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Loi 24
Policiers
Autres salariés
Accompagnement Pompiers
Personne-ressource
Phase de négociation
Phase de négociation en direct
en direct
90 jours
240 jrs
150 jrs (+30 jrs)
Si aucune entente
Avis au ministre médiateur
Le ministre peut nommer
d'office
Phase de médiation
60 jrs + 60 jrs
Si aucune entente Rapport
Conseil de
Poursuite de Mandataire
règlement Arbitrage
la médiation spécial
des différends
Légende :
Orange = ce qui s’applique aux policiers et pompiers
Bleu = ce qui s’applique aux autres salariés
En vert = ce qui est commun aux deux groupes
En gris= assouplissement administratif pour les deux groupes
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1. LA PÉRIODE DE NÉGOCIATION EN DIRECT
Les parties qui souhaitent être accompagnées par un médiateur pendant la phase de
négociation en direct peuvent soumettre une demande conjointe pour obtenir les
services d’une personne-ressource.
Commentaire :
Si la demande qui nous est adressée n’est pas conjointe, il faut alors expliquer à la
partie qui a fait la demande qu’elle ne sera pas retenue, à moins que l’autre partie se
montre intéressée.
De plus, si une convention collective n’est pas conclue à l’expiration du délai prévu à
la période de négociation en direct, la période de médiation doit débuter, comme
prévu à la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de
règlement des différends dans le secteur municipal (chapitre R-8.3), ci-après nommée
la Loi 24, à la condition qu’une des parties complète et nous achemine le formulaire
Avis relatif à l’absence d’une convention collective. Le médiateur peut faire un rappel
de cette disposition de la Loi aux parties.
Selon la Loi 24, les parties peuvent prolonger leur période de négociation en direct
(art 38, al 2).
Commentaires :
Il est à noter que nous ne faisons pas de suivi auprès des parties quant à la
durée de la période de négociation en direct.
Il est possible que les parties nous avisent de la prolongation de leur période de
négociation en direct. Dans ce cas, elle est conservée sur un répertoire, dans le
réseau commun.
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2. LA RÉCEPTION DES DEMANDES DE MÉDIATION
A- S’il n’y a pas d’entente pendant la période de négociation en direct, une des
parties complète et nous achemine le formulaire Avis relatif à l’absence d’une
convention collective ou demande conjointe de nomination d’un médiateur.
4. fait une mise à jour du tableau du suivi des demandes aux deux (2)
semaines
5. transmet ce tableau mis à jour aux M/C en chefs, à la direction et au
directeur général ainsi qu’au MAMH
6. transmet, chaque mois, ce tableau mis à jour aux M/C
Commentaires :
Commentaire :
-3-
À la date de la production du présent document, soit en mars 2021, le ministre
n’avait pas encore eu recours à cette disposition.
À titre d’exemple, une entente serait imminente ou, encore, les parties sont
intéressées, mais ne veulent pas faire officiellement la demande, pour des
raisons stratégiques ou politiques.
4. LE RAPPORT DE MÉDIATION
Vous trouverez les modèles pour les rapports sur le réseau commun DMCSRT,
en suivant ce lien :
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P:\Données\STRAV\Commun DMCSRT\Loi 24 - Négociations secteur municipal\
Modèles de rapport
Dans le fichier se trouvent les deux documents Word suivants :
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l’adjointe de la sous-ministre, qui l’envoie au ministre du Travail et au
ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.
En 2017, le MAMH et le MTESS ont convenu de l’importance d’offrir aux parties, les
meilleures conditions pour favoriser l’atteinte d’une entente négociée. Un des moyens
alors identifiés a été de permettre au médiateur de continuer le processus de
médiation, après le dépôt de son rapport, si les parties le souhaitent.
Lorsqu’elle prend fin, une des deux parties peut demander la nomination d’un
mandataire spécial ou les parties peuvent, conjointement, demander la
nomination d’un arbitre.
Les articles 54 à 57 ainsi que les sections I et I.1 du chapitre IV du Code du travail
(chapitre C-27) ne s’appliquent pas à un différend visé par la présente loi.
Les autres dispositions de ce code s’appliquent dans le secteur municipal, dans la
mesure où elles ne sont pas incompatibles avec la présente loi.
