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Ma Fiscalité

Ma fiscalité est le résumé des cours de droit fiscal dispensé en classe par Mr William (professeur de
Fiscalité à l’Ecole Supérieure de Gestion)

Ainsi il a été écrit par Cheickna Mariko, modifié et complété par Amadou Diawara.

Ma fiscalité est destinée aux étudiants préparant la Licence Finance comptabilité à l’Ecole Supérieure de
Gestion dont il respecte les programmes.
Elle a pour seule finalité de venir en aide à toute personne ayant des difficultés en fiscalité.
De ce fait c’est un instrument de travail autonome pour les étudiants

Nous remercions d’avance toutes les personnes qui voudront bien nous adresser des suggestions,
remarques et critiques qui nous permettront d’améliorer la qualité de cet ouvrage.

 Droit fiscal : c’est l’ensemble des règles juridiques qui régissent les impôts d’un Etat c'est-à-dire
comment asseoir, comment calculer (liquider), et comment recouvrir ces impôts.
 La fiscalité : c’est l’ensemble des impôts appliqués dans un Etat à un moment donné.
 Le fisc :
 La taxation d’office : consiste à imposer un montant d’impôt inférieur ou supérieur à la
base d’imposition réelle : c’est la conséquence de l’évaluation indiciaire.

La fiscalité de porte est pour la Douane et la fiscalité intérieure est pour la Direction Général des impôts
Ma Fiscalité
Chapitre 1 : l’impôt
1ère partie : Notion générale sur les impôts
I. Définition de l’impôt selon Gaston JEZE

Selon Gaston JEZE l’impôt est défini comme une prestation pécuniaire requise des particuliers (les
personnes physiques et morales) par voies d’autorités à titre définitif sans contrepartie en vue de la
couverture des dépenses publiques.

Caractéristique d’une personne physique : le nom le domicile la nationalité la capacité (d’exercice et de


jouissance)
Caractéristique d’une personne morale : la dénomination sociale, le siège social, la capacité et le
patrimoine
En matière de perception d’impôt au Mali, on est dans le système déclaratif c’est-à-dire qu’on laisse le
contribuable déclarer lui-même ses avoirs et payer lui-même ses impôts.

II. Caractéristiques de l’impôt


 Prestation pécuniaire
 Voie d’autorité
 Titre définitif
 Sans contrepartie
 Couverture des dépenses publiques
Prestation pécuniaire : signifie que l’impôt est toujours payé en argent.
Voie d’autorité : cela veut dire que seul l’Etat peut prélever l’impôt
Titre définitif : cela veut dire que lorsque vous payer l’impôt cela constitue une ressource
définitive de l’Etat.
Sans contrepartie : cela sous-entend sans contrepartie directe
Couverture des dépenses publiques : permette à l’Etat de faire face à ses charges.

III. Les différents rôles de l’impôt

L’impôt joue principalement 3 rôles.

Rôles financier ou rôle classique : l’impôt est né pour permettre à l’Etat d’avoir des ressources
financières pour faire face à ses dépenses.

Rôles économiques : l’Etat utilise l’impôt pour définir les stratégies économiques (motiver ou dissuader
à partir dans tel ou tel domaine).
Ma Fiscalité
Rôles social : l’Etat utilise l’impôt pour réduire les inégalités sociales. Exemple : Réduction des
exonérations exorbitante.

IV. Classification des impôts


Il existe principalement deux classifications des impôts : la classification administrative et la
classification économique.
A. Classification administrative

On distingue les impôts directs et les impôts indirects.

 Impôt direct : c’est un impôt qui est perçu par rôle nominatif. Le rôle nominatif est un document
tenu par l’administration fiscal qui porte des informations sur le contribuable : Adresse, élément
de la matière imposable, montant de l’impôt et l’échéance.
 Impôt indirect : c’est un impôt qui est perçue sans émission du rôle nominatif

B. Classification économique :
 impôt sur le revenu : C’est un impôt qui frappe les revenus en voie d’acquisition.
 Impôt sur la dépense : c’est un impôt qui frappe le revenu au moment de son utilisation.
 Impôt sur le capital : c’est un impôt qui frappe les biens et les revenus déjà acquis.

C. Autres classifications :
 L’impôt réel / l’impôt personnel

L’impôt réel : c’est un impôt qui frappe le contribuable sans tenir compte de sa faculté contributive de
ses moyens, de ses charges ou de sa situation.

L’impôt personnel : c’est un impôt qui frappe le contribuable en tenant compte de sa faculté
contributive, de ses moyens, de ses charges ou de sa situation.

 L’impôt progressive/ l’impôt proportionnel

L’impôt proportionnel : Consiste à appliquer un taux fixe à une base imposable

L’impôt progressive : c’est un impôt selon lequel le taux accroit selon l’importance de base imposable

V. L’établissement de l’impôt :
Pour établir l’impôt il faut 3 étapes : l’assiette, la liquidation et le recouvrement.

L’assiette : encore appelée base imposable ou base d’imposition est ceux sur quoi on applique le taux
d’impôt.

