LA TORSION DU CORDON SPERMATIQUE (TCS)

FACTEURS ÉTIOPATHOGÉNIQUES, DIAGNOSTIQUES ET

THÉRAPEUTIQUES
A PROPOS DE 33 CAS AU CNHU DE COTONOU
R. HODONOU, SOUMANOU - KAFFO R., AKPO C.

RESUME sont retenus ; les dossiers des malades évadés et non opérés
ne sont pas pris en compte. L’étude a abouti aux résultats
Etudiant les facteurs étiopathogéniques, diagnostiques suivants.
et thérapeutiques de la torsion du cordon spermatique
(TCS) à propos de 33 cas, les auteurs soulignent : RESULTATS
- que 70 % des patients ont moins de 25 ans,
- que 26 patients sur 32 (81,25%) sont actifs, livrés aux 1 -Répartition des patients suivant l’âge
activités physiques pouvant favoriser la bascule testi- Tableau n°1 : Fréquence de la TCS
culaire, étant entendu que dans la littérature le méca- selon les tranches d’âge.
nisme de survenue de la TCS est la bascule de la
glande dans 90 % des cas, Age 10/14 15 /19 20/24 25 /29 30 /34 35/39 Total
- que malgré l’utilité prouvée de nombreuses techni-
Patients 4 12 7 5 3 2 33
ques d’exploration complémentaire telles le Döppler,
le scanner, l’IRM, il vaut toujours mieux éviter la
2 - Activités ou profession des patients
finesse sémiologique au profit d’une exploration
chirurgicale précoce. Tableau N°2 : TCS et activités professionnelles
des patients
INTRODUCTION
Profession Patients
La torsion du cordon spermatique (TCS) est une urgence
chirurgicale portant sur les vaisseaux sanguins parcourant 1 - Aux études : 17
Ecoliers - Elèves - Etudiants
le cordon spermatique et dont les lésions séquellaires sont
essentiellement perçues au niveau du testicule d’où 2 - Apprentis : 4
l’ancienne appellation de «torsion du testicule». Le dia- Imprimeurs - soudeurs - mécaniciens
gnostic et le traitement, précoces, avant les 6 premières 3 - Professions diverses* 11
heures en moyenne après le début de cet accident, permet-
4- Indéterminé : 1
tent de prévenir la destruction du testicule. À propos de 33
cas, nous en examinons les données étiopathogéniques, Total 33
diagnostiques et thérapeutiques.
*Parmi les professions relevées, on distingue 2 catégories à
MATERIEL - METHODE savoir les professions nécessitant un effort physique inten-
se, au nombre de 5, à savoir la conduite de "taxi-moto" dit
La présente étude, faite dans la Clinique Universitaire "zémidjan", la plomberie, la mécanique-auto, et la profes-
d’urologie (CUU) du Centre National Hospitalier et Uni- sion d’instituteur.
versitaire (CNHU) de COTONOU est essentiellement
rétrospective. Elle est basée sur le dépouillement de dos- Les professions d’effort physique moindre, au nombre de 6
siers de malades hospitalisés. Pour une période de 7 ans, de qui sont celles du Programmeur-informaticien, de chef-
janvier 1990 à décembre 1996, 33 dossiers de patients centre téléphonique, de coiffeur, de comptable, et d’agent
hospitalisés et opérés pour torsion du cordon spermatique commercial.
Centre Hospitalier Universitaire - Tokoin.
Département de Gynécologie-Obstétrique (Prof. Ag. AK.S. HODONOU)
Lomé (TOGO)

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3 - Délai entre le début de la TCS et la consultation

Tableau n° 3 : Durée de la torsion avant consultation

Durée <6h 6 -12 h 12 - 18 h 18 h -24 1j - 2 j 2-5j 5 - 10 j >10 j Indéterminé Total

Patients 5 2 1 2 2 3 1 2 15 33

Seulement 5 malades sur 33 sont reçus en consultation 7 - Constatations per-opératoires

avant les 6 premières heures. A cela il faut ajouter le délai
Il est important en per-opératoire d’indiquer l’existence
entre l’admission du malade et la détorsion du cordon
d’une réaction liquidienne intravaginale, l’état œdématié et
spermatique qui varie de 30 mn à 1 heure parfois.
tordu du cordon spermatique voire même le sens de la
torsion (celui des aiguilles d’une montre le plus souvent) et
4 - Circonstances de découverte
le nombre de tours de spire ; la couleur violacée ou noirâ-
tre, mais parfois normale du bloc épididymo-testiculaire
La douleur hémi-scrotale droite ou gauche perçue dans le
doit être également mentionnée.
cordon, l’épididyme et le testicule en souffrance inaugure
le tableau clinique de cette urgence. Il s’agit d’une douleur 7 - 1 Réaction liquidienne
paroxystique dont le type est non indiqué mais irradiant le Elle est positive dans les 2 cas où elle a été signalée. Elle
plus souvent dans la région inguinale. Dans un seul cas, témoigne de l’état inflammatoire local.
elle a évolué par intermittence. Elle est associée à une
tuméfaction scrotale dans 26 cas (79 %) ; sans tuméfaction 7 - 2 Confirmation opératoire de la TCS
dans 6 cas ; association indéterminée dans un cas. Tableau n° 5 : Données opératoires
5 - Les antécédents des malades Données opératoires Nbre %

