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Adil ZIOUZIOU
Expert comptable
9 h 00 10 h 30 12 h 00
14 h 00 15 h 30 17 h 00
Chapitre introductif : Comptes d’exploitation et gestion de BFR
Chapitre I : Gestion d’un centre de profit
Contrôle de gestion
Le rôle de la stratégie dans la gestion d’un centre de profit
La gestion budgétaire
Tableau de bord
Chapitre II : Analyse et maîtrise des coûts
Comptabilité analytique
Méthodes de calcul des coûts
MINI QUIZ
Bien apprendre à lire un bilan
5
1. Quelle est la signification du terme « actif » au bilan ?
6
2. Quel est l’ordre de présentation des postes à l’actif d’un
bilan ?
7
3. Un bilan peut-il présenter un total passif différent du total
actif ?
8
4. Les capitaux permanents doivent-ils être égaux aux
emplois permanents ?
9
5. Une entreprise qui ne peut pas couvrir son BFR par le
FRN doit-elle être déclarée en cessation de paiements ?
10
Ou le poids des stocks (et des clients)…
BILAN
Actif Passif
Créances Résultat
Ressource ?
clients ? bénéficiaire Prod. financiers
= + de dettes
1er temps : l'augmentation des stocks provoque un assèchement de la trésorerie
2ème temps : l'entreprise doit trouver de nouvelles ressources (nouveaux
emprunts / banques ou découverts répétés) pour financer son actif circulant !
BILAN
Actif Passif
Envoi facture janv. Envoi facture fév. Envoi facture mars Envoi facture avril
= 2 000 = 2 000 = 2 000 = 2 000
À 90j fin de mois À 90j fin de mois À 90j fin de mois À 90j fin de mois
(encaissement prévu : (encaissement prévu : (encaissement prévu : (encaissement prévu :
le 30 avril) le 30 mai) le 30 juin) le 30 juillet)
26 26
I.3 Processus du contrôle de gestion
30 30
SHEMA GENERAL DES OUTILS
DE CONTRÔLE DE GESTION
PLANIFICATION
STRATEGIQUE
FIXATION DES
OBJECTIFS
BUDGET BUDGET
D ’INVESTISSMENT D’EXPLOITATIOIN
TABLEAUX
DE BORD
ACTIONS CORRECTIVES
MESURE DE PERFORMANCES
32 32
Planning Stratégique
Définir la Formulation L’établissement Identification Choisir une
mission de des politiques des objectifs à des stratégie
l’organisation long et à court alternatives
terme stratégiques
Mise en
œuvre de la
stratégie
Développer une Gérer les Piloter l’efficacité de la
structure activités stratégie en atteignant les
organisationnelle organisationnelle objectifs de l’organisation
s
Définir la Formuler les Etablir les Identifier la Sélectionner la Développer la Manager les Diriger d’une manière
mission de l’ese politiques objectifs à long et stratégie
stratégie structure de l’ese activités de l’ese
efficace la stratégie par
court terme alternative
l’accomplir des
La mission de Politiques : Les objectifs à La stratégie Choisir une Développer S’assurer de Déterminer
objectifs de si la
l’ese inclut : le guide long terme : alternative : stratégie en
Philosophie :
les bonnes la stratégie établie
établir les général qui Spécifient le Les options particulier relations performance permet à aboutir
valeurs, esquisse les résultat possibles que l’E/se des activités aux objectifs.
croyances, et les objectifs souhaité pour pour va appliquer
directives pour établis et les poursuivre la atteindre les pour
mener à bien les stratégies mission de objectifs à atteindre ses
affaires
sélectionné et l’organisatio n court et long objectifs à
Le but : définit mises en Les objectifs à terme. long et court
les activités que place. court terme : terme.
l’ese exécute ou En moins
veut exécuter et
d’une année
le type de l’ese
ou ce qu’elle
veut devenir
« Gouverner, c’est prévoir »
STOCK MINIMUM
Pour éviter les ruptures de stock, l’entreprise doit déterminer jusqu’à quel
niveau minimum ses stocks peuvent descendre sans remettre en cause la
sécurité de l’approvisionnement de ses fabrications ou de ses clients.
