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21, 22 & 23 janvier 2022
Baptème du Collectif
Séquentiel du Module
Brise glace
Portrait croisé : les apprenants se
mettent deux par deux, et prennent
5 minutes chacun pour se présenter
à l’autre. Ensuite, chaque apprenant
a 1 ou 2 minutes pour présenter
son binôme à l’ensemble du groupe. COURBATURES
PHYSIQUES
2. Les règles du Collectif RH
Ecoute et
Ponctualité
bienveillance
Pas de
Confidentialité
téléphone
Objectif du Collectif RH
Objectifs individuels
2ème Partie :
- Ce qui distingue le leadership du management
- S’approprier les concepts pertinents en vue de penser ses pratiques de leader
- Le management de « la réussite » : de la motivation à l’intégration des individus
3ème Partie :
- Importance de la cohésion d’équipe.
- Les leviers d’influence sur les comportements.
- Les leviers de motivation individuels et collectifs.
Sommaire Management RH et Conduite du
Changement
1 Environnement de l’Entreprise
2 Rôle du leader
3 Leadership & Gestion d’équipe
4 Leadership & Cohésion d’équipe
5 Leadership & Motivation
6 Les leviers d’influence sur les comportments
7
01 Environnement de l’entreprise
L’environnement de l’entreprise/Organisation
Le monde change à un rythme sans précédent. Chaque jour, les managers prennent
d’innombrables décisions et font face à des problèmes qu’ils n’ont jamais
rencontrés auparavant. Ce qui fonctionne aujourd’hui peut ne plus être pertinent
demain. La vitesse est sans relâche, les enjeux sont importants mais les
récompenses sont merveilleuses pour ceux qui peuvent diriger une équipe pour
atteindre avec régularité des résultats extraordinaires.
Comment les leaders peuvent-ils garder une longueur d’avance, se différencier eux-
mêmes et leurs équipes quand tout change si vite ?
Contexte de l’entreprise/ Organisation
Technolog
Compliance y and
manager Analytics media
designer integrator
and
interpreter
Contexte de l’entreprise/ Organisation
Dynamique itérative
Change Management
02 Rôle du leader
Définition du leadership
• Les termes leader et leadership ont été adopté en français par Binet
en 1990.
• Le terme Leader désigne « toute personne, à la fois les hommes et
les femmes, qui a une influence marquante sur les membres de son
équipe, qui contribue à la cohésion de l’équipe, à la satisfaction des
besoins de ses membres et à la réalisation des objectifs communs. »
• Qu’il ait ou non un titre ou un rôle de direction, les membres de
l’équipe considèrent le leader comme une ressource, une référence.
• Le leadership signifie l’utilisation de cette influence par le leader et la
reconnaissance de cette position par les membres de son équipe.
Rôle du leader
Même dans les moments les plus tumultueux, les leaders tiennent 4 rôles
hautement prédictifs du succès.
Nous les appelons essentiels car lorsque les managers se pilotent et dirigent
leurs équipes en alignement avec ces rôles, ils construisent les fondations
d’un leadership efficace.
Rôle du leader
Sens du leadership
• Pour persuader, être convaincant.
• Pour être convaincant, être crédible
• Pour être crédible, être sincère
(Edward Murrow, in Kouzes, J. et al. 2004)
Les formes du leadership
.
Renforcer l’esprit d’appartenance au Groupe
22
4
Partager méthodiquement les informations (orientations
Leadership par
3
Leadership par
stratégiques, résultats).
Dans mon entreprise - Avoir une meilleure
communicationSoumission
Adhésion
Former et favoriser la mobilité interne. Garantir la
sécurité des employés et des clients (sécurité
entre chaque entité.
alimentaire)"
Les formes du leadership
22
« C’est le dernier qui parle qui a raison »
Renforcer l’esprit d’appartenance au Groupe
.
4 + pas régulé
• Tensions apparaissent car le Groupe n’est
+
o Relation agréable avec les collaborateurs • Pas d’amélioration de la productivité
Partager méthodiquement les informations (orientations
o Pas démotivant • Pas de rectification des dérives (Cible et
3
stratégiques, résultats).
Leadership par
2 Zone émotionnelle de dissimulation
(Peur, hypocrisie, fausse complaisance)
.
Renforcer l’esprit d’appartenance au Groupe
22
La manipulation est toujours une faiblesse et se
paie à long terme avec des gens de valeurs.
4 + +• Créateurs de conflits
o Réussit bien dans les granges structures • Créateurs de tension
Partager méthodiquement les informations (orientations
non productives
3
stratégiques, résultats). • Développe la peur
o Peut-être très diplomate
Former et favoriser la mobilité interne. Garantir la • Improductif
sécurité des employés et des clients (sécurité
alimentaire)"
-
Les formes du leadership
1
Peu motivant. Il ne fait donner aux collaborateurs
Soumission
Améliorer les interactions entre la Holding et les
autres entités du Groupe: sites de production / Services
leur énéergie que
Continuer à communiquer régulièrement, sur
par dulagroupepeur
les objectifs et déployés
et les moyens non par
centraux / Siège détermination personnelle sur lesatteindre.
pour les objectifs.
