CHIRURGIE THORACIQUE
1. Examens de laboratoire
b) Labo de séro-immunologie
Recherche des marqueurs tumoraux
Bénignes : la glycémie devant la suspicion d’un fibrome
hypoglycémiant
Malignes : mésothéliome. Recherche des cristaux d’acide
hyaluronique, dosage de caloretinine et de la kératonine
Broncho-pulmonaire
- épidermoïde – CEA, LDH, β – microglobuline
- anaplasique – NSE Eulonase neuro-spécifique
- adénocarcinome TTF1 Thyroïdit Transcription Factor 1
- carcinoïde : dosage de la sérotonine ; de l’histamine
tumeur neurogène
- pléochromocytome : VMA
- tumeurs germinales et foeto-protéines et βHCG.
c) Labo de parasitologie
- IDR de Casoni, réaction de fixation de complément Wenberg
dans l’hydatidose pulmonaire
2. Imagerie médicale
2.2. Radio du thorax standard révèle des hyper clartés, des opacités
et l’ICT.
2.2.1. Des hyper clartés
diffuse : Pneumothorax, emphysème géant
circonscrites : * Bulles, bord fin mal défini
- kyste bord net, régulier
- caverne : bord irrégulier relié à une clarté linéaire
- un grelot – image en battant de Cloche dans une caverne
2.5. Imagerie par résonance magnétique, IRM, peut par une meilleure
définition apporter plus des détails que l’imagerie classique.
2.6. Angiographie et l’angiocardiographie : explorent les vaisseaux et les
cavités cardiaques.
- Phlébocavographie : peut révéler un traumatisme, une sténose, un
envahissement de la veine cave supérieure ou inférieure
(syndrome de Bidd-Chiari)
- Angiocardiographie : Etude des cavités cardiaques peut révéler un
shunt, une tumeur, une autre malformation cardiaque telles qu’une
sténose valvulaire, une insuffisance, un tronc.
- Angiopneumographie : explore l’artère pulmonaire : sténose,
atrésie, embolie pulmonaire, thrombose, anévrisme de l’artère
pulmonaire de la maladie de Takayasu ou de la maladie de
Bechet.
- Artériographie bronchique : indiquée dans les infections
chroniques : cavernes, hémoptysiques. Cette voie servira
également de thérapeutique d’embolisation.
- Aortographie : malformations diverses, artères irriguant une
séquestration pulmonaire, anévrisme ectasiant ou disséquant de
l’aorte, sténose isthmique, un double arc aortique, une persistance
du canal artériel PCA.
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III. ENDOSCOPIE
IV. HISTOPATHOLOGIE
Prélèvement biopsiques par crachats, lavage bronchique par
thoracotomie sont envoyés pour un diagnostic préopératoire, le
pronostic, l’indication d’intervenir chirurgicalement ou non.
V. ROBOTIQUE
L'arsenal thérapeutique de la chirurgie mini-invasive s'est
agrandi avec l'avènement de la robotique.
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1. Incision sternale
Position :
Décubitus latéral droit ou gauche. L'incision s'étend de la ligne
axillaire antérieure en sous du mamelon à la pointe de l'omoplate et
passe entre le bord spinal de l'omoplate et la colonne vertébrale.
L'incision sectionne les muscles trapèze, grand dorsal, grand dentelé,
rhomboïde. L'ouverture de la cavité pleurale se fait par la section des
muscles intercostaux au niveau de l'espace choisi, souvent le 5 e espace
qui donne un jour large. La dissection de la partie postérieure de la côte,
avant la mise en place de l'écarteur évite les fractures accidentelles de
celle-ci. Une partie de la côte peut être réséquée chez l'adulte.
2. Thoracotomie antérolatérale
Présente un avantage en cas de traumatisme avec instabilité
hémodynamique. Le patient est décubitus dorsal, couché ou en position
assise. Ceci donne à l'anesthésiste un contrôle cardiovasculaire meilleur
qu'en cas de décubitus latéral. L'incision est utilisée pour les
interventions médiastinales antérieures, certaines interventions sur le
cœur, des résections atypiques du lobe supérieur et moyen. L'incision
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Incision antérolatérale
3. Incision thoraco-abdominale
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5. Sternotomie médiane
C'est la voie d'abord des opérations sur le cœur. Elle donne une
exposition optimale sur le médiastin antérieur. La plèvre peut être
ouverte ou pas selon la nécessité. L'incision s'étend en sous de la
fourchette sternale à quelques cm en sous de l'appendice xiphoïde. Une
scie ou un couteau de Lebshe et un marteau sont utilisés pour fendre le
sternum. Il faut faire attention pour ne pas fracturer l'os et léser le plexus
brachial par un écartement excessif. L'inconvénient de cet abord est le
risque infectieux, la longueur de l'ostéite sternale. Certaines ostéites
s'accompagnent de médiastinite et de la déhiscence sternale.
Sternotomie médiane
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1. EPANCHEMENTS COMPRESSIFS.
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Pneumomédiastin et hémomédiastin
2. INSUFFISANCES DIAPHRAGMATIQUES
La suppression du coup de pompe inspiratoire du diaphragme
diminue la ventilation au point de provoquer une anoxie.
- Traumatisme bilatéral des nerfs phréniques : en cas de
traumatisme thoracique grave, lésion au cours d'une intervention
chirurgicale. Un traumatisme ou lésion unilatérale entraine une
situation moins grave s'il n'y a pas des troubles respiratoires
antérieurs. La diminution fonctionnelle correspond ± à une
pneumonectomie.
- Parésie diaphragmatique : peut s'observer dans les suites d'un
traumatisme ou d'une intervention chirurgicale. La parésie
ou paralysie peut être temporaire.
Traitement préventif
SYSTEMESDEDRAINAGE
■
Drains
Tout tuyau peut constituer un drain! Encore doit-il répondre à certaines
exigences de base : être radio-visible, gradué et stérile à la pose. Les
caractéristiques des drains peuvent varier.
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Selon le matériau
– en caoutchouc : le type en est le drain de Monaldi;
– en matière plastique type PVC : drain d’Argyle;
– en silicone : drain de Joly.
Selon le calibre
Celui-ci peut varier de la Charrière 8 (1unitéCharrière=1/3mm), soit
2,7 mm, pour les petits drains de type Pleurocatht, à 36. Les calibres les
plus couramment utilisés vont de 18à32.
Selon la forme
– on trouve des drains droits, angulés, voire même ayant une
extrémité plate et effilée;
– les orifices latéraux sont, soit déjà présents, soit rajoutés avec,
dans ce cas, un risque de fragilisation lors du retrait;
– enfin, ils sont tous radiovisibles, soit directement, soit par
l’intermédiaire d’un liseré radio-opaque.
■
Valve de Heimlich
■
Système à un bocal
Principedusystèmededrainageàunbocal.
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■
Système à deux bocaux
Afin d’éviter cet inconvénient, il est possible d’intercaler entre le
patient et ce bocal un deuxième bocal pour le recueil.
■
Systèmes d’aspiration
– Il est parfois possible de se contenter d’un simple siphonnage,
notamment lorsque le patient est ambulatoire, convoyé en
ambulance ou drainé au long cours. Dans ce cas, on utilise le
système de la valve de Heimlich ou un système à deux bocaux.
