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Vol.

40 No 04 (ML USA No 1538) 9 février 2018

Egalement dans ce numéro :


Ulcère gastroduodénal................................................................................................................................... p. 26
Médicaments pour traiter le reflux gastro-œsophagien et l’ulcère gastro-duodénal.................................... p. 26
Infection à Helicobacter pylori........................................................................................................................ p. 28

Reflux gastro-œsophagien Recommandations pour le traitement du reflux


gastro-œsophagien, de l’ulcère gastro-duodénal
et de l’infection à Helicobacter pylori
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est la pathologie gastro-intesti-
nale la plus fréquemment rencontrée en médecine ambulatoire ; il Reflux gastro-œsophagien
touche environ 20 % de la population américaine. Les brûlures d’es-
• Les modifications du style de vie, y compris ne pas s’allonger pendant
tomac et les régurgitations sont les symptômes classiques du RGO.
au moins deux heures après avoir mangé ou bu, surélever la tête du lit
Les autres symptômes incluent la dyspepsie, les douleurs thora- et perdre du poids pour les patients en surpoids ou qui ont récemment
ciques, les éructations, la dysphagie et la toux chronique. Bien que grossi, doivent être un des aspects de la prise en charge.
le RGO soit habituellement bénin, des complications telles que des • Un traitement avec un antiacide ou un antagoniste des récepteurs H2
sténoses, des hémorragies et un œsophage de Barrett peuvent sur- (anti-H2) est recommandé pour les patients avec des symptômes légers
venir. Les patients avec un RGO rapportent souvent une diminution et occasionnels.
de la qualité de vie.1 • Un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) est recommandé pour les
patients avec des symptômes plus fréquents ou une œsophagite éro-
Une endoscopie est recommandée pour évaluer les symptômes alar- sive.
mants tels que dysphagie, hémorragie gastro-intestinale, anémie, • Les IPP sont plus efficaces que les anti-H2 pour soulager les symp-
perte de poids et vomissements persistants. Elle l’est aussi pour les tômes du reflux gastro-œsophagien et guérir l’œsophagite érosive.
patients à haut risque de complications, y compris ceux qui ne ré-
• Tous les IPP semblent avoir une efficacité similaire pour guérir l’œso-
pondent pas à un traitement d’épreuve de 4-8 semaines avec un in- phagite érosive et soulager les symptômes.
hibiteur de la pompe à protons (IPP) et les hommes > 50 ans avec un
• L’ajout, si nécessaire, d’un anti-H2 peut être bénéfique aux patients
RGO chronique (> 5 ans) présentant des facteurs de risque addition-
avec une symptomatologie paroxystique nocturne.
nels pour un œsophage de Barrett, comme une obésité ou une
hernie hiatale.2,3 Ulcère gastro-duodénal

MODIFICATIONS DU STYLE DE VIE – Les modifications du style • Tous les patients avec un ulcère gastro-duodénal doivent être traités
de vie, y compris ne pas s’allonger pendant au moins deux heures avec un IPP.
après avoir mangé ou bu et surélever la tête du lit, doivent faire partie • Tous les IPP semblent avoir une efficacité similaire pour guérir les
de la prise en charge du RGO.4 La perte de poids atténue les symp- ulcères.
tômes du RGO et doit être recommandée à tous les patients en • Si la cause sous-jacente peut être identifiée et éliminée, un traitement
surpoids ou qui ont récemment grossi.5-7 L’évitement de routine des d’IPP à long terme peut ne pas être nécessaire.
aliments soupçonnés de favoriser le reflux, comme le chocolat, la • Pour les patients avec des ulcères idiopathiques, un traitement d’IPP à
caféine, l’alcool et les mets épicés, n’est plus recommandé. long terme est recommandé.

TRAITEMENT ANTIACIDE – Les médicaments qui diminuent l’aci- Infection à Helicobacter pylori


dité gastrique représentent le traitement standard du RGO. Le choix
du médicament dépend de la sévérité et de la fréquence des symp- • La quadrithérapie avec le bismuth ou la quadrithérapie concomitante
tômes et de la présence ou de l’absence d’une œsophagite. Les IPP sont recommandées comme traitement de première ligne de l’infection
ont montré diminuer les symptômes du RGO et guérir l’œsophagite à H. pylori.
plus efficacement que les autres antiacides, et ils sont généralement • L’éradication doit être vérifiée ≥ 4 semaines après la fin du traitement.
préférés. Tous les IPP semblent avoir une efficacité similaire pour
guérir l’œsophagite érosive et soulager les symptômes.8,9
recommandée. Les patients qui continuent d’avoir des symptômes
Les patients avec des symptômes de RGO légers et occasionnels peuvent bénéficier d’un dosage biquotidien ou du remplacement
peuvent être traités avec un antiacide ou un antagoniste des récep- d’un IPP par un autre.8 Selon les besoins, l’ajout d’un anti-H2 au cou-
teurs H2 (anti-H2) selon les besoins. Pour ceux dont les symptômes cher peut être utile pour les patients avec une symptomatologie noc-
ne sont pas suffisamment contrôlés sous antiacide ou anti-H2 et turne malgré un traitement biquotidien d’IPP. Les patients avec des
ceux qui présentent des symptômes plus sévères ou plus fréquents, symptômes récurrents après l’arrêt du traitement d’IPP peuvent ré-
l’administration uniquotidienne d’un IPP pendant 8 semaines est pondre à une nouvelle cure d’IPP ou à un IPP sur demande.

