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Le comportement
en marketing
par Senda Baghdadi et Mustapha Zghal
L
’expérience militaire, telle qu’elle était présentée par de
nombreux auteurs est un domaine tellement vaste et
complexe, qu’une étude, aussi profonde soit – elle ne peut
ambitionner de la cerner avec précision. L’aspect que nous en
donnerons dans cet article sera nécessairement simplifié et limité
à certaines données essentielles se rapportant à notre recherche.
Notre objectif est de faire le rapprochement entre l’art de la guerre
et la pratique du marketing.
P. Kotler et R. Singh (1981) stipulent que « Le marketing est
simplement une forme civilisée de guerre dans laquelle la plupart
des batailles sont gagnées avec des mots, des idées et des
pensées disciplinées ». Partant de cette affirmation, on se pose
Senda Baghdadi la question, comment et pourquoi l’approche militaire a-t-elle été
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stratégique ; de même que les bases du soutien matériel et ou Liddell Hart. Maints stratèges militaires comme Von Clausewitz,
technique, voire du commandement dont dépend la conduite de Charles de Gaulle, Liddel Hart, Mao Tsé Toung, Staline, Beaufre,
la guerre et des forces armées. La conduite des armées suppose Sun Tzu et autres, méritent d’être cités. Dans le monde des
le choix du milieu, du temps et des moyens. Cependant leur affaires, toute réflexion stratégique s’inspire le plus souvent des
combinaison de manière optimale et l’engagement en position de pensées de Clausewitz et de Sun Tzu.
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supériorité relèvent du domaine de l’art de commander qui ne peut Se basant sur les pensées de Clausewitz et Sun Tzu, P. Kotler
être que le fait de gens avertis, consciencieux et responsables. et R. Singh (1981) établissant deux modèles regroupant respec-
Les années 80 étaient connues par une croissance économique tivement cinq stratégies offensives et six stratégies défensives.
lente, des ressources rares, la prolifération des ressources Les chercheurs marketing comme par exemple Dubois, Swinners,
technologiques à travers les nations. Tout ceci augmente bruta- Durô et Sandstrôm (1988) et bien d’autres ont adopté ces
lement les dépenses d’énergie, les barrières de commerce, le stratégies.
ralentissement économique, les tensions politiques, ce qui rend Dans un champ concurrentiel, l’entreprise doit adopter l’une des
la prospérité et la croissance difficiles à réaliser. Par conséquent, cinq stratégies offensives ou l’une des six stratégies défensives.
la rentabilité des sociétés se fait au détriment d’autres sociétés. Le marketing mix servira comme un moyen pour la mise en œuvre
Il devient nécessaire d’acquérir une part de marché plutôt qu’une de ces stratégies.
croissance du marché ; ce qui engendrera le changement du Ainsi notre article s’articule autour de deux parties. La première
marketing classique, basé sur le client, en marketing guerrier partie est consacrée à la stratégie offensive telle qu’elle a été
basé sur la concurrence, souci majeur des sociétés. présentée par le général chinois Sun Tzu d’un côté et telle qu’elle
Les stratégies centrées- concurrence poussent les managers à a été adoptée par le marketing d’un autre côté. La deuxième
chercher les principes des stratégies militaires. Tout au long de partie sera consacrée à la stratégie défensive présentée par le
cette période (années 80), les séminaires ont porté sur les titres général prussien Von Clausewitz et adoptée par les spécialistes
« marketing guerrier », « comment attaquer la concurrence », avec marketing. Ainsi, dans les deux parties nous présentons une
comme thème « la préparation pré- bataille », « les armes marke- approche théorique (l’art militaire) et une approche pratique
ting », « la guerre de guérilla » et « la formation d’attaque ». (domaine du marketing).
