
fixes.

-Le SWIFT : Il existe plusieurs types de virement, dont le virement SWIFT


(Society For Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Ce
système permet des échanges privés de messages télématiques entre
banques adhérentes. Ce réseau présente l'avantage par rapport au

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 61


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courrier ou au télex d'être plus rapide, plus souple, plus sûr et plus
économique. Une cinquantaine de pays est rattachée à ce réseau.

2- Avantages et inconvénients  :

Plusieurs avantages peuvent être énoncés au bénéfice du virement :

 la sécurité des transferts est assurée grâce à des procédures de


contrôle très sophistiquées ;
 le virement est rapide et ne coûte pas cher ;
 son utilisation est très facile ;
 le système fonctionne 24h sur 24, 365 jours par an.

En termes d’inconvénients, nous retiendrons que :

 le virement international ne constitue pas une garantie de paiement,


sauf s'il est effectué avant l'expédition de la marchandise ;
 l'initiative de l'ordre de virement est laissée à l'importateur ;
 il ne protège pas l'entreprise contre le risque de change dans le cas
d'un virement en devises.

Etant donné sa facilité d'utilisation, le virement est l'instrument de


paiement international le plus utilisé.

- La lettre de change :

1- Définition :

La lettre de change (appelée également traite) est un effet de commerce


transmissible par lequel l'exportateur (le tireur) donne l'ordre à
l'importateur (le tiré) ou à son représentant (son banquier) de lui payer

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 62


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une certaine somme, à une date déterminée. L'exportateur expédie la


traite à l'importateur pour que celui-ci la lui retourne acceptée, c'est-à-
dire signée.

2- Avantages et inconvénients

La lettre de change dispose de nombreux avantages qui en font un


instrument de paiement assez fréquemment utilisé en commerce
international, notamment dans le cadre du crédit documentaire :

 Il matérialise une créance qui peut être négociée (escomptée)


auprès d'une banque ;
 L’exportateur peut être assuré du paiement de sa créance en
demandant l'aval de la banque de
l'importateur (il n'est cependant pas protégé du risque bancaire
dans ce cas). Cette garantie bancaire n'est évidemment pas donnée
automatiquement et gratuitement ;
 la lettre de change peut être transmise par endossement pour régler
une dette ;
 l'effet est émis à l'initiative du vendeur et non de l'acheteur, ce qui
est toujours plus intéressant pour ce premier ;
 la traite détermine précisément la date de paiement.

La lettre de change présente néanmoins les inconvénients suivants :

 elle ne supprime pas les risques d'impayés (sauf si elle bénéficie de


l'aval d'une banque), de perte et de vol ;
 son recouvrement peut être long car elle est soumise à l'acceptation
de l'importateur, transmise par voie postale et fait intervenir
plusieurs établissements financiers ;
 l'émission d'une traite peut être accompagnée dans certains pays
de mesures légales particulières (prix, langue, ...). Il convient donc
de se renseigner à ce sujet avant de l'utiliser.

4Tableau comparatif des instruments de paiement :

Sécurité délai de Garantie de Gestion Coût  Acceptabilité


paiement paiement administrative client

Nulle
Peu sûre Légère Très Bonne
faible
Utilisation très facile
Initiative de Ne constitue pas
paiement laissée une garantie de

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 63


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Virement à l'importateur paiement sauf si


SWIFT (sauf si paiement envoyé avant
à la commande expédition des
ou à la marchandises
facturation)

Peu sûre Variable Assez Bonne


Moyenne
élevé
Nombreux
Initiative de Bonne si chèque
intermédiaires.
paiement de banque -
laissée à mauvaise si
Statut
l'importateur chèque
juridique du
(sauf si d'entreprise non
chèque
paiement à la certifié ou visé.
différent de
Chèque commande ou
pays à pays +
à la Le chèque peut
Usage parfois
facturation) être perdu, volé
limité par la
ou falsifié.
réglementation
Temps
des changes
d'encaissement
long
Complexe Variable Moyenne
Moyenne Assez
élevé
Nombreux
Temps Sécurité de
Lettre de intermédiaires
d'encaissement paiement si la
change
long car traite est
nombreux avalisée par une
intermédiaires banque.

