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GENERALE
1
Introductiongénérale
La majorité des actes chirurgicaux nécessitent une narcose, amnésie et une analgésie
qu’ils ne peuvent la trouvé que dans anesthésie générale, quoique pour certaine intervention
chirurgicales particulièrement en obstétrique, il est possible d’insensibilisé uniquement la
partie du corps concernée sans modification de l’état de conscience de la patiente. On parle
alors d’anesthésie locorégionale péri-médullaires qui comprend l’anesthésie péridurale et la
rachianesthésie.
Problématique :
L’hypothèse :
La majorité des césariennes sont pratiquée sous rachianesthésie car elle est plus
sécurisante par rapport à l’anesthésie générale.
En cas d’urgence extrême, l’anesthésie générale reste privilégiée par rapport à
l’anesthésie locorégionale.
2
4- Quel est le rôle de l’A.M.A.R dans le protocole de la rachianesthésie?
Pour répondre à ces questions, j’ai scindé mon travail en deux parties :
3
Motivations :
et enfant>d’Ain Temouchent, j’ai constaté que le taux des césariennes ne cesse d’augmenter.
Ce mode d’accouchement par voie haute peut être pratiqué par plusieurs protocoles
Du point de vue anesthésique, ce mode d’accouchement par voie haute avec AG peut
provoquer plusieurs incidents et accidents vu les modifications physiologique liées à la
grossesse, c’est la raison pour laquelle les médecins anesthésiste préfèrent la rachianesthésie
pour césarienne en raison de sa facilité de mise en œuvre, de sa rapidité d’action, de sa
fiabilité et de la mortalité maternelle lors de l’anesthésie générale qui reste supérieure à celle
des anesthésies locorégionales.
4
Objectifs de l'étude
5
LA TABLE DES
MATIERES
6
Table des matières
Introduction générale…………………………………………………………………………2
Motivations…………………………………………………………………………………….4
Objectifs de l'étude…………………………………………………………………………….5
La partie théorique…………………………………………………………………………….7
Définition des concepts………………………………………………………………………...8
Chapitre 01 : rappel anatomique de la colonne vertébrale…………………………………10
I. Définition de la colonne vertébrale…………………………………………….....11
II. Principales fonctions……………………………………………………………....11
III. Anatomie descriptive de la colonne vertébrale humaine………………………..11
1. Les différentes régions du rachis…………………………………….………………...11
2. Le canal vertébral……………………………………………………………………..16
Distribution des solutions dans le LCR…………………………………………………...17
Foramen intervertébrale…………………………………………………………………..18
Espace situés entres les arcs vertébraux...................................................................……..18
Articulations intervertébrales...................................................................................……..18
3. Mobilité…………………………………………………………………………………19
4. Vascularisation………………………………………………………………….……...19
5. Nerfs spinaux……………………………………………………………………….…..19
Chapitre 02 : les modifications physiologiques de la grossesses les impératifs anesthésiques..20
I.Introduction…………………………………………………………………………....21
II.Modifications respiratoires......................................................................................…..21
Implications anesthésiques…………………………………………………….....21
III. Modifications cardiovasculaires………………………………………………………
22
□Modifications hémodynamiques……………………………………………………22
Implications anesthésiques..........................................................................................23
IV. Modifications de l’hémostase…..…………………………………………….23
V. Modifications digestives………………………………………………………23
Implications anesthésique……………………………………………………….24
VI. Modifications du système nerveux…………………………………………...24
VII. Circulation utérine……………………………………………………………24
VIII. Conclusion......................................................................................................…24
II
I
Chapitre 03: la technique de la rachianesthésie………………………………………..26
7
I. Introduction………………………………………………………………...26
II. Définition........................................................................................................26
III. L’objectif de la rachianesthésie...................................................................27
IV. Historique......................................................................................................27
V. Epidémiologie................................................................................................28
1. En Algérie…………………………………………………………..28
2. En Europe…………………………………………………………..29
3. Au Etats-Unis……………………………………………………...30
4. Des pays à «faible" taux…………………………………………...30
5. Des pays à fort taux………………………………………………..30
VI. Réalisation de la pratique…………………………………………………31
VII. Les produits utilisés pour la rachianesthésie…………………………….32
1. Choix des anesthésiques locaux…………………...………………32
VIII. La procédure de la rachianesthésie…………………………………….....33
IX. Les effets del rachianesthésie……………………………………………35
□ Effetscardiovasculaires……………………………………………35
□ Effetsrespiratoires…………………………………………………35
□ Autreseffetssystémiques………………………………………….35
X. Les paramètres influençant l’intensitédu bloc…………………………..36
XI. Les indications de la rachianesthésie..........................................................36
XII. Les contre-indications de larachianesthésie...............................................36
1. Les contre-indicationsrelatives…………………………………..37
2. Les contre- indicationsabsolues sont……………………………..37
XIII. Les complications delarachianesthésie.......................................................38
1. Immédiates………………………………………………………….38
2. Retardées……………………………………………………………39
XIV. Les types dela rachianesthésie.....................................................................40
XV. La surveillance dela RA..............................................................................40
XVI. Le traitement de l’hypotension de la rachianesthésiepourcésarienne.....40
1. Lessympathicomimétiques………………………………………..41
I
V
XVII. La conduite à tenir après le clampagedu cordon......................................42
XVIII.........................................................................................................................Le
transfert en salle desurveillancepost-interventionnelle............................43
8
V
Chapitre 05 : le rôle de l’infirmier anesthésiste dans le protocole de la rachianesthésie.53
I. Présentation du métierd'infirmieranesthésiste…………………………………54
1. Mission del’infirmieranesthésiste………………………………..54
2. Lesqualitésrequises………………………………………………54
9
3. Le rôledel’anesthésiste…………………………………………...55
II. Préparation de la salle opératoire et contrôle du site
et dematérield’anesthésie………………………………………………………..56
1. La préparation de lasalleopératoire…………………………….56
2. Le contrôle du site et dumatérield’anesthésie………………….57
III. La préparation delaparturiente………………………………………………...58
1. Accueil dela parturiente………………………………………… 58
2. La préparation psychologique delaparturiente………………. 58
3. La check liste de la parturienteavantl’anesthésie…………….. 59
Lapartiepratique………..……………………………………………………60
1. Cadre de l’étude……………………………………….…………………62
2. Description du lieu d’étude..………………………….………………...62
Etude de cas ………………………………….…………………..…..…….63
Examen pré anesthésique………………..…………………………….…...63
ATCD………………………………..…………………………………........64
Examen clinique…………………..……………………………………..….64
Examen para clinique…………..……………………………………….….64
Bilan biologique……………..…………………………………………...….65
Critère d’intubation…………..……………………………………….……65
Conduite anesthesique………..……………………………………….……66
Etape peropératoire …………………………………………………..........69
Etape post opératoire ……………………………………………..……..…69
Fiche de reanimation……………………………………………..………....70
Conclusion général……………………………….………………………….71
Conclusion………………………………………………….………………...73
Bibliographie ……………………………………………………………….. 74
V
I
10
V
II
LA LISTE DES
ABRÉVIATIONS
11
La liste des abréviations
AG : Anesthésie générale.
AL : Anesthésie locale.
ALR : Anesthésie locorégionale.
AMM : Autorisation de mise sur le marché.
ANDEM : Agence National pour le Développement de l’Evaluation Médicale.
APD : Anesthésie péridurale.
