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Juillet 2008
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par le personnel en service à la date de son entrée en vigueur. Les avantages reconnus par la
présente Convention ne peuvent être non plus cumulés avec ceux déjà accordés pour le même
objet par la Société à la suite d'usage ou de convention.
Toutefois, le travailleur bénéficie du régime le plus favorable.
Article 4: REVISION ET DENONCIATION
1. Révision
a) La présente Convention pourra être révisée au plutôt trois ans après sa date d'entrée en
vigueur.
b) La demande de révision doit être présentée par lettre recommandée avec accusé de
réception ou par porteur, adressée à I'autre partie, par Celle qui en prend l'initiative.
c) La demande indiquera les dispositions mises en cause et sera accompagnée des
propositions écrites.
d) Les pourparlers, devront s'ouvrir dans un délai de deux mois, à dater de la réception de la
demande.
2. Dénonciation
a) La présente Convention pourra être dénoncée par l'une des parties signataires moyennant
un préavis de six mois notifié à l'autre partie par lettre recommandée ou par porteur avec
accusé de réception. La copie de cette lettre de préavis sera adressée à l'Inspecteur du
Travail du ressort. La notification de la dénonciation doit en préciser les motifs et
contenir le projet de la nouvelle Convention.
b) Toutefois, la première dénonciation ne pourra intervenir avant l’expiration d'un délai de
cinq ans à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente.
c) La notification de la dénonciation doit en préciser les motifs et être accompagnée du
projet de la nouvelle convention Les parties s'engagent à entreprendre les négociations
dans le délai de trois mois à dater de la réception de la lettre de préavis.
d) Si I'accord ne peut intervenir avant l'expiration du délai de deux mois à compter de la
date d'ouverture des pourparlers, les parties acceptent que la Convention reste en vigueur
pendant un nouveau délai de deux mois.
e) Si au terme de ce délai, I'accord n’est pas conclu, les parties peuvent recourir à
l'arbitrage de l'Inspecteur du Travail du ressort avant l'application de la procédure prévue
à l’article 5 de la présente Convention.
Article 5: CONCILIATION ET MEDIATION
1. Conciliation
a) En cas de différend résultant de l'interprétation ou de l'application de la présente
Convention, la partie qui le soulève doit le porter à la connaissance de I'autre partie par
écrit avec accusé de réception ou par porteur.
b) Les deux parties se réunissent dans les deux jours à compter de la date de la réception de
la lettre, à l’effet de trouver une solution au différend.
c) Lorsque les parties sont tombées d'accord sur la solution à apporter au différend, le texte
est soumis aux formalités prévues à l’article 314 du Code du Travail.
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d) Si, après cette réunion, le différend subsiste, la partie la plus diligente saisit l'Inspecteur
du Travail du ressort qui, dans les trois jours de la saisine, préside une réunion groupant
les parties en vue de les concilier. II statuera en droit sur les questions juridiques et en
équité sur les autres.
e) A l’issue de la tentative de conciliation, l'Inspecteur du Travail établit un procès verbal
constatant soit I'accord, soit le désaccord total ou partiel des parties ; celles-ci
contresignent le procès-verbal et en reçoivent ampliation. L'accord de conciliation est
exécutoire dans les conditions fixées à l'Article 314 du Code du Travail.
f) En cas d'échec total ou partiel, le procès-verbal de non-conciliation sera établi pour
préciser les points de désaccord afin de faciliter la tâche du médiateur.
2. Médiation
a) En cas de non-conciliation totale ou partielle, le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la
Prévoyance sociale, le cas échéant, le Gouverneur de Province que la partie diligente
saisit est le médiateur.
b) Le médiateur convoque les parties dans les trois jours de la saisine.
c) II jouera son rôle, dans l'esprit, les conditions et les règles définis aux Articles 311, 312 et
313 du Code du Travail.