EDITOR IN CHIEF : Mark Abramowicz. M.D.EXECUTIVE EDITOR : Gianna Zuccotti, M.D., M.P.H., F.A.C.P., Harvard Medical School. EDITOR : Jean-Marie Pflomm,
Pharm.D. ASSISTANT EDITORS, DRUG INFORMATION : Susan M. Daron, Pharm.D., Corinne E. Zanone, Pharm.D. CONSULTING EDITORS : Brinda M. Shah, Pharm.D.,
F. Peter Swanson, M.D. CONTRIBUTING EDITORS : Carl W. Bazil, M.D., Ph.D., Columbia University College of Physicians and Surgeons ; Vanessa K. Dalton, M.D., M.P.H.,
University of Michigan Medical School ; Eric J. Epstein, M.D., Albert Einstein College of Medicine ; Jules Hirsch, M.D., Rockefeller University ; David N. Juurlink, BPhm,
M.D., Ph.D., Sunnybrook Health Sciences Centre ; Richard B. Kim, M.D., University of Western Ontario ; Hans Meinertz, M.D., University Hospital, Copenhagen ; Sandip K.
Mukherjee, M.D., F.A.C.C., Yale School of Medicine ; Dan M. Roden, M.D., Vanderbilt University School of Medicine ; F. Estelle R. Simons, M.D., University of Manitoba ;
Jordan W. Smoller, M.D., Sc.D., Harvard Medical School ; Neal H. Steigbigel, M.D., New York University School of Medicine ; Arthur M.F.Yee, M.D., Ph.D., F.A.C.R.,
Weil Medical College of Cornell University. SENIOR ASSOCIATE EDITORS : Donna Goodstein, Amy Faucard. ASSOCIATE EDITOR : Cynthia Macapagal Covey. EDITORIAL
FELLOW : Esperance A.K.Schaefer, M.D., M.P.H., Harvard Medical School. MANAGING EDITOR : Susie Wong. ASSISTANT MANAGING EDITOR : Liz Donohue.
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DIRECTOR OF MARKETING COMMUNICATIONS : Joanne F. Valentino. VICE PRESIDENT AND PUBLISHER : Yosef Wissner-Levy.
Founded 1959 by Arthur Kallet and Harold Aaron, M.D. Copyright© 2018. The Medical Letter, Inc. (ISSN 0025 – 732X).
TRADUCTION ET ADAPTATION DE L’ÉDITION FRANÇAISE : Dr Pierre-Alain Plan, Grandson.

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Un traitement de 8 semaines avec un IPP est recommandé pour essayés pour soulager les symptômes, mais les produits contenant
guérir une œsophagite érosive. Presque tous les patients avec une du bicarbonate de sodium ou du trisilate de magnésium doivent être
œsophagite érosive présentent une récidive dans les 6 mois suivant évités. Le sucralfate peut être essayé si les antiacides ne soulagent
l’arrêt de l’IPP et la plupart nécessitent un traitement d’entretien à pas la symptomatologie.10
long terme. Les patients avec un œsophage de Barrett doivent géné-
ralement être traités indéfiniment. Un anti-H2 peut être utilisé si nécessaire.11 Si les symptômes per-
sistent sous anti-H2, un IPP peut être envisagé. Les IPP sont généra-
GROSSESSE – Des brûlures gastriques surviennent chez approxi- lement considérés comme sûrs pendant la grossesse, mais les
mativement 40-80 % des femmes enceintes et sont largement attri- données cliniques sont limitées. Une méta-analyse de 7 études ob-
buables à la diminution du tonus du sphincter œsophagien inférieur servationnelles n’a pas montré d’augmentation du risque de malfor-
par la progestérone. Les modifications du style de vie (ne pas s’al- mations congénitales en cas d’utilisation d’un IPP (principalement
longer pendant au moins deux heures après avoir mangé ou bu et l’oméprazole) lors du premier trimestre de la grossesse.12 Une étude
surélever la tête du lit) peuvent aider. Les antiacides peuvent être de cohorte a montré des résultats similaires.13

Ulcère gastro-duodénal
L’infection à Helicobacter pylori est la cause la plus courante de cette indication. Si la cause sous-jacente de l’UGD est identifiée et
l’ulcère gastro-duodénal (UGD). L’utilisation d’anti-inflammatoires supprimée (arrêt de l’AINS ou éradication de H. pylori [voir page 28]),
non stéroïdiens (AINS), y compris l’aspirine, est une autre cause un traitement antisécrétoire à long terme peut ne pas être nécessaire.
fréquente. Les patients recevant des faibles doses d’aspirine en prévention se-
condaire d’une maladie cardiovasculaire ou qui ne peuvent pas ar-
Tous les patients avec un UGD doivent recevoir un IPP pour guérir rêter l’AINS, ainsi que ceux présentant un UGD idiopathique doivent
l’ulcère. Tous les IPP semblent avoir une efficacité similaire dans recevoir un traitement d’IPP à long terme.14

