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LA CAUSE DANS LA FORMATION DES CONTRATS.

INTRODUCTION

Pour accéder à la vie juridique, un contrat doit répondre aux conditions légales de

formation clairement définies. Et l’art. 1108 du code civil énumère outre le consentement des

parties, leur capacité à contracter et un objet de l’obligation, une cause licite. La notion de

cause qui nous intéresse ici a fait l’objet d’une étude spécifique aux articles 1130 et suivant du

code civil. Cependant, le code ne la définit pas et si limite à ses indications fonctionnelles.

L’œuvre de systématisation de la notion est donc revenue à la doctrine et accessoirement à la

jurisprudence dans ses acceptions contemporaines.

Pour la doctrine du XVIe s. inspirée de la conception et de l’influence du droit

canonique, la cause est l’avantage qu’attend une partie du cocontractant, eu égard à sa propre

prestation. Ainsi, alliant la morale à l’Equité, une distinction a pu être faite entre cause

concrète ou mobile et cause abstraite, distinction ayant donné naissance à deux visions

opposées de la cause.

Pour Domat repris par Demolombe, la cause doit être recherchée dans chaque

obligation née du contrat, afin de déterminer ce qui fait que le contrat se forme, le motif pour

lequel chacun a contracté.

A leur suite, on a des auteurs comme Jossérand et capitant. Pour Capitant, la cause est

le but que poursuivent les parties en contractant et le rôle de la cause dépasse le stade de la

formation du contrat pour rejoindre son exécution. Et l’immoralité de ce but suffira « pour

briser la convention » 1

Pour Josserand, il y a assimilation entre cause et motifs. Il s’agit ici de définir ce qui

aura décidé les parties à contracter, toute chose qui renvoie aux considérations intrinsèques.
Cette vision de la cause va connaître une désapprobation retentissante des anti-

causalistes dont le plus expressif et austère fut HUC. IL soutient que

«  Les motifs d’une convention doivent demeurer juridiquement indifférents » car, procéder

autrement reviendrait à voir en le juge un moraliste et probablement le droit sous le couvert de

la religion. Il conclut « Qu’un pareil envahissement de la conscience, est inadmissible dans

une société laïque.» C’est cette vision qui inspire PLANIOL pour qui la théorie de la cause est

fausse et inutile car, l’annulation d’un contrat pour absence ou fausse cause et même une

cause illicite par exemple, se confond alors avec l’annulation pour défaut de consentement ou

illicéité d’objet.

Mais la théorie de la cause, si elle ne mérite « ni cet excès d’honneur, ni cette

indignité », a survécu aux différentes polémiques et critiques. C’est ainsi que la jurisprudence

contemporaine, fait une nette différence entre cause de l’obligation, comme contre-prestation

attendue en exécution du contrat, exemple la fin recherchée à travers le contrat. Se pose ainsi

clairement la question du rôle véritable de la cause comme condition de formation des

contrats. En effet, si des contrats synallagmatiques par exemple se servent mutuellement de

cause, encore faut-il que la liberté contractuelle ne heurte pas l’ordre public et les bonnes

mœurs, dessein que seule pourra assurer la cause. Aussi est-il nécessaire d’analyser la cause

d’abord comme condition de la naissance de l’obligation contractuelle (I) et ensuite son rôle

de moralisation dans les rapports contractuels (II).

I- CAUSE ET NAISSANCE DE L’OBLIGATION CONTRACTUELLE.

Il ne fait point désormais de doute que chaque rapport contractuel doit être soutenu par une

cause. Ceci pose le problème de son existence et des conséquences que son absence pourrait

susciter (B). Mais il reste a cerner dans tous ses contours la notion de cause (A).
A- LA NOTION DE CAUSE.

La cause sera ici saisie à travers une approche fonctionnelle. C’est ainsi qu’elle est assimilable

à la contre-prestation (1), ce qui pose le problème d’équivalence économique dans les contrats

(2).

1- Cause comme contre-prestation.

