Vous êtes sur la page 1sur 13

‫اجلمهورية اجلزائرية الدميقراطية الشعبية‬ République Algérienne Démocratique et Populaire

‫وزارة التعليم العــــالي والبحــــث العلمي‬ MESRS Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
– ‫ برج بوعريريج‬- ‫جامعة حممد البشري االبراهيمي‬ Université Mohamed El Bachir El Ibrahimi BBA
‫كلية علوم الطبيعة واحلياة وعلوم األرض والكون‬ Faculté SNV-STU

Matière : Parasitologie (‫( )علم الطفيليات‬2ème Partie)


UD1 / Licence en Microbiologie (L3-S6) / Coefficient = 2 / Crédit =2

M. AMARA KORBA Raouf


PhD : Biodiversité, Evolution et Ecologie de la Santé
Enseignant – Chercheur
Université Mohamed El Bachir El Ibrahimi BBA
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Relation hôte-parasite

Parasite Hôte

• Charge parasitaire • Statut immunitaire


• Capacité à contourner les • Défense aspécifiques
défenses de l'hôte. (réactions inflammatoires,
• Résistance allergiques…)
• Localisation • Réponses spécifiques
• Coévolution (réactions immunes
humorale et cellulaire)
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Mode d'action des parasites

Mode d'action
des parasites

Action Action Action Action Action


mécanique, favorisante
spoliatrice irritative traumatique toxique d'infection
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Mode d'action des parasites
• Action spoliatrice

Le parasite vivant aux dépens de son hôte est spoliateur par définition.

Si les parasites sont nombreux (anémie ankylostomienne).

La perte sanguine est le résultat d'une hématophagie et de micro-hémorragies


(ankylostomes hématophages broutant la muqueuse duodénale), d'hémolyse
(hématozoaires du palsmodium).

L'atteinte hématologique peut être aussi arégénérative centrale (pancytopénie des


leishmanioses viscérales).
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Mode d'action des parasites
• Action irritative

Elle peut être réflexe :

Spasmes intestinaux de l'intestin agressé ;

Diarrhées (tænia, ascaris) ;

Épisodes de toux au passage pulmonaire de formes larvaires


des helminthes…
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Mode d'action des parasites
• Action mécanique, traumatique

❑ Elle est fréquente, fonction de la taille et du nombre des parasites, de leur


localisation et de leurs éventuelles migrations ectopiques.
Microscopique (éclatement de leucocytes pour les leishmanies et
des hématies dans le cas des Plasmodium)
Macroscopique, bruyante, comme les occlusions lymphatique
(filariose lymphatique), biliaire (douves) ou intestinale (Ascaris)
La migration ectopique, la perforation ou l'agression par un ver,
ou encore la compression (kyste hydatique).
Tout parasite perforant une muqueuse ou le revêtement cutané peut constituer une
porte d'entrée microbienne pouvant générer des infections.
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Mode d'action des parasites
• Action mécanique, traumatique

Pied d’éléphant Embranchement des Némathelminthes


Filariose lymphatique de Bancroft Classe des Nématodes, vivipares
Wuchereria bancrofti
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Mode d'action des parasites
• Action toxique

Elle est due à l'émission de produits d'excrétion-sécrétion toxiques d'arthropodes dans


les plaies de piqûre ou de produits métabolisés par le parasite et qui ont des actions
allergisantes, voire anaphylactiques (fissuration de kyste hydatique), histolytiques
(amibes), pyrogènes (paludisme) ou nécrotiques (tiques).
L'action toxique est souvent majorée à la mort du parasite, suite à un traumatisme ou au
cours du traitement (lyse sous thérapeutique des microfilaires).
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Réactions excessives de l'hôte

Certaines réactions excessives de l'hôte à l'infestation parasitaire peuvent être pathogènes.


Il peut s'agir de processus cellulaires, tissulaires et immunopathologiques :

• Hyperéosinophilies élevées et prolongées (loaose, toxocarose…), générant des


lésions tissulaires (cœur, cerveau, poumon, rein) ;

• Anémie majorée, dans le cas du paludisme, par la séquestration splénique d'hématies


non parasitées ;

• Granulomes : réactions inflammatoires excessives autour d'un œuf (schistosomoses)


modifiant les fonctions tissulaires et, dans certains cas, implication dans des
phénomènes de cancérisation (schistosomose urinaire et cancer de la vessie) ;

• Développement sclérofibreux excessif (éléphantiasis des filarioses lymphatiques) ;

• Implication des complexes immuns (néphropathies du paludisme, de la loaose,


choriorétinite de l'onchocercose…).
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Facilitation parasitaire et échappement

Le parasite co-évoluant avec son hôte s'organise pour assurer sa survie (adaptation) par
différents moyens : une très forte fécondité comme dans le cas des tæniasis (T.
saginata peut produire plus de cent millions d’œufs par an !), la polyembryonie au
stade larvaire (rédies des schistosomes dans le mollusque), une résistance
particulière dans le milieu extérieur (l’œuf d'ascaris peut y survivre plusieurs années),
une longévité du parasite (plus de dix ans pour
P. malariae, l'anguillule, les schistosomes ou les filaires) et des adaptations du parasite
(mimétisme moléculaire chez les schistosomes, variation antigénique des
trypanosomes, enkystement des larves de trichine dans la fibre musculaire).
• Relation hôte-parasite et pathogénicité
• Manipulation du comportement de l’hôte

Manipulation du comportement
paragordius tricuspidatus

Cliquez pour regarder la vidéo


• Cycles parasitaires, Eco-épidémiologie
• Conditions déterminantes d'un cycle infestant

Climat
Géophysique des sols
Faune et flore
Comportement social
Environnement
Ethologie

Souvent l’hôte
Le parasite Réservoir définitif du parasite

Hôte
intermédiaire - Un ou plusieurs hôtes intermédiaires
- Ou vecteur assurant la transformation
• Cycles parasitaires, Eco-épidémiologie
• Cycles évolutifs

Cycles directs :

Cycles courts, où le parasite est immédiatement infestant (amibes) ou auto-infestant


(anguillules et oxyures).

Ou longs, où une maturation est nécessaire dans le milieu extérieur sous certaines conditions
d'humidité et de chaleur et de composition des sols (ascaris, anguillules, ankylostomes) ;

Cycles indirects :

Le parasite passe par un ou plusieurs hôtes intermédiaires ou vecteurs (transformateurs


obligatoires de l'agent pathogène en une forme infectante) : moustiques (paludisme, filariose
lymphatique), poissons (bothriocéphale), mollusques (douves et schistosomes), bœuf, porc
(tænias)…

Vous aimerez peut-être aussi