Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
les oligo-éléments :
iode et cuivre
Dr A.HENDEL
E-mail : abdallah.hendel@gmail.com
PLAN
Introduction
L’Iode Le Cuivre
Définition et caractéristiques Définition et caractéristiques
Besoins journaliers pour l’homme Besoins journaliers pour l’homme et sources
Sources alimentaires Rôle et importance pour l’organisme
Rôle et importance pour l’organisme Répartition du cuivre dans l’organisme
Répartition de l’iode dans l’organisme Captation du cuivre par le foie
Absorption de l’iode dans l’organisme Elimination de l’iode de l’organisme
Transport dans le sang Pathologie du métabolisme du cuivre
Organification dans la thyroïde
Elimination de l’iode de l’organisme
Pathologie du métabolisme de l’iode
INTRODCUTION
INTRODUCTION
▪ Selon l’OMS 14 d’entre eux sont indispensables à la vie : fer, cuivre, iode, zinc,
fluor, cobalt, Manganèse, molybdène, sélénium, chrome, vanadium, étain,
nickel et silicium.
L’IODE
DEFINITION ET CARACTERESTIQUES
Il s'agit d'un élément relativement rare dans le milieu naturels de l’écorce terrestre.
Retrouvé plus dans le milieu marins.
DEFINITION ET CARACTERESTIQUES
Suivant l’âge et l’activité physiologique, les ANC (Apports Nutritionnels Recommandés) en iode
varient.
Age / Etat ANC en iode
Enfants 1 à 3 ans 80 µg
Enfants 4 à 12 ans 90 à 150 µg
Adolescents 13 à 19 ans 150 µg
Hommes 150 µg
Femmes 150 µg
Femmes enceintes (> 3ème trimestre) 200 µg
Femmes allaitantes 200 µg
Personnes âgées 150 µg
L’iode est présent dans tous les tissus, mais il est retenu en T3
T4
grande partie dans la glande thyroïde
T3 T4
L’iode est un oligo-élément essentiel pour le
fonctionnement de la glande thyroïde et par conséquent Effets via récepteurs
fortement impliqué de l’activité du système hormonal nucléaires
thyroïdien.
Les hormones thyroïdiennes (triiodothyronine T3 et la ▪ Accélération du métabolisme
tétraïodothyronine T4) contiennent de l’iode dans leur ▪ Thermorégulation.
structure chimiques. ▪ Consommation de l’O2 dans
les mitochondries.
C’est grâce à l’iode que la glande thyroïde pourra produire
les hormones thyroïdiennes ▪ Croissance.
▪ Stimulation du cerveau, du
tube digestif et du cœur.
REPARTITION DE L’IODE DANS L’ORGANISME
L’iode est présent dans tous les tissus, mais il est retenu en
grande partie dans la thyroïde.
L’organisme contient entre 10 à 20 mg d’iode.
50% sont concentrés dans la glande thyroïde.
Le reste est répartis dans :
- le plasma à une concentration de 0,4 à 5 μg/l (iode
inorganique plasmatique ou IIP = transport de l’iode dans
l’organisme )
- Dans les autres tissus exemple : glandes salivaires, la
muqueuse gastrique et les glandes mammaires….
ABSOPRTION DE L’IODE DANS L’ORGANISME
(1/3)
captés par la thyroïde
organification dans les hormones
L’iode plasmatique a deux grands devenirs thyroïdiennes
(2/3)
éliminés en dehors de l’organisme
ORGANIFICATION DES IODURES DANS LA THYROIDE
Les molécules de diiode I2 sont incorporés dans la thyroglobuline, pour former les hormones
thyroïdiennes T3 et T4.
L’iode qui n’est pas incorporé quitte la glande par diffusion passive (moins de 10 % de l’iode
thyroïdien).
Une grande partie de l’iode des hormones thyroïdien est recyclé pour être réutilisé
L’ensemble de l'activité thyroïdienne est stimulé par la TSH (Thyroid Stimulating Hormone)
Et retro inhibé par les hormones thyroïdiennes
ELIMINATION DE L’IODE DE L’ORGANISME
Elimination principalement rénale : Les iodures sont filtrés par le glomérule et réabsorbés pour la
plupart au niveau des tubules des néphrons.
Le métabolisme de l’iode dans les ovaires, la glande mammaire et le placenta favorise l’économie
en iode du fœtus ou du nouveau-né.
Il traverse par la suite librement le placenta et s’accumule dans les tissus et le sang du fœtus.
Durant la lactation, le nouveau-né recevra une dose d’iode élevée via le colostrum : celui-ci contient
jusqu’à 4 à 5 plus d’iode que le lait.
PATHOLOGIE DU METABOLISME DE L’IODE
Hypothyroïdie
Signes cliniques
Survient lorsque l’augmentation de la captation d’iode par la thyroïde induite par la TSH, ne
compense plus le manque d’iode inorganique dans le sang
Ce phénomène se traduit par une limitation transitoire de production des hormones thyroïdiennes qui
s’accompagne notamment d’une diminution de l’expression du NIS.
