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CHAPITRE III: EVALUATION

DE PROJETS

• ETUDES PRÉALABLES
– L’ÉTUDE DE MARCHÉ
– LES ETUDES TECHNIQUES
– L’ESTIMATION DES COUTS
• L’ANALYSE DE RENTABILITE
FINANCIERE
• L’ÉVALUATION ECONOMIQUE
• LE FINANCEMENT DES PROJETS
• L’idée de projet définie lors de la phase
identification est soumise à des analyses visant
à évaluer sa faisabilité sous différents aspects:
– techniques,
– financiers,
– économiques,
– organisationnels,
– environnementales et
– Autres….
ETUDES PREALABLES
• Premier élément à déterminer pour d’un projet
d’investissement productif = taille du marché

• Le marché = milieu dans lequel l’entreprise doit vivre


et s’adopter. Il comprend les consommateurs, les
fournisseurs, les concurrents et toutes sortes de
contraintes techniques, matérielles, politiques,
juridiques et administratives

• L’objectif final = pouvoir décider si le projet a une


raison d’être : une réponse en adéquation avec un
besoin réel et la position par rapport à la
concurrence.

.
• L’étude de marché = ensemble de méthodes et
d’instruments permettant de comprendre le milieu
dans lequel vit l’entreprise pour pouvoir y évoluer avec
le maximum de succès.
• L'étude de marché est décisive dans le processus de
création d'une entreprise ou pour le lancement d'un
nouveau produit.

• L'étude de marché doit répondre à ces


questions...:
– Quoi? et Pourquoi? Qu'est-ce que l'on va vendre?
– À qui? Qui sont les clients potentiels?
– Comment? Comment vendre mon produit ou service?
– Combien? Combien cela va apporter?
– Où? Où sera mon lieu de vente?.
• Quel est le produit ou le service que vous
vendez?
– les caractéristiques de tous vos produits ou
services et les particularités fondamentales se
relient à ce que les acheteurs éventuels de votre
marché cible disent avoir besoin;
– la comparaison avec vos concurrents et comment la
clientèle perçoit votre produit par rapport à d'autres
produits offerts;
– quelles sont les tendances, et quel niveau de
maturité peut-on attribuer au cycle de vie du
produit?
– quels sont les règlements qui s'appliquent à votre
produit ou service?
– qu'aurez-vous besoin comme emballage?
• Qui sont vos clients?
– qui va acheter votre produit? Quels sont les
groupes cibles primaires et secondaires?
– où demeure l'acheteur et quel est son profil?
– quels sont les facteurs qui influencent la décision
d'acheter?
– qui est engagé dans la décision d'achat?
– combien de fois les acheteurs vont-ils acheter?
– où font-ils leurs achats, à quel moment et combien
achètent-ils?
– quelles sont les préférences et les besoins de ceux
qui achètent?
– les clients vous sont-ils fidèles? Pouvez-vous établir
des relations de longue durée?
• Qui sont vos concurrents?
– qui sont vos principaux concurrents?
– quelle partie du marché occupent-ils?
– quelles sont leurs forces et leurs faiblesses, p. ex.
la qualité, le prix, le service, les modalités de
paiement, l'emplacement, la réputation, les
finances, etc.?
– comment vous comparez-vous à vos concurrents et
comment réagiront-ils à votre entrée sur le marché?
– quels sont les facteurs qui pourraient augmenter ou
réduire la concurrence?
Analyse concurrentielle
Nouveaux
entrants

Menace des nouveaux entrants

Pouvoir de Concurrents de
négociation l’industrie Pouvoir de
Fournisseurs des négociation Clients

fournisseurs des clients

Intensité de la
concurrence

Menace des substituts

Substituts
TABLEAU 4.2 Evaluation globale de la position concurrentielle

Poids
Des
FCS Forces 5 4 3 2 1 0 Faiblesses Leader A B
(%)

Coûts X 4 4 3
35
Implantation X 5 4 3
25 Commerciale
Compétence X 4 3 5
20 Technologique

X Carnet 3 3 2
15 d’adresses
Image X 5 4 2
5

Position 355 415 365 320


Concurrentielle

Part de marché (%) 25


35 30 10
• Quel est votre marché cible?
– quelle est l'ampleur totale du marché? Quel est le
nombre potentiel de clients et la démarcation
physique des frontières?
– quelle partie du marché est la plus attrayante au
point de vue du potentiel de croissance, de la
facilité d'entrée, de la concurrence, du potentiel de
profits et du risque global?
– en général, de quelle façon les produits
parviennent-ils à la clientèle?
– quelle est la présente valeur en dollars ou la
quantité de produits/services vendus dans chaque
partie du marché?
– quels sont les changements sociaux, techniques,
économiques et écologiques qui entourent le
marché, et quels effets auront-ils sur les ventes?
• Quelles sont vos canaux de distribution?
• Il existe plusieurs façons de présenter un produit au
client, telles la vente au détail directe, la vente en
gros, la vente en consignation, les courtiers, etc. La
méthode de distribution a d'importantes retombées qui
influencent votre structure de prix, les messages
publicitaires, la marge brute d'autofinancement, etc.
– quelles méthodes de distribution sont les plus favorables à
votre produit?
– de quelles méthodes de distribution se servent vos
concurrents?
– quels sont les coûts relatifs à la couverture commerciale
d'un territoire?
– votre montant de capital disponible ou vos moyens de
production restreignent-ils le choix des méthodes de
distribution?
– y a-t-il des possibilités de propriété au sein de la chaîne
d'approvisionnement?
• Fixer les prix
• L'objectif est de tirer le maximum de profits tout en
demeurant concurrentiel sur le marché. L'établissement du
prix de votre produit/service peut être basé soit sur le prix
coûtant, soit sur la valeur marchande. (Qu'est-ce que le
marché peut payer?)
– quel contrôle avez-vous sur le prix du produit? Par exemple : Est-ce
un produit exclusif? Y a-t-il de la concurrence? Y a-t-il une grande
demande pour le produit? etc.
– quels sont les prix des concurrents et comment fixent-ils le prix de
leurs produits?
– quels prix et volume de vente seront requis pour atteindre vos
objectifs de profits?
– pouvez-vous faire la vente de votre produit à des prix différents,
dans des marchés différents?
– pouvez-vous soutenir vos prix à la longue et, selon vous, qu'arrivera-
t-il aux prix de vos concurrents?
– vos prix sont-ils influencés par la quantité?
• La promotion et la vente

– De quel média de publicité et de vente se servent vos


concurrents?
– Quel média de publicité vous permettra le mieux de joindre
votre clientèle? Média primaire et média secondaire - p. ex.
primaire : la presse, la radio; secondaire : les dépliants
postaux, les expositions commerciales;
– Quels outils de vente ou de formation seront nécessaires
pour votre personnel?
– Quelle image de marque essayez-vous de projeter avec
cette promotion?
– L'emballage?
– Avez-vous l'intention de faire appel à des services de
marketing professionnels?
• Sources d'information :
– Statistique
– les ministères et organismes gouvernementaux des
divers paliers (administrations locales, municipales,
provinciales et fédérales)
– les revues professionnelles liées à l'industrie et au
commerce / les périodiques
– les foires commerciales et les expositions
– les bibliothèques municipales, de lecture publique,
d'établissements d'enseignement et du milieu des
affaires
– les presses commerciale et populaire
– les services professionnels aux entreprises, p. ex. les
comptables, les avocats, les conseillers, les courtiers
d'assurances, les institutions financières
– les colloques de gens d'affaires, d'animation/la formation,
etc.
– les relations d'affaires/les amis/les concurrents/Internet
• Statistiques au niveau national éclatées :
– en gamme de produits (construction domiciliaire, construction industrielle,
voitures particulières, camions, cars, ...).
– par sites géographiques,
– par type de clientèle (secteur rural, pauvres, riches...).
• Les statistiques relatives au prix
– Les prix FOB (Free on bord) ou FAS (Free alongside ship) ou FAR (Free
alongside rails).
– les prix CAF (Coûts, Assurances, Frêts) ou CIP (Cost Insurance Freight) ;
– les prix moyens de gros ;
– les prix moyens de détail

• Tenir compte de l’inflation.

