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Comment définir le management visuel 

?
Basé sur un concept anglo-saxon, le management visuel s’appuie sur la
perception visuelle des informations. Il s’inspire notamment du lean
management, une méthode d’organisation du travail et de gestion de la
production qui cherche à limiter le gaspillage pour plus d’efficacité et de
performance.

Le management visuel vise à rendre l’information concrète, lisible,


compréhensible et mémorisable. Tous les membres de l’équipe ont
ainsi accès au même niveau d’information.
Son objectif : faciliter la prise de décision.

Le management visuel s’utilise pour tout type de problématique, qu’elle


soit technique, commerciale, logistique, marketing. Il constitue une
approche innovante pour poser un problème, communiquer une
information, manager une équipe et travailler sur un projet.  

La définition du Lean Management

Inspiré du système de production de Toyota, le Lean Management est une


méthode de gestion et d’organisation du travail qui vise à améliorer les
performances d’une entreprise, et plus particulièrement la qualité et la
rentabilité de sa production.

Le Lean Management permet d’optimiser les processus en réduisant les temps sans
valeur ajoutée (opération ou transport inutile, attente, surproduction, etc.), les
causes de non qualité et la complexité. Cette méthode est portée par une dimension
managériale importante qui permet aux collaborateurs de travailler dans les
meilleures conditions. In fine, deux objectifs principaux sont visés : la satisfaction
complète des clients et le succès de chaque salarié.
Les 5S :
La qualité totale propose un grand nombre d'outils pour permettre aux organisations de
s'améliorer. La méthode des 5S fait partie de cette palette en édictant des principes pour
améliorer son environnement de travail.

A la clé : meilleure organisation des ateliers et des bureaux, clarté et propreté.


Des enjeux saillants pour des conditions de travail efficaces, sécurisées et une
excellente image reflétée à l'extérieur.

Définition : ce qu'il faut savoir

La méthodologie des 5 S provient de 5 verbes d'action japonais résumant les


tâches essentielles à mener pour améliorer son environnement . 

Japonnais Français Les actions 

Seiri Débarrasser L'idée est de se débarrasser du superflu. Ce qui


n'est pas utilisé régulièrement est rangé, voire
jeté. 

Seiton Ranger Concevoir un espace de travail efficace où


chaque chose à une place bien définie facilitant
son utilisation.

Seiso Nettoyer La propreté est un élément important du


principe. Le nettoyage permet d'éviter des
dysfonctionnements pour ce qui concerne les
biens de production, sécurise les lieux et rend le
cadre de travail sein.

Seiketsu Maintenir Une fois que tout est trié, rangé et nettoyé, il
l'ordre convient de maintenir ce nouvel ordre.

Shitsuke Etre Cette méthode n'est efficace que si ses


rigoureux préceptes illustrés par les 4S précédents sont
respectés. C'est le sens de ce 5ème S.

L'ordre des actions est important . On commence par débarrasser


( Seiri)  pour finir par le maintien de la rigueur concernant les bonnes habitudes
nouvellement acquises (Shitsuke)

Qu’est ce que la méthode 6 Sigma?


Définition de la méthode 6 Sigma
La méthode Six Sigma, orientée qualité, vise à réduire la variabilité d’un processus
pour tendre vers le zéro défaut. La méthode Six Sigma se base sur une démarche
fondée à la fois sur la voix du client (enquêtes, etc.) et sur des données
mesurables (indicateurs , etc) et fiables.

Cette méthode est utilisée dans des démarches de réduction de la variabilité dans
les processus de production (ou autre) et au niveau des produits et vise ainsi à
améliorer la qualité globale du produit et des services.
La méthode Six Sigma pousse l’entreprise à se doter d’actions mesurables et
efficaces, de mieux satisfaire ses clients, d’impliquer les équipes et permet
souvent d’améliorer son image. Elle est donc une stratégie qui vise à améliorer en
permanence les performances d’une entreprise et à optimiser ses processus.

Qu'est-ce que la VSM ?


