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DHL International Congo Sprl

Juillet 2008
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CONVENTION COLLECTIVE D'ENTREPRISE


ENTRE :
D'une part, la Société DHL INTERNATIONAL CONGO S.P.R.L., ayant son Siège Social à
KINSHSA au N°180 de l’Avenue du Marché, dans la Commune de la GOMBE, ici
représentée par Monsieur Bruno OUDART et Monsieur KABAMBA MULANGI
respectivement Directeur Général et Directeur Général Adjoint.
ET :
D'autre part, l’Union Nationale des Travailleurs du Congo « UNTC », par le biais de sa
Fédération Nationale des Travailleurs des Postes et de la Communication « FNTPC »,
agissant pour le compte des agents de la Société DHL INTERNATIONAL CONGO sprl, ses
affiliés, représentée par Messieurs Jean-François BONGUALANGA, Secrétaire Général et
Jean-Paul KAMALATA N’KASHAMA, Secrétaire Général Adjoint assistés par la Délégation
Syndicale, composée des Messieurs Emery KAKESE KOKO, Président, Nico DIAO
MVUMBI, Vice-président et Mademoiselle MARIAM KANE, Secrétaire-Trésorière.
II est conclu une Convention Collective d'Entreprise régie par les dispositions du Chapitre IV du
titre XII de la loi 015/2002 du 16 octobre 2002 portant Code du Travail et par celles de la
Convention collective Interprofessionnelle Nationale du Travail, agissant comme Employeur et les
différentes Centrales Syndicales, telle que modifiées et complétées à ce jour.

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 1 : OBJET ET EXECUTION


a) La présente Convention a pour but de régir les rapports et les conditions de travail entre la
société DHL INTERNATIONAL CONGO SPRL et son personnel.
b) Les parties s'engagent à exécuter, de bonne foi, les dispositions de la présente Convention
Collective pendant toute sa durée.
c) La Société étant un lieu de travail, les parties s'engagent à ne prendre, en aucun cas en
considération, dans les relations de travail, les origines, le sexe, l’état civil, l'ethnie, les
convictions religieuses et politiques, les croyances, l’état sérologique et les opinions du
travailleur.
Article 2: CHAMP D'APPLICATION ET DUREE
a) La présente Convention s'applique à tous les travailleurs de DHL INTERNATIONAL CONGO
SPRL sans discrimination, à l'exception des cadres de Direction lesquels sont régis par
des dispositions particulières.
b) Elle est applicable sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo. Elle est
conclue pour une durée indéterminée.
c) Elle entre en vigueur le jour de sa signature. Son dépôt au Greffe du Tribunal compétent
sera assuré, dans les meilleurs délais, par l'Inspection du Travail.
Article 3: AVANTAGES ACQUIS
La présente Convention ne peut en aucun cas être la cause de la restriction des avantages acquis
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par le personnel en service à la date de son entrée en vigueur. Les avantages reconnus par la
présente Convention ne peuvent être non plus cumulés avec ceux déjà accordés pour le même
objet par la Société à la suite d'usage ou de convention.
Toutefois, le travailleur bénéficie du régime le plus favorable.
Article 4: REVISION ET DENONCIATION
1. Révision
a) La présente Convention pourra être révisée au plutôt trois ans après sa date d'entrée en
vigueur.
b) La demande de révision doit être présentée par lettre recommandée avec accusé de
réception ou par porteur, adressée à I'autre partie, par Celle qui en prend l'initiative.
c) La demande indiquera les dispositions mises en cause et sera accompagnée des
propositions écrites.
d) Les pourparlers, devront s'ouvrir dans un délai de deux mois, à dater de la réception de la
demande.
2. Dénonciation
a) La présente Convention pourra être dénoncée par l'une des parties signataires moyennant
un préavis de six mois notifié à l'autre partie par lettre recommandée ou par porteur avec
accusé de réception. La copie de cette lettre de préavis sera adressée à l'Inspecteur du
Travail du ressort. La notification de la dénonciation doit en préciser les motifs et
contenir le projet de la nouvelle Convention.
b) Toutefois, la première dénonciation ne pourra intervenir avant l’expiration d'un délai de
cinq ans à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente.
c) La notification de la dénonciation doit en préciser les motifs et être accompagnée du
projet de la nouvelle convention Les parties s'engagent à entreprendre les négociations
dans le délai de trois mois à dater de la réception de la lettre de préavis.
d) Si I'accord ne peut intervenir avant l'expiration du délai de deux mois à compter de la
date d'ouverture des pourparlers, les parties acceptent que la Convention reste en vigueur
pendant un nouveau délai de deux mois.
e) Si au terme de ce délai, I'accord n’est pas conclu, les parties peuvent recourir à
l'arbitrage de l'Inspecteur du Travail du ressort avant l'application de la procédure prévue
à l’article 5 de la présente Convention.
Article 5: CONCILIATION ET MEDIATION
1. Conciliation
a) En cas de différend résultant de l'interprétation ou de l'application de la présente
Convention, la partie qui le soulève doit le porter à la connaissance de I'autre partie par
écrit avec accusé de réception ou par porteur.
b) Les deux parties se réunissent dans les deux jours à compter de la date de la réception de
la lettre, à l’effet de trouver une solution au différend.
c) Lorsque les parties sont tombées d'accord sur la solution à apporter au différend, le texte
est soumis aux formalités prévues à l’article 314 du Code du Travail.
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d) Si, après cette réunion, le différend subsiste, la partie la plus diligente saisit l'Inspecteur
du Travail du ressort qui, dans les trois jours de la saisine, préside une réunion groupant
les parties en vue de les concilier. II statuera en droit sur les questions juridiques et en
équité sur les autres.
e) A l’issue de la tentative de conciliation, l'Inspecteur du Travail établit un procès verbal
constatant soit I'accord, soit le désaccord total ou partiel des parties ; celles-ci
contresignent le procès-verbal et en reçoivent ampliation. L'accord de conciliation est
exécutoire dans les conditions fixées à l'Article 314 du Code du Travail.
f) En cas d'échec total ou partiel, le procès-verbal de non-conciliation sera établi pour
préciser les points de désaccord afin de faciliter la tâche du médiateur.
2. Médiation
a) En cas de non-conciliation totale ou partielle, le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la
Prévoyance sociale, le cas échéant, le Gouverneur de Province que la partie diligente
saisit est le médiateur.
b) Le médiateur convoque les parties dans les trois jours de la saisine.
c) II jouera son rôle, dans l'esprit, les conditions et les règles définis aux Articles 311, 312 et
313 du Code du Travail.
Article 6: GREVE, LOCK-OUT ET PRESERVATION DES MOYENS DE FONCTIONNEMENT
a) Les parties s'interdisent d'avoir recours à la grève ou au lock- out pendant les délais de
préavis de dénonciation, de révisions ou de pourparlers jusqu'à ce que les procédures
prévues aux articles 4 et 5 de la présente Convention et celles de I'Arrêté Ministériel n°
3/98 du 29 janvier 1998 soient complètement épuisées.
b) En cas de cessation collective du Travail, les parties s'engagent à prendre les dispositions
nécessaires pour sauvegarder les moyens de fonctionnement normal de la Société et
assurer les prestations d'intérêt public et humanitaire conformément aux dispositions
légales.