APGAR : Activité, Pulse (saturation), Grimace (reflexe irritabilité), Apparence (couleur des
téguments), Respiration.
APM: Anesthésie périmédullaire.
ASA: American Society of Anesthesiologists.
C : Vertèbres cervicales.
CAT : La conduite à tenir.
cc : Millilitre.
CHU : Centre hospitalo-universitaire.
I 12
X
IMRAD : Introduction, matériel/méthode et discussion.
IV : Intraveineuse.
IVD : Intraveineuse directe.
IVL : Intraveineuse lente.
KCl : Le chlorure de potassium.
L : vertèbres lombaires.
LCR : Le liquide céphalo-rachidien.
MAC : La concentration alvéolaire minimale.
mg : Le milligramme.
min : La minute.
NaCl : Le chlorure de sodium.
O2 : L’Oxygène.
PA : La pression artérielle.
PaCO2 : La pression partielle en dioxyde de carbone dans le sang artériel.
Per-op : Pendant l’intervention.
Pré-op : Prés opératoire.
Pst-op : Post opératoire.
RA : La rachianesthésie.
RAI : Recherche d’agglutinineirrégulière.
RAS : Rien àsignaler.
S : vertèbres sacrées.
SaO2 : La saturation artérielle en oxygène.
SFAR : La Société Française d'Anesthésie et de Réanimation.
SG : Le sérum glycosé.
SSI : Le sérum salé isotonique.
SSPI : La salle de surveillance post interventionnelle.
T ou D : vertèbres thoraciques ou dorsales.
TP : Le taux de prothrombine.
UI : L’unité internationale.
13
X
La partie
théorique
14
DÉFINITION DES CONCEPTS
15
Définition des concepts
Est une rivation générale ou partielle de la faculté de sentir, elle peut être due à un état morbide, ou
provoquée par un médicament.
L’anesthésie générale :
Est une anesthésie visant à obtenir une narcose, l’agent anesthésique étant introduit par voie
intraveineuse, par inhalation ou par voie rectale.
Est une suspension de l’ensemble des sensibilités de l’organisme. Elle s’obtient grâce à l’utilisation
de divers agents anesthésiants administrés par voie respiratoire, digestive ou parentérale (veineuse)
qui entraine une perte complété de la conscience.
L’anesthésie péridurale :
Est une technique d’anesthésie locorégionale consistant en l’injection d’une solution anesthésique
dans l’espace péridural (entre les vertèbres et la dure-mère « enveloppe méningée la plus externe »).
Elle peut être réalisée dans la région cervicale, dorsale, lombaire ou sacrée.
Est une anesthésie, surtout de la partie inferieur du corps, par injection dans l’espace sous
arachnoïdien, par ponction lombaire, d’un produit anesthésique.
16
6
L’antibiothérapie :
Elle est curative et destinée à combattre une infection déjà en place, apparente ou non
(antibiothérapie curative précoce).
L’antibioprophylaxie :
Est une utilisation thérapeutique d’un antibiotique pour prévenir la survenu d’une infection
considéré comme dangereuse. Elle consiste à administrer un antibiotique afin d’empêcher le
développement d’une infection, soit après contact avec l’agent infectieux, soit en prévision d’un
risque déterminé avant la contamination (antibioprophylaxie chirurgicale).
Elle s’oppose à l’antibiothérapie curative qui est destinée à traiter une infection déjà installée.
La césarienne :
Est une opération consistant à inciser l’utérus gravide, par voie abdominale, pour extraire
artificiellement le fœtus et le placenta.
Segmentaire : l’incision porte sur le segment inférieur de l’utérus. Cette modalité est de loin la plus
fréquente.
Vaginale : le col et le segment inférieur de l’utérus sont incisés par voir vaginale. Elle n’est plus
pratiquée.
17
CHAPITRE 01:
pel anatomique de la colonne ve
18
Chapitre 01 : Le rappel anatomique de la colonne vertébrale.
La colonne vertébrale appelé aussi le rachis est un empilement des vertèbres. Elle présente
deux courbures primaires (concaves en avant), aussi appelées cyphoses, au niveau des rachis
thoracique et sacré, ainsi que deux courbes secondaires (concaves en arrière) appelées lordoses au
niveau des rachis cervical et lombaire.
Les vertèbres sont articulées entre elles. Chaque articulation intervertébrale forme ce que
Junghans a appelé un segment mobile, qui constitue l’unité fonctionnelle élémentaire de la colonne
vertébrale. La colonne vertébrale comprend ainsi 23 segments mobiles qui permettent des
mouvements tout en assurant une résistance aux déformations et une protection de la moelle spinale
et des racines.
19
11
Entre les vertèbres adjacentes, de la première (l'axis) au sacrum, se trouvent des disques
intervertébraux.
Chaque disque est fait:
d'un anneau externe de fibrocartilage : anneau fibreux (annulus fibrosus) et d'une
structure interne molle, pulpeuse et très élastique: le noyau pulpeux, ou nucleuspulposus.
Les disques forment des articulations solides, permettant divers mouvements de la colonne
et absorbent les chocsverticaux.
Soumis à une compression, ils s'aplatissent, s'élargissent et font saillie autour de leurs
espacesintervertébraux.
20
rachiscervical
Il se compose de sept(07) vertèbres cervicales, elles sont caractérisées par leur petite taille et
par la présence d’un foramen perforant des processus transverses. Dénommées par la lettre C : de
C1 à C7. Les deux premières vertèbres cervicales sont très particulières et avec l’os occipital, l’atlas
et l’axis forment le craniocervicum caractérisé par très grandemobilité.
rachisthoracique
Il thoracique est composé de douze vertèbres (dorsales ou thoraciques), dénommées par les
lettres T ou D : de T1 à T12, ou de D1 àD12.
rachislombaire
21
« Corps vertébral (corpus vertébrale) s’inscrit dans un cylindre aplati d’avant en arriere.il est
volumineux avec une face postérieure échancrée élargissant le canal vertébral en avant. Et une face
supérieure apparaissant en forme de haricot échancré en arrière.
Les pédicules vertébraux (pediculus arcus vertibrae) sont épais, fixés sur la moitié supérieure du
corps vertébral. Ils délimitent avec chaque pédicule sous-jacent un foramen inter-vertébral où passe
un nerf spinal ;
Les lames vertébrales (lamina arcus vertibrae) sont épaisses, réunies en arrière au niveau d’un
processus épineux large en hauteur, qui entre en contact parfois avec celui de la vertèbre sous-
jacente, rendant difficile la ponction lombaire.
Les processus articulaires (processus articularis) ont une surface articulaire dans les sagittal. Les
facettes articulaires supérieures regardent en dedans, les facettes articulaires inférieures regardent en
dehors. La colonne des articulaires présente un rétrécissement entre le processus articulaire
supérieur et le processus articulaire inferieur :l’isthme
Le canal vertébral (canalis vertebralis) s’inscrit dans un triangle équilatéral. Il est défini par la face
postérieure du corps vertébrale, la face interne des pédicules et des lames. Il peut être rétréci par la
proéminence des processus articulaires qui forme un canal radiculaire ou des remaniements
arthrosiques à ce niveau (canal lombaire étroit). »
Sacrum
Le rachis sacré ou sacrum ou également appelé rachis sacral est constitué de la fusion de
cinq vertèbres sacrales qui sont soudées à l'âge adulte, et ne forment plus qu'un seul bloc
osseux appelé sacrum. Ces vertèbres ont une formetriangulaire.
