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Nina Helga Lendrin, 28 juin 2022 ; Colloque international : « L’enseignement supérieur du XIXè siècle
à nos jours. Etablissements, acteurs, disciplines, pédagogies (France et international) ». Association
Transdisciplinaire pour les Recherches Historiques sur l’Education (ARTHE), Université Lumière Lyon
2, campus des berges du Rhône, 27 et 28 juin 2022.
N. B. : le texte écrit en police plus petite n’a pas été énoncé à l’oral
Recherche doctorale
Ma présentation est issue de ma thèse en Sciences de l’Information et de la
Communication, soutenue le 5 juillet 2021 à l’Université de Technologie de
Compiègne, et qui s’intitule
- l’industrialisation de la formation et de l’éducation tel que proposé par Pierre Moeglin (1994,
1998, 2016) et les chercheurs du Séminaire Industrialisation de la Formation (Sif), aujourd’hui
devenu le Gis 2IF
- et puis l’approche évolutionniste des objets techniques selon Gilbert Simondon (MEOT 1958 ;
ILFI 1995)
J’ai ainsi soutenu que l’objet technique se caractérise par une fonction de régulation culturelle
susceptible d’être instrumentalisée et mise au service d’une idéologie par l’intermédiaire d’un concept
mythique porté par une organisation sociotechnique telle que l’Université Virtuelle Africaine (UVA).
s’en suit la période des « ajustements structurels » qui se traduisent par le fléchage des
subventions vers l’enseignement primaire et secondaire au détriment de l’enseignement
supérieur ;
puis, reconnaissant que ces ajustements structurels ont fortement pénalisé l’enseignement
supérieur du continent africain, le groupe de la Banque mondiale préconise la rationalisation
des systèmes d’enseignement supérieur africains. Cela se traduit, en amont par
l’externalisation du Processus de Bologne selon l’approche « Tuning » (Gonzales, Wagenaar,
2006, décembre), et par l’aval avec la technologisation de l’enseignement présentée comme
solution à la massification de la demande de formation.
C’est dans cette troisième période que s’observe un paradigme d’industrialisation de l’enseignement
supérieur tel que défini par Moeglin et al.
Cet héritage colonial est perceptible dans les différences qu’on peut observer
entre systèmes d’enseignement supérieur respectivement des pays
anglophones ou francophones. Mais dans les deux zones linguistiques, la
tendance après les indépendances, c’est la poursuite des dispositions établies
sous la période de colonisation, ce qui se traduit par le fait qu’en 1970, les
subventions de l’État constituent la principale source de financement des
universités d’Afrique anglophone comme francophone.
Multiplication des structures et souveraineté nationale
Cette période de planification nationale amène à une multiplication des
structures d’enseignement supérieur qui vient répondre à la fois :
- au besoin d’affirmation de la souveraineté nationale ;
- aux besoins démographiques et économiques des pays,
et cette multiplication des structures est soutenue par la considération de la
communauté internationale selon laquelle la diversité de l’offre de formation est
une indication de sa solidité (Maliyamkono, 1991, p.61).
Si certains chercheurs comme Roland Waast (2002, avril) identifient cette période comme une
transition des « sciences coloniales » aux « sciences nationales » (p.11), d’autres chercheurs comme
Félix-Marie Affa’a et Thérèse Des Lierres (2002) soulignent que dans les deux zones linguistiques, le
contrôle des institutions universitaires par les pays colonisateurs s’est poursuivi au-delà des
indépendances.
Pour ces derniers, c’est environ 10 ans après les indépendances que le déclin de l’appui colonial
entraîne « la dégradation progressive des normes originelles de qualité » (Affa’a, Des Lierres, 2002
p.26) alors que parallèlement, l’instabilité politique de plusieurs pays amène à la dévalorisation des
professions intellectuelles et à la dégradation des conditions de travail des enseignants qui fuient les
pays (Maliyamkono, 1991).
Les ajustements structurels étaient en effet jugés brutaux et inadaptés au contexte de massification
(Jean-Marc Éla, préface Affa’a, Des Lierres, 2002) et le « nombre excessif de conditions (15 par prêt,
en moyenne, pour la période 1980-89) » (Lafourcade, Guerard, 1994, p.9) était souvent perçu comme
« un empiétement sur la souveraineté nationale » (p.9).
Toutefois, les Politiques d’Ajustements Structurels « ont pris une importance considérable »
(Lafourcade, Guerard, 1994, p.8) et ont « annoncé que les marchés africains fonctionneraient, comme
tous les marchés du monde » (p.8).
Selon Jean Coussy (2006), parce qu’« il vérifiait une anticipation des PAS », le dynamisme des marchés
africains a favorisé la diffusion de « l'idéologie libérale en Afrique » (p.8), ce qui explique que la
fondation en 2001 du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) signe le
« ralliement africain au néolibéralisme, dans le discours au moins (…) au moment où le consensus de
Washington perd sa légitimité scientifique et son poids international » (p.10) même s’il « est évident
que les motivations de ce ralliement sont très ambiguës » (p.11).
