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Pré-Requis :
• Anatomie et physiologie
• Sémiologie clinique
• Sémiologie paraclinique
• Pharmacologie
Références :
Et pour approfondir :
• Vacheron A., Le Feuvre C., Di Matteo J., Cardiologie, 3ème édition Mars 1999,
Expansion Scientifique publications.
• Braunwald E., Heart disease : a textbook of cardiovascular medicine. 5ème édition
1997, Editions W.B. Saunders, Philadelphie.
Liens :
Exercices :
• Elle entraîne une déviation de l'axe de QRS dans le plan frontal, vers la droite, et une
augmentation de l'amplitude de l'onde R en précordiales droites.
• Le schéma suivant montre une HVD avec axe de QRS à + 90°, et une onde R
exclusive en V1 et surcharge systolique du ventricule droit.
ECG : bloc de branche droit complet et bloc fasciculaire postérieur gauche. Probable infarctus antérieur
Homme 54 ans.
Faire l'interprétation en suivant la méthodologie des commentaires précédents. A noter que le bloc de branche
droit ne fait pas disparaître les signes d'un éventuel infarctus.
(Service de Cardiologie du CHU de Grenoble)
ECG : bloc de branche droit complet, bloc fasciculaire antérieur gauche. Infarctus antérieur datant de un mois
Thrombose de l'IVA : Faire l'interprétation en suivant la méthodologie des commentaires précédents.
(Service de Cardiologie du CHU de Grenoble)
• PR = 21/100 seconde
• chaque onde P est suivie d'un complexe QRS
• L'activité auriculaire peut être sinusale, il peut s'agir aussi d'une fibrillation ou d'un
flutter auriculaire. Quoiqu'il en soit, il n'y a aucun lien entre l'activité auriculaire et
l'activité ventriculaire.
• L'activité ventriculaire est autonome : rythme idio-ventriculaire.
• plus souvent : QRS large
• Fréquence autour de 40/mn, régulière.
• Le rythme sinusal est remplacé par de multiples foyers autonomes, dont les rythmes se
superposent et atteignent le centre nodal de façon anarchique.
• La réponse ventriculaire est donc irrégulière.
• La ligne de base est remplacée par des ondulations irrégulières.
• Les complexes QRS sont inéquidistants et inéquipotentiels.
• Il s'agit d'un centre ectopique auriculaire qui bat à 200/mn ± 50. Entre chaque onde P,
le tracé revient à la ligne de base.
• La réponse ventriculaire est du type 2/1, 3/1, 4/1, avec un PR variable.
• Trois mécanismes :
o Théorie de la réentrée : un retard de conduction dans une partie du myocarde
amène une onde d'excitation à dépolariser le myocarde qui vient de sortir de sa
période réfractaire. Le couplage des extrasystoles est fixe. Cela explique le
bigéminisme des salves d'extrasystoles.
o Théorie de la parasystolie : il existe un foyer ectopique ventriculaire de
fréquence lente (dit protégé). Les systoles naissant de ce centre ne peuvent
s'exprimer qu'en dehors des périodes réfractaires. Les extrasystoles n'ont aucun
rapport avec le rythme sinusal (couplage variable) mais, entre elles, leur
intervalle a un commun dénominateur.
o Théorie des foyers ectopiques : plusieurs foyers envoient des influx qui
donnent naissance à des extrasystoles polymorphes à couplage variable.
• Signes électrocardiographiques : les extrasystoles ventriculaires sont des complexes
prématurés, larges (= 12/100 seconde), suivies d'un repos compensateur. Elles sont
dites interpolées lorsqu'il n'y a pas de repos compensateur.
• Par degré croissant de gravité, on distingue les extrasystoles ventricu-laires :
o isolées monomorphes,
o fréquentes monomorphes
o en salves monomorphes
o fréquentes polymorphes
o en salves polymorphes.
• Dans tous les cas, la précocité de l'extrasystole ventriculaire R/T est un élément de
gravité supplémentaire.
4. L'infarctus du myocarde
Schéma : évolution des signes électrographiques au stade aigue de l’infarctus du myocarde, du 1er jour au
8ème jour
(Service de Cardiologie du CHU de Grenoble)
4.1. Infarctus diaphragmatique
5. Péricardite aiguë
6.1. Principes
• Enregistrement sur une bande magnétique, à déroulement lent ou sur une carte
informatique (mémoire solide), de l'électrocardiogramme sur 24 heures
(éventuellement 48 h). Lecture rapide informatisée en 30 ou 15 minutes.
• Il existe des appareils à mémoire solide qui enregistrent les événements rythmiques à
la demande, lorsque le patient déclenche l'enregistrement.
• Cet appareil peut être placé pour une quinzaine de jours : R test.
6.2. Intérêt
6.3. Indications
7. L'électrocardiogramme endocavitaire
• Il s'obtient en montant une sonde par voie veineuse jusqu'aux cavités droites. On peut
ainsi enregistrer l'activité auriculaire "A", l'activité du faisceau de His "H" et l'activité
ventriculaire "V".
o L'intervalle AH = 65 msec
o L'intervalle HV = 40 msec (limite supérieure : 55 msec).
• Indications :
o Exploration de la conduction auriculo-ventriculaire
o Étude des troubles de l'automatisme auriculaire
o Localisation du faisceau de Kent dans le syndrome de Wolf-Parkinson-White.
o Stimulation programmée pour déclencher une tachycardie ventriculaire sans
traitement, puis vérification de l'efficacité du traitement (la tachycardie
ventriculaire n'est plus déclenchable).
o Ablation par radiofréquence du faisceau de Kent ou du faisceau de His.
o Ablation par radiofréquence des flutters auriculaires, des tachycardies
paroxystiques du type de Bouveret et probablement dans l'avenir des
fibrillations auriculaires.
8. L'électrocardiogramme d'effort
8.1. Principe
• angor instable,
• insuffisance cardiaque,
• troubles du rythme,
• HTA sévère.
8.4. Technique
• Le patient fournit un effort croissant, calibré en Watts (paliers de 25 Watts), soit sur
une bicyclette ergométrique, soit sur tapis roulant.
• L'électrocardiogramme est enregistré en permanence et la tension artérielle est
mesurée pour chaque palier de 3 minutes : profil tensionnel.
• L'épreuve est dite maximale lorsque la fréquence cardiaque maximale théorique
(FMT) est atteinte, c'est à dire 220 moins l'âge. En pratique, il est suffisant d'atteindre
85 % de la FMT.
• L'épreuve est réalisée en milieu cardiologique possédant une unité de réanimation. Les
critères d'arrêt de l'épreuve d'effort sont rigoureusement appliqués : positivité du test,
ESV, si nombreuses, polymorphes, en salve ; élévation anormale de la tension ou
chute de la tension systolique.
8.5. Résultats
• Chez le coronarien, l'effort fait apparaître une lésion sous endocardique : sous-
décalage de ST supérieur ou égal à 1 mm, horizontal ou descendant.
• L'atteinte coronarienne est d'autant plus sévère que le sous-décalage de ST est plus
important et plus précoce.