TITRE II : DE L’ACTIVITE SYNDICALE

Article 7 : LIBERTE ET ELECTIONS SYNDICALES


1. Liberté Syndicale
a) La société reconnaît à son personnel le droit d'adhérer au mouvement syndical. Elle
s'engage à ne pratiquer et à ne permettre aucune discrimination qui serait basée sur
I'appartenance syndicale, notamment en matière d'embauche, de salaire, d'avancement,
de promotion, de sanction et de licenciement.
b) La Société reconnaît l'existence des Comités syndicaux d'Entreprise en son sein. Le Comité
Syndical d'Entreprise ne peut pas traiter avec I'Employeur, il n'a pour rôle que de
contrôler le comportement de la délégation syndicale et de préparer le cahier de charge.
Toutefois, ne pourront faire partie du Comité Syndical d'entreprise, ni les agents
employés au département Administratif et Financier ni ceux relevant directement de la
Direction Générale.
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c) L'employeur s'engage à n'exercer aucune pression sur les délégués syndicaux tendant à
gêner ou à compromettre l'exercice de la liberté syndicale dans la Société.
d) L'employeur fournit une tenue lors de l'installation de la Délégation Syndicale. Cette
tenue est renouvelable à chaque installation d’une nouvelle Délégation.
2. Elections Syndicales
Tout membre du personnel qui remplit les conditions requises par la loi a le droit d'être candidat
aux élections relatives à la représentation du personnel dans de la Société, à l'exclusion des
cadres de Département Administratif et Financier et des cadres de direction ayant effectivement
le pouvoir de prendre à titre autonome des décisions de nature à influencer considérablement la
marche de la Société,telle que définie à l’article 4 de I'arrêté ministériel no
I2/CAB.Min/TPS/ar/NK/054/ du 12 octobre 2004. Les chefs des Départements et les responsables
des Bases de direction ne sont pas éligibles.
Article 8. PARTICIPATION AUX COMMISSIONS MIXTES
a) Chaque fois que les travailleurs seront appelés à participer à une commission mixte dans
laquelle chacune des parties serait représentée directement et qui serait décidée de
commun accord par les organisations professionnelles reconnues comme représentatives ou
celles qui leur seront affiliées, il appartiendra aux organisateurs de fixer ensemble :
- le nombre de participants ;
- la durée de la réunion ;
- le lieu où la réunion se tient ;
- les heures, etc.
Sont considérées comme "COMMISSION MIXTE", les réunions auxquelles prennent part les
représentants des Centrales Syndicales, la Délégation Syndicale de la Société ainsi que les
représentants de I'Employeur avec ou sans Inspecteur du travail.
Peuvent notamment être considérées comme telles :
1. Les rencontres syndicales auxquelles sont associés le ou les représentants de I'Employeur;
2. Les réunions trimestrielles, semestrielles ou annuelles auxquelles assistent le ou les
représentants des Centrales Syndicales ;
3. Les rencontres pour la révision des salaires ;
4. La commission prévue à l’article 14 de la Convention Collective ;
5. Les rencontres pour la révision de la Convention Collective ;
6. La commission constituée spécialement pour la classification des emplois ;
7. La commission de recours ;
8. Cette énumération n’est pas limitative.
b) Les montants des indemnités de la participation aux commissions mixtes sont fixés par
l’employeur et communiqués à la partie syndicale. Les frais de voyage et de subsistance sont
à charge de l'employeur. Leurs taux sont fixés par l’employeur, en fonction des conditions de
vie du lieu ou se tient la réunion.
c) Sauf cas d'urgence, le syndicat de travailleurs est tenu d'informer, par écrit, au moins 26
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jours à I'avance, le représentant de I'Employeur de la participation des travailleurs désignés


pour prendre part à ces commissions.
d) Le temps de travail consacré à la participation aux commissions mixtes sera considéré
comme temps de travail effectif rémunéré, il ne pourra être récupéré ni déduit du congé
annuel.
e) La participation, par les délégués, aux commissions mixtes de l’étranger dépend
exclusivement de l’employeur du fait de l’état financier de la Société et du volume
d’activité.
Article 9 : DETACHEMENT POUR FONCTIONS SYNDICALES PERMANENTES
a) Le contrat d'un travailleur, élu à une fonction syndicale permanente ne permettant pas à ce
dernier d'assurer ses prestations contractuelles, est suspendu pendant la durée de son
mandat électif. Durant cette période, le travailleur est placé en position de détachement.
b) Au terme de son mandat, il réintègre d'office la Société. Lors de sa réintégration, il
bénéficiera de tous les avantages accordés par la Société à l'échelon (catégorie) auquel il
appartenait lors de son élection, majorés des annuités du temps passé en détachement
syndical.
Article 10 : RETENUE COTISATION SYNDICALE
a) La DHL INTERNATIONAL CONGO sprl retient à la source, pour le compte des organisations
syndicales, les cotisations syndicales de tous les travailleurs syndiqués. Cette cotisation est
remise mensuellement au mandataire de chaque organisation syndicale concernée en
présence d’un délégué syndical, membre de ce syndical. Le taux de la cotisation est fixé à
2% de la rémunération brute de chaque travailleur syndiqué.
b) La liste des cotisations est établie en 3 exemplaires dont l'un est envoyé au
syndicat, le 2e à la délégation syndicale et le 3e conserve par la Société.
Article 11 : VISITES SUR LE LIEU DE TRAVAIL
Les visites sur le lieu de travail et les visites auprès des autres sociétés ou les réceptions à
effectuer pour échange d'expérience interprofessionnelle ou syndicale sont organisées de
commun accord entre la délégation syndicale et le représentant de I'Employeur. Celui-ci accepte
de mettre un moyen de transport à la disposition des délégués en cas d'un déplacement éventuel.
Article 12 : REMUNERATION POUR PRESTATIONS SYNDICALES
a) Le temps de travail consacré par le délégué syndical, pendant les heures de service, pour le
règlement des problèmes relevant des compétences lui reconnues par le Code du Travail et
la présente Convention, est rémunéré comme temps de travail effectif.
b) Toutes les heures libres passées en dehors des locaux de travail mais consacrées au
règlement des mêmes problèmes avec I'Employeur sont rémunérées par un jeton de
présence.
Article 13 : PROCES-VERBAL DES REUNIONS
a) Après chaque réunion, l’employeur fait établir un procès-verbal qui sera approuvé et signé
par tous les membres. L’employeur assure la police du débat des réunions qui se tiennent
sous sa présidence.
b) Dans la quinzaine qui suit la réunion syndicale trimestrielle, semestrielle ou annuelle
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l'employeur accepte d'envoyer les copies du P.V. y afférent aux syndicats représentés dans la
Société. Une copie du P.V. doit également être adressée à I'Inspecteur du Travail du ressort.
Article 14 : INFORMATION SUR LA MARCHE ET LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA SOCIETE
a) Conformément à l’article 263 du Code du Travail, outre les dispositions du premier
paragraphe de l’article précité, I’employeur s'engage à informer la délégation syndicale sur
la marche et la situation économique de la Société. Les renseignements spécifiques qui
feront objet de cette information sont les suivantes:
I. TRIMESTRIELLEMENT

• L'effectif des travailleurs par catégorie et échelon ;


• Les déclarations d'accidents de travail d I'INSS ;
• Le versement des cotisations syndicales, celles dues à I'INSS et à l'INPP.
II. SEMESTRTIELLEMENT

• La production réalisée pour chaque espèce de produits ; La variation des rapports des
salaires moyens ;
• L’évolution du chiffre d'affaires ;
• L'indice du coût de la main-d’œuvre sur le chiffre d'affaire ;
• L'évolution des tarifs ou du niveau des prix à la vente ;
• Le rendement du Personnel.
III. ANNUELLEMENT

• Les activités économiques et la vie financière de la Société;


• Le bilan et compte d'exploitation générale ;
• Le compte des Pertes et Profits ;
• L'affectation des bénéfices ;
• Les montants des contributions, droits et taxes diverses ;
• Les grandes lignes du programme de développement et les perspectives d'avenir ;
• Le budget d'investissement et d'exploitation.
b) Ces documents sont remis à la délégation syndicale sous pli fermé et confidentiel huit jours
avant la tenue de la réunion.
c) Les délégués syndicaux, en fonction ou ayant perdu leur qualité de délégué, s'engagent à ne
pas divulguer les informations confidentielles dont ils auraient eu connaissance dans
l'exercice de leurs fonctions.
Article 15 : DELEGATION SYNDICALE LOCALE ET NATIONALE
a) Les parties conviennent de créer des organes centraux appelés respectivement "DELEGATION
SYNDICALE NATIONALE" pour le règlement au niveau national des problèmes intéressant
l'ensemble des travailleurs de DHL INTERNATIONAL SPRL et la DELEGATION SYNDICALE
LOCALE " pour les problèmes bien spécifiques à une station de la Société.
b) La composition de la délégation syndicale nationale, ses compétences tant territoriales que
nationales, les modalités de son fonctionnement sont déterminées par un règlement
intérieur discuté de commun accord entre les parties. II en est de même de la délégation
syndicale locale.
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c) Outre les compétences reconnues à la délégation syndicale au titre XII chapitre II du Code du
Travail, la délégation syndicale peut aider activement la direction pour améliorer le niveau
de rendement et la discipline au sein de la Société.
Article 16 : LICENCIEMENT DUN DELEGUE SYNDICAL
a) Tout licenciement d’un délégué syndical titulaire ou suppléant envisagé par l'Employeur ou
son représentant fera l'objet d'un examen effectué par une commission mixte à raison d’un
permanent par syndicat. Toutefois, siégeant en matière de mutation, la commission ad hoc
devra donner son avis endéans 6 jours à dater de l’ouverture de la réunion.
b) Le procès-verbal des travaux de cette commission sera soumis à l'Inspecteur du travail du
ressort pour décision, conformément à l’Article 258 du Code du Travail.
c) Sauf faute lourde, la durée de préavis à observer en cas de licenciement d’un Délégué
Titulaire ou suppléant est le double de la période applicable en vertu des dispositions de
l'article 23 de la présente Convention sans pouvoir être inférieur à 5 mois.
Article 17 : FETE DE TRAVAIL
A l'occasion de la fête du 1er mai, I'Employeur accepte d'accorder une assistance à la délégation
syndicale pour l'organisation des manifestations.