Les concepts constitutifs de la stratégie militaire ont été transférés
dans le domaine des affaires en particulier en Marketing. Les
hommes d’affaires emploient fréquemment le langage militaire 1. La stratégie offensive
pour décrire leur situation, et leur réaction, exemple « il y a guerre
des prix », « borders clashes », entre les principaux fabricants
d’ordinateurs et « une escalating arms race « entre les fabricants 1.1. La théorie militaire : la pensée
de cigarettes, ‘invasion du marché », « guerre de guérilla » dans le
stratégique selon Sun Tzu :
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« Connaissez l’ennemi et connaissez-vous vous-même ; en cent les mélodies sont si nombreuses qu’on ne saurait toutes les
batailles, vous ne courrez jamais aucun danger » et « Si vous écouter. A la guerre, il n’existe que deux approches possibles,
êtes à la fois ignorant de l’ennemi et de vous-même, vous êtes l’approche directe (utilisée pour préparer la bataille) et l’approche
sûr de vous trouver en péril à chaque bataille » (Sun Tzu, 1974). indirecte (est nécessaire pour remporter la victoire comme le
Il ajoute que la rapidité de l’action entraîne l’effet de surprise où climat), mais leurs combinaisons donnent lieu à d’inépuisables
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l’adversaire n’est pas préparé à riposter. Le but est de préserver séries de manœuvres.
des vies humaines et d’éviter l’épuisement des provisions.
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Il s’agit d’une stratégie purement militaire qui indique les principes à tion non négligeable dans le monde des affaires, les entreprises
respecter pour occuper le terrain et profiter des points faibles. japonaises, coréennes ou chinoises s’y référaient et actuellement
tout le monde des affaires quel que soit le pays.
La connaissance du terrain
La connaissance du lieu de combat, l’analyse de l’environnement, 1.2. La pratique du marketing
la comparaison aux ennemis ; le calcul des distances, le degré
de difficulté du terrain, sont des conditions sine qua non de la « L’art de la guerre décrit une philosophie tout à fait originale de la
victoire ; à ce propos Sun Tzu stipule que « celui qui sait quand conduite de la guerre où le stratège s’attache davantage à déjouer
il faut combattre et quand il ne le faut pas sera victorieux ». Il les plans de l’ennemi et à assurer sa propre protection qu’à
ajoute « Connaissez l’ennemi, connaissez vous vous-même, votre rechercher la destruction de l’armée adverse. Largement utilisée
victoire ne sera jamais menacée. Connaissez le terrain, connaissez par Mao Tse Tung, cette conception est aujourd’hui regardée avec
les conditions météorologiques, votre victoire sera alors totale ». intérêt par les stratèges d’entreprises qui y trouvent des modes
Avec la connaissance du terrain, le chef de l’armée peut décider d’actions plus « économiques « et souvent plus efficaces » (M.
s’il faut livrer bataille ou différer l’engagement. Gervais, 1997).
Les principaux auteurs qui ont adapté et traduit chaque variable
dans le monde des affaires sont A. Ries et J. Trout (1990) et
Les neufs types de terrain C. Marmuse (1992) soit :
Le terrain peut être classé en : – Une bonne harmonie entre le peuple et les dirigeants, ce qui
– Terrain de dispersion : Lorsqu’on se bat sur son propre territoire, influencera moralement le peuple pour combattre à la vie et à
il faut tenir les troupes rassemblées et ne pas livrer bataille ; la mort : ce qu’on appelle dans le monde des affaires discipline,
– Terrain frontière : lorsqu’on pénètre légèrement chez l’ennemi, motivation. Un bon moral apparaît comme vital.
il ne faut pas rester par crainte d’y être provoqué au combat ; – Une bonne qualité de commandement est une condition essen-
– Terrain-clef : Dans des territoires où quelques personnes peuvent tielle pour le bon moral des troupes : autorité avec humanité,
vaincre une troupe nombreuse, ne pas laisser l’initiative à équité, courage…
l’ennemi, mais ne pas chasser l’adversaire dont la force est – Le terrain : en marketing c’est l’espace, le marché, le domaine
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dans la distribution (force de vente, réseau, etc.), ou dans la Au lieu d’une bataille sanglante entre les concurrents, les sociétés
publicité. essayent de servir le même marché. L’entreprise qui adopte
Exemple d’un atout qui se transforme en faiblesse : le cas Avis cette stratégie lancera un produit qui doit apparaître nouveau
Dans un message publicitaire par AVIS (location de voitures) : Le aux yeux des consommateurs. Il s’agit de satisfaire les besoins
slogan est « louez chez AVIS. Les files d’attentes à nos comptes des clients auxquels le concurrent ne s’intéresse pas ou ignore.
