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2- Le ministère des finances

Le ministre des finances doit :


- Tenir les finances/ budget de l’Etat
- Il est le gendarme financier, il doit s’assurer qu’il n y’a pas de
mauvaise gestion de l’argent public
- Proposer de nouvelles règles de Droit en matière des finances
publiques, le rô le de concepteur juridique, tous les volets de
l’action publique de l’Etat reviennent au ministère des finances
- Il contribue à négocier les emprunts étrangers que contracte la
Tunisie
Au sein du ministère des finances, il existe plusieurs
structures il y’a d’abord :

 une direction générale des ressources et des équilibres,


elle va participer à la mise en place de la politique
économique, C’est la cellule de la conjoncture économique,
son rô le est d’évaluer la situation économique et de lire des
études, proposer des solutions qui vont être adaptées aux
besoins nationaux
 Une direction générale de l’audite et du suivie des
grands projets, le rô le est de contrô ler l’exécution des
projets étatiques
 La direction chargée de la gestion de la dette publique et
de la coopération, son rô le est de préparer les négociations
avec les créditeurs étrangers : organismes de crédit (le FMI,
ça peut être la banque mondiale, l’union européenne)
Les rô les multiples de la ministère des finances sont
subdivisés sur différentes structures de pô les qui vont être
chargées de chaque fonction et le ministre va à chaque fois
travailler avec l’un des pô les
 Cellule de la conjoncture économique et du suivi des
réformes financières, son rô le est de s’occuper de la
situation financière et monétaire, concrètement de la
situation de l’inflation (à cause du de la décroissance de la
production de la richesse)
 .
 La direction générale du partenariat public/privé en
explosion parce que l’Etat se désengage de beaucoup
d’activités,
 il y’a eu également la mise en place d’une plateforme
informatique pour faciliter les procédures du commerce
extérieur, d’ailleurs dans le respect des accords signés par la
Tunisie avec les organismes bailleurs de fonds
3- le ministère du commerce
Le rô le de ce ministère est d’assurer l’approvisionnement qui
est d’abord alimentaire ensuite sanitaire à travers les
médicaments
Il a aussi le rô le d’un régulateur de marché, il veillera à la
maitrise des prix, et il a aussi cette fonction essentielle de
veiller à la compensation des produits nécessaires
On constate ainsi que le ministère du commerce a une fonction
sociale qui se démontre par le fait que justement la caisse
générale de compensation est placée sous son contrô le
Par ailleurs, il a également un rô le de police économique (il va
gérer le niveau de la concurrence et des prix, et il réprime la
fraude. Si quelqu’un essaye de jouer sur les prix ou de s’assurer
un monopole pour casser la concurrence, le ministère
intervient pour remettre de l’ordre)
Et il a la plusieurs directions :
La direction de la concurrence, de la répression des fraudes,
direction du commerce intérieur et une direction du commerce
extérieur)
Enfin, il a une direction dédiée au débloquement du commerce
électronique ( le commerce qui se fait en ligne soit par des sites
d’internet, soit à travers des plateformes) et de l’économie
immatérielle
4- le ministère de l’industrie  :
Son rô le pour soutenir l’économie vient de son travail au cô té des
entreprises du secteur secondaire ( on divise les fonctions
économiques en 3 secteurs : le secteur primaire l’agriculture, le
deuxième L’industrie, 3ème les services : une économie tertiaire )
Il soutient les entreprises dans le secteur industriel (industrie
lourde : pétrole gaz phosphate..) les industries légères textiles..
Le rô le de ce ministère est renforcé par les accords internationaux
comme l’accord d’association Tunisie et union européenne qui a
imposé le programme de mise à niveau de l’industrie en Tunisie
( motiver les entreprise à investir pour améliorer le rendement
pour avoir une meilleure qualité..)
5- le ministère de la coopération internationale  :
Dans ce ministère figure plusieurs attributions :
 d’une part la planification du développement
 d’autre part établir une stratégie du développement régional
et national
 Les investissements au niveau régional et national 
 ainsi que l’encadrement des opportunités, des
investissements à destination, des investisseurs étrangers
Il existe 4 comités généraux :
 1- au sein du comité général des équilibres globaux se
trouve la mission de planification économique et sociale, elle
prépare les perspectives économiques à moyen et long terme
et la mise en œuvre du plan de développement
 Le comité national d’approbation des projets publics va
évoluer les projets proposés (la pertinence..)
 2- comité En matière de développement régional : c’est la
deuxième mission du ministère, elle a fait l’objet d’un décret
en avril 2011 chargé d’élaborer les stratégies relatives au
développement régional ainsi que les offices de
développement régionaux et les conseils régionaux, ce
comité chargé du développement régional a donc pour
mission de gérer les projets publics qui ont cet objectif
 3- en matière d’investissements, il y’a un comité
d’encadrement des investissements qui a un rô le de
médiateur et d’informateur .