– Dans la majorité des cas, il est préférable d’appliquer, au moins au
début, une aspiration qui permet l’évacuation des épanchements et
la réexpansion pulmonaire. Si l’on dispose d’une aspiration
précise et fiable, il est possible de l’appliquer directement sur un
système à deux bocaux. Dans le cas contraire, on utilise un
système de régulation de la dépression : c’est le principe de la
colonne de Jeanneret. Ils’agit en fait d’un troisième bocal à
l’intérieur du quel un tube plonge dans du liquide d’une hauteur
correspondant à la dépression que l’on souhaite exercer. Si la
dépression devient plus importante, de l’air pénètre par ce tube et
équilibre la pression. Ainsi en maintenant un bullage régulier dans
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■
Systèmes à usage unique
En pratique, ces systèmes à deux et trois bocaux sont
encombrants, nécessitent un changement quotidien et tendent à
disparaître de plus en plus au profit de systèmes compacts, à usage
unique, dont il existe plusieurs modèles dans le commerce.
Certains enfin remplacent la chambre sous eau par une valve
unidirectionnelle, ce qui leur donne une sécurité totale même lorsque le
pack a été renversé : Pleur-evacSaharat.
Pleur-evacSaharat
■
Drainage avec lavage contenu (drainage de Luizy)
Drainage de Luizy.
TECHNIQUE
■
Où introduire le drain?
Si l’on trace une ligne verticale passant par le milieu de la
clavicule, et une ligne horizontale par le mamelon (quatrième espace
intercostal), on définit quatre quadrants. Seul le quadrant supéro
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C’est dire que chaque fois que l’on sort de ces situations
standards, notamment pour un épanchement pleural localisé et
cloisonné, il convient pour se guider d’utiliser la radiographie thoracique
de face et de profil et mieux l’échographie ou le scanner. Dans tous les
cas, la ligne médiane et la pointe de l’omoplate sont des repères
cliniques et radiologiques qu’il convient d’utiliser.
■
Quelle taille de drain utiliser?
Le calibre du drain choisi doit s’adapter à la nature de
l’épanchement. Ainsi devant un pneumothorax, on préfère plutôt des
drains Charrière 18 à 24, tandis que pour des épanchements liquidiens,
on atteint les calibres 28 à 32 et ceci d’autant plus que le liquide est
épais.
Le choix d’un tout petit calibre telle Pleurocatht est une option
exceptionnelle car il se bouche toujours trop vite.
■
Comment placer le drain?
Installation du patient
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Dans tous les cas, il est installé en décubitus dorsal, le bras relevé
si l’on choisit un site axillaire.
Le matériel nécessaire doit être disposé sur un plateau stérile et il faut en
particulier bien vérifier la concordance des trocarts, des drains, des
raccords et des tubes avant de commencer l’anesthésie.
La mise en place se fait dans des conditions chirurgicales d’asepsie
(exception faite d’une situation d’extrême urgence). Un champ troué peut
être mis en place.
Anesthésie locale
L’orifice d’entrée repéré, on réalise une anesthésie locale à l’aide
d’une longue aiguille qui permet non seulement d’insensibiliser tous les
plans, mais aussi de confirmer le diagnostic d’épanchement et d’estimer
l’épaisseur des tissus à traverser.
Au niveau cutané, on crée une « peau d’orange », puis l’on traverse
tous les muscles jusqu’au plan dur de la côte. On remonte alors l’aiguille
jusqu’au bord supérieur de la côte qui est « raclée » pour pénétrer dans
la plèvre, seringue en aspiration.
L’injection de Xylocaïne au niveau de la cavité pleurale n’est pas
dangereuse, de même au niveau du poumon. Dans ce cas apparaît
chez le sujet une toux, alors qu’il signale « un goût amer dans la
bouche ». Bien évidemment, l’aspiration préalable évite ces
incidents. En se retirant, on injecte pour essayer d’anesthésier
l’espace sous-pleural qui est aussi sensible que la peau. Chez les
patients dont la paroi thoracique est très épaisse, il est tout à fait
possible d’utiliser une grande aiguille type pneumopéritoine pour
atteindre la plèvre et s’assurer de la réalité d’un épanchement.
Positionnement du drain
En position couchée, l’air se collecte en avant de la cavité
thoracique et le liquide en arrière. En position assise, l’air se collecte en
haut et le liquide en bas. Ainsi, si l’on désire drainer de l’air, les trous du
drain doivent se situer en avant et en haut, si l’on désire drainer du
liquide, les trous du drain doivent alors se trouver en bas et en arrière.
– Pour un drainage antérieur, le trocart doit viser l’apex, c’est-à-dire
l’oreille opposée du sujet. On introduit délicatement le drain jusqu’à
ce que le patient signale une douleur interne au niveau de l’épaule :
c’est le témoin que le drain a bien atteint le sommet.
– Pour un drainage axillaire, le drain est dirigé vers le sommet s’il
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A" B1 B2
C D E
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F G H
B1, B 2. Anesthésie locale.
C. Incision cutanée.
D. Création du trajet du drain.
E. Mise en place du trocart.
F. Vérification de l’épanchement.
G. Mise en place du drain.
H. Fixation du drain par des points
Fixation du drain et pansement
Il est classique de réaliser une bourse autour de l’orifice du drain
permettant l’obturation cutanée lors de l’ablation. Ces bourses
responsables de cicatrices disgracieuses peuvent être
avantageusement remplacées par un simple point en U d’attente.
INDICATIONS
■
Pneumothorax spontané
Deux facteurs interviennent dans l’indication thérapeutique devant
un pneumothorax spontané: l’importance de l’épanchement et la notion
de récidive.
En effet, un pneumothorax inaugural complet et/ou mal supporté est
drainé obligatoirement et en général par un seul drain antérieur. Le
drainage apporte par ailleurs un élément d’irritation qui peut favoriser la
création d’une symphyse prévenant la récidive.
■
Épanchement pleural « médical »
Lors de pleurésies purulentes, la simple ponction évacuatrice est
en règle générale insuffisante. Aussi un drainage plutôt latéral permet le
lavage de la plèvre.
■
Traumatismes duthorax
– Devant un pneumothorax isolé et « significatif », c’est-à-dire de plus
de deux travers de doigt au sommet sur un cliché assis, on draine
par devant (premier ou deuxième espace intercostal). Non
significatif, une simple surveillance radiologique journalière suffit.
– Devant un hémothorax, l’attitude est moins tranchée. En effet,
drainé, un hémothorax risque de cailloter, insuffisamment évacué, il
est responsable de séquelles fibreuses.
INSTALLATION
La longueur des tuyaux ne doit pas être excessive pour ne pas
diminuer l’efficacité de l’aspiration. Ils doivent être rangés et lovés avec
soin en évitant tout siphon. Tous les raccords doivent être apparents et
facilement accessibles. Le système de drainage doit être
Drainage postopératoire
TECHNIQUE
La mise en place d’un drainage thoracique à thorax ouvert est
théoriquement beaucoup plus facile qu’à thorax fermé, puis que la main
et l’œil guident l’opérateur. Tous les points d’entrée sont possibles pour
peu qu’ils soient situés en avant de la ligne axillaire moyenne, et ceci afin
d’éviter que le patient remis en décubitus dorsal ne se couche dessus.