Article 6: GREVE, LOCK-OUT ET PRESERVATION DES MOYENS DE FONCTIONNEMENT
a) Les parties s'interdisent d'avoir recours à la grève ou au lock- out pendant les délais de
préavis de dénonciation, de révisions ou de pourparlers jusqu'à ce que les procédures
prévues aux articles 4 et 5 de la présente Convention et celles de I'Arrêté Ministériel n°
3/98 du 29 janvier 1998 soient complètement épuisées.
b) En cas de cessation collective du Travail, les parties s'engagent à prendre les dispositions
nécessaires pour sauvegarder les moyens de fonctionnement normal de la Société et
assurer les prestations d'intérêt public et humanitaire conformément aux dispositions
légales.
c) L'employeur s'engage à n'exercer aucune pression sur les délégués syndicaux tendant à
gêner ou à compromettre l'exercice de la liberté syndicale dans la Société.
d) L'employeur fournit une tenue lors de l'installation de la Délégation Syndicale. Cette
tenue est renouvelable à chaque installation d’une nouvelle Délégation.
2. Elections Syndicales
Tout membre du personnel qui remplit les conditions requises par la loi a le droit d'être candidat
aux élections relatives à la représentation du personnel dans de la Société, à l'exclusion des
cadres de Département Administratif et Financier et des cadres de direction ayant effectivement
le pouvoir de prendre à titre autonome des décisions de nature à influencer considérablement la
marche de la Société,telle que définie à l’article 4 de I'arrêté ministériel no
I2/CAB.Min/TPS/ar/NK/054/ du 12 octobre 2004. Les chefs des Départements et les responsables
des Bases de direction ne sont pas éligibles.
Article 8. PARTICIPATION AUX COMMISSIONS MIXTES
a) Chaque fois que les travailleurs seront appelés à participer à une commission mixte dans
laquelle chacune des parties serait représentée directement et qui serait décidée de
commun accord par les organisations professionnelles reconnues comme représentatives ou
celles qui leur seront affiliées, il appartiendra aux organisateurs de fixer ensemble :
- le nombre de participants ;
- la durée de la réunion ;
- le lieu où la réunion se tient ;
- les heures, etc.
Sont considérées comme "COMMISSION MIXTE", les réunions auxquelles prennent part les
représentants des Centrales Syndicales, la Délégation Syndicale de la Société ainsi que les
représentants de I'Employeur avec ou sans Inspecteur du travail.
Peuvent notamment être considérées comme telles :
1. Les rencontres syndicales auxquelles sont associés le ou les représentants de I'Employeur;
2. Les réunions trimestrielles, semestrielles ou annuelles auxquelles assistent le ou les
représentants des Centrales Syndicales ;
3. Les rencontres pour la révision des salaires ;
4. La commission prévue à l’article 14 de la Convention Collective ;
5. Les rencontres pour la révision de la Convention Collective ;
6. La commission constituée spécialement pour la classification des emplois ;
7. La commission de recours ;
8. Cette énumération n’est pas limitative.
b) Les montants des indemnités de la participation aux commissions mixtes sont fixés par
l’employeur et communiqués à la partie syndicale. Les frais de voyage et de subsistance sont
à charge de l'employeur. Leurs taux sont fixés par l’employeur, en fonction des conditions de
vie du lieu ou se tient la réunion.
c) Sauf cas d'urgence, le syndicat de travailleurs est tenu d'informer, par écrit, au moins 26
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l'employeur accepte d'envoyer les copies du P.V. y afférent aux syndicats représentés dans la
Société. Une copie du P.V. doit également être adressée à I'Inspecteur du Travail du ressort.