TITRE III : DES CONDITIONS GENERALES D'EMBAUCHE, DE LICENCIEMENT ET DE TRANSFERT

Article 18 : VACANCE D'EMPLOI ET PRIORITE D'ENGAGEMENT


a) Lorsque l'Employeur doit pourvoir à une vacance au sein de la Société et s'il est établi, après
consultation de la Délégation Syndicale, qu'aucun Employé ou Travailleur engagé ne répond à
la qualification requise pour occuper le poste vacant, l'Employeur pourra faire appel à la
main d’œuvre extérieure et, dans ce cas, priorité sera donnée aux Nationaux. Toutefois,
cette clause ne concerne pas les postes de commandement ;
b) En cas de vacance d'emploi, à niveau d'études, de qualification et expérience égales et pour
autant que les candidats répondent aux critères d'embauche en vigueur dans la Société, il
est accordé une priorité d'engagement aux Candidats Nationaux ;
c) Les candidatures des enfants des travailleurs pensionnés ou décédés seront examinées avec
priorité par la Direction Générale, après avoir informé la Délégation Syndicale.
d) Les Travailleurs licenciés pour raison de compression des effectifs ou ayant suspendu leur
contrat pour raison d’études avec l’accord de la Société DHL et désireux de réintégrer la
société ont priorité sur les nouveaux candidats pour autant qu’ils possèdent les qualifications
requises pour occuper la fonction.
e) Toutefois, l’employeur se réserve le pouvoir discrétionnaire quant au choix à porter sur le
candidat devant occuper le poste vacant à pourvoir.
Article 19 : DU CONTRAT DU TRAVAIL
a) L’embauche du Travailleur doit faire l’objet d’un Contrat de Travail conforme aux
dispositions légales.
b) Tout candidat doit remplir les conditions reprises à l’Article 18.
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Article 20 : CONDITIONS D'ENGAGEMENT ET DE REINTEGRATION


1. Engagement
a) Tout candidat doit satisfaire aux conditions suivantes :
1. Etre d'une conduite irréprochable ;
2. Ne pas être privé de ses droits civiques ;
3. Etre âgé de 18 ans au moins et 45 ans au plus, sauf cas exceptionnels ;
4. Etre médicalement apte pour la fonction à pourvoir ;
5. Etre titulaire des diplômes ou des qualifications professionnelles requises pour l'emploi
postulé ;
6. Avoir subi avec succès l'épreuve d'admission visant à déterminer s'il possède les
connaissances et aptitudes suffisantes pour exercer la fonction prévue ;
7. La femme mariée peut valablement engager ses services.
b) Les conditions 5 et 6 ne sont pas requises des candidats aux emplois de manœuvres, tandis
que les candidats aux emplois de manœuvres spécialisées sont dispensés de la condition 5.
c) Les épreuves de recrutement sont déterminées après avoir informé la Délégation Syndicale.
Article 21 : DUREE DE LA PERIODE D'ESSAI
L'engagement définitif du Travailleur doit être précédé d'une période probatoire (essai) dont la
durée est fixée comme suit :

• 1 mois pour les Agents Classifiés


• 3 mois pour les Maîtrises
• 6 mois pour les Cadres & Hors Cadres
2. Réintégration
a) Dans les limites de l’article 78 alinéa 4 du code du travail, peuvent être réintégrés dans le
cadre des dispositions de la présente convention, les anciens travailleurs :

• Ayant été licencié pour des raisons économiques ;


• Ayant fait l'objet d'un acquittement à la suite des poursuites judiciaires;
• Ayant été frappé d'un licenciement sans préavis pour des faits disciplinaires dont
l'existence ou la gravité est mise à néant par décision judiciaire ultérieure.
Les travailleurs ainsi réintégrés recouvrent tous les droits qu’ils avaient dans la Société mais
remboursent les montants de préavis qu’ils auraient perçus.
Article 22 : SANCTIONS DISCIPLINAIRES
1. Des sanctions
a) Les mesures disciplinaires suivantes sont prises selon la gravité des fautes:
1. La réprimande ;
2. L’Avertissement ou le Blâme ;
3. La mise à pied jusqu’à concurrence de deux fois 15 jours par an ;
4. Le licenciement avec préavis
5. Le licenciement sans préavis.
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b) Les sanctions ci-dessus énumérées s’appliquent compte tenu notamment :


1. De la gravité de la faute commise, après que le travailleur en cause aura fourni ses
explications ;
2. De la répétition ;
3. De ses répercussions dans l’exécution du contrat de travail.
c) Le travailleur ne doit pas être sanctionné doublement pour la même faute.
2. De la procédure
a) Avant la décision de toute sanction, l'occasion doit être donnée au travailleur ou de l'agent
incriminé de fournir ses explications, la demande lui est adressée par la Direction Générale ou
Provinciale suivant le cas.
b) Quant aux sanctions n°3,4 et 5, le travailleur ou l'agent, dans sa défense doit se faire assister
par un délégué syndical. En ce qui concerne les travailleurs de l'intérieur du pays ou il n'existe
pas de délégation syndicale, ils seront assistés par un permanent syndical de la place, s'il y en
a.
c) Les sanctions énumérées au point (1) du présent article ne peuvent être appliquées
cumulativement pour une même faute.
d) La sanction ne sera prise que lorsque la preuve des faits est établie. Elle sera notifiée, par
écrit, aux travailleurs sauf pour la réprimande qui, elle, est verbale.
e) La décision des poursuites judiciaires, pour des faits infractionnels reste toutefois
l'appréciation de l'employeur.
f) Sauf cas de récidive, toute sanction disciplinaire vieille d'une année à compter du jour de sa
notification est considérée comme sans effet et ne peut donc évoquer pour une autre décision
de sanction.
g) Tout agent qui se sentirait lésé par une sanction prise contre lui, adressera son recours a la
Direction Générale dans les 48 heures de la notification.
3. La suspension pour besoin d'enquête
Le travailleur en suspension pour besoin d'enquête interne réintègre le travail si la décision n’est
pas prise à son endroit après soixante jours pour les agents de Kinshasa et septante cinq jours
calendrier pour les agents de l'intérieur.
a) Si des indices suffisamment graves et précis font présumer qu'un travailleur se serait rendu
coupable des faits répréhensibles pouvant justifier la rupture du contrat de travail, il est mis
en interdiction de service à titre préventif pour une période ne pouvant excéder trente jours
pour les agents de Kinshasa et quarante cinq jours calendrier pour les agents de l'intérieur.
b) Pendant cette période, le travailleur suspendu se tient à la disposition de l'employeur pour
besoin d'enquête.
c) Au cas où la suspension serait suivie de la rupture du contrat de travail, celle-ci produira ses
effets à la date de sa notification.
d) Si la suspension donne lieu à une mise à pied, il sera procédé à la compensation entre la durée
de la suspension et celle de la mise à pied.
e) Le travailleur a droit à la rémunération et à tous les avantages, pendant la période de la
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suspension de ses fonctions.


f) Les sanctions de réprimandes et de blâme peuvent être prises à l'encontre de tout agent par
le responsable direct (Chef de Département ou Chef de Base) dont il relève. Tandis que les
sanctions de mise à pied et licenciement seront prononcées par la Direction Générale.
g) Là où il n'y a pas de délégation syndicale, le travailleur présumé coupable doit être entendu
devant une commission d'audition en présence d'un permanent syndical ou d'un Délégué
Syndical le plus proche du lieu d'affectation du travailleur concerné.
Article 23 : LICENCIEMENT AVEC PREAVIS
a) Le Licenciement avec Préavis est la résiliation du Contrat de Travail par la Société. La validité
de cette mesure est la conséquence d'un motif lié à l'aptitude ou à la conduite du travailleur,
à une cotation annuelle médiocre de l’agent pendant deux ans successifs ou encore fondés sur
les nécessités du fonctionnement de la Société. Le licenciement est notifié par écrit à l'agent
avec accusé de réception.
b) Le travailleur qui reçoit la mise à pied ou le licenciement se fait assister par un Délégué
Syndical.
c) Sauf pour le Travailleur à l'essai, la durée du préavis de résiliation du Contrat de Travail sur
l’initiative de l'Employeur est fixée de la manière suivante :

• 20 jours ouvrables augmentés de 8 jours ouvrables par année d'ancienneté pour le


personnel d'exécution.