INDICATIONS
En dehors du cas très particulier des pneumonectomies que nous
envisageons dans un paragraphe suivant, la grande majorité des opérés
sont deux drains classiques: l’un antérieur, l’autre postérieur. Toutefois,
lors de gestes sans exérèse parenchymateuse, de biopsies pulmonaires
ou même aujourd’hui de lobectomies, la tendance actuelle est d’en
utiliser qu’un seul drain placé au sommet [11], voire même pour les
sympathectomies d’effectuer une simple exsufflation enfin d’intervention.
À l’opposé, lors de lobectomies moyennes, le posé au sol ou accroché
au lit toujours bien au-dessous du niveau du patient. Le système doit
enfin être raccordé au vide mural par l’intermédiaire d’un manomètre.
La dépression exercée est extrêmement variable selon les
équipes, allant de 10 à 300 cm d’eau. En pratique, les valeurs
moyennes employé est en dent à diminuer et se situent aujourd’hui
entre 20 et 25 cm d’eau, ce qui correspond à la dépression proposée
par les systèmes à usage unique.
De plus en plus d’équipes se contentent d’un simple siphonnage,
lorsque le drain ne bulle pas ou peu. Le décollement partiel présent le
premier jour disparaît très rapidement. Cette diminution, voire cette
absence de dépression, est incontestablement un facteur de
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SURVEILLANCE
La surveillance d’un drainage se fait toutes les heures le premier
jour puis de manière biquotidienne ensuite.
Le drainage se doit pendant tout ce temps de rester « stérile » et
efficace: maintenir un drainage « stérile » est bien sûr illusoire. Tout au
plus doit-on éviter la contamination de la plèvre. Pour cela, il est
recommandé de changer tous les jours le premier bocal et le tuyau le
reliant au patient. Les systèmes à usage unique ont l’avantage de
pouvoir être conservé plusieurs jours sans danger; leur changement
n’est nécessaire que lorsqu’ils sont pleins ou lorsqu’ils ont été
renversés.
Il faut surveiller l’aspect du liquide recueilli: un liquide très
sanglant dans les suites immédiates d’une intervention doit rendre très
vigilant et faire craindre un caillotage secondaire; la quantité doit être
notée chaque jour et marquée par un trait au niveau de la chambre de
recueil; l’existence d’oscillations de la colonne d’eau dans la chambres
ou seau témoigne d’une bonne perméabilité du drain.
L’existence d’un bullage doit faire vérifier la totalité du système à la
recherche d’une fuite sur le trajet.
L’efficacité d’un drainage s’apprécie sur la radiographie thoracique au
moins journalière faite au lit du patient. Dans les cas compliqués ou
lorsque l’on suspecte la présence d’une poche pleurale, un scanner
thoracique est l’examen idéal.
La traite des tuyaux est pluriquotidienne pratiquée au mieux avec une
pince « à traire »; elle a pour but de créer une brève dépression très
importante qui permet de fragmenter les caillots et d’éviter l’obstruction
des drains; elle nous paraît particulièrement importante en post
opératoire immédiat pour prévenir un caillotage; elle est cependant
remise en question par certains.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 39
ABLATIONDESDRAINS
Conclusion
D’apparence banale, le drainage pleural ne se résume pas en
l’introduction furtive d’un tuyau dans la cavité thoracique. C’est un geste
chirurgical stéréotypé et minutieux pour lequel seules une indication
réfléchie et une surveillance rigoureuse permettent de garantir son
efficacité et son innocuité.
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A. TRAUMATISMES FERMES
1. CONSIDERATIONS GENERALES
1) Mécanismes
Ces traumatismes deviennent de plus en plus fréquents à l'heure
actuelle à cause du développement de la traumatologie due au trafic
routier. Ils peuvent se produire soit par :
- contusion directe pouvant conduire à des fractures de côtes au
niveau du point d'impact;
- écrasement dans l'axe antéro-postérieur pouvant conduire à des
fractures à distance au point d'hyperflexion ou à l'écrasement du
médiastin sur le rachis.
Il faut toujours avoir en tête l'association des lésions d'autres systèmes
(abdominal, SNC,).
2) Physiopathologie
De nombreux mécanismes s'intriquent pour produire un état
d'insuffisance respiratoire aiguë (IRA):
- douleur qui empêche la toux et l'ampliation pulmonaire
- épanchements qui amputent parfois complètement la fonction d'un
poumon provoquant ainsi la déviation du médiastin qui retentit sur le
poumon contro-latéral: le médiastin suit le poumon sain à
l'inspiration et reprend sa position initiale à l'expiration (flottement
médiastinal d'autant plus prononcé que le médiastin est plus
souple);
- encombrement bronchique dû à une hémoptysie ou à une
hypersécrétion bronchique conduisant à:
* l'anoxie * l'hypercapnie * l'atélectasie;
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 41
3) Etude clinique
Dès l'arrivée du traumatisé thoracique, la première question est de
savoir si un geste de toute urgence ne s'impose pas devant un état
d'insuffisance respiratoire aiguë: cyanose, dyspnée intense,
hypersécrétion bronchique et collapsus cardio-vasculaire.
4) Evolution et complications
En bref, il peut y avoir deux situations possibles :
- le tout se normalise : la détresse respiratoire disparait quelques
heures après la pose des gestes d'urgence. La douleur se calme
entrainant la fin de la dyspnée. La patient se recolore, la gazométrie
redevient normale et le poumon se réexpand parce que les
épanchements ont été drainés.
- aucune évolution favorable :
* il y a persistance de l'IRA malgré le drainage pleural et l'intubation. Là,
il s'agit souvent des cas des grands volets mobiles qu'il va falloir traiter
chirurgicalement ;
* il y a persistance de pneumothorax c'est-à-dire que le drain posé
continue à "buller". Il faut craindre s'il y a des signes d'emphysème
médiastinal, une fracture de la trachée et des bronches. Pratiquer
d'urgence une trachéotomie ;
* il y a persistance d'un hémothorax càd le drain continue à donner du
sang ou il y a persistance d'un syndrome hémorragique malgré les
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 43
5) Traitement en général
En urgence : Trachéotomie ou Intubation endotrachéale pour
l'aspiration et la toilette thoracique et la pose d'un drain thoracique
peuvent suffire à maitriser la situation.
Concomitamment, il faut associer à ce traitement la réanimation générale
avec contrôle de l'hématose pas-à-pas toutes les 30 minutes (surveiller
les pressions sanguines des cavités du coeur, la gazométrie, l’acidose,).
A cette réanimation générale, il faut associer l'assistance respiratoire et
dans certains centres cela peut se faire par la stabilisation interne.
3. VOLET COSTAL
Les fractures de série des côtes sont bien plus graves, surtout si
elles entrainent une mobilité paradoxale de parties de la paroi
(invagination inspiratoire). Il faut absolument hospitaliser ces patients.
Un volet thoracique est un segment de la paroi désolidarisé par deux
traits de fracture sur la même côte et étendue sur plus de deux côtes.
Selon la localisation, on distingue un volet: - antérieur -latéral -postérieur.