Article 14 : INFORMATION SUR LA MARCHE ET LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA SOCIETE
a) Conformément à l’article 263 du Code du Travail, outre les dispositions du premier
paragraphe de l’article précité, I’employeur s'engage à informer la délégation syndicale sur
la marche et la situation économique de la Société. Les renseignements spécifiques qui
feront objet de cette information sont les suivantes:
I. TRIMESTRIELLEMENT
• La production réalisée pour chaque espèce de produits ; La variation des rapports des
salaires moyens ;
• L’évolution du chiffre d'affaires ;
• L'indice du coût de la main-d’œuvre sur le chiffre d'affaire ;
• L'évolution des tarifs ou du niveau des prix à la vente ;
• Le rendement du Personnel.
III. ANNUELLEMENT
c) Outre les compétences reconnues à la délégation syndicale au titre XII chapitre II du Code du
Travail, la délégation syndicale peut aider activement la direction pour améliorer le niveau
de rendement et la discipline au sein de la Société.
Article 16 : LICENCIEMENT DUN DELEGUE SYNDICAL
a) Tout licenciement d’un délégué syndical titulaire ou suppléant envisagé par l'Employeur ou
son représentant fera l'objet d'un examen effectué par une commission mixte à raison d’un
permanent par syndicat. Toutefois, siégeant en matière de mutation, la commission ad hoc
devra donner son avis endéans 6 jours à dater de l’ouverture de la réunion.
b) Le procès-verbal des travaux de cette commission sera soumis à l'Inspecteur du travail du
ressort pour décision, conformément à l’Article 258 du Code du Travail.
c) Sauf faute lourde, la durée de préavis à observer en cas de licenciement d’un Délégué
Titulaire ou suppléant est le double de la période applicable en vertu des dispositions de
l'article 23 de la présente Convention sans pouvoir être inférieur à 5 mois.
Article 17 : FETE DE TRAVAIL
A l'occasion de la fête du 1er mai, I'Employeur accepte d'accorder une assistance à la délégation
syndicale pour l'organisation des manifestations.
• 78 jours ouvrables augmentés de 15 jours ouvrables par année d'ancienneté pour les
cadres et les hors cadres.
Article 24 : LICENCIEMENT SANS PREAVIS
Le licenciement sans préavis consiste en une rupture immédiate du Contrat de Travail pour faute
lourde du Travailleur.
Peuvent constituer notamment une faute lourde justifiant le licenciement sans préavis:
1. Les manquements aux dispositions des Articles 71 et 72 du Code du Travail ;
2. Les faits portant atteinte à l'honneur et à la probité tels que vols, actes d'indélicatesse,
prélèvement ou utilisation non autorisée et à des fins personnelles de fonds ou des biens
appartenant à la Société ;
3. Les voies de fait et les injures graves commises pendant les heures de service à l'égard
des Dirigeants et du Personnel de la Société ou de tiers ;
4. Les faits immoraux et scandaleux (contraire à l’image de la société);
5. Les faits d'ivresse ou d'état d'ivresse pendant le service ;
6. Le refus de service caractérisé et les actes d'insubordination ;
7. L'absence non motivée pendant plus de 3 jours consécutifs ;
8. Le préjudice matériel causé intentionnellement à la Société ;
9. La subtilisation d’un bordereau ou d’une expédition.
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• de consacrer toute son activité aux fonctions qui lui sont confiées pendant les heures de
service ;
• de se soumettre soit à tout traitement médical préventif, soit à toute règle d’hygiène
généralement en usage ou prescrite par le Service Médical ;
• D'observer la plus grande discrétion pour tout ce qui concerne les affaires de la Société ;
• Observer la plus grande politesse dans ses rapports avec ses supérieurs, ses collègues ou ses
subalternes, avec le public et avec les autorités établies.
• Aider ses supérieurs, ses collègues ou subordonnés de service et éviter de porter atteinte à
la dignité due à leur rang dans de la Société.
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a) La durée de travail est de 45 heures par semaine, à raison de 8 heures par jour du lundi au
vendredi et de 5 heures le samedi à l'exception des agents pour qui le travail est exécuté en
équipes successives, des OPS et services aéroport et ceux des provinces. Toutefois, en cas des
circonstances exceptionnelles, les parties peuvent de commun accord, répartir autrement ces
45 heures.
