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Ma fiscalité est le résumé des cours de droit fiscal dispensé en classe par Mr William (professeur de
Fiscalité à l’Ecole Supérieure de Gestion)
Ainsi il a été écrit par Cheickna Mariko, modifié et complété par Amadou Diawara.
Ma fiscalité est destinée aux étudiants préparant la Licence Finance comptabilité à l’Ecole Supérieure de
Gestion dont il respecte les programmes.
Elle a pour seule finalité de venir en aide à toute personne ayant des difficultés en fiscalité.
De ce fait c’est un instrument de travail autonome pour les étudiants
Nous remercions d’avance toutes les personnes qui voudront bien nous adresser des suggestions,
remarques et critiques qui nous permettront d’améliorer la qualité de cet ouvrage.
Droit fiscal : c’est l’ensemble des règles juridiques qui régissent les impôts d’un Etat c'est-à-dire
comment asseoir, comment calculer (liquider), et comment recouvrir ces impôts.
La fiscalité : c’est l’ensemble des impôts appliqués dans un Etat à un moment donné.
Le fisc :
La taxation d’office : consiste à imposer un montant d’impôt inférieur ou supérieur à la
base d’imposition réelle : c’est la conséquence de l’évaluation indiciaire.
La fiscalité de porte est pour la Douane et la fiscalité intérieure est pour la Direction Général des impôts
Ma Fiscalité
Chapitre 1 : l’impôt
1ère partie : Notion générale sur les impôts
I. Définition de l’impôt selon Gaston JEZE
Selon Gaston JEZE l’impôt est défini comme une prestation pécuniaire requise des particuliers (les
personnes physiques et morales) par voies d’autorités à titre définitif sans contrepartie en vue de la
couverture des dépenses publiques.
Rôles financier ou rôle classique : l’impôt est né pour permettre à l’Etat d’avoir des ressources
financières pour faire face à ses dépenses.
Rôles économiques : l’Etat utilise l’impôt pour définir les stratégies économiques (motiver ou dissuader
à partir dans tel ou tel domaine).
Ma Fiscalité
Rôles social : l’Etat utilise l’impôt pour réduire les inégalités sociales. Exemple : Réduction des
exonérations exorbitante.
Impôt direct : c’est un impôt qui est perçu par rôle nominatif. Le rôle nominatif est un document
tenu par l’administration fiscal qui porte des informations sur le contribuable : Adresse, élément
de la matière imposable, montant de l’impôt et l’échéance.
Impôt indirect : c’est un impôt qui est perçue sans émission du rôle nominatif
B. Classification économique :
impôt sur le revenu : C’est un impôt qui frappe les revenus en voie d’acquisition.
Impôt sur la dépense : c’est un impôt qui frappe le revenu au moment de son utilisation.
Impôt sur le capital : c’est un impôt qui frappe les biens et les revenus déjà acquis.
C. Autres classifications :
L’impôt réel / l’impôt personnel
L’impôt réel : c’est un impôt qui frappe le contribuable sans tenir compte de sa faculté contributive de
ses moyens, de ses charges ou de sa situation.
L’impôt personnel : c’est un impôt qui frappe le contribuable en tenant compte de sa faculté
contributive, de ses moyens, de ses charges ou de sa situation.
L’impôt progressive : c’est un impôt selon lequel le taux accroit selon l’importance de base imposable
V. L’établissement de l’impôt :
Pour établir l’impôt il faut 3 étapes : l’assiette, la liquidation et le recouvrement.
L’assiette : encore appelée base imposable ou base d’imposition est ceux sur quoi on applique le taux
d’impôt.
Règlements : c’est l’ensemble des textes qui émanent des pouvoirs publics. On distingue les
décrets (pris par le président de la république et le premier ministre) ; arrêtés (ministres,
députés, gouverneur, préfet, maires,…) et les circulaires (par les même personne que l’arrêtés
pour organiser leur départements).