22
Il prépare peu à l’initiative, à la prise de décision, à
Renforcer l’esprit d’appartenance au Groupe
.
la responsabilité individuelle.
« Quand le chat n’est pas là les souris dansent ! »
4
Zone émotionnelle de concordance
(Intérêt, enthousiasme, joie)
Leadership par
1
Enthousiaste sur les objectifs, donne du sens,
Améliorer les interactions entre la Holding et les Continuer à communiquer régulièrement, sur
Adhésion
autres entités du Groupe: sites de production / Services
cherche l’accord, accepte
les objectifsles points
du groupe de
et les vue.déployés
moyens
centraux / Siège pour les atteindre.
22
Il ne s’agit pas ici de vaincre, mais plutôt de
Renforcer l’esprit d’appartenance au Groupe
.
convaincre.
o Motivant
o Active les performances 4 + +• Demande du temps
Obtenir une bonne compréhension et
Partager méthodiquement les informations (orientations
stratégiques, résultats). adhésion, travailler la cohésion du groupe,
Obtenir une bonne compréhension et écouter et comprendre, faire partager les
Former ettravailler
adhésion, favoriser la mobilité interne. Garantir
la cohésion du lagroupe, objectifs collectifs et les structures, tout cela
sécurité des employés et des clients (sécurité
-
écouter et comprendre,alimentaire)" faire partager les prend du temps.
objectifs collectifs et les structures, tout cela
prend du temps.
Renforcer le leadership
Connaitre la Vision
>La vision est à la fois un contenu et un
processus
1. Constitution
2. Tumulte
3. Cohésion
4. Performance
5. Dissolution
1. Définition d’une équipe
1- L’étape de constitution
Comportements typiques : Le doute ?
• On ne se sent pas très engagé ou concerné : on pourrait s’en aller
• On se demande ce que l’on fait là!
• On examine les autres, on écoute plus qu’on participe
• On se demande si on pourra s’entendre avec ces personnes
• On a le sentiment d’avoir du temps et de pouvoir revenir sur nos
positions plus tard
• On ne comprend pas nécessairement bien la tâche à faire
• Le doute s’installe…le leadership est contesté,
1. Définition d’une équipe
1- L’étape de constitution
Comportements typiques : Le doute ?
o Activités pour faciliter cette étape
• Expliquer la tâche, le contexte et les objectifs
• Clarifier les attentes de l’organisation et du travail en équipe
• Demander aux participants de se présenter
• Demander ce qu’ils attendent ou ce qu’ils comptent retirer de leur
participation
• Planifier une activité de socialisation
• Clarifier les rôles et expertises de chacun
• Demander aux gens de décrire la contribution qu’ils pensent
apporter au groupe / au projet
1. Définition d’une équipe
2- L’étape de tumulte
Comportements typiques
2- L’étape de Tumulte
Comportements typiques :
o Activités pour faciliter cette étape
3- L’étape de Cohésion
Comportements typiques :
Les normes régissent habituellement trois dimensions de la vie du groupe:
– La façon de travailler ensemble (gestion du temps, modes de prise de
décision par exemple)
– Les relations entre les membres de l’équipe
– Les relations avec les gens de l’extérieur
• Les communications et interactions augmentent
• Évaluation de soi, du groupe, du travail accompli deviennent positives
• Plus hostile face à l’extérieur
• Conformité et influence
• Détermination et productivité
1. Définition d’une équipe
3- L’étape de Cohésion
Comportements typiques :
o Activités pour faciliter cette étape
3- L’étape de Performance
Comportements typiques :
– La confiance règne
3- L’étape de Performance
Comportements typiques :
o Activités pour faciliter cette étape
• Suivre les performances et en discuter
• Revoir les standards et les façons de faire régulièrement
• S’occuper des problèmes qui apparaissent de la façon la plus
collégiale possible
• Procurer de la rétroaction structurée aux membres
• Célébrer les succès, donner les crédits à l’équipe
• Encourager la communication ouverte
• Parler des succès de l’équipe à l’extérieur du groupe
• Valoriser la performance collective
2. Comment créer une équipe performante
Le colérique:
Identifier la situation : Il s'agit d’un collaborateur qui va avoir des réactions
émotionnelles incontrôlées, parfois violentes et imprévisibles.
Il s’emporte à la moindre directive, à la moindre contrariété.
Des personnalités difficiles passées au crible
L'anxieux :
Il s'agit d'une personne qui a peur de ne pas être la hauteur et perd ses moyens.
Chaque nouvelle tâche devient ainsi une épreuve.
Des personnalités difficiles passées au crible
L’anxieux: Pistes
- Identifier la source de cette anxiété et analyser si elle est justifiée, au vu des
compétences du collaborateur. Il faut donc poser la situation à plat.
- Par ailleurs, c’est un collaborateur qui a besoin d’un manager disponible et à l’écoute,
qui est capable de nourrir sa reconnaissance, sans tomber dans l’excès bien sûr.