Article 29 : TRAVAUX URGENTS
a) Le travail urgent est celui dont l'exécution est nécessaire afin de maintenir la qualité de
service, d’améliorer le transit time et de respecter le deadline de reporting.
b) Le travail urgent effectué en dehors des heures normales de service est pris en compte dans
la cotation pour la détermination du rendement et de prime de performance tel que publié
dans le document CIMSYS.
Article 30 : PONCTUALITE
a) Tout travailleur DHL, sans exception aucune, est tenu de manifester sa présence en
mentionnant sur la liste de présence le nom, l’heure d’arrivée, l’heure de départ et la
signature ;
b) A la fin chaque mois, l’employeur, par le biais du Département Administratif et Financier,
fixe le taux de ponctualité en se servant des éléments ci-après :
- Absence non motivée : - 5 points
- Absence week-end et permanence : -10 points
- Congé annuel : 0 point
- Congé de circonstance : 0 point
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a) Les jours de fermetures régulières sont le dimanche et les jours fériés pour tous les agents.
Mais étant donné que l’activité DHL nécessite une continuité de service de 7 jours sur 7, un
système de roulement est convenu entre l’employeur et l’employé pour assurer une
permanence de tous les services. Les jours fériés sont ceux fixés par la loi ;
b) Les journées décrétées; chômées par les Autorités publiques sont assimilées aux jours fériés
légaux.
Article 33 : CONGES
1) Congé annuel
a. Le droit au congé naît pour le travailleur à l’expiration d’une année de services comptée
de date à date et accomplie chez le même Employeur ou un Employeur Substitué.
b. Dans le calcul des jours de congé, on décompte, les dimanches et les jours fériés légaux.
c. La durée du congé est fixée à 26 jours ouvrables. Elle est augmentée de 2 jours ouvrables
par tranche de 5 ans d'ancienneté.
d. Le Travailleur bénéficie d'un pécule de congé déterminé de la manière suivante :
e. A l'occasion de son départ en congé après une période de 2 ans, I'employeur remet au
travailleur muté ou travaillant en dehors de son lieu d'engagement et à sa famille, les
titres et frais de voyage aller-retour du lieu du travail à son milieu d'engagement. L'agent
muté qui renonce au voyage, recevra en contrepartie un avis de crédit de la moitié de la
valeur des titres de voyages auxquels il a droit. La durée du voyage et les jours de
maladie pendant la période de congé ne comptent pas comme jours de congé.
Article 34 : PRESENCE AU BUREAU PENDANT LE CONGE
Sauf sur demande de l’employeur ou d’une autorisation obtenue du Chef hiérarchique (Chef de
Département ou Chef de Base), le travailleur en congé ne peut se trouver au lieu de travail.
Article 35 : DROIT DE LA FEMME ET CONGE DE MATERNITE
a) La Femme Travailleuse jouit de tous les avantages prévus dans le présente convention
collective.
b) Elle a droit à un congé de maternité. La durée de ce congé est de 14 semaines
consécutives, soit 6 semaines avant et 8 semaines après l’accouchement. A la reprise, la
mère bénéficie d’une heure avant la fin du travail pour I'allaitement et cela pendant trois
mois. Elle bénéficiera, durant cette période, de la totalité de son salaire.
c) Pendant la période d’hospitalisation de l’enfant, et si cela nécessite la surveillance
permanente de la mère, celle-ci a droit à un congé n’excédant pas une durée maximum de
20 semaines à dater de l’accouchement. Elle bénéficiera pendant cette période du 2/3 de
sa rémunération. La nécessité de la durée de cette surveillance sera constatée par un avis
médical écrit.
d) Au cas où l’agent serait appelé à servir d’aide malade à son époux, le contrat est suspendu
avec paiement du 2/3 de la rémunération pendant une période de 1 mois.