L’examen des antécédents des malades de notre série ne - TCS confirmée 24 72,72
permet pas de dégager des particularités prédisposantes. - TCS non vue 05* 15,15
Cependant 3 cas attirent l’attention : un patient a présenté
- Torsion d’hydatide 01* 3,03
des sensations de légères douleurs hémi-scrotales, depuis
en moyenne un mois avant la torsion ; dans un autre cas, la - Non indiqué 03 9,09
douleur est survenue, et s’est calmée une seule fois trois Total 33 99,99
mois auparavant ; dans le troisième cas il y eut des douleurs
hémi-scrotales droites traitées médicalement avant l’appa- * La douleur hémi-scrotale révèle dans un cas une torsion
rition de l’accident scrotal gauche actuel. L’examen chez ce d’hydatide de Morgagni ; la concordance du diagnostic clinique
avec les données opératoires est de 72, 72 % et même de 75,75 %
patient révèle une atrophie testiculaire droite.
si l’on inclut la torsion d’hydatide de Morgagni.

6 - La TCS et le côté
7 - 3 Coloration du bloc épididymo-testiculaire
Tableau n° 4 : Fréquence de la TCS selon le côté
Tableau n° 6 : Couleur du bloc avant la détorsion
Le Côté Patients %
Couleur Nombre %
Droit 17 51,51
Violacé ou bleuté 8 17 51,51
Gauche 16 48,48 noirâtre ou nécrosé 9
Total 33 99,99 normale 4 12, 12
indéterminé 12 36,36
Ce tableau n°4 permet de conclure qu’il n’existe pas un
côté préférentiel à la TCS. Total 33 99,99

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LA TORSION DU CORDON… 71

Dans 17 cas où la modification de la couleur du bloc est
signalée, (51,51 %), l’on relève 8 cas de bloc violacé ou
bleuté et 9 cas où il est noirâtre. Dans 4 cas dont celui de la
torsion d’hydatide de Morgagni d’aspect brunâtre, la cou-
leur du bloc épididymo-testiculaire est normale. S’agit-il
dans ces 3 cas d’une torsion peu serrée ou de subtorsion,
ou alors d’une torsion spontanément réduite?
7 - 4 Sens et nombre de tours de spires
Le sens de la torsion ne figure pas dans nos observations.
Par contre, le nombre de tours de spires, apprécié lors de la
détorsion du cordon par différents opérateurs, varie entre
4 tours et demi et un demi-tour.

Tableau n° 7 : Nombre de tours de spire

Nbre de tours 4,5 et 4 3 2,5 et 2 1 0,5 «plusieurs tours» non précisé Total
Patients 3 1 13 4 1 1 10* 33

7 - 5 Recoloration du bloc épididymo-testiculaire (BET) 8 - Actes chirurgicaux complémentaires

Tableau n° 8 : Recoloration du bloc après détorsion
Tableau N° 9 : Actes chirurgicaux complémentaires
Recoloration Nbre %
Actes Nb %
Positive 15 45,45*
Fixation homolatérale 17* 51,51
Négative 5 15,15
Fixation homo et controlatérale 9 27,27
Indéterminée 9 27,27
Castration sans fixation controlatérale 2 6,06
«Coloration normale» 4 12,12
Castration + fixation controlatérale 4 12,12
Total 33 99,99
Ni castration ni fixation 1** 3,03

Dans 20 cas sur 33 il est noté une altération de la coloration
du BET. Le bloc a conservé une couleur normale dans
4 cas. La précision manque dans 9 cas.
*Après la détorsion parfois associée au bain au serum phy-
siologique tiède ou à l’infiltration du funicule à la xylo-
caïne, la recoloration est obtenue 15 fois sur 20, soit dans
75 %. Il faut souligner la surprise agréable de recoloration
de quelques blocs noirâtres.
Total 33 99,99
* Trois des 17 cas d’orchidopexie homolatérale isolée le
sont en raison d’une atrophie testiculaire controlatérale.
** Il s’agit ici d’un patient de 16 ans, au bloc épididymo-
testiculaire violacé contrastant avec l’absence de torsion
évidente du cordon et chez qui l’orchidopexie bilatérale
est bien indiquée.