pariétales, ce qui inhibe fortement la sécrétion acide dans la lumière


Médicaments pour traiter gastrique. Ce sont des inhibiteurs plus puissants de la sécrétion acide
sur 24 heures et ils guérissent l’ulcère duodénal plus rapidement que
le RGO et l’UGD les anti-H2.15 Les IPP sont également plus efficaces que les anti-H2
pour soulager les symptômes du RGO et guérir l’œsophagite érosive.
ANTIACIDES – Les antiacides contentant de l’aluminium, du ma- Tous les IPP semblent avoir une efficacité similaire pour favoriser la
gnésium et/ou du carbonate de calcium peuvent soulager rapide- cicatrisation de la muqueuse et soulager la symptomatologie.18,19 Les
ment, mais de manière transitoire, les symptômes du RGO et de patients qui ne répondent pas à un IPP peuvent réagir à un autre.
l’UGD. L’aluminium et le carbonate de calcium peuvent provoquer
une constipation, et les antiacides à base de magnésium peuvent Les IPP ont une demi-vie sérique courte, mais leur durée d’action est
induire des diarrhées. Les antiacides peuvent diminuer l’absorption plus longue que celle des anti-H2, ce qui permet une administration
de certains autres médicaments en modifiant l’acidité gastrique ou uniquotidienne chez la plupart des patients. Comme ils nécessitent
en se liant à d’autres médicaments dans le tube digestif. la présence d’acide pour être activés, les IPP sont plus efficaces
lorsqu’ils sont pris l’estomac vide, 30-60 minutes avant un repas. Les
ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS H2 (anti-H2) – Les anti-H2 autres médicaments antisécrétoires, comme les anti-H2 ne doivent
inhibent l’action de l’histamine au niveau des récepteurs H2 des cel- pas être pris en même temps qu’un IPP. Contrairement aux anti-H2,
lules pariétales, diminuant ainsi la sécrétion acide basale et, dans une une tolérance aux IPP ne se manifeste pas lors d’un usage prolongé.
moindre mesure, la sécrétion acide induite par la nourriture. Tous les
anti-H2 ont une efficacité similaire pour traiter le RGO et l’UGD. Les Les IPP sont métabolisés partiellement par le CYP2C19. La réponse
anti-H2 sont moins efficaces que les IPP pour soulager le pyrosis et des métaboliseurs rapides du CYP2C19 à un traitement par un IPP
guérir l’œsophagite érosive.8,15 Une tolérance peut se développer ra- pourrait être diminuée.20,21
pidement lors d’un usage continu. Tous les anti-H2 peuvent être uti-
lisé s selon le s b e soins par le s patient s pré sent ant une Effets indésirables – Les IPP sont généralement bien tolérés. Des
symptomatologie nocturne paroxystique alors qu’ils reçoivent un IPP. céphalées, des nausées, des douleurs abdominales, une constipa-
tion, des flatulences et des diarrhées peuvent survenir. Des gynéco-
Effets indésirables – Les effets indésirables sévères sont rares avec masties, des insuffisances hépatiques, des myopathies subaiguës,
les anti-H2. Une hépatite, une toxicité hématologique et des effets sur des éruptions cutanées sévères, des arthralgies et des néphrites in-
le SNC, tels que des céphalées, une léthargie, une dépression et des terstitielles aiguës ont été rapportées.
troubles cognitifs, peuvent se produire. L’utilisation des anti-H2 à
long terme a été associée à des carences en vitamine B12.16 La cimé- Des études observationnelles suggèrent que l’utilisation à long
tidine (Cimétidine Arrow et autres – F ; non commercialisé – CH, B) est terme des IPP est associée à plusieurs inquiétudes concernant leur
faiblement anti-androgénique et son utilisation prolongée peut rare- sécurité d’emploi, y compris des fractures, la démence, des infec-
ment provoquer une impuissance et une gynécomastie réversibles. tions à Clostridium difficile, des hypomagnésémies, des carences en
vitamine B12, des maladies rénales chroniques et une augmentation
Interactions médicamenteuses – Les anti-H2 peuvent diminuer de la mortalité toutes causes confondues.22-24 La plupart de ces in-
les concentrations sériques des médicaments nécessitant une acidité quiétudes ne sont pas étayées par un mécanisme causal ni par des
gastrique pour leur absorption, comme l’itraconazole (Sporanox et données probantes. La FDA des Etats-Unis a émis des avertisse-
autres – F, CH, B) et les antirétroviraux rilpivirine (Edurant et autres – F, ments au sujet de l’utilisation prolongée des IPP et de l’hypomagné-
B ; Edurant et autre – CH) et atazanavir (Reyataz – F, CH, B). sémie, du risque de fracture et de diarrhées associées à C. difficile.
Les bénéfices du traitement par IPP surpassent généralement les
La cimétidine est un inhibiteur modéré des CYP1A2, 2C19 et 2D6 ; risques chez les patients présentant une indication claire pour un
elle peut augmenter les concentrations sériques des médicaments traitement à long terme.
métabolisés par ces enzymes, comme la théophylline (Dilatrane LP
et autres – F ; Unifyl Continus et autre – CH ; Xanthium – B), la warfa- Interactions médicamenteuses – Les IPP peuvent abaisser les
rine (Coumadine – F ; Marevan – B ; non commercialisé – CH), la phé- concentrations sériques des médicaments nécessitant une acidité
ny toïne (Dilantin et autres  –  F ; Phenhydan et autre  –  CH ; gastrique pour leur absorption, comme l’itraconazole et les médica-
Diphantoïne – B) et la lidocaïne (Xycocaïne et autres – F ; Xylésine et ments antirétroviraux rilpivirine et atazanavir.
autres – CH ; Xylocard et autres – B).17 La ranitidine (Azantac et
autres – F ; Zantic et autres – CH ; Zantac et autres – B), la famotidine Les IPP oméprazole (Mopral et autres – F ; Antramups et autres – CH ;
(Famotidine EG et autre – F ; non commercialisé – CH, B) et la nizati- Losec et autres – B) et esoméprazole (Inexium et autres – F ; Nexium
dine (Nizaxid – F ; non commercialisé – CH, B) sont moins suscep- et autre – CH ; Nexiam et autres – B) sont des inhibiteurs modérés du
tibles d’affecter le métabolisme hépatique des autres médicaments. CYP2C19 et peuvent augmenter les concentrations sériques des mé-
dicaments métabolisés par cette voie, comme le diazépam (Valium
INHIBITEURS DE LA POMPE À PROTONS (IPP) – Les IPP se lient et autres – F, CH, B) et la phénytoïne. Parmi les IPP, l’oméprazole et
à la pompe à protons activée de la membrane apicale des cellules l’esoméprazole semblent être les inhibiteurs les plus puissants du

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Quelques médicaments pour traiter le RGO et l’UGD
Médicaments Formes galéniques et dosages Posologie adulte Coût  2
habituelle1 France Suisse Belgique
€ CHF (€) €

Antagonistes des récepteurs H2 (anti-H2)

Cimétidine Comprimés effervescents à 200, 400 et 800 mg 200-400 mg 2 ×/jour3 ND – –


Cimétidine Arrow et autres – F ; non com-
mercialisé – CH, B

Famotidine4 Comprimés pelliculés à 20 et 40 mg 20-40 mg 2 ×/jour3 ND – –


Famotidine EG et autre – F ; non commer-
cialisé – CH, B

Nizatidine Gélules à 150 mg 150 mg 2 ×/jour3 ND – –


Nizaxid – F ; non commercialisé – CH. B

Ranitidine F : comprimés effervescents à 150 et 300 mg 150 mg 2 ×/jour3 19.36 25.00 15.72
Azantac et autres – F ; Zantic et CH : comprimés pelliculés sécables à 150 et 300 mg (21.74)
autre – CH ; Zantac et autres – B B : Sirop à 75 mg/5 ml en flacons de 280 ml
Solution injectable en ampoules de 50 mg/2 ml (F, B)
ou 5 mg/5 ml (CH)

Inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) 5

Dexlansoprazole Gélules à libération modifiée à 30 et 60 mg6 30 à 60 mg 1 ×/jour – 56.45 –


Dexilant – CH ; non commercialisé – F, B (49.10)