• 30 jours ouvrables augmentés de 10 jours ouvrables par année d’ancienneté le personnel


de maîtrise ;

• 78 jours ouvrables augmentés de 15 jours ouvrables par année d'ancienneté pour les
cadres et les hors cadres.
Article 24 : LICENCIEMENT SANS PREAVIS
Le licenciement sans préavis consiste en une rupture immédiate du Contrat de Travail pour faute
lourde du Travailleur.
Peuvent constituer notamment une faute lourde justifiant le licenciement sans préavis:
1. Les manquements aux dispositions des Articles 71 et 72 du Code du Travail ;
2. Les faits portant atteinte à l'honneur et à la probité tels que vols, actes d'indélicatesse,
prélèvement ou utilisation non autorisée et à des fins personnelles de fonds ou des biens
appartenant à la Société ;
3. Les voies de fait et les injures graves commises pendant les heures de service à l'égard
des Dirigeants et du Personnel de la Société ou de tiers ;
4. Les faits immoraux et scandaleux (contraire à l’image de la société);
5. Les faits d'ivresse ou d'état d'ivresse pendant le service ;
6. Le refus de service caractérisé et les actes d'insubordination ;
7. L'absence non motivée pendant plus de 3 jours consécutifs ;
8. Le préjudice matériel causé intentionnellement à la Société ;
9. La subtilisation d’un bordereau ou d’une expédition.
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Article 25 : TRANSFERT, MUTATION ET CHANGEMENT D'EMPLOI


1. Généralités
La Société DHL a le droit de responsabiliser, à n’importe quel moment, tout employé à toutes
fonctions qu’elle juge être en rapport avec ses aptitudes et ce, dans toutes les localités où elle
est opérationnelle sans que celui-ci ne perde les avantages acquis.
2. Transfert
a) Le transfert est la cession d'un ou de plusieurs travailleurs d'un employeur à un autre.
b) Le transfert d'un ou de plusieurs travailleurs d'une société à une autre doit faire l’objet
d'une Commission mixte entre I'Employeur et la partie Syndicale en vue de recueillir, au
préalable, leurs avis et suggestions pour toute décision éventuelle. Dans tout les cas,
l’article 81 du Code du Travail devra être respecté.
3. Mutation
a) La mutation est le mouvement d'un ou de plusieurs travailleurs d'une localité à une autre
au sein d'une même société.
b) En cas de mutation, les frais de voyage et de subsistance en cours de route pour le
travailleur et sa famille, ainsi que pour ses bagages dans les limites légales sont à charge
de l’employeur. A destination et si besoin au départ, l’employeur accorde une indemnité
de mutation équivalent à 1 mois de salaire de base et logement acquis non imposable. En
outre, l’employeur attribue une indemnité spéciale de logement du travailleur en
mutation. Le coût du loyer mensuel est de 100$ pour le personnel d'exécution et le
personnel de maîtrise et de 150 $ pour le personnel de cadre de Collaboration.
c) L'agent qui rentre au lieu d'embauche deux ans après la mutation bénéficie de l’indemnité
de retour de mutation prévue ci-dessus. En attendant qu’il se trouve un logement,
l’employeur consent de le loger pour une durée ne dépassant pas 15 jours.
4. Changement d'emploi
Tout changement d’emploi permanent d’un travailleur doit faire l ‘objet d’un écrit par le
département Administratif. Un exemplaire sera remis au travailleur, un autre versé dans le
dossier.
Article 26 : SUPPRESSION D’EMPLOI ET SEPARATION A L'AMIABLE
a) Les parties s'en tiennent aux dispositions de la loi n°73/007 du 05 janvier 1973 ainsi que
I'Arrêté départemental no. 11/74 du 19 septembre 1974 en ses articles 5 et 6 tel que modifié
é ce jour par I'Arrêté Ministériel n°025/95 du 31/03/1995.
b) L'employeur s'efforcera, dans la mesure du possible, d'aider tout travailleur licencié dans la
recherche d'un nouvel emploi.
c) Le travailleur licencié en vertu du paragraphe (a) du présent article ou du fait de la
séparation à l’amiable bénéficie d’un décompte final calculé aux conditions fixées comme
suit :

• Préavis conventionnel repris à l’article 23 de la présente convention ;

• Allocation unique de perte d'emploi égale au nombre des mois de rémunération


tel que défini ci-dessous par tranche d’ancienneté ;
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− De 01 à 10 ans d'ancienneté : 1 mois de rémunération

− De 11 à 15 ans d'ancienneté : 1,5 mois de rémunération

− De 16 à 20 ans d’ancienneté : 2 mois de rémunération

− De 21 à 25 ans d’ancienneté : 2,5 mois de rémunération

− Supérieur à 25 ans : 3 mois de rémunération


d) Le travailleur concerné par la séparation à l'amiable se fait assister par un permanent et un
délégué syndical. Tandis qu'une commission mixte siège en cas de plus d'un travailleur.
Article 27 : OBLIGATIONS RECIPROQUES
a) Obligations de l’employeur
1. L'Employeur doit fournir au travailleur le travail convenu dans les conditions, au temps et
au lieu éventuellement convenu.
2. II doit faire respecter les convenances et les bonnes mœurs pendant l'exécution du
contrat et veiller à ce que le travail s'accomplisse dans les meilleures conditions, tant sur
le plan de la sécurité que de la santé du travailleur et dans le respect de la dignité de
celui-ci, quelles que soient les circonstances et la nature du travail.
3. II est responsable de l'exécution du contrat de travail passé par toute personne agissant
en son nom.
4. II s'interdit d'intimer au travailleur tout ordre qui soit contraire à la loi ou aux règlements
en vigueur dans la société.
5. L’Employeur est tenu d'éviter tout acte ou tout propos tendant à entretenir ou à favoriser
toutes formes de discrimination de sexe, clanique, tribale, raciale ou régionales au sein
de la Société.
b) Obligations du travailleur
1. Le travailleur est tenu :

• de consacrer toute son activité aux fonctions qui lui sont confiées pendant les heures de
service ;

• de se soumettre soit à tout traitement médical préventif, soit à toute règle d’hygiène
généralement en usage ou prescrite par le Service Médical ;

• D'observer la plus grande discrétion pour tout ce qui concerne les affaires de la Société ;

• De garder le secret professionnel et de s'abstenir de livrer ou de collaborer à tout acte


déloyal, même après l’expiration du contrat.
2. Le travailleur doit également:

• Veiller en tout temps à la sauvegarde des intérêts de la Société,

• Veiller à procurer à la clientèle le service le meilleur et le plus diligent,

• Observer la plus grande politesse dans ses rapports avec ses supérieurs, ses collègues ou ses
subalternes, avec le public et avec les autorités établies.

• Aider ses supérieurs, ses collègues ou subordonnés de service et éviter de porter atteinte à
la dignité due à leur rang dans de la Société.
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3. Le travailleur exécutera personnellement les instructions de la Société dans le bon sens, la


bonne règle du métier ou de profession. Toutefois, il n'est pas tenu d'exécuter un ordre
incompatible avec la loi ou les règlements de la Société.
4. Les travailleurs s'interdisent de se livrer, pendant les heures de service à des activités
commerciales pour leur compte personnel ou utiliser à des fins personnelles les matières et
les équipements qui leur sont confiés.
5. Les travailleurs sont tenus d'utiliser à bon escient tous les moyens ou appareils dont ils
disposent pour assurer leur protection et celle des autres.
6. Le travailleur est présumé déserteur lorsqu'il s'absente de son poste de travail sans motif
valable, pendant une durée de 3 jours ouvrables consécutifs. Tout travailleur se trouvant,
pour des raisons indépendantes de sa volonté dans l'impossibilité d'être à son poste de
travail est tenu d'en aviser l'employeur endéans 24 heures ce délai, sauf cas de force
majeure prouvé.
7. Le travailleur s’interdit de recevoir de la part des clients des cadeaux tendant à obtenir un
service discriminatoire.

