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REFLEXES EN
PEDIATRIE
Comité de lecture
• Pr ABOUSSAD Abdelmounaim
Pédiatrie et néonatologie (CHU-Marrakech)
• Pr AMAL Said
Dermatologie (CHU-Marrakech)
• Pr BARAKAT Amina
Néonatologie (CHU-Rabat)
• Pr BENCHEKOUN Soumia
Pédiatrie (CHU-Rabat)
• Pr BENOMAR Said
Néonatologie (CHU-Casablanca)
• Dr BOURROUS Mounir
Pédiatrie (CHU- Marrakech)
• Pr BOUSFIHA Aziz
Pédiatrie (CHU-Casablanca)
• Pr EL HAFIDI Naima
Pédiatrie (CHU-Rabat)
• Pr EL HATTAOUI Mustapha
Cardiologie (CHU-Marrakech)
• Pr HABZI Abderrrahim
Néonatologie (CHU-Casablanca)
• Pr HIDA Mustapha
Pédiatrie (CHU-Fès)
• Pr MAHRAOUI Chafiq
Pédiatrie (CHU-Rabat)
• Pr NAJIB Jilali
Pédiatrie (CHU-Casablanca)
• Dr SOULAMI Kenza
Pédiatre néphrologue (Casablanca)
• Dr TASSI Noura
Infectiologie (CHU-Marrakech)
• Pr ZINEDDINE Abdelhadi
Pédiatrie (CHU-Casablanca)
Pr Abderrahim HAROUCHI
Chirurgien pédiatre
Doyen honoraire de la Faculté
de médecine de Casablanca
Ancien ministre de la Santé
Mohamed SKALI
Directeur Général
IdexPharme – Groupe BIOCODEX
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GASTRO-ENTEROLOGIE
GASTRO-ENTEROLOGIE
Chez un nourrisson
déshydraté qui convulse,
un hématome sous-dural
doit être éliminé
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GASTRO-ENTEROLOGIE
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GASTRO-ENTEROLOGIE
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GASTRO-ENTEROLOGIE
Tout nourrisson ayant des vomissements bilieux doit être considéré comme
un signe d’une occlusion et doit être orienté vers un service de chirurgie.
En effet, l’occlusion intestinale est une urgence chirurgicale fréquente et
grave mettant en jeu le pronostic vital et fonctionnel. Elle se manifeste
essentiellement par des vomissements bilieux, un arrêt des matières et
des gaz.
Le diagnostic est orienté par un cliché d’abdomen sans préparation
(niveaux hydro-aériques) et l’échographie abdominale.
Les diagnostics redoutés sont l’invagination intestinale aigue après 3 mois
ou le volvulus du grêle avant 3 mois.
Le traitement repose sur la réanimation et la chirurgie.
Le pronostic dépend de l’étiologie et de la précocité du diagnostic et du
traitement.
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NEPHROLOGIE
NEPHROLOGIE
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NEPHROLOGIE
La pyélonéphrite aiguë est une infection grave qui survient chez un nourrisson
dont le rein est en pleine croissance. Le risque vital (choc septique) et fonctionnel
(insuffisance rénale chronique, hypertension artérielle, retard de croissance)
sont mis en jeu.
Les circonstances de découverte sont variables : pleurs au moment de la
miction, troubles digestifs et fièvre isolée.
La confirmation est apportée par l’examen cytobactériologique des urines.
Une hospitalisation, une antibiothérapie ainsi qu’un bilan malformatif de
l’appareil urinaire seront nécessaires.
Enfin, seuls un diagnostic et une prise en charge précoces peuvent prévenir
les conséquences néfastes d’une pyélonéphrite aiguë à cet âge.
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NEPHROLOGIE
PNEUMOLOGIE
PNEUMOLOGIE
L’inhalation d’un corps étranger est une pathologie accidentelle loin d’être
rare en pédiatrie, sa méconnaissance peut entraîner, dans l’immédiat le
décès par suffocation, ou ultérieurement des complications respiratoires.
Le syndrome de pénétration se présente classiquement par un accès
brutal de suffocation, de toux violente quinteuse avec apnée et reprise
inspiratoire bruyante. Toutefois, il peut bien passer inaperçu. Un examen
clinique et un cliché thoracique normaux ne doivent pas faire retarder la
réalisation d’une bronchoscopie qui s’impose de principe et en urgence
aussi bien dans un but diagnostique que thérapeutique.