Pour la doctrine, 3 « La cause est un élément de formation de la convention, condition

d’existence de l’obligation. Elle est la prestation promise, non la prestation exécutée, la

contrepartie convenue, non la prestation réalisée ». De ces propos, il ressort que la cause

s’analyse différemment, suivant qu’il s’agit d’un contrat synallagmatique (a) ou d’un contrat

unilatéral (b).

Dans le contrat synallagmatique.

Le contrat synallagmatique se caractérise par un échange mutuel de prestation. C’est ainsi que

dans la vente, la cause se situe dans la contre-partie que doit apporter chacune des parties.

Pour le vendeur, il s’agit de recevoir de son vis-à-vis le paiement du prix, pendant que ce

dernier lui réclame la remise de la chose, objet du contrat de vente. Les deux obligations de

chacune des parties se servent l’une et l’autre de cause.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’appréciation de l’existence de la cause se fait au

moment de la formation du contrat, car, l’exception d’inexécution qui exempterait une partie

de sanction et surtout d’exécution résulterait du refus de réalisation d’une promesse claire en

considération de laquelle le cocontractant s’est engagé.


b) Dans les contrats unilatéraux.

Le contrat unilatéral est celui dans lequel seule une partie s’engage à fournir une prestation,

l’autre se bornant à l’acception. Pour ce qui est du prêt par exemple, la cause se situe dans la

remise de la chose. En effet, le préteur ne consent à donner à autrui son bien que parce qu’il a

foi qu’au terme convenu, il pourra le récupérer.

La situation est néanmoins toute autre dans la donation. Ici, c’est plutôt la volonté du

gratifiant qui sert de cause au contrat. En l’espèce, il s’agit de l’intention libérale, l’animus

donandi, qui sert de base au transfert de propriété du patrimoine du donateur vers celui du

bénéficiaire et ceci en principe sans contrepartie, toute chose qui pose le problème des

équivalences.

2- Cause et équivalence économique dans les contrats.

Parler de l’équivalence économique des prestations revient à étudier leur valeur respective,

fondent de la lésion.

a) Valeur des prestations

La fongibilité des biens veut que dans un échange marchand par exemple, telle

quantité de biens corresponde à telle masse monétaire. Il s’agit ainsi d’équivalences qui

assurent une justice contractuelle. La considération de cet équivalent est le mobile principal,

essentiel, qui fonde, et qui explique la volonté de s’obliger. Ainsi, dans un contrat de travail,

aussi bien que le salaire est la contrepartie de la force de travail fournie, de même peut-on

comprendre que celui-ci soit fonction des heures de travail effectif 4 ce qui rend inutile les

« grèves perlées », puisque la solde en pâtira, l’inverse pouvant traduire une lésion.

b) Cause comme fondement de la lésion


La lésion sanctionne le déséquilibre de prestation dans un contrat synallagmatique. Et

relativement à la cause, on considère qu’une partie n’a pas donné en totalité ce qu’elle a

promis. On peut considérer l’hypothèse de la relation de travail dans laquelle le patron serait

astreint à son obligation de paiement du salaire, alors même qu’il y a eu de la part du

travailleur, une suspension injustifiée de son activité. A défaut d’être totalement dépourvue de

cause, cette obligation doit pouvoir ne porter de traces de celle-ci que de façon partielle pour

le temps d’exécution du travail, période qui seule mérite rémunération.

Ici, « Le travail et le salaire promis se servent mutuellement de cause. Il convient que

l’un et l’autre s’équilibrent »5, faute de quoi, il s’en suivrait des conséquences inévitables.

B- CONSEQUENCES LIEES A L’ABSENCE ET A LA FAUSSE CAUSE.

Il existe des conventions qui n’ont aucune base causale, (1), pendant que d’autres

reposent sur de fausses causes (2), hypothèse s’accompagnant d’implications inéluctables.

1- De l’absence de cause.

Nous avons fait valoir que la contre-prestation du moins pour ce qui est des contrats

synallagmatiques servait de cause aux obligations. Chaque partie ne s’engage qu’en raison de

la contrepartie qu’elle recherche. Si l’équilibre ainsi réalisé vient à être rompu, on se retrouve

dans une hypothèse d’absence de cause totale ou partielle.