9. Suites opératoires immédiates et durée d’hospitalisation

9.1 Suites opératoires immédiates
Tableau n° 10 : Suites opératoires

Suites opératoires Nbre %

Simples 30 90,90
Complications infectieuses 3 9,09
Total 33 99,99

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Les complications infectieuses post-opératoires ne sont pas
exceptionnelles. Elles sont retrouvées dans environ 9 % des
cas dans notre série.
9 .2 Durée de l’hospitalisation
Tableau n° 11 - Durée d’hospitalisation.
Durée Nbre %
J0 - J4 15 45,45
J5 - J8 10 30,30
≥ J9 8 24,24
Total 33 9 2 - Facteurs diagnostiques
Dans 75,75 % des cas, le séjour des patients à l’hôpital est
de huit jours.
DISCUSSION
1 - Facteurs étiopathogéniques
1 - 1. Facteurs anatomiques et facteurs déclenchants de
la TCS
Pour DURAND L et PERRIN P. (11), il existe 2 types
d’anomalie anatomique permettant de comprendre la surve-
nue de la TCS chez l’adolescent :
- la bascule du testicule facilitant le rapprochement l’un
de l’autre des 3 points qui le fixent normalement
- l’existence d’un méso inter-épididymo-testiculaire avec
désolidation. de l’épididyme et du testicule.
Des facteurs qui déclenchent la TCS, deux sont relevés
chez le nouveau-né (1) : la contraction du crémaster dont
les fibres sont divisées en 2 faisceaux inégaux ; l’interne est
grêle, l’externe beaucoup plus important.
* le second facteur déclenchant est l’hyperpression abdo-
minale et son corollaire, l’hyperpression dans les veines
du cordon spermatique disposées en spirales facilitatrices
de la torsion.
1 - 2 L’âge
Les âges extrêmes de notre série sont 11 et 39 ans, avec
environ 70 % de patients de moins de 25 ans. Comme le
soulignent AUBERT J. et collaborateurs (1), la TCS est
l’apanage de l’adolescent et de l’adulte jeune ; mais aussi la
TCS du nouveau-né existe. La probabilité pour un homme
de moins de 25 ans de faire une TCS est de 1/160 (7).
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1 - 3. La TCS et les activités des patients
Les "Apprenants", ceux qui sont aux études et les appren-
tis d’un métier représentent environ 70 % (tableau n° 2). A
cette catégorie correspond une vie d’activité physique
intense ; c’est l’âge auquel correspond la fréquence de la
TCS. Parmi les patients exerçant déjà une profession,
5 déploient d’intenses efforts physiques ; au total 26
patients sur 32 dont les activités sont déterminées sont
«actifs». La pathogénie de la torsion n’est pas élucidée,
cependant le mécanisme qui en explique la survenue est
dans 90 % (7), la bascule de la glande. Il reste à déterminer
le rôle des activités physiques dans la bascule du testicule.
2 - 1. Diagnostic clinique
Les circonstances de découverte de la TCS sont la douleur
et la tuméfaction scrotale. La douleur hémiscrotale, paro-
xystique, irradiant le plus souvent dans la région inguinale
est présente dans tous les 33 cas mais la tuméfaction ne lui
est associée que dans 79 % (26 cas sur les 32 exprimés).
Cette constatation est selon les travaux de AUBERT J. et
collaborateurs propre à la TCS de l’adolescent et de l’adul-
te jeune parce que chez le nourrisson, c’est plutôt la tumé-
faction qui domine la scène (1). Il s’agit d’une tuméfaction
hémiscrotale 2 à 4 fois plus volumineuse que le côté oppo-
sé, de couleur rouge foncé ou déjà bleuté, à surface lisse,
opaque à la transillumination.
Douleur et/ou tuméfaction scrotales sont exceptionnelle-
ment bilatérales. AUBERT et collaborateurs rapportent un
cas de TCS bilatérale sur 3 chez le nouveau-né (1).
L’extrême rareté de la TCS bilatérale est également souli-
gnée dans les travaux de BENCE BN et al. (6), de ALAN
S.K., de NAÏDOO V.V. et al. (14). Si pour NAIDOO V.V.
et collaborateurs, c’est la symptomatologie droite qui
conduit à la découverte de la TCS bilaterale, pour ALAN
S.K. par contre, douleurs et œdèmes sont d’emblée syn-
chromes dans le diagnostic de la TCS bilatérale.
La TCS est en général unilatérale et comme le montre le
tableau N° 4 il n’y a pas de prédominance d’un côté sur
l’autre, notion retrouvée dans les travaux de DEBURGE
J.P. (2). Certes la scintigraphe statique et dynamique (21),
l’écho-Doppler couleur (22), le scanner (10) et l’IRM (8)
sont utiles et fiables dans les cas douteux de TCS ; signa-
lons tout de même comme DEBUIRGE J.P. le stipule, qu’il
LA TORSION DU CORDON…
n’est pas utile de faire de la finesse sémiologi-que ; aussi