Seule l’extraction précoce du corps étranger évitera l’évolution vers
des complications. En effet, un corps étranger négligé prédisposera
aux dilatations de bronches, aux infections respiratoires à répétition, à
l’emphysème obstructif localisé…et plus rarement à l’abcès pulmonaire.
La prévention primaire passe par la sensibilisation des parents sur
l’importance de ce problème.
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PNEUMOLOGIE
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PNEUMOLOGIE
ORL OPHTALMOLOGIE
ORL OPHTALMOLOGIE
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ORL OPHTALMOLOGIE
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ORL OPHTALMOLOGIE
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ORL OPHTALMOLOGIE
Toute angine
est streptococcique
jusqu’a preuve
du contraire
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DERMATOLOGIE
DERMATOLOGIE
Toute lésion
érythémato-squameuse
du cuir chevelu chez
un enfant est une teigne
jusqu’à preuve de contraire
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DERMATOLOGIE
Toute lésion
papulo-vésiculeuse
prurigineuse chez
un nourrisson doit faire
évoquer une gale
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NEUROLOGIE
Toute suspicion
d’hypertension
intracrânienne
contre-indique
la ponction lombaire
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NEUROLOGIE
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NEUROLOGIE
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Cardiologie
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Cardiologie
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INFECTIOLOGIE
INFECTIOLOGIE
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INFECTIOLOGIE
Toute méningite
à méningocoque impose
une chimioprophylaxie
de l’entourage
Toute tuberculose
de l’enfant impose une
enquête familiale à la
recherche d’un adulte
contaminateur
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INFECTIOLOGIE
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INFECTIOLOGIE
Toute monoarthrite
est septique jusqu’à preuve
du contraire
L’arthrite septique reste une infection grave surtout chez l’enfant exposant à
de lourdes séquelles (raideur, ankylose, destruction articulaire….). Ainsi,
devant une atteinte articulaire localisée, la hantise doit être avant tout, la
crainte d’une arthrite septique.
La ponction articulaire doit être indiquée de principe pour éliminer d’abord
une arthrite septique, dont l’essentiel du traitement fait appel à l’antibiothérapie
par voie parentérale, le drainage et l’immobilisation plâtrée.
Ce n’est qu’après avoir éliminé l’origine septique que les autres étiologies,
surtout rhumatismales, devraient être discutées.
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NEONATOLOGIE
NEONATOLOGIE
Toute symptomatologie
neurologique chez un
nouveau-né survenue après
un intervalle libre doit faire
rechercher une cause
métabolique
Les anomalies héréditaires du métabolisme sont souvent méconnues par
les médecins du fait de leur symptomatologie atypique non expliquée, d’ou
l’intérêt de savoir les évoquer devant toute anomalie neurologique (convulsions,
somnolence, troubles du tonus …) survenant après intervalle libre de quelques
jours à quelques semaines après la naissance.
Le diagnostic est plus probable s’il n’y a pas un contexte d’infection ou
d’anoxie en période néonatale. Lorsqu’on suspecte une maladie métabolique,
il faut arrêter toute alimentation entérale et n’administrer qu’une perfusion de
sérum glucosé.
Un premier bilan para-clinique d’urgence serait nécessaire pour orienter
l’enquête étiologique avant la disparition des anomalies biologiques.
Ainsi, l’attitude du non spécialiste face à des situations pareilles doit se
compléter par les conseils d’une équipe spécialisée pour une prise en charge
adéquate.
Le schéma de début ne fait allusion qu’aux maladies métaboliques en rapport
avec un déficit énergétique, il peut être remplacé par le schéma classique
mettant en évidence les trois causes générales des maladies métaboliques :
maladies d’intoxication protéiques ou glucidique, déficit énergétique, OU
anomalie de synthèse ou de catabolisme des molécules complexes
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NEONATOLOGIE
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NEONATOLOGIE
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NEONATOLOGIE
Tous vomissements
post-prandiaux tardifs,
faits de lait caillé, doivent
faire évoquer une sténose
hypertrophique du pylore
Figure: échographie d’une sténose du pylore.
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NEONATOLOGIE
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NEONATOLOGIE
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URGENCES
Le coma reste une grande urgence chez l’enfant. Les causes infectieuses
(méningite, encéphalite, abcès cérébral) doivent rester toujours à l’esprit
d’autant plus que le malade est fébrile.
