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Cours Chapitre 1
Cours Chapitre 1
▪ Le cycle d’investissement
L’investissement peut être effectué à différentes périodes durant la vie de l’entreprise. Le cycle d’investissement rassemble les opérations ayant pour objet l’acquisition
ou la cession d’immobilisations.
Le cycle d’investissement génère des flux monétaires négatifs au moment d’acquisition des immobilisations (besoin de financement) ou positifs lors de la cession
d’immobilisations (excédent de financement).
▪ Le cycle d’exploitation
Le cycle d’exploitation comprend toutes les opérations relatives à la phase d’approvisionnement, à la phase de production et à la phase de commercialisation des
produits de l’entreprise.
différence entre les encaissements et les décaissements générés par les opérations d’exploitation au cours d’un exercice comptable constitue l’excédent de trésorerie
d’exploitation.
Le cycle de financement
Le cycle de financement comprend toutes les opérations permettant à l’entreprise de disposer des ressources nécessaires à son activité. Il englobe les opérations
d’endettement et de remboursement des emprunts, mais également les opérations d’autofinancement.
Les opérations de financement peuvent être à long terme pour financer le cycle d’investissement ou à court terme pour financer le cycle d’exploitation.
Les cycles financiers internes à l’entreprise
Cycle d'investissement :
Acquisition et Cession
d'immobilisation
Cycle d'exploitation :
Achat, Production et Vente de Cycle de financement :
marchandises et de services Autofinancement et emprunt
Notion d’actualisation
▪ Définition
La valeur actuelle d’une somme à verser ou à recevoir dans le futur, dans n années, est représentée par le capital qu’il faudrait placer aujourd’hui, à intérêts composés, pour
reconstituer cette somme future au terme de n années. L’actualisation permet de rendre comparables des flux monétaires qui ne sont pas perçus à la même date.
–n
La formule mathématique : V0 = Vn× (1 + t)
▪ V0 : la valeur actuelle du capital à verser ou à recevoir dans le futur, V : la valeur du capital présent, t : le taux d’actualisation, n : la durée de prêt.
n
Exemple 1
Calculez la valeur actuelle d’un capital de 1 000 DT à échéance dans 4 ans, au taux d’actualisation de 5% et de 10%.
Solution 1
–n -4
V = V × (1 + t) = 1 000 x (1+0,05 ) = 822,70 DT.
0 n
–n -4
La valeur actuelle de 1 000 DT au taux de 10% est : V = V × (1 + t) = 1 000 x (1+0,10) = 683,01 DT.
0 n
On constate que, la valeur actuelle au taux de 10% est inférieure à la valeur actuelle au taux de 5%.
▪ Exemple 2
Calculez la valeur actuelle d’un capital de 1 000 DT à échéance dans 4 ans et dans 10 ans, au taux d’actualisation de 10%.
Solution 2
–n -4
La valeur actuelle de 1 000 DT au taux de 10% pour une période de 4 ans est : V = V × (1 + t) = 1 000 x (1+0,1) = 683,01 DT.
0 n
–n -10
La valeur actuelle de 1 000 DT au taux de 10% pour une période de 10 ans est : V = V × (1 + t) = 1 000 x (1+0,10) = 385,54 DT.
0 n
On constate que, la valeur actuelle pour une période de 10 ans est inférieure à la valeur actuelle pour une période de 4 ans.
Le taux d’actualisation d’un investissement est un taux minimal de rentabilité en dessous duquel l’investisseur considère qu’il n’a pas d’intérêt à investir ses capitaux, il
peut être :
La capitalisation repose sur la technique des intérêts composés : La capitalisation est l’inverse de l’actualisation :
n
Vn = V0 × (1 + t) où V0 est la valeur initiale du placement, t le taux de placement, n la durée du placement en années.
▪ Exemple
n 4
Soit un capital de nominal 1 000 DT à échéance 4 ans. Sa valeur Future au taux de 5% est : Vn = V0× (1 + t) = 1000 x (1+0,05) = 1215,50 DT
Notion d’annuité
Les annuités sont des versements effectués à intervalles de temps égaux appelés périodes. Ces annuités, placées à intérêts composés, servent à constituer un capital (valeur acquise
par ces versements) ou à rembourser un emprunt (valeur actuelle des versements) versées en fin de période (remboursement) ou en début de période (placement).
Si, pendant n périodes, on verse au début de chaque période une même somme « a » en vue de constituer un capital.
La valeur acquise VCn par l’ensemble des versements constants au moment du dernier versement est donnée par :
On place chaque année, en début d’année pendant 4 ans, une somme a = 800 DT (taux annuel 5%, capitalisation annuelle):
Calculons la valeur acquise totale notée VC4 au début de la quatrième année juste après le versement
des 800 DT
VCn
(1+ t) n -1 (1,05)4 -1
= 3 448,100
a = 800 * 0,05
t
▪ Valeur actualisée par une suite d’annuités constantes
Si, pendant n périodes, on verse en fin de chaque période une même somme « a » en vue de rembourser une dette.