Jurisprudence : Décision prise de façon exceptionnelle par le président de la république qui a la
forme de loi.
Constitution : elle est la loi fondamentale qui dicte la politique d’un Etat, qui détermine la forme
de son gouvernement et qui règle les droits politiques des citoyens. Elle est la loi mère
La loi : est un texte édicté et voté par l’Assemblée Nationale puis promulgué par le président de
la république.
Doctrine : Opinion, pensée de grands juristes en matière de fiscalité
La jurisprudence : décision rendue par les tribunaux de première instance en matière de droit
Coutume : Habitudes ou usages répétitives acceptées par tout le monde et ont force de loi
L’ordonnance : est une décision prise de façon exceptionnelle par le pouvoir législatif en cas
d’urgence
Les deux lois qui régissent la perception de l’impôt au Mali : Code général des impôts et le livre de
procédure Fiscale
Fraude fiscale : c’est le fait pour le contribuable de se soustraire du paiement de l’impôt en violant la loi
fiscale.
L’évasion fiscale : c’est également le fait pour le contribuable de se soustraire du paiement de l’impôt
sans violer la loi fiscale (en profitant des failles ou des insuffisances de la loi pour ne pas payer l’impôt
Ma Fiscalité
Chapitre 2 : L’ITS (Impôt sur les Traitements des Salaires)
Contrat de travail et contrat de service
Le lien de subordination c’est le fait pour l’employé de travailler sous la direction et l’autorité de son
employeur.
primes
numéraires
Avantages indemnité
en nature
Ma Fiscalité
Salaire de base : C’est la rémunération accorde à l’employé en tenant compte de son diplôme et
de sa catégorie.
Avantages en nature : ce sont des biens accordés gratuitement à l’employé. Exemples : Bon
d’essence, véhicules de fonction.
Avantages en numéraire : c’est tout ce qui remit à l’employé en argent.
Les primes : ce sont des gratifications accordées à l’employé (pour l’encourager).
Indemnités : on parle d’indemnité lorsqu’il y a au préalable un préjudice, donc c’est en quelques
sortes un dédommagement
Les heures supplémentaires : Ce sont des heures effectuées au-delà des heures normales et
légales de travail.
HSJ HSN
⟦5-21 HEURES⟦ ⟦21-5 HEURES⟦
𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒
Taux normal ou salaire par heure=
173.3 333
Application 1 : Un employé a travaillé pendant 52 heures dans l’une des quatre semaines du mois. Il a
effectué des heures supplémentaires entre Lundi et Samedi. Son taux horaire normal est de 1250F par
heure. Calculer les heures supplémentaires.
Application 2 : idem application 1 mais il a effectué des heures supplémentaires de nuit le Dimanche.
(2) 𝑰𝑵𝑷𝑺 =
𝑩𝑨𝑺𝑬 𝑺𝑶𝑪𝑰𝑨𝑳𝑬∗𝟑.𝟔
𝟏𝟎𝟎
Ma Fiscalité
Base sociale=salaire brut en numéraire+ totalité des avantages en nature - éléments
non soumis (indemnités transport, indemnités de caisse, allocation familiale…)
(3) Exonérations
Indemnité de fonction ou indemnité de responsabilité 80 000 QUAND LE CAA˃250 MILLIONS
60 000 QUAND LE CAA≤250 MILLIONS
Indemnité de risque=exonération totale
Indemnité de déplacement=exonération totale
Indemnité de transport=Dans la limite de 10% du salaire de base
Indemnité de caisse= Dans la limite de 10% du salaire de base
Allocation familiale=exonération totale
Indemnité spéciale de solidarité(ISS)=exonération totale
(4) 50% DES AVANTAGES EN NATURE
(5) INDEMNITE DE DEPAYSEMENT : accordée seulement aux étrangers qui n’ont pas encore fait 10 ans
au Mali. Son taux dépend de l’arrêté du ministère de l’économie et des finances et le taux en vigueur
au Mali est de 15% (le 22 Novembre 2016)
𝐵𝑎𝑠𝑒∗15
𝐼𝑛𝑑𝑒𝑚𝑛𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑦𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 100
Base =salaire brut en numéraire-(INPS + exonération)
0 330 000 0% 0
330 000 578 400 5% 12 420
578 400 1 176 400 12% 71 760
1 176 400 1 789 733 18% 110 400
1 789 733 2 384 195 26% 154 560
2 384 195 3 494 130 31% 344 080
3 494 130 4 000 000 37% 187 172
ITS BRUT= 880 392
Apres avoir déterminé l’ITS on se pose deux questions pour déterminer les abattements:
-Est-ce que l’employé a des enfants à charge (2.5% par enfant à charge jusqu’aux 10 eme
enfants) ?