2. Congé de circonstance.
Le travailleur a, en outre, droit aux congés de circonstances ci-après :
1) Mariage du travailleur : 4 jours ouvrables;
2) Accouchement de l'épouse: 2 jours ouvrables;
3) Mariage de l'enfant du travailleur : 2 jours ouvrables;
4) Décès du conjoint ou de l'enfant du travailleur: 6 jours ouvrables;
5) Décès du père ou de la mère du travailleur : 4 jours ouvrables;
6) Décès du père ou de la mère du conjoint du travailleur: 2 jours ouvrables ;
7) Décès d'un parent du second degré exclusivement frère, sœur, grands-parents directs : 3
jours ouvrables ;
8) Déménagement : 1 jour de congé.
Les congés de circonstances ne peuvent être fractionnés. Toutes fraudes ou tentatives de fraudes
en la matière entraîneront les plus lourdes des sanctions.
L'employeur n’est tenu au paiement des congés de circonstances que jusqu'à concurrence de dix
huit jours, ouvrables par an.
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a) Les parties conviennent d'appliquer dans la Société, une classification professionnelle des
emplois. Celle-ci est discutée et agréée par les parties suivant les emplois existants.
Elle est annexée à la présente Convention Collective.
b) Les parties conviennent également qu'elles peuvent, à chaque fois que le besoin se fait
sentir, procéder à l'examen de la classification en vigueur dans la Société et à l'intégration du
personnel dans les emplois nouvellement créés ou ayant évolués conformément à la loi.
2. Barème des salaires
TITRE V : DE LA REMUNERATION
Article 37 : DU SALAIRE
a. Les parties s'en tiennent aux salaires conventionnels et au principe de la rémunération
indexée en dollars américains afin de maintenir le pouvoir d'achat des Travailleurs.
b. Les taux de salaire sont fixés par catégories et échelons indiciaires dont la tension salariale
est de 100 à 320 (voir tableau en annexe).
c. Le paiement s'effectue le 28 de chaque mois par virement bancaire ou pour ceux qui n’ont
pas des comptes bancaires viables pour la Société, pendant les heures de service, dans les
Bureaux de la Société, sauf décalage provoqué par un dimanche ou un jour férié. Dans ce
cas, la paie est avancée au jour précédent. Un acompte peut être accordé sur demande de
l'agent. Son montant ne peut être supérieur à 1/5 du salaire prévisible.
d. Le salaire est calculé pour une durée de 8 heures par jour de lundi à vendredi et de 5 heures
le samedi.
Article 38 : AUGMENTATION POUR ANCIENNETE
a) Tout travailleur bénéficie, après chaque année de service d'une augmentation pour
ancienneté.
b) On entend par ancienneté l'année civile pendant laquelle le travailleur a été occupé de
façon ininterrompue au service de son employeur.
c) Ne sont pas interruptives d'ancienneté, les absences pour congé annuel, de circonstance, de
maternité, les absences motivées, ni celles pour accidents et maladies et le temps passé en
détachement syndical.
d) Le taux de cette augmentation est fixé à 5% sur le salaire de base barémique du grade et de
la catégorie du barème de mois de décembre.
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b) En décembre de chaque année, les travailleurs ayant accompli au moins six mois dans la
Société font l'objet d'une appréciation de mérite dans l'emploi correspondant à leur
catégorie ou échelon.
c) L'appréciation de mérite est établie compte tenu des critères qui sont déterminés dans la
Société pour chaque catégorie d'emploi.
d) Le mérite du travailleur s'exprime par l'une des appréciations synthétiques ci-après : Grande
distinction, Distinction, Très Bien, Bien, Assez Bien, Médiocre et Mauvais.