TITRE IV : DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Article 28 : DUREE DE TRAVAIL

a) La durée de travail est de 45 heures par semaine, à raison de 8 heures par jour du lundi au
vendredi et de 5 heures le samedi à l'exception des agents pour qui le travail est exécuté en
équipes successives, des OPS et services aéroport et ceux des provinces. Toutefois, en cas des
circonstances exceptionnelles, les parties peuvent de commun accord, répartir autrement ces
45 heures.
Article 29 : TRAVAUX URGENTS

a) Le travail urgent est celui dont l'exécution est nécessaire afin de maintenir la qualité de
service, d’améliorer le transit time et de respecter le deadline de reporting.

b) Le travail urgent effectué en dehors des heures normales de service est pris en compte dans
la cotation pour la détermination du rendement et de prime de performance tel que publié
dans le document CIMSYS.
Article 30 : PONCTUALITE
a) Tout travailleur DHL, sans exception aucune, est tenu de manifester sa présence en
mentionnant sur la liste de présence le nom, l’heure d’arrivée, l’heure de départ et la
signature ;
b) A la fin chaque mois, l’employeur, par le biais du Département Administratif et Financier,
fixe le taux de ponctualité en se servant des éléments ci-après :
- Absence non motivée : - 5 points
- Absence week-end et permanence : -10 points
- Congé annuel : 0 point
- Congé de circonstance : 0 point
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- Absence maladie : 0 point


- Présence après 08h20 : 1 point
- Présence avant 08h01 : 5 points
- Présence entre 08h01 et 08h19 : 2,5 points
- Oubli de signer le départ du soir : La moitie de la cotation de la journée
- Tricherie : -10 points
- Absence compte service : 5 points
- Avoir pris en charge la signature : -5 points
- Absence motivée : 0 point
c) Les éléments ci-dessous sont parmi les variables qui permettent la détermination du
rendement individuel publié dans le document CIMSYS.
Article 31 : ABSENCE POUR CAS DE FORCE MAJEURE
Lorsque pour une circonstance imprévue ou imprévisible, un agent est dans l’impossibilité de
rejoindre son poste de travail, il sera tenu de se présenter et d’informer par écrit l’autorité
politico-administrative la plus proche de son lieu d’infortune dans les sept jours. Celle-ci
informera la Direction administrative aux fins de pointage.
La durée d’absence pour cas de force majeure ne peut excéder deux mois. Au-delà de cette
limite, après consultation de la délégation syndicale, le contrat de travail peut être résilié.
Pour autant que cette période d’absence ne dépasse pas deux mois, elle sera rémunérée à 100%
du salaire barémique. Au-delà de deux mois, elle sera rémunérée à la moitié du salaire
barémique.
Article 32 : REPOS HEBDOMADAIRE ET JOURS FERIES

a) Les jours de fermetures régulières sont le dimanche et les jours fériés pour tous les agents.
Mais étant donné que l’activité DHL nécessite une continuité de service de 7 jours sur 7, un
système de roulement est convenu entre l’employeur et l’employé pour assurer une
permanence de tous les services. Les jours fériés sont ceux fixés par la loi ;

b) Les journées décrétées; chômées par les Autorités publiques sont assimilées aux jours fériés
légaux.
Article 33 : CONGES
1) Congé annuel
a. Le droit au congé naît pour le travailleur à l’expiration d’une année de services comptée
de date à date et accomplie chez le même Employeur ou un Employeur Substitué.
b. Dans le calcul des jours de congé, on décompte, les dimanches et les jours fériés légaux.
c. La durée du congé est fixée à 26 jours ouvrables. Elle est augmentée de 2 jours ouvrables
par tranche de 5 ans d'ancienneté.
d. Le Travailleur bénéficie d'un pécule de congé déterminé de la manière suivante :

• De 1 à 10 ans d’ancienneté : 100 % de salaire Brut (Base + Log. + Transp)

• De 11 à 20 ans d'ancienneté : 1,20 mois de Salaire Brut

• Plus de 20 ans : 1,50 mois de Salaire Brut


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e. A l'occasion de son départ en congé après une période de 2 ans, I'employeur remet au
travailleur muté ou travaillant en dehors de son lieu d'engagement et à sa famille, les
titres et frais de voyage aller-retour du lieu du travail à son milieu d'engagement. L'agent
muté qui renonce au voyage, recevra en contrepartie un avis de crédit de la moitié de la
valeur des titres de voyages auxquels il a droit. La durée du voyage et les jours de
maladie pendant la période de congé ne comptent pas comme jours de congé.
Article 34 : PRESENCE AU BUREAU PENDANT LE CONGE
Sauf sur demande de l’employeur ou d’une autorisation obtenue du Chef hiérarchique (Chef de
Département ou Chef de Base), le travailleur en congé ne peut se trouver au lieu de travail.
Article 35 : DROIT DE LA FEMME ET CONGE DE MATERNITE
a) La Femme Travailleuse jouit de tous les avantages prévus dans le présente convention
collective.
b) Elle a droit à un congé de maternité. La durée de ce congé est de 14 semaines
consécutives, soit 6 semaines avant et 8 semaines après l’accouchement. A la reprise, la
mère bénéficie d’une heure avant la fin du travail pour I'allaitement et cela pendant trois
mois. Elle bénéficiera, durant cette période, de la totalité de son salaire.
c) Pendant la période d’hospitalisation de l’enfant, et si cela nécessite la surveillance
permanente de la mère, celle-ci a droit à un congé n’excédant pas une durée maximum de
20 semaines à dater de l’accouchement. Elle bénéficiera pendant cette période du 2/3 de
sa rémunération. La nécessité de la durée de cette surveillance sera constatée par un avis
médical écrit.
d) Au cas où l’agent serait appelé à servir d’aide malade à son époux, le contrat est suspendu
avec paiement du 2/3 de la rémunération pendant une période de 1 mois.

2. Congé de circonstance.
Le travailleur a, en outre, droit aux congés de circonstances ci-après :
1) Mariage du travailleur : 4 jours ouvrables;
2) Accouchement de l'épouse: 2 jours ouvrables;
3) Mariage de l'enfant du travailleur : 2 jours ouvrables;
4) Décès du conjoint ou de l'enfant du travailleur: 6 jours ouvrables;
5) Décès du père ou de la mère du travailleur : 4 jours ouvrables;
6) Décès du père ou de la mère du conjoint du travailleur: 2 jours ouvrables ;
7) Décès d'un parent du second degré exclusivement frère, sœur, grands-parents directs : 3
jours ouvrables ;
8) Déménagement : 1 jour de congé.
Les congés de circonstances ne peuvent être fractionnés. Toutes fraudes ou tentatives de fraudes
en la matière entraîneront les plus lourdes des sanctions.
L'employeur n’est tenu au paiement des congés de circonstances que jusqu'à concurrence de dix
huit jours, ouvrables par an.
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Article 36 : CLASSIFICATION PROFESSIONNELLE ET BAREME DE SALAIRES


1. Classification professionnelle

a) Les parties conviennent d'appliquer dans la Société, une classification professionnelle des
emplois. Celle-ci est discutée et agréée par les parties suivant les emplois existants.
Elle est annexée à la présente Convention Collective.

b) Les parties conviennent également qu'elles peuvent, à chaque fois que le besoin se fait
sentir, procéder à l'examen de la classification en vigueur dans la Société et à l'intégration du
personnel dans les emplois nouvellement créés ou ayant évolués conformément à la loi.
2. Barème des salaires

a) Les parties ont convenu d'appliquer le barème des salaires en annexe.


b) Le barème des salaires applicable aux travailleurs de la classification générale des emplois
s'établit par référence à une échelle indiciaire dont la tension varie de 100 à 320 entre le
manœuvre ordinaire et le travailleur hautement qualifié. La même tension sera observée
entre agent de maîtrise et de cadre de collaboration.

TITRE V : DE LA REMUNERATION

Article 37 : DU SALAIRE
a. Les parties s'en tiennent aux salaires conventionnels et au principe de la rémunération
indexée en dollars américains afin de maintenir le pouvoir d'achat des Travailleurs.
b. Les taux de salaire sont fixés par catégories et échelons indiciaires dont la tension salariale
est de 100 à 320 (voir tableau en annexe).
c. Le paiement s'effectue le 28 de chaque mois par virement bancaire ou pour ceux qui n’ont
pas des comptes bancaires viables pour la Société, pendant les heures de service, dans les
Bureaux de la Société, sauf décalage provoqué par un dimanche ou un jour férié. Dans ce
cas, la paie est avancée au jour précédent. Un acompte peut être accordé sur demande de
l'agent. Son montant ne peut être supérieur à 1/5 du salaire prévisible.
d. Le salaire est calculé pour une durée de 8 heures par jour de lundi à vendredi et de 5 heures
le samedi.
Article 38 : AUGMENTATION POUR ANCIENNETE

a) Tout travailleur bénéficie, après chaque année de service d'une augmentation pour
ancienneté.

b) On entend par ancienneté l'année civile pendant laquelle le travailleur a été occupé de
façon ininterrompue au service de son employeur.

c) Ne sont pas interruptives d'ancienneté, les absences pour congé annuel, de circonstance, de
maternité, les absences motivées, ni celles pour accidents et maladies et le temps passé en
détachement syndical.

d) Le taux de cette augmentation est fixé à 5% sur le salaire de base barémique du grade et de
la catégorie du barème de mois de décembre.
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e) L'augmentation pour ancienneté s'applique une année après la date d’engagement.


f) Le passage d'une catégorie à une autre n'entraîne pas la suppression de l'ancienneté dans la
Société, et son montant restera acquis quelle que soit la nouvelle catégorie dans laquelle se
trouve le travailleur.
Article 39 : APPRECIATION ET MERITE
1. Appréciation

a) L'appréciation annuelle est obligatoirement attribuée à tout travailleur ou agent en service


comptant au minimum six mois d'ancienneté. Elle a pour but d'éclairer la direction de la
Société et le travailleur ou agent sur ses performances ou résultats attendus en rapport avec
le poste qu’il occupe.