Ma Fiscalité
Sont considérés comme enfants à charge les enfants légitimes, adoptifs ayant moins de 18ans
ou moins de 25 ans s’ils continuent les études ou s’ils exercent les durées légales du service
militaire. Les enfants handicapés sont à charge à vie et le taux de réduction est de 10%
___________
132 058.82
748 333.302
S’il est marié et a 2 enfants et que sa base imposable annuelle soit de =40 00 000
ITS net= ITS brut – abattements
748 333.3
T1= (ITS NET ∕ Bia)*100
T1= 18.70%
Taux 2= taux1 - 2%
= 18.70% - 2%
Taux2 =16.70%
ITS annuel= Base imp. annuel*taux 2
=4 000 000 *16.70%
=668 000
ITS mensuel = ITS annuel/12
=668 000/12
=55 667
Le redevable est celui qui est choisi par la loi pour aller verser le montant de l’impôt dans la caisse de
l’Etat.
Solution :
Exonération: 35 000
Ma Fiscalité
Base imposable mensuelle =235 000 + 9 400 – 35 000 = 190 600
= 190 600 * 12
=2 287 000
= 14.16%
Taux2 = taux1 – 2%
=14.16% - 2%
= 12,16%
= 23 177
Le taux CMSS à la charge de l’Etat est de 8% et celui a la charge du fonctionnaire est de 4% en somme
on aura un taux de 12% ;
Ma Fiscalité
Chapitre 3 : La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
La tva est un impôt indirect supporté par le dernier consommateur et collecté par l’entreprise pour être
verser dans la caisse de l’Etat. Cette taxe est appliquée sur la richesse crée (valeur ajoutée). En matière
de TVA l’entreprise joue un rôle neutre. Elle sert l’intermédiaire entre le dernier consommateur et
l’État.
I. Champs d’application
Opérations imposables :
Sont soumises à la TVA les opérations économiques que constituent les livraisons de biens et les
prestations de services réalisées sur le territoire malien à titre onéreux (onéreux= qui n’est pas gratuit,
qui implique une contrepartie financière).
Personnes imposables :
Personnes imposables : sont des personnes physiques et morales qui exercent des activités ou opérations
imposables.
La condition sine qua non pour être soumis à la TVA est de réalisé un chiffre d’affaire supérieur à 50
millions de FCFA.
II. Exonérations :
Exportations, Pain (ordinaire), les livres, les céréales, les opérations bancaires, certains appareils
médicaux, activités menées par les handicapés, médicaments.
1er cas : TVA facturée ˃ TVA récupérable : TVA due ou exigible ou à payer
Ce sont des éléments pour lesquels même si l’entreprise a payé la TVA en amont autrement dit
l’entreprise supporte la TVA.
Définitions :
Assujetti total : ce sont des personnes qui exercent uniquement des activités taxables.
Ma Fiscalité
Assujetti partiel : ce sont des personnes qui exercent à la fois des opérations taxables et des opérations
exonérées. Lorsqu’on est face à un assujetti partiel on doit déterminer le prorata de déduction.