• Autres statistiques chiffrées


– budgets,
– nombre de points de vente,
– taxes, ect...).
• Les informations qualitatives
– du mode de distribution et l’action commerciale en
faveur du produit. agents exclusifs, grossistes,
concessionnaires...) ,difficultés éventuelles de création d’un
tel réseau de distribution
– l’attitude de la clientèle
• Consomment t-il souvent ? Quand ? Comment ? Où ?
Pourquoi ? Sont-t-ils satisfaits ? Quelles sont leurs
motivations ?...
• connaître le client, son comportement, ses intentions, ses
motivations et ses attitudes
• informations sur la disparité des niveaux de revenus, la
différence d’âge, de sexe, d’origine sociale, de religion,
de croyances, de moeurs, etc...
• Mécanisme de choix et critères d’achat
– Quels sont leurs critères de choix ? Le prix, la taille, la
praticité, le mode de distribution,…

• Segmentation de la demande
– L'idée étant de définir les typologies de la demande (des
clients) en utilisant des critères distinctifs tel que : le sexe,
les critères socio-démographiques, les modes et styles de
consommation, …

• l’action des pouvoirs publics


• licences d’importations,
• taxes d’entrée,
• impôt,
• normes techniques, sanitaires et de sécurité,
• législation
– étude documentaire
• les statistiques disponibles au niveau des pouvoirs
publics (douane, chambres de commerce,
ministères...) ;
• les statistiques syndicales (syndicats ouvriers,
professionnels....) ;
• les statistiques propres à certaines entreprises ;
• les statistiques d’organismes internationaux ;
• les résultats d’enquêtes.
– recensement industriel (résultats
d’enquêtes effectuées par des instituts de
recherche nationaux et internationaux).
– enquêtes spécifiques
• Estimation de la demande future
– Techniques qualitatives
• Delphi, études de marché, opinions des
gestionnaires, analogie avec des situations
passées.
– Les techniques causales
• Modèle économétrique, enquêtes de marché,
modèle Inpout-Output,indicateurs dominants,
régression
– Les techniques d’analyse des séries
chronologiques
• Moyennes, lissage exponentiel, Winters, Box-
Jenkins
• L’analyse du risque: Toute estimation est
entachée d’erreurs et d’incertitude qui
apparaissent à trois niveaux :
• au niveau de l’estimation de la demande présente
et passée, i-e des statistiques dont on dispose ;
• au niveau de la méthode retenue pour l’estimation
de la demande future;
• au niveau de la demande future elle-même, en
raison de facteurs économiques ou extra-
économiques de nature aléatoire et difficilement
prévisibles (crise politique, guerre, éléments
sociologiques, etc...)
• Le choix d’un objectif de production
– La capacité de production doit être correspondre au
niveau de la demande estimée la plus optimiste
(dans le cas de productions d’économie de grande
échelle, sous-estimer la demande peut empêcher
d’en tirer profit).

• VALIDATION TECHNIQUE
– le processus de production ;
– les caractéristiques des moyens de production ;
– les besoins de l’entreprise ;
– la localisation et l’aménagement de l’unité de
production..
• L’ESTIMATION DES COUTS
– enquête auprès de fournisseurs éventuels
– recours à des spécialistes
– La méthode du Prorata Capacité
• référence à des réalisations analogues dans des
entreprises de la même branche industrielle.
• méthode suffisante pour un avant projet
• QA et QB capacités de deux projets A et B, CA et CB
leurs coûts d’investissement respectifs,
LISTE DES PRINCIPAUX POSTES DE DEPENSES A
PRENDRE EN COMPTE DANS UNE ÉTUDE
TECHNIQUE

– DEPENSES D’INVESTISSEMENT
• Dépenses préliminaires
• Premières investigations.
• Recherches et études techniques (nature du sol,
analyse de matières premières, disponibilité et qualité
de l’eau, mise au point de procédés de fabrication,…).
• Études économiques.
• Études commerciales
• Étude de rentabilité.
• Recherche de financement.
• Conseil juridique.
• Terrain et aménagement du terrain
– Coût du terrain.
– Frais notariaux.
– Taxes et frais d’enregistrement.
– Drainage.
• Construction
– Fondations.
– Bâtiment.
– raccordement aux réseaux d’électricité, de téléphone et
éventuellement de gaz.
– Clôtures.
– Routes et chemins.
– Logements du personnel.
• Matériel
– Machines.
– Fondation pour machines.
– Installation des machines.
– Essai et mise en route. Moteurs.
– Lignes électriques et téléphoniques.
– Équipement électrique
• Matériel de transport intérieur.
– Véhicules.
• Équipement de bureau et fournitures
– Mobilier du personnel.
– Équipement d’entretien.
– Pièces de rechange
– stock de sécurité estimé à 20 % environ du coût total des
matériels
• Ingénieurs-conseils
• Immobilisations incorporelles
• Brevets.
• Licences
• Fonds de commerce
• Droits de reproduction.
• Frais de premier établissement
• Frais de constitution de société
• Frais d’émissions d’actions.
• Intérêts intercalaires.
• Mise en place d’un réseau de distribution.
• Publicité.
• Recrutement de personnel.
• Formation du personnel (salaires, enseignement,
frais de voyage).
• Provisions pour dépenses imprévues
• Fonds de roulement
• DEPENSES D’EXPLOITATION
• Achats
– Matières.
– Combustibles.
– Produits d’entretien.
– Fournitures d’atelier.
– Fournitures de magasin
– Emballages.
• Frais de personnel
– Salaires.
– Charges sociales.
•I mpôts et taxes
• Travaux, fournitures et services extérieurs
• Loyers.
• Entretien et réparation.
• Primes d’assurance.
• Transports et déplacements
• Voyages et déplacements.
• Frais divers de gestion
• Publicité
• Fournitures de bureau.
• Téléphone – téléscripteur – courrier.
• Frais d’actes et de contentieux.
• Faisabilité institutionnelle
• L’étude des aspects organisationnels relatifs à la
réalisation éventuelle du projet. On cherche à
répondre notamment à la question : les ressources,
autres que financières, nécessaires à la réalisation du
projet, peuvent-ils être mobilisées en temps voulu ?
Elle correspond à une analyse de la participation.

• La faisabilité juridique
– conformité du projet avec la loi (matières à utiliser, les
produits à fabriquer, le processus choisi
– Choix d’une forme juridique adoptée aux objectifs du projet
(entreprise personnelle; société anonyme (S.A.) ;société à
responsabilité limitée (SARL) ;groupement d'intérêt
économie (G.I.E.)
– La forme juridique de l'entreprise influencera
beaucoup son exploitation (fiscalité, responsabilités
des propriétaires...).

– S'il s'agit de chantiers de génie civil, il faudra aussi


choisir une forme juridique d'organisation du
chantier adaptée à la situation (gérant, gérance,
entrepreneur général, sous-traitant, clef en main...)

– Il faut connaître la loi et les règlements et veiller à


ce que le projet s'y conforme. Il faut, notamment,
être en conformité avec la loi en matière de gestion
(gestion du personnel (assurances, avantages
sociaux, santé et sécurité au travail,
rémunération...); fiscalité (taxes, permis, impôts...)
VALIDATION FINANCIERE: L’ANALYSE DE
RENTABILITE
• Notion de valeur
– Valeur comptable (aux livres)
– Valeur marchande (de marché)
– Valeur d’usage
– Valeur sentimentale

• la valeur de n’importe quel actif (physique ou financier)


est donnée par la valeur présente de tous les flux
financiers espérés que cet actif générera.