b) En décembre de chaque année, les travailleurs ayant accompli au moins six mois dans la
Société font l'objet d'une appréciation de mérite dans l'emploi correspondant à leur
catégorie ou échelon.

c) L'appréciation de mérite est établie compte tenu des critères qui sont déterminés dans la
Société pour chaque catégorie d'emploi.

d) Le mérite du travailleur s'exprime par l'une des appréciations synthétiques ci-après : Grande
distinction, Distinction, Très Bien, Bien, Assez Bien, Médiocre et Mauvais.
2. Procédure d'appréciation et recours
a) Le pouvoir d'apprécier le personnel implique deux niveaux :
Au premier niveau, l'appréciation est faite par le chef direct du travailleur. L'appréciation a
lieu à l'occasion d'un entretien d’évaluation fait à la fin de l'année ;
b) La cotation est ensuite contrôlée et approuvée ou non au deuxième niveau par le chef du
Département qui attribue au travailleur une cotation définitive et la transmet au Département
Administratif.
c) Le suivi de l'opération est assuré par le Département des Ressources Humaines qui enfin
communique à chaque travailleur la cote obtenue et l'augmentation due.
d) Le travailleur qui s'estime être lésé à la suite de I'appréciation de mérite peut introduire un
recours endéans 15 jours à partir de la notification au Département Administratif qui se
charge d'y donner la suite après consultation des Responsables concernés.

3. Gratification pour mérite


a) La prime de gratification pour mérite, calculée sur le salaire de base, est fonction de la
cotation et se présente comme suit :

• Grande Distinction : 5%

• Distinction : 4%

• Très Bien : 3%

• Bien : 1%

• Assez Bien : 0.5%


b) Cette prime n’est pas cumulative, elle n’est valable que pour l’année qui suit celle de la
cotation.
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Article 40 : PROMOTION
La promotion consiste en un avancement. En cas de vacance d'emploi à un niveau supérieur, une
promotion peut être accordée au travailleur ou à l'agent sous les conditions non limitatives
suivantes :

• Obtention au moins une fois de la cote Distinction endéans 5 ans et;

• Réussite à un examen organisé par la Société ou présentation d'un brevet, d'un certificat ou
d'un diplôme acquis, soit dans un établissement scolaire ou universitaire, soit dans un centre
de formation ou de perfectionnement. En cas de compétence ou mérite égal, priorité sera
accordée au travailleur le plus performant dans la Société.

• Toute promotion doit faire l'objet d'une note de service signée conjointement par le
Département Administratif et celui du travailleur et adressée au travailleur ou l'agent
promu, copie est versée, dans son dossier.
Article 41 : COMMISSIONNEMENT
a. Le commissionnement est l'affectation d'un travailleur à un emploi d'une catégorie ou d'un
échelon supérieur au sien, définitivement vacant.
b. Le commissionnement a une durée maximum de 3 mois pour les emplois des personnels
d'exécution et 6 mois pour les emplois des maîtrises et des cadres de collaboration, Passé ce
délai, le travailleur est confirmé dans son nouvel emploi
c. Pendant la période de commissionnement, le travailleur bénéficie d'une indemnité égale à
40% à la différence entre le salaire de base dont il jouit au moment du commissionnement et
le salaire de base correspondant au nouvel emploi qu'il occupe, dans les proportions
suivantes:

• ¾ pour les emplois des personnels d'exécution;

• 2/3 pour les emplois des maîtrises et cadres de collaboration.

• ½ pour les emplois des cadres de direction


d. Le commissionnement doit être notifié à I'agent par écrit en précisant les tâches spécifiques
et les limites de responsabilités.
Article 42 : INTERIM

a) L'intérim est l'affectation d'un travailleur à un emploi d'une catégorie ou d'un échelon
supérieur à un poste temporairement vacant. Durant cette période, l'intérim peut être retiré
et, dans ce cas, le travailleur réintègre son ancien emploi ou est affecté à tout autre emploi
équivalent.

b) L'intérim doit être considéré comme une activité de développement pour le travailleur et ne
donne pas lieu à une quelconque prime.

c) Pour autant que l’intérim soit égal ou supérieur à un mois, le travailleur bénéficie d'une
indemnité égale à la différence entre les deux salaires de base des catégories respectives
pondérée par l'appréciation du chef hiérarchique. L'intérim assuré par un travailleur ou un
agent exerçant les fonctions de même grade que lui, donne droit à une prime de 40% du
salaire acquis pour le personnel d'exécution et 30% du salaire, acquis pour les agents de
maîtrise et cadres de collaboration
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d) L'intérim doit être notifié à l'agent par écrit en précisant les tâches, spécifiques et les limites
de responsabilités.

e) L'intérim d'un cadre de direction donne droit à une prime égale à la différence entre le
salaire de base du grade de la personne remplacée au salaire de l’agent assurant l’intérim.
Article 43 : RETENUE SUR SALAIRE ET ENGAGEMENT AVEC LES TIERS
a. L’employeur accorde des avances sur salaire au travailleur qui ne peuvent pas dépasser 20%
du salaire mensuel.
b. Il est interdit à l’agent de prendre des engagements ou contracter des dettes auprès des
tiers et impliquer l’employeur pour le remboursement.

TITRE VI : DES AVANTAGES SOCIAUX

Article 44 : SOINS DE SANTE


a. Les soins de santé sont à charge de la Société : il s’agit des soins médicaux, chirurgicaux,
obstétricaux, dentaires, hospitaliers et médicaments ainsi que des appareils d'orthopédie et
prothèses dentaires nécessités par l'état de santé du travailleur, de son épouse et de ses
enfants pour lesquels il perçoit les allocations familiales
b. Toutefois, en ce qui concerne les prothèses et divers appareils, le remboursement des frais
engagés s'effectue dans la limite de l'annexe de l'Arrêté Ministériel N°1250/CAB/06 du 12
octobre 1968 et des textes les modifiant.
c. La Société participe par abonnement dans un centre médical de son choix. Tous les Agents,
ainsi que les membres de leurs familles à charge (épouse et enfants) bénéficient
gratuitement des consultations et soins fournis par ce centre.
d. Toute visite au centre médical pendant les heures de service fera l'objet d'une fiche
d'autorisation. Celle-ci sera remise au Département Administratif. En cas d'extrême urgence,
l'agent est appelé à consulter le centre médical le plus proche de son lieu d'habitation. Pour
ce cas, le remboursement s’effectue à la hauteur de 60% après avis ou approbation du
médecin où la Société a affilié l’agent.
e. Durant les congés, hors du lieu de travail, la Société honorera intégralement les factures
pour les soins de santé et frais pharmaceutiques dispensés dans un établissement médical
d'Etat ou agréé après approbation par le Médecin de la Société.
Article 45 : ACCIDENT DE TRAVAIL ET MALADIE PROFESSIONNELLE

a) En cas d’incapacité temporaire ou permanente résultant d’un accident de travail ou d’une


maladie professionnelle, le travailleur conserve le droit aux 2/3 de la rémunération en
espèce pendant les six premiers mois de suspension du Contrat et à la totalité des allocations
familiales.

b) Tout travailleur qui, suite à un accident de travail ou une maladie professionnelle, subit une
diminution de son aptitude au travail ou perd cette aptitude tant que tout autre travail lui
soit impossible, se verra confier des fonctions en rapport avec sa nouvelle capacité de travail.
A défaut une formation en vue de son reclassement lui sera donnée.
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c) En cas d'invalidité permanents total ou du décès découlant d'un accident de travail ou d'une
maladie professionnelle, la société accordera aux travailleurs concernés les conditions
prévues pour fin Carrière (Article 54).

TITRE VII : PRIMES & INDEMNITES

Article 46 : PREVENTION DES ACCIDENTS DE TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES ET


EQUIPEMENTS DE TRAVAIL
a. Les parties reconnaissent qu'il est du devoir de la Société de prévenir les accidents et les
maladies professionnelles conformément aux articles 170 et 171 du Code du Travail, ainsi
qu'aux arrêtés ministériels n° 0057/71 du 20 décembre 1971, 0013 du 04 août 1972 modifié
par I'Arrêté Départemental n° 10/77 du 05 mai 1977.
b. A cet effet, l'employeur veillera à ce que l'équipement présente toutes les garanties
techniques de sécurité. Les travailleurs ou agents sont tenus de leur côté au strict respect
des normes de sécurité et doivent éviter de compromettre par leur imprudence ou leur
négligence de sécurité, les installations de la société ou le travail des tiers.
Article 47 : COMITE DE LUTTE CONTRE LE VIH-SIDA
a. Les parties acceptent la création du Comité de Lutte contre le VIH-SIDA au sein de la Société
DHL INTERNATIONAL CONGO sprl. Ce comité aura pour mission de mettre en place une politique
interne de lutte contre le VIH-SIDA et contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH
(PVV).
Article 48 : INDEMNITE DE LOGEMENT
A l’exception des agents que la société a convenu de loger, l'employeur accorde à chaque Agent
une indemnité de logement représentant au maximum 30% du salaire imposable.
Article 49 : INDEMNITE DE TRANSPORT

a) Pour raison de service tout travailleur jouit de la gratuité de transport pour raison de service.
Cette gratuité s'exerce soit par la mise à la disposition des titres ou moyens de transport, soit
par l'octroi d'une indemnité de transport ou d'un véhicule.

b) Du domicile au service:
• L'indemnité à accorder au travailleur n'utilisant pas un moyen de locomotion de
l'employeur est égale au taux officiel de transport à raison de :
Î 6 trajets par jours pour le personnel d'exécution ;
Î 9 trajets par jour pour les maîtrises ;
Î 12 trajets par jours pour les cadres de collaboration.