Son apex pointe vers le bas. Il est concave en avant et sa surface postérieure est convexe. Il
s’articule au-dessus avec la 5e vertébré lombaire et au –dessous avec lecoccyx.
22
Il présente deux larges facettes en forme de L, une sur chaque face latérale, qui s’articule
avec les os coxaux.
Il se compose donc de cinq vertèbres sacrées, dénommées par la lettre S : de S1 àS5.
Il est incliné d'environ 45 degrés enarrière.
Il forme la partie postérieure du pelvis et en assure ainsi lasolidité.
Coccyx
Le coccyx est un petit os triangulaire composé de trois à quatre vertèbres coccygiennes et qui
s’articule avec l’extrémité inférieure dusacrum.
Il est caractérisé par sa petite taille et l’absence d’arc vertébrale sur les pièces qui le composent ;
ainsi, il ne comporte pas de canalvertébral.
2. Le canalvertébral
23
-La pie-mère est la membrane la plus profonde ; elle est intimement liée à la surface de la moelle
spinale ;
-La deuxième membrane, l’arachnoïde, est séparée de la pie-mère par l’espace subrachnoidien qui
est rempli de liquide cérébrospinal ;
-La troisième membrane, la plus épaisse et la plus superficielle, est la dure-mère spinale. Elle repose
directement contre l’arachnoïde, sans y être attachée.
Au sein du canal vertébral, la dure-mère spinale est séparée des parois du canal vertibral osseux par
l’espace épidural ou extradural. Cet espace virtuel comprend du tissu graisseux, un tissu conjonctif
lache et le plexus veineux epidural.
De la moelle épinière naissent des racines : antérieures motrices et postérieures sensitives, baignées
par le LCR jusqu’aux ganglions rachidiens.
Les plus grosses racines sont en L4, L5, S1, les plus fines sont en S4 et S5 (facteur de toxicité).
Figurecoupe
: de la moelle à l’intérieur du canal vertébral
24
Distribution des solutions dans le LCR:
Les anesthésiques locaux agissent au niveau de la moelle épinière et sur les racines nerveuses. Le
volume de LCR dans le canal rachidien est d’environ 100 à 150 ml. Il est plus faible chez la femme
enceinte et le patient âgé, ce qui augmente l’extension du bloc (réduire le volume injecté de 30% à
40%)
Foramen intervertébrale
mur osseux postérieur presque continu protégeant le canal vertébral. Néanmoins, dans la région
lombale, des interstices persistent entre les structures postérieures des arcs vertébraux adjacents.
Ces espaces entre lames et processus épineux s’élargissent progressivement de la vertèbre L1 à la
vertèbre L5. Ces espaces s’agrandissent encore lors de la flexion de lacolonne.
Ces espaces permettent un accès aisé au canal vertébral lors de geste thérapeutique.
Articulationsintervertébrales
Trois articulations dont chaque vertèbre s’articule avec la vertèbre sus et sous-jacent (sauf l’atlas qui
s’articule avec les condyles occipitaux). La solidité est assuré par:
25
les ligamentsinterapophysaires,
les muscles rachidiens antagonistes desmouvements,
les capsules des articulations apophysairespostérieures.
3. Mobilité
Les mouvements du rachis sont possibles grâce à l’existence d’un système articulaire complexe, le
segment articulaire rachidien, unité fonctionnelle constituée par:
4. Vascularisation
Les vertèbres reçoivent des branches périostées et équatoriales des principales artères cervicales et
des artères segmentaires par leurs branches spinales. Les artères souches des branches périostées,
équatoriales et spinales naissent à tous les niveaux de la colonne vertébrale
Les plexus veineux vertébraux externe et interne rassemblent le sang des vertèbres et le drainent
dans les veines vertébrales du cou et dans les veines segmentaires du tronc.23
5. Nerfsspinaux
Les 31 paires de nerfs spinaux (ou nerfs rachidiens) ont une distribution segmentaire. Ils sortent du
canal vertébral entre les pédicules de deux vertèbres adjacentes. On compte huit paires de nerfs
spinaux cervicaux C1 à C8, douze paires de nerfs thoraciques T1 à T12, cinq paires lombales L1 à
L5, cinq paires sacrales S1 à S5 et une paire de nerfs spinaux coccygiens Co. Chaque nerf spinal est
attaché à la moelle spinale par une racine antérieure et une racine postérieure.
La colonne vertébrale est innervée par les branches méningées (récurrentes) des nerfs spinaux (nerfs
sinu-vertébraux).
26
CHAPITRE 02:
physiologiques de la grossesse et les impé
27
Chapitre 02 : les modifications physiologiques de la grossesse et les impératifs
Anesthésiques
I. Introduction
L’organisme maternel subit au cours de la grossesse des modifications souvent importantes
qui lui permettent de s’adapter à l’augmentation des différents métabolismes liés à la croissance
utero-fœto placentaire et de se préparer à l’accouchement.
Pour un bon développement et une bonne croissance du fœtus, des multiples modifications
physiologiques surviennent pendant la grossesse qu’elles sont importantes à connaitre afin de
différencier les états pathologiques de ceux normaux.
Modifications anatomiques:
Modifications musculaires importantes : élévation du diaphragme, augmentation des
diamètres transverse et antéropostérieur du thorax, diminution de la force des
muscles respiratoires (imprégnationhormonale).
Modification pharyngolaryngées, engorgement capillaire, fragilité tissulaire
(saignement, œdème pharyngolaryngé pouvant rendre difficile l’intubation).
une augmentation d’eau interstitiel pulmonaire d’où vulnérabilité accrue aux
agressions chimiques et infectieuses (syndrome deMendelson).
Modifications fonctionnelles:
Augmentation de la consommation enl’oxygène.
Augmentation de la fréquence respiratoire, de la ventilation alvéolaire minute
(hypocapnie, meilleur relargage de l’oxygène), du volume courant, de la réserve
inspiratoire, de la compliancepulmonaire.
Diminution de la réserve expiratoire, du volumerésiduel.
Pas de modification de la capacité vitale ni du volume defermeture
Diminution de la capacité résiduelle fonctionnelle et d’où diminution de la réserve
en O2 par augmentation du métabolismebasal.
hypoxie plus rapide lors del’apnée.
Modifications pouvant induire une difficulté d’intubation:
Augmentation du volume desseins
Œdèmepharyngé
Prise de poids affectant les tissus mous du cou : risque d’intubation difficile multiplié
par8.
28
Implications anesthésiques:
*En cas de rachianesthésie, ventilation avec lunette à oxygène de la parturiente avec un débit de 04-
05 litres par minute.
*Tous les gestes sur la filière respiratoire doivent chez la femme enceinte, se faire avec la plus
grande douceur.
*L’intubation orotrachéale en cas d’AG peut s’avérer difficile avec risque d’hémorragie accrue en
cas de traumatisme, l’intubation orotrachéale doit donc être la plus atraumatique possible avec une
sonde de plus faible calibre.
*La nécessité impérative d’une excellente préoxygénation de 3 à 5 minutes vu la diminution des
réserves maternelles en O2 ce qui majore le risque d’hypoxémie au moment d’induction et
d’intubation.
*La MAC des halogénés est réduite de 25 à 40% fait qui, associé à l’hyperventilation et à la
diminution de la CRF, explique l’augmentation rapide de la concentration alvéolaire et l’induction
anesthésique accélérée.