2. Procédure d'appréciation et recours
a) Le pouvoir d'apprécier le personnel implique deux niveaux :
Au premier niveau, l'appréciation est faite par le chef direct du travailleur. L'appréciation a
lieu à l'occasion d'un entretien d’évaluation fait à la fin de l'année ;
b) La cotation est ensuite contrôlée et approuvée ou non au deuxième niveau par le chef du
Département qui attribue au travailleur une cotation définitive et la transmet au Département
Administratif.
c) Le suivi de l'opération est assuré par le Département des Ressources Humaines qui enfin
communique à chaque travailleur la cote obtenue et l'augmentation due.
d) Le travailleur qui s'estime être lésé à la suite de I'appréciation de mérite peut introduire un
recours endéans 15 jours à partir de la notification au Département Administratif qui se
charge d'y donner la suite après consultation des Responsables concernés.
• Grande Distinction : 5%
• Distinction : 4%
• Très Bien : 3%
• Bien : 1%
Article 40 : PROMOTION
La promotion consiste en un avancement. En cas de vacance d'emploi à un niveau supérieur, une
promotion peut être accordée au travailleur ou à l'agent sous les conditions non limitatives
suivantes :
• Réussite à un examen organisé par la Société ou présentation d'un brevet, d'un certificat ou
d'un diplôme acquis, soit dans un établissement scolaire ou universitaire, soit dans un centre
de formation ou de perfectionnement. En cas de compétence ou mérite égal, priorité sera
accordée au travailleur le plus performant dans la Société.
• Toute promotion doit faire l'objet d'une note de service signée conjointement par le
Département Administratif et celui du travailleur et adressée au travailleur ou l'agent
promu, copie est versée, dans son dossier.
Article 41 : COMMISSIONNEMENT
a. Le commissionnement est l'affectation d'un travailleur à un emploi d'une catégorie ou d'un
échelon supérieur au sien, définitivement vacant.
b. Le commissionnement a une durée maximum de 3 mois pour les emplois des personnels
d'exécution et 6 mois pour les emplois des maîtrises et des cadres de collaboration, Passé ce
délai, le travailleur est confirmé dans son nouvel emploi
c. Pendant la période de commissionnement, le travailleur bénéficie d'une indemnité égale à
40% à la différence entre le salaire de base dont il jouit au moment du commissionnement et
le salaire de base correspondant au nouvel emploi qu'il occupe, dans les proportions
suivantes:
a) L'intérim est l'affectation d'un travailleur à un emploi d'une catégorie ou d'un échelon
supérieur à un poste temporairement vacant. Durant cette période, l'intérim peut être retiré
et, dans ce cas, le travailleur réintègre son ancien emploi ou est affecté à tout autre emploi
équivalent.
b) L'intérim doit être considéré comme une activité de développement pour le travailleur et ne
donne pas lieu à une quelconque prime.
c) Pour autant que l’intérim soit égal ou supérieur à un mois, le travailleur bénéficie d'une
indemnité égale à la différence entre les deux salaires de base des catégories respectives
pondérée par l'appréciation du chef hiérarchique. L'intérim assuré par un travailleur ou un
agent exerçant les fonctions de même grade que lui, donne droit à une prime de 40% du
salaire acquis pour le personnel d'exécution et 30% du salaire, acquis pour les agents de
maîtrise et cadres de collaboration
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d) L'intérim doit être notifié à l'agent par écrit en précisant les tâches, spécifiques et les limites
de responsabilités.
e) L'intérim d'un cadre de direction donne droit à une prime égale à la différence entre le
salaire de base du grade de la personne remplacée au salaire de l’agent assurant l’intérim.
Article 43 : RETENUE SUR SALAIRE ET ENGAGEMENT AVEC LES TIERS
a. L’employeur accorde des avances sur salaire au travailleur qui ne peuvent pas dépasser 20%
du salaire mensuel.
b. Il est interdit à l’agent de prendre des engagements ou contracter des dettes auprès des
tiers et impliquer l’employeur pour le remboursement.
b) Tout travailleur qui, suite à un accident de travail ou une maladie professionnelle, subit une
diminution de son aptitude au travail ou perd cette aptitude tant que tout autre travail lui
soit impossible, se verra confier des fonctions en rapport avec sa nouvelle capacité de travail.