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sont moins longues ». Le terme « moins longue » est interprété L’attaque de flanc est dans la meilleure tradition de la philosophie
comme si les gens s’intéressent moins à cette société, d’où du marketing moderne. Elle tient à ce que le but du marketing
l’erreur. C’est sur ce point que l’attaque a eu lieu avec un message est de « découvrir des besoins et de les servir ».
plus attrayant. Les attaques de flanc ont une probabilité plus élevée d’être
P. Kotler et R. Singh (1981) présentent cinq stratégies offen- couronné de succès que des attaques frontales « Il s’agit de
sives : remplir un « trou vide » (P. Kotler et R. Singh, 1981).
Exemple : Le secteur automobile aux Etats-Unis
Des constructeurs d’automobiles allemands et japonais n’ont pas
L’attaque frontale voulu concurrencer des constructeurs d’automobiles américains
C’est la plus vielle forme d’offensive (James, 1985). Cette stratégie en produisant de grandes voitures, tapageuses « gaz-guzzling »
est la plus simple, mais certainement une des plus difficiles à mais ils ont trouvé un segment de consommateurs non servis qui
réaliser selon ces deux auteurs. Elle consiste à attaquer directe- demandent des petites voitures économiques. Ceci représente
ment les forces du concurrent plutôt que ses faiblesses, dans le le point faible des fabricants américains. Pour remplir ce vide
but avoué de les submerger. Cette stratégie n’est adoptée que dans le marché, Volkswagen en premier, attaque son concurrent
si l’attaquant possède une supériorité sur le concurrent, que ce américain en pénétrant sur son territoire avec de petites voitures.
soit sa force de vente, sa politique communication, son prix ou De son côté Toyota essaye d’entrer sur le marché américain sur
son produit. Dans le cas contraire, i.e. l’agresseur a une force le segment des petites voitures avec un prix inférieur à celui de
plus faible que le défenseur, une attaque frontale représente une Volkswagen. Les Américains, pour défendre leurs produits sur
mission suicidaire et qui n’a pas de sens. L’avantage concurren- leur marché, contre des nouveaux produits étrangers, doivent
tiel des Japonais est leur prix bas avec lequel ils conquièrent les pratiquer la contre-offensive, c’est-à-dire, en fabricant des petites
marchés américains et européens. voitures à bon prix.
La réussite de cette stratégie repose sur l’effet de surprise, ce qui
veut dire qu’elle ne doit pas être aperçue par les concurrents dans
L’attaque de flanc un premier temps, ce temps, pendant lequel le concurrent s’occupe
L’attaque de flanc a d’autres appellations à savoir « l’attaque d’autres segments et l’attaquant renforce ses moyens.
latérale », « la manœuvre de camouflage » ou « l’attaque de Le seul risque dans cette stratégie est la nécessité de procéder
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de produits nouveaux, en poussant certains d’entre eux par des Cette stratégie consiste à détruire les arguments et les actions
promotions percutantes, se servir de la distribution, abandonner du concurrent. Tzu (1974) dit que l’emploi de cette stratégie est
au concurrent un segment pour détourner son attention d’autres possible dans le cas où il n’y a pas d’autre solution.
où l’on va concentrer ses forces, etc.