Dans certaines situation, il y’a une incapacité de la thyroïde à s’adapter à l’effet de Wolff-Chaikoff,
amenant à une suppression persistante de la synthèse hormonale
Hypothyroïdie
Survient chez personnes vivant près de la mer avec une régime alimentaire riche en iode, ce qui est
notamment répandu dans le nord du Japon.
PATHOLOGIE DU METABOLISME DE L’IODE
Hyperthyroïdie
L’hyperthyroïdie est une sécrétion excessive des hormones thyroïdiennes responsable d’un
ensemble de symptômes appelé thyrotoxicose.
Signes cliniques
- Agitation, tremblement.
PATHOLOGIE DU METABOLISME DE L’IODE
inhibition de l’effet Wolff-Chaikoff, hyperréactivité de la thyroïde vis-à-vis de l’iode = effet Jod Basedow
A l’chrographie la thyroïde présente plusieurs nodules et une hypervascularisation.
Ce phénomène survient :
- Dans des régions déficientes en iode. L’excès résulte de la prise de suppléments d’iode lors du
traitement d’une carence sur une longue période, lors de traitement par amiodarone, ou par des
produits de contraste contenant de l’iode
Naturellement présent dans la croûte terrestre, le cuivre (à faible dose) est un oligo-
élément essentiel au développement de toute forme de vie
DEFINITION ET CARACTERESTIQUES
2 – 5 mg/j
Environ 50%
des apports
Cu-albumine
Cu-histidine
ABSOPRTION DU CUIVRE DANS L’ORGANISME
Vers le foie
CAPTATION DU CUIVRE PAR LE FOIE
- Dans la circulation portale, le cuivre est principalement lié à l’albumine et à l’histidine.
- Le cuivre est capté et incorporé par l’hépatocyte par le transporteur CTR1.
- Dans les hépatocytes la protéine Wilson (WND) ou ATP7B :
1) Incorpore le cuivre à l’apocéruloplasmine ou aux enzymes et autres protéines endogènes
2) excrète l’excès dans la bile qui est la voie principale d’élimination.
- Une partie du cuivre est libérée dans le sang, liée dans le plasma pour une grande part à la
céruloplasmine, mais aussi à l’albumine et à des acides aminés dont l’histidine. Une fraction minime
sous forme de Cu libre (<5%)
- Possède l'activité d'une oxydase (ferroxydase) où le cuivre serait le coenzyme: Joue un rôle
essentiel dans le métabolisme du fer grâce à ses propriétés antioxydantes.
- Elle est synthétisée et sécrétée au niveau hépatique en présence du cuivre sous forme d’une
apoprotéine = apoceruloplasmine.
- 50 % du cuivre alimentaire n’étant pas absorbé par le tube digestif, est éliminé tel quel dans
la fèces
Carence en cuivre
Etiologies : sont du à une mauvaise absorption du cuivre
- Médicaments (sels de zinc…)
- Chirurgie digestive.
- Pathologie digestives (maladie cœliaque, maladies
inflammatoire..)
Signes cliniques :
- Myéloneurophatie
- atteinte du motoneurone périphérique (amyotrophie,
déficit moteur, crampes, fasciculation…)
- Carence en vitamine B 12 associée
PATHOLOGIE DU METABOLISME DU CUIVRE
Intoxication au cuivre Exceptionnelle
Elle peut être aigue ou chronique
Etiologies :
- Empoisonnement accidentel par contamination des
aliments par le cuivre de vaisselle.
- Empoisonnement volontaire (tentative de suicide)
Signes cliniques :
- Troubles digestifs avec nausées, vomissements, diarrhée
- Gout métallique dans la bouche
- Anurie, hématurie
- Ictère
PATHOLOGIE DU METABOLISME DU CUIVRE
Maladies héréditaires du métabolisme du cuivre 1. Maladie de Menkès
anneau de Kayser-Fleischer
PATHOLOGIE DU METABOLISME DU CUIVRE
Maladies héréditaires du métabolisme du cuivre 1. Maladie de Wilson
Biochimie :
urinaire : la cupriurie est augmentée systématiquement.
sanguin : la cuprémie et la céruloplasminémie sont basses dans 90 % des cas.
intestinal : l’élimination fécale du cuivre est diminuée.
tissulaire : surcharge en cuivre au niveau hépatique, cérébral et parfois rénal.
PATHOLOGIE DU METABOLISME DU CUIVRE
Maladies héréditaires du métabolisme du cuivre 1. Maladie de Wilson
Traitement :
l’administration d’un chélateur du cuivre, associé à un régime alimentaire pauvre
en cuivre.
actuellement, la D pénicillamine, la trientine et le tétrathiomolybdate sont les
plus employés .
Prévention :
Enquête familiale dés l'âge de 3 ans pour dépister les formes précliniques
(examens ophtalmologique, dosages biologiques, voir biopsie).