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Chapitre 1

Sujet 1 : La monnaie est-elle principalement une unité de compte, un instrument de règlement


ou une réserve de valeur ?

La réponse se trouve principalement dans le premier chapitre du cours, mais aussi dans le
chapitre 6. L’étudiant sera principalement noté sur ces connaissances et secondairement sur
la problématique et le plan mis en oeuvre.

Proposition de corrigé :

Introduction :

- la nature de la monnaie

- fonction principale ou fonctions et qualités

I - Les fonctions principales de la monnaie

1 - La thèse numéraliste : la monnaie est principalement une unité de compte, la fonction de


réserve de valeur n’est pas propre à la monnaie.

2 - La thèse néo-classique : la monnaie est principalement un instrument de règlement


(encaisses de transaction et de précaution)

3 - La thèse keynésienne : la monnaie est principalement une réserve de valeur (rôle de la


thésaurisation, encaisse de spéculation)

II - Fonctions et qualités

1 - Les fonctions de la monnaie : compter et payer

2 - Les qualités

réserve de valeur (réinterprétation de la théorie keynésienne)

liquidité (la qualité de réserve de valeur liquide est spécifique de la monnaie)

Chapitre 2

Sujet 1 : L’évolution du rôle de la Banque de France de 1800 jusqu’à aujourd'hui.


La réponse se trouve dans le deuxième chapitre du cours. L’étudiant sera principalement noté
sur ces connaissances et secondairement sur la problématique et le plan mis en oeuvre.

Proposition de corrigé :

Introduction :

- traité de Maastricht

- évolution des institutions

I - La Banque de France : institut d’émission

1800, 1936, 1945

II - La Banque de France : banque centrale

1 - 1973

2 - 1993 (l’indépendance)

III - La Banque de France : une composante du SEBC

(à partir du 1/1/99)

1 - Le SEBC

2 - La place de la Banque de France

Sujet 2 : Quelles seraient, selon vous, les conséquences d'une indépendance accrue de la
Banque de France ? Après avoir situé cette évolution dans l'histoire de cet organisme, vous
développerez votre argumentation, en ne négligeant pas les aspects théoriques et en en restant
au cas français et au plan intérieur. (Faculté de sciences économiques et de gestion, Université
Lumière-Lyon 2, session de mai - juin 1993, DEUG 2)

Proposition de corrigé(attention : ce corrigé est celui de juin 1993) :

Que ce soit un gadget pour séduire les marchés financiers et stopper la spéculation contre le
franc, ou une volonté de s'affirmer face à la Bundesbank, ou plus simplement l'anticipation
des mesures contenues dans le traité de Maastricht, l'indépendance de la Banque de France est
un événement majeur dans le paysage économico-financier français qui risque de modifier
beaucoup d'analyses et de comportements. On assiste, en effet, à une rupture dans la tendance
au renforcement des prérogatives de l'Etat et de l'influence de la politique économique au sein
de cet organisme et à une reconnaissance officielle de certains principes monétaristes.

Après avoir situé cette évolution dans l'histoire de la Banque de France, j'analyserai les
conséquences de cette indépendance accrue, tant sur le plan institutionnel que dans ses aspects
théoriques.
I : La Banque de France : un instrument au service de l'Etat

L'importance relative du rôle d'institut d'émission, initialement dévolu à la Banque de France,


a progressivement reculé au profit de l'exercice des fonctions de banque centrale, garante de
la stabilité monétaire et du bon fonctionnement du système bancaire.

1/ De la banque d'émission ...

La Banque de France a été créée le 13 février 1800 par Bonaparte pour favoriser le
développement de l'activité économique par l'émission de billets payables à vue et au porteur
en contrepartie de l'escompte d'effets de commerce. Ses statuts fondamentaux datent de 1808.
A l'époque, c'est un établissement privé sous forme de société anonyme, administré par un
gouverneur et deux sous-gouverneurs, nommés par décret. Ils sont assistés d'un "conseil
général" composé de 15 personnes choisies par les assemblées d'actionnaires parmi
l'aristocratie financière. Seuls les actionnaires les plus importants ont le droit de vote - "les
200 familles". La Banque de France fonctionne à la fois comme une banque ordinaire (dépôts
et escompte) et comme banque d'émission. En tant que banque d'émission son monopole ne
date que de 1848.

2/ ...à la banque centrale

La mission de "banque des banques" s'est affirmée politiquement à partir de 1936, mais ne
sera confortée que tardivement, en 1973.

Tout d'abord, l'Etat a renforcé son contrôle grâce à la nationalisation. Celle-ci s'est faite en
deux temps : loi du 24 juillet 1936 et loi du 2 décembre 1945. En 1936, il n'y a pas eu à
proprement parler nationalisation, mais plutôt démocratisation. Tous les actionnaires ont
obtenu le droit de vote (assez illusoire). Le conseil formé des 15 régents est remplacé par un
conseil de 23 membres dont 2 seulement sont élus par les actionnaires, les autres étant
désignés par l'Etat. Plutôt que d'une nationalisation, il s'agit d'une étatisation. En 1945, c'est la
véritable nationalisation officielle par expropriation des actionnaires. Les actions sont
transférées à l'Etat qui en devient propriétaire.