En cas d'association, on parle alors de volets complexes. Il faut en outre
noter que les volets peuvent être multifragmentaires càd il existe plus de
2 traits de fracture. La gravité du volet costal est due à son instabilité.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 45
4. FRACTURES DU STERNUM
Mécanisme et forme : les fractures du sternum résultent autant
de forces directes (impression par le volant par ex.) qu'indirectes : on les
rencontre également en association à des fractures de vertèbres, si la
compression longitudinale de la colonne thoracique est combinée à une
flexion importante.
5. PNEUMOTHORAX TRAUMATIQUE
Il faut distinguer :
- Pneumothorax ouvert par lésions de la paroi thoracique (en
général plaies avec perte de substance, sinon les tissus ferment le
canal).
* Conséquences : insuffisance cardio-respiratoire grave par
collapsus pulmonaire du côté de la blessure, battement
médiastinal, ventilation à bascule, plus tard infection pleurale.
* Diagnostic : plaie largement ouverte ou déplacement d'air sifflant
en respirant.
* Traitement : occlusion étanche immédiate, drainage pleural
(même une exsufflation) et fermeture chirurgicale le plus vite
possible.
- Pneumothorax fermé: lésions pulmonaires associées en général à
des fractures de côtes, éventuellement à une rupture bronchique.
conséquences : danger de soupape (pneumothorax de soupape)
avec pénétration d'air sous pression dans la plèvre à l'inspiration
sans possibilité d'élimination à l'expiration. Accroissement de la
pression intrapleurale, collapsus pulmonaire, déplacement
médiastinal avec compression du poumon controlatéral et
insuffisance respiratoire grave (pneumothorax sous tension) ;
diagnostic : au lieu de l'accident: auscultation (absence de
murmure vésiculaire et percussion). Sinon : radiographie ;
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6. HEMOTHORAX TRAUMATIQUE
7. TRAUMATISME PULMONAIRE
Les poumons ont une aptitude remarquable de tolérer les
traumatismes ouverts ou fermés (contusion).
Etiologie :
- armes à feu
- accidents de circulation
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 49
Lésions :
Elles dépendent de l'objet causal et peuvent provoquer des
dommages divers :
- rupture alvéolaire avec pneumothorax
- destruction parenchymateuse avec hémothorax qui va cesser
spontanément avec l'apparition de l'œdème.
- embolie pulmonaire gazeuse qui peut être la cause de la morbidité
élevée ou du décès.
Conduite à tenir en urgence
- drain thoracique d'urgence
- prélèvement sanguins et évaluation de la ventilation pour apprécier
les effets négatifs du traumatisme sur les échanges respiratoires.
- parfois une thoracotomie s'il ya suspicion d'une atteinte cardiaque
ou diaphragmatique par exemple.
- réanimation massive.
Contusion pulmonaire
Elle indique les conséquences du traumatisme fermé au niveau
des poumons.
Causes : - décélération rapide du thorax contre le volant
- chute des hautes hauteurs
- les compressions "blast injuries"
Chez les jeunes, une sévère contusion pulmonaire peut se voir à
cause de la transmission de la force traumatisante à travers le thorax
avec un minimum des fractures costales ou sternales. Par contre chez
les adultes et les personnes âgées, la contusion pulmonaire
s'accompagne souvent des fractures multiples de côtes au niveau de la
cage thoracique.
Anatomie pathologie
- hémorragie intra alvéolaire et interstitielle
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 50
- œdème
- obstruction due aux protéines et au liquide des bronches et des
bronchioles
- infiltration leucocytaire
- lésion de contre-coup loin du siège primaire du traumatisme
Traitement
Réanimation : Liquides : pas plus de 50-75 ml/heure pour éviter les
œdèmes pulmonaires
Diurétiques : Lasix 20-40 mg chaque 6 heures
Assitance ventilatoire par une intubation endotrachéale
Thoracotomie pour une hémorragie continuelle ou abondante et un
pneumothorax massif. Une résection pulmonaire peut s'avérer
nécessaire.
8. TRAUMATISME TRACHEO-BRONCHIQUE
Bronchoscopie
Œsophagoscope
Traitement
Il est fonction de la gravité des lésions. Les traumatismes
mineurs peuvent être contrôlés par une trachéotomie et une
décompression pleurale. Mais les ruptures trachéo-bronchiques avec
parfois perte de substance exigent une thoracotomie exploratrice avec
réparation. Une trachéotomie est toujours de rigueur à la fin de
l'opération.
Evolution
Une obstruction bronchique se développe avec atélectasies
dans les traumatismes méconnus non infectés. Ce qui va exiger sur le
plan thérapeutique une résection de la bronche avec celle du lobe sous-
jacent.
En cas d'infection, il peut se développer une pneumonie, une
bronchectasie et un empyème.
B. TRAUMATISMES OUVERTS
Syndrome costo-claviculaire
Ce sont les vaisseaux qui sont les premiers comprimés entre la
clavicule et la première côte. Les symptômes sont surtout vasculaires:
troubles veineux intermittents du bras, Syndrome de Raynaud, parfois
des douleurs irradiant à partir de l'épaule.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 54
Syndrome d'hyper-abduction
Il est dû à une compression en général isolée de l'artère par le petit
pectoral et l'apohyse coracoïde. Son signe classique est le Test de
provocation : l'accroissement de l'hyper-abduction fait apparaitre un
souffle axillaire disparaissant avec le pouls radial en position extrême.
Diagnostic
Une anamnèse de paresthésies qui apparaissent lors du port de
charges inhabituelles, de sac de montagne ou durant le sommeil (avec le
bras rabattu vers le haut) le rend vraisemblable, si l'un des tests de
provocation font apparaitre un souffle supra ou infra-claviculaire
disparaissant en même temps que le pouls radial. L'angiographie de
l'artère radiale dans les positions de provocation confirme le diagnostic.
Traitement chirurgical
Si les symptômes sont dus à une compression nette, l'opération
est indiquée. On pratique en général une section du scalène et on
résèque la première côte, car on a le plus souvent affaire à des formes
mixtes. Il faut évidemment également enlever une côte cervicale qui
provoquerait des troubles.
2. Anomalies sternales
Examens complémentaires
- Radiographie : elle est intéressante pour la recherche d'une
collection sous-pleurale et de l'état du squelette.
- Ponction : elle ramène du pus crémeux qu'il faut envoyer en
Bactériologie pour la recherche des BK.
- Bilan général à la recherche d'autres localisations.
abcès du médiastin
ostéoarthrite sterno-claviculaire.
Cotes : - l'ostéomyélite se localise sur les arcs antérieurs des côtes chez
les jeunes enfants et chez les grands enfants sur les
postérieurs
- les complications:
abcès sous le grand pectoral
abcès axillaire
abcès du grand pectoral.
3. TUMEURS
Sarcome ostéogénique
2) secondaires à partir des tumeurs: - de la prostate
- du sein
- du rein, ...
Traitement (tumeurs primitives):
- Radiothérapie s'adresse aux tumeurs sensibles comme la Tumeur
d'Ewing. Elle se fait avant la chirurgie.
- Chirurgie qui consiste en une exérèse totale élargie aux parties molles
avec biopsie extemporanée suivie d'une plastie de la paroi avec le
matériel synthétique. La présence des métastases contre-indique la
chirurgie.