- Une nouvelle mission à lui proposer ?
- N'hésitez pas à le mettre face à une réussite passée pour lui montrer, via des
situations factuelles, que ses craintes sont infondées.
- N’hésitez pas à faire des points réguliers en face à face.
Des personnalités difficiles passées au crible
Le démotivé :
Plus rien ne le motive, il ne s’implique pas.
Il oppose une résistance passive et fait le strict minimum. il s'agit là de la
personnalité la plus difficile à manager.
Car le blasé ne produit rien, à la différence de l'anxieux qui, même si cette
énergie n'est pas toujours bénéfique, à au moins le mérite d'être actif.
Des personnalités difficiles passées au crible
Le démotivé: Pistes
- Là encore, rien ne vaut une discussion pour identifier les sources de démotivation
du collaborateur et apporter une réponse concrète si elle est possible
(augmentation, nouvelles missions, etc.).
- Si aucune entente n’est possible, le manager doit occuper le terrain et ne pas
laisser la situation s’enliser.
- il ne faut pas hésiter à se montrer frontal, en optant pour un ton délibérément
provocateur. Et lui demander ouvertement pourquoi alors, si rien ne lui plaît, il n'a
pas encore quitté l'entreprise.
- Ou encore ce qu'il a de mieux à proposer si rien ne lui convient.
- Enfin, il faut l'aiguiller pour qu'il réussisse à sortir de lui-même de cette spirale. En
lui proposant par exemple une formation ou encore un bilan de compétences. À
condition de ne pas lui mâcher le travail, pour le rendre acteur et reprendre du
plaisir à travailler.
Des personnalités difficiles passées au crible
La diva
Enfant gâté, susceptible, individualiste, personne imbue d’elle-même, la diva
se tient en haute estime, à tort ou à raison d’ailleurs. Elle ne manque aucune
occasion de se mettre en avant.
Elle peut n’en faire qu’à sa tête, sans respect pour sa hiérarchie et les
consignes.
Des personnalités difficiles passées au crible
La diva: Pistes
Élevée
Productivité faible Productivité élevée
Fort engagement à l’égard Fort engagement à l’égard
de normes défavorables de normes favorables
Cohésion
d’équipe
Productivité faible à modérée Productivité modérée
Faible engagement à l’égard Faible engagement à l’égard
de normes défavorables de normes favorables
Faible
Négatives Positives
Normes de
rendement
Cohésion d’une équipe
Fiabilité de chacun
“Je peux compter sur mes collègues."
L'impact
"Je perçois la valeur ajoutée de mon travail, et celle de mon équipe au-delà de l'objectif premier."
Exercice : L’efficacité d’une équipe
Team score Promotion 1 Exe MBA
Sécurité psychologique
5
4,5
4
3,5
3
2,5
2
L'impact 1,5 Fiabilité de chacun
1
0,5
0
Transparence de l'objectif,
Le sens, le "pour quoi" des moyens et des
responsabilités
RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
a- Le Leadership
On mobilise les collègues en exerçant sur eux une influence positive grâce à une
motivation probante et à une coordination efficace.
Une personne ne peut exercer une influence que si elle est capable de communiquer
avec les autres.
l’une des qualités essentielles d'un bon leader est dans sa capacité à communiquer
efficacement.
a- Le Leadership (Suite)
Il faut donc réduire les emails intempestifs et trop nombreux qui, s’ils ont le mérite
d’informer rapidement le plus grand nombre, laissent peu de place aux relations
humaines nécessaires et enrichissantes.
Bien prendre garde qu’en la matière, les excès peuvent avoir des effets pervers sur le
degré de motivation.
Le management de « la réussite »
b- La planification
b- La planification (Suite)
d- Le contrôle
Le contrôle est obligatoire pour s’assurer que les résultats obtenus sont conformes
aux buts et si besoin, pour introduire rapidement les mesures correctives nécessaires
et réorienter l’action vers l’objectif fixé.
Le contrôle est un processus critique qui incite les commerciaux à la pertinence des
objectifs et des normes de l’organisation.
Une bonne gestion suppose un contrôle systématique pour comparer les résultats
avec les prévisions, et expliquer les écarts.
Le contrôle fournit au manager des données sur la base desquelles il établit ses plans
et prend ses décisions.
Le management de « la réussite »
Il sera également alerte sur les entraves à une plus grande efficience notamment celles
relatives à :
Principes de la motivation
• L’homme est motivé quand il a la possibilité de réaliser ses propres idéaux de vie
personnelle et professionnelles.
• L’homme est stimulé chaque fois que son comportement est sanctionné par des
appréciations méritées (positives ou négatives).
• L’Homme est démotivé par tout jugement négatif sur sa personne ou sur un
comportement qu’il ne peut pas changer.
Principes de la motivation
Comment motiver ?