La réforme de 1973 reste marquée par la période interventionniste antérieure, où, dans le
cadre des idées keynésiennes, la politique économique de l'Etat s'impose à tous, y compris aux
autorités monétaires. La politique monétaire n'est qu'un des rouages de la politique
économique. De ce point de vue, le premier alinéa de l'article 1, qui précise la mission
d'ensemble de la Banque de France est très clair : "La banque de France est l'institution qui,
dans le cadre de la politique économique et financière de la nation, reçoit de l'Etat la mission
de veiller sur la monnaie et le crédit. A ce titre, elle veille au bon fonctionnement du système
bancaire". Elle doit préserver, à travers la mise en oeuvre de la politique monétaire, la stabilité
de la valeur interne et externe de la monnaie ; pour atteindre cet objectif final, la Banque de
France vise, au moyen des instruments dont elle dispose, à la réalisation d'objectifs
intermédiaires de maîtrise de la quantité de monnaie d'une part et de stabilité du taux de
change d'autre part. Le gouverneur est nommé en conseil des ministres pour une durée
indéterminée, il est donc révocable à tout moment et dépend fortement du gouvernement. Ce
poids politique est accentué par la présence d'un censeur, parfois même le directeur du Trésor,
qui peut opposer son veto aux décisions du conseil général. Depuis 1984, les responsabilités
sont partagées entre le ministère de l'économie et des finances et la Banque de France en ce
qui concerne le contrôle du système bancaire.
La Banque de France semblait donc régie par des textes modernes. Aucun des aspects de sa
mission n'était négligé ; de plus, ses moyens d'intervention étaient définis en termes
suffisamment généraux pour que son action puisse s'adapter avec beaucoup de souplesse à
toutes les évolutions. Mais, elle demeurait étroitement dépendante des pouvoirs publics et
n'offrait donc pas les garanties souhaitées par les opérateurs financiers pour avoir une totale
confiance dans la monnaie ; en outre, ses statuts n'étaient pas conformes au traité de
Maastricht.

II : L'indépendance et ses conséquences : le triomphe du monétarisme

1/ Les conséquences institutionnelles

Le premier objectif de la Banque de France est maintenant la stabilité des prix. Cela ressort
très nettement du nouvel article 1 : "La Banque de France définit et met en oeuvre la politique
monétaire dans le but d'assurer la stabilité des prix. Elle accomplit sa mission dans le cadre de
la politique générale du gouvernement." La comparaison avec l'ancienne formulation fait
ressortir une double restriction : d'une part, la Banque est désormais seule à définir la
politique monétaire - la référence à la politique générale du gouvernement n'est qu'une clause
permettant d'éviter l'inconstitutionnalité du texte - d'autre part, le rôle dévolu à la politique
monétaire se résume en une action stabilisatrice des prix en dehors de tout autre objectif
économique. L'influence monétariste est évidente. Le régime de change et la parité du franc
restent cependant du ressort du gouvernement. La Banque régularise le taux de change ; à cet
effet, elle détient et gère les réserves de change de l'Etat en or et en devises.

Il est désormais interdit à la Banque de France d'autoriser des découverts ou d'accorder tout
autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. Cette
restriction est plus symbolique qu'effective dans la mesure où les procédures de financement
du déficit de l'Etat ne font plus appel à "la planche à billets" depuis longtemps ; l'achat ou la
prise en pension de bons du Trésor sur le marché monétaire restant évidemment possibles.

Une instance nouvelle, le conseil de la politique monétaire, surveille l'évolution de la masse


monétaire. En outre, le conseil définit les opérations auxquelles procède la Banque et
notamment sur le marché monétaire ; il définit également les obligations que la politique
monétaire peut conduire à imposer aux établissements de crédit, par exemple les réserves
obligatoires. Ce conseil comprend, outre le gouverneur et les deux sous-gouverneurs, six
membres choisis en raison de leurs compétences dans le domaine économique et monétaire.
Le ministre de l'économie et des finances peut participer aux séances, mais ne vote pas. Les
attributions du conseil général sont très réduites par rapport aux textes antérieurs en raison de
la mise en place du conseil de la politique monétaire. Le gouvernement y est représenté par un
censeur qui a un droit de veto. Là encore, la volonté d'indépendance est manifeste puisque ce
veto ne concerne que des questions secondaires et ne peut, en aucun cas, entraver l'action du
conseil de la politique monétaire qui détient le véritable pouvoir.

Le gouverneur préside les deux conseils. Il est nommé, ainsi que les deux sous-gouverneurs,
par décret en conseil des ministres, pour une durée de six ans. Il n'est pas révocable et en
principe, est donc, totalement indépendant. En réalité, beaucoup dépendra de la personnalité
du titulaire de ce poste.

2/ Les conséquences économiques


La création monétaire semble maintenant définitivement exogène, du moins si l'on considère
la théorie de la base. La Banque de France est entièrement maîtresse de son offre de monnaie
ainsi que du multiplicateur grâce au coefficient de réserves obligatoires qui est également de
son ressort. Cela ne signifie pas qu'elle peut utiliser cette puissance à son gré ; la loi l'encadre
fortement sur ce point. L'objectif unique est la stabilité monétaire, dans une perspective néo-
quantitativiste. On peut donc tout à fait imaginer une Banque centrale inflexible face aux
demandes de refinancement de la part des banques si cela contrarie ses propres objectifs de
création monétaire ; elle ne serait cependant sans doute pas insensible aux risques de faillites
bancaires qu'une application trop brutale de ses nouvelles prérogatives entraînerait, d'autant
plus que la Banque est en charge du bon fonctionnement du système bancaire.

Le passage d'une économie d'endettement à une économie de marché de capitaux est


également confirmé par une telle mesure. Sans revenir sur toutes les caractéristiques de cette
distinction, notons que désormais la Banque de France n'est plus du tout contrainte en tant que
prêteur en dernier ressort. Elle pourrait exercer cette fonction sur le modèle des Etats-Unis.