La somme des valeurs actualisées VA0 de tous les versements, une période avant le premier versement est:
1- (1+ t ) - n
VA0 a
t
Exemple
Pour rembourser une dette, on verse chaque fin d’année pendant 4 ans une somme de 500 DT (taux d’actualisation annuel : 6% ; actualisation annuelle).
Calculons la valeur actualisée totale notée VA0. Le premier versement est effectué 1 an après la date
VA0
1- (1+ 0,06) _ 4
1- (1+ t ) - n
a = 500 *
= 1 732,550
t 0,06
Chapitre 2 : Les décisions d’investissements
1/ La notion d’investissement
▪ Définition comptable
L’investissement est une immobilisation. C’est une dépense destinée à l’actif immobilisé. Il s’agit donc des élément de la classe 2:
- immobilisation incorporelle
- immobilisation corporelle
- immobilisation financière
Cette définition présente un caractère restrictif, car elle ne prend pas en compte tout investissement qui n’a pas d’incidence sur l’actif de l’entreprise ou qui ne se prête pas à une
évaluation monétaire explicite.
Définition psychologique
L’investissement conduit à décaler la consommation dans le temps, c’est accepter l’échange d’une satisfaction immédiate et certaine à laquelle on renonce, contre
une espérance d’acquérir plus. le bien investi est le support. D’après cette définition la mesure de l’investissement reste très difficilement quantifiable.
▪ Définition financière
L’investissement représente une dépense immédiate en vue d’un encaissement futur supérieur sur plusieurs périodes. Dès lors, tout décaissement immédiat
susceptible d’entraîner des recettes ultérieures est supposé relever du champ de la politique d’investissement. Cette conception est plus large, car elle inclut la formation du
personnel, la publicité, etc.
Typologie d’investissement
- Les investissements en non-valeur (frais préliminaire, charges à repartir sur plusieurs exercices…)
- L’investissement de remplacement
- L’investissement de modernisation
- L’investissement d’expansion
- L’investissement stratégique
- L’investissement de restructuration
Classification selon la finalité
- L’investissement productif
Représente l’ensemble des dépenses directes ou indirectes nécessaires à la réalisation du projet (Prix d’acquisition des biens incorporels et financiers, frais
accessoires d’achat, d’installation, de transport, de douane, de manutention, d’installation...).
Un projet d’investissement conduit à une augmentation de l’activité et donc des besoins de financement d’exploitation (BFE). La prévision de cette augmentation est nécessaire et se comptabilise
avec le montant d’investissement.
3/ Caractéristiques d’investissement
La durée de vie utile d’un projet est différente de la durée de vie comptable. La durée de vie utile correspond à la plus courte de la durée de vie technologique, de la durée de vie physique et de la durée
de vie du produit. En principe on retient la durée de vie économique, si non la durée d’amortissement
La durée de vie d’un investissement est la période durant laquelle il génère des flux de trésorerie. Elle peut être :
▪ Technique, varie en fonction des conditions d’utilisation des immobilisations. Valable pour évaluer la qualité technique des Immobilisations.
▪ Economique, varie en fonction du contexte économique de l’entreprise. Valable pour Évaluer la rentabilité économique du projet.
▪ Fiscale, correspond à la durée d’amortissement de l’immobilisation effectivement utilisée par l’entreprise pour calculer le flux des cash-flows créés.
Elle représente le prix de revente du bien objet d’investissement, à la fin du projet. Elle correspond à une plus-value, car les immobilisations vendues sont généralement amorties. Elle doit être
intégrée au dernier Cash-Flow de la durée de vie du projet.
Elle est considérée comme une recette additionnelle à ajouter à la dernière année du projet. Si on a l’intention de vendre la machine à la fin de la période nous devons retrancher l’impôt
de la plus- value de cession. Dans le cas où la valeur de cession est inférieure à la VR on aoute le gain d’impôt.
Il s’agit donc de la valeur de revente probable de l’investissement, à la fin de la période d’utilisation, après déduction de l’impôt éventuel sur la plus value de cession. La valeur résiduelle
correspond le plus souvent à la Valeur Comptable Nette. Elle constitue une recette pour la dernière année.
c/ Cash-flow (ou Flux de trésorerie) de l’investissement
Le profit des flux de trésorerie induits par le projet est le solde monétaire crée par l’investissement. Il est calculé sur une période d’un an pour toute la durée de vie
l’investissement. Il égal à la différence entre les recettes et les dépenses induites par le projet.