Principes de la motivation
Valoriser et récompenser les réussites, les succès, les mettre en exergue. « Dis-moi ,
explique-moi comment tu as réussi cette vente, ce projet, etc., et laissons-le s’exprimer. »
Principes de la motivation
Cultiver son Savoir-être
La motivation
Principes de la motivation
Cultiver son Savoir-être
• Savoir s’exprimer : cultiver sa dialectique
Objectifs :
Rendre plus rationnelles les décisions relative aux salariés : promotion,
formation, rémunération : discrimination des contributions et
reconnaissance
Améliorer la communication hiérarchique et créer un climat de travail
plus favorable : échange, information, communication
La motivation
Système formel de
Définition des récompenses et de
responsabilités et sanctions
des objectifs Système de
Adéquation communication
homme / poste
Attitudes des
autres personnes
NIVEAU
D'EFFORT
déployé dans le Motivation CONSEQUENCES
travail liées à la réalisation
du travail
Aspirations et
Système de valeurs besoins individuels
individuelles
Répétition de
comportements appris
dans un contexte
habituel satisfaisant SATISFACTION Équité
(comparaison sociale)
La motivation
L'organisation :
Le poste :
- résultats
- conformité / définition - intégration
- adéquation / compétences - partage des valeurs
requises -…
La motivation
N+2
N+1
Client N N1 N2 N3
N-1
360°
La motivation
APPRECIATION - APPRECIATION –
CONTROLE DEVELOPPEMENT
Communication,
Evaluation, sanction,
Objectifs compréhension, conseil,
jugement, sélection
formation
Notation, classement,
Diagnostic, pronostic
Forme résultats
(tournée vers l'avenir)
(tournée vers le passé)
Trame type :
Bilan sur année écoulée
Fixation nouveaux objectifs
Actions de développement
Conditions de succès :
Savoir-faire relationnel : objectivité, écoute, affirmation
Nécessité de formation des appréciateurs
Préparation et formalisation
Soins logistiques
Risques :
Absences ou mauvaise appréciation
Contrôle social et manipulation
Détournement du rôle de l’évaluateur
RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
03
Les leviers d’influence sur les comportements
Vers où voulons-nous
aller,
et pourquoi ?
DONNER LE SENS,
LA DIRECTION
Les leviers d’influence sur les comportements
Comment créer un
défi aspirationnel
pour tous ?
La vision reflète la façon unique dont le leader de l’entreprise voit son avenir
et ce qu’ils considère comme essentiel
Comment identifier les leviers d’influence
sur les comportements des acteurs dans l’entreprise ?
1- POUVOIR
Peuvent-ils le faire ?
• Organisation
• Systèmes d'info, de gestion
• Processus clés, procédures
• Interface autres fonctions
• Outils
• Indicateurs de gestion
• Ressources
Les leviers d’influence sur les comportements
2- SAVOIR
Savent-ils le faire ?
• Pédagogie active et passive
• Communication
• Traduction individuelle
• Expérimentation
• Mise en situation
• Formation PRESSION
Objectifs clairs
• Coaching par des proches
Evaluation des résultats
• Importation de compétences
Les leviers d’influence sur les comportements
3- INTÉRÊT
Ont-ils intérêt à le faire ?
• Pression / contrainte
• Définition des objectifs
• Dispositifs d'évaluation
• Modes de rétribution
• Développement personnel et professionnel
Les leviers d’influence sur les comportements
4- ENVIE
Ont-ils envie de le faire ?
• Participation à la conception
• Emulation, Fierté
• Valeurs
• Projet collectif
• Identification à des modèles
• Modes de management
• Situation d'enseignement
• Exemplarité - Labellisation
Les leviers d’influence sur les comportements
POUVOIR SAVOIR
Peuvent-ils le faire ? Savent-ils le faire ?
Les leviers d’influence sur les comportements
INTÉRÊT ENVIE
Ont-ils intérêt à le faire ? Ont-ils envie de le faire ?
Les leviers d’influence sur les comportements
Agir sur la structure Agir sur les hommes Agir sur la structure Agir sur les hommes
Les leviers d’influence sur les comportements
Comment identifier les leviers d’influence
sur les comportements des acteurs dans l’entreprise ?
Moyens d'accompagnement, court terme / moyen terme
ORGANISATION MOTIVATION
& PRATIQUES & INCENTIVES
Agir sur la structure Agir sur les hommes Agir sur la structure Agir sur les hommes
L'objectif ?
Former les managers afin de prévenir les risques psychosociaux.
Pour se maintenir dans cette zone de stress positif, il convient de s’impliquer dans des
activités : source de grand plaisir (passion, rencontre avec des amis, fêtes),
permettant de se dépasser, de se lâcher (sport, théâtre, art martial) ou contribuant à
créer un meilleur avenir (projet, études).
b - Précisez et cherchez à comprendre la source du désaccord
Lorsqu’une situation vous contrarie, essayez d’identifier dès que possible ce que
vous éprouvez (irritation, frustration, impatience, déception, impression de ridicule,
stress, inquiétude, culpabilité, honte).