Mais surtout, désormais, la politique monétaire cesse d'être une composante de la politique
économique du gouvernement. On assiste là à une reconnaissance officielle de l'influence des
thèses monétaristes. Les politiques monétaires de relance ou d'accompagnement sont rangées
parmi les accessoires périmés de la science économique. Il n'y a plus, à vrai dire, de
possibilité de politique monétaire active. Le triomphe de Friedman ou d'Hayek est presque
total, il ne manque que la règle monétaire automatique et la privatisation de la Banque.
Contrairement à ce qui a pu parfois être écrit, il n'y a donc pas vraiment de risque de conflit
entre la Banque et le gouvernement puisqu'ils n'interviennent pas au même niveau : l'un est en
charge de la stabilité des prix, l'autre est responsable de la croissance économique ; sous
réserve, bien entendu, de la compatibilité des deux. Si cela va de soi pour un monétariste, il
n'en est pas de même pour un keynésien ou un post-keynésien qui en soulignera les risques
déflationnistes.

Selon le modèle post-keynésien, celui de Kaldor par exemple, la création monétaire doit être
endogène, c'est-à-dire élastique par rapport à la demande de crédits de l'économie. Sinon, les
faillites bancaires et la stagnation économique (credit crunch) se développeront. La stabilité
des prix sera bien obtenu, mais au détriment de la croissance économique et de l'emploi.
L'indépendance de la Banque centrale est donc inutile, voire dangereuse.

Sur le plan extérieur, on peut en attendre une stabilité du taux de change et donc l'annulation
de la prime de risque, d'où une baisse possible des taux d'intérêt et une reprise de la croissance
économique. En effet, les opérateurs sur les marchés des changes n'auront plus à craindre une
modification intempestive de la politique monétaire de la France, désormais bien ancrée dans
une stratégie de franc fort. N'oublions pas cependant que la fixation du taux de change reste
une prérogative gouvernementale ; le risque d'une dévaluation n'est donc pas à écarter, il
semble cependant peu probable en l'absence d'une dévalorisation de la monnaie que la Banque
à pour mission d'enrayer. L'indépendance de la Banque de France peut également contribuer
au rayonnement des marchés monétaires et financiers français, dans la mesure ou le risque de
change tendra à disparaître.

Lorsque la loi sera adoptée, la Banque de France sera en conformité avec le traité de
Maastricht et pourra facilement évoluer vers l'Union Economique et Monétaire européenne.
Ce ne fut sans doute pas la seule, ni la principale raison de cette évolution vers
l'indépendance. La vision très monétariste des gouvernements qui se sont succédés compte
sans doute plus, la volonté de jouer un jeu égal avec la Bundesbank n'y est sans doute pas non
plus étrangère ; mais par dessus tout, c'est le désarroi devant la crise actuelle qui, à la faveur
du renouveau des idées libérales, a conduit à cette solution...provisoire (?). Reste la
privatisation.

Chapitre 3

Chapitre 4

sujet 1 : le rôle actuel du taux d’intérêt dans les économies développées (Université Lyon 2,
faculté de sciences économiques et de gestion, DEUG 2, janvier 2000)

Proposition de corrigé :

Introduction : rôles multiples, différents selon les théories et les systèmes financiers ;
différents taux d’intérêt : taux administré du marché monétaire interbancaire (instrument de la
politique monétaire), taux de marché, monétaire ou financier (financement de l’économie).

I – Taux d’intérêt et financement

1 – Dans une perspective néo-classique

i = équilibre sur le marché des fonds prêtables

S(i) = I(i)

Le taux d’intérêt est une des conditions de financement de l’économie : prix des ressources
financières et rémunération de l’épargne.

Il faut favoriser l’épargne pour diminuer le taux d’intérêt et développer l’investissement.

2 – Dans une perspective keynésienne

i = équilibre offre et demande de monnaie ; prix de la renonciation à la liquidité

S(Y) ne dépend pas de i

I = I(i) + Ia Þ il faut une politique monétaire accommodante afin de faire baisser les taux
d’intérêt, développer l’investissement et l’activité économique.
II – Taux d’intérêt et politique monétaire

1 – taux d’intérêt interbancaire : instrument de la politique monétaire (peu traité en cours)

2 – taux d’intérêt et transmission de la politique monétaire : l’exemple du modèle IS/LM

3 – taux d’intérêt et taux de change (non traité en cours)

sujet 2 : La thésaurisation (Université Lyon 2, faculté de sciences économiques et de gestion,


DEUG 2, janvier 2000)

Proposition de corrigé :

Introduction : débat ancien opposant néo-classiques et keynésiens ; une question : la


thésaurisation existe-t-elle encore ?

I – La conception néo-classique de la thésaurisation

1 – elle est en rapport avec leur conception de la monnaie : instrument d’échange

2 – thésaurisation = fuite (billets) dans le circuit monétaire

3 – le développement du système bancaire implique la disparition de la thésaurisation (seule


manifestation : accumulation d’avoirs liquides et baisse de la vitesse de circulation de la
monnaie)

II – La conception keynésienne

1 – conception de la monnaie : réserve de valeur

2 – thésaurisation = forme monétaire de l’épargne (cf. le mécanisme du double step : Y = C +


S et S = Thésaurisation + Placements) ; la thésaurisation dépend du taux d’intérêt, elle se
retrouve dans l’encaisse de spéculation)

3 – pour Keynes (et les théories de l’offre exogène de monnaie) la thésaurisation est un frein à
l’activité économique ; ce n’est pas le cas pour les post keynésiens et les théories de l’offre
endogène de monnaie.

sujet 3 : Comment peut-on expliquer la formation et l'évolution de l'épargne des ménages ?


