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L3 : LE VIEL ARBRE SOCIAL

Introduction :

• Auteur : Louise Michel est née le 29 mai 1830. Figure majeure de la Commune de Paris, elle
fût combattante et ambulancière. Elle combat pour l’émancipation des femmes. Son
engagement la mène vers l’enseignement et le militantisme politique.
• Œuvre / extrait : Dans les Mémoires (1886), L.M nous livre le cheminement de sa vie remplis
d’engagement .L’extrait témoigne de la lutte permanente pour l’émancipation des femmes
• Problématique : Comment ce texte participe-t-il de la volonté de Louise Michel à réclamer
l’égalité social pour les femmes ?
• Plan : - l.1 à 9 : La métaphore d’une disparition à venir

- l.10 à 23 : La lutte contre la domination factice


Développement :
1ermouvement : (l.1 à 9) : La métaphore d’une disparition à venir

• L.1,2 : « avec un craquement doux de tronc pourri […] d’arbre »→ forme littéraire du
paradoxe. « craquement doux » → oxymore → opposition entre l’adj. et le nom. « vieux
niaoulis »→ terme botanique qui montre la connaissance de L.M et son intérêt à nommer
avec précision la différence . « avaient vécu » : plus que parfait + « quasi-éternité » = cela
nous montre que tout cela est résolu .

L.M s’exprime par des images.

• L.2,3 : « tourbillon de poussière » →effet visuel et auditif.


L.3 : « amas de cendre » → métonymie qui image la mort.
L.4 : « gisent des branchages » →personnification qui met en valeur la mort. Le vb. renvoi
aux statue funéraires .
L.3,4 : « pareils à des couronnes de cimetière » → accentue l’hommage rendu aux morts

• L.8 : « Ainsi » → l’adverbe conclusif permet à l’auteur de traduire à son lectorat l’analyse
entre la chute des niaoulis et celle du pouvoir masculin par la métaphore filée des arbres
centenaires.

2ème mouvement : (l.10 à 23) : La lutte contre la domination factice

Après avoir montré la domination masculine à travers la métaphore filée de l’arbre, L.M se propose
dans la suite de son texte un constat sur les rapports homme femme et leur évolution.

• L.10,11 : « Nul être n’échappe aux transformations » → « nul » : adj. indéfini suivi de la
négation partielle « n’ » qui renvoie à tout le monde → chacun sera touché par les
transformation que le verbe « échappe » au présent de l’indicatif à valeur de vérité général
implique.
• L.13 : « l’homme et la femme, qui deviendraient […] main » →1ère fois ou les substantifs
« homme » et « femmes » sont utilisé dans l’idée de complémentarité et non d’opposition.
• L.22 : « le potage de l’homme » → référence littéraire →intertextualité à l’œuvre de
Molière : L’Ecole des femmes → métaphore à connotation sexuelle explicite
• L.19: « le sexe fort » → périphrase qui implique la supériorité de l’homme par sa virilité.
• L.19 : « descend jusqu’à flatter » → groupe verbal traduit une considérence masculine avec
la locution « jusqu’ ». « flatter » : traduit une forme d’animalisation → considération de
manière supérieur la forme avec l’adjectif « beau »
• L.23 : « avec le vile multitude » → périphrase péjorative → reprend l’image négative
colportée (amené) par les hommes avec l’adjectif « vile » signifiant mauvais. Le nom
« esclave » → traduit ce soutien d’infériorité →référence historique avec « aux Césars » aux
tyrans de Rome qui métaphorise les hommes.
Conclusion :
Tout d’abord nous avons pu montrer la force de l’image du « viel arbre social » qui incarne la
domination masculine qui va finir par disparaitre et aussi renouveler la société. Le second
mouvement du texte imbrique la dimension littéraire et politique de la lutte qu’elle mène pour
l’égalité, le fait que les femmes accèdent à des droits. Cette grande figure du combat pour les
femmes peut être associée à OdG mais aussi à un texte plus récent de Virginie Despentes dans son
essai King-Kong théorie.

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