2. La stratégie défensive
Le comportement
La stratégie d’écart
La stratégie d’écart est appelée aussi stratégie de contourne-
ment. L’attaquant n’affronte pas le concurrent directement mais 2.1. La théorie militaire : la pensée
sur des marchés où il n’est pas présent ; ceci en diversifiant les
produits, les marchés ou les technologies. Exemple de Colgate et
stratégique selon Carl von Clausewitz :
de la société Procter et Gamble. Colgate n’a pu dépasser la part « De la guerre »
de marché de Procter dans le savon, la stratégie adoptée était
la différenciation dans d’autres domaines et dans d’autres lieux Carl Von Clausewitz, un général prussien, fut le grand philosophe de
géographiques : une série d’acquisitions suivies dans le textile la guerre. Son traité intitulé « De la guerre » (Krief) date de 1832,
et le produit d’hôpital, le cosmétique et la gamme d’articles de traduit en français par Camille Rougeron « Les principes stratégi-
sport et de l’alimentation. ques d’une conduite de toutes les guerres victorieuses ».
Contrairement à la logique de Sun Tzu qui stipule qu’il faut attaquer
la stratégie de l’adversaire afin de le conduire à abandonner la
La stratégie de guérilla lutte, autrement, chercher la paix en évitant la mort ; le but de
La guérilla est adoptée lorsqu’un parti plus faible doit lutter contre la guerre selon Carl Von Clausewitz est de tuer l’adversaire pour
un parti plus puissant. Le principe de cette stratégie constitue à avoir la paix une fois pour toutes. Il s’agit de l’anéantissement
« trouver un segment de marché qui soit suffisamment petit pour total de l’ennemi.
être défendable et devenir un leader. Ce segment peut être petit Pour Carl Von Clausewitz, « attaquer le concurrent contre ses
géographiquement, en volume ou en n’importe quel autre aspect forces pour remporter la victoire une fois pour toutes… La victoire
difficilement attaquable par une grande entreprise ». Il s’agit de devrait se gagner par l’utilisation d’une force de grande dimension
petites attaques localisées et intermittentes. Cette stratégie contre la force principale de l’ennemi ». Il s’agit de s’opposer
consiste à harceler l’ennemi par des attaques ponctuelles et directement au concurrent en utilisant les armes défensives
répétées, dans le but de lui arracher des parts de marché (James, à savoir les variables marketing mix (les quatre P : « Product »,
1985). La faiblesse d’un concurrent peut aider le guérillero à mener « Price », « Place », « Promotion »)
son attaque. Par exemple dans les grandes entreprises, seuls les « La forme défensive de la guerre est par elle- même plus forte
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– Bien préparer les atouts dans une position d’intérêt straté- Lâcher des segments qui ne sont pas très rentables pour être
gique… capable de renforcer notre position et entrer dans de nouveaux
segments. Contrairement à P. Kotler et R. Singh (1981) qui
expliquent que les leaders, sous l’attaque, ne doivent pas placer
2.1.2. Les cinq principes de base toutes leurs ressources dans le renforcement de leur produit
Le comportement
– Connaître ses propres forces et faiblesses ; actuel. Ils pensent que la stratégie de position et la stratégie
– Connaître les forces et faiblesses de l’adversaire pour dégager frontale (que nous allons voir ultérieurement) sont les stratégies
l’avantage du terrain ; les plus risquées dans la théorie militaire.
– Choisir le terrain où l’on va se battre (le terrain où nous possé- Ils relient cette approche au concept de la myopie marketing de
dons des atouts) T. Levitt (1960). Le fait d’avoir une vision trop étroite des activités
– Concentrer nos forces ; de l’entreprise conduit à ne poser que des gestes à caractère
– Choisir à partir des atouts le terrain, le moment et les tactique et à Court Terme, gestes qui mineront la position de l’entre-
moyens. prise à Long Terme. Les auteurs suggèrent des moyens permettant
Le général français Beaufre réputé pour la perspicacité exception- de mettre en œuvre une position de défense. Ces moyens sont,
nelle de ses analyses en matière de stratégie militaire, publia en la différenciation, les coûts, la promotion, la concentration des
1965 un ouvrage intitulé « introduction à la stratégie », considéré ressources, l’élargissement de la gamme et la protection contre
comme le plus complet. Nous n’allons pas aborder la pensée des prises de contrôle hostiles (James, 1985).
de Beaufre car elle se base sur celle de Clausewitz que nous Une forme particulière de la défense de position : La défense de
avons déjà évoquée brièvement, nous présenterons seulement position latérale
quelques définitions : R. Durô et B. Sandström (1988) expliquent que cette forme
« La stratégie est une méthode de pensée permettant de classer particulière de « défense fixe » consiste à renforcer les segments
et de hiérarchiser les événements, puis de choisir les procédés produit/marché spécifiques, les segments attaqués par les
les plus efficaces pour parvenir à l’objectif visé « concurrents et les segments déficients.