(Université Lyon 2, faculté de sciences économiques et de gestion, DEUG 2, janvier 2001)

Proposition de corrigé :

I - La formation de l'épargne des ménages


Question de cours dont la réponse se trouve dans le livre, pages 101 à 105

II - L'évolution de l'épargne des ménages

Question d'actualité. Le plan sera organisé en fonction des grands facteurs explicatifs de
l'évolution : taux d'intérêt et situation des marchés financiers, fiscalité des placements,
désinflation, recul du chômage, endettement, etc.

sujet 4 : A quoi servent les marchés financiers ? (Faculté de sciences économiques et de


gestion, Université Lumière-Lyon 2, session de janvier 2001, DEUG 2)

Proposition de corrigé :

Introduction : rappel sur les marchés financiers (émission et négociation des titres à moyen et
long terme, marchés primaires et secondaires)

I - Marchés financiers primaires et financement de l'économie

1. Finance directe et intermédiation financière : la place des marchés

2. Financement et croissance

II - Marchés financiers secondaires : la Bourse

Question de cours, voir le livre page 85

Chapitre 5

Chapitre 6

sujet 1 : le rôle actuel du taux d’intérêt dans les économies développées (Université Lyon 2,
faculté de sciences économiques et de gestion, DEUG 2, janvier 2000)
Proposition de corrigé :

Introduction : rôles multiples, différents selon les théories et les systèmes financiers ;
différents taux d’intérêt : taux administré du marché monétaire interbancaire (instrument de la
politique monétaire), taux de marché, monétaire ou financier (financement de l’économie).

I – Taux d’intérêt et financement

1 – Dans une perspective néo-classique

i = équilibre sur le marché des fonds prêtables

S(i) = I(i)

Le taux d’intérêt est une des conditions de financement de l’économie : prix des ressources
financières et rémunération de l’épargne.

Il faut favoriser l’épargne pour diminuer le taux d’intérêt et développer l’investissement.

2 – Dans une perspective keynésienne

i = équilibre offre et demande de monnaie ; prix de la renonciation à la liquidité

S(Y) ne dépend pas de i

I = I(i) + Ia Þ il faut une politique monétaire accommodante afin de faire baisser les taux
d’intérêt, développer l’investissement et l’activité économique.

II – Taux d’intérêt et politique monétaire

1 – taux d’intérêt interbancaire : instrument de la politique monétaire (peu traité en cours)

2 – taux d’intérêt et transmission de la politique monétaire : l’exemple du modèle IS/LM

3 – taux d’intérêt et taux de change (non traité en cours)

sujet 2 : La thésaurisation (Université Lyon 2, faculté de sciences économiques et de gestion,


DEUG 2, janvier 2000)

Proposition de corrigé :

Introduction : débat ancien opposant néo-classiques et keynésiens ; une question : la


thésaurisation existe-t-elle encore ?

I – La conception néo-classique de la thésaurisation

1 – elle est en rapport avec leur conception de la monnaie : instrument d’échange


2 – thésaurisation = fuite (billets) dans le circuit monétaire

3 – le développement du système bancaire implique la disparition de la thésaurisation (seule


manifestation : accumulation d’avoirs liquides et baisse de la vitesse de circulation de la
monnaie)

II – La conception keynésienne

1 – conception de la monnaie : réserve de valeur

2 – thésaurisation = forme monétaire de l’épargne (cf. le mécanisme du double step : Y = C +


S et S = Thésaurisation + Placements) ; la thésaurisation dépend du taux d’intérêt, elle se
retrouve dans l’encaisse de spéculation)

3 – pour Keynes (et les théories de l’offre exogène de monnaie) la thésaurisation est un frein à
l’activité économique ; ce n’est pas le cas pour les post keynésiens et les théories de l’offre
endogène de monnaie.

Chapitre 7

Chapitre 8

Sujet 1 : Principes, contraintes et limites des politiques monétaires aujourd'hui

Proposition de corrigé (attention : en France, avant 1999, c'est-à-dire avant l'UEM) :

Introduction

Les années 80 ont connu une profonde mutation des systèmes financiers, en France comme
ailleurs, que l'on peut rapidement caractériser par un double mouvement de déréglementation
et de libéralisation. L'environnement international fut également le lieu de transformations
dans le domaine monétaire et financier : ouverture des marchés, libéralisation totale des
mouvements de capitaux, internationalisation bancaire, etc. Dans ces conditions, les politiques
monétaires actives, d'inspiration keynésienne, devinrent beaucoup plus difficiles à mettre en
oeuvre, d'autant plus que le problème de l'inflation demeurait et que les effets conjoncturels
des politiques monétaires traditionnelles s'amenuisaient. A la suite de cela, aujourd'hui, sous
l'influence du courant monétariste, la politique monétaire est plutôt passive. Il s'agit, avant
tout, de combattre l'inflation ; en aucun cas, de relancer la machine économique. Nous
présenterons, dans un premier temps, ce fondement monétariste des politiques monétaires
actuelles. Mais l'acceptation très générale de ces principes ne doit cependant pas conduire à
penser qu'ils s'appliquent sans aucune difficulté ; les contraintes et les limites sont nombreuses
; leur analyse fera l'objet d'une deuxième partie.

I - Le fondement monétariste des politiques monétaires actuelles

Les politiques monétaires actuelles s'appuient sur une dénonciation des politiques
conjoncturelles keynésiennes, considérées comme étant à l'origine de la stagflation. Le
remède, à quelques nuances près, ne peut être qu'une politique monétaire orthodoxe dont
l'objectif unique est la stabilité des prix. Tels sont les points que nous allons développer.