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2-Les techniques de paiement :

On désigne par technique de paiement la


procédure par laquelle le paiement est effectué.
Les principales techniques de paiement utilisées
en commerce international sont :
 l’encaissement direct
 le contre-remboursement
 la remise documentaire
 le crédit documentaire
 le paiement par avance
 le compte à l’étranger

a- L’encaissement direct :

Il existe différents types d'encaissement direct :

- L’encaissement simple

- Le paiement à la commande

- Le paiement à la facturation

- Le paiement ex-usine

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b- L’encaissement simple :

L'encaissement simple vise un encaissement de documents financiers (le


plus souvent une traite) par la banque du vendeur. Par cette procédure,
l'exportateur envoie directement à son acheteurtous les documents
représentatifs des marchandises expédiées (factures, documents de
transport ou titres représentant le droit de propriété sur les marchandises)
en tirant une traite à vue sur lui qu'il remet à son banquier pour
encaissement. Par cette procédure, l'acheteur paie généralement
directement l'exportateur sans attendre la réception des marchandises.

2- Le paiement à la commande :

Un paiement à la commande correspond à un paiement anticipé. Ce mode


de paiement suppose de la part de l'acheteur une confiance absolue à
l'égard de son fournisseur étranger car il lui paye une marchandise qu'il
n'a pas encore reçue et qui peut-être n'est même pas encore fabriquée.

Pour l'exportateur, il s'agit de la technique de paiement la plus simple et


la plus sûre (le risque d'impayé est quasi inexistant), mais il s'agit d'une
des plus mauvaises d'un point de vue commercial et des plus difficiles à
faire accepter par l'acheteur. Elle s'opère en effet complètement au
détriment des intérêts de l'importateur qui supporte tout le poids financier
de l'opération. De plus, elle est souvent traduite par ce dernier comme un
sentiment de méfiance de l'exportateur à son égard.

3- Le paiement à la facturation :

L'exportateur envoie une facture commerciale à son client. Celle-ci peut


être payable à vue ou à échéance avec un des instruments de paiement.
C'est le client qui garde l'initiative du règlement. Cette technique est donc
souvent à déconseiller car l'exportateur ne conserve pas la maîtrise du
paiement, sauf s'il adjoint à sa facture une lettre de change.

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4- Le paiement ex-usine :

Certains industriels exigent que les marchandises soient payées dès


qu’elles sont prêtes pour expédition. Ils veulent de la sorte éviter que les
paiements de leurs marchandises soient tributaires des dates de départ
des transports et de leurs durées. L’acheteur doit donc payer les
marchandises dès leur sortie d’usine et s’occuper de leur acheminement.
II- Le Contre-Remboursement :

1- Définition :

Cette technique donne au transporteur final de la marchandise un mandat


d'intermédiaire financier. Le transporteur ne livrera la marchandise à
l'importateur que contre son paiement. Le transporteur se chargera donc
de l'encaissement du prix et de son rapatriement pour le compte du
vendeur, moyennant rémunération.

Cette technique s'utilise pour des opérations de faibles montants. Le


règlement peut s'effectuer au comptant, par chèque ou par acceptation de
lettre de change.

Notons que le contrat de contre-remboursement est juridiquement distinct


du contrat de transport.

Les transporteurs maritimes et aériens ne veulent pas offrir ce type de


service. Seuls l'administration postale dans des conditions limitées, et

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quelques transporteurs routiers et transitaires acceptent de pratiquer le


contre-remboursement.

2- Avantages et inconvénients :

L’acheteur n'a pas pu obtenir les devises demandées Le risque principal


qu'encourt l'exportateur est que ses marchandises soient refusées par
l'acheteur. Plusieurs raisons pourraient expliquer ce refus :

 les marchandises sont endommagées


 les marchandises ne sont pas conformes à ce qui avait été
commandé
 l'acheteur n'a pas obtenu la licence d'importation.

1) - La remise documentaire :

1- Définition 

La remise documentaire (ou encaissement documentaire) est une


opération par laquelle un exportateur mandate sa banque de recueillir une
somme due ou l'acceptation d'un effet de commerce par un acheteur
contre remise de documents. Il s'agit de documents commerciaux
(factures, documents de transport, titres de propriété, ...) accompagnés
ou non de documents financiers (lettres de change, billets à ordre,
chèques ou autres instruments analogues pour obtenir le paiement d'une
somme d'argent).

2- Mécanisme :

Cette technique fait intervenir quatre parties (parfois seulement trois) :

 Le donneur d'ordre (ou remettant) : c'est le vendeur qui donne


mandat à sa banque. Il rassemble les documents relatifs à
l'encaissement et les transmet à sa banque avec l'ordre
d'encaissement.