Modifications hémodynamiques:
Hypervolémie :(augmentation de la résorption
hydrosodée tubulairerénale).
Diminution de la pression artérielle (par diminution des résistances vasculaires
systémiques due à des substances vasodilatatrices sécrétées par le placenta et
augmentation du litvasculaire).
Peu de modifications de pression si grossessenormale
Syndrome de compression aortocave « retentissement artériel et veineux».
Implications anesthésiques:
* toute diminution de la pression dans l’artère utérine (hypotension artérielle) et toute augmentation
de la pression dans la veine utérine (compression cave, contraction utérine) et toute vasoconstriction
des artères utérines, peuvent entrainer une souffrance fœtale et une hypocinésieutérine.
29
20
* la compression aortocave doit être prévenu avant tout anesthésie obstétricale, il faut déplacer
l’utérus vers la gauche, soit mettant la patiente en décubitus latérale gauche, soit en inclinant sur le
côté gauche en sur levant la hanche droite, soit encore faisant incliner la table obstétricale de 15
degrés.
* au cours d’une anesthésie locorégionale, il faut assurer une expansion volumique et/ou
administrer un vasoconstricteur, dans le but de prévenir ou minimiser l’hypotension due au bloc
sympathique.
* lors de la réalisation d’une anesthésie locorégionale, l’espace de diffusion de l’anesthésie locale
est diminué imposant une réduction desdoses.
V. Modifications digestives:
Diminution du tonus du sphincter inférieur del’œsophage.
Ouverture de l’angle deHis.
Sécrétion de gastrineplacentaire.
Risque important de régurgitations ; augmentation de la pression intragastrique et
diminution de la motilitégastrique.
Femmeenceintedudébutdu2émetrimestreàplusieursjoursaprès l’accouchement =
estomac plein (risque de syndrome deMendelson).
Implications anesthésique:
Toutes femmes enceinte devant bénéficier d’une anesthésie générale ou locorégionale doit
être considérée comme ‘un estomac plein’ à partir de la 18 e semaine d’aménorrhée présentant en
anesthésie un risque d’inhalation du contenu gastrique. Pour cela une règle du jeûne préopératoire
s’applique aussi en salle d’accouchement, son but étant de prévenir la survenue d’une
inhalationpulmonaire au décours d’une anesthésie générale, la fréquence du syndrome de
Mendelson étant proche de 1/2000 en anesthésie obstétricale. La durée de l’accouchement étant
longue, son application est plus souple vis-à-vis des liquides.
30
En anesthésie, il est nécessaire de laisser des consignes de jeûne la veille à partir de minuit
pour toutes les césariennes programmées. Une prise des anti-H2 est systématique (ranitidine et
cimétidine effervescent).
Pour les césariennes programmées et prévues pour l’après-midi, les parturientes doivent
appliquer le même protocole, c’est-à-dire que seuls les liquides clairs (eau non gazeuse, thé, café
sucré ou non, boissons sucrés, jus sans pulpe ‘raisin et pomme’) sont autorisés au plus tard 2 heures
avant le début de la césarienne. Tout en tenant compte de l’estomac plein pour la réalisation de
l’anesthésie, une organisation de la chirurgie sans tenir compte du dernier repas en cas de
césarienne enurgence.
VIII. Conclusion:
Les modifications physiologiques de la grossesse permettent le développement et la
croissance du fœtus, l’adaptation de la mère à l’état gravidique et la préparation de la mère à
l’accouchement. En anesthésie, ces dernières peuvent être lourdes de conséquences c’est pour
cela qu’il est important de connaître ces modifications physiologiques de la femme enceinte et
les précautions anesthésiques afin de prévenir les différents risques.
31
CHAPITRE 03:
La technique de la rachianesthés
32
Chapitre 03: la technique de la rachianesthésie
I. Introduction:
La rachianesthésie (RA) est l’une des plus anciennes techniques d’anesthésie locorégionale
(ALR) à avoir été décrite plus de cent ans par l’Allemand August Bier (1861-1949). Avec
l’anesthésie péridurale (APD), elle constitue l’anesthésie locorégionale péri médullaire ( APM).
Celle-ci fait pleinement partie de l’arsenal des techniques anesthésiques à la disposition des
médecins anesthésistes-réanimateurs pour permettre notamment la chirurgie des membres
inférieurs, de l’abdomen ou l’anesthésie obstétricale. En effet, la RA est l’une des techniques
d’ALR les plus pratiquées comme le montre une enquête réalisée en France en 1992. La
simplicité de cette technique explique sans aucun doute son immense succès : 40 à 70 essais sous
la supervision d’un sénior permettent aux plus jeunes d’acquérir une méthode sure et responsable.
Biensûr, beaucoup reste à faire pour comprendre les mécanismes d’action et de diffusion des
solutions anesthésiques et des adjuvants, les risques de neurotoxicité, et pour améliorer la pratique
clinique de l’anesthésie périmédullaire (APM). En effet, elle comporte des effets secondaires et
des risques qu’il faut pouvoir éviter, prévenir ou traiter précocement.
II. Définition:
L’anesthésie locorégionale (ALR) : elle consiste à appliquer au contact des fibres nerveuses des
agents qui bloquent la conduction de l’influx nerveux de façon réversible et temporaire. La
technique sera nommée selon le site d’administration de l’anesthésique local.
C’est une technique d’anesthésie locorégionale simple et fiable particulièrement indiquée dans
beaucoup de situation en chirurgie programmée et d’urgence.
33
26
III. L’objectif de la rachianesthésie:
IV. Historique:
Au cours de l’année qui suit, Halstead utilise la cocaïne pour faire des blocs périphériques. Bier,
en utilisant le même agent, décrit la rachianesthésie en 1898. Etant donné le lien ester de la
cocaïne, ce sont d’abord les anesthésiques locaux basés sur ce type de liens chimiques qui ont été
développés. Toujours à la recherche des produits moins toxiques et sans effets de dépendance
psychologique reliée à la cocaïne, on a vu apparaitre la benzocaine en 1890, la procaïne en1905,
la tétracaїne en 1930 et la chloroprocaїne en 1952.
Le développement des anesthésiques locaux de type amide est plus récent. Il est entre autre
motivé par la recherche d’anesthésiques locaux ne possédant pas les propriétés allergisantes des
esters. Lofgren synthétise la lidocaïne en 1943. Cette découverte majeure et son utilisation
clinique l’année suivante mènent au développement de cette classe d’anesthésiques locaux et à
leur première utilisation clinique : la mépivacaïne en 1957, la prilocaïne en 1960, la bupivacaïne
en 1963, l’étidocaïne en 1972 et la ropivacaïne en 1989.
La première intervention sous rachianesthésie a été pratiquée par Auguste Bier (1861-1949) à
l’Hôpital Royal Chirurgical de l’université de Kiel, le 16 août 1898. Bier était un jeune
chirurgien, dans le même hôpital qu’Henri Iréné Quincke (1842-1922). Le patient, un solide
paysan de 34 ans, avait présenté des effets secondaires sévères lors de précédentes anesthésies
générales. Après
34
infiltration de la peau, selon la technique de Carl Ludwig Schleich (1859-1922), il réalisa la
ponction selon la technique de Quincke avec une aiguille « longue et fine », à mandrin et injecta
3cc de cocaïne à 0,5 % (15 mg) avec une seringue de Charles Gabriel Pravaz (1791-1863), ce qui
permit la résection d’une arthrite tuberculeuse de la cheville. Le patient ne ressentit aucune
douleur en per opératoire, mais présenta des vomissements et des maux de tête en post opératoire,
ce qui lui parut un moindre mal par rapport à ses anesthésies généralesprécédentes.