La liquidation : c’est le calcul du montant de cet impôt.


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Le recouvrement : c’est l’encaissement de l’impôt ou le passage du montant de l’impôt de la poche du
contribuable à la caisse de l’Etat (trésor public)

a. Méthode d’évaluation de l’assiette

Il existe 3 méthodes d’évaluation de l’assiette : évaluation réelle, évaluation forfaitaire, évaluation


indiciaire

 L’évaluation réelle consiste à reconnaitre le montant réel de l’impôt en se fiant sur la


comptabilité de l’entreprise.
 L’évaluation forfaitaire consiste à tenir compte d’un élément qui est interne à la base imposable
pour l’évaluer
 L’évaluation indiciaire consiste à tenir compte d’un élément qui est externe à la base imposable
pour l’évaluer.

Méthodes de recouvrement de l’impôt :


Le recouvrement Spontané : c’est lorsque la déclaration et le paiement sont faits simultanément

Le recouvrement Différé : c’est lorsque la déclaration et paiement de l’impôt sont différés


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2ème partie : les sources du droit fiscal
ou les sources de l’impôt
Les sources du droit : la constitution, la loi, les règlements, la doctrine, la jurisprudence et la coutume.

 Règlements : c’est l’ensemble des textes qui émanent des pouvoirs publics. On distingue les
décrets (pris par le président de la république et le premier ministre) ; arrêtés (ministres,
députés, gouverneur, préfet, maires,…) et les circulaires (par les même personne que l’arrêtés
pour organiser leur départements).
 Jurisprudence : Décision prise de façon exceptionnelle par le président de la république qui a la
forme de loi.
 Constitution : elle est la loi fondamentale qui dicte la politique d’un Etat, qui détermine la forme
de son gouvernement et qui règle les droits politiques des citoyens. Elle est la loi mère
 La loi : est un texte édicté et voté par l’Assemblée Nationale puis promulgué par le président de
la république.
 Doctrine : Opinion, pensée de grands juristes en matière de fiscalité
 La jurisprudence : décision rendue par les tribunaux de première instance en matière de droit
 Coutume : Habitudes ou usages répétitives acceptées par tout le monde et ont force de loi
 L’ordonnance : est une décision prise de façon exceptionnelle par le pouvoir législatif en cas
d’urgence

Les principes du droit fiscal :


 Principe d’annualité : de l’impôt signifie que l’impôt est voté par la loi des finances pour un an.
 Principes d’égalité : signifie nous sommes tous égaux devant la loi. Le Président de la république
paye l’impôt tout comme moi.
 Principes de légalité : il ne y avoir d’impôt sans loi.

La loi des finances :

Les deux lois qui régissent la perception de l’impôt au Mali : Code général des impôts et le livre de
procédure Fiscale

Fraude fiscale : c’est le fait pour le contribuable de se soustraire du paiement de l’impôt en violant la loi
fiscale.

L’évasion fiscale : c’est également le fait pour le contribuable de se soustraire du paiement de l’impôt
sans violer la loi fiscale (en profitant des failles ou des insuffisances de la loi pour ne pas payer l’impôt
Ma Fiscalité
Chapitre 2 : L’ITS (Impôt sur les Traitements des Salaires)
Contrat de travail et contrat de service

Le lien de subordination c’est le fait pour l’employé de travailler sous la direction et l’autorité de son
employeur.

Contrat de travail : subordination, rémunération et la prestation

Contrat de service : prestation et la rémunération.

Leur différence est le lien de subordination

On parle de l’ITS seulement en contrat de travail mais pas en contrat de service.

Charges fiscales Charges sociales

Charges ouvrières ITS INPS 3.6%


CR 4%
AMO 3.06%
Charges patronales CFE 3.5% INPS (varie entre 16.4-20.4%)
TL 1% AMO 3.5%
TFP 2%
TEJ 2%

Salaire brut= salaire de base + Avantages+ rémunération des heures supplémentaires(RHS)

primes
numéraires
Avantages indemnité
en nature
Ma Fiscalité
 Salaire de base : C’est la rémunération accorde à l’employé en tenant compte de son diplôme et
de sa catégorie.
 Avantages en nature : ce sont des biens accordés gratuitement à l’employé. Exemples : Bon
d’essence, véhicules de fonction.
 Avantages en numéraire : c’est tout ce qui remit à l’employé en argent.
 Les primes : ce sont des gratifications accordées à l’employé (pour l’encourager).
 Indemnités : on parle d’indemnité lorsqu’il y a au préalable un préjudice, donc c’est en quelques
sortes un dédommagement
 Les heures supplémentaires : Ce sont des heures effectuées au-delà des heures normales et
légales de travail.

HSJ HSN
⟦5-21 HEURES⟦ ⟦21-5 HEURES⟦

Jours ouvrables 41ème  48ème 10% 50%


˃ 48ème 25%

Dimanches et 50% 100%


jours fériés

𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒
Taux normal ou salaire par heure=
173.3 333

Application 1 : Un employé a travaillé pendant 52 heures dans l’une des quatre semaines du mois. Il a
effectué des heures supplémentaires entre Lundi et Samedi. Son taux horaire normal est de 1250F par
heure. Calculer les heures supplémentaires.