• dépend non pas du coût d’acquisition antérieur de celui-
ci ou encore des bénéfices qu’il a pu procurer dans le
passé, mais plutôt des consommations futures générées
par l’actif

• = équivalence aujourd’hui, en termes de consommation, de


toutes les consommations futures qu’il amènera.
• Le concept de « cash flow » = différence entre
l’argent reçu et l’argent déboursé = la consommation
générée par l’actif moins la consommation retardée
par l’achat de l’actif

• L’intérêt
• Loyer de l’argent (peut être considéré comme une
dépense ou comme un revenu)
• deux sortes de traitement de l’intérêt: simple et
composé
– L’intérêt simple
• les intérêts sont versés à la fin de chaque période,
• le capital initial demeure constant durant toute la durée du prêt ou de
l’emprunt,
• l’intérêt est constant de période en période (on verse le même
montant),
• L’intérêt composé:
• le montant d’intérêt simple gagné dans une
période s’ajoute au capital à la fin de chacune
des périodes d’intérêt pour constituer un
nouveau capital.
– les intérêts sont versés à l’échéance seulement,
– le capital varie de période en période,
– les intérêts s’accroissent de période en période
– Les intérêts produisent des intérêts
• Les mathématiques financiers
• Soient
– i = le taux d’actualisation
– n = le nombre de périodes d’actualisation
– Po = la valeur du capital initial (nous employons P
par la suite)
– Fn = la valeur future du capital (nous employons F
par la suite)
– A = l’annuité (versement périodique)
Fn  P0 . 1 i 
n
1 i n   Fn / P0 , i%, n 

1 i n  P0 / Fn , i%,n 


Fn
P0 
1 i n

1  i n  1  1  i n  1 
Fn  A .      Fn / A , i%,n 
 i   i 

1  1  i  n  1  1  i  n 
P0  A .    = P0 / A ,i %, n 
 i   i 

 i   i 
A  P0 . 
n   n    A / P0 , i %, n 
1
  1  i   1
  1  i  

 i   i 
A  Fn .       A / Fn , i%,n 
1  i  n
 1  1  i   1 
n
- pour une série arithmétique, i.e si on a une annuité qui augmente d’un
gradient uniforme G d’une année à la suivante, on peut transformer cette
série en série uniforme d’une annuité équivalente Aéq

A2  A1  G , A n  An1  G

1 n 
Aéq  A1  G    où A1 est l’annuité de la première année.
 i 1  i   1
n

Ce cas se rencontre très souvent en maintenance.


- pour une série géométrique,
- An  An1 * 1  j  j étant le % d’augmentation


 A1 1  1  i  n 1  j n

 si i  j
 i j

P ou
 nA
 1 si i  j
 1  i
périodes de capitalisation et équivalence de taux
Il y a trois (3) sortes de taux d’intérêt:
- le taux nominal : employé lorsque les intérêts sont composés sur une
base autre qu’annuelle. Il est noté (i, m) où m est le nombre de
capitalisation par an,
- le taux périodique: c’est celui appliqué à chaque période de
capitalisation; il est noté ( i/m )
- le taux effectif: c’est le taux annuel équivalent composé annuellement.

soient - i le taux effectif


- r le taux nominal
- m le nombre de périodes de capitalisation par an
r%
taux périodique =
m

m
 r %
taux effectif 1+ i   1  
m 
m
 r % 
i  1 1
 m 
Si m tend vers  on parle de capitalisation continue. Alors on a
F/P, r %, n   e
nr

P/F, r %, n   e
---
 nr
---

F/A, r %, n   ee 11
nr

--- r

A/F, r %, n   e  1
e 1
r

--- nr

P/A, r %, n   e ee 11


nr

--- nr r

A/P, r %, n   e ee 11


nr r

--- nr

Si n tend vers  on parle de perpétuité.

 
P / A, i%, n 

1
i
donc A/P,i%, n   i
--
L’amortissement linéaire

valeur d' origine


amortissement 
durée normane d' utilisation
100%
Taux 
durée normane d' utilisation

catégorie d’actif Taux Durée

construction 2% à 5% 20 à 50 ans

matériel d’exploitation, aménagement et installations 10% 10 ans

mobilier de bureau et de logement 10% 10 ans

brevets 5% à 20% 5 à 20 ans

matériel de bureau 10% à 25% 4 à 10 ans

matériel de transport 20% à 33 1/3% 3 à 5 ans

frais immobilisés 20% à 50% 2 à 5 ans


• L’amortissement accéléré
• Le code des impôts sur le revenu prévoit « pourront
faire l’objet d’un amortissement accéléré, les
matériels et outillages neufs remplissant à la fois la
double condition.
– être utilisés exclusivement pour les opérations
industrielles de fabrication, de manutention, de transport
ou d’exploitation agricole
– être utilisable 5 ans au plus.
• Pour ces éléments d’actif, le montant de la
première annuité comprendra une annuité réduite
prorata temporis plus une annuité complète ; la
durée d’utilisation prévue se trouve ainsi réduite
d’une année complète.


• L’amortissement dégressif
• Il peut être utilisé pour les biens d’équipements
neufs et autres sauf les immeubles d’habitation, les
chantiers et les locaux servant à l’exploitation de la
profession, acquis ou fabriqués depuis le 1er
janvier 1987 par les entreprises indus-trielles.
• Le montant de l’amortissement est obtenu par
application d’un taux constant à la valeur résiduelle.
Le taux est obtenu à partir du taux linéaire affecté
d’un coefficient égal à :
– 2 si la durée normale d’utilisation est de 5 ans
– 2.5 lorsque la durée d’utilisation est comprise entre 5 et
10 ans.
 Pi0 * X iB 
IPC 0  i
*100%
 P
i
iB * X iB 

avec
B : année de référence (période de base)
xiB = quantité du produit i consommée par consommateur moyen à la période de base
ΣxiB = panier du consommateur moyen (ne doit comprendre que les produits de
consommation courante (pas d’avion personnel)
. calculer IPC pour les années i = 0,1, ----t
i Pit * X iB 
IPCt  *100%

 iB iB
P * X 
i

. calculer IPCt / IPCo = facteur de redressement pour exprimer la monnaie


Constante « en monnaie courante »
IPC t
*100 = taux d’inflation
IPC 0
ne faut pas confondre inflation et variation relative de prix
P  Pt 1
Variation de prix VP = t *100
Pt
Coût du capital

Kd : coût de la dette (intérêt)


Kp : coût des actions privilégiées
= (dividendes payées(D)/prix de l’action sur le marché(P))
Kb : taux de rendement requis de l’action ordinaire
= D/P+g (g=taux de croissance)
Ka : coût de nouvelles émissions d’actions ordinaires
Km : coût moyen du capital
Km = Kd.xd + Kp.xp + Kb.xb + Ka.xa
avec xd,p,b,a = la proportion de chaque source de financement dans la structure du capital de
l’entreprise
Les critères d’évaluation des projets d’investissement

Le seuil de rentabilité
C’est la quantité à produire pour que les recettes engendrées par le projet c
exactement les coûts encourus.
Soient Qopt : le seuil de rentabilité au point mort
CF : les coûts fixes
CV : les coûts variables unitaires
P : le prix de vente

Qopt est telle que CF + Qopt x CV = Qopt x P

CF
Q Opt 
P  CV
Soit Q le niveau des ventes
. Si Q < Qopt : on enregistre des pertes
. Si Q> Qopt : on fait des bénéfices
le délai de récupération du capital investi (DRC) = (payback)
Exple1: I=90 000 um Cash-flows= 25 000 um/an Durée du projet=4ans
90 000
DRC=  3.6 ans
25 000
Exple2 : I=90 000um
CF1=20 000 um, CF2= 30 000um; CF3= 35 000um; CF4=20 000um
An CFt CFt I non récupéré
cummulé (fin d’année)
1 20 000 20 000 70 000
2 30 000 50 000 40 000
3 35 000 85 000 5 000
4 20 000