Stock minimum = consommation prévisionnelle * délai livraison fournisseur
STOCK DE SECURITE
Pour assurer la sécurité de ses approvisionnements, l’entreprise doit
estimer :
◦ la probabilité de surconsommation
◦ une livraison incomplète
◦ le délai de livraison prévu non respecté
Deux méthodes :
◦ commander des quantités fixes à dates variables
◦ commander des quantités variables à des dates fixes
Avant de réaliser le budget à proprement parler,
l’entreprise doit déterminer les différentes dates de
livraison (fonction de la consommation, du stock
de sécurité et du délai de livraison)
Niveau des
articles en stock
Stock
maximum
Stock
Actif (SA) Stock d’alerte
Stock de
Sécurité
(SS)
DELAI DE Temps
Commande LIVRAISON Livraison
Le budget de trésorerie est un état prévisionnel détaillé en
général établi mois par mois qui a pour objet de déterminer
l’encaisse disponible et le montant des besoins de trésorerie
nécessaires au maintien de la solvabilité de l’entreprise.
Il comprend :
Il comprend :
TVA collectée
TVA décaissée
Mois par mois, il est possible de calculer la somme des
encaissements, puis la somme des décaissements, la
différence permet de déterminer le flux net de trésorerie.
Trésorerie initiale
+ Encaissements
- Décaissements
= Trésorerie finale
DECAISSEMENTS ENCAISSEMENTS
Les dettes figurant au bilan de la période Les créances figurant au bilan de la période
précédente et venant à échéance sur la période précédente et venues à échéance sur la
budgétaire. période budgétaire.
L’ensemble des charges externes dont le L’ensemble des produits dont le paiement
paiement vient à échoir. est venu à échéance.
Les charges de personnel et charges sociales Les produits financiers.
venant à échéance. Les remboursements de prêts consentis à
Les autres charges d’exploitation à échoir (sauf des tiers.
éléments calculés). Les produits de cession d’éléments d’actif
Les intérêts financiers. venus à échéance.
Les acomptes d’impôts sur les sociétés et le Les nouveaux emprunts
solde d’IS. Les augmentations de capital
Les remboursements d’emprunts etc.
Le paiement des dividendes aux actionnaires.
Les autres paiements résultant d’une
diminution du passif
Les paiements résultant d’une augmentation de
l’actif immobilisé.
etc.
Concernant l’établissement des comptes et états de synthèse :
- le bilan est établi par la mise à jour des différents comptes ayant fonctionné pendant la
période budgétaire y compris bien sûr le solde de trésorerie prévisionnel.
- il en est de même pour le compte de résultat qui devra en outre incorporer les charges
et produits calculés pendant la période même s'ils ne se traduisent pas par des
opérations de trésorerie.
Se faisant la démarche aura permis des prévisions portant sur l’activité, la rentabilité et
la trésorerie de l’entreprise.
libelles 01 02 03 04 05 05 Report bilan
Fin de période
Encaissements
Provenant d la période précédente X1 X2 X3
Provenant des opérations de la période Y1 Y2 Y3 Y4 Y5 Y6 YR: libellé
budgétaire
Total encaissements Ei E1 E2 E3 E4 E5 E6
Décaissements
Provenant d la période précédente T1 T2 T3
Provenant des opérations de la période V1 V2 V3 V4 V5 V6 VR: libellé
budgétaire
Total décaissements Di D1 D2 D3 D4 D5 D6
01 02 03 04 05 06
TRESORERIE INITIALE T0 T1 T2 T3 T4 T5
(bilan initial)
ENCAISSEMENTS E1 E2 E3 E4 E5 E6
DECAISSEMENTS D1 D2 D3 D4 D5 D6
TRESORERIE FINALE T1 T2 T3 T4 T5 T6
(bilan final)
T>0 T >0
T<0
63 63
Le tableau de bord doit être considéré comme un outil à dimensions
multiples :
Outil de mesure des performances
Il met en évidence les résultats obtenus par rapport aux objectifs préétablis.
Outil de diagnostic
Il attire l’attention des responsables sur les dérives importantes ( écarts
anormaux, points faibles….).
Outil de dialogue et de réactivité
Il sert comme moyen de communication entre les différents niveaux
hiérarchiques et facilite les comptes rendu au comité de gestion.
65 65
Outil d’information
Il doit être utilisé pour informer
l’encadrement des performances obtenues
par d’autre départements ou par l ’ensemble
de l’entreprise.
66 66
Le tableau de bord se compose de deux éléments :
Un système de pilotage
Permettant au responsable de disposer des éléments
dont il a besoin pour maîtriser le déroulement de ses
activités.