Utilisation du prorata
Lorsque le bien vas servir à réaliser uniquement des activités taxables la déduction se fait à 100%
autrement dit TVA déductible=TVA payé sur achats
Lorsque le bien acheté va servir uniquement des opérations exonéré, la déduction se fait à 0% autrement
dit TVA déductible=0
Lorsque le bien va servir à réaliser à la fois (simultanément) les opérations taxables et les opérations non
taxables (opérations exonérées) la déduction se fait au prorata de déduction autrement dit :
Sanctions pénales : peine privative de liberté (prison), déchéance (retrait d’un titre), amendes
Ma Fiscalité
Chapitre 4 : Impôt sur le bénéfice industriel
et commercial (IBIC)/impôt sur les sociétés(IS)
Il y a deux (2) régimes
I) Champs d’application
Les opérations imposables
Sont soumises à l’impôt BIC/IS les bénéfices issus des activités commerciales, industrielles, artisanales et
libérales.
Personnes imposables
Ce sont des personnes physiques et morales qui exercent les activités ou opérations imposables
II) Exonérations
Les activités de la BCEAO
Les sociétés coopératives de consommation (exemple : groupement de pharmacie pour faciliter
l’accès médicaments
Les institutions mutualistes d’épargnes
Les sociétés de secours mutuel
Les collectivités locales
Les établissements publics de l’État
Les collectivités décentralisées n’ayant pas un caractère industriel et commercial
Calcul
Résultat comptable=Produit-Charges Résultat comptable=Résultat AO-Résultat HAO
Réintégration : Il s’agit des charges enregistrées en comptabilité générale mais non admises en
déduction par la fiscalité ; c’est aussi des produits non enregistrés par la comptabilité général mais
imposables
Déductions : il s’agit des produits enregistrés en comptabilité générale mais non imposables. C’est aussi
des charges non enregistrés en comptabilité générales mais imposables.
Ma Fiscalité
Comptabilité Résultat comptable= Produits de l’entreprise-
Charges de l’entreprise
Travaux extra comptable Résultat fiscal=Résultat comptable+ Réintégration-
Déductions
Résultat
comptable +-
Résultat
fiscal
Pour que les charges soient fiscalement déductibles, il faut remplir les conditions suivantes :
Elles doivent se rattacher à la gestion de la société et être exposé dans l’intérêt de l’exploitation
Elles doivent correspondre à une charge effective et être appuyer par des pièces justificatives
Les charges doivent se traduire par la diminution (baisse) de l’actif net de l’entreprise (actif net :
on parle d’actif net les biens dont dispose l’entreprise après avoir payé les dettes)
Les charges déductibles sont celles qui sont affectées par le résultat de l’exercice au cours du
quelles elles ont étés engagés (contractés) quel qu’en soit la date de paiement.
=600 000
La plus-value qui va être imposé deviendra un produit non imposable au moment où l’entreprise
décidera de le réinvestir
Exemple : Vo : 5 000 000, N : 5ans, Prix de cession : 2 500 000 cédé en 3ème année
Annuité = Vo/N
=5 000 000/5
. =1 000 000
∑A = 1 000 000*3 .
. =3 000 000
𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑓𝑖𝑠𝑐𝑎𝑙∗30
Impôt sur résultat =
100
Impôt minimum=1%Chiffre d’affaire annuel
Impôt sur le seuil=50 000 000*3%*50.90%
Le montant le plus élevé de ces trois impôts sera le montant de l’impôt BIC
Ma Fiscalité
Exercice :
Le régime de l’impôt synthétique est égal à 3% du CAA. Ce sont des entreprises qui ont un chiffre
d’affaire inférieur à 50 million qui appartiennent à ce régime.
Le régime réel est subdivisé en deux sous régimes : le régime réel simplifié et le régime réel normal.