Après 3 ans il reste à récupérer 5 000 um ; on divise alors ce montant par le CF de l’année 4 soit
5c000
 0.25 donc le délai de récupération est de 3.25 ans.
20 000
Mais, pour bien évaluer le DRC, il faut tenir compte de la valeur de l’argent dans le temps i.e qu’il
faut actualiser les CFt. Soit i=10%
An CFt CFt CFt cumulé I non récupéré
actualisé (fin d’année)
1 20 000 18 182 18 182 71 818
2 30 000 24 792 42 974 47 026
3 35 000 26 296 69 270 20 730
4 20 000 13 660 82 930 7 070
On voit donc qu’en actualisant les CFt, on ne récupérer pas l’investissement au terme de la durée
du projet.
- le taux de rendement comptable (TRC)
n
Bt
 n
TR C  t 1
I moyen

où Bt = bénéfice de l’année t
n = nombre d’années
Imoyen = investissement moyen t = (CCNA début période t- Amortissement période t )/2
Ce critère ne tient pas compte de la valeur de l’argent dans le temps.

la valeur actuelle nette (VAN)


La VAN d’un projet d’investissement s’évalue par la valeur actualisée des rentrées de fonds moins la
valeur actualisée des sorties de fonds pour la durée du projet.

VAN  I   Re ntrées nettesP / F , i%, n   Sorties nettesP / F / i%, n


0 n 0 n
Méthodes de calcul de la Valeur actuelle nette

Méthode des Cash-Flows


N°ligne Eléments Formule Périodes
0 1 2 3 … n
1 Recettes données
2 Valeur de revente donnée
3 Coûts d’exploitation données
4 Amortissements Calculer (I/n)
5 Moins-value de cession donnée
6 Frais financiers Ne pas en tenir compte pour le calcul de rentabilité
7 Bénéfice imposable 1+2-3-4-5
8 Impôt 7 * (t)
9 Bénéfice net 7-8
10 Dividendes Données
11 Bénéfice réinvesti 9-10
12 Cash Flows 11+4+5 -I
^(-ni)
13 Valeur actuelle Cash-Flows 12*(1+i) -I
^(n-ni)
14 Valeur future Cash-Flows 12*(1+i) -I

Valeur actuelle nette (VAN) ni n

 valeurs des cash flows 


ni 0

Taux de rendement interne (TRI) Fonction TRI appliquée à la ligne 12 de ni=0 à ni=n
Taux de rendement externe (TRE)  1
 
  n
 
 I 
 ni n  1

  valeurs futures des cash flows  
 ni1 
Méthode « FISCALE »

Eléments d’entrées d’argent


Elément Valeur Valeur nette période Valeur actuelle
brute
Recettes d’exploitation Données Recette * (1-t) 1àn Somme (P /F) ou (P/A)
*recettes nettes
Valeur de revente de l’actif à Donnée Valeur revente * Fin n (P/F) * revente nette
la période n (1-t)
Economies de coûts Données Eco coûts * (1-t) 1àn Somme (P /F) ou (P/A)
d’exploitation *Eco nettes
Economie d’impôt due à Amortissement * 1àn Somme (P /F) ou (P/A)
l’amortissement (EI(A)) t *EI(A)
Economie d’impôt due à la Moins value * t Fin n (P/F) EI(M-V)
moins value de cession de
l’actif
SOMME

Eléments de sorties d’argent


Elément Valeur Valeur nette Période Valeur actuelle
brute
Investissement Donné 0 I
Coûts d’exploitation Donnés Coûts d’expl 1àn Somme (P /F) ou (P/A)
* (1-t) *coûts nets
Coûts additionnels Donnés Coûts add * 1àn Somme (P /F) ou (P/A) *
d’exploitation (1-t) coûts add. nets
SOMME

VAN = valeurs actuelles des entrées nettes   valeurs actuelles des sorties nettes 
• Exo-I.6
• Le directeur d’une entreprise de BTP doit prendre une décision
relative à l’acquisition d’une nouvelle grue plus résistante que
celle utilisée présentement par son entreprise. La grue actuelle
avait coûté 19,6 millions il y a 3 ans et elle pourrait encore être
utilisée durant 4 ans. La valeur de revente serait nulle dans 4
ans alors qu’elle est de 7 millions présentement.
• La nouvelle grue nécessiterait un investissement de 56 millions
mais aurait une durée de vie utile de 8 ans, une valeur de
revente de 21 millions dans 4 ans et 5,6 millions dans 8 ans.
Elle permettrait de réaliser des économies de coûts annuelles
de 15 millions.
• Le taux d’impôt est de 40%, le taux de rendement moyen exigé
par l’entreprise de 12%. Au plan fiscal l’entreprise amortit son
matériel d’exploitation linéairement.
• est-il préférable d’exploiter la nouvelle grue sur 4 ans ou 8
ans ? Justifiez.
• Sur le plan financier, vaut-il la peine d’acquérir la nouvelle
grue?
as1/ Continuer à opérer l'ancienne grue DONNES
Durée 4
Investissement
Taux impôt 40%
Taux 12%
METHODE FISCALE

Valeur Comptable de l'ancienne grue 19.6-"(19.6/7)*3) 11.2

ENTREES
Eléments Valeur Valeur Valeur
Recettes 0 0 0.000
Economie de coûts 0 0 0.000
Valeur de revente 0 0 0.000
Economie d’impôt due à l’amortissement 2.8 1.12 3.402
Economie d’impôt due à la M-V 0 0 0.000
VALEUR ACTUELLE TOTALE DES ENTREES 3.402

SORTIES
Eléments Valeur Valeur Valeur
Investissement 11.200
Coûts de fonctionnement 0 0 0.000
VALEUR ACTUELLE TOTALE DES SORTIES 11.200

VAN = -7.798
VAE -2.567426
cas2/ vendre l'ancienne grue et opérer la nouvelle grue sur 4 ans DONNES
Durée 4
Investissement 56
Taux impôt 40%
Taux 12%
METHODE FISCALE

Valeur Comptable de l'ancienne grue 19.6-"(19.6/7)*3) 11.2


Moins Value de la vente de l'ancienne grue 11.2-7 4.2
Valeur Comptable de La nouvelle grue dans 4 ans grue (56/8)*4 28
Moins Value de la vente de de La nouvelle grue dans 4 ans grue 28-21 7

ENTREES
Eléments Valeur Valeur Valeur
Recettes 0 0 0.000
Economie de coûts 15 9 27.336
Valeur de revente ancienne gruemaintenant 7 4.2 4.200
Economie d’impôt due à la M-V ancienne grue 4.2 1.68 1.680
Valeur de revente nouvelle grue dans 4 ans 21 12.6 8.008
Economie d’impôt due à l’amortissement 7 2.8 8.505
Economie d’impôt due à la M-V nou grue 7 2.8 1.779
VALEUR ACTUELLE TOTALE DES ENTREES 51.508

SORTIES
Eléments Valeur Valeur Valeur
nette actuelle
Investissement 56.000
Coûts de fonctionnement 0 0 0.000
VALEUR ACTUELLE TOTALE DES SORTIES 56.000

VAN = -4.492
VAE -1.47902
cas3/ vendre l'ancienne grue et opérer la nouvelle grue sur 8 ans DONNES
Durée 8
Investissement 56
Taux impôt 40%
Taux 12%
METHODE FISCALE

Valeur Comptable de l'ancienne grue 19.6-"(19.6/7)*3) 11.2


Moins Value de la vente de l'ancienne grue 11.2-7 4.2
Valeur Comptable de La nouvelle grue dans 8 ans 0
Moins Value de la vente de de La nouvelle grue dans 8 ans 0 0