Aux origines de la stagflation - situation caractérisée par la présence simultanée de la


stagnation économique et de l'inflation - on trouve toujours une politique monétaire active,
censée restaurer le plein emploi. Conformément à la critique par Friedman de la relation de
Phillips, à l'effet temporaire de relance à court terme succède l'inflation d'origine monétaire. Il
s'en suit des perturbations diverses au sein du système économique dont une hausse des
salaires réels, des anticipations et des décisions erronées ; d'où une réduction de la production
et de l'emploi avec persistance de l'inflation.

Le seul remède efficace consiste à suivre une politique monétaire orthodoxe que l'on peut
résumer de la manière suivante. L'État devenu libéral, c'est-à-dire non interventionniste, se
focalise sur la stabilité monétaire et mène alors des politiques restrictives et stables. Cela
conduit à la fin de l'inflation d'origine monétaire et à l'assainissement de l'économie.

L'objectif unique, de la politique monétaire est la stabilité des prix. En tant que telle, la
stabilité des prix est un objectif final qui ne peut pas être directement atteint par la politique
monétaire. Pour la rendre opérationnelle, on lui substitue des objectifs intermédiaires qui
correspondent à des variables monétaires qu'elle peut influencer ; ces dernières étant corrélées
avec l'objectif final. Atteindre les objectifs intermédiaires permet ainsi d'atteindre
efficacement et de manière mesurable l'objectif final. Ces objectifs intermédiaires sont
actuellement au nombre de deux : stabilité du taux de change et contrôle de la masse
monétaire M3. La recherche du premier objectif s'inscrit dans le cadre de la participation de la
France au SME. Il est un des éléments de la stratégie de "désinflation compétitive" : un taux
de change stable et fort a des effets favorables sur la valeur interne de la monnaie car il évite
d'importer l'inflation extérieure et contribue, de ce fait, à la stabilité des prix ; en outre, l'effet
défavorable sur les exportations est compensé à la fois par cette compression des prix des
produits importés entrant dans la fabrication des produits exportés et par les gains de
productivité destinés à compenser le désavantage initial. La modération des hausses de salaire
dans un climat désinflationniste y contribue également. C'est ce que l'on a appelé "le cercle
vertueux allemand". Le contrôle de l'agrégat monétaire M3 est une forme d'action conforme
au modèle néo-quantitativiste du monétarisme. Elle permet : de mesurer la liquidité de
l'économie et indirectement le crédit, d'annoncer clairement les objectifs publics en matière de
hausse des prix et donc de maîtriser la formation des anticipations inflationnistes, de renforcer
la crédibilité des autorités monétaires et plus particulièrement d'affirmer l'indépendance de la
banque centrale, d'intervenir en phase avec les autres membres du G7 qui utilisent tous cet
objectif intermédiaire.

II - Contraintes et limites
Ces principes se sont révélés, en pratique, plus difficiles à appliquer que le pensaient les
monétaristes. A la contrainte structurelle du système financier se sont ajoutés les contraintes
de l'environnement international et des limites techniques. Certains ont même remis en cause
le modèle monétariste.

La politique monétaire en économie d'endettement est différente de la politique monétaire en


économie de marché. Les nouvelles caractéristiques du système financier autorisent
l'utilisation de certains instruments et en interdisent d'autres. Ainsi, alors qu'aujourd'hui
l'économie d'endettement laisse la place à l'économie de marchés financiers - les mécanismes
de marché remplaçant des procédures administrées - il n'est plus possible de faire appel à un
contrôle quantitatif du type de l'encadrement du crédit ou du contrôle des changes, pas plus
qu'à la manipulation du taux de réescompte. Conformément à la théorie de la base qui inspire
les monétaristes, les seuls instruments efficaces sont : la politique d'open market et la fixation
du taux des réserves obligatoires, éventuellement une action directe par les taux d'intérêt.
Encore faut-il que le régime de change soit flexible, sinon aucune politique indépendante n'est
possible. Ce n'est pas la seule contrainte d'ordre international.

Deux autres contraintes internationales sont aujourd'hui très fortes. L'une découle de la
convertibilité totale des monnaies et de la liberté des mouvements de capitaux, interdisant tout
contrôle des changes ; l'autre provient de la participation de la France au SME qui oblige à
maintenir des taux de change fixes et stables. Cette dernière contrainte est renforcée par les
perspectives de monnaie unique dans le cadre de l'Union économique et monétaire. L'objectif
du taux de change est désormais privilégié. Cette stabilité externe de la monnaie est obtenue à
la fois par la stabilité interne - réduction du différentiel d'inflation - et par l'ajustement des
taux d'intérêt à un niveau au moins égal à celui des autres pays. Par un effet en retour, la
stabilité externe contribue à l'amélioration de la stabilité interne : mimétisme par rapport à un
pays vertueux, disparition de la prime de risque, etc. Les marges de manoeuvre de la politique
monétaire sont donc singulièrement réduites par les contraints internationales. S'y ajoutent des
limites techniques.

Finalement, deux instruments seulement sont disponibles : le taux d'intérêt et le coefficient de


réserves obligatoires ; l'action directe sur la base monétaire est écartée car on considère qu'elle
serait de nature à susciter de trop fortes fluctuations des niveaux des taux d'intérêt. Comme les
réserves obligatoires sont plutôt utilisées pour atténuer les effets des mesures restrictives, il ne
reste que le taux d'intérêt. Quand on sait le poids que les contraintes internationales font peser
sur cet instrument, on mesure le faible degré de liberté laissé à l'initiative des autorités
monétaires. En outre, les agrégats monétaires, du type de M3, qui servent de référence pour
contrôler l'exécution des objectifs ont cessé d'être pertinent, en France comme à l'étranger. La
politique monétaire ressemble de plus en plus à un navire n'ayant pas de capitaine à bord et
dont la boussole est déréglée.