V. Epidémiologie:
Depuis une trentaine d’années, on assisterait à des demandes croissantes de césarienne par les
femmes elles-mêmes, ou décidées par des professionnels de santé. Une enquête transversale
réalisée dans 24 pays répartis sur 3 continents (Asie, Afrique et Amérique latine) a rendu des
conclusions des plus effarantes. En se basant sur des données émanant de 373 établissements de
santé recueillies entre 2004 et 2008, pour 286 565 parturientes, le taux de césariennes réalisées est
de 25,7% dont 1% sans indicationmédicale.
La palme revient à la Chine pour laquelle les données révèlent un taux de césariennes de 46,2%
dont 11,6% sans indicationmédicale.
1. En Algérie:
Au EHS de Ain Temouchent, 2092 césariennes ont eu lieu en 2018 soit un pourcentage de
33.36% des taux d’accouchements.
35
2. En Europe :
Selon une étude de la Société Française d'Anesthésie et de Réanimation (SFAR) en 2014, basée
sur les données de l'enquête nationale périnatale de 2010"environ 30 % des césariennes sontdes
césariennes programmées, 50 % sont des césariennes survenant au décours d’un accouchement et
le reste sont des césariennes en urgence. Le taux de péridurales étant maintenant supérieur à 70
%, cela explique une proportion importante de césariennes réalisées avec cette technique (40 %).
Le taux de rachianesthésies est lui proche de 60 %, il ne reste donc que moins de 5 % des
césariennes réalisées avec une anesthésiegénérale".
36
Tableau : Audipog indique les données suivantes, pour tous les accouchements effectués par
césariennes enregistrés dans cette base entre 1999 et 2006 :
3. En Etats-Unis :
La césarienne est la chirurgie la plus pratiquée aux Etats-Unis. Le taux de naissances par
césarienne a augmenté de 21% en 1996 à 33% en 2011, selon le Centre de Prévention et de
Contrôle des Maladies.
37
30
VI. Réalisation de la pratique:
38
VII. Les produits utilisés pour la rachianesthésie:
Lidocaïne contre indiquée car elle induit des syndromes d’irritation neurologique transitoire
(paresthésie, lombalgie) et comporte un risque de syndrome de la queue de cheval 1/10000.
Lidocaïne-xylocaïne 5% hyperbare ne doit plus être utilisé, même diluée ou à posologie réduite.
Bupivacaïne : c’est l’AL de référence, solution iso et hyperbare (AMM). Doses comprises entre
5- 10 mg (en ambulatoire) et jusqu’à 15 mg. Ajustant si dose inférieures à 7.5 mg.
Morphiniques:
- Morphine sans conservateur (analgésie médullaire non métamérique, non modifiée par la
position, migration caudo-rostrale) : délai d’action 30 à 60 minutes, durée d’action 16 à 24
heures, doses 100 à 300 µg;
- Sufentanyl délai d’action 3 à 12 min, durée d’action 4 à 6 heures, dose 5 à 10 µg);
Leurs effets secondaires : dépressions respiratoire (surtout pendent les 2 premières
heures), prurit, nausées, vomissements, rétentiond’urines.
Agoniste alpha-adrénergique:
La clonidine-catapressan R : agit sur les récepteurs médullaires alpha2-adrénergiques, allonge
la durée du bloc sensitif et moteur et augmente sa qualité, prolonge la durée du bloc sensitif
50% et du bloc moteur 30% ; dose de 1 à 3 µg/kg ; effetssecondaires, sédation modérée ;
prolongation d’une hypotension artérielle éventuelle sans en augmenter l’intensité;
39
L’adrénaline 100ug, agit sur les récepteurs alpha2-adrénergiques de la corne postérieure de la
moelle.57l’adrénaline est peu utilisée (attention au risque de vasoconstriction accidentelle de
l’artère spinale antérieure).
- L’association morphiniques et/ou clonidine et/ou AL est additive et synergique.
- Insérer l’aiguille entre deux apophyses épineuses en direction céphalique avec un angle de45o-60°
Tissusous-cutané,
Ligamentsupra-épineux,
Ligamentinter épineux,
Ligamentjaune.
40
Approche paramédiane:
- Le nombre de ponctions hémorragiques est plus élevé avec cette technique parce que le plexus
veineux épidural est plus développé latéralement;
Figure : la rachianesthésie
41
IX. Les effets de la rachianesthésie:
Effets cardiovasculaires:
- Bloc sympathique partiel ou complet responsable d’une Veinodilatation (diminution
de 20% du retour veineux, débit cardiaque et de la pression artérielle moyenne) et une
vasodilatation artériel de moindreimportance.
- Inhibition du nerf sympathique cardio-accélérateur (à l’origine d’unebradycardie)
- Reflexe de Bezold-jarish (produit une bradycardie et une hypotension en cas de
diminution de lapré charge)
- Association du bloc sympathique, reflexe de Bezold-jarish et Inhibition de nerf cardio-
accélérateur produit une bradycardie et une hypotension (choc vagal) suivi d’un arrêt
cardiaque .dont le traitement est : administration des cristalloïdes, soulèvement des
membres inférieurs, éphédrine, atropine et adrénaline.
Effets respiratoires:
- Diminution de la capacité inspiratoire de 20% lors de la rachianesthésiehaute.
- Apnée
- Conservation de la ventilationminute
- Diminution de l’expirationactive
Autres effets systémiques:
- diminution de débit sanguin cérébral si la PAM < 60mmHg
- nausées secondaires à l’hypotension et à l’hypo perfusion cérébralerelative.
- rétentionurinaire
- diminution du débit sanguin hépatique proportionnelle à la diminution de laPAM.
42
XI. Les indications de la rachianesthésie:
Les indications de la rachianesthésie sont les interventions et les chirurgies de durée limitée sur la
moitié inférieure du corps
Chirurgiepérinéale.
Chirurgie urologique(vésico-urétro-prostatique).
Chirurgie abdominalesous-méso colique.
Chirurgie gynécologique etobstétricale.
Chirurgieproctologique.
Chirurgie orthopédique, traumatique et vasculaire des membresinférieurs.
Intervention en urgence pour les patients à l’estomac plein avec absence desédation.
43
- Héparine HRPM :
. En cas de dose curatif ; arrêt 24 h avant et réinjection 24h après la ponction (sinon
privilégier l’AG)
44
XIII. Les types de la rachianesthésie:
La rachianesthésie haute ; le niveau est àT4
La rachianesthésie moyenne ; le niveau est àT6.
La rachianesthésie en selle ; la rachianesthésie basse etsacrée.
La rachianesthésiecontinue
La rachianesthésieunilatérale
La péri-rachi combinées
La rachianalgésie
La rachianesthésie sigleshoot
1. Immédiates:
Ponction difficile : essayer une approche latérale, s’aider del’écho-guidage.
Douleur fulgurante à la ponction : interrompre la procédure, renoncer à l’injection,
rechercher un déficit neurologique les heuressuivantes.
Ponction vasculaire : retirer et réorienterl’aiguille.