• Toutefois, les parties se sont convenues de revoir le taux de l'indemnité de transport à


chaque modification du tarif officiel du transport en commun.
Article 50 : INDEMNITE KILOMETRIQUE
1. L'indemnité kilométrique est allouée à tout agent ayant une voiture personnelle à laquelle la
Société d’une manière écrite fait recours pour pallier à la carence du charroi automobile.
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2. Celle-ci est fixée mensuellement pour 26 jours de travail effectivement prestés. Concernant
les prestations en dessous de 26 jours le mois, elle est payée au prorata de nombre des jours
prestés.
3. Les taux mensuels est de 180,00 $ pour les Commerciaux et Assimilés, plus 200 litres de
carburant et les autres agents bénéficieront de 100 litres de carburant.
4. L'agent qui, après avis de la Société, accepte de transporter plus de deux agents tout en se
conformant aux horaires de travail, aura droit à une indemnité kilométrique mensuel de
50,00 $.
Article 51 : ALLOCATION FAMILIALE
L'Employeur accorde aux travailleurs les allocations familiales dont les taux journaliers par
enfant et épouse, sont fixés à 0,50$ avec effet à la date de la signature de la présente
convention.
Article 52 : BREVET D'ANCIENNETE
La Société accorde à ses agents des brevets d'ancienneté chaque année. A l'occasion de la remise
des brevets aux ayants droits, chaque agent bénéficiera d’un cadeau en fonction de son
ancienneté et correspondant au barème suivant :

• 5 ans d'ancienneté : 100$


• 10 ans d'ancienneté : 150$
• 15 ans d'ancienneté : Congélateur 200 litres
• 20 ans d'ancienneté : Congélateur 480 litres
• 25 ans d'ancienneté : 1000 $US
Article 53 : EXCEPTION AUX AVANTAGES ACQUIS
Ne sont pas considérés comme avantages acquis les primes et indemnités ci après :
1. Les indemnités kilométriques allouées au travailleur conformément à l’article 50 de la
présente convention, dans le cas d’attributions de nouvelles fonctions et que ces
dernières ne nécessitent ,pour l’agent, l’utilisation permante de véhicule ou d’un
minimun de 4 heures par jour.
2. La prime de performance calculée en fonction du rendement de l’agent.
3. La prime de gratification accordée uniquement l’année qui suit celle de la cotation de
l’agent.
4. Les indemnités de logement pour mutation au cas où le travailleur regagnerait son lieu
d’embauche .
Article 54 : FIN DE CARRIERE
a) Les parties s’entendent que lorsque les conditions légales du bénéfice de la pension de la
retraite sont réunies, il soit mis fin à la carrière du travailleur à son initiative ou suite à
une incapacité médicalement constatée.
b) Un an avant la date correspondant à l’age requis pour l’ouverture du droit à la retraite,
l’employeur informera le travailleur par écrit pour lui permettre de se décider au cas où il
voudrait bénéficier de ce droit.
c) En plus de l’indemnité de préavis à la quelle le travailleur aurait pu prétendre à ce
moment, il reçoit une indemnité de fin de carrière fixé comme suit :
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- Directeur : 5 mois de rémunération


- Chef de Service : 4,5 mois de rémunération
- Cadre : 4 mois de rémunération
- Maîtrise : 3 mois de rémunération
- Main d’œuvre : 3 mois de rémunération
Article 55 : PRIME D'ANCIENNETE
a) Tout travailleur relevant de la présente convention collective bénéficie des augmentations
d'ancienneté définies ci-après :

• On entend par ancienneté le temps pendant lequel le travailleur a été occupé de façon
ininterrompue pour le compte de la Société, quel que soit le lieu de son emploi.
• Ne sont pas interruptifs d'ancienneté les absences pour congés payés, les congés de
circonstances, les absences pour maladie, accidents de travail ou maladies
professionnelles.
• La Société DHL INTERNATIONAL CONGO S.P.R.L. s'engage à rémunérer cette ancienneté
par une prime représentant 5% du salaire de base par année d'ancienneté conformément à
l’article 35 de la présente convention.
Article 56 : PRIME DE DIPLOME
La prime de diplôme est accordée aux Agents détenteurs de titres scolaires et académiques ou
équivalant suivants :

• Diplôme d'Etat : 20.00 $US


• Graduat : 40.00 $US
• Licence : 60.00 $US
• Doctorat : 70.00 $US
Article 57 : PRIME DE PERFORMACE
a. Dans le souci de motiver le personnel et à l’absence des heures supplémentaires qui, en
considérant le caractère express du travail DHL sont difficilement calculables, la Société
alloue à chaque agent en exercice la prime de performance dont le mode de calcul est fixé
par l’employeur en tenant compte de la ponctualité, le rendement individuel et le
rendement du groupe ;
b. Les modalités de calcul de la prime de performance sont publiées dans le document CIMSYS.
Article 58 : PRIME DE NAISSANCE, DECES, ANNIVERSAIRE (FONDS SOCIAL)
La Société s'engage à accorder une prime destinée à venir en aide aux agents notamment en cas
de naissance, de décès et de mariage.
1. Naissance enfant : 100.00 $US (Nature)
2. Mariage agent : 250.00 $US (Nature)
3. Décès :
i. 1er degré : 100.00 $US
ème
ii. 2 degré : 50.00 $US
ème
iii. 3 degré : 25.00 $US
4. Anniversaire agent : 25.00 $US (Nature)
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Article 59 : FRAIS DE MISSION


a) Une indemnité journalière est accordée à tout membre du personnel en mission de service
autorisé pour une durée d'au moins 24 heures en dehors de son lieu de travail. Les taux de
cette indemnité seront fixés et revus par la Direction des Finances.
b) En cas de déplacement d'au moins 8 heures en dehors du lieu ou œuvre I'agent, celui-ci
bénéficie de la moitié des frais de mission du taux de sa catégorie.
c) L'employeur assure les frais de logement, de transport et de la buanderie.
d) Fond forfaitaire alloué non justifiable équivalent à 10$ par jour. Toutefois, ce montant ne
doit pas dépasser 50$.
Article 60 : PRIME DE CAISSE
Tout membre du personnel manipulant des fonds ou ayant dans ses attributions la gestion de la
Caisse de la Société, bénéficie d'une prime dont le montant est fixé par la Direction et annexée
à la présente convention. Cette prime est payable mensuellement et fixé comme suit :
• 50,00 $ pour la caisse Entrée (Recettes)
• 30,00 $ pour la caisse Sortie (Dépenses)
Article 61 : COLIS FIN DE L’ANNEE
A l'occasion des fêtes de fin d'année, l'employeur accorde à tout travailleur ou agent un colis
(Panier de fin de l’année) suivant le résultat de l’année qui tient compte du bénéfice et de la
disponibilité de la trésorerie. Ce colis comprendra la liste, non exhaustive d’un minimum de 2
(deux) des éléments ci après :
Î 1 sac de Riz ;
Î 1 carton de poulets ;
Î 5 litres d'huile végétale;
Î 5 kilos de sucre;
Î 5 kilos de haricots;
Î 900 gr de lait;
Article 62. GRATIFICATION ANNUELLE
a. Une gratification annuelle est accordée aux travailleurs qui comptent au moins 6 mois
d'ancienneté dans la Société. Celle-ci est payable aux travailleurs en activité en décembre
de chaque année. Elle est également payée au prorata des mois prestés aux travailleurs
licenciés ayant accompli au moins 6 mois d'ancienneté dans la Société au cours de l'année.
Elle est égale au salaire acquis taxable.
b. Cette gratification est fonction non seulement du rendement annuel de l’agent pour la
période allant de décembre de l’année écoulée et novembre de l’année en cours mais
également du niveau d’affaire, du résultat et de la trésorerie de la Société. Elle est payée
en deux temps à titre de 13ème et 14ème mois.
c. Si le 13ème mois comprend le salaire de base, le logement et le transport, le 14ème mois ne
comprend qu’uniquement le salaire de base.
d. Tous les éléments constitutifs du 13ème et 14ème sont fonction du rendement de l’agent et du
coefficient fixé par la Direction Générale en vue de préserver les résultats annuels de la
Société.
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Article 63 : FORMATION PROFESSIONNELLE