Lorsque l’absence de cause est totale, à l’exemple de l’épouse qui avait quitté le

domicile conjugal alors qu’elle avait bénéficié d’une libéralité de la part de son beau-frère, il

ne se pose pas d’interrogation majeure. En effet, l’annulation de la donation est envisagée,

puisque l’animus donandi du beau-frère, s’écroule face au lien du mariage qui est dissout : il y

a disparition de la cause. 5
La difficulté réside dans les hypothèses de perte partielle de cause et de billet non

causé.

Pour la perte partielle, la réduction de l’engagement du créancier de l’obligation est

envisageable comme dans les hypothèses sus visées du contrat de travail partiellement

exécuté.

La Jurisprudence énonce : «  de l’art 1132 du code civil, Il résulte que, bien que la

cause ne soit pas exprimée dans une obligation, il y a présomption qu’elle existe et qu’elle est

vraie »6. Il y aurait donc tout au plus renversement de la charge de la preuve de l’inexistence

de la cause, pesant sur la partie qui l’allègue.

2- La fausse cause

« La fausse cause est en réalité une erreur portant sur la cause, c’est-à-dire le but

immédiat ou la cause impulsive »7. Quel sens peut-on attribuer ici au mot « erreur » ? S’agit-

il d’une erreur portant sur la substance ou la qualité de la chose ? Ou simplement celle de la

prestation ? Dans ces propos de la jurisprudence  « lorsque la cause de l’obligation est

démontrée fausse, il incombe au bénéficiaire de prouver que sa créance repose sur une autre

licite et que, faute par lui de faire cette preuve, il doit succomber de ses prétentions »8 ou

« cause fausse » est opposée à « cause licite », on déduit qu’il s’agit d’une cause qui va en

contradiction avec la loi conformément à l’art 1131 code civil La fausseté confondue ici à

l’illiceité fonde l’annulation d’une convention qui y prendrait sa source.

A l’analyse, la cause dans les obligations occupe une place de choix à un double

niveau. D’abord, elle assure une sécurité dans les échanges en ceci que la contrepartie

attendue décide de façon prompte le cocontractant à s’exécuter. En plus, elle garantit une

certaine équité contractuelle tant l’équivalence des prestations est son souci majeur, en dépit

de la disparité qui caractérise les causes, on peut aussi dire qu’à chaque époque de la vie de
l’humanité, il y a une doctrine sur morale que la conscience générale accepte sauf dissidences

individuelles qui ne comptent pas, et la cause contribue à cette quête aujourd’hui à travers la

moralisation des rapports contractuels.

II- CAUSE ET MORALISATION DES RAPPORTS CONTRACTUELS.

A pousser plus loin l’analyse et pour rester en phase avec les développements récents

dont est sujette la notion, la cause de l’obligation apparaît également comme un instrument de

promotion et de vérification de la morale dans celles-ci. Cela se vérifie par le rôle de la cause

dans la protection de l’ordre public et des bonnes mœurs (A). Et c’est en jouant ce noble rôle

propre à elle que la notion attribue des fortunes diverses aux contrats immoraux et illicites

(B).

A- PROTECTION DE L’ORDRE PUBLIC ET DES BONNES MŒURS.

Au terme de l’art 1133 code civil « La cause est illicite quand elle est prohibée par la

loi, quand elle est contraire aux bonnes mœurs et à l’ordre public ». Cet article participe ainsi

à l’extension du contrôle exercé sur les obligations. Il ne s’agit plus de protéger les parties

uniquement dans leurs intérêts mais aussi de prôner des valeurs morales, ce qui n’est pas sans

produire un résultat d’encadrement de la liberté contractuelle.

1- Causes illicites et immorales.