Hypotension, bradycardie avant l’injection : allonger le patient, injecter de l’atropine 0.5
mg enIV)
Extension insuffisante ou latéralisée non souhaitée : adapter la position du patient en cas
de solution hyperbare ou hypobare pour compléterl’extension
Bloc inefficace : conversion en anesthésiegénérale
45
Insuffisance respiratoire aigüe : témoigne d’une extension excessive et d’un bloc des
muscles intercostaux chez un patient ayant une pathologie respiratoire préexistante CAT :
intubation et ventilationcontrôlée.
Choc vagal(hypotension-bradycardie).
Arrêtcardiaque.
Anesthésie bulbaire : l’extension accidentelle excessive du bloc conduit à une anesthésie
bulbaire avec perte de conscience, mydriase bilatérale, bradycardie, hypotension profonde,
arrêt respiratoire. CAT : intubation, ventilation contrôlée, perfusion d’adrénaline (0.5-1
mg/h). récupération de l’état de conscience, hémodynamique et respiratoire en quelque
heure.
2. Retardées:
46
Complications infectieuses:
- Méningites bactériennes (Streptococcus solivaris,staphylocoques)
- arachnoïdite.
Syndrome d’irritation neurologique transitoire (paresthésie, lombalgie). Ils s’observaient
surtout avec lidocaine, la position de lithotomie et en chirurgie ambulatoire mais ils
peuvent survenir avec les autres anesthésiqueslocaux.
Syndrome de la queue de cheval (syndrome déficitaire définitif) survenant parfois en
l’absence de toutesparesthésies.
Hématome intracrânien surtout sous-duraux) secondaire à une brèche dure-mérienne :
céphalées permanentes avec parfois souffrance des paires crâniennes (IRM+++si
suspicion).
47
40
Les sympathicomimétiques :
1. Ephédrine:
2. Phényléphrine:
Cet état peut imposer le recours à l’atropine. L’augmentation de la post-charge sans effet
chronotrope positif pourrait améliorer le débit coronaire. Longtemps récusée en obstétrique en
raison d’une réduction de perfusion fœtale par vasoconstriction utéroplacentaire observée chez
l’animal, la phényléphrine a été réhabilitée sur ce terrain, en raison des insuffisances de l’éphédrine
et parce que peu d’effet délétères fœtaux ont été observés en cliniquehumaine.
paires crâniennes
Complicatio
ns tardives Atteinte Technique
traumatique racine Orientation à
non traumatique
nerveuse unneurologu
e
Autres
complicatio Respect technique
ns
neurologiqu
e:
Hématome, sepsis
Tableau : incidents et accidents : prévention et prise en chargethérapeutique
49
XVI. La conduite à tenir après le clampage du cordon:
Le bloc moteur des membres inférieurs est évalué par le score de Bromage avant et après la
l’intervention :
50
XVIII. Les avantages de la rachianesthésie sur l’anesthésie générale:
51
XX. La conclusion:
Pour éviter les échecs et les complications de la rachianesthésie, une maitrise précise de
l’anatomie, le respect d’une asepsie rigoureuse la connaissance des indications et des contre-
indications de cette technique sont indispensables.
52
45
CHAPITRE 04:
otocole de la rachianesthésie pour césarien
53
Chapitre 04 : le Protocol de la rachianesthésie pour césarienne
I. Introduction
La rachianesthésie pour césarienne procure une bonne analgésie post opératoire et permet
d’avoir une excellente qualité d’anesthésie tout en autorisant l'usage d'une petite dose de
l’anesthésique locale. Avant sa réalisation, le médecin anesthésiste et l’anesthésiste infirmier
doivent suivre un ensemble d’étapes d’évaluation, de contrôle et de préparation constituant le
protocole de rachianesthésie pour césarienne.
II.Interrogatoire
A l’aide de questions simples, l’anesthésiste doit rechercher les antécédents médicaux et
chirurgicaux de la parturiente, en mentionnant leur date de survenue, leur évolution et leur
retentissement fonctionnel, mais également les éventuels incidents survenus après différentes
anesthésie subies antérieurement.
Après la lecture attentive de la fiche d’anesthésie élaboré lors de la consultation
d’anesthésie pour les césariennes programmées, l’anesthésiste doit aussi poser une question sur
les médicaments en cours qui sont pris régulièrement par la parturiente, et sur existence
d’allergie vis-à-vis des antibiotiques (à la pénicilline) ; sans oublier le port de prothèse dentaire,
lentilles de contact ou prothèses auditives.
1. Examen général:
54
45
2. Recherche de signes prédictifs d’intubationdifficile
Bonne ouverture de la bouche(troisdoigts).
Distance cartilagethyroïde-menton<6.5cm.
Pas de déformationmaxillo-faciale.
Mallampathi I, II, IIIouIV.
Pas de prothèsedentaire.
Pas demacroglossie.
Cou long avec bonne mobilité durachiscervical.
La retrognatie.
Dents delièvre.
3. Bilanbiologique
5. Prémédication :
Primpéran 01 ampoule en IVD
20 à 40 min avant la ponction de rachianesthésie
Ranitidine 01 ampoule enIVL
Citrate de sodium, cimétidine ou Tagamet R (400 mg) effervescent en préopératoire (dès la
décision de la césarienne).
55
46
IV. Etapepréopératoire
6. Plateau d’induction:
- Drogues d’anesthésie générale pour césarienne : narcotique, analgésique,curare.
7. Plateau d’intubation
pour la parturiente avec matériel de différentes techniques d’intubationdifficile:
- Laryngoscope avec ses différenteslames.
- Sondes d’intubation no 6.5 et 07 etmandrin.
- Seringue de 10cc.
- Cordon etsparadrap.
- Un double jeu de pilesneuves.
- Ampoule derechange.
- Pince deMagill.
- Bougie deboussignac.
- Canule deGuedel.
56
- Fixation pour maintien de la sonde trachéale « moustache».
2. Préparation de la parturiente:
Installation sur table opératoire:
- Prévention de la compression aortocave (table inclinée d’environs 15o vers lagauche)
Mise en place de deux abords veineux de bon calibre avec une G 18 et G16 (pour permettre
un bon remplissage durant la ponction de larachianesthésie.
Perfusion de sérum physiologique SSI à 0.9% (20cc/Kg)
Scoper la parturiente et surveiller sesconstantes
- La tensionartérielle
- monitorage ECG.
- SpO2
- Fréquence cardiaque
- Surveillance de laconscience
3. Réalisation de la rachianesthésie:
Vérification du bon fonctionnement de l’abord veineux;
Un bon remplissage vasculaire;
Positionnement de la patiente en décubitus latéral gauche ou en position assise;
Demander une tension artérielle et vérifier les constantes de la patiente;
Réexpliquer à la patiente le geste anesthésique et la position;
Mesures d’asepsie chirurgicale usuelles;
Désinfection de la région lombaire avec la Bétadine (asepsie rigoureuse);
Prélèvement dans une seringue 7.5 à 9 mg du Marcaine et 2.5δ de Sufentanyl ou 25δ
de fentanyl ;
Anesthésie locale de la peau : lidocaine 1% sans adrénaline;
Ponction à l’aiguille sprotte G≥ 25 avec ou sans introducteur dans L2-L3 ou L3-L4;
Contrôle du reflux de LCR;
Injecter lentement l’anesthésique locale (Bupivacaïne hyperbare 0.5% 10 mg (2ml)
+ 2.5δ de Sufentanyl ou 25 δ de fentanyl;
Enlever l’aiguille et comprimer le lieu de ponction à l’aide d’une compresse stérileet
fixer avec sparadrap;
57
installer la patiente en décubitus dorsale légèrement déclinée à gauche 10 à 15O ou installer
la parturiente sur la table d’opération en décubitus dorsal avec un coussin sous sa hanche
droite ; cette position permet d’éviter la compression de la veine cave inférieure responsable
d’hypotension de la mère par diminution du retour veineux;
Ventilation avec lunette à oxygène 4 litres par minute;
Surveillance des paramètres hémodynamiques chaque minute pendant 20 premièresminutes
puis chaque 5 minutes;
58
49
3. Déroulement del’intervention
Stabilitéhémodynamique,
Saignement dans les limites des valeursnormales,
L’extraction du nouveau-né facile etrapide,
Délai d’incision-extraction 8min,
Remise de la table àplat.
