Texte 3 explique : “Le Soleil”, section “Les Tableaux parisiens”

INTRODUCTION :

→ Auteur : Charles Baudelaire, précurseur de la modernité poétique

→ Oeuvre : Les Fleurs du Mal, 1857, mouvement littéraire du symbolisme : recueil sur la tension intérieure en le spleen, source
de détresse, et l’idéal, mouvement vers la perfection imaginaire
→ Contexte : Section 2, “Les tableaux Parisiens”, assimilation de la ville moderne aux vices, à la misère mais aussi au rêverie.
Le poème évoque les pouvoirs “sauveurs” de la poésie
→ Forme : alexandrins, rimes plates, 2 huitains + 1 quatrain

PROBLÉMATIQUE : A travers cette évocation du soleil, quelle vision B. donne-t-il du poète ?

EXPLICATION LINÉAIRE :

Premier mouvement : (§1) Récit d’une promenade urbaine, source d’inspiration poétique

• Description du cadre spatio-temporel du poème

• Évocation de son activité de poète
• Aspect misérable du quartier par le choix du vocab. → lieu de débauche
• Le soleil est personnifié (v.3) et présenté comme violent et tout puissant
• B. parle de lui-même avec le “je” (v.5) et utilise une métaphore avec “escrime” qui montre que la création poétique est un
combat difficile
→ Difficulté du poète à créer des vers
→ La création viens dehors, où il faut subir les assauts du soleil et les difficultés
→ Comparaison : quête d’inspiration = chemin périlleux

Deuxième mouvement : (§2) Eloge du soleil

• Le soleil est montré de manière méliorative contrairement à la 1ere §

→ Il fait “naître, croître et soigne” (v.9)
→ Le soleil est l’ennemi des maladies, il sauve les malades
• Comparaison (v.10) qui montre qu’il nourrit la nature autant que la création poétique
• Insistance sur les bienfaits du soleil
→ Idée de transformation = le soleil a un pouvoir sur les hommes et sur la nature
• Champ lexical de la vivacité : “éveiller” (v.10), “croître” (v.15), “mûrir” (v.15), “fleurir” (v.16)

Troisième mouvement : (§3) Analogie soleil-poète

• Le soleil est comparé au poète “ainsi qu’un poète” (v.17)

→ le poète a le même rôle que le soleil, il est source de création, nourrit l’esprit et le cœur des hommes, soigne,...
• (v.17)ref §1 car ce n’est plus le poète mais le soleil qui “descend dans les villes”
→ Tout comme B. “transforme la boue en or”, le soleil “ennoblit le sort”
• Le soleil a un statut noble voir sacré
→ champ lexical de de la royauté
→ Le soleil a une force dotée d’une bienfaisance sans limites (v.18-20)
→ parallélisme : sa bonté est exercée partout (un peu comme Dieu)

CONCLUSION :

Le thème du soleil permet à B. d’évoquer la création poétique, de montrer que le poète touche tous les hommes, pour nourrir
leur esprit et leur cœur et de transformer la boue du langage en or poétique. Montre aussi qu’il cherche l’idéal dans sa
création poétique

Ouverture : Comparer ce poème avec “le Vin des Chiffonniers” car dans les 2 poèmes, on a une transformation de la réalité
par le biais de la poésie