A défaut une formation en vue de son reclassement lui sera donnée.
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c) En cas d'invalidité permanents total ou du décès découlant d'un accident de travail ou d'une
maladie professionnelle, la société accordera aux travailleurs concernés les conditions
prévues pour fin Carrière (Article 54).
a) Pour raison de service tout travailleur jouit de la gratuité de transport pour raison de service.
Cette gratuité s'exerce soit par la mise à la disposition des titres ou moyens de transport, soit
par l'octroi d'une indemnité de transport ou d'un véhicule.
b) Du domicile au service:
• L'indemnité à accorder au travailleur n'utilisant pas un moyen de locomotion de
l'employeur est égale au taux officiel de transport à raison de :
Î 6 trajets par jours pour le personnel d'exécution ;
Î 9 trajets par jour pour les maîtrises ;
Î 12 trajets par jours pour les cadres de collaboration.
2. Celle-ci est fixée mensuellement pour 26 jours de travail effectivement prestés. Concernant
les prestations en dessous de 26 jours le mois, elle est payée au prorata de nombre des jours
prestés.
3. Les taux mensuels est de 180,00 $ pour les Commerciaux et Assimilés, plus 200 litres de
carburant et les autres agents bénéficieront de 100 litres de carburant.
4. L'agent qui, après avis de la Société, accepte de transporter plus de deux agents tout en se
conformant aux horaires de travail, aura droit à une indemnité kilométrique mensuel de
50,00 $.
Article 51 : ALLOCATION FAMILIALE
L'Employeur accorde aux travailleurs les allocations familiales dont les taux journaliers par
enfant et épouse, sont fixés à 0,50$ avec effet à la date de la signature de la présente
convention.
Article 52 : BREVET D'ANCIENNETE
La Société accorde à ses agents des brevets d'ancienneté chaque année. A l'occasion de la remise
des brevets aux ayants droits, chaque agent bénéficiera d’un cadeau en fonction de son
ancienneté et correspondant au barème suivant :
• On entend par ancienneté le temps pendant lequel le travailleur a été occupé de façon
ininterrompue pour le compte de la Société, quel que soit le lieu de son emploi.
• Ne sont pas interruptifs d'ancienneté les absences pour congés payés, les congés de
circonstances, les absences pour maladie, accidents de travail ou maladies
professionnelles.
• La Société DHL INTERNATIONAL CONGO S.P.R.L. s'engage à rémunérer cette ancienneté
par une prime représentant 5% du salaire de base par année d'ancienneté conformément à
l’article 35 de la présente convention.
Article 56 : PRIME DE DIPLOME
La prime de diplôme est accordée aux Agents détenteurs de titres scolaires et académiques ou
équivalant suivants :
a) Formation Professionnelle
La société accepte d'assurer et de promouvoir la formation professionnelle de ses travailleurs,
soit en organisant la formation dans la Société, soit en collaboration avec l'INPP ou tout autre
organisme dispensant une formation sérieuse et appropriée.
b) Formation Générale
L'Employeur peut assister tout autre travailleur ayant obtenu la cotation « la grande distinction »
deux ans de suite dans la Société qui, soucieux de parfaire ses connaissances liées à ses
attributions et fonctions pour l'amélioration de son rendement, s'inscrit à un Centre de
formation organisé par le Ministère de l'Education Nationale et autres organismes. L'assistance de
I'Employeur ci-dessus énoncé s'exprime par l’octroi au travailleur intéressé des frais d'inscription
ou des cours sous les conditions suivantes :
1. Pour la première année
Le travailleur doit introduire sa demande et obtenir au préalable l'accord de I'Employeur
avant de prendre son inscription.