Ces contraintes et ces limites techniques n'ont pourtant pas nuit à l'efficacité. Il faut bien
reconnaître que l'inflation a disparu de la plupart des grands pays industrialisés. Mais, la
médecine appliquée n'a pas été sans effets secondaires ; le chômage a continué à se
développer malgré les prétentions monétaristes. Au point qu'aujourd'hui ce sont les
fondements même de ces politiques monétaires qui sont discutés. Une telle politique ne bute
pas seulement sur des limites, elle aurait atteint ses propres limites.

Conclusion
La politique monétaire aujourd'hui est fondée sur des principes monétaristes qui lui assignent
un seul objectif : la stabilité des prix. Les contraintes structurelles provenant des
caractéristiques du système financier, les contraintes internationales ainsi que les limites
techniques des instruments utilisés ont sans doute réduit son efficacité, mais ne l'ont pas
empêché d'atteindre largement son objectif. Est-ce alors la fin de la politique monétaire ou le
signe de son nécessaire renouvellement ?

QCM
ISFA 1ère année 2007 - 2008

Economie monétaire

Jean-François GOUX

Durée de l’épreuve : 1 heure (aucune sortie autorisée avant la fin de l’épreuve)


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Q .C.M.
Barème : Réponse juste : + 1 point
Réponse fausse : - 1/4 point

Une rature est comptée comme réponse fausse. La question est annulée si toutes les réponses
sont encerclées.
QRU : Question à réponse unique
QRM : Question à réponse multiple
ARNC : aucune réponse ne convient
Le questionnaire comporte 30 réponses exactes

1 – L’épargne des ménages est : (QRU)


A - La part du revenu non consommée
B - La richesse financière
C - Les titres
D - La monnaie détenue par les ménages
E - ARNC

2 – Dans les systèmes financiers : (QRU)


A - La finance directe suppose l’intervention d’un IF
B - On n’a pas besoin d’IF
C - Les IF rendent compatibles les préférences des agents à besoin et à capacité de
financement
D - Il n’y a qu’un financement par du crédit bancaire
E – ARNC

3 – EIT signifie : (QRU)


A - Endettement interne total
B - Excédent interne total
C - Endettement intérieur total
D -Excédent intérieur total
E - ARNC
4 – AMF = (QRU)
A - COB
B - COB + CMF
C - CMF
D - CMF + AM
E - CMF + MATIF

5 – SRD signifie : (QRU)


A - Système de règlement déposé
B - Système de règlement différé
C - Service, règlement, dépôt
D - Service de règlement des dépôts
E - System recall deposit

6 – Les BMTN ont été mis en place en : (QRU)


A - 1986
B - 1987
C - 1992
D - 1996
E - 1999

7 – EONIA signifie : (QRU)


A - euro overnight interbank average
B - euro overnight interbank automated
C - euro overnight index average
D - euro offered interbank average
E - euro overnight interbank acceptation

8 – Fin 2006, le nombre d’établissements de crédit était de : (QRU)


A - 821
B - 959
C - 427
D - 651
E - 143

9 - La monnaie : (QRM)
A - Se définit d’abord comme réserve de valeur.
B - Est un objet réel toujours observable.
C - Ne peut être appréhendée que par un effort analytique.
D - A deux fonctions essentielles.
E - ARNC

10 - La notion de liquidité : (QRM)


A - Permet de comprendre le rôle de réserve de valeur de la monnaie.
B - Dérive de la seule fonction de paiement.
C - Se réfère à la valeur nominale.
D - Est une notion keynésienne.
E - ARNC

11 - La spécificité de la monnaie en tant que réserve de valeur : (QRU)


A - Est qu’elle conserve la valeur réelle.
B - Ne découle pas de sa fonction de paiement.
C - N’est pas lié à sa fonction de compte.
D - Concerne en fait tous les actifs liquides, de valeur fixe en unité de compte.
E - ARNC

12 - Le marché primaire : (QRM)


A - Se confond avec le circuit de financement direct.
B - Concerne aussi bien les titres que le AF non négociables.
C - Ne concerne pas les AF indirects.
D – Est une source de financement
E – Fournit de la liquidité

13 – Dans une opération de pension : (QRM)


A – le prêteur met un titre en pension
B – l’emprunteur livre un titre au prêteur
C – un titre est vendu avec engagement de rachat à l’échéance de la pension
D – un titre est vendu avec engagement de rachat à son échéance
E - ARNC

14 - Si le taux d’intérêt augmente les obligations à taux d’intérêt fixe : (QRU)


A - Ont un cours qui reste fixe
B - Ont un cours qui diminue
C - Bénéficient d’une surcote par rapport à leur nominal
D - Voient leur coupon augmenter
E - ARNC

15 - Le taux de rendement d’un titre obligataire : (QRM)


A - A la différence de la monnaie est toujours positif
B - Est indépendant de l’évolution du taux d’intérêt
C - Dépend du coupon et de la variation du cours
D – Est variable
E - ARNC

16 – La monnaie scripturale : (QRU)


A – est un actif financier détenu par les IFM
B – est représenté par le chèque
C – correspond exactement à l’agrégat M1
D – consiste en soldes créditeurs sur des comptes à vue
E – ne comprend pas les dépôts à vue auprès de la Poste