Hypotensionartérielle
Dyspnée
Nauséevomissement
Sueur
Sècheresse desmuqueuses
Démangeaisons
Urticaire,prurit
bradycardie
5. Fermeture :
Après fermeture de la paroi abdominale, informer la patiente sur la fin del’intervention.
Transfert de la parturiente à la salleSSPI.
- Apport de SG à 5% : 4 flacon SGI (2g NaCl+ 1 g Kcl) dans chaque flacon à faire passer en 24h.
- Maintien d’ocytocine : 12 heures après l’intervention et FNS decontrôle.
- Antibioprophylaxie : cefacidale 1 g toutes les 08 heures pendant 48 heures puisarrêt.
- Analgésie post-opératoire : Perfalgan 1 g en IV en 20 min toutes le 6heures
- Prévention thromboembolique lovenox 40 mg en sous cutané 1/jour à débuter 12 hpost-op.
3. Enregistrements de la patiente dans le registre desstupéfiants
VII. Conclusion
50
Dans la pratique anesthésique, des examens biologiques et radiologiques sont nécessaire
avant l’intervention pour la réalisation d’une consultation d’anesthésie et la visite préanesthésique
qui sont indispensables.
59
51
Chapitre 05:
nesthésiste dans le protocole de la rachian
60
Chapitre 05 : le rôle de l’A.M.A.R dans le protocole de la
rachianesthésie pour césarienne.
I. Introduction
L’A.M.A.R est un professionnel de santé qui se spécialise afind’acquérirdescompétences
supplémentaires dans les domaines de l’anesthésie, de la
réanimation,dessoinsd’urgenceainsiquedelapriseenchargedeladouleur.Danscecadre,ilvaréaliserl’e
nsembledesgestes qui concernent la prise en charge anesthésique des patients à sa charge.Avec
lemédecinanesthésiste-
réanimateur,ilssontlesseulsautorisésàexercercettedisciplineetilssepartagentletravailetlasurveillanc
eafind'assurerlasécuritéaublocopératoire. .Auseind’uneéquipepluridisciplinaire,l'anesthésiste
exerceprincipalementdanslesblocsopératoiresetobstétricauxmaisaussiensalledesurveillancepost-
interventionnelle(SSPI)eten
Service mobile d’urgence et de réanimation.
1- Mission de l’A.M.AR
L'A.M.A.R, est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste-réanimateur puisse
intervenir à tout moment, et après que celui-ci a examiné le patient et établi le protocole à
appliquer les techniques suivantes :
• Anesthésie générale;
• Anesthésie locorégionale et réinjections dans le cas où un dispositif a été mis en place par un
médecin anesthésiste-réanimateur;
• Réanimation per opératoire. .
L’A.M.A.R endort, surveille et réveille donc ses patients avec ou sans médecin anesthésiste
présent dans la salle, si celui-ci est présent au bloc et qu'il peut intervenir à tout moment. Ses
prescriptions ou protocoles sont notés sur la fiche de consultation pré anesthésie que le médecin a
rempli.
61
55
Chapitre 05 : le rôle de l’A.M.A.R dans le protocole de la
rachianesthésie pour césarienne.
rassurer les patients les plusstressés.
55
Les infirmiers anesthésistes devront également être équilibrés, matures et solides pour
pouvoir soutenir les patients et lesfamilles.
De plus, les infirmiers anesthésistes doivent être physiquement résistants, car le stress et
les veilles continues sontfréquents.
Enfin, les infirmiers anesthésistes doivent être de bons gestionnaires capables
d'organisation et consciencieux. Ils doivent aussi faire preuve de vigilance afin d'être
réactifs et de savoir comment se comporter dans toutes lessituations.
3- Le rôle de l’A.M.A.R:
Il vérifie toutes les questions d'usage (respect du jeûne, absence de prothèse dentaire, de
lentille de contact, de l’existence ou non de terrain d’allergie…etc.)
Il procède à l'induction de l'anesthésie générale avec l'aide d'un second spécialiste de l'anesthésie
(médecin anesthésiste, interne enanesthésie).
62
56
III. Préparation de la salle opératoire et contrôle du site et de matérield’anesthésie
63
57
2. Le contrôle du site et du matériel d’anesthésie:
Le principe de la check-list est d’effectuer une vérification systématique des équipements
biomédicaux et du matériel avant la mise en route d’une procédure et avant de faire rentrer le
patient au bloc opératoire. L’objectif de cette étape est de ne pas se retrouver en cours
d’anesthésie dans une situation difficile, préjudiciable au patient à la suite d’une défaillance
dematériel.
Les vérifications doivent être réalisées minutieusement chaque jour avant la première
anesthésie de la journée ainsi qu’avant chacune des anesthésies suivantes ; avant de pratiquer
une anesthésie je vérifie le « MASTER PLAN»
M: machine d’anesthésie
: airway (tous les dispositifs assurant
P: pulse oxymètre
e contrôle des voies aériennes)
L: laryngoscope
: succion (aspiration) T:tube (sonde d’intubation) E: ECG (scope)
: Ringer (solutes) A: agent anesthésique
N: note (dossier du patient)
64
Elle réalise une surveillance fiable, continue et non invasive de la saturation artérielle en
oxygène (SaO2), elle permet aussi un monitorage cardiovasculaire. Pour s’assurer du bon
fonctionnement du capteur de SpO2., on le tester sur soi-même.
8. Laryngoscope et plateau d’intubation:
o Il faut disposer d’un ou deux manche de laryngoscope dont un seracourt
o Disposer d’un double jeu depile
o Disposer d’une lampe derechange
o Lames et canules de Guedel de différentestailles
o Pince de Magill, cordon etmandrin
9. Plateau d’induction pour adulte : et cela dans un plateau stérile et à usage unique qui contient
différentes seringues étiquetées (différentes couleurs), identifiées etindividualisées
o Agents d’anesthésie : ils sont adaptés selon le terrain et la procédure adaptée, ils
comportent des hypnotiques, morphiniques et myorelaxants destinés à induir une
anesthésie générale enurgence
o Agents de réanimation : éphédrine, adrénaline, atropine, dopamine, dobutamine et
noradrénaline.
10. Dossier : enregistrer les constantes affichées et les actes réalisés sur la fiche d’anesthésie et
les dossiers dupatient
11. monitorage neuromusculaire : vérifier la présence et le bon fonctionnement d’un
moniteur de curarisation avec son cordon et sespiles.
1. Accueil de laparturiente
L’accueil de la parturiente au bloc opératoire doit se faire dans un climat calme et sécurisant,
à l’aide de paroles rassurantes et un comportement serein de l’anesthésiste, offrant ainsi la
meilleure prémédication pour la parturiente.
