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→ l. 1, la princesse prend la parole pour répondre aux questions de son mari >
Verbe introducteur de la parole « répondit-elle »
→ l. 2-3 « faire un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari » > négation partielle
et temporelle « jamais » + hyperbole, caractère extraordinaire de l’aveu
« mais » > conjonction de coordination > opposition avec le reste des femmes,
elle va surmonter son appréhension
« périls » > métaphore, elle ne déclare pas clairement qu’elle est amoureuse
d’un autre homme.
Pluriel met en avant la multiplicité des dangers de la passion amoureuse
éprouvée envers le duc de Nemours.
son courage est dicté par sa vertu « me conserver digne d'être à vous »
complément circonstanciel de manière « avec joie » souligne l'humilité de la
princesse qui relève tous les défis même les plus périlleux
« des sentiments qui vous déplaisent » > périphrase et euphémisme > atténué
de nouveau son aveu pour ne pas choquer, brusquer son mari
verbe « conduisez-moi » fait écho à l'infinitif « conduire » (l. 10) > princesse de
Clèves fait référence à Mme de Chartres et à l’éducation reçue, elle demande à
son mari de se substituer à sa mère, la princesse est décidée à se montrer
digne d'elle et à appliquer ses dernières volontés
Deuxième mouvement (L13 à la fin) : la réaction du prince de Clèves
le prince semble ressentir de la colère « hors de lui-même » qui lui fait oublier
les bonnes manières « n'avait pas songé à faire relever sa femme ». Toutefois
cet aveu ne semble qu'accroître les sentiments qu'il a pour elle ainsi qu'en
témoignent l'hyperbole « mourir de douleur » et ses gestes à son égard «
embrassant en la relevant ».
→ l. 24 à 27 Il reconnaît le courage de sa femme en lui demandant à son tour
clémence et bienveillance mis en avant par les impératifs « ayez » et «
pardonnez »
Alors que sa femme tente de résister à sa passion pour le duc de Nemours, lui
semble y céder > « affliction » et « malheureux » Termes tragiques présents
dans l’extrait