b- les structures complémentaires :


en dehors de l’administration active, d’autres structures jouent
des rô les pour accompagner les décisions ministérielles (les
administrations de mission), on les désigne aussi les unités
de gestion par objectif, par exemple l’unité de gestion par
objectif est chargé de la révision des autorisations d’exercices
d’activités économiques ( pour certaines activités économiques,
il faut un régime d’autorisation qui est placé sous le contrô le de
l’Etat..)
D’autres formes de structures complémentaires sont des
structures consultatives, par exemple :
 le conseil des analyses économiques, ils sont rattachés
au ministère du commerce leur rô le est d’ équerrer la
décision ministérielle
 aussi les observatoires qui ont une vision stratégique,
un rô le d’accompagnement de politiques publiques en
collectant des informations relatives à leur secteur
d’activités avant de les analyse, les traiter et les diffuser
auprès des décideurs
(exemple : l’observatoire des maladies émergentes,
l’observatoire de la jeunesse et de l’emploi, sa mission est
de collecter des informations relatifs à la jeunesse à
l’emploi, et voir ensuite en fonction des employeurs du
marché d’emploi quel sont les qualifications qui vont être
demandés, les secteurs qui recrutent, les profils
acceptés..)

Section2 : les organes non ministériels


Paragraphe1  : la caisse des dépôts et des consignations
C’est un établissement public chargé de la conservation et de la
gestion des ressources publiques à travers certains placements,
elle doit investir de l’argent pour l’Etat, ou est-ce que l’Etat
Tunisien investit son argent ? Par le décret-loi n2011- 95 du
13 septembre 2011.
Cette caisse est soumise à la législation commerciale, il y’a deux
choses dans cette caisse : essentiellement les pôles
technologiques. (une concentration entre formation de haut
niveau pépinière d’entreprises) Deuxième centre
d’investissement, l’Etat finance à hauteur de 25 pourcent les
pô les technologiques et la finance islamique à hauteur de 10
pourcent.
Paragraphe2  : la banque centrale de Tunisie
Elle est organisée par la loi 2016 35 du 25 avril 2016, elle a
été crée en1958, c’est un établissement public, elle a la
personnalité morale donc elle a une indépendance juridique
mais en même temps elle se veut indépendante de l’Etat dans
sa prise de décision ( les prérogatives du chef du
gouvernement : il détermine toute la politique économique et il
a la faculté de la mettre en œuvre, c’est salutaire d’avoir un
contrepouvoir économique pour contrô ler la politique
monétaire comme le juge constitutionnelle en matière
politique.)
Son rô le est le maintien de la stabilité des prix c’est à dire de
l’inflation ainsi que la stabilité financière et monétaire ( la valeur
du dinar) financière (= la valeur d’échange ..)
Elle doit être indépendante mais aussi en harmonie avec la
politique économique de l’Etat, ainsi elle peut conseiller le
gouvernement en matière financière et d’emprunts
internationaux.
En principe le gouvernement doit informer la BCT régulièrement
de la situation économique tandis que la banque centrale doit
informer le gouvernement de tous ce qui concerne la stabilité
financière (niveau du crédit, de la dépense..) donc c’est un travail
de partenariat.