Esoméprazole magnésium7 F, B : comprimés pelliculés gastrorésistants à 20 et 20 à 40 mg 1 ×/jour 8.78 53.50 13.01
Inexium gastroresis et autres – F ; Nexium 40 mg (46.54)
Mups et autre – CH ; Nexiam et autres – B CH : comprimés Mups gastrorésistants à 20 et 40 mg
F, CH : sachets de granulat gastrorésistant à 10 mg

Esoméprazole sodium Poudre pour solution injectable à 40 mg en flacons 20 à 40 mg 1 ×/jour UH 15.40 UH
Inexium et autre – F ; Nexium et de 5 ml (14.26)
autre – CH ; Nexiam – B

Lansoprazole 8 Gélules gastrorésistantes à 15 et 30 mg6 F, CH : 15-30 mg 1 ×/jour 8.81 21.05 19.09
Lanzor et autres – F ; Agopton et B : 30 mg 1 ×/jour (18.31)
autres – CH ; Dakar et autres – B

Oméprazole 9 F : Gélules gastrorésistantes à 10 et 20 mg6 20-40 mg 1 ×/jour 9.22 44.70 30.86
Mopral et autres – F ; Antramups et CH, B : comprimés Mups gastrorésistants à 10, 20 (38.85)
autres – CH ; Losec et autres – B et 40 mg

Oméprazole/bicarbonate de sodium10 Gélules gastrorésistantes à 20/1,1 et 40 mg/1,1 g11 20-40 mg 1 ×/jour – – –


Zegerid – USA ; non commercialisé – F,
CH, B

Pantoprazole Comprimés pelliculés gastrorésistants à 20 et 40 mg 1 ×/jour 9.18 37.90 37.14


Eupantol et autres – F ; Pantozol et 40 mg (32.96)
autres – CH, B Poudre pour solution injectable à 40 mg en flacons

Rabéprazole Comprimés pelliculés gastrorésistants à : 20 mg 1 ×/jour ND 53.30 17.00


Pariet et autres – F ; Pariet et autre – CH ; F, CH : 10 et 20 mg (46.35)
Pariet – B B : 10 mg

Autres médicaments

Misoprostol12,13 Comprimés sécables à 200 μg 200 μg 2-4 ×/jour ND 41.60 20.37


Cytotec – F, CH, B (37.82)

Sucralfate Suspension buvable à 1 g en sachets 1 g 4 ×/jour NR – –


Ulcar – F ; non commercialisé – CH, B

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en
Europe francophone.
ND : Non disponible ; UH : Usage hospitalier ; NR : Non remboursé. Le prix n’est pas fixe du fait d’accords spécifiques entre les partenaires.
1. La posologie la plus faible est généralement utilisée pour le traitement initial du RGO. Des doses plus élevées ou plus fréquentes peuvent être nécessaires
chez les patients avec une œsophagite érosive, un ulcère gastro-duodénal, une hypersécrétion acide comme en cas de syndrome de Zollinger-Ellison, ou
pour le traitement de l’infection à H. pylori. NICE Clinical Guideline [CG184]. 2014. Accessible à : www.nice.org.uk/guidance/cg184/chapter/Appendix-A-
Dosage-information-on-proton-pump-inhibitors. Consulté le 4 janvier 2018.
2. Coût de 30 jours de traitement à la posologie la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.15 CHF.
3. La prise de la dose quotidienne totale en 1 fois le soir peut aussi être efficace.
4. Aux Etats-Unis, la famotidine existe aussi en combinaison avec l’ibuprofène (Duexis – USA ; non commercialisé dans cette association – F, CH, B).
5. Les IPP sont généralement pris 30 à 60 minutes avant le premier repas du jour. La prise d’une dose avant le repas du soir ou la répartition du traitement en
deux doses par jour peut être plus efficace pour contrôler l’acidité nocturne. Les IPP doivent généralement être avalés entiers et ne doivent être ni écrasés
ni mâchés. Le dexlansoprazole (Dexilant – CH ; non commercialisé – F, B) peut être pris avec ou sans nourriture. La combinaison oméprazole/bicarbonate de
sodium (Zegerid – USA ; non commercialisé – F, CH, B) doit être prise à jeun au moins 1 heure avant un repas.
6. Les gélules peuvent être ouvertes et leur contenu saupoudré sur de la nourriture liquide, telle que de la compote de pomme, et consommée immédiatement.
7. L’esoméprazole magnésium est aussi disponible en combinaison avec le naproxène (Vimovo – CH, B ; non commercialisé – F).
8. Aux Etats-Unis, le lansoprazole est aussi disponible en combinaison avec l’amoxicilline/clarithromycine (Prevpac – USA ; non commercialisé – F, CH, B) et
avec le naproxène (Prevacid – USA ; non commercialisé -F, CH, B).
9. Aux Etats-Unis, l’oméprazole est aussi disponible en combinaison avec l’amoxicilline/clarithromycine et avec l’aspirine (Yosprala – USA ; non commercia-
lisé – F, CH, B).
10. Forme à libération immédiate de l’oméprazole. Doit être utilisé avec prudence chez les patients suivant un régime hyposodé.
11. Du fait que chaque gélule contient 1,1 g de bicarbonate de sodium, deux gélules à 20 mg ne sont pas équivalentes à une gélule à 40 mg.
12. Le misoprostol est homologué par la FDA seulement pour la prévention des ulcères gastriques induits par les AINS.
13. Le misoprostol est aussi disponible en combinaison avec le diclofénac (Artotec – F ; Arthrotec bitabs – CH ; Arthrotec – B).
14. Le sucralfate est homologué par la FDA seulement pour un traitement court et le traitement d’entretien des ulcères duodénaux.