Application 2 : idem application 1 mais il a effectué des heures supplémentaires de nuit le Dimanche.

12*(1 250 + 1 250*50%) =22 500

Base imposable mensuelle(BIM)=salaire brut en numéraire-(INPS+ exonération)


+ 50%des avantages en nature-indemnités de dépaysement
(1) Salaire brut en numéraire= salaire de base + primes+ indemnités + rémunération des heures
supplémentaire (RHS)

(2) 𝑰𝑵𝑷𝑺 =
𝑩𝑨𝑺𝑬 𝑺𝑶𝑪𝑰𝑨𝑳𝑬∗𝟑.𝟔
𝟏𝟎𝟎
Ma Fiscalité
Base sociale=salaire brut en numéraire+ totalité des avantages en nature - éléments
non soumis (indemnités transport, indemnités de caisse, allocation familiale…)

(3) Exonérations
 Indemnité de fonction ou indemnité de responsabilité 80 000 QUAND LE CAA˃250 MILLIONS
60 000 QUAND LE CAA≤250 MILLIONS
 Indemnité de risque=exonération totale
 Indemnité de déplacement=exonération totale
 Indemnité de transport=Dans la limite de 10% du salaire de base
 Indemnité de caisse= Dans la limite de 10% du salaire de base
 Allocation familiale=exonération totale
 Indemnité spéciale de solidarité(ISS)=exonération totale
(4) 50% DES AVANTAGES EN NATURE
(5) INDEMNITE DE DEPAYSEMENT : accordée seulement aux étrangers qui n’ont pas encore fait 10 ans
au Mali. Son taux dépend de l’arrêté du ministère de l’économie et des finances et le taux en vigueur
au Mali est de 15% (le 22 Novembre 2016)
𝐵𝑎𝑠𝑒∗15
𝐼𝑛𝑑𝑒𝑚𝑛𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑦𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 100
Base =salaire brut en numéraire-(INPS + exonération)

Base imposable annuelle(Bia)=Base imposable mensuelle (Bim)* 12

0 330 000 0% 0
330 000 578 400 5% 12 420
578 400 1 176 400 12% 71 760
1 176 400 1 789 733 18% 110 400
1 789 733 2 384 195 26% 154 560
2 384 195 3 494 130 31% 344 080
3 494 130 4 000 000 37% 187 172
ITS BRUT= 880 392

Bia 1 100 000


Bia 2 000 000
Bia 4 000 000

Apres avoir déterminé l’ITS on se pose deux questions pour déterminer les abattements:

-Est-ce que l’employé est marié (si oui réduction de 10%) ?

-Est-ce que l’employé a des enfants à charge (2.5% par enfant à charge jusqu’aux 10 eme
enfants) ?
Ma Fiscalité
Sont considérés comme enfants à charge les enfants légitimes, adoptifs ayant moins de 18ans
ou moins de 25 ans s’ils continuent les études ou s’ils exercent les durées légales du service
militaire. Les enfants handicapés sont à charge à vie et le taux de réduction est de 10%

___________
132 058.82
748 333.302

S’il est marié et a 2 enfants et que sa base imposable annuelle soit de =40 00 000
ITS net= ITS brut – abattements
748 333.3
T1= (ITS NET ∕ Bia)*100
T1= 18.70%
Taux 2= taux1 - 2%
= 18.70% - 2%
Taux2 =16.70%
ITS annuel= Base imp. annuel*taux 2
=4 000 000 *16.70%
=668 000
ITS mensuel = ITS annuel/12
=668 000/12
=55 667

Le contribuable c’est celui qui supporte l’impôt.

Le redevable est celui qui est choisi par la loi pour aller verser le montant de l’impôt dans la caisse de
l’Etat.

Exercice : Mr William est agent permanent de l’État.


Les éléments de son salaire sont les suivants :
Salaire de base 200 000
Indemnité de responsabilité : 35 000
Calculer l’ITS de Mr William

Solution :

Salaire brut en numéraire : 235 000

CMSS (caisse malienne de sécurité sociale) =235 000 * 4% = 9 400

Exonération: 35 000
Ma Fiscalité
Base imposable mensuelle =235 000 + 9 400 – 35 000 = 190 600

Base imposable annuelle = base imposable mensuelle * 12

= 190 600 * 12

=2 287 000

ITS brut: 323 921

ITS net = ITS brut - abattements

Taux1 = ITS net/BIA

=323 921/2 287 000

= 14.16%

Taux2 = taux1 – 2%

=14.16% - 2%

= 12,16%

ITS mensuel= (BIA*T2) /12

= (2 287 000*12.16) /12

= 23 177

Le taux CMSS à la charge de l’Etat est de 8% et celui a la charge du fonctionnaire est de 4% en somme
on aura un taux de 12% ;
Ma Fiscalité
Chapitre 3 : La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
La tva est un impôt indirect supporté par le dernier consommateur et collecté par l’entreprise pour être
verser dans la caisse de l’Etat. Cette taxe est appliquée sur la richesse crée (valeur ajoutée). En matière
de TVA l’entreprise joue un rôle neutre. Elle sert l’intermédiaire entre le dernier consommateur et
l’État.