Après un interrogatoire minutieux et rapide de l’entourage, le médecin
cherchera un syndrome méningé ou des signes neurologiques en foyer.
La ponction lombaire est réalisée après avoir éliminé une éventuelle
contre-indication. L’électroencéphalogramme et l’imagerie cérébrale peuvent
être utiles dans l’encéphalite et l’abcès cérébral. Une antibiothérapie est
indiquée en cas de méningite purulente ou d’abcès cérébral. L’Aciclovir est
prescrit en cas de suspicion d’encéphalite herpétique.
Enfin, une bonne prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce et
adaptée permettra d’améliorer le pronostic.
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HEMATOLOGIE
HEMATOLOGIE
Toute adénopathie
cervicale récente qui
persiste au-delà d’un mois
impose la réalisation d’une
biopsie
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HEMATOLOGIE
Toute hémolyse
aiguë chez le garçon
devrait évoquer un déficit
en glucose 6 phosphate
désyhdrogénase
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DIVERS
«Le mal que se fait le fumeur à lui même est son affaire, mais le tort que le
fumeur cause au non fumeur est une autre affaire » telle était la devise de
la journée mondiale de lutte contre le tabac de l’an 2001. En effet, un bon
nombre d’enfants souffrent de diverses pathologies imputables au tabagisme
de leurs parents.
Les effets nocifs du tabagisme passif sont à l’origine d’infections
respiratoires hautes à type de rhinite, pharyngite et d’otite, d’encombrement
broncho-pulmonaire par altération de la fonction muco-ciliaire, d’asthme,
de toux chronique et de recrudescence de broncho-pneumopathies virales
voire même de mort subite, à ceci s’ajoute l’accoutumance expliquant la
filiation : nourrisson exposé adolescent fumeur aujourd’hui démontrée.
Ce rôle est d’autant plus néfaste que la dose et la durée d’exposition sont
importantes, que l’âge est jeune, que le terrain est prédisposant (allergie,
broncho-pneumopathies obstructives) et que les agents polluants outre le
tabac sont multiples.
Enfin, la prévention prend tout son intérêt et passe d’abord par la sensibilisation
des parents qui doivent cesser d’envenimer leurs enfants.
Les sévices à enfant sont une entité encore méconnue des professionnels de
santé dans notre contexte. En effet, des milliers d’enfants sont soumis à des
sévices. Le plus souvent, il s’agit de petites bonnes jetées sur le marché
du travail vivant dans des conditions souvent très dures.
La loi n°4-93 du juin 1993 définit bien les droits de l’enfant, son non respect
expose à des sanctions. De ce fait, c’est de notre obligation nous les médecins
de bien prendre en charge ces enfants, dès leur accueil (examen clinique
et para-clinique, hospitalisation, avis du psychologue, signalisation du cas
auprès de l’assistance sociale et le procureur du roi…).
Le secret médical peut ne pas s’appliquer, le signalement étant du ressort
de tout citoyen.
Ce n’est qu’en conjuguant nos efforts qu’on peut sauver la vie et l’avenir
de ces enfants, et cela par une démarche rigoureuse et adaptée à chaque
situation.
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www.doc-dz.com DIVERS
Une infection peut être inhabituelle par ses répétitions, sa gravité, les
germes isolés, l’évolution sous traitement ou le contexte qui l’accompagne
(consanguinité et cas similaires dans la fratrie, facteurs de risque d’une
infection au VIH).
Même si l’infection au VIH de l’enfant Marocain semble moins fréquente que
les Déficits Immunitaires Primitifs (250 DIP en 10 ans contre 150 infection au
VIH de l’enfant), demander toujours d’abord une sérologie VIH.
Si la sérologie VIH est négative, demander un hémogramme, un dosage
pondéral des immunoglobulines G, A et M, une numération des sous
populations immunitaires. L’immuno-électrophorèse des protéines sériques
n’est pas indiquée en cas de suspicion de déficit immunitaire primitif.
L’hémogramme peut montrer une neutropénie (< 1500/mm3) une lymphopénie
(< 3000/mm3 jusqu’à l’âge de deux ans). Le dosage pondéral des Ig et la
numération des sous populations lymphocytaires permettent de diagnostiquer
plus de 60 % des DIP. Si le bilan reste normal, discuter avec une équipe
spécialisée.
w ww.doc-dz.com
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