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𝜔𝑠 𝐶𝑒
𝑟𝑠/𝑒 = =• …(3)
𝜔𝑒 𝐶𝑠
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Les réducteurs sont classés selon la position relative des arbres et les types d’engrenages utilisés pour
la transmission de puissance.
IV.2.1. Réducteurs de vitesse à engrenages
IV.2.1.1. Réducteurs à train simple
Un réducteur à train simple ou ordinaire assure directement la transmission de puissance entre l’arbre
d’entrée et l’arbre de sortie par l’intermédiaire d’un seul engrenage. Les dentures peuvent être droites
ou hélicoïdales. Le tableau 1 montre une classification des réducteurs ordinaires en fonction de la
position relative de l’arbre moteur et de l’arbre récepteur.
Position des axes Type Rapport de
des arbres d’engrenage transmission
Schémas cinématique
moteur et récepteur assurant la
transmission
Cylindrique à
2 𝑍1
Axes parallèles denture droite ou 𝑟= =−
(d1//d2) hélicoïdale à 1 𝑍2
contact extérieur
2 𝑍1
Cylindrique à 𝑟= =+
Axes parallèles denture droite ou 1 𝑍2
(d1//d2) hélicoïdale à
contact intérieur
2 𝑍1
Axes concourants 𝑟= =
(d1 d2 par Conique à 1 𝑍2
exemple) contact
extérieur
2 𝑍1
𝑟= =
Axes orthogonaux Roue et vis sans 1 𝑍2
fin Avec Z1 est
nombre de filets de
la vis
Tableau 1. Classification des réducteurs ordinaires
IV.2.1.2. Réducteurs à trains d’engrenages
Les trains simples sont très rapidement limités au niveau du rapport de transmission possible
(encombrement), il est alors nécessaire de monter des trains simples en série. La connaissance des
trains simples permet alors de déterminer le rapport de transmission des trains d’engrenages.
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La figure 6 présente le dessin d’ensemble d’un réducteur de turbopropulseur et la figure 7 correspond
à son schéma cinématique. L’élément (1) correspond à l’arbre d’entrée relié à l’arbre de la turbine de
puissance. L’ensemble (3+11+12) est l’arbre relié à l’hélice. L’ensemble (2+10) est l’arbre
intermédiaire qui relie les deux réducteurs élémentaires.
Où n est le nombre de contact extérieur. A cet effet, pour l’exemple proposé, l’application de
l’équation 2 donne :
3 𝑍1 • 𝑍2
𝑟= =−
1 𝑍10 • 𝑍11
On utilise également la relation de Willis qui s’écrit aussi sous forme linéaire :
𝜔3 0 − • 𝜔1/0 − − 1 • 𝜔4/0 = 0
n : correspond au nombre de contacts extérieurs entre les roues dentées, on ne tient pas compte de
tous les satellites, on ne considère qu’un contact satellite planétaire.
Pour déterminer le rapport de réduction r en fonction de la raison basique , on considère les
planétaires (1) ou (3) où le porte satellite (4) est lié au bâti.
Donc, il existe alors 6 possibilités de montage sous la forme suivante:
(3) fixe (4) fixe (1) fixe
Cas 1 Cas 2 Cas 1 Cas 2 Cas 1 Cas 2
Entrée (1) (4) (1) (3) (3 (4)
sur
Sortie sur (4) (1) (3) (1) (4) (3)
𝜔𝑠 −1 1 1 1−
𝑟=
𝜔𝑒 −1 1−
Les différents types de trains épicycloïdaux se réduisent à 4 types. Le tableau 2 représente les
configurations technologiques.
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Type Train nombre de contacts
épicycloïdaux Configurations technologiques extérieurs (n)
Satellite à
Type I simple denture, 𝑛=1
un planétaire
intérieur et un
extérieur.
Satellite à
double denture
Type II
un planétaire 𝑛=1
intérieur et un
extérieur.
Satellite à
Type III double denture 𝑛=0
et 2 planétaires
extérieurs.
Satellite à
Type IV double denture 𝑛=2
et 2 planétaires
intérieurs.
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Fig. 9. Boîte de vitesses
La boîte de vitesses offre ainsi la possibilité d’augmenter le couple disponible sur l’essieu moteur, le
réducteur à engrenages étant la solution la plus commune pour réaliser cette fonction. Le rôle d’une
boite de vitesse est comme suit :
adapter le couple moteur au couple résistant ;
permettre un désaccouplement permanent de la transmission (point mort) ;
inverser le sens de marche.
IV.3.2. Classification des boîtes de vitesses
On pourra distinguer les boîtes de vitesses suivant trois fonctions techniques indépendantes :
la technologie des réducteurs : par engrenages classiques, train épicycloïdal, etc ;
la technologie fonctionnelle ou le système de commande soit : manuelle, semi-automatique et
automatique ;
la synchronisation : autorisant le changement de rapport en marche ou à l'arrêt seulement ;
l’orientation qui n'a d'influence que sur la géométrie des liaisons avec l'arbre moteur et le
différentiel.
A chaque combinaison correspond un modèle de boîte de vitesses différent.
IV.3.3. Chaine cinématique de la transmission du mouvement
Les trois pignons jaunes sont fous sur leur arbre, tous les autres sont liés en rotation à leur arbre ainsi
que les deux baladeurs bleus.
1. Par déplacement du baladeur, le plus grand pignon est bloqué sur son arbre.
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2. Le deuxième pignon fou est enclenché, la démultiplication est encore plus faible.
3. Une fourchette déplace un autre baladeur.
4. Prise directe (même vitesse entrée et sortie)
5. Marche Arrière : Un pignon intermédiaire (b) s’interpose, entre le pignon menant (a) et le pignon
mené (c) pour inverser le mouvement.
Fig. 10. Rupture par fatigue Fig. 11. Piqûre des dents Fig. 12. Ecaillage Fig. 13. Usure accélérée
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b) Formation des piqûres : la formation des piqûres en surface active des dents est la
conséquence d’une mauvaise lubrification. Les piqûres perturbent le profil de la dent et
augmentent le coefficient de frottement et l’échauffement.
c) Ecaillage : l’écaillage est le détachement de petits morceaux de la couche superficielle
cémentée des dents à cause d’une mauvaise cémentation ou d’un effort très important
appliqué sur les dents.
d) Usure : l’usure s’accélère avec l’augmentation de la force de contact et l’insuffisance du
lubrifiant (contact métal-métal). Elle affecte le profil de la dent comme les piqûres et l’usure
par abrasion.
e) Grippage : le grippage des dents se produit dans la zone de rupture du film d’huile où la
pression de contact est élevée. Les paramètres qui empêchent un éventuel grippage sont : le
choix correct de la nuance et de la viscosité de l’huile, de la dureté des surfaces actives, du
matériau des roues.
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