Le transfert de la parturiente du service au bloc opératoire est effectué dans le respect de la
pudeur et du confort ; elle doit être habillée et couverte avec casaque, et ne doit avoir ni froid ni
très chaud.
A son arrivé au bloc opératoire, l’anesthésiste doit se présenter à elle avec son nom et sa
fonction et doit la rassurer avec un comportement adéquat, calme et des motsréconfortants.
Son installation sur la table d’opération fait partie intégrante de la responsabilité de
l’anesthésiste et une négligence de cette étape opératoire peut avoir des conséquencesnéfastes.
65
L’anesthésiste doit expliquer la technique de la rachianesthésie pour la parturiente, qui doit en
connaitre toutes les étapes : position, la désinfection, la ponction et le pansement.
Si la parturiente se stress d’avantage, l’anesthésiste doit la rassurer tout en débilisant le
calibre de l’aiguille, la douleur et l’acte. Exemple : madame, ne vous inquiétez pas, vous ne
risquez absolument rien avec cette fine aiguille. Pas de décharges électriques, c’est promis.
66
Visite préanesthésique (arrêt éventuel de certainstraitements).
Vérification du respect et de jeûnepré-op.
Prémédication
Préparation des agents anesthésiques pour AG, dilution, étiquetage et plateaud’ALR.
Monitorage : pression artérielle, ECG, FC, FR, saturométre en O2,capnographe.
Préparation de perfusion : tubulure avec robinets à 03voies.
Mise en place de voies veineuses (périphérique ou centrale sinécessaire)
Réaliser la rachianesthésie et surveillance de l’installation du bloc (score deBromage)
Si induction pour anesthésie générale (conversion):
- Pré oxygénation (3 minutes aumoins)
- injection des agents choisis sous contrôle du pouls, de la pression artérielle, du scope
et dusaturométre.
- Intubation dans le cas d’anesthésiegénérale.
- Vérification d’une bonne position par branchement du capnographe (présence de CO2
expiré) et premièreauscultation
- Fixation de la sonde, puis deuxièmeauscultation
- Débutd’intervention.
Antibioprophylaxie : L’efficacité de l’antibioprophylaxie chirurgicale est bien démontrée
et a fait l’objet de recommandations de l’ANDEM, de l’AGOG et de la SFAR. En
gynecologie-obstetrique, l’antibioprophylaxie est recommandée dans lescésariennes.
Conclusion
Lors Toutes interventions chirurgicales, toutes ces informations doivent être consignées
dans le dossier médical anesthésique qui est un document médicolégal.et cela dans le but
d’améliorer la traçabilité dans la pratique anesthésique et la sécurité des parturientes.
67
61
LA PARTIE
La partie
II pratique
:
68
3. Cadre de l’étude:
Mon étude s’est déroulée dans le bloc opératoire du service de gynécologie Obstétrique de
l’établissement hospitalière<<mère & enfant>> Ain Temouchent.
Elle comporte :
Une salle d’accouchement avec cinq tables d’accouchement;
Une salle des urgences;
Un bloc opératoire;
Une unité de grossesse à haut risque comportant quatre salles;
Une unité de suites de couches, comportant six salles;
Une unité de pathologies gynécologiques comportant 08salles;
Une unité de néonatologie;
Une unité de consultations externe de gynécologie obstétrique.
Une salle decolloque.
62
Un respirateur Dragger ou Taema;
Deux charriots dont un pour les drogues anesthésiques et l’autre pour les Instruments;
Quatre sources de gaz (oxygène, vide, protoxyde d’azote, et air
comprimé).
Etude de cas :
Il s’agit une patiente âgée de 29 ans, poids 81kg, taille 175cm, G1-P0 origine et demeurant
Ain Temouchent, admis le 15-01-2019 au EHS mère et enfant A.T au service GHR pour une
césarienne programmé.
La patiente présente une Myopie d’où l’indication d’une césarienne, et qui présente
mallonpathie II, un rachis anesthésie a été proposé.
Examen pré-anesthésique :
1. Interrogatoire
Nom : b
Prenom :fz
Age : 29ans
Date d’entrer : 15-01-2019
Profession : femme au foyer
Adresse : Ain Temouchent
Diagnostic : Césarienne programmer
70
63
2. ANTECEDANT :
3. EXAMEN CLINIQUE :
A-Cardio-vasculaire :
4. EXAMEN PARA-CLINIQUE :
ECG : Normal
ECHO-COEUR : Normal
TTX : Normal
64
6471
Bilan Biologique :
5. CRITERES D’INTUBATION :
MALAMPATHIE : 1- 2- 3- X 4-
.
72
65
6. CONDUITE ANESTHESIQUE :
A la fin de la consultation pré-anesthésique ; on quantifie le risque anesthésique ;
sous forme de classifications ; la plus connue est la classification de l’American Society
of Anesthésiologistes. (ASA)
Au bloc Opératoire :
Le 1er rôle d’AMAR en bloc opératoire c’est la check-list, et aider le médecin réanimateur
pour pratiquer son geste.
-Vérifier le bon fonctionnement del’aspiration.
-Calibrer le respirateur et vérifier les circuitsd’anesthésie.
-Vérifier la mobilité de la tableopératoire.
-vérifier les pression du gaz N2O, O2, Vide, Air ambiant.
73
66
Préparation des drogues d’urgence:
Drogues d’urgences : adrénaline, atropine, éphédrine, loxen,corticoïde
Produits d’urgence pour le nouveau-né: Adrénaline, SG5% , SG10% et si nécessité
d’expansion volumique: sérum physiologique avec seringues de 20 et 50ml.
Plateau d’induction:
Plateau d’intubation
Plateau de perfusion
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-Il repère l’espace sous arachnoïdien par la perception de deux ressauts qui précèdent
le reflux de liquide céphalorachidien dans l’aiguille de rachianesthésie.
-La pression artérielle est surveillée toutes les minutes jusqu’à extraction de l’enfant.
68
75
68
C- Fermeture :
Après fermeture de la paroi abdominale, informer la patiente sur la fin del’intervention.
Transfert de la parturiente à la salleSSPI.
2-Etape postopératoire:
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0
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71
71
LA
CONCLUSIO
N
GENERALE
79
Conclusiongénérale
Le résumé
80
73
70
BIBLIOGRAPHIE
81
Ouvrage :
- G. FRANCOIS, M. CARA, R. DELEUZE, M. POISVERT, « médecine d’urgence
d’anesthésie et de réanimation » ; Masson, 3éme édition ,1980 ;
- KAMINA.P, « l’essentiel en anatomie » ; Maloine ,2013;
82
75
Site internet :
- Comité éditorial pédagogique de l’UVMaF, «cours
césarienne »,2013. [Http://www.compus.cerimes.fr/maieutique/UE.obstetrique /césarienne
/cours
.pdf]
- Haute autorité de santé, Recommandations de bonne pratique, « indications de la
césarienne à terme ». [Http://www.has-santé.fr /portail/jets/c 1070417/fr/indications-de-la
césarienne - programmée-a-terme]
- Comité éditorial pédagogique de l’UVMaF, « cours analgésie etanesthésie obstétricale
».2010 -2011. [Http://www.compus.cerimes.fr/maientique/UE obstétrique /anesthésie-
obstétricale/site/htm/cours.pdf]
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76