Il y acompte parce que l’État a besoin des ressources pour faires des dépenses (exemple : salaire mensuel
des fonctionnaires) et il ne peut pas attendre la fin d’année pour avoir toutes ces ressources donc ces
impôts doivent être payés en avance.
L’acompte est payée par tranche chaque 3mois : au 31 mars, 31 Juillet, 30 Novembre
NB : pour les entreprises nouvellement créées on se réfère à leur capital pour trouver l’acompte. On
procède comme suit :
Exemple : supposons que le CAA de l’exercice précédent est de 300 000 000, calculer l’acompte.
Calculons l’acompte :
Exemple : Le résultat comptable de la société commerciale SAGA s’élève à 25265600 pour le compte de
l’exercice N. Les charges non déductibles sont d’une valeur de 4750350 et les produits non imposables
d’une valeur de 7566520
2) Calculer l’impôt sur les sociétés (I/S) sachant que le taux d’impôt est de 30%
Solution :
2. Calculons l’impôt
Il n’y a pas d’impôt minimum car dans l’exemple ils n’ont pas mentionné le chiffre d’affaires
RN=18887900
Ma Fiscalité
Chapitre 6 : La Patente
La patente est un impôt professionnel, local et annuel. C’est un impôt applicable à toute personne qui
exerce une activité professionnelle.
Le quitus fiscal: est un document qui certifie que vous êtes en règle vis à vis de l’impôt
I. Champs d’application
Toute personne malienne ou étrangère qui exerce au Mali un commerce, une industrie une profession
non explicitement compris dans les exemptions (exonérations) est assujetti à la contribution des
patentes.
Les patentes sont annuelles et personnelles et ne peuvent server qu’à ceux à qui elles sont délivrées.
II. Exonération
Ne sont pas imposables à la patente:
1. L’Etat, les collectivités territoriales, les organismes publics ou les services d’intérêt général
2. Les personnes morales bénéficiant de l’exonération de l’impôt BIC
3. Les personnes assujettis à l’impôt synthétique
4. Les associés des SNC (sociétés en nom collectif), des SARL, SA, SAS, SCS, SCA
5. Les exportateurs de bétail au titre de cette seule activité
6. Les personnes physiques de moins de 40 ans et titulaire d’un diplôme professionnel délivrée par
un établissement professionnel agrée ainsi que les personnes morales et groupements constitués
uniquement de ces personnes physiques qui entreprennent une profession qui les rend passible
de la contribution des patentes bénéficient en ce qui concerne la patente d’une exonération:
100% pour la 1ère année
50% pour la 2ème année
Et 25% pour la 3ème année
NB: en aucun cas le droit proportionnel ne saurait être inférieur au droit fixe (dans ce cas on retient le
montant le plus élevé entre 10% de la valeur locative annuelle et le quart (¼) du droit fixe)
En plus du droit de patente le patentable ou le patenté paie la cotisation cessible et la taxe de voirie.
Cotisation CCIM = 10% du droit de patente; (CCIM: chambre de commerce et d’industrie du Mali)
NB: ceux qui exercent les professions libérales ne paient pas la taxe cessible.
Exercice: Mr DIAWARA est commerçant sise à DABANINI. Il a réalisé au cours de l’exercice 2015 un
Chiffre d’affaire de 160 000 000. Son loyer mensuel 60 000F, son droit fixe est de 125 000. Déterminer la
patente professionnelle de Mr William.
Solution
Droit fixe =125 000 (parce qu’il est dans la zone 1 et que son chiffre d’affaire est de 160millions)
1) Champs d’application
Le revenu imposable : sont passible/ soumis de l’impôt dans la catégorie des RVM :
Les intérêts, les dividendes et tout autre produit des actions de toutes natures et des parts des
fondateurs des sociétés compagnies et entreprises quelconques financières, industrielles,
commerciales ou civiles ayant leur siège social au Mali. Quel que soit l’époque de leur création
Le montant des indemnités de fonction : remboursement forfaitaire de frais revenant aux
membres des conseils d’administrations des sociétés
Les intérêts des dépôts d’une somme d’argent à vue ou à échéance fixe quel que soit le
dépositaire et quel que soit l’affectation du dépôt
*************************************************************************************
2) Exemption
Les dispositions de l’article 23.3 du présent code CGI ne sont pas applicables aux amortissements qui
serait fait par une réalisation d’actif et au moyen de prélèvement sur les éléments autres que le compte
de résultat, les réserves ou provisions diverses du bilan.