Cash-flow = Chiffre d’affaires – Charges décaissables = Résultat net + Dotations – Reprises
Les cash-flows de la dernière année de l’investissement sont composés par le résultat net de cette année, les amortissements, la valeur résiduelle de l’investissement et la récupération
de la valeur besoin de fonds de roulement (BFR) de départ.
d / Le risque lié à l’investissement
L’investisseur estime le degré de risque auquel les ressources investies seront soumises et réalise un arbitrage rentabilité/risque avant de prendre la décision
d’investir. Le risque peut se mesurer en comparant les coûts des ressources propres et le taux d’intérêt des dettes financières. Pratiquement on ajoute deux à trois points,
Tableau type pour l’analyse des flux nets de trésorerie liés à l’exploitation d’un investissement
0 1 2 3
Dates
Début 1 Fin 1 Fin 2 Fin 3
Encaissements (+) X X X
• CAF X
• Valeur résiduelle des immobilisations
• Récupération du BFRE X
Décaissements (-) X X X
• Immobilisations X
• Augmentation du BFRE
Exemple
Soit un projet d’investissement comportant du matériel pour 200 000 DT amortissable linéairement sur 5 ans. L’augmentation du besoin de fonds de roulement (BFR)
est estimée à 12 000 DT. Les charges fixes, hors amortissement, supposées constantes durant toute la période sont estimées à 24 000 DT. A la fin du projet, le matériel a été vendu au
prix de 17 000 DT. Les prévisions d’exploitation relatives à ce projet sont les suivants (en milliers de DT) :
Années 1 2 3 4 5
▪ Taux IS = 15 %,
1 - Le montant de l’investissement
- Amortissement 40 40 40 40 40
+ Amortissement 40 40 40 40 40
+ Récupération du BFR 12
+ Valeur résiduelle 17
La VAN est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés, prévisibles par
un projet durant sa vie, et le montant des capitaux investis pour réaliser ce projet.
▪ Les cash-flows de la dernière année de l’investissement sont composés par le résultat net de cette année, les amortissements, la valeur résiduelle de l’investissement et la
récupération de valeur besoin de fonds de roulement (BFR) de départ.
▪ La VAN est une fonction décroissante du taux d’actualisation : chaque fois que le taux d’actualisation croit, la valeur de la VAN diminue.
▪ Si la VAN = 0 alors la somme actualisée des CF à un taux t d’actualisation donnée a permis la récupération du montant initial de l’investissement.
▪ Si la VAN > 0 alors la rentabilité de l’investissement est supérieure aux taux d’actualisation retenu.
▪ Si la VAN<0 alors le projet n’est pas rentable aux taux d’actualisation retenu.
La VAN est un critère de sélection entre deux projets, sera retenu celui dont la VAN est la plus élevée.
Exemple
Soit un projet d’investissement comportant du matériel pour 200 000 DT amortissable linéairement sur 5 ans. L’augmentation du besoin de fonds de roulement (BFR) est estimée à
12 000 DT. Les charges fixes, hors amortissement, supposées constantes durant toute la période sont estimées à 24 000 DT. A la fin du projet, le matériel a été vendu au prix de 17 000 DT. Les
prévisions d’exploitation relatives à ce projet sont les suivants (en milliers de DT) :
Années 1 2 3 4 5
Années 1 2 3 4 5
- Amortissement 40 40 40 40 40
+ Amortissement 40 40 40 40 40
+ Récupération du BFR 12
+ Valeur résiduelle 17
Montant de l’investissement en DT :
La VAN est négative, ce projet est non rentable au taux d’actualisation de 18 %. Il faut revoir les conditions de lacement de l’investissement.
▪ Avantages de la VAN
Le critère de la VAN présente une rigueur conceptuelle faisant de lui le critère de décision préféré des experts financiers parce qu’elle :
▪ Inconvénients de la VAN
- La VAN ne peut pas être utilisé dans la comparaison des projets de durée de vie et/ou de montant d’investissement sont différents.
- La méthode suppose que les cash-flows dégagés seront réinvestis au cours des périodes suivantes au taux d’actualisation, or le taux de placement peut varier d’une année à une
autre.
Le taux interne de rentabilité est le taux qui égalise entre le montant de l’investissement et les cash-flows induits par ce même investissement.
Le TIR est le taux d’actualisation qui annule la VAN. Il est calculé à partir de la formule suivante :
▪ Le TIR permet de sélectionner entre deux ou plusieurs projets, le projet dont le TIR est le plus élevé sera retenu.
▪ Le TIR correspond au coût maximum que l’entreprise pourrait supporter sur son financement pour que l’investissement demeure avantageux.
▪ Exemple
▪ Solution
Pour la détermination du TIR, on procède par approximations successives du taux d’actualisation de façon à cadrer la VAN entre deux valeurs l’une positive et l’autre négative
les plus proches possible de la valeur zéro.