Les émotions ressenties sont des indices que quelque chose vous dérange ou ne
vous convient pas. Soyez à leur écoute et précisez ce qui pose problème pour vous
dans la situation. Décrivez la situation en termes de comportements observables sur
lesquels vous pouvez agir, plutôt que d’étiqueter négativement les personnes
impliquées.
c - Apprendre à gérer ses émotions
1 Facteurs de changement
2 Différents type de changement
3 Anticiper les causes de résistances
4 Conduire le changement
5 Leviers de réussite du changement
6 L’organisation apprenante: Rôle du RH
7
Sommaire Management RH et Conduite du
Changement
4 Conduire le changement
5 Les leviers de réussite du changement
6 L’organisation apprenante: Rôle du RH
2ème Session Comprendre le changement
01 Facteurs de changement
2ème Session Comprendre le changement
Le changement est une action qui conduit à une nouvelle organisation dans le but d’obtenir
un nouveau résultat. Le changement n’est pas une fin en soi, c’est le moyen de réaliser de
nouveaux objectifs. En règle générale, un changement vise une meilleure performance d’un
individu ou d’une organisation.
Pourquoi changer :
Le contexte Les raisons
Combien : Quoi
Qui
Les résultats Le contenu Les acteurs
Comment :
Le pilotage
1. Facteurs de changement
Les facteurs de changement ont été classés en plusieurs catégories par la littérature
dans ce domaine. Nous citons ci-dessous les deux catégories principales :
Dans ce cas, le changement est subi et peut générer des résistances et du stress auprès
des acteurs concernés. Il est cependant inéluctable et doit être mené avec méthode.
Dans les deux cas, les facteurs de changement peuvent être internes (structure, choix du
manager, proposition d’une équipe) ou externes (conditions de concurrence, demande du
client etc.)
1. Facteurs de changement
Il existe principalement 4 types de facteurs externes générant des changements dans les
entreprises d’aujourd’hui :
Selon l’étude menée par IBM auprès de plus de 1500 dirigeants dans 60 pays dont près de
150 dirigeants en France, gérer la complexité est devenu leur plus gros défi. En 2010, ce que
les dirigeants ressentent de façon plus intense est une complexité toujours croissante.
Cette dernière est définie comme multi-facettes, issue d’une multiplicité de sources et
interconnectée à des facteurs externes non structurés qui la rendent encore moins
prévisible et compréhensible. Sur les cinq ans à venir, 79% des dirigeants de l’échantillon
complet prévoient un niveau de complexité plus élevé. Ils sont même 85% pour la France.
Toutefois, les mêmes dirigeants français sont aussi plus nombreux (56%) à se sentir prêts à
affronter cette complexité alors qu’ils ne sont que 49% au niveau mondial.
Si un environnement plus complexe est en passe de devenir la nouvelle norme, comment les
organisations peuvent-elles gérer et tirer profit de ce nouvel environnement ?
Il est primordial que les dirigeants mettent en œuvre de nouvelles stratégies afin de mieux
piloter dans cet environnement incertain.
1. Facteurs de changement
(…) En 2010, 60% des dirigeants dans le monde et 63% en France ont pour priorité de
rompre avec
les status quo et de s’appuyer sur une innovation managériale, un leadership créatif
permettant de produire cette innovation. Cette qualité est plébiscitée de façon unanime pour
l’ensemble des dirigeants dans le monde, loin, avec 16 points d’écart, devant la deuxième
proposition retenue (l’ouverture). Cette créativité est élevée au rang de style de leadership et
de management.
(…) 47% des dirigeants et 61% des leaders les plus créatifs disent vouloir gérer la complexité,
la réduire pour le bénéfice de leur organisation, de leurs clients et de leurs partenaires. Ils le
font de deux façons : en simplifiant les modes opératoires et de production, les produits et
services qu’ils délivrent et en accroissant leur adaptabilité face aux changements que
représentent les nouveaux modes de fonctionnement, les nouvelles façons de travailler…sur
différents marchés et différents continents.
IBM, 18 mai 2010. CEO Global Study. [en ligne] Accessible via <http://www-
03.ibm.com/press/fr/fr/pressrelease/31679.wss>. Consulté le 1 avril 2012.
2ème Session Comprendre le changement
Zoom : « Les Équipes transverses, un dispositif clé pour la performance de l’Alliance Renault-
Nissan »
Les équipes transverses ont été introduites chez Nissan en 1999 et ont contribué à
l’élaboration du « Nissan Revival Plan ». En 2005, Renault adopte à son tour ce dispositif et
s’appuie aujourd’hui sur dix équipes transverses rattachées directement à la direction
générale. Leur activité consiste à traquer les opportunités de progrès au sein de l’entreprise.
Chaque équipe travaille un thème spécifique avec une approche transversale et innovante :
politique de sourcing, optimisation des investissements, réduction de la complexité produit,
valeur client, ventes et marketing, management, ressources humaines...
Le but de l’équipe est de travailler dans la plus grande transversalité pour proposer à la
direction générale des ruptures et générer de la performance.
Ces 10 équipes transverses, s’appuyant sur des outils qu’elles développent et des
benchmarks, ont un rôle d’aiguillon chargé d’apporter des idées nouvelles.