ENTREES
Eléments Valeur Valeur Valeur
nette actuelle
Recettes 0 0 0.000
Economie de coûts 15 9 44.709
Valeur de revente ancienne gruemaintenant 7 4.2 4.200
Economie d’impôt due à la M-V ancienne grue 4.2 1.68 1.680
Valeur de revente nouvelle grue dans 8 ans 5.6 3.36 1.357
Economie d’impôt due à l’amortissement 7 2.8 13.909
Economie d’impôt due à la M-V nou grue 0 0 0.000
VALEUR ACTUELLE TOTALE DES ENTREES 65.855

SORTIES
Eléments Valeur Valeur Valeur
nette actuelle
Investissement 56.000
Coûts de fonctionnement 0 0 0.000
VALEUR ACTUELLE TOTALE DES SORTIES 56.000

VAN = 9.855
VAE 1.983879
l’indice d’enrichissement (IR)
C’est la valeur actuelle des entrées divisées par la valeur actuelle des sorties. Il indi
rendement par CFA investi. On accepte tous les projets dont l’indice est supérieur ou égal à
critère présente les résultats sous forme d’analyse coûts/bénéfices et est particulièrement
pour les dépenses publiques et pour les entreprises à but non lucratif.
n

VAEntrées nettes
IR  1
n
I   VASorties nettes
1

Indice de profitabilité (e)

VAN
e 1
I

Il sert à classer des projets de durée de vie identique mais dont les fonds investis sont différe
évalue la rentabilité du projet par Franc investi.
le taux de rendement interne (TRI)

VAN

TRI
i

T.R.I. = i tel que VAN=0

le taux de rendement externe (TRE) ou taux Baldwin


C’est le même principe que le TRI mais ici on suppose que les flux financiers générés par le projet
sont réinvestis aux taux d’actualisation de l’entreprise.
Le TRE s’obtient donc en capitalisant tous les flux financiers à la fin du projet et trouver le taux
d’actualisation TRE qui égalise l’investissement et le montant capitalisé.
TRE tel que I= VF(Flux financiers)/(1+TRE) n.

coût/revenu annuel équivalent (C.A.E./R.A.E.)


Il est égal au montant de l’annuité de la VAN sur la durée du projet. Ce critère est utilisé pour
l’évaluation du remplacement d’équipement.
CAE/RAE = VAN(A/P,i,n)
Conflits entre les différents critères
Dans certaines circonstances, les critères
de la VAN et du TRI peuvent classer
différemment des projets mutuellement
exclusifs.
• Circonstances :
• 1 – taille inégale de l’investissement initial;
• 2 – différence dans la séquence des flux
monétaires;
• 3 – durée de vie inégale des divers projets.
Taille de l’investissement
Exemple. i=15%

ProjA ProjB
Investissement 350 000 150 000
CF annuel 90 000 40 000
Durée 7 ans 7 ans RangA RangB
VAN 24 438 16 417 1 2
TRI 17.30% 18.58% 2 1
Taille de l’investissement

Analyse marginale

ProjA ProjB ProjA-B


Investissement 350 000 150 000 200 000
CF annuel 90 000 40 000 50 000
Durée 7 ans 7 ans 7 ans
VAN 24 438 16 417 8 021
TRI 17.30% 18.58% 16.033%
Séquence des cash-flows

ProjC ProjD
Investissement 100 000 100 000
CF1 20 000 60 000
CF2 30 000 50 000
CF3 50 000 15 000
CF4 60 000 10 000 RangC RangD
VAN 7 254 5 561 1 2
TRI 17.95% 18.73% 2 1

Projets C D
An CF Capitalisati Valeur CF Capitalisati Valeur
on terminale on terminale
1 20 000 (1,15)3 30 418 60 000 (1,15)3 91 254
2 30 000 (1,15)2 39 675 50 000 (1,15)2 66 125
3 50 000 1,15)1 57 500 15 000 (1,15)1 17 250
4 60 000 1 60 000 10 000 1 10 000
TOTAL 187 593 184 629
TREC = 17,03%
TRED = 16,57%
Durée de vie

ProjE ProjF
Investissement 10 000 10 000
Durée 1 an 4 ans
CF1 12 500 0
CF2 0
CF3 0
CF4 19 500 RangE RangF
VAN 870 1 149 2 1
TRI 25 % 18,17 % 1 2

RAE de E = 1000

RAE de F = 402
Évaluation en contexte risqué
• Le risque : paramètre essentiel à toutes
prises de décision et en particulier pour la
décision d’investissement.
• En général, il n’est considéré dans la prise
de décision que d’une façon subjective.
• Beaucoup faits pour quantifier le risque
afin de le traiter de façon objective sans
solution miracle
• Proposons ici une approche structurée du
sujet permettant de mieux aborder le
traitement du risque.
Évaluation en contexte risqué

• Terminologie:
– la certitude : un évènement possible connu au départ.
– le risque : plusieurs évènements possibles connus tous ainsi que les
probabilités d’occurrence rattachées à chacun d’eux;
– l’incertitude : on ne connaît qu’en partie les évènements possibles
sans possibilité d’estimation des probabilités d’occurrence qui leurs sont
rattachées
• Principales méthodes de traitement du risque :
– diminution de la durée de vie escomptée,
– diminution des entrées d’argent,
– augmentation du taux d’actualisation
– l’arbre de décision
– La théorie des jeux
– la simulation.
• diminuer la durée de vie: ne considérer les « flux
monétaires » que pour une partie de la durée de vie du projet.

• diminuer les entrées d’argent (en équivalent certain):


appliquer un coefficient réducteur r aux flux monétaires pour
donner des flux monétaires équivalents certains. r CFt = CF(ec)t.
– La valeur de r dépend du risque associé au projet et du niveau d’aversion au
risque des individus.
– Façon pratique d’estimer r: poser la question « Quel cash-flow certain les
actionnaires accepteraient-ils en échange du cash-flow risqué ? » .

• augmenter le taux d’actualisation : majorer le taux


d’actualisation i sans risque d’une prime de risque p. Le taux
d’actualisation avec risque K = i+p
• l’arbre de décision (ou de possibilité) : une méthode qui
permet de mesurer le risque total d’un projet en calculant les variables
statistiques tels l’Espérance Mathématique et l’Ecart type.

• méthode d’évaluation du risque qui analyse


systématiquement toutes les possibilités du projet.

• Si le projet s’étend sur plus d’une période, il peut exister


des types de relations entre les cash flows d’une année
et ceux des années autres :
– Si les cash flows d’une année ne sont pas affectés par le résultat
de l’année précédente, on a une indépendance totale entre les
périodes.
– Si les cash flows d’une année donnée sont directement déterminés par
ceux de l’année précédente on a une dépendance totale.
– Si la distribution des cash flows d’une année donnée dépend du résultat
obtenu l’année précédente on a une dépendance partielle.
Exemple :
I = 2000 durée de vie = 2 ans, taux d’actualisation sans risque : i = 10 %
distribution des flux monétaires
Possibilités Probabilité Cah-Flow
1 30% 1000
2 40% 2000
3 30% 3000
Cette distribution vaut pour la première et deuxième année
An0 An1 An2
Pi CFo P1 CF1 P2 CF2 VANi Pi Pi*VANi
0.3 1000 -265 0.09 -24
0.3 1000 0.4 2000 562 0.12 67
0.3 3000 1388 0.09 127
0.3 1000 644 0.12 77
1.0 -2000 0.4 2000 0.4 2000 1471 0.16 235
0.3 3000 2297 0.12 276
0.3 1000 1553 0.09 140
0.3 3000 0.4 2000 2380 0.12 286
0.3 3000 3206 0.09 289
E(VAN) = 1471
Formules:
n
E CFt  n
E CFt 
E VAN   E I    
1 1  i t 0 1  i t

t
 2 CFt 
 VAN   
2
 VAN   925
0 1  i 
t
Formules de calcul
E (VAN) = VAN espérée du projet
Pi = probabilité d’occurrence du ième évènement
VANi = VAN réalisée si le i évènement se produit
σ (VAN) = écart-type de la VAN
n
E VAN    Pi * VAN i
i 1
n
 VAN    P VAN  E VAN 
2
i i
i 1