Certes la cause illicite englobe la cause immorale, mais pour plus de clarté et dans

l’optique d’une meilleure compréhension de la matière une étude séparée s’impose.

a) La cause illicite
Afin de permettre un contrôle efficace de la liberté contractuelle, la cause est comprise

comme le but lointain, le mobile qui anime chacune des parties seulement pour préserver la

stabilité des relations contractuelles et éviter l’insécurité juridique. Ce n’est pas tout motif

lointain qui est pris en compte. D’autant plus qu’il s’agit d’un élément psychologique propre à

chaque contractant et qu’il pourrait y avoir une multitude. Seul le motif déterminant est

retenu, c’est la « cause impulsive et déterminante » de l’opération. Les motivations

accessoires ne sont pas prises en compte et Flour et Aubert y voient « une forte part de

verbalisme, s’il n’y a pas que cela »9. Ceci parce que le juge a tendance à qualifier de

déterminant le motif illicite qu’il découvre parmi plusieurs autres motifs. Au départ, il fallait

encore que ce motif soit connu de l’autre partie10. Seulement une évolution contemporaine

opte de plus en plus un motif personnel à l’un des contractants.11 Ce qui n’échappe pas à une

critique accrue de la doctrine12.

Qu’en est-il spécifiquement de la cause immorale ?

b) La cause immorale

La moralité dans les rapports juridiques tant prônée par les canonistes trouve ici lieu

de s’affirmer. L’immoralité de la cause permet de sanctionner des contrats en apparence

irréprochables par application des arts 1133 et 1131 code civil Henri Capitant y voit d’ailleurs

« deux articles fatals. Véritables gardiens de l’intérêt général et de la moralité publique »13

Cette exigence de morale apparaît comme une extension du contrôle au-delà des exigences

légales et d’ordre public. Par-là, les valeurs sont mises en avant pour s’assurer d’une certaine

humanisation des contrats. Une telle promotion de la morale ne fait que conforter les profonds

développements de George RIPERT14 qui y voit la meilleure arme contre l’arbitraire,

élément d’exploitation de la partie faible par le contractant privilégié.


Il apparaît tout de même qu’une telle évolution dans l’analyse de la cause dans le

contrat dépassant l’aspect objectif de la matière pour retenir son côté subjectif ne pourrait être

sans incident sur la liberté contractuelle, si chère aux jurisconsultes classiques.

2- Encadrement de la liberté contractuelle.

Il est incontestable que la « subjectivisation de la cause » conduit inéluctablement à

une restriction du principe de la liberté contractuelle. Cela s’illustre par une limitation de la

souveraineté de la volonté (a) avec une place de choix confiée au juge dans l’inspection des

contrats (b).

a) Limitation de la souveraineté de la volonté .

Le contrat est considéré au terme de l’article 1134 du code civil comme la chose des parties.

C’est le cadre privilégié d’expression de volonté des uns et des autres. Certes cette

souveraineté de la volonté des parties dans l’édification de tout contrat a toujours fait l’objet

d’encadrement par le législateur afin de sauvegarder l’intérêt général tout en respectant les

intérêts particuliers. Avec l’évolution croissante de la théorie de la cause qui aujourd’hui

prend en compte les motifs (déterminants) autrement exclus de son de son champ d’analyse,

marque une profonde percée dans ce qu’il est possible de considérer comme « la chose des

parties ». Ces motifs pour la plupart lointains et propres à chaque contractant sont analysés

par le juge qui dès l’instant qu’est constaté une illicéité liée à la violation de l’ordre publique

pour retenir ce dernier comme motif déterminant et annuler par le même fait ledit contrat.

Ceci s’illustre par un renforcement du rôle du juge dans son contrôle des contrats.

b) Le renforcement des pouvoirs du juge.

C’est au juge que revient la prestigieuse mission de vérifier la conformité des contrats aux

exigences de respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Et il faut rappeler que
prévaut ici le principe de la liberté des preuves qui participe ainsi à faciliter la mission du

juge. De tels pouvoirs conduisent les juges à lever chaque jour des positions jurisprudentielles

jusqu’ici impensables. Ce fut le cas dans l’affaire Lorthoir, Minitfoto c/. Baucheron15 où le

juge s’appuie sur le principe de la cause pour déclarer abusive une clause réputée par la suite

non écrite.