2. Différents types de changement
Les équipes transverses sont constituées autour d’un « leader », membre du Comité de Direction, et
animées par un « pilote », choisi parmi les cadres à haut potentiel. Elles sont constituées d’une quinzaine
de cadres, tous volontaires, appelés « équipiers ». Elles présentent leurs conclusions trois fois par an
devant le Directeur Général délégué aux opérations. Les équipiers consacrent environ 25% de leur
temps à leur équipe transverse et y restent en moyenne deux ans.
La philosophie des équipes transverses chez Renault, comme chez Nissan, c’est qu’il n’y a pas de sujets
tabous. Chaque équipe a carte blanche pour challenger les métiers et creuser les pistes de gains qui lui
semblent intéressantes. L’important est de s’appuyer sur une analyse solide de l’existant et apporter des
éléments de benchmark venus d’autres entreprises.
Lettre des conférences des grandes écoles, Entretien avec Anne Tran, Directrice à Renault-Nissan, Octobre 2011. [En ligne] Accessible via <
http://www.cge-news.com/main.php?p=373>. Consulté le 2 avril 2012.
2ème Session Comprendre le changement
Les changements peuvent être difficiles à conduire du fait d’une structure organisationnelle
complexe.
Par exemple, les entreprises qui font face à une concurrence très rude, comme dans le
domaine de la haute technologie doivent s’adapter de manière rapide et sur des domaines
très pointus. Le changement requiert une fine connaissance du marché, de la demande du
client, des avancées scientifiques etc.
Un changement dans le cadre professionnel peut avoir plusieurs conséquences telles que :
Ces changements peuvent être considérés comme des « deuils » de savoir-faire, de vision
du monde ou de relations humaines.
3. Anticiper les causes de résistance
Par exemple, lors de l’annonce d’un déménagement des bureaux dans de nouveaux locaux
: certains collaborateurs pourront réagir avec une légère angoisse, symbolisée parfois par
des mécontentements sur l’aménagement des nouveaux locaux, le positionnement du
bureau, la taille de la fenêtre etc.
En réalité, l’individu a besoin de passer tout d’abord par une première étape : celle
d’acceptation de la fin d’une situation existante (dans notre exemple : quitter les anciens
bureaux). Ce n’est qu’une fois que cette idée sera acceptée, que les collaborateurs
pourront ensuite accepter les nouveaux locaux.
3. Anticiper les causes de résistance
Sérénité, Croissance
3. Anticiper les causes de résistance
Cette courbe permet de symboliser les étapes par lesquelles les individus cheminent en
général à l’annonce d’un deuil ou d’un changement important.
Une phase descendante et négative pouvant générer de la peur, de la colère ou
de la tristesse
Une phase d’acceptation engendrant une phase positive et sereine face au
changement.
Selon les personnes et les contextes, les phases peuvent être plus ou moins longues.
Les difficultés peuvent survenir dans l’entreprise lors que les changements s’enchaînent de
manière trop rapide et ne permettent pas aux collaborateurs de cheminer vers
l’acceptation et la phase productive.
Des résistances peuvent alors s’ancrer durablement dans certains individus (« c’était
mieux avant ») qui deviennent en général improductifs ou distillent un esprit de nostalgie,
voire d’amertume au sein de l’organisation.
3. Anticiper les causes de résistance
3. Anticiper les causes de résistance
Le sociologue Kurt Lewin (1947) a donné une vision similaire des réactions face au
changement chez les individus. Il a identifié 4 phases :
Ce modèle, comme beaucoup d’autres, insiste sur la phase de transition, période pendant
laquelle l’accompagnement du « parrain » du changement (manager, haut dirigeant) et du
responsable des ressources humaines est essentiel.
Zoom : Des résistances mal anticipées, le cas de l’entreprise Les Thés Damman
Frères
« les thés Dammann Frères se sont installés à Dreux, en septembre 2011, dans des locaux
idéaux pour assurer leur croissance. Mais au prix d'une vive opposition interne. Le récit du
PDG, Didier Jumeau-Lafond.
Dammann Frères est une très ancienne maison de thé reprise par mon père au début des
années 50. Nos acheteurs parcourent le monde pour sélectionner les meilleurs thés. Une
partie de la production est vendue en vrac dans les boutiques spécialisées, le reste est
conditionné en sachets "cristal" qui ne dénaturent pas le thé.
Nous étions à l'étroit dans l'usine d'Orgeval [dans les Yvelines, ndlr] que nous occupions
depuis plus de trente ans, et d'énormes travaux de rénovation étaient indispensables.
Mieux valait donc déménager.
3. Anticiper les causes de résistance
Zoom : Des résistances mal anticipées, le cas de l’entreprise Les Thés Damman Frères
Début 2011, nous avons commencé à chercher des locaux autour d'Orgeval, puis dans un rayon de
10, 20 et 30 km, mais tout était beaucoup trop cher. Au printemps, notre directeur technique nous a
mis sur la piste d'anciens locaux industriels abandonnés par Philips à Dreux [Eure-et-Loir, ndlr]. Ces
locaux de 25 000 m2 en parfait état nous permettaient de doubler notre surface pour un coût
identique à celui d'Orgeval.