Les résultats des calculs confirment bien que la VAN est une fonction décroissante du taux d’actualisation et permettent de situer le taux qui l’annule, c’est-à-dire le TIR, entre 10
% et 11 %.
Le TIR peut être déterminé par interpolation linéaire nous avons :
▪ Première méthode :
Donc :
10 3 930,17
▪ 𝑇𝐼𝑅 = % + % = 10 % + 0,57 % = 10,57 %
1 6 862,63
▪ Donc le TIR est égal à 10,57 %.
Deuxième méthode :
10 , 11 = 10−11
𝑇𝐼𝑅 209 067,54 10−𝑇𝐼𝑅 215 930,17−209 067,54
215 930,17 , 212 000,00 → 215 930,17−212 000,00
▪ 10−𝑇𝐼𝑅 3930,17
−1 = 10 + 0,57 = 10,57
→ 𝑇𝐼𝑅 = 10 +
3930,17 = 6862,63
6862,63
Donc le TIR est égal à 10,57 %.
▪ Avantages du TIR
Le TIR étroitement lié à la VAN et mène généralement aux mêmes décisions, il se comprend et s’exprime facilement.
▪ Inconvénients du TIR
La principale limite du critère provient du taux d’actualisation utilisé. En effet, la méthode suppose que les cashflows dégagés seront réinvestis au cours des
périodes suivantes au taux d’actualisation, or le taux de placement peut varier d’une année à une autre.
▪ Dans certains cas le TRI est inexistant, ou le résultat obtenu est en contradiction avec les autres indicateurs.
L’indice de profitabilité mesure le profit induit par une unité du capital investi. Il mesure l’avantage relatif susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement.
IP = VAN /I0 +1
Pour qu’un investissement considéré soit acceptable, il faut que son indice de profitabilité soit supérieur à 1.
L’IP est un critère de rejet pour tout projet dont l’indice est inférieur à 1. Pour deux ou plusieurs projets, sera retenu celui dont l’indice de profitabilité est le plus élevé.
▪ Exemple
▪ Solution
𝐈𝐏 = 𝒏 179 648
∑ 𝑪𝑭𝒊 𝟏+𝒕 −𝒊
𝒊=𝟏 = = 𝟎, 𝟖
𝑰 𝟐𝟏𝟐 𝟎𝟎𝟎
On constate que, l’IP de ce projet est inférieur à 1, on peut confirmer que ce projet est non rentable au taux d’actualisation de 18 %.
𝑰 𝟐𝟏𝟐 𝟎𝟎𝟎
Le projet est à la limite de la rentabilité.
▪ Avantages de l’IP
L’IP est étroitement lié à la VAN et mène généralement aux mêmes décisions ;
Se comprend et s’exprime facilement ; Permet de comparer des projets qui ont des montants d’investissements différents.
▪ Inconvénients de l’IP
Le délai de récupération du capital investi correspond au délai au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est égal au montant du capital investi, c’est
le délai le plus court possible. Le DRC est tel que :
𝒏
𝐈 = ∑ 𝑪𝑭𝒊 (𝟏 + 𝒕)
−𝒊
𝒊=𝟏
Le DRC doit être inférieur à la durée prévue de l’investissement, sinon le projet est non valable.
Plus le DRC est court plus l’investissement est intéressant, car il permet de récupérer le capital le plus vite possible et minimise les risques que le projet peut courir dans le temps.
C’est le temps nécessaire pour récupérer le capital investi. Les Cash-Flow Nettes sont additionnés année après année jusqu’à représenter l’investissement initial. Le délai donne le temps
nécessaire pour que l’investissement soit rentable.
Exemple
▪ Solution : Pour un taux d’actualisation de 18 %, les cash-flows générés par ce projet sont comme suit :
1 2 3 4 5
actualisés
1 2 3 4 5
actualisés
1 2 3 4 5
▪ Le DRC est situé entre la quatrième et la cinquième année, donc le DRC est égal à :
( 𝟐𝟏𝟐 𝟎𝟎𝟎 – 𝟏57 070,407) 54 929,593 / 73 452,470 = 4,747
𝟒+ (230 522,877 – 157 070,407) =
Soit, 4 ans et (0,747 x 12 = 8,964) mois.
▪ Favorise la liquidité.
▪ Inconvénients
▪ Défavorise les projets à long terme tels que la recherche et le développement ainsi que les nouveaux projets.
- Le délai de récupération est le critère secondaire le plus utilisé, c’est-à-dire qu’il vient appuyer la décision prise basée sur la VAN ou le TIR ;
- La VAN mesure directement la valeur ajoutée du projet pour la firme ; Lorsqu’il y a contradiction entre la VAN et une autre règle de décision, on doit toujours utiliser la VAN pour prendre une
décision.