Méthode accélérée en cas d’indépendance totale

n
E CFt  n
E CFt 
E VAN   E I    
1  i t
1 0 1  i t
t
 2 CFt 
 VAN   
2
 VAN   925
0 1  i t
Risque d’un portefeuille de projets

VAN
Conjoncture Probe. A B C
Bonne 0.3 1 000 2 000 2 000
Moyenne 0.4 2 000 1 500 2 500
Mauvaise 0.3 3 000 2 500 0
E (VAN) 2 000 1 950 1 600
 VAN  775 415 1 068
  A  B    2  A   2 B   Cov A, B 

Cov A, B    pi * VAN Ai  E VAN A  * VAN Bi  E VAN B 


i
C est dominé par les 2 autres A et B car VANC est plus petite.
Choisir les deux meilleurs projets individuels ne donne pas le même résultat que choisir la
meilleure combinaison de deux projets.
VAN
Pt A+B A+C B+C
0.3 3 000 3 000 4 000
0.4 3 500 4 500 4 000
0.3 5 500 3 000 2 500
E (VAN) 3 950 3 600 3 550
 VAN  1 036 375 687
Risque du portefeuille de l’entreprise
• Combinaison du portefeuille de projets avec les activités
courantes de l’entreprise

VAN
Conjoncture Pi Entreprise A+B A+C B+C
Bonne 0.3 15 000 3 000 3 000 4 000
Moyenne 0.4 19 000 3 500 4 500 4 000
Mauvaise 0.3 11 000 3 500 3 000 2 500

Combinaison :

Ent.+ (A+B) Ent.+ (A+C) Ent.+ (B+C)


18 000 18 000 19 000
22 500 23 500 23 000
16 500 14 000 13 500
E(VAN) 19 350 19 000 18 950
 VAN  2 637 3 987 3 937
La prise de décision
Mesure de la Rentabilité et du risque.
A richesse espérée égale on préfère la situation le moins risquée
et à risque égal on préfère la plus grande richesse espérée.
E (richesse)
Maximiser le ratio 

On peut mesurer la probabilité d’obtenir un résultat donné si


distribution normale

Richesse désirée  Richesse moyenne


On calculer : Z 
écart  type Richesse 

Pour le critère de la VAN on a :


VAN désirée  VANmoyenne
Z 
écart  type VAN 
Actuelle avec A avec B avec C
Richesse espérée (VAN) 150 000 165 000 175 000 163 000
 VAN  75 000 80 000 89 000 83 000
EVAN  /  VAN  2,00 2,06 1,97 1,96

Pour minimiser la prob(VAN < 0 ) on fixe la richesse désirée à 0

0 150 000
 2
Z actuelle = 75 000

0 165 000
ZA =   2. 06
80 000
0  75 000
ZB =   1.97
89 000
0  163 000
Zc =   1.96
83 000
 > probabilité d’avoir des richesses négatives est de (à lire dans
une table de loi normale):
2,26 % en ne choisissant aucun projet
1,97 % en choisissant le projet A
2,44 % en choisissant le projet B
2,44 % en choisissant le projet C

VAN
situation actuelle E 2
 VAN 
situation avec A —> 2.06

situation avec B —> 1.97


Donc on choisi A
TABLES DES VALEURS DES FONCTIONS NORMALES

Z Probabilité Z Probabilité
0.0 0.5000 -3.0 0.0013
0.1 0.5398 -2.9 0.0019
0.2 0.5793 -2.8 0.0026
0.3 0.6179 -2.7 0.0035
0.4 0.6554 -2.6 0.0047
0.5 0.6915 -2.5 0.0062
0.6 0.7257 -2.4 0.0082
0.7 0.7580 -2.3 0.0107
0.8 0.7881 -2.2 0.0139
0.9 0.8150 -2.1 0.0179
1.0 0.8413 -2.0 0.0228
1.1 0.8643 -1.9 0.0237
1.2 0.8849 -1.8 0.0359
1.3 0.9032 -1.7 0.0446
1.4 0.9192 -1.6 0.0548
1.5 0.9332 -1.5 0.0668
1.6 0.9452 -1.4 0.0808
1.7 0.9554 -1.3 0.0968
1.8 0.9641 -1.2 0.1151
1.9 0.9713 -1.1 0.1357
2.0 0.9772 -1.0 0.1537
2.1 0.9821 -0.9 0.1841
2.2 0.9861 -0.8 0.2110
2.3 0.9893 -0.7 0.2420
2.4 0.9918 -0.6 0.2743
2.5 0.9938 -0.5 0.3035
2.6 0.9953 -0.4 0.3446
2.7 0.9965 -0.3 0.3821
2.8 0.9974 -0.2 0.4207
2.9 0.9981 -0.1 0.4602
3.0 0.9987 -0.0 0.5000
la simulation

• Si la durée de vie du projet est supérieure à 3


ans, la méthode de l’arbre de décision devient
trop lourde à manipuler.
• L’utilisation de cette méthode nécessite la
modélisation des variables telles
l’investissement, la durée du projet et les cash
flux annuels. On devra déterminer la distribution
de probabilité de chacune de ces variables.
Théorie des jeux
• la stratégie maxi-min (maximiser le minimum)

Inondation grave Aucune inondation


Projet A 100 000 000 F 30 000 000 F
Projet B 120 000 000 F 60 000 000 F
Projet C 150 000 000 F 20 000 000 F

Choix : maximiser le gain minimum

Critère conservateur conduisant souvent au jet de projets prometteurs.

Exemple du cas suivant

Inondation grave Aucune inondation


Projet A 700 000 000 F 49 000 000 F
Projet B 150 000 000 F 50 000 000 F
Projet C 800 000 000 F 48 000 000 F
Théorie des jeux
• la stratégie: regret mini-max (minimiser le regret maximum)

Inondation grave Aucune inondation


Projet A 700 000 000 F 49 000 000 F
Projet B 150 000 000 F 50 000 000 F
Projet C 800 000 000 F 48 000 000 F

Calcul du regret

Inondation grave Aucune inondation Maximum de la ligne


Projet A 100 000 000 F 1 000 000 F 100 000 000 F
Projet B 650 000 000 F 0F 650 000 000 F
Projet C 0F 2 000 000 F 2 000 000 F
L’évaluation économique
• Vieux dicton américain « ce qui est bon pour la
Général Motors est bon pour le pays » est
rarement la vérité

• Evaluation économique = analyse de la


contribution du projet à l’accroissement de la
richesse de la collectivité

• Notion de richesse :
• débats très controversés ;
• pas de définition exacte,
• pas d’évaluation chiffrée.
• besoins d’appréciation de l’efficacité des
politiques et projets de développement mises en
œuvres par les pouvoirs publics:
• critères d’évaluation de la richesse ( P.I.B, P.N.B).,
• Mais indicateurs inefficaces pour apprécier la création de
richesse au sein d’une économie dans tous ses aspects,.