À la lecture de cet article, il est clair que les dispositions visant la négociation
d’une première convention collective en vertu du Code du travail ne
s’appliquent pas, les sections I et I.1 du chapitre IV étant celles qui couvrent
l’arbitrage de différend et la première convention collective.
C- Les suites à donner s’il n’y a pas d’entente pendant la période de médiation?
Comme dans les autres dossiers de négociation dans le secteur municipal, après
le dépôt du rapport du médiateur :
S’il s’agit d’employés du secteur municipal, excluant les policiers et les pompiers
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UN RÉSUMÉ DES DISPOSITIONS PERTINENTES
https://www.mamh.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-en-
urbanisme/acteurs-et-processus/communaute-metropolitaine/
Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal (chapitre C-37.01), articles 4
(fonctionnement), 33 (comité exécutif), 50 (commissions), 97 (pouvoirs), 150 (développement
économique), 151.1 (développement artistique ou culturel), 152 (logement social), 156
(équipements, etc.), 158 (transport en commun), 159 (matières résiduelles), 159.1
(assainissement de l’atmosphère), 159.7 (assainissement des eaux), 160 (dispositions
financières).
Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec (chapitre C-37.02), articles 4
(fonctionnement), 25 (comité exécutif), 41 (commissions), 90 (pouvoirs), 143 (développement
économique), 145 (développement artistique ou culturel), 147 (développement touristique),
148 (équipements), 150 (transport en commun), 151 (matières résiduelles), 152 (dispositions
financières).
3° toute régie inter municipale;
La régie inter municipale est une personne morale créée pour la réalisation de l’objet de
l’entente. Cette entité est distincte des municipalités représentées à la régie.
Elle est administrée par un conseil d’administration formé de représentants de chaque
municipalité partie à l’entente. Donc la participation est volontaire.
Référence :
https://www.mamh.gouv.qc.ca/organisation-municipale/cooperation-intermunicipale/entente-
intermunicipale/
4° toute société de transport en commun;
S-30.01
LOI SUR LES SOCIÉTÉS DE TRANSPORT EN COMMUN
SECTION I
INSTITUTION
1. Sont instituées les sociétés de transport en commun suivantes, personnes morales de droit public :
1° la « Société de transport de Montréal », dont le territoire correspond à l’agglomération de Montréal
prévue à l’article 4 de la Loi sur l’exercice de certaines compétences municipales dans certaines
agglomérations (chapitre E‐20.001);
2° la « Société de transport de Québec », dont le territoire correspond à l’agglomération de Québec
prévue à l’article 5 de la Loi sur l’exercice de certaines compétences municipales dans certaines
agglomérations;
3° la « Société de transport de l’Outaouais », dont le territoire correspond à celui de la Ville de Gatineau;
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4° la « Société de transport de Longueuil », dont le territoire correspond à l’agglomération de Longueuil
prévue à l’article 6 de la Loi sur l’exercice de certaines compétences municipales dans certaines
agglomérations;
5° la « Société de transport de Lévis », dont le territoire correspond à celui de la Ville de Lévis;
6° la « Société de transport de Laval », dont le territoire correspond à celui de la Ville de Laval;
7° la « Société de transport de Trois-Rivières », dont le territoire correspond à celui de la Ville de Trois-
Rivières;
8° la « Société de transport du Saguenay », dont le territoire correspond à celui de la Ville de Saguenay;
9° la « Société de transport de Sherbrooke », dont le territoire correspond à celui de la Ville de
Sherbrooke.
La société qui choisit, pour se désigner, d’utiliser un acronyme transmet au registraire des entreprises
copie de la résolution à cet effet.
Pour l’application de toute disposition de la présente loi qui mentionne le conseil d’une ville sans nommer
celle-ci, cette mention désigne, dans le cas de la Ville de Montréal, de la Ville de Québec ou de la Ville de
Longueuil si l’une ou l’autre est une ville visée par la disposition, son conseil d’agglomération plutôt que
son conseil ordinaire. Il en est de même pour une disposition qui mentionne l’acte d’une ville, lorsque cet
acte relève d’un conseil municipal.
2001, c. 23, a. 1; 2001, c. 66, a. 1; 2002, c. 45, a. 701; 2005, c. 50, a. 79.