Un système de reporting
Permettant au responsable de rendre compte
périodiquement à la hiérarchie des actions
accomplies.
67 67
Finalités du tableau de bord
69 69
SIMPLE : Ne pas dépasser 10 indicateurs.
PERTINENT : Répond au besoin de l’entité
concernée.
SYNOPTIQUE : Vue d ’ensemble des éléments
importants.
PEDAGOGIQUE : Qualité de présentation,
convivialité.
PERSONNALISE : « Mon » tableau de bord.
PRO- ACTIF : Aide à anticiper les événements.
RAPIDE : La rapidité doit l’emporter sur la précision .
FIABLE : Dont la validité ne peut être remise en
cause.
70 70
« Un indicateur est une information généralement
chiffrée , choisie pour rendre compte à intervalles
rapprochés de la réalisation d ’une mission, de
l ’exécution d ’une tache ou de la production d’un
service ».
Principe de base
Le choix des indicateurs constitue « un contrat » entre
le délégant et le délégataire, précisant les points sur
lesquels seront mesurés les performances.
71 71
Les indicateurs peuvent être classés en fonction
de deux critères :
Selon leur rôle dans le processus de décision.
Selon leur type.
72 72
Classification des indicateurs selon leur rôle dans le processus de
décision :
Signalent un dysfonctionnement nécessitant
Indicateurs une action immédiate. Ex : augmentation
anormale d’un coût.
d’alerte
Signalent l’avancement par rapport à l’objectif.
Ils peuvent induire des actions correctives ou la
Indicateurs d’équilibration remise en cause de l’objectif. Ex : Réalisation
de 90% des objectifs de vente.
73 73
Classification des indicateurs selon leur type :
Indicateurs qualitatifs.
Indicateurs quantitatifs :
Indicateurs d’activité.
Indicateurs de performance.
74 74
TYPES D’INDICATEURS QUALITATIFS
Qualité
Délais de traitement: délais moyen, nombre
opérations hors délais.
Qualité de l’information : rapidité, nombre
erreurs constatées.
Niveau de satisfaction : accueil , réclamations,
rapidité d’intervention.
Sécurité
Nombre accidents de travail, nombre de jour de
maladie.
Climat social
Absentéisme, taux de rotation du personnel ,
conflits sociaux….
75
FINALITES, BUTS & OBJECTIFS
Indicateurs Indicateurs
de ressources de résultats
Ressources Résultats
OUT PUTS
IN PUTS
76 76
INDICATEURS QUANTITATIFS
77 77
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES D’UN INDICATEUR
Objectif Significatifs
Prospectifs Personnalisé
78 78
Définition de la mission et objectifs
du centre de responsabilité Le contenu de la mission a un impact
décisif sur les objectifs et les indicateurs
Définition des points clés Les points clés constituent les domaines
de succès conditionnant le succès de la mission.
79 79
La présentation du tableau de bord , instrument et de pilotage
support à la communication , doit être de qualité . Il faut que
les informations essentielles soient lisibles et que la forme du
document facilite une exploitation rapide des informations.
Règles de base :
Le contenu du tableau de bord doit correspondre au domaine
d’activité de chaque niveau hiérarchique et répondre aux
attentes des responsables concernés.
Eviter la confection de tableaux très complexes , multipliant
les lignes et les colonnes , dont la lecture est ardue.
82 82
Le contenu du tableau de bord doit être
personnalisé selon les préoccupations des
différents utilisateurs de telle manière qu’il
comporte :
Des indicateurs généraux , donnant une image
globale.
Des indicateurs collectifs, communs à plusieurs
unités.
Des indicateurs locaux, liés à l’unité du
responsable.
Des indicateurs individuels , par responsable.
83 83
Le contenu du tableau de bord doit aussi comporter les éléments
suivants :
84 84
L’architecture du tableau de bord doit
permettre au supérieur hiérarchique d’apprécier
les résultats de ses subordonnés et qu’il puisse
rendre compte à son supérieur de sa
performance.