En ce qui concerne le sternum: les tumeurs sont rares, souvent de
découvertes fortuites et posent des problèmes d'exérèse parfois
insurmontables.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 60
1. PNEUMOTHORAX SPONTANE
Clinique
La clinique est variable et elle dépend du type de pneumothorax.
1) Forme aiguë ou forme suffocante :
- douleur thoracique violente en coup de poignard
- dyspnée intense
- toux quinteuse rebelle
- patient angoissé
2) Forme chronique dont le début est latent et se manifeste pratiquement
sans signes fonctionnels. Elle est de découverte radiologique.
L'examen physique montre :
- Inspection : un hémithorax immobile
- Palpation : diminution ou abolition des vibrations vocales (VV)
- Percussion : hypersonorité
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 62
Radiographie:
- présence de l'air dans la plèvre sous forme d'hyperclarté
- le parenchyme pulmonaire est réduit sous forme d'un moignon autour
du hile.
Le diagnostic clinique est aisé mais l'étiologie est plus difficile à
déterminer en urgence sauf si les antécédents sont connus.
Evolution
Elle est le plus souvent bénigne mais généralement dominée par
les récidives. On peut même observer le passage à la chronicité avec
persistance de:
- pneumothorax
- pachypleurite
- infection secondaire
- présence d'un épanchement liquidien.
Traitement
1) Formes aiguës: il s'agit d'une urgence!
- oxygéner le malade
- lutter contre l'hypression intrapleurale par
* des exsufflations répétées par une mise en place d'un gros
trocart (comme celui de CARDIS) à demeure.
* une pleurotomie à minima peut être envisagée.
2) Formes chroniques: on doit chercher à obtenir
- la réexpansion pulmonaire
- si possible la symphyse pleurale (accolement pour éviter les
récidives). Pour cela, on doit pratiquer des exsufflations des
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 63
3. PLEURESIES HEMORRAGIQUES
4. CHYLOTHORAX
Clinique:
Syndrome d'épanchement pleural
Association avec un choc hypovolémique.
Radiographie:
Opacité diffuse avec déviation du médiastin.
Diagnostic:
Fait par la ponction exploratrice qui montre:
- la présence de la lymphe qui est un liquide blanchâtre, opalescent et
inodore.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 67
Ponction:
Elle permet l'étude bactériologique, biochimique et cytologique.
Lymphographie parfois.
Evolution:
Favorable: résolution apres quelques ponctions.
Les épanchements abondants nécessitent les ponctions répétées.
Dans les cas défavorables, on peut aboutir à une déshydratation ou un
décès par inanition.
Traitement:
1) Il vise à tarir la fuite lymphatique càd assécher la plèvre pour obtenir
une réexpansion pulmonaire et une symphyse pleurale par des
ponctions ou une pleurotomie avec aspiration continue.
2) Thoracotomie pour aller ligaturer le canal thoracique au-dessus et en-
dessous de la lésion. Les indications de la thoracotomie sont des
déperditions abondantes de plus de 1 litre de lymphe par jour.
5. TUBERCULOSE PLEURALE
Clinique:
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 68
Traitement:
Il est important de différencier la pleurésie tuberculeuse d'un
empyème non spécifique car le traitement n'est pas le même. Certains
recommandent de faire la biopsie pour avoir un diagnostic précis.
Une pleurotomie est nécessaire seulement quand il y a suspicion d'une
fistule broncho-pulmonaire.
Dans certains cas, une décortication pleurale est indiquée pour obtenir
une réexpansion pulmonaire.
Tous ces gestes chirurgicaux doivent être associés à une chimiothérapie
antituberculeuse énergique.
6. CALCIFICATIONS PLEURALES
7. TUMEURS DE LA PLEVRE
1) Considérations générales
Elles sont rares mais non exceptionnelles.
Elles sont souvent primitives à partir du MESOTHELIUM.
Elles sont secondaires comme métastases d'un cancer primitif des
bronches et dans ce cas il se pose un problème de diagnostic différentiel
difficile. Seule l'autopsie peut trancher.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 69
Formes:
- circonscrites et isolées: clinique pauvre, découverte est faite par la
radiologie, ce sont souvent des tumeurs bénignes (fibromes,
histiocytomes). Le traitement est chirurgical.
- diffuses: elles apparaissent après la quarantaine, par un épanchement
séro-fibrineux ou séro-hémorragique mais ces tumeurs restent
longtemps latentes.
2) Approche clinique
-Tumeurs primitives sont rares et généralement malignes
(pleuroendothéliome). Il faut mentionner surtout les MESOTHELIOMES
MALINS qui se révèlent par des épanchements et des douleurs, des
irrégularités arrondies sur les plèvres après ponction qui donnent un
liquide rosé en principe et coagulant facilement. Rechercher le contact
avec l'amiante dans l'anamnèse. Ponction-biopsique pleurale permet
souvent le diagnostic. Leur pronostic est mauvais. Leur extension plane
ne permet peu ou pas d'intervention radicale. Elles réagissent mal à la
radiothérapie ou aux antimitotiques. Le traitement est chirurgical tout au
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 70
1. ANATOMIE
But
1) Diagnostic qualitatif, si possible avec vérification histologique.
2) Evaluation anatomique fonctionnelle : localisation et étendue du
processus, atteinte d'organes voisins, métastases régionales et à
distance en cas de tumeurs malignes, retentissement fonctionnel.
L'évaluation peropératoire peut présenter des difficultés même pour un
chirurgien expérimenté. C'est pourquoi le chirurgien attache beaucoup
d'importance à l'examen préopératoire complet de la nature et de
l'étendue de l'affection.
En plus de l'anamnèse et de l'état clinique les paramètres suivants sont
déterminants :
1) Examens radiologiques
- Radioscopie, clichés thoraciques de face et de profil, index baryté
œsophagien pour l'exploration du médiastin et les tomographies font
partie des examens de routine.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 72
2) Endoscopie
- Bronchoscopie et fibroscopie avec biopsie, histologie et bactériologie.
- Médiastinoscopie des tumeurs médiastinales, des affections
systémiques ou en cas de suspicion de métastases lymphatiques d'un
carcinome bronchique.
- Thoracoscopie.
On peut recourir à une ponction-biopsie des affections pleurales et
pulmonaires périphériques. On atteindra les ganglions lymphatiques
palpables par une biopsie sous-cutanée, les lymphomes sous-claviers
profonds par une biopsie du scalène (la médiastinoscopie a largement
remplacé cette méthode de nos jours). Dans 10 à 15 % des cas, seule la
thoracotomie exploratrice permet de se rendre compte de la nature et de
l'opérabilité des lésions.
3. SEMIOLOGIE
4 ANOMALIES CONGENITALES
1. Aplasie pulmonaire
Ici, il n'y a qu'un moignon de la bronche qui existe. Bilatérale, elle
est incompatible avec la vie.
2. Hypoplasie pulmonaire
C'est une insuffisance du développement de l'arbre bronchique
avec un tissu pulmonaire anormal souvent siège des malformations
kystiques pouvant conduire à des infections, aux hémoptysies, ...