Cette perte de légitimité scientifique s’explique par l’aveu par la Banque mondiale d’une fausse mais
ancienne croyance selon laquelle le développement de l’enseignement supérieur n’est pas
économiquement rentable et ne permet pas de réduire la pauvreté. Ce qui s’est traduit par une baisse
notable de ses dépenses dans l’enseignement supérieur africain, de 17% entre 1985 et 1989 à 7% entre
1995 et 1999, (Bloom, Canning, Chan, 2006, p.12).
Ce sont donc deux logiques distinctes et peu conciliables qui se rencontrent dans
la conception des ressources éducatives supportées par les TIC (Petit, 2008,
p.16). Cette rencontre met en question le « fait éducatif » lui-même (Moeglin,
1998) si on considère avec Pierre Moeglin (1994, 1998) que ce sont ceux qui
organisent la formation en amont qui constituent « l’instance pédagogique » à
laquelle revient le soin de définir et de légitimer le « fait éducatif (…) contre ce
qui n’en relève pas : savoirs en miette, dispersés, non pédagogiques, avant que
d’être organisés par l’intervention éducative elle-même » (Moeglin, 1998, p.18).
Le modèle dit du « self-service », ou de « McDonaldisation » selon le néologisme
de George Ritzer (2002, cité dans Moeglin et al., 2016, p.231), met en évidence
ces deux types de rationalisation.
Toutefois, si Pierre Moeglin (1998) estime qu’« avec cette évolution vers le self-
service, la fonction éducative disparaît comme prestation spécifique », il précise
que « le stade ultime de cette transformation "servuctrice" [Eiglier, Langeard, 1988] » n’est pas un
fait acquis mais qu’il s’agit au contraire d’une tendance.
« technologisation rationalisante » (Remond, 2017)
Dans son étude du contexte de déploiement des TIC dans les universités
ouvertes de Tanzanie et de Zambie, Émilie Remond (2017) observe la fusion des
deux marqueurs de « technologisation » et de « rationalisation » et propose de
nommer cette fusion « technologisation rationalisante » (p.119).
En effet, cette fusion caractérise le processus d’industrialisation de
l’enseignement supérieur en Afrique subsaharienne dans le sens où la
« technologisation de l’enseignement » se trouve concomitante à la
« rationalisation » en amont de l’offre de formation. En témoignent les expériences
d’enseignement par radio et télévision (Awokou, 2007) ainsi que le lancement dès 1997 de l’Université
Virtuelle Francophone (UVF) et de l’Université Virtuelle Africaine (UVA).
La faiblesse des revenus est aussi un frein évident puisque comme l’écrit Alain Kiyindou
(2010), « il est irréaliste de s’attendre à ce que les communautés victimes de l’insécurité alimentaire
inscrivent l’ordinateur en tête de liste des articles dont ils ont besoin pour améliorer leur vie » (p.6).
La seconde structure liée à l’idée d’« université sans murs » c’est l’Université
Panafricaine (UPA) qui soutient quant à elle l’idée selon laquelle une université
publique qui vise l’excellence peut - au moyen d’un mode de structuration par
implantation dans l’existant, similaire à celui de l’ UVA - se passer
d’infrastructures propres dédiées aux activités de formation, y compris en
présentiel.
En effet, voulue par l’Agenda 2063, lancée par l’Union Africaine (UA) à la rentrée 2012, et bénéficiant
d’un statut de Bien Public Régional (BPR), l’Université Panafricaine (UPA) est une université à
dimension continentale constituée d’un réseau de 5 instituts disciplinaires implantés dans les
universités traditionnelles existantes des cinq grandes régions d’Afrique, et qui ne propose que des
formations de Master et Doctorat, avec un mode de livraison des contenus exclusivement en
présentiel.
Mais le lien entre l'UVA et l'Université Panafricaine (UPA) ne s'arrête pas là, leur
similitude structurelle les amène à fusionner puisqu'en octobre 2017, l'Union
Africaine acte l'intégration de l'UVA en tant que 6ème institut dédié à
l'enseignement en ligne de l'Université Panafricaine (UPA) dénommé Pan-
African Virtual and e-University (PAVEU) avec l'objectif d'utiliser « la technologie pour
fournir une éducation de masse post-secondaire » (Commission de l'Union Africaine, 2015, septembre,
p.32).
L’inscription à la PAVEU est gratuite et ne fait l’objet ni d’une sélection, ni d’une allocation de bourse,
mais son offre de formation - pour l’instant restreinte à la formation aux littératies numériques
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orientation vers des compétences professionnelles qui ne sont pas de niveau Master.
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