• Recours à des critères qui essayent de prendre


en compte les considérations sociales,
culturelles, humaines...(espérance de vie, le
taux de scolarisation, le nombre de malades par
médecins, le taux de mortalité, le nombre de
calories par personne et par jour ... )
• Face à ces difficultés, la gestion des
projets développera deux méthodes
principales d’estimation:
– La méthode des prix de référence:
appréciation de l’efficacité de l’utilisation faite
des ressources rares de l’économie.
– La méthode des effets: appréciation des
perturbations ou « effets » engendrées par le
projet et analyse de leurs propagations au
sein de l’économie
La méthode des prix de référence
• Méthode d’évaluation dérivée des méthodes d’analyse comptable
de l’évaluation financière avec comme différence l’utilisation des
prix dits « de référence » au lieu des prix du marché,

• Les « prix de référence » sont l’expression de deux considérations


spécifiques :
– Le degré de rareté ou d’abondance des facteurs. Méthode inspirée du
courant néoclassique « marginaliste »;
– La politique des PP en matière de soutien en faveur de certaines
secteurs (production, emploi, crédit, épargne, ..

• Emploi des prix de référence = modification des systèmes de prix du


marché par un système de prix théoriques qui est supposé exprimer
de façon plus rigoureuse la « valeur » pour la collectivité des
facteurs de production affectés au projet et des biens et services
produits, etc...
La méthode des prix de référence

L’évaluation économique à l’aide de prix


de référence = opérer, à partir des
résultats de l’étude financière, une série
d’opérations qui vont permettre de :
• identifier les perturbations provoquées par le
projet;
• classer ces perturbations en coûts et avantages
économiques;
• mesurer ces coûts et avantages en choisissant
pour cela un nouveau système de prix ;
• comparer ces coûts et avantages à l’aide de divers
critères de rentabilité.
• Identification des perturbations engendrées
par le projet
– perturbations qui peuvent affecter l’appar-eil productif,
la balance des paiements, les finances publiques,
l’emploi, les prix intérieurs, le niveau de vie de la
collec-tivité ainsi que des structures d’échange et de
revenu.

• Classification des perturbations en éléments


de coûts et avanta-ges économiques
– Coûts et avantages économiques diffèrent
sensiblement des coûts et bénéfices financiers.
Divers problèmes se posent.
• élimination des paiements de transferts
(subventions, impôts, taxes et frais financiers).
Mais ces transferts ne sont pas neutres, car ils
affectent la redistribution des revenus.
• traitement des dépenses déjà engagées
– À prendre en compte dans une situation « ex post », où
l’on cherche à juger à postériori de la rentabilité générale
d’une opération,
– Dans une situation « ex ante », où le but de l’analyse est
d’éclairer un choix, seuls les revenus futurs et les
dépenses futures sont à retenir..
• Analyse des perturbations provoquées par le
projet.
– principaux problèmes à ce niveau = l’analyse des effets
indirects et des revenus, les effets multiplicateurs, la
prise en compte des productions perdues du fait du
projet.
• analyse des effets indirects
– examiner l’impact de la réalisation et du fonctionnement
du projet sur les secteurs d’activités en amont et en aval,
– examiner l’impact de l’accroissement des activités de ces
entreprises dû au projet sur leurs propres entreprises
amont et aval.
• l’analyse des effets de revenus
– déterminer l’impact de la distribution des revenus
provenant du projet ainsi que de l’accroissement
d’activités dans les secteurs amont et aval,
– analyse implique en général des jugements de valeur
(distribution des revenus)
• l’analyse des effets multiplicateurs
– effets multiplicateurs = ’accroissement en chaîne des de la
demande et des revenus
– .
• Ne pas omettre les coûts pour la collectivité provenant
de pertes de production : production artisanale, la
disparition, terres.

• Ne pas prendre en compte les conditions de


financement dans l’analyse économique. (ce qui importe
ici n’est pas d’analyser l’intérêt du projet en fonction des
conditions de financement mais de juger de l’opportunité
d’affecter des ressources financières à ce projet ou à un
autre projet). Elles ne seront prises en considération que
pour les projets bénéficiant de « prêts liés » accordés
par des organismes financiers extérieurs.
• Evaluation en termes physiques des coûts et
avantages économiques
– analyser de la situation de référence: évolution du secteur
économique dans le cas où le projet n’est pas réalisé,

Avec

Sans

Après
Avant
Quelques règles pratiques pour le choix d’un système de prix de référence

• Le choix du taux d’actualisation


– il doit refléter la rareté ou l’abondance réelle des capitaux et les
préférences de la collectivité entre consommation (taux élevé) et
investissement (taux faible),
– sa détermination doit relever des autorités politiques

• Choix d’un prix de référence de la main-d’œuvre


– renvoie à la notion de coût d’opportunité (l’origine , perte de
production )

• Prix de références des biens et services consommés et


produits par le projet
– si les biens sont importés: coût frontière CAF + coût économique d’
acheminement sur site du projet ;
– si les biens sont exportés: prix frontière FOB +coût économique
d’acheminement à la frontière ;
– produits pour le marché local et étaient précédemment importés:
prix frontière CAF.
• Prix de référence des devises: un taux de
change qui assurerait spontanément l’équilibre
de la balance des paiements sans qu’il soit
nécessaire de recourir aux taxes, subventions et
contentements ,

• Prix de référence de la terre : coût


d’opportunité

• Valeur de l’être humain


• Prise en compte des coûts et
avantages intangibles
– développement de la bilharziose,
– pollution,
– érosion des sols,
– détérioration des conditions de vie (santé,
jouissances .....), développement des
inégalités sociales,
– amélioration de la santé ou du bien-être,
– allongement de la durée de vie,
– réduction des accidents,
– gains de temps, etc.
La méthode des effets
• La Méthode des Effets cherche à prévoir les impacts du
projet au niveau des ménages, des entreprises, de
l’Etat et de l’étranger .

• Analyser, en prix réels, la Valeur Ajoutée créée par le
projet, sa redistribution et les effets de celle-ci sur
l’ensemble de la collectivité.

• Les avantages sont exprimés comme différentiel de
valeur ajoutée au niveau de l’ensemble de la collectivité.

• Résultat économique diffère de ceux des méthode de


Prix de Référence et de l’analyse financière (impôts et
salaires pas coûts et dépenses mais participent à
l’augmentation globale de la richesse nationale).
La démarche :
• Identifier les différences significatives prévisibles entre
les situations économiques « sans » et « avec » projet
résultant d’une combinaison des effets directs, indirects,
induits ou secondaires (positifs ou négatifs) souvent plus
difficilement quantifiables (redistribution de revenus,
compétition pour la main d’œuvre et pour les terres
agricoles, alternatives culture vivrières/cultures de
rente/élevage, problèmes d’environnement, etc...), aux
niveaux micro et macro-économiques,de
l’environnement et modes de vie.;
• apprécier dans quelle mesure les différences ainsi
reconnues et chiffrées peuvent être considérées comme
des avantages ou des inconvénients pour les agents
considérés
• apprécier s’il y a lieu, le rapport entre ces avantages et
ces inconvénients (critères d’évaluation =
avantage/coût)....
• Estimer ces différences :
– calculer les valeurs ajoutées spécifiques
prévisionnelles pour chacune des situations ;
– estimer la répartition (redistribution) probable de cette
valeur ajoutée entre les divers acteurs, concernés
directement ou affectés indirectement par le projet et
les modifications de la situation qu’il a induit
– Faire des choix politiques: redistribution de la valeur
ajoutée pour la majorité ou pour quelques uns,
politique de taxe ou de réaffectation des ressources
LE FINANCEMENT DES PROJETS
• Financement des projets : acquisition de moyens
matériels et immatériels permettant de réaliser le projet;
• Il y a plusieurs sources de financement notamment :
– l’autofinancement par des capitaux propres ;
– Les dettes bancaires (crédit classique à moyen ou long terme,
crédit-bail, prêt participatif);
– l’appel public à l’épargne (émission d’actions, d’obligations..) ;
– le recourir aux aides publiques (subventions) ;,
– l’actionnariat des salariés;
– le recours à des sociétés de financement (Sogososha) ;
– le crédit fournisseurs (politique commerciale)
– l’aide publique, bilatéral ou multilatéral (pour les pays en voie de
développement) ;