I. Champs d’application
Opérations imposables :

Sont soumises à la TVA les opérations économiques que constituent les livraisons de biens et les
prestations de services réalisées sur le territoire malien à titre onéreux (onéreux= qui n’est pas gratuit,
qui implique une contrepartie financière).

Personnes imposables :

Personnes imposables : sont des personnes physiques et morales qui exercent des activités ou opérations
imposables.

La condition sine qua non pour être soumis à la TVA est de réalisé un chiffre d’affaire supérieur à 50
millions de FCFA.

II. Exonérations :

Exportations, Pain (ordinaire), les livres, les céréales, les opérations bancaires, certains appareils
médicaux, activités menées par les handicapés, médicaments.

III. Mécanismes de la TVA

La vente : TVA facturée ou TVA collectée ou TVA brute.

Les achats : TVA récupérable ou TVA déductible.

1er cas : TVA facturée ˃ TVA récupérable : TVA due ou exigible ou à payer

2ème cas : TVA facturée < TVA récupérable : crédit de TVA

IV. Les éléments exclus du droit de déductions

Ce sont des éléments pour lesquels même si l’entreprise a payé la TVA en amont autrement dit
l’entreprise supporte la TVA.

Définitions :

Assujetti total : ce sont des personnes qui exercent uniquement des activités taxables.
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Assujetti partiel : ce sont des personnes qui exercent à la fois des opérations taxables et des opérations
exonérées. Lorsqu’on est face à un assujetti partiel on doit déterminer le prorata de déduction.

𝐶𝐻𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑡𝑎𝑥𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠


Prorata de déduction = × 100
𝐶𝐻𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 𝑑 ′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

Le prorata de déduction est toujours arrondi à l’unité supérieure

Utilisation du prorata

Lorsque le bien vas servir à réaliser uniquement des activités taxables la déduction se fait à 100%
autrement dit TVA déductible=TVA payé sur achats

Lorsque le bien acheté va servir uniquement des opérations exonéré, la déduction se fait à 0% autrement
dit TVA déductible=0

Lorsque le bien va servir à réaliser à la fois (simultanément) les opérations taxables et les opérations non
taxables (opérations exonérées) la déduction se fait au prorata de déduction autrement dit :

TVA déductible=TVA payé lors de l’achat*Prorata de déduction

Répondez par vrai ou faux aux propositions suivantes

1. Les indemnités d’assurances sont soumises à la TVA en cas de sinistre. Faux


2. L’escompte de caisse pour paiement au comptant vient en déduction de la base imposable. Vrai
3. Dans les ventes à tempérament (Règlement par séquences) l’exigibilité se situe au paiement du
prix. Faux
4. La clause de réserve de propriété dans une vente n’interfère pas avec l’exigibilité. Vrai

Faits générateur Exigibilité Observation


Ventes de Livraison Livraison Coïncident
marchandises
Prestation de service Exécution de la Encaissement Ne coïncident pas
prestation
Livraison à soi même 1ère utilisation 1ère utilisation Coïncident
5. Le fait générateur peut être postérieur à l’exigibilité en matière de TVA. Vrai

Quelles sont les sanctions civiles et pénales ?

Sanctions civiles : Réparation des dommages, exemple : dommage et intérêt

Sanctions pénales : peine privative de liberté (prison), déchéance (retrait d’un titre), amendes
Ma Fiscalité
Chapitre 4 : Impôt sur le bénéfice industriel
et commercial (IBIC)/impôt sur les sociétés(IS)
Il y a deux (2) régimes

*régimes impôt synthétique : CAA= 50millions, 3% CAA

*régime de l’impôt réel : CAA entre 50millions et 250millions

I) Champs d’application
Les opérations imposables

Sont soumises à l’impôt BIC/IS les bénéfices issus des activités commerciales, industrielles, artisanales et
libérales.

Personnes imposables

Ce sont des personnes physiques et morales qui exercent les activités ou opérations imposables

II) Exonérations
 Les activités de la BCEAO
 Les sociétés coopératives de consommation (exemple : groupement de pharmacie pour faciliter
l’accès médicaments
 Les institutions mutualistes d’épargnes
 Les sociétés de secours mutuel
 Les collectivités locales
 Les établissements publics de l’État
 Les collectivités décentralisées n’ayant pas un caractère industriel et commercial

Calcul
Résultat comptable=Produit-Charges Résultat comptable=Résultat AO-Résultat HAO

Résultat fiscal=Résultat comptable + Redressement

Résultat fiscal =Résultat comptable + Réintégration - Déduction

Réintégration : Il s’agit des charges enregistrées en comptabilité générale mais non admises en
déduction par la fiscalité ; c’est aussi des produits non enregistrés par la comptabilité général mais
imposables