27
CYP2C19 et le pantoprazole (Eupantol et autres – F ; Pantozol et tétracyclines et la lévothyroxine (Euthyrox et autres) ; leur administra-
autres – CH, B) le plus faible.26 L’antiplaquettaire clopidogrel (Plavix tion doit se faire à au moins deux heures d’intervalle.
et autres – F, CH, B) est converti en sa forme active par le CYP2C19 ;
l’inhibition de cette isoenzyme peut interférer avec son activation. ALGINATE – L’alginate (Gaviscon – F, CH, B), un polysaccharide
On ne sait pas si la coadministration du clopidogrel et d’un IPP peut dérivé des algues brunes, forme une mousse/un gel flottant qui agit
produire des effets cardiovasculaires indésirables cliniquement si- comme une barrière physique entre le contenu gastrique et la jonc-
gnificatifs. 27,28 Etant donné que l’oméprazole et l’esoméprazole tion œsogastrique. Dans une étude randomisée et contrôlée par pla-
semblent être le plus susceptibles d’affecter l’activité antiplaquet- cebo, l’ajout d’un produit à base d’alginate a amélioré les symptômes
taire du clopidogrel et puisque la FDA met spécifiquement en garde de reflux chez des patients avec des brûlures gastriques ou des ré-
contre leur utilisation concomitante, il apparaît raisonnable de gurgitations malgré un traitement d’IPP à dose standard. 30 Aux
choisir un autre IPP pour les patients prenant le clopidogrel.29 Etats-Unis, les produits de type Gaviscon contiennent de l’hydroxyde
d’aluminium et du carbonate de magnésium ; l’alginate de sodium
SUCRALFATE – Le sucralfate (Ulcar – F ; non commercialisé – CH, est indiqué comme un excipient. Gaviscon et les autres produits dis-
B), un complexe de sucrose et d’hydroxyde d’aluminium qui agirait ponibles en dehors des Etats-Unis contiennent de plus grandes
localement pour protéger les ulcères contre l’exposition à la pepsine quantités d’alginate.
et à l’acide gastrique, est utilisé pour guérir les ulcères duodénaux et
comme traitement d’entretien pour prévenir sa récidive. Il serait MISOPROSTOL – Le misoprostol (Cytotec et autre – F, CH ; Cy-
peut-être inefficace pour soulager la douleur ulcéreuse, doit être pris totec – B), un analogue de la prostaglandine E1, peut prévenir les
plusieurs fois par jour et peut réduire l’absorption des médicaments UGD chez les patients prenant des AINS de manière prolongée, mais
pris simultanément. de multiples doses quotidiennes sont nécessaires et le médicament
n’est pas bien toléré.
Effets indésirables – Le sucralfate est généralement bien toléré,
mais il peut provoquer une constipation et être associé à une toxicité Effets indésirables – Les douleurs abdominales et les diarrhées en
de l’aluminium, en particulier chez les patients avec une insuffisance relation avec la dose sont les effets indésirables les plus fréquents du
rénale. misoprostol. Des nausées sévères, une constipation, une dyspepsie
et des flatulences peuvent aussi survenir. Le misoprostol est un
Interactions médicamenteuses – Le sucralfate diminue l’absorption abortif ; il ne doit donc pas être utilisé chez les femmes enceintes ou
de nombreux autres médicaments, y compris les fluoroquinolones, les celles qui désirent une grossesse.

L’efficacité de la trithérapie avec la clarithromycine (un IPP, la cla-


Infection à Helicobacter pylori rithromycine et l’amoxicilline ou le métronidazole) a diminué en raison
d’une augmentation de la résistance à la clarithromycine. Ce traite-
Helicobacter pylori est la cause la plus fréquente d’ulcère duodénal ;31 ment doit être utilisé en première ligne seulement chez les patients
son éradication peut favoriser la guérison gastrique et prévenir la ré- n’ayant jamais reçu de macrolide pour une quelconque indication et
cidive des ulcères gastriques et duodénaux.32 qui habitent des régions où l’on sait que la résistance de H. pylori à la
clarithromycine est < 15 %. Les données concernant les taux de résis-
DETECTION – Test respiratoire à l’urée – Un test respiratoire à tance de H. pylori aux Etats-Unis sont limitées. Les taux de résistance
l’urée peut être utilisé au cabinet pour confirmer la présence de H. à la clarithromycine aux Etats-Unis doivent être considérés comme
pylori. Ces tests ont habituellement une sensibilité et une spécificité ≥ 15 % à moins que les profils de résistance locaux ne disent le
> 90 %, et les résultats sont disponibles en 10-20 minutes, mais ils contraire. Dans une étude récente effectuée à Houston (Texas), la
nécessitent l’utilisation d’un spectromètre de masse.33 prévalence des résistances à la clarithromycine était de 16,4 %.35

Recherche d’antigènes dans les selles – Le test immunoenzyma- La quadrithérapie avec le bismuth (un IPP, le bismuth, une tétra-
tique (EIA : enzyme immunoassay) de recherche d’antigènes dans les cycline et le métronidazole ou le tinidazole) et la quadrithérapie
selles a aussi une sensibilité et une spécificité > 90 %. Il ne nécessite concomitante (un IPP, la clarithromycine, l’amoxicilline et le métro-
pas d’équipement spécial et peut être moins coûteux que le test res- nidazole ou le tinidazole) sont plus efficaces que la trithérapie avec la
piratoire à l’urée.34 clarithromycine pour éradiquer H. pylori et sont maintenant recom-
mandées comme traitement de première intention de l’infection à H.
Sérologie – Les tests sérologiques de détection des antigènes de H. pylori.36
pylori n’ont pas la spécificité ni la sensibilité nécessaire et ne per-
mettent pas de différencier une infection active d’une infection guérie. Quelques autres traitements de l’infection à H. pylori incluent le trai-
Ils ne peuvent pas être utilisés pour confirmer l’éradication de H. pylori. tement séquentiel, le traitement séquentiel avec la lévofloxa-
cine, la trithérapie avec la lévofloxacine et le traitement
Endoscopie avec biopsies – H. pylori peut être diagnostiqué par hybride.37
biopsies endoscopiques en utilisant un test à l’uréase ou par histopa-
thologie. Le test effectué sur les prélèvements de biopsie par test à IPP – Une suppression adéquate de la sécrétion acide par un IPP est
l’uréase possède une sensibilité et une spécificité de > 90 %. Des associée à des taux supérieurs d’éradication de H. pylori.21 Un pH
tests rapides existent et fournissent des résultats en une heure. Le gastrique plus élevé améliore la stabilité et la biodisponibilité des an-
diagnostic histologique sur les prélèvements de biopsie a une sensi- tibiotiques, résultant ainsi en de plus hautes concentrations.38 Cela
bilité et une spécificité de > 95 %, mais il demande plus de temps et favorise aussi la réplication de H. pylori, ce qui le rend plus sensible
est plus coûteux que le test à l’uréase. au traitement antibiotique.

