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Explication Linéaire : Jean de La Fontaine, Fables, Livre I, Fable 7 ( 1668 )

Mouvement 1 ( vers 1 à 8 )

Discours direct → récit vivant, théâtralité importante mais aussi importante du personnage Jupiter.
Périphrase de sens hyperbolique : « tout ce qui respire ». Jupiter est supérieur à tous les autres êtres
vivants, il commande à tous ( importance du personnage ) → personnage orgueilleux.
Rimes : « ma grandeur » et « sans peur » → Jupiter est naturellement effrayant même s’il se veut
rassurant.
Subjonctif à valeur d’ordre : « que tout... » + Verbes au mode impératif : comparaison → autorité
universelle de Jupiter.
Futur à valeur d’assurance : « je mettrai », métaphore, « remède » → Jupiter assure pouvoir changer
les défauts en qualités : pouvoir thaumaturge qui fait au pouvoir de guérison du roi.
Apostrophe : « singe » → Jupiter s’adresse au singe en particulier → complément circonstanciel de
cause « et pour cause » de sens implicite ( = parce que vous êtes laid ) + ironie « les vôtres » ( = vos
beautés ) → Jupiter est malveillant avec les animaux, moqueur → il se moque du physique du singe
réputé grimaçant.
Conclusion sur le 1er mouvement : Jupiter apparaît ici comme une divinité supérieure, autoritaire et
moqueuse ( envers le singe ). Il appelle les animaux à faire leur autocritique à commencé par le
singe, réputé pour être très laid. Jupiter fait penser au roi tout puissant au pouvoir thaumaturge.

Mouvement 2 ( vers 9 à 24 )

Discours direct → paroles du singe ( vers 9 à 13 ).


3 phrases interrogatives dont la 3ème est une question rhétorique → étonnement du singe qui ne
voit pas ses défauts → effet comique car la beauté ne dépend pas du nombre de pieds.
Champs lexical de la peinture : ( portrait, ébauché, peindre ) → le singe se voit sans défaut, digne
d’être peint.
Conjonction de coordination : « mais » → opposition entre le singe qui se croit beau et l’ours qui
serait laid.
Forme restrictive : « ne...que... » ( « on ne l’a qu’ébauché » ) → critique très moqueuse et
malveillante du singe envers l’ours ( il n’est pas fini ).
Adverbe : « jamais » antéposé en début de vers → laideur tel qu’on ne doit pas peindre l’ours. Vers
14 : réponse de l’ours rapportée en résumé de paroles puis au discours indirect → récit plus rapide.
Série d’antithèses → soulignent le mouvement en 2 temps : éloge de soi-même ≠ critique des
autres, souligne aussi l’incohérence des animaux.
Double négation lexicale : « informe » / « sans beauté » → grande malveillance des animaux entre
eux.
Enchainement de résumés de paroles au discours indirect → accélération du récit.
Parallélisme de construction : « trop grosse » « trop petite ».
Paraphrase : « dame baleine » « dame fourmi »
Métaphore de sens hyperbolique → perte du sens du réel, aveuglement complet.

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