Déductions : il s’agit des produits enregistrés en comptabilité générale mais non imposables. C’est aussi
des charges non enregistrés en comptabilité générales mais imposables.
Ma Fiscalité
Comptabilité Résultat comptable= Produits de l’entreprise-
Charges de l’entreprise
Travaux extra comptable Résultat fiscal=Résultat comptable+ Réintégration-
Déductions

Tableau de redressement : RF=RC + Réintégration - Déduction

Eléments Réintégration Déduction

Résultat
comptable +-
Résultat
fiscal

III) Conditions générales de déductibilité des charges

Pour que les charges soient fiscalement déductibles, il faut remplir les conditions suivantes :

 Elles doivent se rattacher à la gestion de la société et être exposé dans l’intérêt de l’exploitation
 Elles doivent correspondre à une charge effective et être appuyer par des pièces justificatives
 Les charges doivent se traduire par la diminution (baisse) de l’actif net de l’entreprise (actif net :
on parle d’actif net les biens dont dispose l’entreprise après avoir payé les dettes)
 Les charges déductibles sont celles qui sont affectées par le résultat de l’exercice au cours du
quelles elles ont étés engagés (contractés) quel qu’en soit la date de paiement.

Les charges ne doivent pas inclure les immobilisations.

IV) Etude de quelques charges :


 Rémunération de l’exploitant individuel : la rémunération de l’exploitant individuel n’est pas
fiscalement déductible.
 Les dépenses somptuaires (de luxe) ne sont pas fiscalement déductibles
 Les amendes et pénalités fiscales ne sont pas fiscalement déductibles
 Les pertes antérieures sont déductibles mais dans l’intervalle de 3 ans (La prescription est le
délai au terme duquel on ne peut plus réclamer un droit)
 Dons et libéralités :
Condition :
 ils ne doivent pas dépasser les 1/1 000(1 millième) du Chiffre d’affaires
 ils doivent être accordés à une structure reconnue d’ordre publique

 Rémunération des comptes courants d’associés :


 Les apports doivent être totalement libérés
 Les taux d’intérêt a fixé ne doit pas dépasser le taux de la BCEAO plus 3points :
Ma Fiscalité
Exemple : Capital : 20 000 000, taux BCEAO : 9%, taux d’intérêt fixé : 15%

Intérêt associé : 20 000 000*15%=3 000 000

Intérêt fiscalement autorisé(IFA)=20 000 000*(9+3)%=2 400 000

Montant à réintégrer (MAR)=3 000 000-2 400 000

=600 000

-Plus-value et moins-value sur cession d’immobilisation :

La plus-value qui va être imposé deviendra un produit non imposable au moment où l’entreprise
décidera de le réinvestir

Exemple : Vo : 5 000 000, N : 5ans, Prix de cession : 2 500 000 cédé en 3ème année

Annuité = Vo/N

=5 000 000/5
. =1 000 000

∑A = 1 000 000*3 .
. =3 000 000

VNC = 5 000 000-3 000 000

VNC = 2 000 000

Résultat sur cession = 2 500 000-2 000 000


. =500 000

Une charge d’amortissement est une charge non décaissable

Calcul de l’impôt BIC/IS


Le résultat fiscal est toujours arrondi au millième de franc inférieur : exemple= pour 3 540 828, on
prendra 3 540 000

𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑓𝑖𝑠𝑐𝑎𝑙∗30
Impôt sur résultat =
100
Impôt minimum=1%Chiffre d’affaire annuel
Impôt sur le seuil=50 000 000*3%*50.90%
Le montant le plus élevé de ces trois impôts sera le montant de l’impôt BIC
Ma Fiscalité
Exercice :

Eléments Réintégration Déductions Observations


0 résultat comptable 10 000 000
1 Loyer 1 000 000 n'est pas fiscalement déductible
2 Rémunération de Mr Mohamed 6 000 000 n'est pas fiscalement déductible
Rémunération de Mme sa rémunération est normale
3 Mohamed donc rien à faire
4 Dotation aux amortissements 2 000 000
5 Prime d'assurance 3 000 000
6 Perte antérieure 400 000
7 Produit non imposable 500 000
8 Dons 250 000
9 Résultat sur cession 500 000
Total 22 400 000 1 250 000

Résultat fiscal = 22 400 000-1 250 000 = 21 150 000

Calcul de l'impôt BIC(2010)


Impôt sur le résultat=RF*30%=21 150 000*30%=6 345 000 donc IBIC = 6 345 000
Impôt minimum=CAA/100=2 500 000
Impôts sur le Seuil=50 000 000*0.03*0.509=763 500
Acompte en 2011
CAA = 250 000 000, régime réel simplifié
Acompte = (0.60%*CAA)/3
= (0.006*250 000 000)/3
=500 000

Les différents régimes fiscaux


Il existe deux régimes d’impôt: le régime synthétique et régime réel.

Le régime de l’impôt synthétique est égal à 3% du CAA. Ce sont des entreprises qui ont un chiffre
d’affaire inférieur à 50 million qui appartiennent à ce régime.

Le régime réel est subdivisé en deux sous régimes : le régime réel simplifié et le régime réel normal.