Je n'ai pas hésité une seconde. Nous quittions la région parisienne, mais Dreux n'est qu'à 70 km
d'Orgeval. J'ai pensé que ce n'était pas insurmontable, excepté pour une dizaine de salariés. J'étais
d'autant plus confiant que nous avions prévu d'aider les salariés en proposant, à ceux qui voulaient
faire la navette quotidiennement, la mise à disposition gratuite pour chacun d'une Renault Twingo
pendant trois ans, et des primes spécifiques à ceux qui acceptaient de déménager.
Hélas, les choses ont dérapé : le CE s'est montré hostile au déménagement et une grève avec blocage
de l'usine a éclaté en juin. On m'accusait de délocaliser l'entreprise, comme si j'avais décidé de partir
produire à l'étranger !
Brise glace
Vrai ou faux : chaque apprenant
doit se présenter en révélant 3
talents (2 vraies et 1 fausse). Le
reste du groupe doit identifier le
talent inventé.
COURBATURES
MENTALES
2ème Session Comprendre le changement
04 Conduire le changement
4. Conduire le changement
I. Légitimer le changement,
II. Mettre en œuvre le changement,
III. Mesurer le suivi du changement.
I- LÉGITIMER LE CHANGEMENT
1. Les acteurs doivent comprendre les raisons et les objectifs du changement grâce
à une communication claire
2. Les acteurs doivent pouvoir exprimer leurs critiques, craintes et suggestions par
rapport au changement afin de négocier un processus qui soit accepté
3. Les acteurs doivent proposer les modalités de mise en œuvre du changement
4. Les acteurs doivent être soutenus dans leurs besoins pour réaliser le changement
(formation, accompagnement etc.)
Cette démarche est complexe pour un manager. Ce dernier peut faire face à de fortes
résistances de la part des collaborateurs. Il doit donc posséder des compétences de
leadership importantes comme :
Un parrain est un acteur bien visible et légitime pour le plus grand nombre, parfois un des
plus hauts dirigeants de l’entreprise. Ce dernier peut contribuer à des actions concrètes
comme l’attribution de récompenses ou la sanction des collaborateurs qui rechignent à
s’engager.
Synthèse des actions permettant la phase de légitimation et d’acceptation du changement
Comme nous l’avons vu, Kurt Lewin a analysé les trois étapes du changement : «
décristalliser, changer, recristalliser ». Après avoir donc communiqué et légitimé les
transformations, les individus ont pris conscience qu’il faut évoluer. Cela peut avoir généré
des tensions, un malaise, des craintes etc. C’est la période de « deuil » que nous avons
abordé plus haut. Cette phase est importante et ne doit pas être précipitée pour s’assurer
du succès du changement.
Il faut néanmoins à présent planifier les transformations à l’aide d’objectifs très précis à
atteindre et d’une durée dans le temps. Il existe de nombreux instruments pour mener le
changement : de manière générale, ils se divisent en deux tendances:
1. La première est axée sur la collaboration : fondé sur le travail en équipe et la discussion,
tous les acteurs suggèrent et participent au changement.
2. La seconde est axée sur une gestion traditionnelle des projets : les acteurs sont
méthodiquement listés, plusieurs scénarios sont envisagés, les forces et les faiblesses
du projet sont analysés.
Nous présentons ci-dessous deux exemples de ces grandes tendances. Il est utile de
rappeler qu’il n’existe pas d’instruments meilleurs que d’autres, mais plusieurs outils
permettant à chaque manager de choisir son propre cheminement en fonction du
contexte.
2. Le pilotage peut se mettre en retrait : lorsqu’un changement est bel et bien accompli,
on constate que le leadership du changement peut alléger son action : les nouveaux
processus se réalisent sans leurs interventions.
D’autres indicateurs plus pointus peuvent être mis en place selon les contextes tels que :
Evaluation de la qualité des nouveaux produits ou services fournis (par exemple, indice
de satisfaction des clients, indice de qualité des produits, labels etc.),
Evaluation des résultats quantitatifs et financiers attendus (par exemple, 20% de vente
en plus, réduction de 100 000 euros de dépenses etc.).
Les objectifs visés par le changement sont clairs et partagés avec les collaborateurs
concernés ;
La stratégie et les étapes du changement sont claires ;
Les responsabilités, notamment de la structure de pilotage, sont claires ;
Il existe une multiplication des canaux d’information (informelle, formelle, par la
direction, entre les équipes etc.).
3. STRUCTURE DU DISPOSITIF DE CHANGEMENT
Une organisation apprenante est une organisation qui apprend de son expérience. Elle est
capable de créer du changement mais aussi de modifier son comportement pour refléter les
leçons apprises, dans le cas de succès comme d’échec.