2. Pour les autres années
II doit présenter l'attestation de réussite I'autorisant de monter de classe. En cas d'échec,
le travailleur pourra reprendre l'année de ses frais, lesquels lui seront remboursés en cas
de réussite.
Toutefois le coût de remboursement des frais scolaires est plafonné à 100.00 $US l’an. Si la
formation est sollicitée par le travailleur, elle ne peut en aucun cas affecter les heures de
prestations régulières.
Article 64 : RENTREE SCOLAIRE
A l'occasion de la rentrée scolaire, l'employeur octroie des fournitures scolaires.
Article 65: PRESTATION EN CAS DE DECES DU TRAVAILLEUR OU D'UN MEMBRE DE SA
FAMILLE.
a) En cas de décès du travailleur, l'employeur remet à la veuve ou à défaut à I'ayant droit une
somme forfaitaire équivalent à 200.00$US afin de lui permettre de faire face aux frais
occasionnés par ce décès.
b) En cas de décès du travailleur, de son épouse ou d'un enfant à sa charge (1), la Société
fournit un cercueil, une Croix, un catafalque, une couronne de fleur, le linceul et supporte
les frais d'inhumation et de transport de la dépouille mortelle. Toutefois, le budget est
plafonné à 1000$, 500.00$US et 350.00$US respectivement pour le travailleur, son épouse et
l’enfant reconnu dans la composition familiale approuvée par la Société.
c) La Société verse à la veuve et aux orphelins un montant représentant le décompte final
(préavis, congé, gratification, etc.) auquel le défunt aurait eu droit s'il était en vie, ainsi
qu'une allocation minimum unique égale suivant l’article 26 de la présente convention.
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d) Par contre, la délégation syndicale soumet la cotisation des agents pour une retenue à la
source selon le degré de parenté ci-après :
- 1er degré (2) : 2.50 $US
ème 3
-2 degré ( ) : 1.50 $US
e) La cotisation ne peut se faire après que la Délégation Syndicale ait saisi la Direction
Générale.
f) Ainsi, chaque travailleur devra fournir à la Direction Générale et à la Délégation Syndicale,
la liste des membres de sa famille de 1er et 2ème degré.
Article 66 : DEMISSION
Le travailleur peut renoncer spontanémént à l’exercice de ses fonctions. La démission se fait
sous les conditions suivantes :
• Le travailleur doit notifier sa démission par écrit à l’employeur ;
• Le travailleur n’est pas obligé de préciser les motifs de sa démission ;
• L’observation du préavis prévu à l’Article 64 Alinéa 2 du Code du Travail.
ARTICLE 67 : FONDS SOCIAL.
a) A partir de la rétribution de la cotisation syndicale et patronale, il est constitué un fonds
social. Ce fond permet à subvenir à certaines dépenses sociales des travailleurs.
b) La Délégation Syndicale doit mensuellement faire rapport aux travailleurs de la gestion de ce
fond, tout en tenant informé l’employeur.
ARTICLE 68 : BOITE DE SECOURS MEDICAL
Il existe dans la Société, une boite de secours pour les soins de première nécessité gérée par le
Service Administratif.
ARTICLE 69 : RETRAITE
L’employeur contribue régulièrement à la cotisation patronale auprès de l’INSS suivant le taux
fixé par les dispositions réglementaires du Code du Travail.
(1) Enfant à sa charge : Enfant reconnu dans la composition familiale approuvé par la Société.
(2) 1er degré : Conjoint, Père, Mère et Enfants en charge.
(3 ) 2ème degré : Frère ou Sœur de même père et/ou même mère.
Convention Collective – Juillet 2008 Page 26 of 28
ARTICLE 81 :
La présente Convention entre en vigueur à la date de sa signature après visa de l’Inspection du
travail.
Ainsi fait à Kinshasa, le 22 juillet 2008
Secrétaire Trésorière
KANE MARIAM
Jean-Paul KAMALATA
Secrétaire Général Adjoint
Jean-François BONGWALANGA
Secrétaire Général