Régime réel Réel simplifié : 50Millions < CAA ≤ 250Millions


Réel normal : CAA ˃ 250millions
Ma Fiscalité
 Régime réel simplifié de l’impôt : acompte
𝟎.𝟔𝟎 %∗𝑪𝑨𝑨(𝒅𝒖 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒙𝒆𝒓𝒄𝒊𝒄𝒆)
 Pour toutes autres formes de société, Acompte= 𝟑
 Spécifiquement pour les petites stations d’essence (parce qu’ils s’approvisionnent sur le
𝟎.𝟐𝟎%∗𝑪𝑨𝑨(𝒅𝒖 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒙𝒆𝒓𝒄𝒊𝒄𝒆)
territoire nationale et revend à l’intérieur) : Acompte= 𝟑

Il y acompte parce que l’État a besoin des ressources pour faires des dépenses (exemple : salaire mensuel
des fonctionnaires) et il ne peut pas attendre la fin d’année pour avoir toutes ces ressources donc ces
impôts doivent être payés en avance.

L’acompte est payée par tranche chaque 3mois : au 31 mars, 31 Juillet, 30 Novembre

 Régime réel normal de l’impôt : acompte


𝑰𝒎𝒑ô𝒕 𝑩𝑰𝑪 𝑵−𝟏
 Acompte=
𝟒

NB : pour les entreprises nouvellement créées on se réfère à leur capital pour trouver l’acompte. On
procède comme suit :

 Bénéfice présumé=5% du capital


 Impôt présumé=Bénéfice présumé*30%
𝑰𝒎𝒑ô𝒕 𝒑𝒓é𝒔𝒖𝒎é
 Acompte= 𝟒

Exemple : supposons que le CAA de l’exercice précédent est de 300 000 000, calculer l’acompte.

Calculons l’acompte :

CAA=300 000 000, régime : réel normal


𝐼𝑚𝑝ô𝑡𝑠 𝐵𝐼𝐶 𝑁−1 6 345 000
Acompte= 4
= 4
= 𝟏 𝟓𝟖𝟔 𝟐𝟓𝟎

Exemple : Le résultat comptable de la société commerciale SAGA s’élève à 25265600 pour le compte de
l’exercice N. Les charges non déductibles sont d’une valeur de 4750350 et les produits non imposables
d’une valeur de 7566520

1) Déterminer le résultat fiscal

2) Calculer l’impôt sur les sociétés (I/S) sachant que le taux d’impôt est de 30%

3) Calculer le résultat net

Solution :

1. déterminons le résultat fiscal


Ma Fiscalité
Résultat fiscal=Résultat comptable + Réintégration - Déduction

Résultat fiscal = 25 265 600 + 4 750 350 – 8 756 720

RF=21 259 000

2. Calculons l’impôt

Impôt sur le résultat= RF*30% = 21 259 000*30% = 6 377 700

Il n’y a pas d’impôt minimum car dans l’exemple ils n’ont pas mentionné le chiffre d’affaires

Impôt sur le seuil: 50 000 000*0.03*0.509=763 500

3. le résultat net est :

Résultat net= Résultat comptable – impôt sur les sociétés

RN=25 265 600 – 6 377 700

RN=18887900
Ma Fiscalité
Chapitre 6 : La Patente
La patente est un impôt professionnel, local et annuel. C’est un impôt applicable à toute personne qui
exerce une activité professionnelle.

Le régime d’impôt synthétique n’est pas assujetti à la patente.

Le quitus fiscal: est un document qui certifie que vous êtes en règle vis à vis de l’impôt

La proportion de l’impôt BIC à l’impôt synthétique est de 50.90%

I. Champs d’application
Toute personne malienne ou étrangère qui exerce au Mali un commerce, une industrie une profession
non explicitement compris dans les exemptions (exonérations) est assujetti à la contribution des
patentes.
Les patentes sont annuelles et personnelles et ne peuvent server qu’à ceux à qui elles sont délivrées.

II. Exonération
Ne sont pas imposables à la patente:

1. L’Etat, les collectivités territoriales, les organismes publics ou les services d’intérêt général
2. Les personnes morales bénéficiant de l’exonération de l’impôt BIC
3. Les personnes assujettis à l’impôt synthétique
4. Les associés des SNC (sociétés en nom collectif), des SARL, SA, SAS, SCS, SCA
5. Les exportateurs de bétail au titre de cette seule activité
6. Les personnes physiques de moins de 40 ans et titulaire d’un diplôme professionnel délivrée par
un établissement professionnel agrée ainsi que les personnes morales et groupements constitués
uniquement de ces personnes physiques qui entreprennent une profession qui les rend passible
de la contribution des patentes bénéficient en ce qui concerne la patente d’une exonération:
 100% pour la 1ère année
 50% pour la 2ème année
 Et 25% pour la 3ème année

La détermination du droit fixe


Pour déterminer le droit fixe on se réfère au tableau de droit fixe prévu par le code général des impôts
en tenant compte du chiffre d’affaire annuel et la zone d’exercice de l’activité.
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Le territoire malien est subdivisé en 3 zones:

 Zone 1: district de Bamako


 Zone 2: les chefs lieu de région qui donne leurs noms aux régions. Exemple: Sikasso, Mopti,
Ségou, Tessalit.
 Zone 3: les autres localités

Détermination du droit proportionnel


Le droit proportionnel est égal à 10% de la valeur locative annuelle.