Interférences avec les médicaments – La sensibilité du test res- La puissance des IPP pour maintenir un pH gastrique élevé peut
piratoire à l’urée, de la recherche d’antigènes dans les selles et du varier d’un médicament à l’autre.39,40 Une méta-analyse ayant inclus
test à l’uréase sur les prélèvements de biopsie pour détecter H. pylori 35 études a suggéré que les taux d’éradication de H. pylori étaient
est diminuée par les IPP, les produits contenant du bismuth et les an- supérieurs avec l’esoméprazole ou le rabéprazole (Pariet et autres – F ;
tibiotiques. Les patients ne doivent pas prendre d’IPP pendant au Pariet et autre – CH ; Pariet – B) par rapport à l’oméprazole, au lanso-
moins 1-2 semaines, ni un produit contenant du bismuth ou un anti- prazole (Lanzor et autres – F ; Agopton et autres – CH ; Dakar et
biotique pendant au moins 4 semaines avant ces tests. autres – B) ou au pantoprazole.41

ERADICATION DE H. PYLORI – Les traitements préférés pour Tous les IPP doivent être administrés deux fois par jour pour traiter
traiter l’infection à H. pylori sont présentés dans le tableau ci-contre l’infection à H. pylori. Quelques experts recommandent d’utiliser de
et quelques autres possibilités thérapeutiques figurent dans le ta- fortes doses d’IPP (p. ex. 40 mg d’oméprazole deux fois par jour), en
bleau de la page 30. particulier pour les métaboliseurs rapides du CYP2C19.42

Dans les essais cliniques, les combinaisons d’antibiotiques se sont ECHEC DU TRAITEMENT – Un test de détection de H. pylori doit
montrées efficaces pour éradiquer H. pylori, mais dans la pratique être effectué au moins 4 semaines après la fin du traitement. Les pa-
quotidienne, les taux d’éradication sont réduits en raison d’une résis- tients ne doivent pas prendre un IPP pendant 1 ou 2 semaines avant
tance bactérienne et d’une mauvaise observance des traitements le test. Ceux qui sont toujours infectés doivent recevoir un autre trai-
multimédicamenteux. Les profils de résistance locaux et les tests de tement. La quadrithérapie avec le bismuth ou la trithérapie avec la
sensibilité aux antibiotiques doivent guider la sélection de l’agent an- lévofloxacine peuvent être utilisées pour les patients qui ont initiale-
tibactérien, mais ils ne sont pas toujours disponibles aux Etats-Unis. ment reçu un traitement contenant la clarithromycine.43-45 Ceux qui

28
Traitements préférentiels de l’infection à Helicobacter pylori 1

Médicaments Formes galéniques et Posologie Durée du Commentaires Coût  3


dosages appliqués au habituelle adulte traitement2 France Suisse Belgique
traitement € CHF (€) €

Quadrithérapie avec le bismuth IND IND IND

Subsalicylate de bis- Comprimés à croquer à 262 ou 525 mg 10-14 jours 5 Traitement de – – –


muth4 262 mg 4 ×/jour première inten-
Pepto–Bismol – USA ; non tion préférentiel
commercialisé – F, CH, B
+ métronidazole 6 Comprimés pelliculés à : 250 mg 4 ×/jour 5.30 17.50 (15.22) 11.61
Flagyl, et autres – F, CH ; F, CH : 250 et 500 mg ou 500 mg 3-4 ×/jour
Flagyl – B B : 500 mg
+ tétracycline7 Gélules à 500 mg 500 mg 4 ×/jour – – –
Sumycin – USA ; non com-
mercialisé – F, CH, B
ou doxycycline 8 Comprimés sécables à 100 mg 100 mg 1 ×/jour ND 12.00 (10.44) 6.86
Vibramycine et autres – F,
CH ; Vibratab et autre – B
+ un IPP9 (esoméprazole) Comprimés pelliculés gastro- 20 mg 2 ×/jour 6.15 41.50 (36.09) 8.67
Inexium et autres – F ; résistants à 20 et 40 mg ou 40 mg 1 ×/jour
Nexium et autres – CH ;
Nexiam et autres – B)

Quadrithérapie concomitante 40.64 148.25 (128.91) 55.52

Clarithromycine Comprimés pelliculés à 500 mg 2 ×/jour 10-14 jours Traitement de 22.78 67.60 (58.76) 21.84
Zeclar et autres – F ; Klacid 500 mg première inten-
et autres – CH ; Biclar et tion préférentiel
autres – B
+ amoxicilline Comprimés pelliculés disper- 1 g 2 ×/jour 5.97 23.15 (20.12) 11.53
Clamoxyl et autres – F, B ; sibles sécable à 1 g
Amoxicilline Sandoz – CH
+ métronidazole6 Comprimés pelliculés à 500 mg 500 mg 2 ×/jour 5.74 16.00 (13.91) 7.74
+ un IPP9 (esoméprazole) Comprimés pelliculés gastro­ 20 mg 2 ×/jour 6.15 41.50 (36.09) 8.67
résistants à 20 mg ou 40 mg 1 ×/jour

Trithérapie 49.25 185.10 (16.96) 58.87


ou ou ou
48.93 175.10 (152.26) 53.56

Clarithromycine 500 mg 2 ×/jour 14 jours Utiliser la cla- 32.28 94.60 (82.26) 30.58
+ amoxicilline 1 g 2 ×/jour rithromycine 8.36 32.40 (28.17) 16.15
+ un IPP9 (esoméprazole) 20 mg 2 ×/jour seulement dans 8.61 58.10 (50.52) 12.14
ou 40 mg 1 ×/jour les régions où
ou la résistance
clarithromycine 500 mg 2 ×/jour est < 15 % ou 32.28 94.60 (82.26) 30.58
+ métronidazole6 500 mg 2 ×/jour chez les patients 8.04 22.40 (19.48) 10.84
+ un IPP9 (esoméprazole) 20 mg 2 ×/jour n’ayant jamais 8.61 58.10 (50.52) 12.14
ou 40 mg 1 ×/jour reçu un macro-
lide pour une
quelconque indi-
cation10