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 La banque remettante : il s'agit de la banque du donneur d'ordre.


Elle contrôle les documents remis au vendeur et les transmet à la
banque chargée de l'encaissement selon la lettre d'instructions du
donneur d'ordre. La responsabilité de la banque remettante se limite
à la bonne exécution des instructions données. Elle n'assume aucun
engagement ni responsabilité dans l'hypothèse où les instructions
qu'elle transmettrait ne seraient pas suivies. Il en va de même en ce
qui concerne les retards, les pertes en cours de transmissions, la
qualité des traductions, la qualité de la banque remettante,... C'est
ce point fondamental qui distingue la remise documentaire du crédit
documentaire. Dans le cadre du crédoc, il s'agit d'un réel
engagement d'une banque qui se porte garante en cas de défaut de
paiement de l'acheteur. Pas ici !
 La banque présentatrice : c'est la banque à l'étranger chargée de
l'encaissement. Cette banque effectue la présentation des
documents à l'acheteur et reçoit son règlement ou sa traite,
conformément aux instructions reçues de la banque remettante.
 Le tiré : c'est celui à qui doit être faite la traite selon l'ordre
d'encaissement. Il s'agit de l'importateur. Le rôle de la banque
remettante peut s'avérer inutile dans le cadre d'affaires régulières.
L'exportateur s'adressera directement à la banque présentatrice
pour remettre les documents et la lettre d'instructions. La technique

de la remise documentaire peut être synthétisée en 6 étapes au


travers du schéma suivant :

Source : « Management des opérations de commerce international »


LEGRAND & MARTINI

Contrairement au crédit documentaire, la banque n'a, dans la formule de


la remise documentaire, aucune obligation de résultat ! Dans cette
procédure, les banques n'interviennent que comme mandataires de leurs

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clients. La remise documentaire est donc différente du crédit


documentaire, dans lequel c'est une banque (ou les deux, en cas de
confirmation) qui s’engage (nt) à payer le vendeur.

3- Avantages et inconvénients :

Les avantages de la remise documentaire sont les suivants :

 l'acheteur ne pourra pas retirer la marchandise en douane sans


avoir préalablement réglé à sa banque le montant de la remise
documentaire
 la procédure est plus souple que le crédit documentaire sur le plan
des documents et des dates
 le coût est faible
 il s'agit d'un mode de paiement souple et moins onéreux qu'un
crédit documentaire
 pour l'importateur, il offre pratiquement les mêmes garanties que le
crédit documentaire
 l'importateur peut dans certains cas inspecter la marchandise avant
de payer ou d'accepter la traite
 par l'utilisation de la traite, l'importateur peut entrer en possession
de la marchandise avant que le paiement ait eu effectivement lieu. Il
peut réaliser un bénéfice à la vente et acquérir les fonds suffisants
pour payer sa lettre de change. La remise documentaire peut donc
constituer un mode de financement.

La remise documentaire comprend également des inconvénients :

 cette technique ne protège pas l'exportateur du risque de change


 si le client ne se manifeste pas, la marchandise est immobilisée. Il
faudra la vendre sur place à bas prix ou la rapatrier et donc payer à
nouveau des frais de transport. Dans ce contexte, il est important
que le vendeur donne à la banque présentatrice dans la lettre
d'instructions les modalités à prendre pour préserver la marchandise
dans l'hypothèse où le client ne lèverait pas les documents
 l'acheteur peut invoquer de nombreux motifs pour ne pas payer.
C'est la raison pour laquelle un acompte à la commande est
fortement recommandé pour éviter cette situation
 il n'y a aucun engagement des banques intervenantes. L'entreprise
pourra pallier cette difficulté en demandant à l'importateur l'aval
d'une banque sur sa traite (dans le cas d'une remise D/A)
 le mécanisme est déséquilibré entre l'importateur et l'exportateur.
Ce dernier risque beaucoup plus dans l'opération

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 cette technique est fortement soumise au risque politique. Si


l'entreprise la destine vers un marché instable, il lui est conseillé de
contracter une assurance-crédit.

2) - Le crédit documentaire :

Le crédit documentaire correspond à l'engagement d'une banque de payer


l'exportateur contre remise de documents qui prouvent que les
marchandises ont bien été expédiées ou que les prestations de service ont
été effectuées. Ces documents seront ensuite transmis par la banque à
l'acheteur pour que ce dernier puisse prendre possession de la
marchandise, moyennant remboursement. Par ce mécanisme donc, le
vendeur dispose du paiement de ses marchandises dès qu'il a expédié la
marchandise et rentré auprès de sa banque les documents commerciaux
et de transport demandés.