17 – Sont monnaie dans M1 : (QRM)


A – les pièces
B – les chèques
C – les avoirs en compte à vue
D – les titres interbancaires de paiement
E – ARNC

18 – L’agrégat M1 pour la zone euro : (QRM)


A – est inférieur à 1000 milliards
B – est constitué d’éléments de passif du bilan des IFM
C – ne comprend que des moyens de paiement
D – est la meilleure mesure de la monnaie dans sa fonction d’instrument de paiement
E – ARNC
19 - L’agrégat M3 : (QRU)
A – ne contient pas l’agrégat M1
B – est moins large que l’agrégat M2
C – correspond à la préférence pour la liquidité des agents économiques
D – est composé de titres
E – ARNC

20 – La loi bancaire de 1984 : (QRM)


A – organise la politique monétaire
B – définit le statut d’établissement de crédit
C – institue une commission bancaire chargée d’agréer les banques
D – a été modifiée par la loi de modernisation des activités financières
E – ARNC

L2 2007 – 2008
2ème session

Mécanismes et macro-économie monétaires

Jean-François GOUX

Durée de l’épreuve : 2 heures (aucune sortie autorisée avant la fin de l’épreuve


avec le questionnaire)
Aucun document ni calculette autorisés

Barème : Réponse juste : + 1 point

Réponse fausse : - 1/4 point

Une rature est comptée comme réponse fausse. La question est annulée si plus de
trois réponses sont encerclées.
L’épreuve est composée de questions à réponse unique (QRU) et des questions à
réponse multiple.

ARNC : aucune réponse ne convient

Le questionnaire comporte 40 questions et 60 réponses exactes

1 – Depuis le 1er janvier 1999

A – Le deutsche mark n’est plus une monnaie

B – L’euro est la monnaie de la France

C – le nouvel espace monétaire se confond avec l’union


européenne
D – Le SME a disparu
E - ARNC

2 – Un actif liquide :

A – a une valeur nominale pratiquement certaine

B – est parfaitement disponible

C – est bien protégé contre


l’inflation

D – est faiblement
rémunéré

E - ARNC

3 – Le pouvoir d’achat d’une monnaie repose sur :

A – les réserves d’or d’une banque


centrale

B – la stabilité d’un indice du niveau général des prix


C - une politique monétaire

D – la définition d’un
étalon

E - ARNC

4 – Les BMTN ont été mis en place en :


A-
1986
B-
1987
C-
1992
D-
1996
E-
1999

5 – Les opérations non financières


A – portent sur des actifs financiers
B – dégagent un besoin de financement si les dépenses sont supérieures
aux ressources
C – n’incluent pas les revenus
D – incluent la FBCF logement des ménages
E - ARNC

6 – Le rôle du taux d’intérêt dans la demande d’encaisses de transaction

A – a été développé par Keynes.

B – est nié par les néo-classiques

C – est expliqué par un raisonnement microéconomique

D - Est un apport de fonds par le marché.

E - ARNC

7 – Fin 2006, le nombre d’établissements de crédit était de :


A -
821
B -
959

C -
427

D -
651

E -
143

8 – Un actif financier

A – est inscrit au passif du bilan de l’émetteur

B – est inscrit à l’actif du bilan du détenteur

C – naît de la satisfaction d’une capacité de financement

D – est toujours une créance

E - ARNC

9 – Le système financier correspond :

A – au financement externe

B – au circuit direct

C – à l’intermédiation de bilan

D – au marché financier

E - ARNC

10 – Dans les systèmes financiers

A - La finance directe suppose l’intervention d’un IF


B - On n’a pas besoin
d’IF

C - Les IF rendent compatibles les préférences des agents à besoin et à


capacité de
financement

D - Il n’y a qu’un financement par du crédit bancaire

E – ARNC

11 - Le marché primaire :

A - Se confond avec le circuit de financement direct.

B - Concerne aussi bien les titres que le AF non négociables.

C - Ne concerne pas les AF indirects.

D – Est une source de financement

E – Fournit de la liquidité

12 – Aujourd’hui l’indice boursier CAC 40 se situe aux environs de :

A – 1000 points

B – 2000 points

C – 3000 points

D – 4000 points

E – 5000 points

13 - Si le taux d’intérêt augmente les obligations à taux d’intérêt fixe :

A - Ont un cours qui reste fixe


B - Ont un cours qui diminue

C - Bénéficient d’une surcote par rapport à leur nominal

D - Voient leur coupon augmenter

E - ARNC

14 – Le marché financier secondaire

A – est un marché de moindre importance

B – permet la liquidité du marché primaire

C – est un marché d’occasion

D – ne concerne que les titres des entreprises moyennes

E - ARNC

15 – L’intermédiation est :

A – le contraire du marché

B – un exemple d’internalisation des coûts de fonctionnement du marché

C – incompatible avec des actifs financiers négociables

D – une pratique récente

E – ARNC

16 – L’agrégat M1 pour la zone euro :

A – est inférieur à 1000 milliards

B – est constitué d’éléments de passif du bilan des IFM

C – ne comprend que des moyens de paiement


D – est la meilleure mesure de la monnaie dans sa fonction d’instrument de
paiement

E – ARNC

17 - L’intermédiation de bilan

A – porte sur deux actifs financiers

B – accroît la liquidité d’un marché de titres

C – est la même chose que le circuit de financement indirect

D – recouvre l’intermédiation de crédit et de titres

E – est rémunérée par des commissions

18 – La désintermédiation correspond à :