Les deux parties reconnaissent qu'il est de l’intérêt de l'employeur et des travailleurs que ces
derniers soient encouragés à développer leurs capacités et titres ainsi en mesure d'occuper des
postes de responsabilité.

a) Formation Professionnelle
La société accepte d'assurer et de promouvoir la formation professionnelle de ses travailleurs,
soit en organisant la formation dans la Société, soit en collaboration avec l'INPP ou tout autre
organisme dispensant une formation sérieuse et appropriée.

b) Formation Générale
L'Employeur peut assister tout autre travailleur ayant obtenu la cotation « la grande distinction »
deux ans de suite dans la Société qui, soucieux de parfaire ses connaissances liées à ses
attributions et fonctions pour l'amélioration de son rendement, s'inscrit à un Centre de
formation organisé par le Ministère de l'Education Nationale et autres organismes. L'assistance de
I'Employeur ci-dessus énoncé s'exprime par l’octroi au travailleur intéressé des frais d'inscription
ou des cours sous les conditions suivantes :
1. Pour la première année
Le travailleur doit introduire sa demande et obtenir au préalable l'accord de I'Employeur
avant de prendre son inscription.
2. Pour les autres années
II doit présenter l'attestation de réussite I'autorisant de monter de classe. En cas d'échec,
le travailleur pourra reprendre l'année de ses frais, lesquels lui seront remboursés en cas
de réussite.
Toutefois le coût de remboursement des frais scolaires est plafonné à 100.00 $US l’an. Si la
formation est sollicitée par le travailleur, elle ne peut en aucun cas affecter les heures de
prestations régulières.
Article 64 : RENTREE SCOLAIRE
A l'occasion de la rentrée scolaire, l'employeur octroie des fournitures scolaires.
Article 65: PRESTATION EN CAS DE DECES DU TRAVAILLEUR OU D'UN MEMBRE DE SA
FAMILLE.

a) En cas de décès du travailleur, l'employeur remet à la veuve ou à défaut à I'ayant droit une
somme forfaitaire équivalent à 200.00$US afin de lui permettre de faire face aux frais
occasionnés par ce décès.
b) En cas de décès du travailleur, de son épouse ou d'un enfant à sa charge (1), la Société
fournit un cercueil, une Croix, un catafalque, une couronne de fleur, le linceul et supporte
les frais d'inhumation et de transport de la dépouille mortelle. Toutefois, le budget est
plafonné à 1000$, 500.00$US et 350.00$US respectivement pour le travailleur, son épouse et
l’enfant reconnu dans la composition familiale approuvée par la Société.
c) La Société verse à la veuve et aux orphelins un montant représentant le décompte final
(préavis, congé, gratification, etc.) auquel le défunt aurait eu droit s'il était en vie, ainsi
qu'une allocation minimum unique égale suivant l’article 26 de la présente convention.
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d) Par contre, la délégation syndicale soumet la cotisation des agents pour une retenue à la
source selon le degré de parenté ci-après :
- 1er degré (2) : 2.50 $US
ème 3
-2 degré ( ) : 1.50 $US

e) La cotisation ne peut se faire après que la Délégation Syndicale ait saisi la Direction
Générale.
f) Ainsi, chaque travailleur devra fournir à la Direction Générale et à la Délégation Syndicale,
la liste des membres de sa famille de 1er et 2ème degré.
Article 66 : DEMISSION
Le travailleur peut renoncer spontanémént à l’exercice de ses fonctions. La démission se fait
sous les conditions suivantes :
• Le travailleur doit notifier sa démission par écrit à l’employeur ;
• Le travailleur n’est pas obligé de préciser les motifs de sa démission ;
• L’observation du préavis prévu à l’Article 64 Alinéa 2 du Code du Travail.
ARTICLE 67 : FONDS SOCIAL.
a) A partir de la rétribution de la cotisation syndicale et patronale, il est constitué un fonds
social. Ce fond permet à subvenir à certaines dépenses sociales des travailleurs.
b) La Délégation Syndicale doit mensuellement faire rapport aux travailleurs de la gestion de ce
fond, tout en tenant informé l’employeur.
ARTICLE 68 : BOITE DE SECOURS MEDICAL
Il existe dans la Société, une boite de secours pour les soins de première nécessité gérée par le
Service Administratif.
ARTICLE 69 : RETRAITE
L’employeur contribue régulièrement à la cotisation patronale auprès de l’INSS suivant le taux
fixé par les dispositions réglementaires du Code du Travail.

TITRE VIII : DISPOSITIONS PARTICULIERES

Article 70 : CONGOLISATION DES CADRES


La société s'engage de poursuivre, dans les meilleurs délais la Politique de Congolisation du
personnel conventionné à tous les niveaux. A qualification égale, elle accepte le principe de
donner la priorité à l'engagement aux nationaux.
Article 71 : CORRESPONDANCES
Pour toute correspondance, en rapport avec le service, adressée par l’employeur au travailleur,
ce dernier est tenu de la réceptionner et de l’exécuter. Cependant, le travailleur a droit
d’introduire son recours s’il se sent lésé.

(1) Enfant à sa charge : Enfant reconnu dans la composition familiale approuvé par la Société.
(2) 1er degré : Conjoint, Père, Mère et Enfants en charge.
(3 ) 2ème degré : Frère ou Sœur de même père et/ou même mère.
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Article 72 : TAUX DOLLARS


Les salaires et les indemnités sont ainsi indexés au Dollar pour parer à la dévaluation du Franc
congolais. Mais ils sont payables en Franc Congolais suivant le cours de change DHL (Moyenne
mensuelle).
Article 73 : REFECTOIRE
a. L’employeur met à la disposition du personnel un réfectoire pour lequel il prend en charge le
thé, le sucre, le lait et le café.
b. La fréquentation se fait uniquement avant 8H00 et à partir de 10H00. Toutefois, il est interdit
d’y avoir plus de deux personnes de même service au même moment afin de ne pas perturber
le service.
c. Il est également interdit au travailleur de prendre dans son bureau autre nourriture que du
thé ou du café, boissons non alcoolisées.
Article 74 : ENVOI GRATUIT
b. Chaque travailleur bénéficie d’une expédition gratuite tous les trois mois.
c. Il doit s’assurer que l’expédition en question lui appartient effectivement. Le travailleur ne
doit jamais prendre l’envoi d’un tiers pour en faire une expédition gratuite en son compte.
d. Seul l’employeur dispose l’autorité d’accorder d’une expédition gratuite.
e. L’expédition gratuite accordée à un client est préalablement approuvée par la Direction
générale.
Article 75 : RELATIONS INTIMES ENTRE TRAVAILLEURS
a) Il est interdit aux travailleurs d’entretenir des relations intimes au sein de la Société.
b) Dans le cas du mariage entre deux travailleurs de la Société, l’un d’eux doit démissionner.
c) Si aucun d’entre les deux ne présente la démission, la Direction Générale procède au
licenciement avec préavis de l’un des deux, au choix de l’Employeur.
Article 76 : EMBAUCHE APRES DEMISSION
Le travailleur s’engage, en cas de démission de sa part, à ne pas se faire engager auprès d’une
entreprise concurrente et ce, endéans 12 mois au minimum.
Article 79 : AUTORISATION DE DEMANDE DE SORTIE
Les demandes de sortie pour absence doivent être adressées à la Direction Générale au moins
04H00 avant la date ou l’heure sollicitée sauf cas d’exception approuvé par le Directeur Général.
Article 80 : DISPOSITIONS FINALES
Toutes les matières dont il n’est pas expressément fait mention dans la présente Convention
Collective, sont réglées par les dispositions légales et réglementaires, celles de la Convention
Collective interprofessionnelle nationale du travail ainsi que le règlement en vigueur dans la
Société.
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ARTICLE 81 :
La présente Convention entre en vigueur à la date de sa signature après visa de l’Inspection du
travail.
Ainsi fait à Kinshasa, le 22 juillet 2008

POUR LA DELEGATION SYNDICALE POUR L’EMPLOYEUR

Président Directeur Général Adjoint


KAKESA KOKO EMERY KABAMBA MULANGI

Vice-Président Directeur Général


DIAO MVUMBI NICO BRUNO OUDART

Secrétaire Trésorière
KANE MARIAM

POUR L’UNTC SYNDICAT REPRESENTATIF

Jean-Paul KAMALATA
Secrétaire Général Adjoint

Jean-François BONGWALANGA
Secrétaire Général

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