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en
Europe francophone.
IPP : Inhibiteur de la pompe à proton.  ND : Non disponible. Le prix n’est pas fixe du fait d’accords spécifiques entre les partenaires.  IND : Coût total du traite-
ment indéterminé : les prix de certaines spécialités ne sont pas disponibles ou ne sont pas commercialisées en France, Suisse ou Belgique.
1. Adapté de Chey WD, et al. Am J Gastroenterol 2017 ;112 :212.
2. L’IPP peut être nécessaire plus longtemps pour guérir l’ulcère.
3. Prix du traitement pour la durée la plus courte à la posologie la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.15 CHF.
4. Ou 120 à 300 mg de subcitrate de bismuth (non commercialisé en spécialité monocomposée – F, CH, B).
5. On recommande 14 jours de traitement dans des zones où la résistance au métronidazole est élevée (Malfertheiner P, et al. Gut 2017 ;66 :6). Dans une étude
menée à Houston (Texas) chez des vétérans américains, la prévalence de la résistance de H. pylori au métronidazole était de 20,3 % (Shiota S, et al. Clin Gas-
troenterol Hepatol 2015 ;13 :1616).
6. Ou tinidazole (Fasigyne – F ; Fasigyn – B ; non commercialisé – CH) à la même posologie.
7. L’association fixe de subcitrate de potassium/métronidazole/tétracycline (Pylera – USA ; non commercialisé – F, CH, B) peut être utilisée, mais les embal-
lages sont prévus pour seulement 10 jours.
8. 100 mg/jour de doxycycline peuvent être utilisés lorsque la tétracycline n’est pas disponible.
9. Hormis l’esoméprazole, les doses habituelles des IPP sont : lansoprazole 30 mg 2 ×/jour, oméprazole 20 mg 2 ×/jour, pantoprazole 40 mg 2 ×/jour, rabépra-
zole 20 mg 2 ×/jour. Quelques experts recommandent maintenant de doubler la dose (par exemple : oméprazole 40 mg 2 ×/jour). NICE Clinical Guideline
[CG184]. 2014. Accessible à : www.nice.org.uk/guidance/cg184/chapter/Appendix-A-Dosage-information-on-proton-pump-inhibitors. Consulté le 4 janvier
2018.
10. Les taux de résistance à la clarithromycine sont considérés comme ≥ 15 % à moins que les profils de résistance locaux ne disent le contraire.

29
Quelques autres possibilités de traitement de l’infection à Helicobacter pylori (suite)

Médicaments Formes galéniques et Posologie Durée du Commentaires Coût  2


dosages appliqués au habituelle adulte traitement1 France Suisse Belgique
traitement € CHF (€) €

Traitement séquentiel 23.74 94.90 (82.52) 34.10

Amoxicilline Comprimés pelliculés dis- 1 g 2 ×/jour 5-7 jours Peut être moins 3.68 11.60 (10.07) 9.56
Clamoxyl et autres – F, B ; persibles à 1 g efficace que la
Amoxicilline Sandoz – CH quadrithérapie
+ un IPP3 (esoméprazole) Comprimés pelliculés gas- 20 mg 2 ×/jour concomitante 2.90 20.75 (18.04) 3.94
Inexium et autres – F ; trorésistants à 20 mg ou 40 mg 1 ×/jour
Nexium et autres – CH ;
Nexiam et autres – B
suivi de
Clarithromycine Comprimés pelliculés à 500 mg 2 ×/jour 5-7 jours 11.39 33.80 (29.37) 12.79
Zeclar et autres – F ; Klacid 500 mg
et autres – CH ; Biclar et
autres – B
+ métronidazole4 Comprimés pelliculés dis- 500 mg 2 ×/jour 2.87 8.00 (6.96) 3.87
Flagyl, et autres – F, CH ; persibles à 500 mg
Flagyl – B
+ un IPP3 (esoméprazole)5 20 mg 2 ×/jour 2.90 20.75 (18.04) 3.94
ou 40 mg 1 ×/jour

Traitement séquentiel avec la lévofloxacine 25.03 95.70 (83.21) 30.68

Amoxicilline 1 g 2 ×/jour 5-7 jours La résistance à 3.68 11.60 (10.07) 9.56
+ un IPP3 (esoméprazole)5 20 mg 2 ×/jour la lévofloxacine 2.90 20.75 (18.04) 3.94
suivi de ou 40 mg 1 ×/jour est un pro-
Lévofloxacine Comprimés pelliculés 500 mg 1 ×/jour 5-7 jours blème 12.68 34.60 (30.09) 9.41
+ Tavanic et autres – F, sécables à 500 mg
CH, B 500 mg 2x/jour
+ métronidazole4 20 mg 2 ×/jour 2.87 8.00 (6.96) 3.87
+ un IPP3 (esoméprazole)5 ou 40 mg 1 ×/jour 2.90 20.75 (18.86) 3.94

Traitement hybride 36.78 149.00 (129.56) 47.89

Amoxicilline 1 g 2 ×/jour 7 jours Il n’existe pas 4.18 16.20 (14.09) 8.07
+ un IPP3 (esoméprazole)5 20 mg 2 ×/jour de données 4.13 29.05 (25.26) 5.52
ou 40 mg 1 ×/jour relatives à l’effi-
suivi de cacité du trai-
Amoxicilline 1 g 2 ×/jour 7 jours tement hybride 4.18 16.20 (14.09) 8.07
+ clarithromycine 500 mg 2 ×/jour aux Etats-Unis 16.14 47.30 (41.13) 15.29
+ métronidazole4 500 mg 2 ×/jour 4.02 11.20 (9.74) 5.42
+ un IPP3 (esoméprazole)5 20 mg 2 ×/jour 4.13 29.05 (25.26) 5.52
ou 40 mg 1 ×/jour

Trithérapie avec la lévofloxacine 37.23 133.85 (116.39) 39.02

Lévofloxacine 500 mg 1 ×/jour 10-14 jours La résistance à la 25.36 69.20 (60.17) 18.82
+ amoxicilline 1 g 2 ×/jour lévofloxacine est 5.97 23.15 (20.12) 11.53
+ un IPP3 (esoméprazole)5 20 mg 2 ×/jour un problème 5.90 41.50 (36.09) 8.67
ou 40 mg 1 ×/jour

