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I : le double portrait de new york


Dans un premier temps , le poète exprime son admiration envers la ville ;
le poème s’ouvre de manière lyrique « newyork ! » suivie d’un éloge adressé à la ville « ta beauté
» , où l’on peut voir que la ville est personnifiée , l’auteur tutoie ainsi la ville d’après l’utilisation du
déterminant possessif « ta ».
Le poète découvre, parcourt la ville et décrit la puissance que New-York qu’elle exerce sur lui ,
l’expression « si timide » ( anaphore de cette expression aux lignes 3 et 4 ) fait apparaître le poète
comme intimidé par la ville .
La ville apparaît comme froide et moderne , ce qui reflète une forte impression de son esprit , sa
force et son immensité , elle est métaphorisée par «ses yeux de métal bleu » ou son « sourire de
givre » . Et elle semble toujours personnifiée en beauté sulfureuse toute en force avec la
métaphore des « muscles d’acier et leur peau patinée de pierres » a la ligne 7 .
La ville a un aspect humain ; les grand buildings de NewYork sont comparés a des « grandes filles
d’or aux jambes longues » faisant d’une part référence aux femmes newyorkaise , nous nous
rendons donc de la description élogieuse de la ville .
Toutefois , le poète exprime le blâme que dégage la ville .
Par la suite , avec le connecteur d’opposition « mais » qui créer une rupture , vient le sentiment de
répulsion que ressent le poète après « 15 jours sur les trottoires chauves de Manhattan » .
« levant des yeux de chouettes parmi l’éclipse du soleil » ici , la ville défie la nature , ce qui désigne
une froideur , morte de nature .
La froideur est ainsi appuyée sur les matérieux cités dans le poème comme le métal , l’acier ou la
pierre ( ligne 3 , 7, 8 ) .
«sans un puits ni pâturage »,« sans sueur ni odeur » à la ligne 1 , Présente Manhattan comme
une ville stérile, privée de vie et de sens mais qui manque également de végétation et de
nature sauvage.
le groupe de mots « pas un » inciste sur l’absence , mais en même temps une absence bruitale .
Un désenchantement est présent dans la ville , d’après le champ lexical de la mort comme les mots
« morts » , « cendres » , « cadavres » , qui appuient sur la mort de la ville .
à la ligne 16 « et pas un livre où lire la sagesse » , ici nous avons une description de la ville comme
un lieu artificiel , qui est en manque de sagesse. C’est aussi un lieu de maladie comme nous le
montre l’expression citer la ligne 10 .

II : un poème engagé , la création d‘un idéal

une ode au métissage est défendue dans le poème en effet , ce poème regroupe 2 cultures , où
naît le métissage .
Il y a une culture afriquaine présente faisant référence au quartier de Harlem.
Harlem est même comparée à une « huile de vie » a la ligne 42 , La vie est beaucoup présente à
travers le mot sang, qui en est un symbole, répété sept fois.
La présence de l’humanité à Harlem est très remarquable et présente , à travers le bruit , les
couleurs , nous pouvons le voir a la ligne 24 , que Harlem bourdonne « de bruits de couleurs
solennelles et d’odeur flamboyantes »
ici les 5 sens sont solicités .
A la ligne 28, l’adjectif « Amphibis » montre des êtres qui fonctionnent aussi bien dans l'eau que
sur terre, faisant référence à la dualité des habitants de Harlem .
Il y a toute une culture afriqaine présente , comme le désignent les mots blé , masques fabuleux ;
et même des éléments de la nature nous rappelant ce beau continent comme le soleil a la ligne 28.
Il y a à la ligne 42 43 , l’utilisation de l’impératif ce qui désigne une forme de souhait pour
construire la ville idéale .
Il y a dans ce poème une présence de spiritulaité , de musicalité , il y a tout une un rythme , une
sonorité dans ce poème . L’indiquent les points d’exclamation tout au long de la strophe 3 , la
répétition de « harlem » a la ligne 29 , qui créent tout une forme de musicalité , qui donnent la
tonalité du jazz .
Il y a tout aussi le champs lexical du son , de la musicalité comme l’indiquent les mots voix , voix
vibrantes , rythme ; les verbes écoute et battre ; ou même les mots tam tam . Et rien que
l’alittération en [R]a la ligne 25 appuie sur la sonorité dans ce poème .
Une présence spirituelle apparaît , la religion se présente suite au mot « Dieu » , qui est répété
plusieurs fois dans les strophes 2 et 3 , dailleur l’utilisation de l’impératif aux ligne 42 43 fait appel
a Dieu , lui demandant une renaissance de la ville . Ainsi des références bibliques sont utilisés
comme la création du monde d’après la ligne 50 « Dieu qui d’un rire de saxophone créa le ciel et la
terre en 6 jours » , ou la manne qui désigne la nourriture miraculeuse envoyée aux Hébreux dans le
désert .

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