La VSM : Value Stream Mapping est donc l’outil qui va permettre de recenser
visuellement et en groupe, l’ensemble des activités produites, celles à valeur
ajoutée (VA) et celles à non valeur ajoutée (NVA), nécessaires à la production.

La VSM est également appelée : Chaîne de Valeur, Materials and information flow
mapping (Toyota), Cartographie de la Chaîne de Valeurs (CCV).

Assez souvent  la VSM est confondue avec le processus qui lui est une
représentation statique, alors que la VSM est une représentation fluviale  . On
entend par fluviale, la représentation d’un flux qui s’écoule : flux de clients, flux
d’informations, flux d’une pièce, flux d’un soin, etc.

Quand l'utiliser ?
Rappelons ici qu’un outil doit être utilisé pour chercher à une réponse à une
question et ne doit aucunement être utilisé «  parce que l‘on m’en a parlé   » ou
bien «  ça fait partie de ma boite à outils, alors utilisons-le   !».

Dans le cas de la VSM, la question pourra être «  dans mon activité X  : (exemple la
facturation), quelle est la  part de valeur ajoutée et quelle est la part de non valeur
ajoutée lorsqu’on facture un client ?  ».    Question utilisable pour tous types
d’activités.

La NVA peut monter jusqu’à 2/3 de temps passé à réaliser l’activité.

Qui est concerné ?


La construction d’une VSM se fera avec l’ensemble des acteurs concernés par
chaque phase de l’activité, sur laquelle on voudra observer et comprendre le flux
qui circule. Ce sera un travail collaboratif animé par le responsable de l’activité
qui lui devra rester neutre et écouter les remarques des participants. Cela est
souvent très difficile. 

La méthode Kanban : qu’est-ce que c’est ?


Produire sur demande : le principe de base de la
méthode Kanban
Produire autant que possible, avoir des stocks et envoyer le produit au
client qui le commande : c’est terminé avec le Kanban. Cette
méthodologie prévoit un système de production basé sur la demande
plutôt que sur l’offre. Le client commande, le fournisseur produit pour
répondre à sa demande.

Quels sont les avantages ?


 Éviter la surproduction et donc les invendus.
 Limiter les coûts de stockage.
 Être capable d’améliorer les processus au fur et à mesure.
 Pouvoir rapidement corriger un défaut sur un produit ou
résoudre un problème dans la chaîne de production.

En revanche, cette méthode n’est pas adaptée dans les secteurs où les
commandes varient beaucoup (forte saisonnalité par exemple)
puisqu’aucun stock ne permet de répondre instantanément à la
demande.

Bon à savoir : la méthode Kanban est issue de la méthode Lean, qui


vise à éliminer le gaspillage, réduire les délais et améliorer la qualité.

La méthode Kanban au service de la gestion de


l’avancement des tâches 
Aujourd’hui, la méthode Kanban est utilisée dans les entreprises pour
permettre une meilleure gestion des tâches entre les membres d’une
équipe. Elle permet à la fois une organisation plus Agile et une
responsabilisation du travail. La méthode Agile peut se décliner sous
plusieurs formes, dont les deux plus courantes, Scrum et Kanban.

À lire aussi >> J’ose pas demander mais… qu’est-ce que JIRA ?

Méthode Kanban : comment ça


fonctionne ?
Tout le fonctionnement est basé sur les étiquettes, qui sont destinées à
optimiser la production et la collaboration entre les équipes. Une
étiquette (Kanban, en japonais) voit le jour dès lors qu’une commande
est passée. Elle indique une tâche à réaliser (une fonctionnalité à
développer sur un back-office par exemple). Les tâches sont réparties
dans un tableau en fonction de leur état et peuvent passer d’une
colonne à l’autre au fur et à mesure du processus : par exemple à
l’étude, à faire, en cours, fait. Chaque membre de l’équipe sait ainsi ce
qu’il a à faire et où en est le travail des autres. Outre une meilleure
communication, cette technique à base de post-it permet de visualiser
de manière claire l’ensemble de la chaîne de production et l’avancement
des tâches, ce qui permet de repérer facilement les blocages et les
urgences.

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