5° tout organisme que la loi déclare mandataire ou agent de la municipalité, tout organisme
dont le conseil d’administration est composé majoritairement de membres du conseil d’une
municipalité et dont le budget est adopté par celui-ci et tout organisme dont le conseil
d’administration est formé majoritairement d’élus municipaux;
Les MRC sont constituées en vertu l’article 681.1 du Code municipal du Québec.
L’adhésion à une MRC est obligatoire pour les municipalités du territoire
Une MRC regroupe toutes les municipalités d’un même territoire d’appartenance formant une
entité administrative qui est une municipalité au sens que l’entend la Loi sur l’organisation
territoriale municipale. Elle est constituée par lettres patentes délivrées par le gouvernement.
Compétences obligatoires (aménagement du territoire, règlements d’urbanisme, rôle
d’évaluation, plan de gestion des matières résiduelles…), mais aussi des compétences
facultatives.
Référence :
https://www.mamh.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-en-
urbanisme/acteurs-et-processus/mrc/
6° la Société municipale d’habitation Champlain et tout autre organisme constitué en vertu
de l’article 59 de l’annexe C de la Charte de la Ville de Québec, capitale nationale du Québec
(chapitre C-11.5);
7° la Société d’habitation et de développement de Montréal et tout autre organisme
constitués en vertu de l’article 218 de l’annexe C de la Charte de la Ville de Montréal,
métropole du Québec (chapitre C-11.4).
POUR LES EMPLOYÉS DU SECTEUR MUNICIPAL, EXCLUANT LES POLICIERS ET LES POMPIERS
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Si aucun avis n’est donné suivant l’article 52, l’avis prévu audit article est réputé avoir été
reçu le jour de l’expiration de la convention collective ou de la sentence arbitrale en
tenant lieu, sauf dans la situation visée au quatrième alinéa de cet article, où il est réputé
avoir été reçu le trentième jour suivant l’expiration réputée de la convention.
Si l’association de salariés nouvellement accréditée n’a pas donné un semblable avis, l’avis
est réputé avoir été reçu 90 jours après la date de l’obtention de l’accréditation.
En tout temps, le Tribunal peut, sur simple demande de tout intéressé, déterminer la date
d’expiration de la convention collective lorsque cette date n’y est pas clairement indiquée.
1977, c. 41, a. 35; 1994, c. 6, a. 9; 2001, c. 26, a. 38; 2003, c. 26, a. 8; 2015, c. 15, a. 237.
Le droit à la grève ou au lock-out est acquis 90 jours après la réception, par son destinataire,
de l’avis qui lui a été signifié ou transmis suivant l’article 52.1 ou qu’il est réputé avoir reçu
suivant l’article 52.2, à moins qu’une convention collective ne soit intervenue entre les
parties ou à moins que celles-ci ne décident d’un commun accord de soumettre leur
différend à un arbitre. (art. 58 Ct)
La phase de médiation 1
1
La computation des délais de la phase de médiation (et de sa prolongation) tant pour les employés
du secteur municipal que pour les policiers et pompiers se fait suivant les articles 151.1, 151.2, 151.3
et 151.4 du Code du travail :
S’il n’y a pas d’entente, le médiateur dépose un rapport dans lequel il indique les matières
ayant fait l’objet d’un accord et celles faisant l’objet d’un différend (art 7 et 8).
La Loi 24 prévoit, pour ces salariés, la nomination d’un médiateur lorsqu’une convention
collective n’est pas conclue dans les 240 jours de la phase des négociations (art 4). Un avis
relatif à l’absence d’une convention collective ou demande conjointe de nomination d’un
médiateur peut être adressé au ministère. Le ministre peut aussi nommer un médiateur
d’office.
La phase de médiation
Le médiateur a 60 jours pour amener les parties à s’entendre (le ministre peut, une seule
fois, prolonger cette période d’au plus 60 jours additionnels, à la demande des parties ou du
médiateur) (art 6).
S’il n’y a pas d’entente, le médiateur dépose un rapport dans lequel il indique les matières
ayant fait l’objet d’un accord et celles faisant l’objet d’un différend (art 7 et 8).
Le conseil de règlement des différends doit rendre sa décision dans les 6 mois de sa
constitution, mais le ministre peut accorder un délai supplémentaire, lorsque justifié par les
circonstances et l’intérêt des parties (art 28).
La décision du conseil a l’effet d’une convention collective (art 33) et lie les parties pour une
durée de 5 ans à compter de l’expiration de la convention collective précédente (art 30).
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