3. Séquestrations pulmonaires
Dans ces malformations, on retrouve des lobes mais le plus
souvent des segments entiers non ventilés mais irrigués par une artère
propre provenant de l'aorte ou de l'une de ses collatérales. Elles sont
intrapulmonaires ou extrapulmonaires donnant le véritable poumon
adhérant. Elles sont le siège de formation kystique et de surinfection et
sont susceptibles de s'ouvrir dans les bronches occasionnant une:
- bronchorrhée
- hémoptysie
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 74
Examens paracliniques
Tomographie : peut découvrir une opacité linéaire partant de la zone
pathologique vers le médiastin et le diaphragme.
Cathétérisme aortique rétrograde est l'examen capital car il permet de
découvrir l'artère anormale qui nait de l'aorte descendante au-dessus
mais plus souvent en-dessous du diaphragme.
Ils sont souvent découverts par leurs complications qui sont : des
surinfections et des hémorragies.
Diagnostic différentiel : kyste hydatique, tumeur, tuberculome (dans les
trois cas, nous avons à faire à des kystes pleins radio-opaques). Images
aériennes intrapulmonaires (bulle d'emphysème, séquelles d'un abcès
ayant été vidé).
Traitement
Exérèse chirurgicale.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 75
5. FISTULE ARTERIO-VEINEUSE
Synonymes : Anévrisme artério-veineux, angiome pulmonaire,
hémangiome caverneux.
Il existe ici un shunt artério-veineux dans le poumon. La fistule est
unique dans 66 % des cas.
Clinique
Signes évocateurs : - cyanose
- dyspnée d'effort
- hippocratisme digital
Examen physique : - souffle continu à l'auscultation
- angiomatose de Rendu-Osler
- polyglobulie
Evolution: Elle est souvent lente jusqu'à l'âge adulte.
1. Emphysème et Bulle
Emphysème : c'est l'accumulation de l'air dans les alvéoles sans rupture
de septa alvéolaires.
Bulle : c'est l'accumulation de l'air avec rupture de septa.
- Hernie diaphragmatique
Traitement: Exérèse chirurgicale.
7. INFECTIONS PULMONAIRES
Radiographie
Phase d'abcédassions : présence d'un niveau hydroaérique.
Ailleurs, on notera des séquelles qui sont les bulles résiduelles qu'on
appelle pneumatocèles ou encore pyosclerose.
Formes d'abcès pulmonaires
- Forme du nourrisson due à une staphylococcie pleuro-pulmonaire
- Abcès amibien
- Abcès du diabétique ou de l'alcoolique ou sur terrain taré.
Ils augmentent actuellement sous forme d'abcès métapneumoniques à
germes résistants. Le diagnostic se fait par la radiologie, éventuellement
par les tomographies et la mise en évidence de fibres élastiques dans
les expectorations. Il faut pratiquer immédiatement un antibiogramme.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 80
Diagnostic différentiel
- Carcinome nécrotisant (paroi en général plus épaisse et irrégulière)
- Cavernes tuberculeuses
- Chez l'enfant : un corps étranger.
Traitement : Il est d'abord conservateur: antibiothérapie dirigée et
gymnastique respiratoire (drainage de posture, stimulation de la toux,
éventuellement aspirations endobronchiques). Ces mesures sont aussi
la meilleure prophylaxie des abcès.
- Pneumotomie et drainage en cas d'extension de l'abcès ou d'évolution
septique. - Les abcès chroniques résistants ou les cavités résiduelles
propres (poumon en nid d'abeilles) nécessitent une pleurectomie ou une
résection segmentaire.
Pronostic : est toujours très grave.
3. Bronchectasies
La dilatation des bronches est due à une destruction des tissus
musculo-élastiques des bronches segmentaires et sous-segmentaires.
Cette destruction part d'une sténose bronchique qui va entrainer une
stagnation des sécrétions avec infection chronique. Tout cela va
entrainer une destruction de la paroi et une dilatation bronchique en
avant de la sténose tandis que le parenchyme s'atélectasie càd il se
fibrose.
4. Tuberculose
Notions de rappel sur la TBC. Maladie à allure chronique due à la
division lente des BK. Il existe deux stades dans l'évolution de la TBC:
- Primo-infection
- Stade secondaire avec la présence des nodules et des cavernes.
La nécessité des examens complémentaires comme la coloration
de Ziehl-Nelson, culture sur milieu de Lowenstein, ...
Formes chirurgicales de la TBC: Les tuberculostatiques permettent la
guérison ou la stabilisation de la plupart des cas traités autrefois par la
collapsothérapie.
L'indication à la résection subsiste pour des cas limités, traités
correctement et assez longtemps par des médicaments (= processus
résiduel stabilisé et extension limitée).
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 83
1) Kyste hydatique :
Agent causal : Echinococcus granulosus
Localisation : Foie et Poumon
Stade : Stade de la larve
Symptômes : toux, dyspnée, crises urticaires, vomique, épisodes de
surinfection. A la fin : bronchectasie.
Diagnostic : Formule leucocytaire: Eosinophilie
Sérologie: Réaction de Mazoni +
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 85
Diagnostic différentiel:
- Tumeur bénigne ou maligne
- TBC
- Abcès pulmonaire
- Autres kystes pulmonaires
Autre forme : Hydatidose secondaire bronchogène
Elle est de pathogénie hématogène. Ici, il y a multiplicité de kystes de
petite tailles, de localisation bilatérale avec tendance à la fistulisation
dans les bronches (les crachats contiennent des débris membraneux
lorsque les kystes s'ouvrent dans les bronches). Il faut la différencier
avec une broncho-pneumopathie.
Traitement: Il est chirurgical en faisant une énucléation avec capitonnage
ou encore une résection pulmonaire réglée càd en fonction de la taille du
kyste. Pour l'hydatidose: elle est au-dessus de toute ressource
chirurgicale.
Pronostic: mauvais.
2) Actinomycose
Infection clinique rare malgré le fait que les Actinomyces sont
distribués abondamment dans la nature. Ce sont des organismes
anaérobiques ou micro-aérobiques.
8. EMBOLIES PULMONAIRES
Etiologie :
1) Caillot sanguin formé dans les veines profondes du petit bassin en
cas de chirurgie de la prostate, de la vessie ou des interventions gynéco-
obstétricales. Dans 80 à 90 % des cas, ces caillots sont formés à partir
des thromboses des membres inférieurs.
2) Graisse en cas de traumatisme (avec fractures) et de chirurgie
osseuse. C'est une embolie graisseuse.
3) Air (embolie gazeuse) dans la chirurgie cardiaque.
4) Emboles métastatiques dans les cancers.
5) Emboles septiques dans les septico-pyohémies.
Clinique :
1) Formes mineures : Dyspnée, Polypnée, Angoisse, Douleur thoracique,
Fièvre, Hémoptysie, Epanchement pleural
Radiographie : dans 50 % des cas elle est normale. Elle peut montrer
une opacité ou un épanchement pleural.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 88
- la surveillance du collapsus
- la gazométrie.
Diagnostic différentiel :
1) Pour les formes mineures : avec toutes les autres pneumopathies.
2) Dans les formes graves : avec l'infarctus du myocarde
3) En post-op : avec un syndrome hémorragique.