Une telle orientation peut comporter le risque de voir revenir le pouvoir des juges,

omnipotents et omniprésents dans tout rapport juridique. Ce qui dans le contexte de

mondialisation actuelle a ceci de grave de voir se développer une prolifération des contrats

qui encourent annulation particulièrement en matière commerciale, ce qui constituerait un

frein incontestable à la croissance économique.

Tout de même, le risque vaut la peine afin d’assurer un meilleur équilibre contractuel dans les

domaines exclus à la lésion et restituer au contrat sa place d’antan.

Le reflet de toute cette évolution c’est le sort qui est celui des contrats immoraux et illicites.

B- LE SORT DES CONTRATS ILLICITES ET IMMORAUX.

On peut déduire de la lecture de l’article 1131 code civil qui dispose que le contrat

« sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite ne peut avoir aucun effet » que,

tout contrat dont l’illicéité est établie sera sanctionné de nullité (B). Sanction qui n’est

obtenue qu’après que la preuve a été rapportée par la partie qui en a la charge (1).

1- La preuve de l’illicéité ou l’immoralité de la cause

Tout contrat est présumé avoir une cause licite et morale. Il incombe à celui qui

invoque l’illicéité ou l’immoralité de la prouver (8).

S’agissant des actes à titre onéreux la jurisprudence prône le principe de la liberté de

preuve de toute opération juridique (9).


S’agissant par contre des libéralités, pour plus d’équité, le principe mis en avant ici en

matière de preuve et celui des preuves intrinsèques (10). En effet les tribunaux ne se

reconnaissent le droit de contrôle sur les motifs du contrat que dans la mesure où ces motifs

apparaissent dans l’acte lui même. Malgré un léger revirement jurisprudentiel (11) la C. Cass.

a tout de même maintenu ici l’exigence de preuve intrinsèque.

Dès lors que la preuve du caractère illite ou immoral de la cause est établie, la sanction

est la nullité du contrat ayant une cause illicite ou immorale.

2- La nullité des contrats par cause illicite ou immorale.

C’est la sanction classique de l’illicéité et de l’immoralité de la cause toutefois, dans

les cas actuels ou la cause est déclarée illicite pour un motif déterminant personnel à

contracter et étranger à son cocontractant, des solutions sont atténuées pour ne pas léser le

cocontractant de bonne foi du fait des conséquences de la nullité. C’est l’implication de la

maxime memo auditur propriam turpininem allegans, de la non restitution des choses perçues

civiles par la condamnation au paiement des dommages et intérêts.

D’autres sanctions telles que la résiliation et la résolution ne sont pas à exclure.

Par : Clotaire NJIMAN EWANE

Jean Emile NOBOLA

Josiane ONDOA

Joëlle MANEKENG

(Doctorants en Droit).

1 G. RIPERT, la règle morale dans les obligations civiles, LGOJ. 1949. p. 59.

3 Jacques Maury? Encyclopédie Dalloz 2003.

4 Soc, 15 Nov 1957 D. 1958. 60.

5 Soc. 15 Nov 1957. d. 1958, 60


5 Civ 1ère, 14 mai 1985 RTDC. 1986. 397 . obs PATARIN

6 Civ. 22 jan 1913. DP. 1913 . 1. 144

7 Y. BUFFELAN-LANORE. Droit civil. P 71.

8 Cass Civ. 1ère 20 dec. 1988, Bull Civ. I n° 369.

9 Flour et Aubert, N° 275

10 Civ., 1ère 4 dec. . 1956, JCP 1956II. 10008 note. Mazeaud, gaz. Pal. 1957. 1. 183

11 Civ. 1ère 7 Oct 1998, Defrénois 1998. 1408, obs. D. Mazeaud.

12 Tournafond, L’influence du motif illicite et immoral sur la validité du contrat, D. 1999238.

13 Henri capitant de la cause des obligations N° 112 P. 232

14 G. ripert. La règle Morale dans les obligations civiles, 4e Ed. N° 33.

15 Civ. 1er mai 1991 D. 1991. 44E ,note Ghestin.

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