85 85
PRESENTATION DU TABLEAU DE BORD
Centre A Réel
Indicateur d’activité
Indicateur de performance Mois Cumul
Indicateur de qualitatif
Centre B Objectifs
Indicateur………
Mois Cumul
Ecarts
86 86
PRESENTATION DU TABLEAU DE BORD
MOIS CUMULE
Centres / indicateurs
Réalisé Objectifs Écarts Réalisé Objectifs Écarts
Centre A
Indicateur d’activité
Indicateur de performance
Indicateur de qualitatif
Centre B
Indicateur………
87 87
PRESENTATION DU TABLEAU DE BORD
MOIS CUMULE
Écart Variation Ecart Variation Prévision
Réalisé Centres/ indicateurs Réalisé PFA/O
R/P N/N-1 R/P N/N-1 Fin d’année
Centre A
Indic. d’activité
Indic. de performance
Indic. de qualitatif
Centre B
Indicateur………
88 88
Le réseau de tableaux de bord reflète la
structure d ’organisation de l’entreprise ( par
fonction, par activité…).
En général, il y a lieu de distinguer deux
catégories de tableaux de bord :
Les tableaux de bord stratégiques.
Les tableaux de bord opérationnels.
89 89
La comptabilité analytique est un système de comptes,
ajustés à la comptabilité générale, permettant d’identifier et
de valoriser les éléments constitutifs du résultat de l’exercice
et d’en permettre l’interprétation et l’exploitation par les
directions des entreprises.
Elle rapproche chaque produit de ses coûts, qu’ils aient été
encourus dans l’exercice ou dans des périodes précédentes.
Elle divise les résultats par centre de décision permettant un
meilleur pilotage, ou les consolide par ligne d’activité, afin de
mieux en apprécier la situation.
Elle est parfois associée à d’autres techniques de
management comme la gestion budgétaire ou la gestion par
objectifs, à qui elle fournit les éléments de comparaison
comme comptabilité de gestion.
La comptabilité analytique n’est pas
obligatoire …
mais elle est souvent indispensable !
Fixer un prix de vente,
Gérer un portefeuille de produits,
Se lancer dans une nouvelle activité,
Sous-traiter sa production,
Etc …
Éléments de Comparaison Comptabilité Comptabilité
Générale Analytique
Au niveau de la loi Obligatoire Facultative
Vision de l’organisation Globale Détaillée
Horizon Passé Présent et Futur
Nature des flux Externe Interne
Documents de base Externe Externe et Interne
Classements des charges Par nature Par Destination
Objectifs Financiers Economiques
Règles Imposées Souples
Utilisateurs Tiers et la Direction Tous les Responsables
Nature des informations Précises Certifiés Rapides, Pertinentes
Formelles Approchées (arbitraire)
Comptabilité Générale Comptabilité analytique
Recherche d’un résultat global Recherche de coûts et résultats analytiques
But (compta de situation à but juridique (compta de rendement à but économique)
et financier)
= Charges incorporables
+ Charges supplétives
Directes
Indirectes
Variables Fixes
Directes
Indirectes
Coût variable
Variables Fixes
Directes
Indirectes
Coût spécifique
Variables Fixes
Directes
Indirectes
méthode des couts complets méthode des couts partiels
le coût complet est constitué
par la totalité des charges qui
peuvent lui être rapportées
par tout traitement
analytique approprié:
affecation, répartition, Le coût partiel est constitué par des charges relatives à un stade d'analyse
imputation… Le coût complet intermédiaire ou à une tranche déterminée d'activité. Les principaux coûts
est le coût incluant à chaque partiels sont le coût variable te le coût direct.
niveau toutes les charges
directes et une fraction
raisonnablement rattachées
des charges indirectes.
coût d'imputation rationnelle coût variable limité aux charges coût direct ne retenant dans coût marginal est
variante du coût complet ne qui varient de façon chaque coût que les charges calculé sur la
retenant dans ce dernier les sensiblement proportionnelle directement affectables au dernière unité
charges fixes qu'au prorata au volume d'activité de services ou au produit produite, la
du rapport: niveau réel l'entreprise, et permettant de concerné (charges variables dernière unité
d'activité / niveau normal dégager une marge sur coût et charges fixes ou de produite, la
d'activité, généralement variable souvent indispensable structure), permettant de dernière tranche
inférieur à 1 (sous-activité) aux calculs prévisionnels des dégager une marge sur coût de production,
mais qui peut être coûts. C'est le coût constitue direct pouvant contribuer à coût alors
temporairement supérieur à seulement par les charges qui couvrir les charges comparé à la
1 (sur-activité) varient avec le volume d'activité communes à toutes les recette marginale
de l'entreprise snas qu'il y ait activités de l'entreprise, correspendante
nécessairement exacte c'est le coût constitué par: - de manière à
proportionnalité entre la Des charges qui lui sont obtenir la
variation des charges te la directement affectés: ce rentabilitée
variation du volume des prosuits sont le plus souvent des marginale de
obtenus. charges opérationnelles (ou l'opération. C'est
variables); -Des charges qui le coût constitué
peuvent être rattachées à par la différence
ce coût ambiguité même si entre l'ensemble
elles transitent par des des charges
sections; certaines des ces nécessares à cette
charges sont même production
opérationnelles ou majorée ou
variables d'autres sont de minorée d'une
structure ou fixes. unité.