3) - Le paiement par avance :

Le paiement anticipé élimine tout risque de non-paiement pour


l’exportateur. Il traduit une forte méfiance de l’acheteur et est peu
commercial. Cette technique peut être utilisée avec un partenaire inconnu,
dans certains pays à risques.

La pratique d’acomptes à la commande ou avant l’expédition permet de


réduire le risque de non-paiement.

5- Le compte à l’étranger :

(a) 1- Principe :

Lorsque votre banque dispose d'une filiale ou d'une succursale dans le


pays de l'importateur, vous avez la possibilité d'y ouvrir un compte. C'est
une technique très intéressante, lorsque l'exportateur exporte
couramment vers un pays et, de surcroît, pour des sommes importantes.

En effet, cette centralisation des recettes provenant de ce pays sur un


compte local permet :

Réalisé par : RAJHI EMNA & WERGHI EMNAPage 71


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 de réduire le montant de commissions liées aux rapatriements, vu la


globalisation des recettes;
 à l'acheteur de payer sur un compte de son pays;
 éventuellement le payement de fournisseurs locaux. Les paiements
effectués à partir d'un compte étranger coûtent généralement moins
cher que les paiements internationaux.

Votre banque ne doit pas forcément disposer d'une filiale ou d'une


succursale dans le pays où vous désirez ouvrir un compte. Il est possible
d'en ouvrir un dans une banque étrangère avec laquelle votre banque
éventuellement passé des accords.
Documents requis :

De manière générale, les documents nécessaires pour l'ouverture d'un


compte à l'étranger sont  

 une copie des statuts de la société;


 une copie de la carte d'identité des personnes pouvant valablement
engager la société;
 une copie de l'inscription de la société au registre de commerce;
 un spécimen des signatures engageant valablement la société;
 enregistrement TVA. 

5- Tableau comparatif des techniques de paiement :

Sécurité Garantie Gestion Coût  Acceptabil


délai de de administrati ité client
paiement paiement ve
Peu sûre Peu sûre Légère Faible Bonne
Encaissement
Initiative de Initiative de Sauf si
direct paiement paiement paiement à la
laissée à laissée à commande,
l'acheteur. l'acheteur. avant
livraison.
Sûre  Sûre 
Dans le cas Dans le cadre
d'un paiement d'un paiement
à la à la
commande. commande.
Sû re Peu sû re Bonne
Contre Légère Elevé
Temps L'acheteur
remboursemen
d'encaissemen peut refuser

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t dépend de la les
t
durée du marchandises
transport. sans les avoir
payées.
Très sû r Très Très lourde Moyen
Crédit Moyenne
importante
documentaire
Si crédoc Prix variant
irrévocable Si la selon le nombre Certains
Gestion clients évitent
Totale d'intermédiaires
banque se le crédit
Si crédoc documentaire et le type de
porte garantie documentaire
irrévocable très lourde apportée par les à cause des
garante de banques. formalités
et confirmé "lourdes" qu'il
l'importate
apporte.
ur

Sécurité Garantie Gestion Coût  Acceptabil


délai de de administrati ité client
paiement paiement ve
Peu sûre Légère
Remise Faible Moyen Moyenne
documentaire Temps Gestion
Si remise    
d'encaisse documentaire
documentai
ment long beaucoup plus
re D/P.
car de souple que
Elevée
nombreux dans le cadre
intermédiair Si remise du crédoc
es documentai

intervienne re D/A.
nt.
L'acheteur
peut refuser
les
marchandis
es sans les
avoir
payées.

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Relative Relative Relative Bonne


Compte à Relative
Dépend de Dépend de Dépend de Frais
l'étranger l'instrument de l'instrument de l'instrument de
Dépend de
minimum pour
paiement qui paiement qui paiement qui est l'acheteur.
l'instrument de
est associé est associé associé
paiement qui est
associé

7- Schéma comparatif des instruments et techniques de


paiement sous l’angle de la sécurité de paiement :

Le schéma ci-après donne un aperçu de la plus ou moins grande sécurité


apportée par les différents instruments et techniques de paiement. Si vous
disposez d'une marge de manœuvre dans ce domaine et que le rapport de

force avec votre interlocuteur vous le permet, vous pourrez adapter vos
conditions de règlement au risque encouru.

Source : Exporter (COFACE)

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