NB: en aucun cas le droit proportionnel ne saurait être inférieur au droit fixe (dans ce cas on retient le
montant le plus élevé entre 10% de la valeur locative annuelle et le quart (¼) du droit fixe)

Droit de patente=Droit fixe + Droit proportionnel

En plus du droit de patente le patentable ou le patenté paie la cotisation cessible et la taxe de voirie.

Cotisation CCIM = 10% du droit de patente; (CCIM: chambre de commerce et d’industrie du Mali)

Taxe de voirie=5% du droit de patente

NB: ceux qui exercent les professions libérales ne paient pas la taxe cessible.

Exercice: Mr DIAWARA est commerçant sise à DABANINI. Il a réalisé au cours de l’exercice 2015 un
Chiffre d’affaire de 160 000 000. Son loyer mensuel 60 000F, son droit fixe est de 125 000. Déterminer la
patente professionnelle de Mr William.

Solution

Déterminons la patente de Mr DIAWARA

Droit de patente = Droit fixe + Droit proportionnelle

Droit fixe =125 000 (parce qu’il est dans la zone 1 et que son chiffre d’affaire est de 160millions)

Droit proportionnel = 10% *du loyer mensuel*12 = 10%*(60 000*12)= 72 000


Droit proportionnel = 1/4 du DF=125 000/4 = 31 250
Entre 72 000 et 31 250, on prend le plus élevé donc droit proportionnel = 72 000

Droit de patente = 125 000 + 72 000 = 197 000


Cotisation CCIM = 197000*10% = 19 700
Taux voirie=197 000*5% = 9 850

Patente totale = droit de patente + cotisation CCIM + taxe de voirie


Patente totale = 197 000 + 19 700 + 9 850 = 226 550
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Chapitre 7 : IRVM (Impôt sur le Revenu des Valeurs Mobilières)
Valeur mobilière :(Titres et obligations)
Le revenu des titres de propriété (dividende : la part de bénéfice distribué aux actionnaires)
Affectation du bénéfice : le dividende, la réserve et le report à nouveau.
Les valeurs mobilières sont : les parts sociales (pour les sociétés de personnes et la SARL), les actions
(pour les sociétés de capitaux : SA et SAS) et les obligations (part d’intérêt).

1) Champs d’application
Le revenu imposable : sont passible/ soumis de l’impôt dans la catégorie des RVM :
 Les intérêts, les dividendes et tout autre produit des actions de toutes natures et des parts des
fondateurs des sociétés compagnies et entreprises quelconques financières, industrielles,
commerciales ou civiles ayant leur siège social au Mali. Quel que soit l’époque de leur création
 Le montant des indemnités de fonction : remboursement forfaitaire de frais revenant aux
membres des conseils d’administrations des sociétés
 Les intérêts des dépôts d’une somme d’argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le
dépositaire et quel que soit l’affectation du dépôt

Sont réputés distribués :


 Tous les produits ou bénéfices qui ne sont pas mise en réserves ou incorporés au capital
 Toutes les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés ou actionnaires ou porteurs de
part et non prélevé sur les bénéfices
 Les rémunération et avantages occultes
 La fraction des rémunérations non déductibles pour la détermination du résultat fiscal
 Les dépenses et charges dont la déduction pour l’assiette de l’IS est interdite en vertu des
dispositions du présent code.

*************************************************************************************

2) Exemption
Les dispositions de l’article 23.3 du présent code CGI ne sont pas applicables aux amortissements qui
serait fait par une réalisation d’actif et au moyen de prélèvement sur les éléments autres que le compte
de résultat, les réserves ou provisions diverses du bilan.
Les dispositions de l’article 23 du présent code ne s’appliquent pas aux Sociétés concessionnaires de
l’État, des régions, des communes qui établissent que l’amortissement par remboursement de tout ou
partie de leur capital social.

Les revenus distribués par les organismes de placement collectif en valeur mobilière (OPCVM) et les
autres formes de placement collectif agréés par le conseil régional de l’épargne publique et des marchés
financiers sont exonérés de l’IRVM
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L’IRVM n’est pas applicable :
 Au revenu des obligations émises par l’État, les régions, les communes lorsque la durée des
obligations est supérieure à 10 ans
 Au revenu distribué par les OPCVM

3) Taux d’imposition :
Les taux d’impositions de l’IRVM sont fixés ainsi qu’il suit :
 10% pour les dividendes distribués. Ce taux est ramené à 7% pour les dividendes distribués par
les Stes cotées sur une BVM agrée par le conseil régional des épargnes public et des marchés
financiers.
 6% pour les revenus des obligations. Ce taux est ramené à 3% lorsque les obligations sont
émises par l’État ou par les collectivités publiques et leur démembrement et sous réserve que la
durée des dites obligations soit comprises entre 5 et 10 ans. Lorsque la durée est supérieure à
10 ans le taux de 6% est ramené à 0%.
 9% pour les intérêts et autres produits des dépôts à vue ou à échéance fixe et des coptes
courant.
 15% pour les lots payés aux créanciers et porteur d’obligation.
 18% pour tous les autres revenus