La chirurgie va consister en :
- Opération de Trendelenburg qui consiste en une embolectomie, mais
malheureusement sans assistance (opération actuellement
abandonnée).
- Actuellement, on pratique une embolectomie sous circulation
extracorporelle avec un appareil cœur-poumon. L'opération consiste en
une canulation de l'artère et de la veine pulmonaire sur l'appareil cœur-
poumon. On pratique ensuite l'embolectomie et on procède au lavage au
sérum physiologique du territoire embolisé ainsi qu'au massage doux du
poumon. A la fin, on peut faire la ligature partielle ou totale de la VCI
pour éviter les récidives.
La mortalité dans tous les cas oscille autour de 50 à 60% des cas d'où
l'intérêt de la prophylaxie de toute thrombo-embolie.
9. NEOPLASMES
Etiologies:
Il faut noter le tabac comme facteur prédisposant. En effet,
l'absence de notion de tabagisme au cours des 20 dernières années qui
ont précédé la pathologie est en faveur d'une étiologie non cancéreuse.
Les autres facteurs sont d'origine professionnelle : ouvriers des mines de
Nickel et ceux qui travaillent avec les produits radioactifs.
L'âge intéressé est entre 50 et 70 ans mais les autres tranches d'âges
peuvent être concernées.
Sexe : l'homme est 10 fois plus frappé que la femme.
Symptômes :
- Toux chronique
- Hémoptysie
- Douleurs latérales liées à la respiration
- Pneumonie à répétition ou persistante.
- Des opacités découvertes fortuitement à la radiologie sont toujours
suspectes de carcinomes jusqu'à preuve du contraire.
Diagnostic :
- Radiographie : elle peut montrer une image obstructive avec
atélectasie.
- Radioscopie: elle peut montrer le balancement médiastinal appelé
Syndrome de Holenocht-Jacobson (médiastin dévié du côté
pathologique). Il est un excellent signe mais rare de la sténose
bronchique.
- Fibroscopie: elle montre le siège et la nature macroscopique de la
tumeur et permet aussi la biopsie.
- Biologie: - Hématologie (augmentation des alpha 2 globulines),
- Bactériologie à la recherche des BK
- Autres explorations: ECG,
spirométrie,
gazométrie,
bronchographie,
scintigraphie et l'exploration des organes voisins.
Estimation de l'opérabilité et de l'indication opératoire :
- Extension de la tumeur primitive, radiologiquement et
endoscopiquement,
- Etat des ganglions lymphatiques hilaires, médiastinaux et
périphériques : tomographies, index baryté œsophagien,
médiastinoscopie, biopsie du triangle scalène, biopsie sous-
cutanée.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 94
Evolution
Dans les formes aiguës : la mort survient dans les 6 mois.
Dans les formes lentes dites progressives :
- envahissement local
- envahissement régional qui intéresse les ganglions préscaléniques et
cervicaux
- envahissement hématogène : • foie : 30-40 %
• surrénales : 20-30 %
• os : 15-20 %
• rein : 20 %
Elles vont jusqu'à 2 ans.
Traitement et résultats : la résection est le seul traitement curatif. La
valeur de la radiothérapie post-opératoire après intervention radicale
(surtout dans le but d'englober les ganglions lymphatiques régionaux) est
controversée.
1. TUMEURS.
Diagnostic :
- Radiographie mais surtout la tomographie.
- Endoscopie (bronchoscopie à faire très prudemment) avec biopsie.
- Tests spirométriques si l'état du patient le permet.
Traitement : Le but poursuivi par le traitement chirurgical est la résection
complète de la tumeur avec restauration de la continuité trachéale. Les
tumeurs de la partie supérieure de la trachée sont abordées par une
incision cervicale combinée si nécessaire à une sternotomie médiane.
Celles de la partie inférieure le sont par une thoracotomie latérale droite.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 99
Etiologie:
- L'intubation laryngo-trachéale représente l'étiologie principale ou
une trachéotomie prolongée.
Mécanisme: microtraumatismes et ischémie par compression.
- La chirurgie de la trachée notamment la suture chez l'enfant.
La gravité de ce syndrome est l'asphyxie chronique avec toux et cyanose
persistante.
Traitement: plastie d'élargissement.
3. TRAUMATIMES TRACHEAUX
Management :
- Insertion rapide d'un gros drain thoracique pour le pneumothorax,
- Trachéobronchoscopie si les problèmes ventilatoires sont maitrisés; il
faut l'associer à une œsophagoscopie à cause de l'association fréquente
des lésions œsophagiennes,
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 100
Traitement:
- Traumatismes mineurs :
* Trachéotomie
* Drainage thoracique
-Traumatismes graves avec rupture trachéale :
* Thoracotomie pour la suture de la lésion
* Thoracotomie et drainage thoracique
-Traitement général :
* Réanimation
4. FISTULES TRACHEO-OESOPHAGIENNES
Traitement :
- ablation endoscopique sous anesthésie générale,
- parfois le traitement chirurgical est requis par cervicotomie ou
thoracotomie,
- physiothérapie pulmonaire rigoureuse.
6. TRACHEOTOMIE
Indications :
Nous allons considérer les indications de la trachéotomie sur base
anatomo-physio-pathologique. La classification suivante a été adoptée :
- Bouche et oropharynx
* Malformations congénitales : micrognathie, kystes, gonflement de la
langue, ...
* Inflammations : diphtérie, abcès, ...
* Traumatismes : hémorragie à la base de la langue, une chirurgie
maxillo- faciale majeure.
* Néoplasmes entreprenant l'entrée de l'hypopharynx.
- Larynx
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 102
Rappel anatomique
Symptomatologie
Les symptômes sont rarement pathognomiques et souvent non-
spécifiques : dyspnée par déplacement trachéobronchique. Paralysie
récurrentielle ou phrénique par croissance invasive avec lésions
nerveuses, en général en cas de processus malins. En résumé, trois
circonstances peuvent orienter dans la découverte d'une tumeur
médiastinale :
l'apparition d'un syndrome médiastinal :
- le syndrome de compression de la VCS
- les troubles respiratoires : toux, dyspnée, paralysie du récurrent
(Triade de Dieulafoy),
- troubles neurologiques : une paralysie du sympathique cervical,
avec syndrome de Claude-Bernard-Horner (myosis, enophtalmie,
rétrécissement de la fente palpébrale) et celle du nerf phrénique
- la compression de l'œsophage se traduit par une dysphagie,
- l'obstruction du canal thoracique, l'atteinte cardio-péricardique.
- certaines tumeurs doivent faire rechercher systématiquement une
tumeur du médiastin : Maladie de Hodgkin, la leucémie, la
sarcoïdose par exemple. Une myasthénie fait explorer le thymus;
la Maladie de Recklinghausen, une hyperthyroïdie ou d'autres
troubles endocriniens, feront rechercher une tumeur neurogène,
un goitre plongeant ou intrathoracique, un tératome.
dans plus de 30 % de cas, la plupart des tumeurs sont découvertes
fortuitement par la radiologie.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 106
Diagnostic
La tumeur médiastinale ne peut être reconnue et classée que par
un examen radiologique d'excellence qualité dont l'un des buts
essentiels sera de la localiser avec précision (tomographies,
aortographie, cavographies); de cette topographie sera déduite la nature
de la tumeur que seule l'étude histopathologique pourra réellement
préciser. La médiastinoscopie est faite dans les tumeurs médiastinales
supérieures.