« C’est un corps de connaissances cumulatives », « C’est un
art et non une science… Le stratège peut se faire guider par
certaines règles, mais l’application des règles ne conduit pas
La défense d’avant-poste
nécessairement au succès ». Il s’agit de se protéger d’une entrée par surprise. Il faut protéger
Les principes des stratégies défensives sont appliqués dans le efficacement les zones vitales en créant par exemple une sous-
monde des affaires et en particulier en marketing. marque avec un prix bas. Ceci permet de contre- carrer une tentative
de guerre des prix tout en protégeant l’image de marque.
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R. Durô et B. Sandstrôm (1988) expliquent que c’est une stratégie concurrents. La défense mobile consiste à conserver l’initiative
directe qui consiste à dissuader le concurrent de changer de en s’attaquant à son mix de produits par une série d’introductions
stratégie. Il s’agit de combiner plusieurs actions. Par exemple le planifiées, une amélioration continue du produit et un changement
fait de diminuer les prix pour les distributeurs et d’augmenter les du cycle de vie de celui-ci.
actions publicitaires, entraînera une augmentation des distribu-
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d’abord, cette recherche ne fait pas état des critiques adressées Kawasaki G. (1996), Affolez vos concurrents, Editions First,
Paris.
à la transposition de l’art militaire en marketing. Aussi elle ne
présente pas une partie empirique. Par ailleurs il est intéressant Kotler P. et Singh R. (1981), Marketing warfare in the 1980s, The
de faire une recherche sur les principaux auteurs qui ont critiqué Journal of Business Strategy, vol.1, No.3, winter.
l’adoption du domaine militaire par les spécialistes marketing. Il Lambin J.-J. (1987), Marketing stratégique, Editions McGraw Hill,
Le comportement
est intéressant aussi de faire une étude auprès des entreprises p. 203, Paris.
tunisiennes afin de voir s’il existe réellement un marketing guerrier, Le grand Larousse. (1966).
si oui quelle est la stratégie la plus employée ? Quelle est la Levitt T. (1960), Marketing Myopia, Harvard Business Review,
stratégie qui leur a permis de défendre leur position concurren- July- Août, pp. 43-56.
tielle ? Et dans quel contexte ? Moorthy K.S. (1993), « Competitive Marketing Strategies :
Game-Theoretic Models », dans Handbooks in Operations Research
and Management Science, vol.5, J. Eliashberg and G.L.Lilien Eds,
Bibliographie pp. 143-190.
Backman J. (1990), Advertising and Competition, New York, Moussa A. (2000), Cadre épistémologique de la stratégie
University Press. d’entreprise et utilisation de la stratégie militaire dans le domaine
des affaires, Colloque international de littérature comparée :
Barboten D., Hayotte A. et Philoleau Y. (1993), Les secrets des
La guerre marocaine de la littérature générale et comparée de
maîtres du jeu : le marketing de combat, Dunod, Paris.
l’entreprise marocaine.
Barnett W.P. et Burgelman R. A (1997), Evolutionary perspectives
on strategy, Strategic Management journal, vol. 17, No 9, pp. Marmuse C. (1992), Stratégie concurrentielle, Economica.
5-19. Phelizon J.-F. (1999), Relire l’art de la guerre de Sun Tzu, Economica,
Baumard P.H. (1991), Stratégie et surveillance des environne- Paris.
ments concurrentiels, Masson, Paris. Piestrak D. (1987), 7 Clés du Marketing stratégique le combat
Benoun M. et Hassid M.L.H. (1995), Distribution, acteurs et concurrentiel, Editions d’organisation, Paris.
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Industrial Marketing Managemnt, vol. 29, pp. 483-491. Paris.
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