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Chapitre 11 : Les choix d’une structure juridique adaptée 

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1) La forme juridique initiale de l’entreprise d’Éric Pausader  est une entreprise
individuelle. On peut penser que le créateur de l’entreprise souhaitait en
assurer le contrôle et qu’il a choisi la forme juridique la plus simple.  
2) Le dirigeant de l’entreprise a décidé de transformer l’entreprise en
société essentiellement pour permettre sa croissance. Les moyens personnels
d’Éric ne suffisaient plus à assurer les investissements nécessaires à
l’acquisition de nouveaux locaux et de matériels modernes. 
3) Par rapport à une entreprise individuelle, la société permet de drainer des
capitaux, de partager la prise de décision et de limiter la responsabilité
personnelle du dirigeant d’entreprise. Elle offre aussi une meilleure image de sa
solidité financière et permet donc d’obtenir plus facilement  des concours
bancaires en cas de besoin. 
1. Justifier le choix d’une structure par les considérations patrimoniales 
A) La prise en compte des risques P154 
1) La responsabilité illimitée de l’entrepreneur individuel signifie que les
créanciers peuvent exiger d’être payés sur la totalité des biens composant
l’actif du patrimoine de leur débiteur. L’entrepreneur ne peut pas isoler une
partie de son patrimoine qu’il affecterait à son activité professionnelle, de
manière à préserver les autres biens de l’actif. 
2) En cas de succès de l’entreprise, les profits sont pour l’entrepreneur
individuel, sans partage. 
3) La création de la micro-entreprise ne nécessite que très peu de formalités et
n’engendre que des coûts minimes. La micro-entreprises est un dispositif
accessible aux seuls entrepreneurs individuels, justement très sensible à ces
considérations. De plus, outre l’application d’un dispositif d’imposition simple,
elle permet d’accéder à un statut fiscal avantageux. 
4) Le créateur de la micro-entreprise conserve le statut d’entrepreneur
individuel et, à ce filtre, reste responsable sur son patrimoine en cas de
difficultés dans l’exploitation. 
5) Les biens immobiliers sont souvent ceux qui ont le plus de valeur dans le
patrimoine des personnes physiques. De plus, parmi eux, celui qui abrite
l’habitation de la famille a une valeur considérable liée à sa fonction. En
permettant de faire échapper ces biens aux poursuites des créanciers
professionnels, la loi fait disparaître une des craintes majeures des
entrepreneurs individuels, à savoir la saisie de leurs immeubles en cas de
défaillances. 
6) Pour tout entrepreneur individuel, la loi du 4 août 2008 permet une
déclaration d’insaisissabilité de l’ensemble de ses immeubles : celui de son
domicile, mais aussi se résidence secondaire. Par exception à la règle du Code
civil selon laquelle le patrimoine tout entier est le gage des créanciers, elle
permet donc de mettre ces biens à l’abri des poursuites des
créanciers professionnels, sous réserve de respecter quelques formalités de
déclaration et de publicité. La loi du 6 août 2015 ne concerne qu’un immeuble,
celui du domicile, mais c’est le plus important en général. Cette loi prévoit qu’il
échappe automatiquement aux poursuites des créanciers professionnels. Elle
n’impose donc plus la moindre formalité à l’entrepreneur pour protéger ce
bien. 
 
P 158 :
1) Depuis le 1er janvier 2018, le rapprochement des régimes de
protection de tous les travailleurs, y compris les indépendants, est
mis en œuvre par la prise en charge par la Sécurité sociale de
l’ensemble des cotisants. La loi prévoit une unification généralisée
de la protection sociale d’ici 2020.
2) Après avoir été salariée, Audrey a décidé de créer sa propre
entreprise. Si elle a choisi le statut de l’entreprise individuelle, c’est
sûrement parce qu’elle souhaitait être libre dans l’organisation de
son travail et qu’elle espérait améliorer ses revenus. D’ailleurs, elle
reconnaît avoir choisi le statut de la micro-entreprise pour ses
avantages en termes d’imposition.
3) EURL est automatiquement soumis à l’impôt sur le revenu pour les
bénéfices de la société.
4) L’associé d’EURL peut décider que les bénéfices de la société seront
imposés à l’impôt sur les sociétés. Le dirigeant d’une SARL « de
famille » peut écarter la règle de l’imposition à l’impôt sur les
sociétés et choisir de se faire appliquer l’impôt sur les revenus pour
les bénéfices réalisés par la société.
5)

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