A – un recours accru au financement direct

B – un développement du rôle des marchés de titres


C – un phénomène de marchéisation
D – une perte de profit pour les banques

E - ARNC

19 - Pour Keynes, le motif de précaution :

A - n’établit pas de lien entre le revenu et la demande de monnaie

B - repose sur l’incertitude

C - met l’accent sur le caractère de valeur nominale immuable de la monnaie


D - est incompatible avec le motif de transaction

E - ARNC

20 – Comme exemples d’intermédiation de bilan, on a :


A – les OPCVM

B – les banques d’affaire

C – les fonds de pension

D – les sociétés de contrepartie

E - ARNC

21 - La demande d’encaisses de transaction :


A - Est nulle s’il n’y a pas de coûts de transaction
B - Est croissante avec le taux d’intérêt

C - Repose sur la non synchronisation des dépenses et des recettes

D – est décroissante avec le revenu

E – ARNC

22 – La titrisation des créances

A – conduit à une intermédiation bancaire de bilan

B – implique l’intermédiation de marché d’une banque d’affaire

C – débouche sur l’intermédiation de bilan d’un fonds commun de créances


D - est le mécanisme utilisé par les subprimes
E - ARNC

23 - L’agent spéculateur demande de la monnaie :

A - S’il anticipe une baisse du taux d’intérêt

B – en période de hausse du taux d’intérêt

C -Si la hausse de taux anticipé entraîne une perte en capital annulant le


coupon

D – si les titres sont risqués

E - ARNC
24 – Une banque crée de la monnaie

A – en vendant des devises à ses clients


B – en augmentant son actif
C – lorsqu’elle fait un prêt à un client

D – à la demande de la banque centrale

E - ARNC

25 - La trappe à monnaie correspond à :

A - Une situation où tous les agents sont haussiers pour les cours

B - Une demande de monnaie infiniment élastique par rapport au taux


d’intérêt

C - Une anticipation généralisée de baisse du taux d’intérêt

D – un taux d’intérêt très élevé

E – ARNC

26 – La monnaie scripturale :

A – est un actif financier détenu par les IFM

B – est représenté par le chèque

C – correspond exactement à l’agrégat M1

D – consiste en soldes créditeurs sur des comptes à vue

E – ARNC

27 - Tout remboursement d’un crédit par un client à sa banque :

A – réduit le passif de la banque

B – augment l’actif de la banque


C – diminue M1
D – augmente M3

E - ARNC

28 - La courbe IS :
A - Représente une relation entre le taux d’intérêt et le revenu
B - Correspondant à l’équilibre du secteur monétaire
C – ne repose pas sur l’efficacité marginale du capital
D - Implique un taux d’intérêt élevé pour un revenu de plein emploi

E - ARNC

29 – La base bancaire est :

A – le stock de monnaie centrale

B – totalement détenue par les banques

C – la somme des billets

D – la contrepartie de M1

E - ARNC

30 – La politique monétaire

A – s’appuie sur le contrôle de la liquidité bancaire

B – est conduite par le conseil général de la BCE

C – est décidée par les banques centrales nationales (BCN)

D – est déterminée par l’eurogroupe

E - ARNC
31 – EN UEM, la politique monétaire est dite unique :

A – du fait qu’elle a comme objectif principal la stabilité des prix

B – parce qu’elle est la même pour toute la zone euro

C – du fait de son caractère exceptionnel

D – par le président de la BCE

E - ARNC

32 - Le taux d’intérêt dans la fonction keynésienne de demande de monnaie :

A – est le taux du marché monétaire

B – est un coût de financement


C – est un coût d’opportunité
D – est un indicateur avancé de la valeur des titres

E - ARNC

33 - La notion de liquidité :

A - Permet de comprendre le rôle de réserve de valeur de la monnaie.

B - Dérive de la seule fonction de paiement.

C - Se réfère à la valeur nominale

D - Est une notion keynésienne.

E - ARNC

34 – Dans le modèle espérance – variance :

A – l’utilité du portefeuille est une fonction croissante du risque

B – le risque est représenté par l’écart-type


C – les actifs risqués ont une espérance de rendement faible
D – le risque est représenté par la covariance

E – la détention de monnaie accroit le risque du portefeuille

35 – La loi bancaire de 1984 :

A – organise la politique monétaire

B – définit le statut d’établissement de crédit

C – institue une commission bancaire chargée d’agréer les banques

D – a été modifiée par la loi de modernisation des activités financières

E – ARNC

36 – La politique monétaire se caractérise par :

A – une manipulation de la quantité de monnaie par les banques

B – une intervention de la banque centrale


C – une augmentation du déficit budgétaire
D – la fixité du taux d’intérêt

E - ARNC

37 – Chez Friedman, la demande de monnaie :

A – s’insère dans un ensemble de choix moins large que chez Keynes

B – découle d’un raisonnement marginaliste


C – écarte les besoins de transaction
D – est instable

E - ARNC

38 – L’eurosystème :

A – se confond avec le SEBC


B – ne comprend pas la BCE
C – correspond aux BCN de l’Union européenne
D – a été créé par le traité de Maastricht

E - ARNC

39 – AMF =

A -
COB

B - COB +
CMF

C -
CMF

D - CMF +
AM

E - CMF +
MATIF

40 - Lorsque IS coupe LM sur sa partie horizontale :

A - Un accroissement de l’offre de monnaie accroît le revenu et l’emploi


B - On est en situation de trappe à liquidité
C - Une augmentation de l’investissement autonome suite à des anticipations
favorables D - des entrepreneurs se heurte à une forte remontée du taux
d’intérêt

E - ARNC

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