1 : description négative du gouvernement dénoncé par un rythme ternaire (=en 3 parties)
L.3 à 5 : la beauté des femmes était très importante pour elles car c’était le seul moyen pour qu’on les remarque, on a donc ici une négation restrictive avec «n’...que» «deux avantages»/ «cent fortunes» = antithèse = femme soumise à une sorte de prostitution L.8-9 : le superlatif «la plus indécente...de l’or» décrit l’’Ancien Régime où l’argent était la chose la plus importante L.9 : «le commerce des femmes était une espèce d’industrie» → l’imparfait d’habitude souligne la situation critique qui a présent est révolue L.10 : «qui désormais n’aura plus de crédit» = futur de l’indicatif → permet d’affirmer aux femmes qu’elles connaîtront l’émancipation, le futur donne un côté fascinant au discours L.12-13 : comparaison de «l’esclavage des femmes» à celui des «esclaves africains» → comparaison dévalorisante pour les hommes et pour les femmes L.13 : O. de G. nuance sa comparaison «la différence est grande» L.14-15 : Ce parallèle permet de mieux faire comprendre la souffrance des femmes «si le maître...jouet du mépris» les femmes sont assimilées à un objet «jouet» → démontre leur impuissance et sont placées en COD «lui» L.16-17 : utilisation du discours indirect libre pour soutenir et faire entendre le mépris collectif «elle est pauvre et vieille, dit-on; pourquoi n’a-t-elle pas su faire fortune» L.17 : l’auteur continue dans un style romanesque «d’autres exemples encore plus touchants s’offrent à la raison» adverbe d’intensité «encore plus» + sujet au pluriel «d’autres exemples» = exemples de + en + frappant vis à vis de l’oppression féminine L.18 : «une jeune personne sans expérience, séduite par un homme qu’elle aime» «séduite par un homme qu’elle aime» → allégorie de la fragilité de la femme participe passé «séduite» =naïveté + position de victime de la femme L.19 – 20 : cependant l’homme lui est très ingrat «ingrat», «inconstance», «inhumaine»→ l’homme a perdu ses qualités naturelles que la femme a préservé parallélisme «plus elle aura vieilli avec lui, plus son inconstance sera inhumaine» = ingratitude cruelle de l’homme L.20-21 : proposition subordonnée circonstancielle d’hypothèse «nobles victimes» = enfants non reconnus L.22 «en espérant tout des lois» rappel que les lois autorisent cette cruauté puisque l’homme viole ses devoirs L.23-24 : elle interroge ses lecteurs, elle emploie une métaphore végétale qui assimile le vice à une racine, il s’agit d’une question rhétorique puisque ces lois ont été énoncées dans la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne L.24-25 : réponse à la question qui en découle de façon très fluide → les femmes seront égales aux hommes lorsqu’elles partageront «l’administration publique» avec eux