l’apport d’investigations complémentaires telles que
l’échographie, le Döppler, la scintigraphie risque- t-il d’être
source d’erreur (2) et surtout de faire perdre un temps pré-
cieux.
2 - 2 Diagnostic différentiel
Devant toute douleur et/ou tuméfaction scrotale, il faut
penser à six autres affection en dehors de la TCS mais sans
retarder la scrototomie exploratrice en cas de doute. Il
s’agit chez le nouveau-né de la hernie inguino-scrotale
étranglée, de l’hydrocèle-vaginale, de la tumeur de testicule
et de la contusion scrotale en cas d’accouchement difficile.
La TCS se distingue de la hernie étranglée par la nette
séparation du pôle supérieure de la tuméfaction d’avec
l’orifice externe du canal ingunal, de l’hydrocède vaginale
par l’opacité de la tuméfaction à la transillumination. Le
tableau de contusion scrotale est voisin de celui de la TCS
si bien qu’il vaut mieux une scrototomie exploratrice, com-
me le recommandent BRET A. J et al (5).
Chez l’adolescent et l’adulte jeune, l’orchiépididymite
aiguë et la torsion d’annexe sont les 2 diagnostics à discu-
ter. Le début moins brutal, les troubles mictionnels ou des
antécédents d’uréthrite, l’existence d’emblée de la fièvre
sont en faveur de l’orchiépididymite. Ces caractères nous
ont permis de reconnaître et de traiter et de guérir les cas
d’orchiépididymite aiguë. Par contre un cas de torsion
d’hydatide de morgagni n’a pu être reconnu qu’à l’inter-
vention chirurgicale.
2 - 3 Conséquence de la TCS
La vascularisation du bloc épididymo-testiculaire étant de
type distal (11), la fonction exocrine du testicule est déjà
compromise selon BACHY B. (2) pour une durée de TCS
se situant autour de 5 heures et 6 heures, la fonction
endocrine quant à elle, reste récupérable jusqu’à 8 heures
de TCS. Seulement 5 de nos patients sont à moins de
6 heures de torsion (tableau N° 3). Si rien qu’une heure de
TCS induit des lésions testiculaires progressives avec effets
permanents (15, 17, 20), que la durée de la torsion provo-
que d’importantes lésions testiculaires de sévérité progres-
sive (6, 18, 23), les nombreux cas de TCS vus tardivement
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de 3 cas.
Le Concours Médical, 1979, Fév., 101, (6), 888-895
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dans notre série portent déjà en eux un pronostic sombre.
Curieusement, les constatations opératoires ne sont pas
aussi alarmantes.
3 - Traitement et résultats
Pour tous les auteurs, le traitement de la TCS est chirurgi-
cal. Tous nos patients ont été opérés. Pour des délais aussi
importants que ceux indiqués au tableau n°3, on pourrait
s’attendre à plus de 18 % de castration (tableau n°9). Cette
faible fréquence encourage l’attitude conservatrice. Pour
BACHY B. et pour BORDE. J. (4), rien que la teinte bleuté
du testicule fait pencher en faveur de la castration d’em-
blée. L’embarras devient plus grand lorqu’il s’agit de tor-
sion bilatérale ; nous n’en avons relevé aucun cas. Ce ne sera
pas sans hésitation comme le signalent POUYANNE et
collaborateurs (16) qu’on se résoudra à une castration bilaté-
rale. Dans la torsion du cordon spermatique, la crainte
d’éventuels retentissements sur le testicule controlatéral
existe (3, 19). Ce retentissement constitue pour BACHY B.
et BORDE J. une justification à la castration.
Cependant pour d’autres auteurs (12, 13) la réintégration du
bloc épididymotesticulaire est préférée même si l’aspect
macroscopique est peu encourageant. Cette réintégration
est effectuée dans 79 % et la fixation controlatérale dans
27 % des cas de notre série.
Les suites opératoires immédiates sont simples à 91 % et la
durée d’hospitalisation de huit jours dans 76 % des cas.
CONCLUSION
La TCS est une affection fréquente avant 25 ans. 78 % des
patients de notre série sont dans cette tranche d’âge. Elle
peut se rencontrer à tout âge et l’on doit y penser lors de
l’examen de tout nouveau-né. Sa pathogénie n’est pas élu-
cidée, mais on s’en tient au phénomène de la bascule du
bloc épididymo-testiculaire favorisée ou non par des trau-
matismes provoquant la contraction des fibres crémasté-
riennes. Le dogme de l’intervention chirurgicale en cas de
doute diagnostique reste la règle. La réintégration-fixation
de la glande viable et la fixation systématique du testicule
controlatéral sont recommandées.
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