• Financer un investissement = combiner
différentes sources de financement de
manière à :
– À les rendre leur échéancier de remboursement
compatible avec les cash-flow de l’entreprise ;
– allouer les risques entre les différents partenaires
(propriétaire, bailleur de fonds) de manière à les
rendre solidaires

• Pour augmenter la capacité d’endettement ou


diminuer le coût des prêts, les prêteurs peuvent
exiger un nantissement quelconque (i.e
l’affectation, par l’emprunteur, de biens en
garanti) et des modalités de remboursement
particulières.
• Les formes de nantissement les plus
couramment rencontrées :
– l’hypothèque
– le nantissement d’un contrat de vente
– le contrat d’abonnement
– le financement garanti inconditionnel (le propriétaire
donne en garanti ses biens, le gouvernement ou
certains organismes endosse la dette)
– la prime de risque (augmenter au taux d’intérêt
normal)
– le financement indirectement garanti (assurances,
crédit à l’exportation...)
– le nantissement commercial (mettre en gage des
actions, des obligations négociables, des terrains,
bâtisses, outillages et stocks...).
• Les principales formes de financement sont :
– Financement intérimaire (en attendant de conclure un
financement permanent), c’est souvent un prêts à
court terme à convertir en :
• débentures (obligations non garanties)
• obligations,
• capital action (actions privilégiées ou ordinaires).
– Financement à court et moyen terme :
• dette bancaire,
• crédit fournisseur
• Financement à long terme :
– Actions,
– dette à long terme (obligations),,
– hypothèque.
• Un industriel désire faire construire une nouvelle usine dont le
coût est évalué à 10000 millions de Francs. Il estime que le
coût global peut se décomposer approximativement de la façon
suivante:
• construction et génie civil: 40%
• matériel lourd fixe: 30%
• matériel roulant: 20%
• montage: 10%
• La durée d’amortissement technique de ces divers postes est
de 20 ans pour le génie civil, 10 ans pour le matériel lourd, 5
ans pour le matériel roulant.
• L’usine est réalisée en 2 ans, l’équipement ne peut être installé
qu’après finition des travaux de génie civil qui exigent 1 an. On
espère vendre chaque année 100 000 unités d’un produit A à
30000 F l’unité, pendant 20 ans. Au-delà de cette période, il
n’est plus possible de prévoir le marché. Les charges de
personnel nécessaire sont de l’ordre de 300 millions par an
pendant la période d’exploitation et de 100 millions par an
pendant la période de construction et les consommations
prévisibles de matières premières, d’énergie, etc. de l’ordre de
200 millions de francs par an.
• Les besoins en fonds de roulement permanent sont
estimés à 600millions de Francs à mobilisés pour
moitié à la 2° année et le reste à la 3° année.
Avant de se livrer à une étude financière détaillée,
l’industriel désire, pour reprendre la discussion
concernant la définition de son usine avec son
directeur technique et son banquier, présenter son
projet sous forme d’un tableau de flux financier.
• Le capital action (fonds propres) est de 5000 millions
avec des dividendes statutaires de 5% du capital
exigible à partir de la 5° année. L’emprunt envisagé
est de 6000 millions remboursable sur 5 ans au taux
de 10% avec un différé de 3 ans. Le taux
d’imposition est de 25%, l’inflation prévisible est de
5% l’an pour les 5 prochaines années.
Tableau III-A1 : Investissements et amortissement (montant en milliards de CFA)
Eléments/période 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 à 20

Investissements

Construction – Génie civil 4

Matériel lourd 3 3

Matériel roulant 2 2 2 2 à 17

Montage 1 1

Besoins en fonds de 0, 3 0,3


roulement
Total investissement 4 6,3 0,3 2 6

Total amortissement 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 …
Tableau III-A2 : Echéancier de flux financier (montant en milliards de CFA)

Eléments/période 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 à 20

Investissements

Construction – Génie civil 4

Matériel lourd 3 3

Matériel roulant 2 2 2 2 à 17

Montage 1 1

Besoins en fonds de .03 0.3


roulement
Charges d’exploitation

Matières 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 (13 à 20)

Personnel 0.1 0.1 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 (13 à 20)

Recettes 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 (13 à 20)

Flux financier -4.1 -6.4 2.2 2.5 2.5 2.5 0.5 2.5 2.5 2.5 2.5 -3.5 2.5 (13 à 20)

Flux financier cumulé -4.1 -10.5 -8.3 -5.8 -3.3 -0.8 -0.3 2.2 4.7 7.2 9.7 6.2 …………
Tableau III-A3 : Échéancier de flux financier : Évaluation de la VAN (montant en milliards de
CFA)

Éléments / périodes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 à 20
Investissements
Construction – Génie civil 4
Matériel lourd 3 3
Matériel roulant 2 2 2
Montage 1 1
Besoins en fonds de roulement 0.3 0.3

Charges d’exploitation
Matières 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2
Personnel 0.1 0.1 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3
Recettes 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Flux financier -4,1 -6,4 2,2 2,5 2,5 2,5 0,5 2,5 2,5 2,5 2,5 -3,5
Éléments / 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 à 20
périodes
Recettes 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
d’exploitation
Dépenses 0,10 0,10 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30
d’exploitation
Marge brute -0,10 -0,10 2,70 2,70 2,70 2,70 2,70 2,70 2,70 2,70 2,70 2,70

Intérêts 0,48 0,48 0,48 0,38 0,29 0,19 -0,10

amortissements 1,45 1,45 1,45 1,45 0,90 1,77 1,78 1,14 1,15 0,27 …………

Bénéfice avant -0,10 -0,10 0,77 0,77 0,77 0,87 1,51 0,74 1,02 1,56 1,55 0,43 …………..
impôt
Impôt 0,44 0,76 0,37 0,51 0,78 0,78 0,22 …………….

Bénéfice après -0,10 -0,10 0,77 0,77 0,77 0,44 0,76 0,37 0,51 0,78 0,78 0,22 …………….
impôt
Amortissements 0,00 0,00 1,45 1,45 1,45 1,45 0,90 1,77 1,78 1,14 1,15 0,27 ……………..

Capacité -0,10 -0,10 2,22 2,22 2,22 1,89 1,66 2,14 2,29 1,92 1,93 0,49 ……………
d’autofinancement
VAN Actualisation à 10% = +2,52

VAN Actualisation à 15% = -0,33

VAN Actualisation à 20% = -1,87

Taux de rendement interne = 14,22%


Tableau III-A5 : Analyse de la trésorerie prévisionnelle : Équilibre Ressources/Emploi (mont
milliards de CFA)

Éléments 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 à 20

Autofinancement -0,10 -0,10 2,22 2,22 2,22 1,89 1,66 2,14 2,29 1,92 1,93 0,49 ……………

Capital 5

Emprunt 6

Total Ressources 4.9 5.89 2,22 2,22 2,22 1,89 1,66 2,14 2,29 1,92 1,93 0,49 ……………

Investissement 4 6.0 3.5 11.7

Fonds de roulement 0.30 0.30

Remboursement capital 1.2 1.2 1.2 1.2 1.2

Dividendes statutaires 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 .025 0.25 ………..

Total emploi 4 6,3 0,3 0 1,2 1,45 4,95 1,45 1,45 0,25 0,25 11,95 ……….

Solde net de trésorerie 0,9 -0,4 1,92 0 -1,2 -1,45 -4,95 -1,45 -1,45 -0,25 -0,25 -11,95 ………….

Solde net de trésorerie 0,9 -0,5 1,42 1,42 0,20 -1,25 -6,2 -7,65 -9,1 -9,35 -9,6 -21,11 ……..
cumulée

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