Les Coûts complets
(Méthode des sections
homogènes)
Variables Fixes
Directes
Indirectes
Coût direct (charges affectées
avec certitude au produit)
+
Coût indirect (quote-part des
charges communes imputée
au produit)
Coût d'achat (ou d'acquisition) : il comprend le prix d'achat
hors taxes et les frais accessoires d'achat HT, par exemple les
frais de transport, d'installation, de montage...
Centre Centre
d’analyse n°1 d’analyse n°2
Produit Produit
n°1 n°2
Un centre d’analyse est un
compartiment comptable permettant
de regrouper des charges indirectes,
Ils correspondent à des divisions de
l’entreprise
Le découpage est + ou – fin selon le
degré de précision souhaité.
centre de coût centre de profit centre de travail centre de responsabilité
Croupenrent Centre Centre de travail,
de charges d'activité pour division de l'organigrame de l'entreprise tels que bureau, service, atelier, centre de coût,
correspondant Iequel on est magasin…correspondant à une "section" de la C.A.E. On distingue généralement du centre de profit
à un critère en mesure point de vue comptable les centres de travail en centre opérationnels et centre de conçus pour
particul ier d'étabiir un structure. correspondre à
(une période, «compte centre de structure(ou centre un échelon de
un atelier, un d'exploitation centre opérationnels responsabilité dans
généraux)
chantier, un analytique, l'erntreprise.
les centres opérationnels peuvent eux-mêmes Centres dont
produit, une rapprochant Ies
être distingués en centres principaux et centres I'activité profite
commarrde...). produits et à i'errsemble de
auciliaires.
Ce groupenrent les charges de
centres principaux centres auxiliaires l'entreprise.
iacilite ce centre. ll s'agit
centre dont l'activité centres qui
notamment le essentiellement
contribue directement aus fonctionnent au
rapprochement des sections
différentes phases du cycles profit d'autres
des réalisations
d'exploitation: centres. Il s'agit des administration
avec les
approvisionnement, centres assurant la et financement
prévisions.
production, dstribution, ces gestion du matériel
centres sont donc des et des batiments
centres: (entretien,
d'approvisionnement: reconstruction,…)
magasin de stockage, service des centres de
d'achat… centres de gestion du
production: ateliers où sont personnel
produits les biens et services. (recrutement,
Centre de distribution: paie,…) des centres
magasin de ventes service de de transport…
livraison.
3. Les Coûts variables
Coût variable
Variables Fixes
Directes
Indirectes
Charge fixe : constante quelque
soit le volume d’activité de
l’entreprise (loyer).
Charge variable : fonction de
l’activité de l’entreprise (matières
premières)
Charge semi-variable : comprend
une part variable et une part fixe
Charges fixes :
- Amortissements des immo
- Taxes non basées sur le C.A
- Salaires mensualisés
- Loyer
Charges variables :
- Achats de matières ou de marchandises
- Commissions variables des représentants
- Consommation d’énergie
Charges semi-variables :
- Salaire d’un commercial (fixe + comm. sur C.A)
Les charges fixes évoluent par
paliers (investissements de
capacité).
Les charges variables ne sont pas
toujours proportionnelles à
l’activité (rendements croissants,
puis constants, puis
décroissants).
Nbre de pdts 400 800 1 200 1 600 2 000 Commentaires
Matières
premières 1 200 2 400 3 600 4 800 6 000 Charges 100% variables
CA
- CV (coût de revient variable)
= M/CV
CF Bénéfice
Produit A B C
CA 15 000 25 000 40 000
CV 11 500 18 000 35 500
MSCV 3 500 7 000 4 500
Taux de MSCV 23 % 28 % 11 %
MSCV totale 15 000
CF 10 000
Résultat 5 000
Lesproduits à développer sont ceux
dont le taux de MSCV est le plus élevé
Taux de MSCV = MSCV / CA :
A = 23 %, B = 28 %, C = 11 %
Ne pas oublier les éléments
stratégiques (cycle de vie, produit
d’appel, ….)