Topographie des tumeurs ou des masses médiastinales
- Anévrysmes
- Tumeurs neurogènes
- Hernie hiatale
- Kystes
- Bronchogéniques
- Kystes entériques
- Lésions spinales
- Phéochromocytome
Médiastin antérieur
Goitre plongeant à différencier du goitre ectopique plus profond.
- Thymome: à rechercher en cas de myasthénie grave.
- Lymphomes: ils peuvent être primitifs dans le médiastin. Hodgkin,
lymphosarcomes, lymphoblastomes sont cités dans l'ordre de
fréquence.
- Tératomes: surviennent surtout dans la loge thymique.
- Adénopathies: métastases ganglionnaires d'un cancer pulmonaire,
- TBC, Sarcoïdose.
- Anévrismes aortiques: diagnostic fait par aortographie.
Médiastin moyen
- Kystes bronchogéniques s'implantent près des bronches souches
et se développent le long du péricarde.
- Affection bénigne, ces kystes sont bordés d'un épithélium respiratoire.
- Kystes pleuropéricardiques se développent surtout à droite et sont
localisés dans l'angle cardiophrénique.
Médiastin postérieur
- Neurofibromes sont paravertébraux, naissent de la gaine de
Schwann à leur émergence de la colonne.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 108
2. MEDIASTINITE AIGUE
Symptomatologie
- fièvre, frissons, choc, tachycardie et douleurs thoraciques
- crépitation des tissus mous au niveau de la fossette sus sternale
peut se voir chez un patient avec une contamination permanente
due à une perforation œsophagienne.
- une douleur d'origine pleurale avec épanchement peut arriver.
Dans ce cas, une ponction pleurale ou un drainage peut s'avérer
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 109
Traitement
Le traitement est en général chirurgical: on essaie de supprimer la
cause de l'affection et dans tous les cas de drainer largement le
médiastin.
3. MEDIASTINITE CHRONIQUE
Traitement :
- radiothérapie ou chimiothérapie pour les tumeurs sensibles.
- greffe vasculaire qui court-circuite la VCS combinée à une
radiothérapie.
- pour les tumeurs bénignes : diurétiques, RSS et position de Fowler
sinon reconstruction chirurgicale de la VCS ou une greffe vasculaire.
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 112
BIBLIOGRAPHIE
CHIRURGIE THORACIQUE..............................................................................................................1
1ere PARTIE : ELEMENTS DE CHIRURGIE THORACIQUE.........................................................2
Chapitre 1er : Explorations en chirurgie thoracique..........................................................................2
I. EXAMEN CLINIQUE....................................................................................................................2
II. EXAMENS COMPLEMENTAIRES...........................................................................................3
III. ENDOSCOPIE............................................................................................................................7
IV. HISTOPATHOLOGIE................................................................................................................8
V. ROBOTIQUE...............................................................................................................................8
I. INCISION CERVICALE AU DESSUS DE LA FOURCHETTE STERNALE ET PARA
STERNALE POUR MEDIASTINOSCOPIE...............................................................................10
1. Incision sternale...............................................................................................................10
2. Incision para- sternale gauche ;...................................................................................10
II. INCISIONS THERAPEUTIQUES : THORACOTOMIES..................................................10
1. Thoracotomie postéro-latérale (de Crafoord 1938).................................................10
2. Thoracotomie antérolatérale.........................................................................................11
3. Incision thoraco-abdominale........................................................................................13
4. Thoracotomie bilatérale antérieure.............................................................................13
5. Sternotomie médiane......................................................................................................14
6. Vidéochirurgie (VATS : vidéo assisted thoracic surgery)......................................15
1. EPANCHEMENTS COMPRESSIFS...................................................................................16
2. INSUFFISANCES DIAPHRAGMATIQUES.......................................................................18
3. PERTE DE RIGIDITE DE LA PAROI THORACIQUE......................................................19
4. ENCOMBREMENT DES VOIES RESPIRATOIRES........................................................19
5. OBSTRUCTION DE LA CIRCULATION PULMONAIRE................................................20
6. ASSOCIATION DES CAUSES............................................................................................21
Chapitre 4 : Principes du drainage thoracique....................................................................................22
SYSTEMESDEDRAINAGE....................................................................................................23
Chapitre 5 : Traumatismes thoraciques..............................................................................................40
A. TRAUMATISMES FERMES.........................................................................................................40
1. CONSIDERATIONS GENERALES............................................................................................40
2. FRACTURES SIMPLES DES COTES.........................................................................................43
3. VOLET COSTAL......................................................................................................................44
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 114
4. FRACTURES DU STERNUM...................................................................................................46
5. PNEUMOTHORAX TRAUMATIQUE.......................................................................................46
6. HEMOTHORAX TRAUMATIQUE...........................................................................................48
7. TRAUMATISME PULMONAIRE.............................................................................................48
8. TRAUMATISME TRACHEO-BRONCHIQUE............................................................................50
9. RUPTURE TRAUMATIQUE DU DIAPHRAGME......................................................................51
B. TRAUMATISMES OUVERTS......................................................................................................52
1) Plaies à "thorax fermé"...........................................................................................................52
2) "Thorax ouvert" traumatique..................................................................................................52
Chapitre 6 : Pathologie de la paroi thoracique...................................................................................53
1. MALFORMATIONS CONGENITALES.........................................................................................53
2. LESIONS INFLAMMATOIRES ET INFECTIEUSES........................................................................56
3. TUMEURS.................................................................................................................................58
Chapitre 7 : Pathologie de la plèvre....................................................................................................60
1. PNEUMOTHORAX SPONTANE.....................................................................................................60
2. PYOTHORAX OU PLEURESIES PURULENTES................................................................................63
3. PLEURESIES HEMORRAGIQUES....................................................................................................65
4. CHYLOTHORAX.............................................................................................................................66
5. TUBERCULOSE PLEURALE.............................................................................................................67
6. CALCIFICATIONS PLEURALES........................................................................................................68
7. TUMEURS DE LA PLEVRE..............................................................................................................68
Chapitre 8 : Pathologie des poumons.................................................................................................71
1. ANATOMIE...............................................................................................................................71
2. DIAGNOSTIC THORACIQUE CHIRURGICAL...............................................................................71
3. SEMIOLOGIE.............................................................................................................................72
4 ANOMALIES CONGENITALES.........................................................................................................73
5. FISTULE ARTERIO-VEINEUSE....................................................................................................75
6. FORMATIONS GAZEUSES INTRAPULMONAIRES......................................................................76
7. INFECTIONS PULMONAIRES.....................................................................................................78
8. EMBOLIES PULMONAIRES........................................................................................................87
9. NEOPLASMES...........................................................................................................................90
Chapitre 9 : Pathologie de la trachée..................................................................................................98
1. TUMEURS.................................................................................................................................98
2. STENOSES TRACHEALES NON TUMORALES.............................................................................99
3. TRAUMATIMES TRACHEAUX...................................................................................................99
4. FISTULES TRACHEO-OESOPHAGIENNES.................................................................................100
Cours de Chirurgie Thoracique P a g e | 115