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et économie ouverte
Yannick Lucotte
Sciences Po Paris
2 avril 2016
ylucotte@gmail.com
Partie 1: Exercice - NAIRU
𝑊𝑡 = 𝑃𝑡𝑒,𝑡−1 𝐹 𝑢𝑡 , 𝑧 (WS)
𝑃𝑡 = 1 + 𝜇 𝑊𝑡 (PS)
𝑃𝑡
𝑊𝑡 =
1+𝜇
- Alors, on obtient:
𝑃𝑡
𝑃𝑡𝑒,𝑡−1 𝐹 𝑢𝑡 , 𝑧 =
1+𝜇
Partie 1: Exercice - NAIRU
𝑃𝑡 = 𝑃𝑡𝑒,𝑡−1 1 + 𝜇 1 − 𝛼𝑢𝑡 + 𝑧
𝑃𝑡
𝜋𝑡 =
𝑃𝑡−1
𝜋𝑡 = 𝜋𝑡𝑒 + 𝜇 + 𝑧 − 𝛼𝑢𝑡
Partie 1: Exercice - NAIRU
𝑃𝑡
𝑃𝑡𝑒,𝑡−1 𝐹 𝑢𝑡 , 𝑧 =
1+𝜇
- Nous obtenons:
𝑃𝑡𝑒,𝑡−1 1 𝑃𝑡
1 − 𝛼𝑢𝑡 + 𝑧 =
𝑃𝑡−1 1 + 𝜇 𝑃𝑡−1
Partie 1: Exercice - NAIRU
1 + 𝜋𝑡
1 + 𝜋𝑡𝑒 1 − 𝛼𝑢𝑡 + 𝑧 =
1+𝜇
⇒ 1 + 𝜋𝑡 = 1 + 𝜋𝑡𝑒 1 − 𝛼𝑢𝑡 + 𝑧 1 + 𝜇
𝜋𝑡 = 𝜋𝑡𝑒 + 𝜇 + 𝑧 − 𝛼𝑢𝑡
Partie 1: Exercice - NAIRU
𝜋𝑡 = 𝜋𝑡𝑒 + 𝜇 + 𝑧 − 𝛼𝑢𝑡
𝑃𝑡𝑒 = 𝑃𝑡−1
- Dans ce cas, le niveau des prix demain sera le même que celui
observé aujourd’hui
→ donc le taux d’inflation anticipé est nul: 𝜋𝑡𝑒 = 0
𝜋𝑡 = 𝜇 + 𝑧 − 𝛼𝑢𝑡
Partie 1: Exercice - NAIRU
Variations du taux de salaire nominal et taux de chômage en GB, 1861-1957 – Phillips (1958)
Partie 1: Exercice - NAIRU
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Partie 1: Exercice - NAIRU
𝑊𝑡 𝑊𝑡
<
𝑃𝑡 𝑃𝑡−1
𝜋𝑡𝑒 = 𝜋𝑡−1
𝜋𝑡 = 𝜋𝑡−1 + 𝜇 + 𝑧 − 𝛼𝑢𝑡
Partie 1: Exercice - NAIRU
𝜇+𝑧
𝜇 + 𝑧 − 𝛼𝑢𝑡 = 0 ⇔ 𝑢𝑡 =
𝛼
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Partie 1: Exercice - NAIRU
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Partie 1: Exercice - NAIRU
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Partie 1: Exercice - NAIRU
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Partie 1: Exercice - NAIRU
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Partie 1: Exercice - NAIRU
Atkeson et Ohanian (2001) montrent que le coefficient de régression du taux de chômage (la pente de
la courbe de Phillips de court terme) varie considérablement dans le temps. En particulier, ils
démontrent que le coefficient est significativement négatif sur la période 1960-1983, mais proche de
zéro dans la période post-1983. On voit que sur le graphique de droite la pente est quasi nulle, ce qui
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suggère une relation inexistante entre le taux de chômage courant et l'inflation future.
Partie 1: Exercice - NAIRU
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Source: Banque nationale de Belgique (2002) à partir des sources BCE, CE, FMI, OCDE.
Partie 1: Exercice - NAIRU
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Source: Banque nationale de Belgique (2002) à partir des sources BCE, CE, FMI, OCDE.
Partie 1: Exercice - NAIRU
Note: Ratio de remplacement = rapport entre les prestations perçues par un chômeur et le salaire d’un employé
Partie 2: Anticipations, indépendance des banques
centrales
La question du taux d’inflation optimal? Une question non résolue et qui dépend
de la catégorie de pays considéré…
« Quel devrait exactement le niveau des cibles d’inflation? La crise a montré que des
chocs majeurs peuvent survenir. Les décideurs devraient-ils viser une cible d'inflation plus
élevée en temps normal, afin d’augmenter leurs marges de manœuvre en cas de choc?
Les coûts nets de l’inflation sont-ils beaucoup plus élevés avec un taux de 4%, par
exemple, qu'avec la cible actuelle de 2%? Est-il plus difficile de contrôler les anticipations
des agents à 4% qu'à 2%? Parvenir à une inflation basse, grâce à l'indépendance des
banques centrales, a été un accomplissement historique. Répondre à ces questions
implique donc de repenser soigneusement les avantages et les coûts de l’inflation. Une
question liée est de savoir si, quand le taux d'inflation tombe très bas, les décideurs
devraient s’autoriser une politique monétaire plus souple, afin de minimiser la probabilité
de déflation, même si cela signifie de courir le risque d’une remontée de l’inflation en cas
d'une hausse subite de la demande. Ce problème, qui occupait la Réserve Fédérale au
début des années 2000, est l’un de ceux que nous devons aujourd’hui chercher à
résoudre. »
Partie 2: Anticipations, indépendance des banques
centrales
→ indicateurs de jure (i.e. basés sur l’analyse des statuts des banques
centrales):
Grilli, Masciandaro et Tabellini (1991) [autonomie politique + autonomie
économique]
Cukierman (1992) et Cukierman, Webb et Neyapti (1992)
Alesina et Summers (1993)
→ indicateurs de facto:
Taux de rotation des gouverneurs (Cukierman, 1992; Cukierman, Webb et
Neyapti, 1992) → limite: double causalité entre taux de rotation des
gouverneurs et performances d’inflation (Dreher et al., 2008, “Does high inflation
cause central bankers to lose their job? Evidence based on a new data set”)
Partie 2: Anticipations, indépendance des banques
centrales