6. L’organisation apprenante: le rôle des RH
1- Intégration
C’est une étape décisive pour accroître la rétention des salariés, en impulsant un
rythme d’apprentissage sur plusieurs mois. L’objectif est de :
o Faciliter une appropriation de la vision et du métier : « welcome pack »
apprenant (livres ou objets suscitant une réflexion en lien avec les valeurs de
l’entreprise, par exemple) ou atelier pour s’entraîner à présenter en quelques
mots son entreprise (Process d’onboarding).
o Susciter, dès le début, une culture du partage et du mentoring, grâce à un
accompagnement par un ou plusieurs parrains/marraines, qui abordent avec les
nouveaux venus des sujets tels que la culture d’entreprise, l’expertise métier et
le management.
o Inciter à réfléchir sur soi et son développement professionnel, en intégrant un
test de personnalité, un « livret de développement » ou encore des questions
réflexives sur sa capacité à apprendre, à partager et à grandir dans
l’organisation.
6. L’organisation apprenante: le rôle des RH
3- L’auto-apprentissage
L’enjeu est aussi de créer les conditions de responsabilisation des collaborateurs dans
leur développement, en écho avec la notion de « maîtrise personnelle », pour engager
les salariés dans une dynamique permanente d’auto-apprentissage. Cela nécessite en
particulier de :
o Favoriser la connaissance de soi par des outils et des exercices d’introspection,
et proposer des formations pour « apprendre à apprendre » ;
o Diffuser régulièrement des offres de formation qui soient personnalisées, en
fonction du profil et des intérêts de chacun.
o Offrir des « journées de développement », sous forme de « menu »
(participation à des conférences ou à des salons, mécénat de compétences), ou
encore des « cool days ».
o Multiplier les approches d’accompagnement individuel : « coaching bar »,
« speed-coaching » avec des coachs externes disponibles par visioconférence,
ou encore mise à disposition de coachs internes.
6. L’organisation apprenante: le rôle des RH
4- L’apprentissage social
L’apprentissage est social par nature : chacun peut être apprenant et formateur auprès
de pairs, et cette forme d’apprentissage contribue, deux fois plus que la formation
traditionnelle en salle, à l’acquisition de nouvelles compétences et expertises.
Comment l’encourager encore davantage ? Il faut pour cela :
o Déployer des dispositifs de formation de « peer to peer » et de mentoring à
grande échelle pour accélérer le partage de compétences métiers et/ou
comportementales entre pairs; ou mettre en place des réseaux d’échanges
métiers permettant de trouver rapidement la solution à un problème rencontré;
o Mettre en place des groupes de co-développement, en présentiel ou à distance,
internalisés mais aussi inter-entreprises sur des thématiques ou populations
ciblées du type business developers.
6. L’organisation apprenante: le rôle des RH
6- Le rôle du management
Le rôle du manager d’équipe est clé en matière d’apprentissage individuel et collectif.
A condition que ce rôle soit clair, et soutenu par des formations et des outils pour :
o Accompagner le développement des collaborateurs : se mettre dans la posture
de « manager coach ».
o Aider à se projeter sur le moyen terme : « Conversations de développement de
Carrière » pour amener chaque collaborateur à révéler ses talents – avec un
guide introspectif -, réfléchir à son projet professionnel et bâtir un plan de
développement ;
o Instaurer des « moments d’apprentissage » réguliers.
6. L’organisation apprenante: le rôle des RH
Le changement est avant tout un état d’esprit et une culture d’entreprise. L’entreprise ouverte
aux suggestions de ses collaborateurs et qui sait conserver les leçons apprises par
l’expérience sera une organisation ouverte au changement et dont les résistances seront
plus faibles.
6. L’organisation apprenante: le rôle des RH
Nous retiendrons que le changement, en tant qu’effort volontaire, consiste à vouloir résoudre un
problème. Une demande de changement est formulée par la direction ou par les acteurs concernés
(clients, collaborateurs) ou s’impose d’elle-même du fait de contraintes extérieures (concurrence,
évolution technologique etc.).
Un responsable ou un groupe de personnes est désigné pour conduire le changement. Cela peut être un
haut dirigeant, le responsable des ressources humaines, un chef d’équipe, une équipe pilote ou encore
un consultant externe.
Pour les collaborateurs, les changements – principalement ceux qui concernent la modification
d’organisation du travail sont sensibles, car ils touchent leur activité quotidienne. C’est la raison pour
laquelle la vision du changement, ses objectifs et ses conséquences potentielles doivent être
clairement explicitées aux collaborateurs. Ces derniers doivent pouvoir exprimer leurs craintes et
soulever les risques potentiels qu’ils entrevoient.
Une fois cette phase de préparation, la mise en œuvre du changement exige une planification
méthodique. Il faut fixer les objectifs détaillés et le rôle de chacun, les délais impartis. Cela peut se
faire grâce à une méthode traditionnelle de gestion de projets ou à l’aide d’outils spécifiquement
conçus pour les projets de changement comme « la roue du changement ». Ces outils doivent être
adaptés au contexte de l’entreprise et des personnes concernées.
Conclusion