Les dispositions de l’article 23 du présent code ne s’appliquent pas aux Sociétés concessionnaires de
l’État, des régions, des communes qui établissent que l’amortissement par remboursement de tout ou
partie de leur capital social.
Les revenus distribués par les organismes de placement collectif en valeur mobilière (OPCVM) et les
autres formes de placement collectif agréés par le conseil régional de l’épargne publique et des marchés
financiers sont exonérés de l’IRVM
Ma Fiscalité
L’IRVM n’est pas applicable :
Au revenu des obligations émises par l’État, les régions, les communes lorsque la durée des
obligations est supérieure à 10 ans
Au revenu distribué par les OPCVM
3) Taux d’imposition :
Les taux d’impositions de l’IRVM sont fixés ainsi qu’il suit :
10% pour les dividendes distribués. Ce taux est ramené à 7% pour les dividendes distribués par
les Stes cotées sur une BVM agrée par le conseil régional des épargnes public et des marchés
financiers.
6% pour les revenus des obligations. Ce taux est ramené à 3% lorsque les obligations sont
émises par l’État ou par les collectivités publiques et leur démembrement et sous réserve que la
durée des dites obligations soit comprises entre 5 et 10 ans. Lorsque la durée est supérieure à
10 ans le taux de 6% est ramené à 0%.
9% pour les intérêts et autres produits des dépôts à vue ou à échéance fixe et des coptes
courant.
15% pour les lots payés aux créanciers et porteur d’obligation.
18% pour tous les autres revenus
Le contrôle a pour objet de s’assurer par divers moyens légaux que les contribuables se sont
acquittés de leurs obligations. L’administration fiscale est en droit, soit d’assujettir à l’impôt les
redevables qui s’y sont soustraits, soit d’apporter aux éléments déclarés les rectifications exigées
par l’application de la loi. Bien évidemment le contrôle des déclarations permet aux services des
impôts de rétablir l’imposition exacte de certains contribuables qui auraient été surtaxés par erreur
et de prononcer le cas échéant des dégrèvements d’offices.
Le secret professionnel
Le secret professionnel : cas d’une entreprise française exerçant au Mali, alors qu’il y a des
conventions bilatérales entre ces deux pays pour lutter contre la fraude, lorsque la France a besoin
des informations sur cette entreprise le droit de secret professionnel sera levé et l’inspecteur a le
droit de donner des informations sur cette entreprise. De même lorsque le contrôleur général, la
justice ont besoin des informations concernant une entreprise.
L’administration des impôts exerce son droit de contrôle sur les déclarations ainsi que sur tous les
actes et supports y compris informatique utiliser pour l’établissement des impôts, droits et taxes.
Elle exerce également ce droit sur les documents déposés en vue d’obtenir notamment des
déductions, restitutions ou remboursement et exonérations.
Ma Fiscalité
Dans l’exercice de ce droit l’administration des impôts peut mettre en œuvre tous les moyens de
contrôles prévus par la loi :
Le contrôle formel
Le contrôle sur pièce
Vérification de la comptabilité
1. Le contrôle formel
Il a pour objet de rectifier les erreurs matérielles entachant les déclarations souscrites.
Il consiste en un examen critique et un contrôle de cohérence des déclarations, à partir des informations
contenues dans le dossier fiscal ou recueillis sur le contribuable.
N.B. : vos pertes successives sont un indicateur qui déclenche le contrôle fiscal.