Possibilitéd’économiser les
charges fixes non
communes,
Coût pertinent = coût
spécifique
Le recours à la sous-traitance
permet d’économiser les charges
variables (CV) mais pas les
charges fixes.
Coût pertinent = coût variable
Tant que la capacité de production n’est pas
saturée
On considère que les charges fixes sont
absorbées par l’activité normale.
Le prix de vente n’a donc à couvrir que le coût
variable.
On considère que :
La MSCV augmente
proportionnellement à l’activité.
Les charges fixes sont fixes.
Le seuil de rentabilité est le volume
d’activité à partir duquel
l’entreprise commence à réaliser un
bénéfice.
Bénéfice
CA
Seuil de rentabilité
Au seuil de rentabilité on a :
MSCV totale = CF totales
MSCV unitaire * SR = CF totales
SR = CF totales / MSCV unitaire
Chiffre d’affaires = 20 000 DH
(20 * 1 000)
Charges variables = 6 000 DH
(20 * 300)
Charges fixes = 10 000 DH
Bénéfice = 4 000 DH
(20 000 – 6 000 – 10 000)
Prix de vente = 1 000 DH
CV unitaires = 300 DH
MSCV unitaire = 700 DH
Charges fixes = 10 000 DH
Seuil de rentabilité
= 10 000 / 700= 14,286
Le séminaire est rentable à
partir de 15 participants
Avantage : flexibilité (plus de
charges fixes)
Inconvénient : gain plus faible
pour 20 participants
Comparaison gain :
◦ Sous-traitance : 100 x
◦ Soi-même : 700 x – 10 000
100 x ≤ 700 x – 10 000
600 x ≥ 10 000
X ≥ 10 000 / 600
X ≥ 16,666
Il vaut mieux faire soi-même à
partir de 17 participants
Au seuil de rentabilité on a :
MSCV totale = CF totales
TMSCV * CA = CF totales
CA SR = CF totales / TMSCV
Taux de MSCV = 70 %
Charges fixes = 10 000 DH
Seuil de rentabilité
= 10 000 / 0,7 = 14 286 DH
Vérification 14,286 * 1 000
= 14 286 DH
4. Les Coûts spécifiques
Coût spécifique
Variables Fixes
Directes
Indirectes
Charges Directes Charges indirectes
(CD) (CI)
Coût de
revient 430 000 2 000 000 3 000 000 650 000 6 080 000
Résultat 70 000 - 250 000 500 000 200 000 520 000
CV 300 000 1 200 000 2 500 000 450 000 4 450 000
M/CV 200 000 550 000 1 000 000 400 000 2 150 000
CFD 80 000 320 000 400 000 120 000 920 000
M/CS 120 000 230 000 600 000 280 000 1 230 000
CR 430 000 2 000 000 3 000 000 650 000 6 080 000
Résultat 70 000 - 250 000 500 000 200 000 520 000
Que deviendrait le résultat total si nous supprimions la
production (et la vente) des produits P2 ?
P1 P3 P4 Total
C.A 500 000 3 500 000 850 000 4 850 000
M/CVu de x
Taux M/CVu de x
Notion différente du SR ou PM obtenu par la
méthode des coûts variables
Directes
Indirectes
Rappel : Pour imputer un centre indirect, on utilise
des unités d’œuvre
250
O.E
200
S.R
S.R
150
100
O.T
50
Zone de rentabilité
0
10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 80000 90000 100000
Coût unitaire moyen = C/n Coût marginal unitaire = CMT / ∆n Prix de vente unitaire
Quantités fabriquées
7. Les Coûts cibles
Les Coûts cibles
La méthode du Target Costing a été développée au
Japon dans l’industrie automobile, vers les années
70-80
Deux contraintes :
1/ le prix imposé par le marché
2/ la politique de marge choisie par l’E/se
1/ Méthodes paramétriques
2/ Méthodes analogiques
3/ Méthodes analytiques
Le coût estimé
Méthodes paramétriques :
====> cette méthode suppose que le pdt en projet ne comporte pas trop
d’innovations pour que sa technologie soit comparable aux modèles
existants
Le coût estimé
Méthodes analytiques :
Adoption du programmateur P3 :
Diminution coût P = 164 – 110 = 54 €
Incidence baisse px vente sur
Coût cible= 20 * (100% - 21,48%) = -16 €
38 €
Ex : montage lave vaisselle