Autres traitements

Quadrithérapie avec la lévofloxacine IND 67.05 (58.30) 20.10

Lévofloxacine Comprimés pelliculés 250 mg 1 ×/jour 7-10 jours Une étude 8.88 28.40 (24.71) 9.23
sécables à 250 (CH, B) et ouverte a rap-
+ un IPP3 (esoméprazole)5 500 mg (F, CH, B) 20 mg 2 ×/jour porté un taux 4.31 29.05 (25.26) 6.07
ou 40 mg 1 ×/jour d’éradication
+ nitazoxanide 500 mg 2 ×/jour de 90 % ND – –
Alinia ATUn* – F ; non
commercialisé – CH, B
+ doxycycline 100 mg 1 ×/jour ND 9.60 (8.35) 4.80
Vibramycine et autres – F,
CH ; Vibratab – B

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en
Europe francophone.
IPP = Inhibiteur de la pompe à protons
* ATUn : Autorisation d’utilisation temporaire nominative (prescription d’un médicament demandée pour une personne et sous la responsabilité de son médecin).
ND : Non disponible. Le prix n’est pas fixe du fait d’accords spécifiques entre les partenaires.
IND : coût total du traitement indéterminé : les prix de certaines spécialités ne sont pas disponibles ou non commercialisées en France, Suisse et Belgique.
1. L’IPP peut être nécessaire plus longtemps pour guérir l’ulcère.
2. Prix pour un traitement pour la durée la plus courte à la posologie la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.15 CHF.
3. Hormis l’esoméprazole, les doses habituelles des IPP habituels sont : lansoprazole 30 mg 2 ×/jour, oméprazole 20 mg 2 ×/jour, pantoprazole 40 mg 2 ×/
jour, rabéprazole 20 mg 2 ×/jour. Quelques experts recommandent maintenant de doubler la dose (par exemple : oméprazole 40 mg 2 ×/jour). NICE Clinical
Guideline [CG184]. 2014. Accessible à : www.nice.org.uk/guidance/ cg184/chapter/Appendix-A-Dosage-information-on-proton-pump-inhibitors. Consulté le
4 janvier 2018. Pour une bithérapie fortement dosée, les IPP doivent être administrés en 3 ou 4 doses/jour.
4. Ou tinidazole (Fasigyne – F ; Fasigyn – B ; non commercialisé – CH) à la même posologie.
5. Ou la posologie équivalente d’un autre IPP.

30
Quelques autres possibilités de traitement de l’infection à Helicobacter pylori (suite)

Médicaments Formes galéniques et Posologie Durée du Commentaires Coût  2


dosages appliqués au habituelle adulte traitement1 France Suisse Belgique
traitement € CHF (€) €

Trithérapie avec la rifabutine 79.83 188.90 (164.26) 67.36

Rifabutine Gélules à 150 mg 300 mg 1 ×/jour 10 jours Doit être utilisé 67.96 124.25 (108.06) 47.16
Ansatipine – F ; Mycobu- seulement
tin – CH, B comme trai-
+ amoxicilline 1 g 2 ×/jour tement de 5.97 23.15 (20.12) 11.53
+ un IPP3 (esoméprazole) 5 20 mg 2 ×/jour secours 5.90 41.50 (36.09) 8.67
ou 40 mg 1 ×/jour Peut pro-
voquer une
myélotoxicité
et conduire au
développement
de souches
résistantes de
Mycobacterium
tuberculosis

Bithérapie fortement dosée 20.80 106.70 (92.78) 36.36

Amoxicilline 1 g 3 ×/jour 14 jours Peut être envi- 12.54 48.60 (42.26) 24.22
ou 750 mg 4 ×/jour sagé comme
+ un IPP (esoméprazole)
3 5
20 mg 2 ×/jour traitement de 8.26 58.10 (50.52) 12.14
ou 40 mg 1 ×/jour secours

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en
Europe francophone.
IPP = Inhibiteur de la pompe à protons
1. L’IPP peut être nécessaire plus longtemps pour guérir l’ulcère.
2. Prix pour un traitement pour la durée la plus courte à la posologie la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.15 CHF.
3. Hormis l’esoméprazole, les doses habituelles des IPP habituels sont : lansoprazole 30 mg 2 ×/jour, oméprazole 20 mg 2 ×/jour, pantoprazole 40 mg 2 ×/
jour, rabéprazole 20 mg 2 ×/jour. Quelques experts recommandent maintenant de doubler la dose (par exemple : oméprazole 40 mg 2 ×/jour). NICE Clinical
Guideline [CG184]. 2014. Accessible à : www.nice.org.uk/guidance/ cg184/chapter/Appendix-A-Dosage-information-on-proton-pump-inhibitors. Consulté le
4 janvier 2018. Pour une bithérapie fortement dosée, les IPP doivent être administrés en 3 ou 4 doses/jour.
5. Ou la posologie équivalente d’un autre IPP.

ont été initialement traités par la quadrithérapie avec le bismuth


peuvent recevoir une quadrithérapie concomitante ou une trithé- Références
rapie avec la lévofloxacine.
1. Richter JE, Rubenstein JH. Presentation and epidemiology of gastroeso-
phageal reflux disease. Gastroenterology 2017 Aug 3 (epub).
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porairement colorer la langue et les selles en noir et provoquer un best practice advice from the clinical guidelines committee of the Ameri-
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aux traitements antibactériens contre H. pylori sont des troubles 3. ASGE Standards of Practice Committee. The role of endoscopy in the
gastro-intestinaux tels que diarrhées, nausées, vomissements, ano- management of GERD. Gastrointest Endosc 2015;81:1305.
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elle peut allonger l’intervalle QT. Le métronidazole et le tinidazole reflux disease symptoms: a prospective intervention trial. Obesity (Silver
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INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES – La clarithromycine est 9. Sigterman KE, et al. Short-term treatment with proton pump inhibitors,
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elle peut augmenter les concentrations sériques des médicaments disease-like symptoms and endoscopy negative reflux disease. Cochrane
métabolisés par ces voies.17 La prise de clarithromycine avec Database Syst Rev 2013;5:CD002095.
d’autres médicaments qui allongent l’intervalle QT, en particulier 10. Body C, Christie JA. Gastrointestinal disease in pregnancy: nausea, vomi-
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