4) Obligation des redevables


Les Sociétés passibles de l’IRVM sont tenu préalablement à leur établissement au Mali de déposer
auprès de la Recette de l’enregistrement et du timbre dans le ressort de la quelle elle se trouve, un
engagement d’acquitter l’impôt ainsi qu’un exemplaire de leur acte constitutif.
Les Stes déjà établis au Mali doit fournir un exemplaire de tout acte modifiant l’acte constitutif (le
statut).
L’IRVM doit être déclaré et acquitter dans les 30 jours suivant la date de la décision de distribution de
dividende ou le cas échéant au plus tard le 30/09 de l’année au cours de laquelle la distribution a été
décidée.
Dividende net= Dividende brut- IRVM
5) Les acomptes prévisionnels
Pour les obligations, emprunt et autres valeurs mobiliers dont le revenu est distribué en avance, cet
impôt est versé en 4 termes d’impôts égaux d’après les produits annuels afférant à ces valeurs
Pour les actions, part d’intérêt, emprunt à revenu variable cet impôt est versé en 4 termes égaux
déterminer provisoirement d’après le résultat du dernier exercice réglé et calculer sur le 4/5 du revenu
s’il est distribué et, en ce qui concerne les Sociétés nouvellement créées sur le produit évalué à 5% du
capital.
Les paiements doivent être effectués chaque année avant les 25 des mois de Janvier, Avril, Juillet et
Octobre pour le paiement.
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Chapitre 8 : LE CONTROLE FISCAL
L’AUDCIF : ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET A L’INFORMATION FINANCIERE
Avec la révision, on a deux systèmes à savoir : le système normal et le système minimal de
trésorerie.
L’OHADA comptait 9 actes uniformes (articles) et le traité a été signé à l’Ile Maurice le 17/10/1993.
Les états financiers de l’AUDCIF sont le Bilan, l’état financier, le tableau de flux de trésorerie et les
notes annexes.
Le SMT est pour les entreprises dont le CA est inférieur à 60 000 000 :
 40 000 000 pour les entreprises artisanales
 30 000 000 pour les entreprises de services
 Dans l’intervalle de 40 000 001 et 59 999 999 pour les entreprises négoces
*********************************************************************************

Le contrôle a pour objet de s’assurer par divers moyens légaux que les contribuables se sont
acquittés de leurs obligations. L’administration fiscale est en droit, soit d’assujettir à l’impôt les
redevables qui s’y sont soustraits, soit d’apporter aux éléments déclarés les rectifications exigées
par l’application de la loi. Bien évidemment le contrôle des déclarations permet aux services des
impôts de rétablir l’imposition exacte de certains contribuables qui auraient été surtaxés par erreur
et de prononcer le cas échéant des dégrèvements d’offices.

Le secret professionnel

Le secret professionnel : cas d’une entreprise française exerçant au Mali, alors qu’il y a des
conventions bilatérales entre ces deux pays pour lutter contre la fraude, lorsque la France a besoin
des informations sur cette entreprise le droit de secret professionnel sera levé et l’inspecteur a le
droit de donner des informations sur cette entreprise. De même lorsque le contrôleur général, la
justice ont besoin des informations concernant une entreprise.

Le droit de contrôle de l’administration

Objectif et porté du droit de contrôle

L’administration des impôts exerce son droit de contrôle sur les déclarations ainsi que sur tous les
actes et supports y compris informatique utiliser pour l’établissement des impôts, droits et taxes.
Elle exerce également ce droit sur les documents déposés en vue d’obtenir notamment des
déductions, restitutions ou remboursement et exonérations.
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Dans l’exercice de ce droit l’administration des impôts peut mettre en œuvre tous les moyens de
contrôles prévus par la loi :

 Les demandes d’éclaircissement de justification ou de renseignement auprès des


contribuables
 Le droit de communication
 Le droit de visite et de saisie des documents
 Le droit d’enquête spécial en matière de TVA

L’administration peut exercer son droit de contrôle sous 3 différents formes

 Le contrôle formel
 Le contrôle sur pièce
 Vérification de la comptabilité
1. Le contrôle formel

Il a pour objet de rectifier les erreurs matérielles entachant les déclarations souscrites.

2. Le contrôle sur pièce

Il consiste en un examen critique et un contrôle de cohérence des déclarations, à partir des informations
contenues dans le dossier fiscal ou recueillis sur le contribuable.

3. La vérification de la comptabilité : qui permet de s’assurer de la sincérité des


déclarations souscrites en les confrontant avec des éléments extérieurs notamment avec la
comptabilité de l’entreprise.

N.B. : vos pertes successives sont un indicateur qui déclenche le contrôle fiscal.

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