Paragraphe 3  : La caisse générale de compensation  :


Il s'agit pour l’Etat d'acheter des produits ou d'importer des
produits de première nécessité de nature alimentaire et de les
revendre sur le marché national à un prix fixe (qui ne tient pas
compte des spéculations {= les variations de l'offre et du demande
des marchés extérieurs) , et un prix qui est très largement
inférieur à la valeur économique réelle
Le but de cette caisse est d'assurer l'autosuffisance alimentaire
des ménages, Cette caisse était créée par la loi 7026 du 29 mai
1966. C'est un fond spécial du trésor ‫صندوق خاص للعمومية المالية‬
(ouvert auprès de ministère du commerce .
Son rô le de justice sociale est de plus en plus lourd dans le budget
de l'Etat sans parvenir à atteindre son objectif. Exemple des
produits compensés: les produits céréaliers/l'huile de graines/le
lait/le sucre/le concentré de tomates/le papier/les hydrocarbures
(essence, gaz…)
Aujourd'hui le FMI et la banque mondial font une pression sur le
gouvernement Tunisien afin d'alléger sa participation dans la
compensation par exemple en redistribuant aux moins favorisés
des subventions pour leur permettre de supporter financièrement
la levée du compensation.
Section 2: Les structures décentralisés / La
décentralisation :
La décentralisation territoriale concerne des entités
administratives dont les responsables sont élus par la population
locale et sont gérés par des organes dotés de leur propre
personnalité juridique. En Tunisie, les collectivités locales ont
surtout pour rô le la gestion des services publics locaux et la mise
en œuvre de la police économique. Mais il faut signaler que l'Etat
central devient néanmoins l'acteur principal du développement
économique. D'après la constitution, les CPL (collectivités
publiques locaux) ont désormais des compétences propres ainsi
que des compétences partagées avec l'autorité centrale et des
compétences délégués (par l'autorité centrale)
Paragraphe 1:les dispositions relatives aux collectivités locales
La loi organique n°201829 du 2 mai 2018 organise 3 types de
collectivités locales : les communes, les régions et les districts.
 Les districts: c'est la collectivité qui réunit plusieurs régions
pour lesquelles il propose un plan de développement
régional.
 La région: c'est une nouvelle structure décentralisée qui se
combine avec le gouverneur. Le gouverneur étant une
autorité déconcentrée, Autrement dit un représentant de
l'Etat au niveau local. L'autonomie de la région va être
augmentée par le nouveau code selon l'article 346 du code
des collectivités locales notamment en matière du
développement économique ainsi pour que certains services
publiques, aménagement de territoire (‫ تجهیز‬,(création de
zones industrielles +zones commerciales et touristiques
pour attirer l' investissement ainsi qu'une fonction dédiée à
la formation professionnelle et à la promotion de l'emploi (
‫( التشغیل عن البحث‬pour assurer la rencontre des deux sur le
marché de travail pour développer la formation
professionnelle adaptée aux besoins et finalement assurer le
transport : la logistique.
 les communes: existent depuis la loi de 1975, cependant
leurs faibles moyens humains et financiers, ainsi que leur
dépendance politique n'ont pas favorisé le développement
du rô le démocratique locale des communes.
Cependant le nouveau code leurs a attribué un pouvoir de
libre administration ‫ سلطة التدبير الحر‬à fin d'élargir l'activité des
municipalités sur le plan économique, sociale et culturelle.
En outre, le nouveau code encourage les initiatives
intercommunales, notamment par la création
d'établissement public de coopération intercommunale
(EPCI)-art 283 al 3-. En outre, à cô té des EPCI il est
également de mettre en place entre deux communes des
conventions de gestion de service publique à caractère
économique.
En outre, la commune est également chargée d'élaborer un
plan d'investissement communale notamment dans les
articles 238 et suivants du code, la mise en place de zone
d'attractivité économique, l'appui à l'emploi également la
construction d'équipements collectifs : des établissements de
santé, établissements culturels, sportif-art 244-
2ème paragraphe : les autres structures d'encadrement.
En effet les personnes de droit public ne sont pas les seuls à jouer
un rô le de développement économique puisque certaines
personnes morales du droit privé ou de nature mixte publique-
privé jouent également un rô le déterminant (exp: la fédération
sportive) notamment en ce qui concerne la défense des intérêts de
certaines catégories de population en matière économique (exp:
les syndicats).

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